DEMANDE D'AUTORISATION À DELIVRER LE DEP DIPLÔME D'ÉTAT DE PAYSAGISTE - octobre 2014 - école nationale supérieure d'architecture et de paysage de ...
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DEMANDE D'AUTORISATION À DELIVRER LE DEP DIPLÔME D'ÉTAT DE PAYSAGISTE octobre 2014 1 / 100 école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille
01 4 t d 'oc tobre 2 en es e m e nt t at d 'avancem750 h encadré avertis s son é yant r an s m is dans 'arrêtés prévo t rojets d ier est t nemen r ce doss ondant aux pannée. 'en s eig corresp nement par sd pou ig fix an t le tempe diminution rsonnel d'ens e coles, ilité d vail pe d e s quatre é re avec possibompte du tra e, osition emest tenir c adopté la prop à 375 h par s u cycle pour , si elle était gique. encadréier semestre d de fin d'étude uette pédago le dern our le Projet eu cette maq requis prait quelque p modifie re 2014 décemb à Dominique Mons & Serge Koval enseignants des écoles d'architecture qui ont milité et œuvré en première ligne pour développer un enseignement supérieur en paysage dans l'école de Lille Ce dossier a été élaboré par le groupe de travail, missionné par le Conseil d'administration Didier Debarge Denis Delbaere, coordonnateur Sabine Ehrmann Isabelle Estienne Bénédicte Grosjean Catherine Grout Serge Koval & Jean-Marc Zuretti 3 / 100
SOMMAIRE Attendus généraux de la formation aux métiers du paysage 7 Présentation de l'ENSAP de Lille 12 statut, organigramme, équipe 13 budget 14 Projet stratégique et positionnement contextes régional à international 15 environnement socio-économique 21 axes stratégique en formation et recherche 21 stratégie de formation tout au long de la vie 28 politique sociale, accompagnement des publics spécifiques 28 Cycle DEP / diplôme d'Etat de paysagiste 31 composition des équipes pédagogiques 32 présentation et organisation générale de la formation 34 répartition des différents domaines d'enseignement 51 politique des stages 65 lien formation / recherche 67 dispositifs de la démarche qualité 68 accompagnement des étudiants 70 liens avec l'enseignement supérieur court 71 enseignement des langues étrangères 71 stratégie numérique 72 préparation et suivi de l'insertion professionnelle 73 Annexes budget de l'école 77 organigramme 79 effectifs enseignants et étudiants 80 maquette du diplôme 81 règlement pédagogique 82 conventions de double diplôme 86 implication dans les regroupements d'établissements ES 86 projet scientifique par domaine d'étude et de recherche 89 fiche RNCP 100 CATALOGUE DES ENSEIGNEMENTS ANNEXES / document à part 5 / 100
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ATTENDUS DE LA FORMATION AUX METIERS DU PAYSAGE En 1978, l’école d’architecture de Lille a pris une première orientation vers le « paysage » à partir des questionnements de l'Europe postindustrielle qui émergeaient alors le débat politique. Cette orienta- tion a conduit à la création de la formation de paysagiste DPLG en 2004. La présente réforme destinée à adapter la formation au système européen permet à l'ENSAP Lille de reprendre, dix ans après, son projet pédagogique pour l’actualiser et en renforcer la cohérence. Elle offre la possibilité de mettre en place un master accessible par voie externe à niveau bac+2 ou accessible à niveau bac par une formation intégrée au sein de l'école. Cette réforme permet également la mise en place d'une symétrie avec l'enseignement de l'architecture dont elle adopte le même rythme, de faciliter les synergies internes entre les deux formations, ainsi que les liens avec les lieux de l'enseignement supé- rieur français et étrangers avec lesquels nous sommes en relation. Le projet ici présenté est structuré à partir de quelques « visées » choisies au croisement de l’héritage de la formation lilloise (une genèse liée à la spécificité géographique et culturelle de son territoire, une approche du paysage construite au fil d’études et de travaux de recherche menés sur les territoires postindustriels, puis sur les