Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie

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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
Dada Africa
Sources et influences extra-occidentales

18 octobre 2017 – 19 février 2018
Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries
75001 Paris

Service de communication
Chef du service : Amélie Hardivillier
Responsable du Pôle presse : Marie Dussaussoy
Attachée de presse : Anaëlle Bled
Téléphone : 01 40 49 49 20
Courriel : anaelle.bled@musee-orsay.fr
presse@musee-orsay.fr

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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
Sommaire

1. Communiqué de presse                               5

2. Press release                                      7

3. Parcours de l'exposition                           9

4. Liste des œuvres présentées                        20

5. Publication                                        40

6. Programmation autour de l’exposition               41

7. Liste des visuels disponibles pour la presse       48

8. Musées partenaires                                 51

9. Mécène de l’exposition                             53

10. Partenaires Media                                 54

11. Informations pratiques                            59

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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
1. Communiqué de presse

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                                                                                                                     Sophie Taeuber-Arp (1889-1943), Motifs abstraits (masques), 1917,

                                                                                                                     © Stiftung Arp e.V., Berlin / Rolandswerth. Wolfgang Morell
Dada Africa
Sources et influences extra-occidentales

Musée de l’Orangerie
18 octobre 2017 – 19 février 2018

Exposition organisée à Paris par le Museum Rietberg, Zurich,
la Berlinische Galerie Berlin et le musée de l’Orangerie.

La révolte artistique Dada, qui naît à Zurich au cœur de la tourmente de la Grande Guerre en 1916, exprime un rejet
des valeurs traditionnelles de la civilisation qui auraient conduit au désastre de cette période.
Dans ce cadre, une réévaluation d’autres systèmes de pensée et de création s’opère et conduit de nombreux artistes
d’avant-garde à se pencher et à s’approprier des types de productions artistiques radicalement autres. Pour la première
fois, et en coopération avec le Musée Rietberg de Zurich et la Berlinische Galerie, une exposition est consacrée à la
confrontation des dadaïstes avec l’art et la culture de pays extra-européens.
Les mises en scène des « Soirées nègres » au Cabaret Voltaire, faisant appel à tous les sens, associant musique, poésie
et danse, s’attaquent à la notion même de l’art et remettent en cause les valeurs artistiques ayant cours jusqu’alors.
Dès 1917, la galerie Coray à Zurich expose côte à côte des objets africains avec des œuvres dadaïstes. La même année,
Tzara écrit sa « Note sur l’art nègre », publiée dans la revue SIC où il affirmait « du noir puisons la lumière ». Les masques
de Marcel Janco, les costumes de Sophie Taeuber-Arp, les collages de Hannah Höch ou encore les œuvres collectives
refusant la notion d’auteur témoignent de ces recherches pour un nouveau langage formel.
Cette exposition pluridisciplinaire permet de confronter des œuvres extra-occidentales à la fois africaines mais aussi
amérindiennes ou encore asiatiques aux productions dadaïstes mettant en lumière des processus d’échanges et
d’appropriation par ces artistes. Les peintures, sculptures, photocollages, photographies Dada sont mêlés aux
sculptures extra-occidentales dans des jeux de résonnances appuyés par la mise en scène scénographique de
l’exposition. L’étape parisienne met également en lumière le terreau fertile préexistant dans la capitale française pour
les arts extra-européens et la manière dont cela a pu nourrir le mouvement.
Ainsi, l’exposition trouve-t-elle toute sa place au musée de l’Orangerie, en mettant en avant les liens du galeriste Paul
Guillaume avec les acteurs gravitant autour de Dada et autour de l’art africain à cette époque.
L’étape de l’Orangerie ouvre d’ailleurs sur l’importance que ce sujet a pu revêtir dans la genèse des liens du mouvement
surréaliste avec les arts extra-occidentaux.

Commissariat :
Ralf Burmeister, directeur des archives d’artistes à la Berlinische Galerie de Berlin
Michaela Oberhofer, conservatrice des Arts d’Afrique et d’Océanie au Museum Rietberg de Zurich
Esther Tisa Francini, directrice des archives et des recherches de provenance au Museum Rietberg de Zurich
Cécile Debray, directrice du musée de l’Orangerie
Cécile Girardeau, conservatrice au musée de l’Orangerie.
Scénographie : Martin Michel / Costanza Matteucci

Avec le généreux soutien de :
Partenaires Media : Paris Première, France Culture, Libération et Les InRocks
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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
En contrepoint de l’exposition, seront présentées des œuvres de deux artistes contemporains :
    - trois œuvres d’Otobong Nkanga : In Pursuit of Bling : the Transformation, In Pursuit of Bling : The
        Discovery et Shaping Memory
    - une photographie de l’artiste Athi-Patra.
Avec le concours de Fabienne Leclerc - galerie In Situ.

AUTOUR DE L'EXPOSITION

Publication
Catalogue de l'exposition, coédition musée de l’Orangerie / Hazan, 224 pages, 16,8 x 24 cm, 150 ill. env., 32€
Visites guidées : tous les mercredis et samedis à 16h, du 25 octobre 2017 au 10 février 2018.
Visites en langue des signes : les samedis 4 novembre, 9 décembre 2017 et 6 janvier 2018 à 11h.
Cycle de conférences
    • Mercredi 18 octobre à 18h30, Présentation générale de l’exposition par Cécile Girardeau, commissaire de
        l’exposition
    • Mercredi 8 novembre à 19h, Dada Africa. Une approche transversale par Esther Tisa Francini, commissaires
        de l’exposition Dada Afrika au Museum Rietberg, Zürich
    • Mercredi 29 novembre à 19h, Dada et les arts de l'Afrique : un primitivisme radical ? par Maureen Murphy,
        Maître de conférences en histoire de l'art contemporain, Université Paris I Panthéon Sorbonne, membre de
        l'Institut Universitaire de France
    • Mercredi 6 décembre à 19h, « Exposer Dada » : l’expérience du Centre Pompidou par Laurent Le Bon,
        Président du musée Picasso-Paris
    • Mercredi 13 décembre à 19h, Tristan Tzara et la poésie nègre par Henri Béhar, Professeur émérite à la
        Sorbonne, spécialiste des littératures françaises d'avant-garde, éditeur des Œuvres complètes de Tristan Tzara
    • Mercredi 3 janvier à 19h, L'Afrique après Dada par Philippe Dagen, historien de l’art, professeur à l’Université
        Paris I Panthéon Sorbonne
Colloque, Dada. Hybridation et sources extra-occidentales, mardi 23 janvier de 10h à 18h
10h-13h : à l’auditorium du musée de l’Orangerie / 15h-18h à l’auditorium du Centre allemand d’histoire de l’art
Une soirée au musée 18-30 ans – Samedi 27 janvier à partir de 18h30, Une nuit Dada
Performance – Dada Paradis - Les 8 et 15 décembre, 12 et 19 janvier à 19h et 20h30 (théâtre/danse/musique)
Spectacle – Zoom Dada – Mardi 5 décembre à 19h, pour tout public à partir de 5 ans (théâtre gesticulé/hip hop par la
Compagnie Théâtre bascule)
Ateliers
    • En famille : A vos masques (25/30 oct., 15/25 nov., 6 déc. et 4 fév. à 15h) ; A Dada sur mon Fétiche (26 oct.,
         2/18/29 nov., 13 et 27 déc., 6/17/31 janv. et 10 fév. à 15h) ; DAD'Azard (28 oct., 8/22 nov., 2 /16/28 déc.,
         10/24 janv. et 3/14 fév. à 15h)
    • Pour adultes : DAD'Azard (Les samedis 4 nov., 9 déc. et 20 janv. A 15h)
Projection : Viva Dada de Régine Abadia, (2015) du mercredi au lundi à 11h, 13h45 et 16h30
Informations pratiques
Horaires : tous les jours, sauf le mardi et le 25 décembre, de 9h à 18h (pas d’entrée après 17h30 – évacuation à 17h45).
Nocturnes jusque 23h les 16, 17, 18 et 19 février.
Tarification : droit d’entrée au musée : tarif unique 9€ / tarif réduit 6,50€
Réservations obligatoires pour les manifestations culturelles au 01 44 50 43 01
Accès : Jardin des Tuileries, côté Seine, 75001 Paris

