Dada Africa Sources et influences extra-occidentales - Musée de l'Orangerie
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Dada Africa Sources et influences extra-occidentales 18 octobre 2017 – 19 février 2018 Musée de l’Orangerie Jardin des Tuileries 75001 Paris Service de communication Chef du service : Amélie Hardivillier Responsable du Pôle presse : Marie Dussaussoy Attachée de presse : Anaëlle Bled Téléphone : 01 40 49 49 20 Courriel : anaelle.bled@musee-orsay.fr presse@musee-orsay.fr 1
Sommaire 1. Communiqué de presse 5 2. Press release 7 3. Parcours de l'exposition 9 4. Liste des œuvres présentées 20 5. Publication 40 6. Programmation autour de l’exposition 41 7. Liste des visuels disponibles pour la presse 48 8. Musées partenaires 51 9. Mécène de l’exposition 53 10. Partenaires Media 54 11. Informations pratiques 59 3
1. Communiqué de presse gouache sur papier, 34 x 24 cm, Stiftung Arp e.V., Rolandswerth/Berlin Sophie Taeuber-Arp (1889-1943), Motifs abstraits (masques), 1917, © Stiftung Arp e.V., Berlin / Rolandswerth. Wolfgang Morell Dada Africa Sources et influences extra-occidentales Musée de l’Orangerie 18 octobre 2017 – 19 février 2018 Exposition organisée à Paris par le Museum Rietberg, Zurich, la Berlinische Galerie Berlin et le musée de l’Orangerie. La révolte artistique Dada, qui naît à Zurich au cœur de la tourmente de la Grande Guerre en 1916, exprime un rejet des valeurs traditionnelles de la civilisation qui auraient conduit au désastre de cette période. Dans ce cadre, une réévaluation d’autres systèmes de pensée et de création s’opère et conduit de nombreux artistes d’avant-garde à se pencher et à s’approprier des types de productions artistiques radicalement autres. Pour la première fois, et en coopération avec le Musée Rietberg de Zurich et la Berlinische Galerie, une exposition est consacrée à la confrontation des dadaïstes avec l’art et la culture de pays extra-européens. Les mises en scène des « Soirées nègres » au Cabaret Voltaire, faisant appel à tous les sens, associant musique, poésie et danse, s’attaquent à la notion même de l’art et remettent en cause les valeurs artistiques ayant cours jusqu’alors. Dès 1917, la galerie Coray à Zurich expose côte à côte des objets africains avec des œuvres dadaïstes. La même année, Tzara écrit sa « Note sur l’art nègre », publiée dans la revue SIC où il affirmait « du noir puisons la lumière ». Les masques de Marcel Janco, les costumes de Sophie Taeuber-Arp, les collages de Hannah Höch ou encore les œuvres collectives refusant la notion d’auteur témoignent de ces recherches pour un nouveau langage formel. Cette exposition pluridisciplinaire permet de confronter des œuvres extra-occidentales à la fois africaines mais aussi amérindiennes ou encore asiatiques aux productions dadaïstes mettant en lumière des processus d’échanges et d’appropriation par ces artistes. Les peintures, sculptures, photocollages, photographies Dada sont mêlés aux sculptures extra-occidentales dans des jeux de résonnances appuyés par la mise en scène scénographique de l’exposition. L’étape parisienne met également en lumière le terreau fertile préexistant dans la capitale française pour les arts extra-européens et la manière dont cela a pu nourrir le mouvement. Ainsi, l’exposition trouve-t-elle toute sa place au musée de l’Orangerie, en mettant en avant les liens du galeriste Paul Guillaume avec les acteurs gravitant autour de Dada et autour de l’art africain à cette époque. L’étape de l’Orangerie ouvre d’ailleurs sur l’importance que ce sujet a pu revêtir dans la genèse des liens du mouvement surréaliste avec les arts extra-occidentaux. Commissariat : Ralf Burmeister, directeur des archives d’artistes à la Berlinische Galerie de Berlin Michaela Oberhofer, conservatrice des Arts d’Afrique et d’Océanie au Museum Rietberg de Zurich Esther Tisa Francini, directrice des archives et des recherches de provenance au Museum Rietberg de Zurich Cécile Debray, directrice du musée de l’Orangerie Cécile Girardeau, conservatrice au musée de l’Orangerie. Scénographie : Martin Michel / Costanza Matteucci Avec le généreux soutien de : Partenaires Media : Paris Première, France Culture, Libération et Les InRocks 5
En contrepoint de l’exposition, seront présentées des œuvres de deux artistes contemporains : - trois œuvres d’Otobong Nkanga : In Pursuit of Bling : the Transformation, In Pursuit of Bling : The Discovery et Shaping Memory - une photographie de l’artiste Athi-Patra. Avec le concours de Fabienne Leclerc - galerie In Situ. AUTOUR DE L'EXPOSITION Publication Catalogue de l'exposition, coédition musée de l’Orangerie / Hazan, 224 pages, 16,8 x 24 cm, 150 ill. env., 32€ Visites guidées : tous les mercredis et samedis à 16h, du 25 octobre 2017 au 10 février 2018. Visites en langue des signes : les samedis 4 novembre, 9 décembre 2017 et 6 janvier 2018 à 11h. Cycle de conférences • Mercredi 18 octobre à 18h30, Présentation générale de l’exposition par Cécile Girardeau, commissaire de l’exposition • Mercredi 8 novembre à 19h, Dada Africa. Une approche transversale par Esther Tisa Francini, commissaires de l’exposition Dada Afrika au Museum Rietberg, Zürich • Mercredi 29 novembre à 19h, Dada et les arts de l'Afrique : un primitivisme radical ? par Maureen Murphy, Maître de conférences en histoire de l'art contemporain, Université Paris I Panthéon Sorbonne, membre de l'Institut Universitaire de France • Mercredi 6 décembre à 19h, « Exposer Dada » : l’expérience du Centre Pompidou par Laurent Le Bon, Président du musée Picasso-Paris • Mercredi 13 décembre à 19h, Tristan Tzara et la poésie nègre par Henri Béhar, Professeur émérite à la Sorbonne, spécialiste des littératures françaises d'avant-garde, éditeur des Œuvres complètes de Tristan Tzara • Mercredi 3 janvier à 19h, L'Afrique après Dada par Philippe Dagen, historien de l’art, professeur à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne Colloque, Dada. Hybridation et sources extra-occidentales, mardi 23 janvier de 10h à 18h 10h-13h : à l’auditorium du musée de l’Orangerie / 15h-18h à l’auditorium du Centre allemand d’histoire de l’art Une soirée au musée 18-30 ans – Samedi 27 