politiques publiques), du projet d’établissement actuel de l’Ensap de Lille et enfin de questions plus prospectives en rapport avec l’évolution du paysagisme en devenir et de la profession de paysagiste. En fidélité à notre héritage, ce projet défend l’idée que le paysage est culturel et, dans le même temps politique, et ce point de vue oriente fortement la manière dont nous souhaitons enseigner le projet de paysage. Plus précisément, notre position géographique et notre contexte, nous conduisent à privilégier le fait de construire l’espace urbain sur lui-même et à partir des usages sociaux qui s’y déploient. Inversement, le projet s’inscrit dans une dynamique volontairement plus prospective, nourrie par les apports des étudiants actuels, des anciens étudiants comme des professionnels qui les accueillent en stage, à travers deux axes privilégiés : mieux former à l’exercice de la Maîtrise d’ouvrage ainsi qu’aux problématiques environnementales et sociétales qui structurent le débat en aménagement et en urbanisme. Dans un second temps, ces objectifs se déclinent en modalités pédagogiques, en cohérence avec le projet de l’établissement. Le paysage culturel L'épisode postindustriel démontre que la question du paysage est celle de l'appréciation culturelle, sociale et politique d'un objet spatial. Les paysagistes ont un rôle déterminant dans l'évolution de cette appréciation et de son renouvellement en relation avec le développement durable, le change - ment climatique ainsi que des changements de société et de paradigmes : la décroissance, les solu- tions alternatives… L’équipe pédagogique lilloise considère qu'un projet de formation procède d'une juste analyse des problématiques sociales, des modes de productions et de conception, comme des exemples étrangers susceptibles de permettre une meilleure perception de notre propre situation et d’envisager le devenir avec l'infini des possibles, l’invention et l’attention portée au monde. L'enseignement porte sur la culture des objets spatiaux qui nous entourent. Comprendre la pluralité des cultures et que le paysagiste évolue dans cette pluralité est un préalable à l'action. Enseigner l'his- toire du paysage, l'histoire de l'idée de nature, les sciences sociales, enseigner le projet dans son rapport à la culture de l'objet, participent massivement à la mesure de la relativité selon les groupes, les régions, les nations, les époques. Les courants de pensée et la subjectivité conditionnent le paysage et sa compréhension. Tout cela peut se décrypter, se décrire et constituer le corpus dont les paysagistes ont besoin pour travailler avec les diverses composantes de la société. En même temps et de manière inséparable, il y a ce qui s'objective (notamment en culture technique et sciences de l’en - vironnement, ou en sciences sociales) qui porte et nourrit tout autant le projet. Le paysage politique Le paysage est politique au sens où les objets spatiaux dont il est le support culturel envahissent l'es- pace public quel que soit leur statut. L'action publique sur le paysage porte, à la marge, sur l'accultu - ration des décideurs et des opinions. Ces actions de sensibilisation ont néanmoins un effet réduit comparées aux réalisations concrètes, transformations d'objets, expérimentations porteuses de messages forts, parfois radicaux mais somme toutes efficaces. 7 / 100
Ainsi, l'action porte sur la transformation des objets spatiaux, rarement vus comme des objets cultu - rels en soi et généralement produits par la nécessité sociale et économique de l'habitat, du travail des loisirs, des transports, de l'énergie, puissamment traversés par une dimension culturelle dont archi- tectes, designers, paysagistes sont les incitateurs. Cette action s’étend de l'aménagement stratégique, au projet opérationnel jusqu’à une échelle quasi architecturale ; elle concerne également les échelles suburbaines et intra territoriales. L'enseignement du projet consiste en la mise en œuvre des domaines d'enseignement qui