Service de communication        Amélie Hardivillier, chef du service de la communication
                                Marie Dussaussoy, responsable du pôle presse
Contacts presse                 Anaëlle Bled, attachée de presse, 01 40 49 49 20 – anaelle.bled@musee-orsay.fr
                                presse@musee-orsay.fr

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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
2. Press release

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                                                                                                                  Sophie Taeuber-Arp (1889-1943), Motifs abstraits (masques), 1917,

                                                                                                                  © Stiftung Arp e.V., Berlin / Rolandswerth. Wolfgang Morell
Dada Africa
Non-Western Sources and Influences

Musée de l’Orangerie
18 October 2017 – 19 February 2018
Exhibition organised in Paris by the Rietberg Museum, Zurich, the
Berlinische Galerie Berlin and the Musée de l’Orangerie.

The Dada artistic revolt that emerged in Zurich in 1916, in the middle of the upheaval of the Great War, expressed a
rejection of the traditional values of civilisation that had led to the disaster of this period.
Against this backdrop, other systems of thought and creation were reassessed, leading many avant-garde artists to
study and to take on radically different types of artistic productions. For the first time, and in cooperation with the
Musée Rietberg in Zurich and the Berlinische Gallery, an exhibition is being dedicated to the confrontation between
the Dadaists and the art and culture of non-European countries.
The stageplay of the Soirées Nègres at the Cabaret Voltaire, which appealed to all the senses and combined music,
poetry and dance, attacked the very notion of art and challenged the artistic values that were previously upheld. The
Coray Gallery in Zurich has been exhibiting African objects alongside Dadaist works since 1917. The same year, Tzara
wrote his ‘Note on Negro Art’, published in the journal SIC, in which he affirmed: “from blackness, let us extract light.”
Marcel Janco’s masks, Sophie Taeuber-Arp’s costumes, Hannah Höch’s collages and collective works rejecting the
notion of the author reflect this search for a new formal language.
This multi-disciplinary exhibition compares non-Western works, both African and Amerindian as well as Asian, with
Dadaist productions, emphasising the process of exchange and appropriation by these artists. Dada paintings,
sculptures, photocollages and photographs are displayed alongside non-Western sculptures drawing parallels thanks
to the scenographic staging of the exhibition. The exhibition in Paris also highlights the fertile ground that was already
in place in the French capital for non-European art and the way in which this contributed to the movement.
The exhibition has therefore found its rightful place at the Musée de l’Orangerie, highlighting the connections
between the Paul Guillaume Gallery and the actors that gravitated around Dadaism and African art at the time.
The exhibition at the Orangerie also opens with the importance of this subject with regards to the origins of the ties
between the Surrealist movement and non-Western arts.
Curators:
Ralf Burmeister, Head of Artists’ Archives at the Berlinische Galerie in Berlin
Michaela Oberhofer, Curator of African and Oceanic Arts at the Rietberg Museum in Zurich
Esther Tisa Francini, Head of Written Archives and Research from the Rietberg Museum in Zurich
Cécile Debray, Director of the Musée de l’Orangerie
Cécile Girardeau, curator at the Musée de l’Orangerie

Scenography: Martin Michel / Costanza Matteucci

With the generous support of:

Media Partners: Paris Première, France Culture, Libération and Les InRocks
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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
In counterpoint to the exhibition, the works of two contemporary artists will be presented:
    - three works by Otobong Nkanga: In Pursuit of Bling : the Transformation, In Pursuit of Bling : The
        Discovery et Shaping Memory
    - on photography by Athi-Patra Ruga.
With the support of Fabienne Leclerc - Galerie In Situ, Paris.

About the exhibition
Publication
Exhibition catalogue, joint publication by the Musée de l’Orangerie / Hazan, 224 pages, 16,8 x 24 cm, 150
ill., €32
Exhibition tour
25 October to 10 February on Wednesdays and Saturdays at 4pm
Tour in sign language
4 November, 9 December et 6 January at 11am.
Lecture programme
   •   Wednesday 18 October at 6.30pm, General presentation of the exhibition, by Cécile Girardeau, curator of
       the exhibition
   •   Wednesday 8 November at 7pm, Dada Africa. A transversal approach by Esther Tisa Francini, curator oft he
       exhibition Dada Afrika at Museum Rietberg, Zürich
   •   Wednesday 29 November at 7pm, Dada and the Arts of Africa: a Radical Primitivism?, by Maureen
       Murphy, lecturer in the history of contemporary art, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, member of the
       Institut Universitaire de France
   •   Wednesday 6 December at 7pm, “Exhibiting Dada”: the Pompidou Centre experience, by Laurent Le Bon,
       President of the Musée Picasso-Paris
   •   Wednesday 13 December at 7pm, Tristan Tzara et la poésie nègre, by Henri Béhar, professor emeritus at
       the Sorbonne, specialist in French avant-garde literature, editor of Complete Works by Tristan Tzara
   •   Wednesday 3 January at 7pm, Africa after Dada, by Philippe Dagen, art historian, professor at the Université
       de la Sorbonne Paris I Panthéon Sorbonne
Seminar, Dada. Hybridation and non Western sources, Tuesday 23 January from 10 am to 6 pm.
10am – 13pm : at auditorium of musée de l’Orangerie / 3pm – 6pm at auditorium of Centre allemande d’histoire de l’art
An evening at the museum for 18-30-year-olds – Saturday 27 January, A Night of Dada
Performance – Dada Paradis
8 and 15 December 2017 and 12 and 19 January at 7pm and 8.30pm (theatre/dance/music)
Performance – Zoom Dada - Tuesday 5 December at 7pm, for all audiences aged 5 and over (gesture theatre/hip-hop
with the Théâtre Bascule company)
Workshops for adults
   • Family: To Your Masks! (25/30 oct., 15/25 nov., 6/20 dec., 4/13/27 jan. and 7 feb. at 3pm); To Dada on my
      Fetish (26 oct., 2/18/29 nov., 13/27 dec., 6/17/31 jan. and 3/17 feb. at 3pm) and DAD’Azard (28 oct., 8/22
      nov., 2/16/28 dec., 10/24 jan. and 3/14 feb. at 3pm)
   • Adult: DAD'Azard (Saturdays 4 nov., 9 dec. and 20 jan. at 3pm)
Practical information
Opening times: open daily except Tuesday and 25 December from 9 am to 6 pm. Opening until 11 pm on 16, 17, 18
and 19 February.
Admission: full rate €9 / concessions: €6,50
Access: Place de la Concorde, Jardin des Tuileries (Seine side) 75001 PARIS
Information and switchboard: www.musee-orangerie.fr - +33 (0)1 40 49 48 14

Communication Department Amélie Hardivillier, chef du service de la communication
                         Marie Dussaussoy, responsable du pôle presse
Press Contact            Anaëlle Bled, attachée de presse, 01 40 49 49 20 – anaelle.bled@musee-orsay.fr

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Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
3. Parcours de l’exposition
Commissariat :
Ralf Burmeister, directeur des archives d’artistes à la Berlinische Galerie, Berlin
Michaela Oberhofer, conservatrice des Arts d’Afrique et d’Océanie au Museum Rietberg, Zürich
Esther Tisa Francini, directrice des archives et des recherches de provenance au Museum Rietberg,
Zurich
Cécile Debray, directrice du musée de l’Orangerie, Paris
Cécile Girardeau, conservatrice au musée de l’Orangerie, Paris
Assistées toutes les deux de Sylphide de Daranyi, chargée d’étude documentaires, et Valérie Loth,
chargée de recherches, au musée de l’Orangerie, Paris, avec l’aide de Coline Desportes.