janvier à partir de 18h30, Une nuit Dada Performance – Dada Paradis - Les 8 et 15 décembre, 12 et 19 janvier à 19h et 20h30 (théâtre/danse/musique) Spectacle – Zoom Dada – Mardi 5 décembre à 19h, pour tout public à partir de 5 ans (théâtre gesticulé/hip hop par la Compagnie Théâtre bascule) Ateliers • En famille : A vos masques (25/30 oct., 15/25 nov., 6 déc. et 4 fév. à 15h) ; A Dada sur mon Fétiche (26 oct., 2/18/29 nov., 13 et 27 déc., 6/17/31 janv. et 10 fév. à 15h) ; DAD'Azard (28 oct., 8/22 nov., 2 /16/28 déc., 10/24 janv. et 3/14 fév. à 15h) • Pour adultes : DAD'Azard (Les samedis 4 nov., 9 déc. et 20 janv. A 15h) Projection : Viva Dada de Régine Abadia, (2015) du mercredi au lundi à 11h, 13h45 et 16h30 Informations pratiques Horaires : tous les jours, sauf le mardi et le 25 décembre, de 9h à 18h (pas d’entrée après 17h30 – évacuation à 17h45). Nocturnes jusque 23h les 16, 17, 18 et 19 février. Tarification : droit d’entrée au musée : tarif unique 9€ / tarif réduit 6,50€ Réservations obligatoires pour les manifestations culturelles au 01 44 50 43 01 Accès : Jardin des Tuileries, côté Seine, 75001 Paris Service de communication Amélie Hardivillier, chef du service de la communication Marie Dussaussoy, responsable du pôle presse Contacts presse Anaëlle Bled, attachée de presse, 01 40 49 49 20 – anaelle.bled@musee-orsay.fr presse@musee-orsay.fr 6
2. Press release gouache sur papier, 34 x 24 cm, Stiftung Arp e.V., Rolandswerth/Berlin Sophie Taeuber-Arp (1889-1943), Motifs abstraits (masques), 1917, © Stiftung Arp e.V., Berlin / Rolandswerth. Wolfgang Morell Dada Africa Non-Western Sources and Influences Musée de l’Orangerie 18 October 2017 – 19 February 2018 Exhibition organised in Paris by the Rietberg Museum, Zurich, the Berlinische Galerie Berlin and the Musée de l’Orangerie. The Dada artistic revolt that emerged in Zurich in 1916, in the middle of the upheaval of the Great War, expressed a rejection of the traditional values of civilisation that had led to the disaster of this period. Against this backdrop, other systems of thought and creation were reassessed, leading many avant-garde artists to study and to take on radically different types of artistic productions. For the first time, and in cooperation with the Musée Rietberg in Zurich and the Berlinische Gallery, an exhibition is being dedicated to the confrontation between the Dadaists and the art and culture of non-European countries. The stageplay of the Soirées Nègres at the Cabaret Voltaire, which appealed to all the senses and combined music, poetry and dance, attacked the very notion of art and challenged the artistic values that were previously upheld. The Coray Gallery in Zurich has been exhibiting African objects alongside Dadaist works since 1917. The same year, Tzara wrote his ‘Note on Negro Art’, published in the journal SIC, in which he affirmed: “from blackness, let us extract light.” Marcel Janco’s masks, Sophie Taeuber-Arp’s costumes, Hannah Höch’s collages and collective works rejecting the notion of the author reflect this search for a new formal language. This multi-disciplinary exhibition compares non-Western works, both African and Amerindian as well as Asian, with Dadaist productions, emphasising the process of exchange and appropriation by these artists. Dada paintings, sculptures, photocollages and photographs are displayed alongside non-Western sculptures drawing parallels thanks to the scenographic staging of the exhibition. The exhibition in Paris also highlights the fertile ground that was already in place in the French capital for non-European art and the way in which this contributed to the movement. The exhibition has therefore found its rightful place at the Musée de l’Orangerie, highlighting the connections between the Paul Guillaume Gallery and the actors that gravitated around Dadaism and African art at the time. The exhibition at the Orangerie also opens with the importance of this subject with regards to the origins of the ties between the Surrealist movement and non-Western arts. Curators: Ralf Burmeister, Head of Artists’ Archives at the Berlinische Galerie in Berlin Michaela Oberhofer, Curator of African and Oceanic Arts at the Rietberg Museum in Zurich Esther Tisa Francini, Head of Written Archives and Research from the Rietberg Museum in Zurich Cécile Debray, Director of the Musée de l’Orangerie Cécile Girardeau, curator at the Musée de l’Orangerie Scenography: Martin Michel / Costanza Matteucci With the generous support of: Media Partners: Paris Première, France Culture, Libération and Les InRocks 7
In counterpoint to the exhibition, the works of two contemporary artists will be presented: - three works by Otobong Nkanga: In Pursuit of Bling : the Transformation, In Pursuit of Bling : The Discovery et Shaping Memory - on photography by Athi-Patra Ruga. With the support of Fabienne Leclerc - Galerie In Situ, Paris. About the exhibition Publication Exhibition catalogue, joint publication by the Musée de l’Orangerie / Hazan, 224 pages, 16,8 x 24 cm, 150 ill., €32 Exhibition tour 25 October to 10 February on Wednesdays and Saturdays at 4pm Tour in sign language 4 November, 9 December et 6 January at 11am. Lecture programme • Wednesday 18 October at 6.30pm, General presentation of the exhibition, by Cécile Girardeau, curator of the exhibition • Wednesday 8 November at 7pm, Dada Africa. A transversal approach by Esther Tisa Francini, curator oft he exhibition Dada Afrika at Museum Rietberg, Zürich • Wednesday 29 November at 7pm, Dada and the Arts of Africa: a Radical Primitivism?, by Maureen Murphy, lecturer in the history of contemporary art, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, member of the Institut Universitaire de France • Wednesday 6 December at 7pm, “Exhibiting Dada”: the Pompidou Centre experience, by Laurent Le Bon, President of the Musée Picasso-Paris • Wednesday 13 December at 7pm, Tristan Tzara et la poésie nègre, by Henri Béhar, professor emeritus at the Sorbonne, specialist in French avant-garde literature, editor of Complete Works by Tristan Tzara • Wednesday 3 January at 7pm, Africa after Dada, by Philippe Dagen, art historian, professor