seront portés au plus haut niveau et trouveront dans l'atelier de projet l'occasion d'expérimenter la moder - nité tout en respectant l'héritage, en ayant la maîtrise des aspects techniques, la connaissance des problématiques sociales et économiques, la compréhension des rouages de la production avec ses acteurs multiples, une capacité artistique et sensible, tous éléments développés à travers les 5400 heures de la formation. La responsabilité politique ne connait pas les frontières cadastrales, communales et même nationales. Ainsi la formation vise l'apprentissage d'interactions d'échelles sociopolitiques, spatiales et techniques beaucoup plus que de spécialiser par la taille de l'objet la culture du paysagiste. L'objet culturel n'a pas de frontière et navigue dans le temps aux vitesses qui sont celles de la mémoire et de la transfor - mation des objets (évolution climatique, temporalités en général et du vivant en particulier…). C’est pourquoi l’attention au vivant et à l'écologie qui fait partie de son bagage et de son approche s’arti - cule à une connaissance de l’histoire des idées. Le projet de paysage L'enseignement du paysage à travers le "projet" place l'objet culturel "paysage" au centre de la fabri- cation des objets spatiaux, de leur entretien, de leur sauvegarde, de leur destruction ou de leur construction. Les domaines décrits par le référentiel "formation" assurent une présence et une interactivité alterna- tive, simultanée, chronologique au sein de l'enseignement du projet. Le triptyque "art", "science" et "société" présent dès l'origine de la formation intervient nécessairement sans qu'une de ces dimen - sions puisse s'estomper au stade du bilan et du diplôme de fin d'étude. Il est présent à l'état de culture et de connaissance, il est présent en termes de mise en œuvre à travers l'exercice du projet lequel sera parfois expérimenté en vraie grandeur avec les acteurs du réel. Les choix de l'ENSAPL Autour de l’enseignement du projet, compris au cœur du triptyque Art/Sciences/société, l’école s’en - gage à développer une formation généraliste, intégrant de façon plus équilibrée les compétences et savoir-faire nécessités par l’exercice de la MOE et de la MOA, tout en veillant à développer des connaissances précises dans chacun des domaines qui la structurent. A l’intérieur de cette formation généraliste, différentes modalités pédagogiques seront activées comme l’ouverture (sur l’international, le monde professionnel, la diversité sociale), et, plus particu - lièrement à travers la trans/pluridisciplinarité favorisée par un contexte transfrontalier d'une part, les échanges entre les deux formations présentes à Lille d'autre part, la relation itérative entre recherche et projet enfin. Au delà des principes fondateurs développés ci-dessus, l'ENSAPL illustre ses choix à travers la réparti - tion des 25 ECTS libres* devant être répartis entre les domaines d'enseignement au gré de l'établisse - ment en fonction de ses objectifs pédagogiques et scientifiques propres. Le contenu du domaine Théorie et pratique du projet de paysage donne lieu à une répartition des ECTS entre les autres domaines d'enseignement, assurée en fonction de ce que les enseignants de projet entendent par "projet", en relation avec les enseignants intervenants dans les autres domaines. Les modalités de progression, d'accueil des entrants, de liberté d'itinéraire conférée aux étudiants parmi les options offertes pendant les deux dernières années du cycle conduisant au DEP, notam - ment pour le mémoire d'initiation à la recherche, le PFE et les stages, donneront lieu à une attention soutenue et pourront évoluer en fonction des premiers bilans et des évolutions sociétales. La formation lilloise insiste à la fois sur les aspects culturels, politiques et techniques jugés indispen - sables à l'exercice professionnel, conformément aux référentiels "métiers" et "compétences" rattachés à ce diplôme. * : sur les 180 ECTS rattachés au cycle conduisant au DEP, le référentiel de formation détermine la répartition de 155 entre les 7 domaines d'enseignement, laissant 25 ECTS à l'initiative des écoles. 8 / 100