Scénographie
Martin Michel

Graphisme
Costanza Matteucci

Eclairage
François Austerlitz

Exposition organisée à Paris par le Museum Rietberg, Zurich,
la Berlinische Galerie Berlin et le musée de l’Orangerie.

                                                                  Sections de l’exposition

                                                                        Introduction

                                                                          Ante Dada

                                                                         Dada Foyers

                                                                        Dada Galeries

                                                                     Dada Performances

                                                                         Dada Fusion

                                                                          Post-Dada

                                                                                                    9
Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
Cambodge
Artiste inconnu
Torse de la déesse Uma, Empire khmer, fin du IXe ou début du Xe siècle
Grès, 123 × 39 × 26 cm
Museum Rietberg, Zürich, don d’Eduard von der Heydt
© Museum Rietberg, Zürich / Photo Rainer Wolfsberger

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Introduction

La révolte artistique Dada qui naît à Zurich au cœur de la tourmente de la Grande Guerre en 1916 exprime
un rejet des valeurs traditionnelles de la civilisation qui auraient mené au désastre de cette période.

Dans ce cadre, un nouveau regard est porté sur d’autres systèmes de pensée et de création incitant de
nombreux artistes d’avant-garde à se pencher et à s’approprier des types de productions artistiques venus
d’autres cultures. Pour la première fois, et en coopération avec le musée Rietberg de Zurich et la
Berlinische Galerie, une exposition est consacrée à la confrontation des dadaïstes avec les arts extra-
occidentaux. Les mises en scène des « soirées nègres » au Cabaret Voltaire, faisant appel à tous les sens,
associant musique, poésie et danse, s’attaquent à la notion même de l’art et remettent en cause les
canons artistiques ayant cours jusqu’alors. Dès 1917, la galerie Corray à Zurich expose côte à côte des
objets africains et des œuvres dadaïstes. La même année, Tristan Tzara écrit sa « Note sur l’art nègre »,
publiée dans la revue SIC, où il affirme : « du noir puisons la lumière ». Les masques de Marcel Janco, les
costumes de Sophie Taeuber, les collages de Hannah Höch témoignent de ces recherches pour un
nouveau langage formel. Cette exposition pluridisciplinaire permet de mettre en parallèle des œuvres
extra-occidentales à la fois africaines mais aussi amérindiennes ou encore asiatiques avec des productions
dadaïstes mettant en lumière des processus d’échanges et d’appropriation par ces artistes.

L’étape parisienne souligne également le terreau fertile préexistant dans la capitale française pour les arts
extra-européens. Ainsi, compte tenu des liens entretenus par le galeriste Paul Guillaume avec les acteurs
gravitant autour de Dada et les arts de l’Afrique à cette époque, l’exposition trouve-t-elle naturellement
sa place au musée de l’Orangerie. Elle ouvre par ailleurs sur l’importance que ce sujet a pu revêtir dans la
genèse des liens du mouvement surréaliste avec les arts extra-occidentaux.

Enfin, en parallèle de l’exposition, sont présentées dans les espaces des collections permanentes les
œuvres de deux artistes contemporains : Athi-Patra Ruga et Otobong Nkanga.

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Ante-Dada

La découverte et la fréquentation d’œuvres issues de cultures considérées comme « barbares » ou
« archaïques » par l’Occident constituent une voie nouvelle et une alternative aux conventions
académiques pour de nombreux artistes et intellectuels dès la fin du XIXe siècle en Europe. L’artiste Paul
Gauguin fait figure de précurseur dans le domaine des arts plastiques en développant une œuvre
protéiforme au contact de la Polynésie. Tandis que dès la première décennie du XXe siècle Matisse, Derain,
Vlaminck, Picasso et Braque convoquent les arts africains et océaniens comme source d’influence de leur
création, les Allemands du groupe Die Brücke – Kirchner, Heckel, Bleyl, Schmidt-Rottluff, Nolde ou encore
Pechstein – teintent leurs compositions peintes ou gravées de références extra-occidentales. Ces artistes
fréquentent le musée du Trocadéro à Paris ou les musées ethnographiques de Dresde, Berlin ou Leipzig.
Certains d’entre eux collectionnent également directement ces objets. Cet engouement ne se limite pas
au champ plastique mais prend également de multiples formes poétiques comme chez Apollinaire, ou
encore littéraires et théâtrales avec Impressions d’Afrique de Raymond Roussel et chez bien d’autres
encore. Les artistes du mouvement Dada et les liens qu’ils tissent avec les arts extra-occidentaux
s’inscrivent ainsi dans un mouvement européen vaste en y apportant toutefois une lecture nouvelle à
travers des moyens plastiques et scéniques nouveaux, une tonalité radicale, selon laquelle l’art est
davantage une attitude.

                                                                                                       12
Dada Foyers

Le 5 février 1916, le poète Hugo Ball inaugure à Zurich, dans la Spiegelgasse 1, le Cabaret Voltaire. De
nombreux artistes l’accompagnent ou le rejoignent par la suite comme Emmy Hennings, Richard
Huelsenbeck, Jean Arp, Sophie Taeuber, Tristan Tzara, Marcel Janco, Hans Richter ou Walter Serner. Le
mouvement Dada naît dans ce creuset et devrait son nom à un mot trouvé au hasard dans le Petit
Larousse. « À Zurich, désintéressés des abattoirs de la guerre mondiale, nous nous adonnions aux beaux-
arts. Tandis que grondait dans le lointain le tonnerre des batteries, nous collions, nous récitions, nous
versifiions, nous chantions de toute notre âme. Nous cherchions un art élémentaire qui devait, pensions-
nous, sauver les hommes de la folie furieuse de ces temps », écrivait rétrospectivement Jean Arp dans les
années 1940. Après les débuts suisses du mouvement, celui-ci se répercute rapidement dans les grandes
capitales culturelles. Les protagonistes allemands propagent le mouvement à Berlin avec notamment la
tenue de la célèbre et provocante Dada Messe en 1920, puis à Hanovre et à Cologne. La scène allemande
est alors marquée par des artistes comme George Grosz, les frères Herzfelde, Hannah Höch, Raoul
Hausmann, Richard Huelsenbeck ou encore Kurt Schwitters. De Barcelone à New York on trouve aussi des
ralliements à Dada. Depuis New York notamment autour de la figure de Marcel Duchamp, mais aussi de
Marius de Zayas ou de Stieglitz qui ouvre la Galerie 291 aux arts de l’Afrique dès la décennie 1910. Enfin,
Tristan Tzara prolonge le mouvement dans le Paris de l’après-guerre où des personnalités comme Picabia,
Duchamp, Crotti, Breton, Aragon ou Man Ray participent aux développements de Dada.