at the Université de la Sorbonne Paris I Panthéon Sorbonne Seminar, Dada. Hybridation and non Western sources, Tuesday 23 January from 10 am to 6 pm. 10am – 13pm : at auditorium of musée de l’Orangerie / 3pm – 6pm at auditorium of Centre allemande d’histoire de l’art An evening at the museum for 18-30-year-olds – Saturday 27 January, A Night of Dada Performance – Dada Paradis 8 and 15 December 2017 and 12 and 19 January at 7pm and 8.30pm (theatre/dance/music) Performance – Zoom Dada - Tuesday 5 December at 7pm, for all audiences aged 5 and over (gesture theatre/hip-hop with the Théâtre Bascule company) Workshops for adults • Family: To Your Masks! (25/30 oct., 15/25 nov., 6/20 dec., 4/13/27 jan. and 7 feb. at 3pm); To Dada on my Fetish (26 oct., 2/18/29 nov., 13/27 dec., 6/17/31 jan. and 3/17 feb. at 3pm) and DAD’Azard (28 oct., 8/22 nov., 2/16/28 dec., 10/24 jan. and 3/14 feb. at 3pm) • Adult: DAD'Azard (Saturdays 4 nov., 9 dec. and 20 jan. at 3pm) Practical information Opening times: open daily except Tuesday and 25 December from 9 am to 6 pm. Opening until 11 pm on 16, 17, 18 and 19 February. Admission: full rate €9 / concessions: €6,50 Access: Place de la Concorde, Jardin des Tuileries (Seine side) 75001 PARIS Information and switchboard: www.musee-orangerie.fr - +33 (0)1 40 49 48 14 Communication Department Amélie Hardivillier, chef du service de la communication Marie Dussaussoy, responsable du pôle presse Press Contact Anaëlle Bled, attachée de presse, 01 40 49 49 20 – anaelle.bled@musee-orsay.fr 8
3. Parcours de l’exposition Commissariat : Ralf Burmeister, directeur des archives d’artistes à la Berlinische Galerie, Berlin Michaela Oberhofer, conservatrice des Arts d’Afrique et d’Océanie au Museum Rietberg, Zürich Esther Tisa Francini, directrice des archives et des recherches de provenance au Museum Rietberg, Zurich Cécile Debray, directrice du musée de l’Orangerie, Paris Cécile Girardeau, conservatrice au musée de l’Orangerie, Paris Assistées toutes les deux de Sylphide de Daranyi, chargée d’étude documentaires, et Valérie Loth, chargée de recherches, au musée de l’Orangerie, Paris, avec l’aide de Coline Desportes. Scénographie Martin Michel Graphisme Costanza Matteucci Eclairage François Austerlitz Exposition organisée à Paris par le Museum Rietberg, Zurich, la Berlinische Galerie Berlin et le musée de l’Orangerie. Sections de l’exposition Introduction Ante Dada Dada Foyers Dada Galeries Dada Performances Dada Fusion Post-Dada 9
Cambodge Artiste inconnu Torse de la déesse Uma, Empire khmer, fin du IXe ou début du Xe siècle Grès, 123 × 39 × 26 cm Museum Rietberg, Zürich, don d’Eduard von der Heydt © Museum Rietberg, Zürich / Photo Rainer Wolfsberger 10
Introduction La révolte artistique Dada qui naît à Zurich au cœur de la tourmente de la Grande Guerre en 1916 exprime un rejet des valeurs traditionnelles de la civilisation qui auraient mené au désastre de cette période. Dans ce cadre, un nouveau regard est porté sur d’autres systèmes de pensée et de création incitant de nombreux artistes d’avant-garde à se pencher et à s’approprier des types de productions artistiques venus d’autres cultures. Pour la première fois, et en coopération avec le musée Rietberg de Zurich et la Berlinische Galerie, une exposition est consacrée à la confrontation des dadaïstes avec les arts extra- occidentaux. Les mises en scène des « soirées nègres » au Cabaret Voltaire, faisant appel à tous les sens, associant musique, poésie et danse, s’attaquent à la notion même de l’art et remettent en cause les canons artistiques ayant cours jusqu’alors. Dès 1917, la galerie Corray à Zurich expose côte à côte des objets africains et des œuvres dadaïstes. La même année, Tristan Tzara écrit sa « Note sur l’art nègre », publiée dans la revue SIC, où il affirme : « du noir puisons la lumière ». Les masques de Marcel Janco, les costumes de Sophie Taeuber, les collages de Hannah Höch témoignent de ces recherches pour un nouveau langage formel. Cette exposition pluridisciplinaire permet de mettre en parallèle des œuvres extra-occidentales à la fois africaines mais aussi amérindiennes ou encore asiatiques avec des productions dadaïstes mettant en lumière des processus d’échanges et d’appropriation par ces artistes. L’étape parisienne souligne également le terreau fertile préexistant dans la capitale française pour les arts extra-européens. Ainsi, compte tenu des liens entretenus par le galeriste Paul Guillaume avec les acteurs gravitant autour de Dada et les arts de l’Afrique à cette époque, l’exposition trouve-t-elle naturellement sa place au musée de l’Orangerie. Elle ouvre par ailleurs sur l’importance que ce sujet a pu revêtir dans la genèse des liens du mouvement surréaliste avec les arts extra-occidentaux. Enfin, en parallèle de l’exposition, sont présentées dans les espaces des collections permanentes les œuvres de deux artistes contemporains : Athi-Patra Ruga et Otobong Nkanga. 11
Ante-Dada La découverte et la fréquentation d’œuvres issues de cultures considérées comme « barbares » ou « archaïques » par l’Occident constituent une voie nouvelle et une alternative aux conventions académiques pour de nombreux artistes et intellectuels dès la fin du XIXe siècle en Europe. L’artiste Paul Gauguin fait figure de précurseur dans le domaine des arts plastiques en développant une œuvre protéiforme au contact de la Polynésie. Tandis que dès la première décennie du XXe siècle Matisse, Derain, Vlaminck, Picasso et Braque convoquent les arts africains et océaniens comme source d’influence de leur création, les Allemands du groupe Die Brücke – Kirchner, Heckel, Bleyl, Schmidt-Rottluff, Nolde ou encore Pechstein – teintent leurs compositions peintes ou gravées de références extra-occidentales. Ces artistes fréquentent le musée du Trocadéro à Paris ou les musées ethnographiques de Dresde, Berlin ou Leipzig. Certains d’entre eux collectionnent également directement ces objets. Cet engouement ne se limite pas au champ plastique mais prend également de multiples formes poétiques comme chez Apollinaire, ou encore littéraires et théâtrales avec Impressions d’Afrique de Raymond Roussel et chez bien d’autres encore. Les artistes du mouvement Dada et les liens qu’ils tissent avec les arts extra-occidentaux s’inscrivent ainsi dans un mouvement européen vaste en y apportant toutefois une lecture nouvelle à travers des moyens plastiques et scéniques nouveaux, une tonalité radicale, selon laquelle l’art est davantage une attitude. 12