Ainsi, les ECTS libres sont affectés en cohérence avec les options fondamentales de la formation à : 1. Initiation à la recherche D7 : 16 ECTS (+6 par rapport au minimum requis dans le référentiel de formation). L'organisation de la pensée et la culture du paysage sont deux traits principaux de la formation. Ces contenus s'expriment par l'importance accordée au mémoire d'initiation à la recherche. 2. Culture technique et sciences de l’environnement D3 : 23 ECTS (+8). Les compétences tech- niques propres à la conception, liées au "vivant", à l'écologie et aux problématiques clima - tiques seront renforcées à travers les différentes formes de la pédagogie. 3. Politiques, acteurs, économie et cadre d’action du projet de paysage D5 : 6 ECTS (+1). La compréhension des cadres de l'action sera soutenue à travers les exposés, travaux in situ et stages.. année années total cible mini cycle répartition du des 25 référent. 1 2&3 DEP ECTS de libres formation D1 Théories et pratiques du projet de paysage P projet 30 60 90 90 D2 Démarches artistiques A arts 2 8 10 10 D3 Culture technique et sciences de l'environnement T sc & t 12 11 23 +8 15 D4 Compréhension des paysages dans l'espace et le temps S sciences 10 6 16 +1 15 D5 Politiques, acteurs, économie et cadres d'action C cadres 6 6 +1 5 D6 Langage et représentation L langages 6 5 11 +1 10 D7 Initiation à la recherche R recherche 16 16 +6 10 sous-totaux > 60 112 172 155 < répartition figée à l'initiative des étudiants > 8 8 +8 25 < initiative école 60 120 180 25 180 dont stages 3 8 11 La relation paysage/architecture La culture spatiale de l'école d'architecture et son intérêt bien ancré pour les problématiques de terri - toires de l'édifice à l'inter région et aux grands sites a pu justifier dès 1978 l'orientation "paysage", et une relation "naturelle" entre architecture et paysage. Au sein de l'école, l'affirmation des deux identités architecture et paysage, induites par la création de la formation "paysage" en 2004, puis par le DEP en 2015 permet de développer : des mutualisations à travers les enseignements utiles et nécessaires aux deux formations (sciences sociales, histoire et géographie urbaine, expression artistique, cultures techniques…). des échanges, rencontres et synergies, lesquelles ne s'expriment habituellement qu'au stade de l'exer- cice de la profession : à savoir la rencontre des deux cultures au sein d'exercices communs ou partagés selon des degrés et des modalités pédagogiques divers. L'ouverture d'esprit générée par la présence des deux cultures nous semble salutaire pour les deux formations comme pour l’évolution des deux métiers. 9 / 100
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cycle du diplôme d'Etat de paysagiste 11 / 100
EFFECTIFS ETUDIANTS ET PERSONNELS / 2012 A 2017 Pour l'année en cours, l'ENSAP de Lille comprend : • 739 étudiants, dont 84 inscrits en paysage • 128 enseignants, représentant 72 ETP • 32 membres de l'équipe administrative, technique et de service 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 -2012 -2013 -2014 -2015 -2016 -2017 -2018 EFFECTIFS DES ETUDIANTS ARCHITECTURE Cycle licence 308 362 374 375 370 365 365 Cycle master 227 222 233 240 245 250 250 HMONP 32 30 41 40 40 45 45 sous-total archi 567 614 648 655 655 660 660 PAYSAGE / DPLG Cycle initial 8 13 DPLG 1 27 26 30 32 5 DPLG 2 18 20 22 20 24 6 DPLG 3 23 17 18 20 21 25 8 DPLG 4 18 23 16 12 18 20 24 sous-totaux DPLG 86 86 86 84 68 51 32 PAYSAGE / DEP CPEP 1 13 22 29 CPEP 2 7 10 14 DEP 1 8 20 20 DEP 2 6 13 DEP 3 6 sous-totaux DEP+CPEP 28 58 82 sous-totaux paysage 86 86 86 84 96 109 114 TOTAL 653 700 734 739 751 769 774 ENSEIGNANTS professeurs 6 5,5 4 6,5 6,5 7,5 8,5 maîtres-assistants 30 31 30 28 30 29 32 maitres-assistants associés 12 11,5 15 14,5 12,5 12,5 8,5 contractuels (en ETP) 21,5 20,7 23,4 23 23 23 23 totaux 69,5 68,7 72,4 72 72 72 72 EQUIPE ATOS (personnes physiques) agents de catégorie A 13 12 12 12 12 12 12 agents de catégorie B 11 11 9 10 10 10 10 agents de catégorie C 12 13 10 10 10 10 10 totaux 36 36 31 32 32 32 32 12 / 100