     Sophie Taeuber-Arp (1889 - 1943)
     Composition verticale-horizontale, 1918
     Tapisserie de laine, 81 x 117 x 0,3 cm
     Remagen, Arp Museum Bahnhof Rolandseck
     © Arp Museum Bahnhof Rolandseck / Photo Mick Vincenz

                                                                                                        13
Dada Galerie

La décennie 1915-1925 va marquer un changement de
paradigme radical dans la perception des arts dits « nègres »
sous l’influence de nombreux acteurs et passeurs dans le
domaine artistique mais aussi théorique. Certains écrivains,
anthropologues et artistes d’avant-garde cherchent désormais à
combler la séparation qui avait cours jusqu’alors entre la
signification sociale, rituelle, sacrée et la valeur artistique de ces
objets. Le mouvement Dada, à la suite d’autres artistes de la
première décennie du XXe siècle, prône et met en œuvre dans
ses propres créations une nouvelle vision des arts extra-
occidentaux en allant puiser à de nombreuses sources. Des
textes théoriques essentiels paraissent à cette époque comme
Negerplastik de Carl Einstein. Les collections ethnographiques
des musées européens de Berlin à Zurich sont autant de
réservoirs de connaissances, d’idées et de formes pour les
artistes. Aux côtés des musées et des publications qui leur
donnent accès à ces objets, certains marchands et
collectionneurs d’art jouent à cette époque un rôle déterminant.
C’est à la galerie Corray, en 1917, et pour la toute première fois
en Suisse, qu’est présentée une exposition réunissant des
productions dadaïstes et africaines dialoguant sans hiérarchie.
Le galeriste et collectionneur parisien Paul Guillaume fournit des
œuvres d’art pour cette « Première Exposition Dada », des
tableaux mais également au moins une sculpture africaine
reproduite au catalogue. C’est à cette occasion que des
échanges de correspondance ont lieu entre le poète Tristan
Tzara et Paul Guillaume.

                                                      Artiste inconnu
                          Statuette masculine, Baoulé, Côte d’Ivoire,
                                                        fin XIXe siècle,
                                         Bois, 56,58 x 10,5 x 10,5 cm
                                   Collection particulière, anciennes
                          collections Paul Guillaume, Léon Bachelier
                                            © Collection particulière

                                                                           14
Dada Performance

« Danse cubiste costume de Janco, chacun sa grosse caisse sur la tête, bruits, musique nègre/trabagea
bonoooooooo oooooo/5 expériences littéraires : Tzara en frac explique devant le rideau, sec et sobre
pour les animaux, la nouvelle esthétique : poème, gymnastique, concert de voyelles, poème bruitiste,
poème statique arrangement chimique des notions... […] De nouveaux cris, la grosse caisse, piano et
canons impuissants, on se déchire les costumes de carton. » Ainsi Tristan Tzara décrivait-il la soirée du
14 juillet 1916 à Zurich témoignant de la joyeuse et furieuse cacophonie qui régnait lors de ces
évènements. Dans le cadre du Cabaret Voltaire, puis dans d’autres lieux zurichois, les dadaïstes
investissent toutes les formes d’art et organisent de nombreuses soirées transdisciplinaires et
performatives. Ces représentations empruntent souvent leurs formes au théâtre populaire, au cabaret,
au music-hall et aux arts du cirque. Bruitages, rythmique des percussions, chahut et interpellation du
public sont omniprésents. Dans ce cadre, les références extra-occidentales sont fréquemment
convoquées : « poèmes nègres », danses et costumes inspirés d’autres cultures, percussions,
musiques... Marcel Janco fabrique pour ces événements des masques et des costumes. Emmy Hennings
façonne des poupées Dada avec lesquelles elle se produit sur scène. La danse fait également partie
intégrante de ces soirées. Enfin, sur le plan littéraire, Hugo Ball, Richard Huelsenbeck ou Tristan Tzara
s’inspirent de textes africains et océaniens pour composer et lire sur scène leurs poèmes phonétiques
expérimentaux.

                          Masque grotesque à l'expression malicieuse
                          Suisse, Lötschental, première moitié du XXe siècle
                          Bois peint, fourrure, dents d’animal, 40 x 25 x 17 cm
                          Museum Rietberg, Zürich, don d’Eduard von der Heydt
                          © Museum Rietberg, Zürich / Photo Rainer
                          Wolfsberger

                                                                                                       15
Dada Fusion

Le communiqué de presse annonçant la naissance du Cabaret Voltaire daté du 2 février 1916 invitait «
tous les jeunes artistes de Zurich, de toutes les tendances […] à venir apporter leur concours et leurs
suggestions ». Cet appel, entendu largement, permet très vite à une jeunesse cosmopolite venue
d’Allemagne, de France ou de Roumanie de se retrouver. Le refus d’un programme défini par Dada, l’«
absence totale d’idées préconçues » confère dès le début au mouvement une « force explosive qui lui a
permis de s’épanouir dans toutes les directions », selon l’expression d’Hans Richter. Mais si la notion
d’éclatement rentre ici en jeu, le concept d’alchimie, la combinaison et le mélange intime de plusieurs
éléments hétéroclites vont aussi jouer un rôle, qu’il s’agisse des arts extra-occidentaux mêlés à des
références européennes ou encore de la redéfinition des rôles du féminin et du masculin notamment à
travers la formation de couples d’artistes. Jean Arp et Sophie Taeuber-Arp réalisent de nombreuses
œuvres tendant vers l’abstraction en explorant différents médiums. Des aquarelles, aux assemblages, aux
tapisseries et aux broderies, de nombreux motifs rappellent des sources extra-occidentales. Les collages
et les assemblages de Hannah Höch et de Raoul Hausmann ont été pour la plupart conçus dans le Berlin
des années 1920. Pour sa série de collages Aus einem Ethnographischen Museum, Höch détourne et
recompose des images tirées de journaux et de magazines de mode, mais aussi de la revue d’avant-garde
d’Alfred Flechtheim, Der Querschnitt. Il en résulte des figures hybrides saisissantes.

                                                                                                     16
Post-Dada

« L’œil existe à l’état sauvage », c’est par cette expression qu’André Breton ouvre le Surréalisme et la
peinture en 1928. Cette phrase à valeur programmatique, donnant à la vision une prééminence sur le
langage, éclaire aussi les liens que le chef de file du surréalisme dessine avec le primitivisme et les arts
extra-occidentaux. En 1924, les membres du mouvement Dada à Paris proclament leur adhésion au
surréalisme sous la houlette d’André Breton. Avec lui, Aragon, Soupault et Éluard s’engagent alors dans
l’aventure. Les débuts du groupe sont marqués par un intérêt essentiellement littéraire qui s’ouvre
cependant rapidement à d’autres formes d’art accueillant ainsi Man Ray, Max Ernst, Francis Picabia et
André Masson entre autres. Ces personnalités se réunissent autour d’une culture éclectique faisant appel
à de nombreuses références philosophiques, anthropologiques, psychanalytiques ou encore politiques.
L’exploration du rêve et de l’inconscient popularisée par les écrits de Frazer, Lévy-Bruhl, Freud ou Bergson
oriente les protagonistes du groupe vers la recherche de structures primordiales chez l’homme. En outre,
le mythe de l’artiste-magicien évoqué dans Totem et tabou, publié par Freud en 1913, forge également
chez les surréalistes une idée renouvelée de la création où les œuvres dites « primitives » se voient
réévaluées. Dans ce cadre théorique foisonnant et à la suite des dadaïstes qui avaient ouvert une voie
dans l’appropriation de ces objets, l’intérêt pour ces arts va prendre de multiples formes, de l’influence
plastique revendiquée, à la collection ou la monstration de ces objets.