Dada Foyers Le 5 février 1916, le poète Hugo Ball inaugure à Zurich, dans la Spiegelgasse 1, le Cabaret Voltaire. De nombreux artistes l’accompagnent ou le rejoignent par la suite comme Emmy Hennings, Richard Huelsenbeck, Jean Arp, Sophie Taeuber, Tristan Tzara, Marcel Janco, Hans Richter ou Walter Serner. Le mouvement Dada naît dans ce creuset et devrait son nom à un mot trouvé au hasard dans le Petit Larousse. « À Zurich, désintéressés des abattoirs de la guerre mondiale, nous nous adonnions aux beaux- arts. Tandis que grondait dans le lointain le tonnerre des batteries, nous collions, nous récitions, nous versifiions, nous chantions de toute notre âme. Nous cherchions un art élémentaire qui devait, pensions- nous, sauver les hommes de la folie furieuse de ces temps », écrivait rétrospectivement Jean Arp dans les années 1940. Après les débuts suisses du mouvement, celui-ci se répercute rapidement dans les grandes capitales culturelles. Les protagonistes allemands propagent le mouvement à Berlin avec notamment la tenue de la célèbre et provocante Dada Messe en 1920, puis à Hanovre et à Cologne. La scène allemande est alors marquée par des artistes comme George Grosz, les frères Herzfelde, Hannah Höch, Raoul Hausmann, Richard Huelsenbeck ou encore Kurt Schwitters. De Barcelone à New York on trouve aussi des ralliements à Dada. Depuis New York notamment autour de la figure de Marcel Duchamp, mais aussi de Marius de Zayas ou de Stieglitz qui ouvre la Galerie 291 aux arts de l’Afrique dès la décennie 1910. Enfin, Tristan Tzara prolonge le mouvement dans le Paris de l’après-guerre où des personnalités comme Picabia, Duchamp, Crotti, Breton, Aragon ou Man Ray participent aux développements de Dada. Sophie Taeuber-Arp (1889 - 1943) Composition verticale-horizontale, 1918 Tapisserie de laine, 81 x 117 x 0,3 cm Remagen, Arp Museum Bahnhof Rolandseck © Arp Museum Bahnhof Rolandseck / Photo Mick Vincenz 13
Dada Galerie La décennie 1915-1925 va marquer un changement de paradigme radical dans la perception des arts dits « nègres » sous l’influence de nombreux acteurs et passeurs dans le domaine artistique mais aussi théorique. Certains écrivains, anthropologues et artistes d’avant-garde cherchent désormais à combler la séparation qui avait cours jusqu’alors entre la signification sociale, rituelle, sacrée et la valeur artistique de ces objets. Le mouvement Dada, à la suite d’autres artistes de la première décennie du XXe siècle, prône et met en œuvre dans ses propres créations une nouvelle vision des arts extra- occidentaux en allant puiser à de nombreuses sources. Des textes théoriques essentiels paraissent à cette époque comme Negerplastik de Carl Einstein. Les collections ethnographiques des musées européens de Berlin à Zurich sont autant de réservoirs de connaissances, d’idées et de formes pour les artistes. Aux côtés des musées et des publications qui leur donnent accès à ces objets, certains marchands et collectionneurs d’art jouent à cette époque un rôle déterminant. C’est à la galerie Corray, en 1917, et pour la toute première fois en Suisse, qu’est présentée une exposition réunissant des productions dadaïstes et africaines dialoguant sans hiérarchie. Le galeriste et collectionneur parisien Paul Guillaume fournit des œuvres d’art pour cette « Première Exposition Dada », des tableaux mais également au moins une sculpture africaine reproduite au catalogue. C’est à cette occasion que des échanges de correspondance ont lieu entre le poète Tristan Tzara et Paul Guillaume. Artiste inconnu Statuette masculine, Baoulé, Côte d’Ivoire, fin XIXe siècle, Bois, 56,58 x 10,5 x 10,5 cm Collection particulière, anciennes collections Paul Guillaume, Léon Bachelier © Collection particulière 14
Dada Performance « Danse cubiste costume de Janco, chacun sa grosse caisse sur la tête, bruits, musique nègre/trabagea bonoooooooo oooooo/5 expériences littéraires : Tzara en frac explique devant le rideau, sec et sobre pour les animaux, la nouvelle esthétique : poème, gymnastique, concert de voyelles, poème bruitiste, poème statique arrangement chimique des notions... […] De nouveaux cris, la grosse caisse, piano et canons impuissants, on se déchire les costumes de carton. » Ainsi Tristan Tzara décrivait-il la soirée du 14 juillet 1916 à Zurich témoignant de la joyeuse et furieuse cacophonie qui régnait lors de ces évènements. Dans le cadre du Cabaret Voltaire, puis dans d’autres lieux zurichois, les dadaïstes investissent toutes les formes d’art et organisent de nombreuses soirées transdisciplinaires et performatives. Ces représentations empruntent souvent leurs formes au théâtre populaire, au cabaret, au music-hall et aux arts du cirque. Bruitages, rythmique des percussions, chahut et interpellation du public sont omniprésents. Dans ce cadre, les références extra-occidentales sont fréquemment convoquées : « poèmes nègres », danses et costumes inspirés d’autres cultures, percussions, musiques... Marcel Janco fabrique pour ces événements des masques et des costumes. Emmy Hennings façonne des poupées Dada avec lesquelles elle se produit sur scène. La danse fait également partie intégrante de ces soirées. Enfin, sur le plan littéraire, Hugo Ball, Richard Huelsenbeck ou Tristan Tzara s’inspirent de textes africains et océaniens pour composer et lire sur scène leurs poèmes phonétiques expérimentaux. Masque grotesque à l'expression malicieuse Suisse, Lötschental, première moitié du XXe siècle Bois peint, fourrure, dents d’animal, 40 x 25 x 17 cm Museum Rietberg, Zürich, don d’Eduard von der Heydt © Museum Rietberg, Zürich / Photo Rainer Wolfsberger 15