PRESENTATION DE L'ENSAP DE LILLE STATUT L'ENSAP de Lille est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du Minis- tère de la culture et de la communication. En application de la loi ESR de juillet 2013, il est également placé sous la tutelle du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le décret statutaire prévoit une gouvernance comprenant un conseil d'administration, un directeur et une commission de la pédagogie et de la recherche (CPR). Le président du conseil d'administration, les personnalités qualifiées et le directeur sont nommés par le ministre chargé de la culture. Outre le directeur, les vingt enseignants membres de la CPR sont désignés par le conseil d'administration. Pour compléter sa gouvernance, l'ENSAP de Lille s'est doté d'un conseil scientifique et d'un conseil des études et de la vie universitaire. L'équipe de direction est composée des responsables des diffé- rents services ; des réunions dites de gouvernance associent, à la direction, le président et le bureau du CA, le président et le bureau de la CPR et le directeur du laboratoire de recherche. ORGANIGRAMME SIMPLIFIE EQUIPE DIRIGEANTE DE L'ETABLISSEMENT Président du Conseil d'administration François Andrieux, maître-assistant, doctorant Directeur Jean-Marc Zuretti, architecte et urbaniste de l'Etat Directrice adjointe Michèle Dard Directeur des études Etienne Gustin, attaché principal d'administration Secrétaire général Jean-Pierre Houssier, attaché principal d'administration Président commission pédagogie recherche Vincent Ducatez, maître-assistant Président conseil scientifique Cyrille Simonnet, professeur d'histoire de l'art, UNIGE Président commission rel. internationales Pascal Lejarre, maître-assistant LACTH / laboratoire de recherche Directeur du LACTH Richard Klein, professeur, docteur hdr Responsable domaine Conception Frank Vermandel, maître-assistant hdr Responsable domaine Histoire Eric Monin, maître-assistant, docteur hdr Responsable domaine Matérialité Ghislain His, professeur, docteur Responsable domaine Territoire Denis Delbaere, professeur, docteur hdr 13 / 100
BUDGET ANNEES 2012, 2013 ET 2014 Le budget de l'établissement ne comprend pas certains investissements exceptionnels, tels celui correspondant à l'opération de mise aux normes d'accessibilité assurée directement par le ministère de tutelle via son établissement public opérateur. Il ne comprend pas non plus certaines dépenses de personnel, correspondant aux agents titulaires ou contractuels de l'Etat, soit environ 30 agents ATOS et 54 enseignants. BUDGET 2 012 2 013 2 014 SUBVENTIONS Etat fonctionnement 1 749 109 1 740 031 1 832 667 Etat investissement 70 000 20 000 34 000 Coll. publiques et organismes internationaux Fonctionnement 216 748 99 000 177 101 RESSOURCES PROPRES Droits scolarité / frais d'inscription 186 265 210 000 225 000 taxe d'apprentissage 28 214 27 000 25 000 divers autres 133 736 154 200 158 000 DOTATION AUX AMORTISSEMENTS 266 248 289 602 290 000 DEPENSES Fonctionnement (hors masse salariale) 1 345 842 1 400 548 1 576 898 Masse salariale 992 296 1 007 427 1 048 288 Investissements 397 906 520 545 437 063 RECETTES Fonctionnement compris masse salariale 2 580 320 2 519 833 2 707 768 Investissements 70 000 20 000 34 000 RESULTAT NET COMPTABLE 162 354 38 358 51 447 CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 271 259 161 930 186 257 FONDS DE ROULEMENT 838 101 694 293 484 013 14 / 100