                                                                                                         17
Contrepoint contemporain
En contrepoint de l’exposition, sont présentées des œuvres de deux artistes contemporains : Otobong
Nkanga et Athi-Patra.
Avec le concours de Fabienne Leclerc - galerie In Situ.

Otobong Nkanga

Artiste formée à l'Obafemi Awolowo University d'Ile-Ifé au Nigéria et à l'Ecole nationale supérieure des
beaux-arts de Paris et vivant et travaillant à Anvers, Otobong Nkanga explore différents modes
d’expression de la peinture à la photographie en passant par la sculpture, la tapisserie et la performance.
Ses travaux sondent l’évolution géo-politique de son pays d’origine le Nigéria, dénonçant l’exploitation
sauvage des ressources minières et naturelles, la concentration des richesses au détriment de la majorité
de la population, ainsi que ses conséquences écologiques dévastatrices. La place de la femme est
également questionnée à travers la propre histoire de l’artiste et de ses souvenirs, souvent par le biais de
la performance. L’utilisation même de techniques souvent rattachées à l’univers féminin comme la
tapisserie souligne la volonté de décloisonnement des disciplines et constitue un écho lointain aux
pratiques de certaines artistes précurseurs, notamment au travail de Sophie Taeuber-Arp.

Back to the hole, 2016                                    Captured Gesture - Dominate, 2016
Acrylique, crayon et fusain sur papier                    Acrylique sur papier
159 x 59 cm encadré                                       38,7 x 30 cm
Pièce unique                                              Pièce unique
Collection Mercedes Vilardell, Mallorca,                  Collection Sandra Hegedüs, Paris
Espagne                                                   Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne         leclerc, Paris
leclerc, Paris
                                                          Captured Gesture - Enclose, 2016
Captured Gesture - Constellation, 2016                    Acrylique et aquarelle sur papier
Acrylique sur papier                                      38,7 x 30 cm
38,7 x 30 cm                                              Pièce unique
Pièce unique                                              Collection Sandra Hegedüs, Paris
Collection Natalie Seroussi, Paris                        Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne         leclerc, Paris
leclerc, Paris
                                                          In Pursuit of Bling : The Discovery, 2014
Captured Gesture - Control, 2016                          Tapisserie
Acrylique et crayon sur papier                            190 x 180 cm
38,7 x 30 cm                                              Edition de 5 + 1 AP
Pièce unique                                              Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
Collection J-M Decrop, Hong Kong                          leclerc, Paris
Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
leclerc, Paris                                            In Pursuit of Bling : The Transformation, 2014
                                                          Tapisserie
Captured Gesture - Tension, 2016                          182 x 180 cm
Acrylique sur papier                                      Edition de 5 + 1 AP
38,7 x 30 cm                                              Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
Pièce unique                                              leclerc, Paris
Collection In Situ-fabienne leclerc, Paris
Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
leclerc, Paris

                                                                                                         18
Pointe Noire Fragments - La Pyramide, 2009              Pointe Noire Fragments - The Sapeur, 2009
Acrylique et stickers sur papier                        Acrylique sur papier
43 x 33 cm                                              43 x 33 cm
Pièce unique                                            Pièce unique
Collection J-M Decrop, Hong Kong                        Collection J-M Decrop, Hong Kong
Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne       Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
leclerc, Paris                                          leclerc, Paris

Pointe Noire Fragments - Pointe Noire, 2009             Shaping Memory, 2012-2014
Acrylique et stickers sur papier                        Lambda print
43 x 33 cm                                              136 x 105 cm
Pièce unique                                            Edition de 5 + 2 AP
Collection J-M Decrop, Hong Kong                        Collection In Situ-fabienne leclerc, Paris
Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne       Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
leclerc, Paris                                          leclerc, Paris

Pointe Noire Fragments - The Mould, 2009                Social Consequence IV: The Search, 2013
Acrylique sur papier                                    Acrylique et stickers sur papier
43 x 33 cm                                              29 x 84cm
Pièce unique                                            Pièce unique
Collection J-M Decrop, Hong Kong                        Collection J-M Decrop, Hong Kong
Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne       Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
leclerc, Paris                                          leclerc, Paris

Athi-Patra Ruga

Né en Afrique du Sud à Umtata, Athi-Patra Ruga s’initie à l’art au Belgravia Art College de Londres et
poursuit des études à la Gordon Flack Davidson Academy of Design à Johannesburg. Vivant et travaillant
entre Johannesburg et Cape Town, la performance se situe au cœur de son œuvre bien que celle-ci soit
multiforme et transdisciplinaire, de la photographie à la tapisserie. Se mettant lui-même en scène dans
The Future White Woman of Azania, il redéfinit les frontières entre art, stylisme et design et questionne
les formes d’identité contemporaines y compris sexuées.

... A Vigil for Mayibuye (from the Exile series),
2015                                                    The Future White Woman of Azania, 2012
Tirage jet d'encre                                      Lightjet print
150 x 190 cm                                            64 x 94 cm
Edition de 10 + 2 AP                                    Edition de 5 + 2 AP
Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne       Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne
leclerc, Paris                                          leclerc, Paris

                                                                                                       19
4. Liste des œuvres presentées

289 œuvres :
   - Peinture : 9
   - Photographie : 44
   - Arts graphiques : 131
   - Sculpture : 47
   - Objets (dont costumes, tapisseries, sacs, divers bijoux) : 49
   - Œuvres sonores : 5

Ante Dada

1 – Schmidt-Rottluff, Karl
Tête d’homme [Manlicher Kopf], 1917,                   5 – Artiste inconnu
Bois, 34,3 × 13,3 × 16,5 cm                            Bâton de danse, Tolai, Nouvelle-Bretagne
Londres, Tate, presented by the executors of Dr.       orientale, péninsule de Gazelle, XIXe siècle,
Rosa Schapire 1954,                                    Bois, 82 × 18 × 10 cm
Inv. N06250                                            Zurich, musée Rietberg, don d’Eduard von der
                                                       Heydt,
2 – Picasso, Pablo (Malaga, Espagne, 1881 –            Inv. RME 487
Mougins, France, 1973)
Nu sur fond rouge, 1905-1906,                          6 – Schmidt-Rottluff, Karl (Rottluff, Allemagne,
Huile sur toile, 81 × 54 cm,                           1884 – Berlin, Allemagne, 1976)
S.b.d. : Picasso                                       Adorateur [Adorant], 1917-1918,
Paris, musée de l’Orangerie, collection Jean           Bois, 37,5 × 18,5 × 10,5 cm
Walter et Paul Guillaume,                              Francfort-sur-le-Main, Stadel Museum,
Inv. RF 1963-74                                        Inv. St.P417
Anciennes collections Ambroise Vollard, Paul
Guillaume en 1929                                      7 - Hausmann, Raoul
                                                       Hannah Höch au chapeau (I), 1915,
3 - L’acteur Dorival dans le rôle du roi Talou VII,    Brosse et encre sur papier, 33,9 × 26,4 cm
dans la reprise d’Impressions d’Afrique de             Collection particulière,
Raymond Roussel au théâtre Antoine, dans Le            Berlin, Courtesy Villa Grisebach, Berlin
Théâtre, revue bimensuelle illustrée, n° 323, p.
23, Paris, juin 1912,                                  8 - Hausmann, Raoul
Revue imprimée dans album relié, 34,8 × 27,6 ×         Lettre à Oskar Moll avec dessin de masque
3,5 cm (album)                                         makonde, 2de moitié de 1915,
Paris, Bibliothèque historique de la Ville de          Encre sur papier, 30 × 33 cm,
Paris,                                                 D.b. : 1915
Inv. 2-PER-0081                                        Berlin, Berlinische Galerie,
                                                       Inv. BG-HHC K 4525/79
4 – Roussel, Raymond (Paris, France, 1877 –
Palerme, Italie, 1933)                                 9 – Artiste inconnu
Impressions d’Afrique, Paris, A. Lemerre, 1910,        Masque, makondé, fin du XIXe siècle
18,6 × 12 × 3 cm                                       Bois, 21,5 × 19,7 × 11 cm
Paris, Chancellerie des universités de Paris –         Succession Erich Heckel, D-Hemmenhofen
Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet,
collection de Jacques- Doucet, inv. Ac-III-1