Dada Fusion Le communiqué de presse annonçant la naissance du Cabaret Voltaire daté du 2 février 1916 invitait « tous les jeunes artistes de Zurich, de toutes les tendances […] à venir apporter leur concours et leurs suggestions ». Cet appel, entendu largement, permet très vite à une jeunesse cosmopolite venue d’Allemagne, de France ou de Roumanie de se retrouver. Le refus d’un programme défini par Dada, l’« absence totale d’idées préconçues » confère dès le début au mouvement une « force explosive qui lui a permis de s’épanouir dans toutes les directions », selon l’expression d’Hans Richter. Mais si la notion d’éclatement rentre ici en jeu, le concept d’alchimie, la combinaison et le mélange intime de plusieurs éléments hétéroclites vont aussi jouer un rôle, qu’il s’agisse des arts extra-occidentaux mêlés à des références européennes ou encore de la redéfinition des rôles du féminin et du masculin notamment à travers la formation de couples d’artistes. Jean Arp et Sophie Taeuber-Arp réalisent de nombreuses œuvres tendant vers l’abstraction en explorant différents médiums. Des aquarelles, aux assemblages, aux tapisseries et aux broderies, de nombreux motifs rappellent des sources extra-occidentales. Les collages et les assemblages de Hannah Höch et de Raoul Hausmann ont été pour la plupart conçus dans le Berlin des années 1920. Pour sa série de collages Aus einem Ethnographischen Museum, Höch détourne et recompose des images tirées de journaux et de magazines de mode, mais aussi de la revue d’avant-garde d’Alfred Flechtheim, Der Querschnitt. Il en résulte des figures hybrides saisissantes. 16
Post-Dada « L’œil existe à l’état sauvage », c’est par cette expression qu’André Breton ouvre le Surréalisme et la peinture en 1928. Cette phrase à valeur programmatique, donnant à la vision une prééminence sur le langage, éclaire aussi les liens que le chef de file du surréalisme dessine avec le primitivisme et les arts extra-occidentaux. En 1924, les membres du mouvement Dada à Paris proclament leur adhésion au surréalisme sous la houlette d’André Breton. Avec lui, Aragon, Soupault et Éluard s’engagent alors dans l’aventure. Les débuts du groupe sont marqués par un intérêt essentiellement littéraire qui s’ouvre cependant rapidement à d’autres formes d’art accueillant ainsi Man Ray, Max Ernst, Francis Picabia et André Masson entre autres. Ces personnalités se réunissent autour d’une culture éclectique faisant appel à de nombreuses références philosophiques, anthropologiques, psychanalytiques ou encore politiques. L’exploration du rêve et de l’inconscient popularisée par les écrits de Frazer, Lévy-Bruhl, Freud ou Bergson oriente les protagonistes du groupe vers la recherche de structures primordiales chez l’homme. En outre, le mythe de l’artiste-magicien évoqué dans Totem et tabou, publié par Freud en 1913, forge également chez les surréalistes une idée renouvelée de la création où les œuvres dites « primitives » se voient réévaluées. Dans ce cadre théorique foisonnant et à la suite des dadaïstes qui avaient ouvert une voie dans l’appropriation de ces objets, l’intérêt pour ces arts va prendre de multiples formes, de l’influence plastique revendiquée, à la collection ou la monstration de ces objets. 17
Contrepoint contemporain En contrepoint de l’exposition, sont présentées des œuvres de deux artistes contemporains : Otobong Nkanga et Athi-Patra. Avec le concours de Fabienne Leclerc - galerie In Situ. Otobong Nkanga Artiste formée à l'Obafemi Awolowo University d'Ile-Ifé au Nigéria et à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris et vivant et travaillant à Anvers, Otobong Nkanga explore différents modes d’expression de la peinture à la photographie en passant par la sculpture, la tapisserie et la performance. Ses travaux sondent l’évolution géo-politique de son pays d’origine le Nigéria, dénonçant l’exploitation sauvage des ressources minières et naturelles, la concentration des richesses au détriment de la majorité de la population, ainsi que ses conséquences écologiques dévastatrices. La place de la femme est également questionnée à travers la propre histoire de l’artiste et de ses souvenirs, souvent par le biais de la performance. L’utilisation même de techniques souvent rattachées à l’univers féminin comme la tapisserie souligne la volonté de décloisonnement des disciplines et constitue un écho lointain aux pratiques de certaines artistes précurseurs, notamment au travail de Sophie Taeuber-Arp. Back to the hole, 2016 Captured Gesture - Dominate, 2016 Acrylique, crayon et fusain sur papier Acrylique sur papier 159 x 59 cm encadré 38,7 x 30 cm Pièce unique Pièce unique Collection Mercedes Vilardell, Mallorca, Collection Sandra Hegedüs, Paris Espagne Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris leclerc, Paris Captured Gesture - Enclose, 2016 Captured Gesture - Constellation, 2016 Acrylique et aquarelle sur papier Acrylique sur papier 38,7 x 30 cm 38,7 x 30 cm Pièce unique Pièce unique Collection Sandra Hegedüs, Paris Collection Natalie Seroussi, Paris Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris leclerc, Paris In Pursuit of Bling : The Discovery, 2014 Captured Gesture - Control, 2016 Tapisserie Acrylique et crayon sur papier 190 x 180 cm 38,7 x 30 cm Edition de 5 + 1 AP Pièce unique Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne Collection J-M Decrop, Hong Kong leclerc, Paris Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris In Pursuit of Bling : The Transformation, 2014 Tapisserie Captured Gesture - Tension, 2016 182 x 180 cm Acrylique sur papier Edition de 5 + 1 AP 38,7 x 30 cm Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne Pièce unique leclerc, Paris Collection In Situ-fabienne leclerc, Paris Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris 18