PROJET STRATEGIQUE & POSITIONNEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL 1 POSITIONNEMENT / CONTEXTE TERRITORIAL, NATIONAL, INTERNATIONAL L'ENSAP de Lille, autrefois membre associé du PRES, restera membre associé de la COMUE Université Lille Nord de France dont les statuts seront bientôt approuvés et ratifiés. L'avancement des démarches coopératives à ce niveau, actuellement focalisé sur la réponse apportée au futur appel à projet IDEX, empêche de connaître les objectifs communs qui seront définis à l'échelle régionale. Parallèlement à l'association à la COMUE, l'ENSAP de Lille est désormais membre associé à l'Univer- sité de Lille : cette entité correspond à l'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel qui, avant 2019, résultera de la fusion entre les trois universités lilloises (Lille 1 sciences & technologies, Lille 2 droit & santé, Lille 3 sciences humaines & sociales), agrégées des écoles et instituts rattachés ou associés : Ecole centrale de Lille, ENS de Chimie de Lille, Télécom Lille, l'Ecole supérieure de Journalisme, l'Institut d'études politiques de Lille, l'ENS des arts & industries textiles, l'Ecoles des Mines de Douai et l'ENS d'architecture & de paysage de Lille Les coopérations actuelles s'établissent à plusieurs niveaux : > passerelles de réorientation : les relations assurées entre les enseignants de plusieurs établisse- ments, de manière bilatérale, permet d'assurer aux étudiants des réorientations et des poursuites de parcours, depuis le cycle de licence vers le département de géographie (Lille 1) par exemple. > poursuites d'études en master 2 : des relations encore informelles (car récentes), ^permettent de proposer aux étudiants un renforcement de leur aptitudes respectives, depuis les cycles de diploma - tion de l'ENSAP Lille vers le master d'urbanisme Villes & projet (Lille 1), depuis les écoles d'ingénieur (Les Mines ou HEI, Hautes études d'ingénierie) vers le cycle de licence en architecture... > participations pédagogiques croisées : des séquences pédagogiques croisées et partagées adviennent de plus en plus fréquemment, dans l'objectif de conduire les étudiants à confronter leurs cultures techniques, professionnelles et scientifiques : • workshops avec les écoles d'art et de design (graphisme, sérigraphie, gravure, vidéographie...) • participation encadrée d'équipes pluridisciplinaires, à des concours ouverts aux étudiants (design textile) > accueil de formations d'ingénieurs : cet engagement dans une acculturation mutuelle avec d'autres formations très spécialisées a donné lieu à l'accueil d'étudiants en ingénierie pour les former au méthodes de projet propres aux architectes et aux paysagistes. Outre leur leur meilleure compréhen - sion des modes opératoires professionnels, cela facilite leur accès en dernière année du cycle de licence en architecture. Cette formation assurée pour les étudiants de l'école HEI a suscité la tenue de workshops ou d'ate - liers de projet communs, sur le temps plus long d'un semestre. > ADICODE (Ateliers de l'innovation et du co-design) : dans une forme plus aboutie de coopération pédagogique engagée entre établissements, l'école est associée à la démarche ADICODE pilotée par le groupe d'écoles privées HEI-ISA-ISEN. Ces ateliers bénéficient du soutien du Conseil régional du NPC et d'un financement de l'ANR, au titre des IDEFI, Initiative d'excellence en formations innovantes. De nouveaux locaux viennent d'être livrés équipés pour accueillir des équipes pluridisciplinaires d'étu- diants engagées à apporter des réponses (études, formes, processus etc.) à des questions soumises par des partenaires extérieurs : institutions, entreprises... > participation à des ateliers communs : la Troisième révolution industrielle et le Solar Decathlon 2016. A une échelle plus large encore, l'ENSAP de Lille convaincue de l'importance du co-design dans la formations des professionnels, constitue une équipe pluridisciplinaire pour s'engager dans une recherche auprès des industriels locaux et avec l'appui politique ou financiers des institutions. Il s'agira ainsi de contribuer à la Troisième révolution industrielle à partir de séquences pédagogiques (journées d'études, ateliers de conception, projets de recherche, construction à échelle.1 de démons - trateurs expérimentaux etc.) intéressant des écoles d'ingénierie, d'art et de design, de commerce et de management, de sciences politiques etc. Ce travail collectif pourrait s'insérer temporairement dans l'émulation proposées par la compétition internationale du Solar Decathlon consistant à évaluer les performances, en dix approches complé- mentaires, de prototypes de logement construits par une vingtaines d'équipes internationales. > formation doctorale : les doctorants de l'école sont encadrés ou dirigés par des enseignants de 15 / 100