                                                                                                     20
10 - Artiste inconnu                                Bois sculpté et peint, 92,8 × 32 × 37 cm
Poutre en bois sculpté d’un visage d’homme          Peronne (Somme), Historial de la Grande
surmonté d’un casque britannique, provenant         Guerre,
d’une ferme de Pargny (Somme), et conservée         Inv. 13027 (8 ART 2.1)
par la famille, 1915-1918
Bois sculpté, 129 × 31 cm,                          16 - Artiste inconnu
Inscription peinte : Gott strafe England [Que       Canne en bois sculpté représentant un Africain
Dieu maudisse l’Angleterre]                         avec bonnet pointu et gilet, Somme, 1916,
Peronne (Somme), Historial de la Grande             Bois, 87,8 × 40 × 13 cm
Guerre, inv. 69192 (18 ART 26.2)                    Peronne (Somme), Historial de la Grande
                                                    Guerre,
11 - Jonas, Lucien Hector (Anzin, France, 1880 –    Inv. 24201 (8 ART 10.1)
Paris, France 1947)
Affiche « Journée de l’Armée d’Afrique et des       17 - Artiste inconnu
troupes coloniales », Paris, France, 1917,          Poupée Rintintin coiffée du casque Adrian
Lithographie sur papier, collée en plein sur une    suspendue par un ruban tricolore dans une boite
toile, 120,1 × 80,3 cm,                             d’époque avec cadre, 1918 ?,
S.b.d. : DEVAMBEZ PARIS                             Laine, bois et verre, 10,5 × 8 × 3 cm
Paris, musée de l’Armée,                            Peronne (Somme), Historial de la Grande
Inv. 2013.32.9                                      Guerre, inv. 62083 (150 BC 4.1)

12 – Piston (France ?)                              18 - Apollinaire, Guillaume (Apollinaris de
Fête africaine aux Tuileries. Repas d’honneur       Kostrowitzky, Wilhelm, dit) [Rome, Italie, 1880 –
organise dans les serres de l’Orangerie par         Paris, France, 1918]
« L’Algérienne », société de secours, en            Carte postale envoyée à Tristan Tzara « Le
commémoration de la victoire de la Marne et         Guignol de la guerre. Parc des Buttes-
offert a plus de mille blesses de l’Armée           Chaumont – Paris », Paris, 14 décembre 1916,
d’Afrique, Paris, 24 septembre 1916,                Encre sur carton
Tirage moderne                                      Paris, Chancellerie des universités de Paris –
Piston/Exelcior – L’Equipe/Roger Viollet            Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, fonds
                                                    Tristan Tzara,
13 – Artiste inconnu                                Inv. TZ R e. 61
Coupe réalisée avec une noix de coco sculptée
arborant les portraits gravés des généraux Pau,     19 - Apollinaire, Guillaume
Castelnau et Joffre, 1916 ?,                        Du coton dans les oreilles : poèmes et
Bois sculpté et vernis, 20 × 12 cm                  calligrammes dans un carnet d’artilleur, 1916,
Peronne (Somme), Historial de la Grande             Carnet de 16 feuillets quadrilles et foliotes,
Guerre, inv. 16548 (18 ART 8.1)                     encre sur papier, 16 × 11,5 cm
                                                    Collection particulière
14 – Artiste inconnu
Casque Adrian surmonté d’une tête de cochon         20 - Images filmées de la Première Guerre
coiffée d’un casque à pointe, vers 1914-1918 ?,     mondiale, France, 1914-1918
Métal et bois, 34 × 30 × 20 cm                      Etablissement de communication et de
Peronne (Somme), Historial de la Grande             production audiovisuelle de la Défense –
Guerre,                                             Agence d’images de la Défense,
Inv. 17648 (12 ART 13.1)                            ECPAD
                                                    ©Réalisateur inconnu/SPCA/ECPAD/Défense
15 - Artiste inconnu
Canne gravée : Tirailleur sénégalais coiffé d’une
chéchia, « 1er RTS », vers 1914-1918 ?