Pointe Noire Fragments - La Pyramide, 2009 Pointe Noire Fragments - The Sapeur, 2009 Acrylique et stickers sur papier Acrylique sur papier 43 x 33 cm 43 x 33 cm Pièce unique Pièce unique Collection J-M Decrop, Hong Kong Collection J-M Decrop, Hong Kong Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris leclerc, Paris Pointe Noire Fragments - Pointe Noire, 2009 Shaping Memory, 2012-2014 Acrylique et stickers sur papier Lambda print 43 x 33 cm 136 x 105 cm Pièce unique Edition de 5 + 2 AP Collection J-M Decrop, Hong Kong Collection In Situ-fabienne leclerc, Paris Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris leclerc, Paris Pointe Noire Fragments - The Mould, 2009 Social Consequence IV: The Search, 2013 Acrylique sur papier Acrylique et stickers sur papier 43 x 33 cm 29 x 84cm Pièce unique Pièce unique Collection J-M Decrop, Hong Kong Collection J-M Decrop, Hong Kong Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris leclerc, Paris Athi-Patra Ruga Né en Afrique du Sud à Umtata, Athi-Patra Ruga s’initie à l’art au Belgravia Art College de Londres et poursuit des études à la Gordon Flack Davidson Academy of Design à Johannesburg. Vivant et travaillant entre Johannesburg et Cape Town, la performance se situe au cœur de son œuvre bien que celle-ci soit multiforme et transdisciplinaire, de la photographie à la tapisserie. Se mettant lui-même en scène dans The Future White Woman of Azania, il redéfinit les frontières entre art, stylisme et design et questionne les formes d’identité contemporaines y compris sexuées. ... A Vigil for Mayibuye (from the Exile series), 2015 The Future White Woman of Azania, 2012 Tirage jet d'encre Lightjet print 150 x 190 cm 64 x 94 cm Edition de 10 + 2 AP Edition de 5 + 2 AP Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne Courtesy de l’artiste et Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris leclerc, Paris 19
4. Liste des œuvres presentées 289 œuvres : - Peinture : 9 - Photographie : 44 - Arts graphiques : 131 - Sculpture : 47 - Objets (dont costumes, tapisseries, sacs, divers bijoux) : 49 - Œuvres sonores : 5 Ante Dada 1 – Schmidt-Rottluff, Karl Tête d’homme [Manlicher Kopf], 1917, 5 – Artiste inconnu Bois, 34,3 × 13,3 × 16,5 cm Bâton de danse, Tolai, Nouvelle-Bretagne Londres, Tate, presented by the executors of Dr. orientale, péninsule de Gazelle, XIXe siècle, Rosa Schapire 1954, Bois, 82 × 18 × 10 cm Inv. N06250 Zurich, musée Rietberg, don d’Eduard von der Heydt, 2 – Picasso, Pablo (Malaga, Espagne, 1881 – Inv. RME 487 Mougins, France, 1973) Nu sur fond rouge, 1905-1906, 6 – Schmidt-Rottluff, Karl (Rottluff, Allemagne, Huile sur toile, 81 × 54 cm, 1884 – Berlin, Allemagne, 1976) S.b.d. : Picasso Adorateur [Adorant], 1917-1918, Paris, musée de l’Orangerie, collection Jean Bois, 37,5 × 18,5 × 10,5 cm Walter et Paul Guillaume, Francfort-sur-le-Main, Stadel Museum, Inv. RF 1963-74 Inv. St.P417 Anciennes collections Ambroise Vollard, Paul Guillaume en 1929 7 - Hausmann, Raoul Hannah Höch au chapeau (I), 1915, 3 - L’acteur Dorival dans le rôle du roi Talou VII, Brosse et encre sur papier, 33,9 × 26,4 cm dans la reprise d’Impressions d’Afrique de Collection particulière, Raymond Roussel au théâtre Antoine, dans Le Berlin, Courtesy Villa Grisebach, Berlin Théâtre, revue bimensuelle illustrée, n° 323, p. 23, Paris, juin 1912, 8 - Hausmann, Raoul Revue imprimée dans album relié, 34,8 × 27,6 × Lettre à Oskar Moll avec dessin de masque 3,5 cm (album) makonde, 2de moitié de 1915, Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Encre sur papier, 30 × 33 cm, Paris, D.b. : 1915 Inv. 2-PER-0081 Berlin, Berlinische Galerie, Inv. BG-HHC K 4525/79 4 – Roussel, Raymond (Paris, France, 1877 – Palerme, Italie, 1933) 9 – Artiste inconnu Impressions d’Afrique, Paris, A. Lemerre, 1910, Masque, makondé, fin du XIXe siècle 18,6 × 12 × 3 cm Bois, 21,5 × 19,7 × 11 cm Paris, Chancellerie des universités de Paris – Succession Erich Heckel, D-Hemmenhofen Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, collection de Jacques- Doucet, inv. Ac-III-1 20
10 - Artiste inconnu Bois sculpté et peint, 92,8 × 32 × 37 cm Poutre en bois sculpté d’un visage d’homme Peronne (Somme), Historial de la Grande surmonté d’un casque britannique, provenant Guerre, d’une ferme de Pargny (Somme), et conservée Inv. 13027 (8 ART 2.1) par la famille, 1915-1918 Bois sculpté, 129 × 31 cm, 16 - Artiste inconnu Inscription peinte : Gott strafe England [Que Canne en bois sculpté représentant un Africain Dieu maudisse l’Angleterre] avec bonnet pointu et gilet, Somme, 1916, Peronne (Somme), Historial de la Grande Bois, 87,8 × 40 × 13 cm Guerre, inv. 69192 (18 ART 26.2) Peronne (Somme), Historial de la Grande Guerre, 11 - Jonas, Lucien Hector (Anzin, France, 1880 – Inv. 24201 (8 ART 10.1) Paris, France 1947) Affiche « Journée de l’Armée d’Afrique et des 17 - Artiste inconnu troupes coloniales », Paris, France, 1917, Poupée Rintintin coiffée du casque Adrian Lithographie sur papier, collée en plein sur une suspendue par un ruban tricolore dans une boite toile, 120,1 × 80,3 cm, d’époque avec cadre, 1918 ?, S.b.d. : DEVAMBEZ PARIS Laine, bois et verre, 10,5 × 8 × 3 cm Paris, musée de l’Armée, Peronne (Somme), Historial de la Grande Inv. 2013.32.9 Guerre, inv. 62083 (150 BC 4.1) 12 – Piston (France ?) 18 - Apollinaire, Guillaume (Apollinaris de Fête africaine aux Tuileries. Repas d’honneur Kostrowitzky, Wilhelm, dit) [Rome, Italie, 1880 – organise dans les serres de l’Orangerie par Paris, France, 1918] « L’Algérienne », société de secours, en Carte postale envoyée à Tristan Tzara « Le commémoration de la victoire de la Marne et Guignol de la guerre. Parc des Buttes- offert a plus de mille blesses de l’Armée Chaumont – Paris », Paris, 14 décembre 1916, d’Afrique, Paris, 24 septembre 1916, Encre sur carton Tirage moderne Paris, Chancellerie des universités de Paris – Piston/Exelcior – L’Equipe/Roger Viollet Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, fonds Tristan Tzara, 13 – Artiste inconnu Inv. TZ R e. 61 Coupe réalisée avec une noix de coco sculptée arborant les portraits gravés des généraux Pau, 19 - Apollinaire, Guillaume Castelnau et Joffre, 1916 ?, Du coton dans les oreilles : poèmes et Bois sculpté et vernis, 20 × 12 cm calligrammes dans un carnet d’artilleur, 1916, Peronne (Somme), Historial de la Grande Carnet de 16 feuillets quadrilles et foliotes, Guerre, inv. 16548 (18 ART 8.1) encre sur papier, 16 × 11,5 cm Collection particulière 14 – Artiste inconnu Casque Adrian surmonté d’une tête de cochon 20 - Images filmées de la Première Guerre coiffée d’un casque à pointe, vers 1914-1918 ?, mondiale, France, 1914-1918 Métal et bois, 34 × 30 × 20 cm Etablissement de communication et de Peronne (Somme), Historial de la Grande production audiovisuelle de la Défense – Guerre, Agence d’images de la Défense, Inv. 17648 (12 ART 13.1) ECPAD ©Réalisateur inconnu/SPCA/ECPAD/Défense 15 - Artiste inconnu Canne gravée : Tirailleur sénégalais coiffé d’une chéchia, « 1er RTS », vers 1914-1918 ? 21