l'école, selon leurs qualifications, en lien avec deux des six écoles doctorales de la COMUE Université Lille Nord de France : l'ED SESAM (hébergée à Lille 1) et l'ED SHS (hébergée à Lille 3). > séminaire doctoral : les encadrants de thèse, membres du laboratoire de recherche de l'ENSAP Lille (le LACTH), organisent des séances du séminaire proposé chaque année par l'école aux doctorants. Ce séminaire, ouvert à la participation des enseignants-chercheurs de l'université, accueillent égale- ment certains doctorants extérieurs (des autres écoles ou de l'université) intéressés par les thèmes ou les méthodes de recherche particulières développées ici. L'ENSAP Lille défend des objectifs particuliers pour l'avenir : > double cursus architecte-ingénieur : les coopérations avec l'école d'ingénierie HEI vise à établir, à moyen terme, des doubles cursus architecte-ingénieur. > institut de la création : les collaborations avec les laboratoires universitaires, avec la MESHS (Maison européenne des sciences de l'homme et de la société), et avec certaines institutions (Le Fres- noy-studio national des arts contemporains par exemple) ont vocation à être mieux définies et orga - nisées au sein d'un institut de la création. Ce cadre plus lisible pourrait servir à favoriser l'émergence de nouvelles formes de recherche (recherche en projet, recherche création, recherche action, recherche performative) propres aux domaines engagées sur la conception et la création, comme à proposer au plan régional, national et international, l'opportunité de développer une thèse sur ces modalités particulières qui existent à l'étranger et apparaissent en France depuis quelques années seulement. Réseau des écoles françaises de paysage Dans le domaine du paysage, six écoles sont recon- nues au niveau européen par l'EFLA (European fede- ration for landscape architecture) pour délivrer un diplôme de paysagiste dont les compétences sont reconnues dans la conception et le projet : l'Institut supérieur d'horticulture d'Angers ressortissant au pôle AgroCampus Ouest (diplôme d'ingénieur), l'ESAJP école de droit privé à Paris -Ecole supérieure d'architecture des jardins et des paysages- l'ENS de la nature et des paysages de Blois (diplôme d'ingénieur paysagiste) et les trois écoles délivrant le diplôme de paysagiste dplg : l'ENS du paysage de Versailles-Mar- seille et les ENSAP de Bordeaux et de Lille. Ces quatre dernières écoles sont engagées dans la réforme de la formation des paysagistes avec la créa- tion du cycle d'études conduisant au diplôme d'Etat de paysagiste. Sous l'égide du ministère en charge du paysage, ce réseau des sept écoles développe plusieurs actions communes destinées à renforcer la cohésion d'une profession fragile et favoriser la prise en considéra- tion des politiques publiques en paysage : – workshops interécoles – rencontres annuelles, – journées doctorales en paysage) En plus de quelques actions stratégiques communes, ces écoles pourraient à l'avenir développer des moda- lités particulières d'échanges, en particulier la mise en place d'une mobilité inter-écoles françaises, ne bénéficiant cependant pas d'un adossement à un fonds d'aides à la mobilité. A ces écoles, il convient d'ajouter l'ITIAPE, école de formation par apprentissage d'ingénieurs pour la mise en œuvre des projets de paysage. Echanges internationaux et mobilité à l'étranger L’ENSAP de Lille reconnaît pleinement l’importance des relations internationales dans la réalisation de ses missions et met en œuvre les moyens permettant l’élaboration et la mise en place de son projet. L'école consacre un poste administratif à la gestion des missions spécifiques aux Relations Internatio- 16 / 100