                                                                                                     21
Dada Foyers
                                                  8 – Crotti, Jean (Bulle, Suisse, 1878 – Neuilly-
1 – Deses, Greta, coecrit avec Marcel Janco       sur-Seine, France, 1958)
Dada, Belgique, 1967, avec Gabrielle Buffet,      Explicatif/Manifeste Tabu, 1921,
Max Ernst, Marcel Duchamp, Man Ray, Hans          Huile et papier colle sur toile, 92 × 73 cm,
Richter                                           S.D.b.m. : J. Crotti 1921
Production : Prodcine, commande du ministère      Paris, musée d’Art moderne de la Ville de Paris,
de l’Education belge                              legs de Mme Suzanne Duchamp-Crotti en 1965,
British Film Institute,                           inv. AMVP 1558
Inv. 152435
                                                  9 – Tzara, Tristan
2 – Slodki, Marcel (Lodz, Russie [Pologne         Bulletin Dada (Dada nº 6), Paris, 1920,
actuelle], 1892 – Auschwitz, Pologne, 1943)       37,6 × 27,7 cm
Affiche « Kunstlerkneipe Voltaire » pour          Berlin, Berlinische Galerie,
l’ouverture du Cabaret Voltaire le 5 février      Inv. BG-RHA 1824
1916, 1916,
Lithographie, 100,5 × 63,3 cm                     10 – Tzara, Tristan
Zurich, Kunsthaus Zurich, Graphische              La Première Aventure céleste de Mr Antipyrine,
Sammlung,                                         exemplaire envoyé à Apollinaire, 1916,
Inv. Gr 1992/0039                                 23,5 × 16,5 × 0,4 cm
                                                  Paris, Bibliothèque historique de la Ville de
3 – Martinie, Henri (Allassac, France, 1885 –     Paris, fonds Apollinaire,
Paris (?), 1963)                                  Inv. 8-APO-0681 (RES)
Portrait de Tristan Tzara, vers 1922,
Tirage argentique, 27,5 × 18,2 cm                 11 - Apollinaire, Guillaume
New York, Mark Kelman                             Mot envoyé à Tristan Tzara sur une carte des
                                                  Soirées de Paris, Paris, 6 février 1918,
4 – Man Ray                                       Encre sur carton
Portrait de Tristan Tzara, 1922,                  Paris, Chancellerie des universités de Paris –
Tirage argentique époque, 22,3 × 15,2 cm          Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, fonds
New York, Mark Kelman                             Tristan Tzara,
                                                  Inv. T Z R e. 62
5 – Artiste inconnu
Jean Arp, Tristan Tzara et Hans Richter devant    12 – Fac-similé « Dada », chronique d’un
l’hôtel Elite, Zurich, 1918,                      vernissage d’une exposition de Francis Picabia,
Tirage argentique, 8 × 6 cm                       avec caricature de Jean Cocteau en chapeau
Rolandswerth/ Berlin, Stiftung Arp e.V.,          haut de forme, dans Aux écoutes, Paris, 11
Inv. I-125                                        décembre 1920,
                                                  Coupure de presse collée sur album, 32 × 22 ×
6 – Huelsenbeck, Richard                          12 cm
En avant dada. L’histoire du dadaïsme [En avant   Paris, Chancellerie des universités de Paris –
dada. Die Geschichte des Dadaismus], Hanovre/     Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, fonds
Leipzig, Paul Steegemann, 1920,                   Francis Picabia,
23,4 × 15,3 cm                                    Inv. Album IV A-I (4) 7
Berlin, Berlinische Galerie,
Inv. BG-Ar 84/86                                  13 – Picabia, Francis (Picabia, Francis Martinez
                                                  de, dit) [Paris, France, 1879-1953]
7 – Huelsenbeck, Richard (Frankenau,              Portrait de Tristan Tzara, 1919,
Allemagne, 1892 – Minusio, Suisse, 1974)          Mine graphite, gouache et aquarelle sur papier,
Manifeste dada, 1er avril 1918,                   62,8 × 45,6 cm,
Feuille imprimée, 28,2 × 21,7 cm                  S.b.d. : Francis Picabia ; D. et dédicace h.d. :
Berlin, Berlinische Galerie,                      Tristan Tzara 18
Inv. BG -HHC D 589/79                             Paris, Centre Pompidou- MNAM-CCI,
                                                  Inv. AM 2013-258
                                                                                                   22
14 – Tzara, Tristan                                20 – Stieglitz, Alfred (Hoboken, Etats-Unis, 1864
« Note 6 sur l’art nègre », dans SIC, n° 21-22,    – New York, Etats-Unis, 1946)
Paris, septembre-octobre 1917,                     Figure de reliquaire « Ogouée-Congo » de la
23 × 29,7 × 2 cm                                   collection de Paul Guillaume puis d’Alfred
Paris, Chancellerie des universités de Paris –     Stieglitz, couverture de 291, n° 12, New York,
Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet,            février 1916,
Inv. N III 2                                       24 × 19 cm ; revue : 48 × 32 cm
                                                   Paris, musée d’Orsay,
15 - Dada 1 – Revue littéraire et artistique,      Inv. PHO 1984 1 9 1
exemplaire d’Apollinaire avec son ex-libris en
couverture, et envoi de Tristan Tzara à Georges    21 – Zayas, Marius de
Duhamel, Zurich, juillet 1917,                     “Portrait charge d’Alfred Stieglitz”, Camera
23,1 × 19,9 × 0,2 cm                               Work, n° 46, New-York, avril 1914,
Paris, Bibliothèque historique de la Ville de      Planche V (deuxième folio), photogravure sur
Paris, fonds Apollinaire,                          papier, 23,4 × 17,7 cm
Inv. 4-APO-PER-0018                                Paris, musée d’Orsay,
                                                   Inv. PHO 1981 33 11 5
16 – Dada 2 – Revue littéraire et artistique,
exemplaire d’Apollinaire avec son ex-libris en     22 – Artiste inconnu
couverture, et un envoi « Hommage TRISTAN          Affichette « Invitation Grand Bal Dada, Jazz
TZARA », Zurich, décembre 1917,                    Band », Genève, 5 mars 1920, Suisse, 1920,
23,9 × 19,4 × 0,2 cm                               27,7 × 21,7 cm
Paris, Bibliothèque historique de la Ville de      Zurich, Kunsthaus Zurich,
Paris, fonds Apollinaire,                          Inv. DADA V : 16
Inv. 4-APO-PER-0017
                                                   23 – Heartfield, John et Schlichter, Rudolf (Calw,
17 – Picabia, Francis                              Allemagne, 1890 – Munich, Allemagne, 1955)
Canibalisme, vers 1918,                            Archange prussien, Reconstruction d’Isabel Kork
Reproduction dans Buch neuer Künstler, Ludwig      et Michael Sellmann en 1988, d’après l’œuvre
Kassak et Laszlo Moholy- Nagy (dir.), Vienne,      originale de 1920,
MA Verlag, 1922, Facsimile par Corvina et          Papier mâché sur fil de fer, H. 180 cm
Magyar Helikon, Budapest, 1977,                    Berlin, Berlinische Galerie,
H. 31 cm                                           Inv. BG-O 7084/93
Paris, Centre Pompidou- MNAM-CCI,
bibliothèque Kandinsky,                            24 – Sennecke, Robert
Inv. BK IN-4 8138                                  Sans titre (Première Foire internationale dada,
                                                   Berlin), 1920,
18 – Picabia, Francis                              Contretype, 11,9× 16,5 cm
Serpentins I, 1918-1919,                           Berlin, Berlinische Galerie,
Encre de Chine, crayon graphite, peinture dorée    Inv. BG-FS 077/ 94,3
et argentée sur carton, 83 × 63 cm,                Non reproduit
S.b.g. : Picabia, T.h.g. : Serpentins
Paris, musée d’Art moderne de la Ville de Paris,   25 – Sennecke, Robert
Inv. AMVP 2834                                     Sans titre (Hannah Hoch et Raoul Hausmann à la
                                                   Première Foire internationale dada), 1920,
19 – Duchamp, Marcel (Blainville-Crevon,           Contretype, 16,5 × 11,9 cm
France, 1887 – Neuilly-sur- Seine, France, 1968)   Berlin, Berlinische Galerie,
Fountain, New York, 1917,                          Inv. BG-FS 077/94,4
Ready-made assisté,
Photographie d’Alfred Stieglitz (Hoboken, Etats-
Unis, 1864 – New York, Etats-Unis, 1946)
Epreuve gelatino-argentique, 23,5 × 17,8 cm
Collection particulière
                                                                                                  23
26 – Anonyme                                           Le Bourgeois Heartfield redevenu sauvage.
Première Foire internationale dada, Berlin, gros       Sculpture de Tatline électromécanique [Der
plan sur un mur couvert d’une affiche, 1920,           wildgewordene Spiesser Heartfield. Elektro-
Contretype, 16,5 × 11,9 cm                             mechanical Tatlin-Plastik], Reconstruction de
Berlin, Berlinische Galerie,                           Michael Sellmann en 1988, d’après l’œuvre
Inv. BG-FS 077/94,2                                    originale de 1920,
                                                       Mannequin, couteau, fourchette, revolver, 130
27 – Anonyme                                           × 45 × 45 cm
Première Foire internationale dada : Wieland           Berlin, Berlinische Galerie,
Herzfelde, frère de John Heartfield, dessinant         Inv. BG-O 7083/93
dans le genre d’Otto Dix, 1920,
Epreuve gelatino-argentique, 11,9 × 16 cm              33 - Vernissage de la Première Foire
Berlin, Berlinische Galerie,                           internationale dada dans la galerie du Dr. Otto
Inv. BG-FS 044/99                                      Burchard à Berlin, 1920, Wall-paper (debout de
                                                       gauche à droite : Raoul Hausmann, Otto
28 –Raoul Hausmann,                                    Burchard, Johannes Baader, Wieland et
Carte postale de Raoul Hausmann envoyée à              Margarete Herzfelde, George Grosz, John
Hannah Hoch de la tournée dada à Prague, 1er           Heartfield ; assis : Hannah Hoch et Otto
mars 1920,                                             Schmalhausen)
Epreuve sur papier gelatino-argentique,                Berlin, Agence BPK
13,5 × 8,8 cm
Berlin, Berlinische Galerie,                           34 – Hausmann, Raoul, Huelsenbeck, Richard, et
Inv. BG-HHC F 268/79                                   Jung, Franz (Neisse, Allemagne, (Nysa, Pologne
                                                       actuelle), 1888 – Stuttgart, Allemagne, 1963)
29 – Van Doesburg, Theo (Utrecht, Pays-Bas,            Club Dada, Brochure de l’Edition de la Rue libre
1883 – Davos, Suisse, 1931)                            [Club Dada. Prospekt des Verlags Freie Strasse],
Carte postale envoyée à Raoul Hausmann,                Berlin, Freie Strasse, 1918,
reproduisant une sculpture d’Archipenko,               Papier imprimé, xylographie, 72,5 × 52,5 × 0,3
enrichie de dessins et de l’inscription « LA           cm
MADONNA VENERICA » à l’encre rouge, 5 mars             Berlin, Berlinische Galerie,
1921,                                                  Inv. BG-HHC D 631/79
13,9 × 9,5 cm
Berlin, Berlinische Galerie,                           35 – Einstein, Carl, et Grosz, George (Berlin,
Inv. BG-Ar 3/93,16                                     Allemagne, 1893 – Berlin, Allemagne, 1959)
                                                       Le Sérieux Sanglant. Hebdomadaire politico-
30 – Carte de visite de Raoul Hausmann Berlin,         satirique [Der blutige Ernst. Politisch-satirische
1920,                                                  Wochenschrift], Berlin, Trianon, 1919,
6,1 × 12,6 cm                                          39,8 × 27,9 cm
Berlin, Berlinische Galerie,                           Berlin, Berlinische Galerie,
Inv. BG-HHC D 3252/79                                  Inv. BG-HHC D 628/79