Dada Foyers 8 – Crotti, Jean (Bulle, Suisse, 1878 – Neuilly- 1 – Deses, Greta, coecrit avec Marcel Janco sur-Seine, France, 1958) Dada, Belgique, 1967, avec Gabrielle Buffet, Explicatif/Manifeste Tabu, 1921, Max Ernst, Marcel Duchamp, Man Ray, Hans Huile et papier colle sur toile, 92 × 73 cm, Richter S.D.b.m. : J. Crotti 1921 Production : Prodcine, commande du ministère Paris, musée d’Art moderne de la Ville de Paris, de l’Education belge legs de Mme Suzanne Duchamp-Crotti en 1965, British Film Institute, inv. AMVP 1558 Inv. 152435 9 – Tzara, Tristan 2 – Slodki, Marcel (Lodz, Russie [Pologne Bulletin Dada (Dada nº 6), Paris, 1920, actuelle], 1892 – Auschwitz, Pologne, 1943) 37,6 × 27,7 cm Affiche « Kunstlerkneipe Voltaire » pour Berlin, Berlinische Galerie, l’ouverture du Cabaret Voltaire le 5 février Inv. BG-RHA 1824 1916, 1916, Lithographie, 100,5 × 63,3 cm 10 – Tzara, Tristan Zurich, Kunsthaus Zurich, Graphische La Première Aventure céleste de Mr Antipyrine, Sammlung, exemplaire envoyé à Apollinaire, 1916, Inv. Gr 1992/0039 23,5 × 16,5 × 0,4 cm Paris, Bibliothèque historique de la Ville de 3 – Martinie, Henri (Allassac, France, 1885 – Paris, fonds Apollinaire, Paris (?), 1963) Inv. 8-APO-0681 (RES) Portrait de Tristan Tzara, vers 1922, Tirage argentique, 27,5 × 18,2 cm 11 - Apollinaire, Guillaume New York, Mark Kelman Mot envoyé à Tristan Tzara sur une carte des Soirées de Paris, Paris, 6 février 1918, 4 – Man Ray Encre sur carton Portrait de Tristan Tzara, 1922, Paris, Chancellerie des universités de Paris – Tirage argentique époque, 22,3 × 15,2 cm Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, fonds New York, Mark Kelman Tristan Tzara, Inv. T Z R e. 62 5 – Artiste inconnu Jean Arp, Tristan Tzara et Hans Richter devant 12 – Fac-similé « Dada », chronique d’un l’hôtel Elite, Zurich, 1918, vernissage d’une exposition de Francis Picabia, Tirage argentique, 8 × 6 cm avec caricature de Jean Cocteau en chapeau Rolandswerth/ Berlin, Stiftung Arp e.V., haut de forme, dans Aux écoutes, Paris, 11 Inv. I-125 décembre 1920, Coupure de presse collée sur album, 32 × 22 × 6 – Huelsenbeck, Richard 12 cm En avant dada. L’histoire du dadaïsme [En avant Paris, Chancellerie des universités de Paris – dada. Die Geschichte des Dadaismus], Hanovre/ Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, fonds Leipzig, Paul Steegemann, 1920, Francis Picabia, 23,4 × 15,3 cm Inv. Album IV A-I (4) 7 Berlin, Berlinische Galerie, Inv. BG-Ar 84/86 13 – Picabia, Francis (Picabia, Francis Martinez de, dit) [Paris, France, 1879-1953] 7 – Huelsenbeck, Richard (Frankenau, Portrait de Tristan Tzara, 1919, Allemagne, 1892 – Minusio, Suisse, 1974) Mine graphite, gouache et aquarelle sur papier, Manifeste dada, 1er avril 1918, 62,8 × 45,6 cm, Feuille imprimée, 28,2 × 21,7 cm S.b.d. : Francis Picabia ; D. et dédicace h.d. : Berlin, Berlinische Galerie, Tristan Tzara 18 Inv. BG -HHC D 589/79 Paris, Centre Pompidou- MNAM-CCI, Inv. AM 2013-258 22
14 – Tzara, Tristan 20 – Stieglitz, Alfred (Hoboken, Etats-Unis, 1864 « Note 6 sur l’art nègre », dans SIC, n° 21-22, – New York, Etats-Unis, 1946) Paris, septembre-octobre 1917, Figure de reliquaire « Ogouée-Congo » de la 23 × 29,7 × 2 cm collection de Paul Guillaume puis d’Alfred Paris, Chancellerie des universités de Paris – Stieglitz, couverture de 291, n° 12, New York, Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, février 1916, Inv. N III 2 24 × 19 cm ; revue : 48 × 32 cm Paris, musée d’Orsay, 15 - Dada 1 – Revue littéraire et artistique, Inv. PHO 1984 1 9 1 exemplaire d’Apollinaire avec son ex-libris en couverture, et envoi de Tristan Tzara à Georges 21 – Zayas, Marius de Duhamel, Zurich, juillet 1917, “Portrait charge d’Alfred Stieglitz”, Camera 23,1 × 19,9 × 0,2 cm Work, n° 46, New-York, avril 1914, Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Planche V (deuxième folio), photogravure sur Paris, fonds Apollinaire, papier, 23,4 × 17,7 cm Inv. 4-APO-PER-0018 Paris, musée d’Orsay, Inv. PHO 1981 33 11 5 16 – Dada 2 – Revue littéraire et artistique, exemplaire d’Apollinaire avec son ex-libris en 22 – Artiste inconnu couverture, et un envoi « Hommage TRISTAN Affichette « Invitation Grand Bal Dada, Jazz TZARA », Zurich, décembre 1917, Band », Genève, 5 mars 1920, Suisse, 1920, 23,9 × 19,4 × 0,2 cm 27,7 × 21,7 cm Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Zurich, Kunsthaus Zurich, Paris, fonds Apollinaire, Inv. DADA V : 16 Inv. 4-APO-PER-0017 23 – Heartfield, John et Schlichter, Rudolf (Calw, 17 – Picabia, Francis Allemagne, 1890 – Munich, Allemagne, 1955) Canibalisme, vers 1918, Archange prussien, Reconstruction d’Isabel Kork Reproduction dans Buch neuer Künstler, Ludwig et Michael Sellmann en 1988, d’après l’œuvre Kassak et Laszlo Moholy- Nagy (dir.), Vienne, originale de 1920, MA Verlag, 1922, Facsimile par Corvina et Papier mâché sur fil de fer, H. 180 cm Magyar Helikon, Budapest, 1977, Berlin, Berlinische Galerie, H. 31 cm Inv. BG-O 7084/93 Paris, Centre Pompidou- MNAM-CCI, bibliothèque Kandinsky, 24 – Sennecke, Robert Inv. BK IN-4 8138 Sans titre (Première Foire internationale dada, Berlin), 1920, 18 – Picabia, Francis Contretype, 11,9× 16,5 cm Serpentins I, 1918-1919, Berlin, Berlinische Galerie, Encre de Chine, crayon graphite, peinture dorée Inv. BG-FS 077/ 94,3 et argentée sur carton, 83 × 63 cm, Non reproduit S.b.g. : Picabia, T.h.g. : Serpentins Paris, musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 25 – Sennecke, Robert Inv. AMVP 2834 Sans titre (Hannah Hoch et Raoul Hausmann à la Première Foire internationale dada), 1920, 19 – Duchamp, Marcel (Blainville-Crevon, Contretype, 16,5 × 11,9 cm France, 1887 – Neuilly-sur- Seine, France, 1968) Berlin, Berlinische Galerie, Fountain, New York, 1917, Inv. BG-FS 077/94,4 Ready-made assisté, Photographie d’Alfred Stieglitz (Hoboken, Etats- Unis, 1864 – New York, Etats-Unis, 1946) Epreuve gelatino-argentique, 23,5 × 17,8 cm Collection particulière 23
26 – Anonyme Le Bourgeois Heartfield redevenu sauvage. Première Foire internationale dada, Berlin, gros Sculpture de Tatline électromécanique [Der plan sur un mur couvert d’une affiche, 1920, wildgewordene Spiesser Heartfield. Elektro- Contretype, 16,5 × 11,9 cm mechanical Tatlin-Plastik], Reconstruction de Berlin, Berlinische Galerie, Michael Sellmann en 1988, d’après l’œuvre Inv. BG-FS 077/94,2 originale de 1920, Mannequin, couteau, fourchette, revolver, 130 27 – Anonyme × 45 × 45 cm Première Foire internationale dada : Wieland Berlin, Berlinische Galerie, Herzfelde, frère de John Heartfield, dessinant Inv. BG-O 7083/93 dans le genre d’Otto Dix, 1920, Epreuve gelatino-argentique, 11,9 × 16 cm 33 - Vernissage de la Première Foire Berlin, Berlinische Galerie, internationale dada dans la galerie du Dr. Otto Inv. BG-FS 044/99 Burchard à Berlin, 1920, Wall-paper (debout de gauche à droite : Raoul Hausmann, Otto 28 –Raoul Hausmann, Burchard, Johannes Baader, Wieland et Carte postale de Raoul Hausmann envoyée à Margarete Herzfelde, George Grosz, John Hannah Hoch de la tournée dada à Prague, 1er Heartfield ; assis : Hannah Hoch et Otto mars 1920, Schmalhausen) Epreuve sur papier gelatino-argentique, Berlin, Agence BPK 13,5 × 8,8 cm Berlin, Berlinische Galerie, 34 – Hausmann, Raoul, Huelsenbeck, Richard, et Inv. BG-HHC F 268/79 Jung, Franz (Neisse, Allemagne, (Nysa, Pologne actuelle), 1888 – Stuttgart, Allemagne, 1963) 29 – Van Doesburg, Theo (Utrecht, Pays-Bas, Club Dada, Brochure de l’Edition de la Rue libre 1883 – Davos, Suisse, 1931) [Club Dada. Prospekt des Verlags Freie Strasse], Carte postale envoyée à Raoul Hausmann, Berlin, Freie Strasse, 1918, reproduisant une sculpture d’Archipenko, Papier imprimé, xylographie, 72,5 × 52,5 × 0,3 enrichie de dessins et de l’inscription « LA cm MADONNA VENERICA » à l’encre rouge, 5 mars Berlin, Berlinische Galerie, 1921, Inv. BG-HHC D 631/79 13,9 × 9,5 cm Berlin, Berlinische Galerie, 35 – Einstein, Carl, et Grosz, George (Berlin, Inv. BG-Ar 3/93,16 Allemagne, 1893 – Berlin, Allemagne, 1959) Le Sérieux Sanglant. Hebdomadaire politico- 30 – Carte de visite de Raoul Hausmann Berlin, satirique [Der blutige Ernst. Politisch-satirische 1920, Wochenschrift], Berlin, Trianon, 1919, 6,1 × 12,6 cm 39,8 × 27,9 cm Berlin, Berlinische Galerie, Berlin, Berlinische Galerie, Inv. BG-HHC D 3252/79 Inv. BG-HHC D 628/79 31 – « Alla Soglia della Pazzia », La Domenica 36 – Huelsenbeck, Richard Illustrata, 7e année, n° 22, Milan, 25 juillet 1920, Dada Almanach Berlin, Erich Reiss Verlag, 1920, Coupure de presse collée sur album, 22 × 32 × Brochure imprimée, 18 × 13,2 × 1 cm 12 cm Berlin, Berlinische Galerie, Paris, Chancellerie des universités de Paris – Inv. BG-HHC 535/79 Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, fonds Francis Picabia, 37 – Hoch, Hannah Inv. Album I 1 (6) 177-178 Portrait de Gerhard Hauptmann, 1919, Photocollage, 18,5 × 15 cm 32 - Grosz, George (d’après) (Berlin, Allemagne, Collection Natalie et Leon Seroussi 1893- 1959) et Heartfield, John (Herzfeld, Helmut, dit) (Berlin, Allemagne, 1891-1968) 24
38 – Anonyme 20,5 × 13,8 cm, Hannah Hoch et Raoul Hausmann, vers 1917, S.b.g. : John Heartfield Epreuve gelatino-argentique sur impression, Zurich, Zurcher Hochschule der Kunste / 18,6 × 17 cm Museum fur Gestaltung Zurich / Berlin, Berlinische Galerie, Grafiksammlung, Inv. BG-HHC-F 353/79 Inv. A FARN 24 39 – Heartfield, John (Herzfeld, Helmut, dit) Couverture du livre de Richard Huelsenbeck Afrique en vue [Afrika in Sicht], 1928, Dada Galeries 1 – Artiste inconnu 5 – Testevuide, Jehan (Saurel, Jean, dit) (Nimes, Paul Guillaume dans sa première galerie 6 rue France, 1873 – Paris, France, 1922) de Miromesnil, vers 1914 « Chronique humoristique. Les Pieds dans le Epreuve gelatino-argentique, 18 × 23,5 cm plat », La Presse, Paris, 18 mai 1919, Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Coupures de presse collées sur album, 6,3 × Bouret, 27,3 cm (page d’album) Inv. DOCOR 2011.0.63.1117 Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret, Inv. DOCOR 2011.0. 63.247 2 – Dépliant « La Fête nègre organisée par Paul Guillaume sera donnée à la Comédie des 6 – Hanscom, John F. (Etats-Unis?) et Zayas, Champs-Elysées… le mardi soir, 10 juin, à 12 h George de (Mexique ?, 1898 – New York, Etats- 30 ≫, Paris, Devambez, 1919, Unis ?, 1967) 54,2 × 17,7 cm “The Newest Art Craze Is Black African”, New Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret, York Herald Tribune, 31 janvier 1926, Inv. DOCOR 2011.0.63.311 39,7 × 26,5 cm Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret, 3 – Apollinaire, Guillaume Inv. DOCOR 2011.0.63.335 Page du press-book de Paul Guillaume regroupant deux articles d’Apollinaire : « Un 7 – Cocteau, Jean (Maisons-Laffitte, France, curieux mouvement artistique. La Société d’art 1889 – Paris, France, 1963) et d’archéologie nègre », Les Annales coloniales, « À Paul Guillaume, négrier » dans la brochure « Paris, 14 juillet 1912, et « Les arts exotiques et Première séance de Poésie et de Musique chez l’ethnographie ≫, Paris- Journal, 10 septembre Paul Guillaume », Paris, 13 novembre 1917, 1912, 27,9 × 19,1 cm Coupures de presse collées dans album, 36,3 × Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret, 27,3 cm (page d’album) Inv. DOCOR 2011.0.63.204 Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret, Inv. DOCOR 2011.0.63.197 et DOCOR 2011.0. 8 - Tzara, Tristan 63.198 Lettre à Paul Guillaume : « Monsieur, je vous envoie le Cabaret Voltaire », 28 juin 1916, 4 – Warnod, Andre, (Giromagny, France, 1885 – Encre sur papier, 27 × 21,6 cm Paris, France, 1960) Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret, « L’art nègre. Nos artistes d’aujourd’hui vont-ils Inv. DOCOR 2011.0.63. 1101 s’inspirer des sculpteurs noirs de jadis ? », L’Avenir, Paris, mai 1919, 9 – Guillaume, Paul Coupure de presse collée sur album, 36,3 × 27,3 Lettre à Tristan Tzara : « Je vous envoie une cm (page d’album) photo d’une très belle pièce nègre de ma Paris, musée de l’Orangerie, fonds Alain Bouret, collection », Paris, 10 juillet 1916, Inv. DOCOR 2011.0.63.267 25 × 21 cm 25
Vous pouvez aussi lire