31 – « Alla Soglia della Pazzia », La Domenica         36 – Huelsenbeck, Richard
Illustrata, 7e année, n° 22, Milan, 25 juillet 1920,   Dada Almanach Berlin, Erich Reiss Verlag, 1920,
Coupure de presse collée sur album, 22 × 32 ×          Brochure imprimée, 18 × 13,2 × 1 cm
12 cm                                                  Berlin, Berlinische Galerie,
Paris, Chancellerie des universités de Paris –         Inv. BG-HHC 535/79
Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, fonds
Francis Picabia,                                       37 – Hoch, Hannah
Inv. Album I 1 (6) 177-178                             Portrait de Gerhard Hauptmann, 1919,
                                                       Photocollage, 18,5 × 15 cm
32 - Grosz, George (d’après) (Berlin, Allemagne,       Collection Natalie et Leon Seroussi
1893- 1959) et Heartfield, John (Herzfeld,
Helmut, dit) (Berlin, Allemagne, 1891-1968)

                                                                                                        24
38 – Anonyme                                         20,5 × 13,8 cm,
Hannah Hoch et Raoul Hausmann, vers 1917,            S.b.g. : John Heartfield
Epreuve gelatino-argentique sur impression,          Zurich, Zurcher Hochschule der Kunste /
18,6 × 17 cm                                         Museum fur Gestaltung Zurich /
Berlin, Berlinische Galerie,                         Grafiksammlung,
Inv. BG-HHC-F 353/79                                 Inv. A FARN 24

39 – Heartfield, John (Herzfeld, Helmut, dit)
Couverture du livre de Richard Huelsenbeck
Afrique en vue [Afrika in Sicht], 1928,

Dada Galeries
1 – Artiste inconnu                                  5 – Testevuide, Jehan (Saurel, Jean, dit) (Nimes,
Paul Guillaume dans sa première galerie 6 rue        France, 1873 – Paris, France, 1922)
de Miromesnil, vers 1914                             « Chronique humoristique. Les Pieds dans le
Epreuve gelatino-argentique, 18 × 23,5 cm            plat », La Presse, Paris, 18 mai 1919,
Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain             Coupures de presse collées sur album, 6,3 ×
Bouret,                                              27,3 cm (page d’album)
Inv. DOCOR 2011.0.63.1117                            Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret,
                                                     Inv. DOCOR 2011.0. 63.247
2 – Dépliant « La Fête nègre organisée par Paul
Guillaume sera donnée à la Comédie des               6 – Hanscom, John F. (Etats-Unis?) et Zayas,
Champs-Elysées… le mardi soir, 10 juin, à 12 h       George de (Mexique ?, 1898 – New York, Etats-
30 ≫, Paris, Devambez, 1919,                         Unis ?, 1967)
54,2 × 17,7 cm                                       “The Newest Art Craze Is Black African”, New
Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret,     York Herald Tribune, 31 janvier 1926,
Inv. DOCOR 2011.0.63.311                             39,7 × 26,5 cm
                                                     Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret,
3 – Apollinaire, Guillaume                           Inv. DOCOR 2011.0.63.335
Page du press-book de Paul Guillaume
regroupant deux articles d’Apollinaire : « Un        7 – Cocteau, Jean (Maisons-Laffitte, France,
curieux mouvement artistique. La Société d’art       1889 – Paris, France, 1963)
et d’archéologie nègre », Les Annales coloniales,    « À Paul Guillaume, négrier » dans la brochure «
Paris, 14 juillet 1912, et « Les arts exotiques et   Première séance de Poésie et de Musique chez
l’ethnographie ≫, Paris- Journal, 10 septembre       Paul Guillaume », Paris, 13 novembre 1917,
1912,                                                27,9 × 19,1 cm
Coupures de presse collées dans album, 36,3 ×        Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret,
27,3 cm (page d’album)                               Inv. DOCOR 2011.0.63.204
Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret,
Inv. DOCOR 2011.0.63.197 et DOCOR 2011.0.            8 - Tzara, Tristan
63.198                                               Lettre à Paul Guillaume : « Monsieur, je vous
                                                     envoie le Cabaret Voltaire », 28 juin 1916,
4 – Warnod, Andre, (Giromagny, France, 1885 –        Encre sur papier, 27 × 21,6 cm
Paris, France, 1960)                                 Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret,
« L’art nègre. Nos artistes d’aujourd’hui vont-ils   Inv. DOCOR 2011.0.63. 1101
s’inspirer des sculpteurs noirs de jadis ? »,
L’Avenir, Paris, mai 1919,                           9 – Guillaume, Paul
Coupure de presse collée sur album, 36,3 × 27,3      Lettre à Tristan Tzara : « Je vous envoie une
cm (page d’album)                                    photo d’une très belle pièce nègre de ma
Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret,     collection », Paris, 10 juillet 1916,
Inv. DOCOR 2011.0.63.267                             25 × 21 cm

                                                                                                     25
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