nales (RI) et a mis en place une commission d’orientation des relations internationales (CORI) composée d’enseignants nommés par le conseil d'administration dont le rôle est d'assurer la mise en œuvre et le suivi des actions internationales. Cette commission a également un rôle de conseil straté - gique auprès des instances de l’école. Déclinaison de nos objectifs : • Améliorer notre connaissance de l’architecture et du paysage et de leurs modes d’enseigne- ment. • Produire de la connaissance au-delà des sphères régionales et nationales • Renouveler et enrichir nos pratiques pédagogiques • Promouvoir et développer l’ouverture culturelle et interculturelle comme principe inhérent à nos formations • Permettre la mobilité du plus grand nombre d’étudiants des formations architecture et paysage, d'enseignants et de personnels administratifs • Ouvrir des perspectives professionnelles à l’international à nos étudiants • Maintenir notre exigence pour l’innovation et l’excellence en attirant des étudiants, des ensei- gnants et des personnels administratifs impliqués La réalisation de ces objectifs se traduit par la mise en place d'axes stratégiques déclinés en actions : Maintenir et développer le réseau des écoles partenaires à l’international • consolider le réseau existant • partager les réseaux de nos partenaires universitaires • s’associer aux actions de nos autres partenaires institutionnels (ville de Lille, Conseil Régional, UNESCO...) • encourager nos enseignants et étudiants à initier des partenariats S’appuyer sur notre structuration des enseignements en domaines d'études pour développer des partenariats pédagogiques et des projets de recherche spécifiques, avec pour ambition à terme, l'éla- boration de diplômes conjoints • conforter le réseau des villes italiennes pour le domaine d'études « Histoire, théories, projets » • renforcer le réseau transfrontalier existant avec les écoles de l’arc nord européen, partageant une histoire, une géographie et un climat communs pour les domaines d'études « Matérialité, culture et pensée constructives » et « Territoires en mutation et situations métropolitaines » • s’appuyer sur les réseaux nationaux inter-écoles dans lesquels le domaine d'études « Concep- tion architecturale et approche de la complexité » est reconnu et actif, pour enrichir nos apports internationaux Accompagner les mobilités internationales de nos étudiants • recruter des enseignants maîtrisant la langue anglaise afin d'offrir un atelier de projet en anglais dans chaque semestre de Licence • développer des séminaires permettant le développement des compétences interculturelles • continuer à améliorer l’enseignement des langues avec le e-Learning mis en place en 2012/2013 et finaliser le partenariat avec l'université de Lille3 pour l’enseignement traditionnel des langues • développer la pratique des stages de master à l'étranger et dans le cadre de coopérations internationales Favoriser l’accueil d'étudiants internationaux • poursuivre les recrutements d'enseignants maîtrisant l’anglais pour offrir au moins un parcours complet de 60 ECTS en anglais au niveau Master. • consolider les procédures d’accueil • regrouper la gestion de tous les étudiants entrants et sortants dans un vrai pôle Relations Internationales Promouvoir les Relations Internationales • rendre les activités pédagogiques et les productions de l'école visibles à l’étranger en dévelop - pant notre site internet • rendre visibles les activités internationales de l'école, aussi bien en son sein, qu'auprès de ses partenaires extérieurs 17 / 100
En Europe L'ENSAP de Lille adhère au programme d'échange Erasmus et poursuit son ouverture européenne et son travail de consolidation des partenariats, pour renforcer son attractivité et la lisibilité de sa struc- turation en domaines précis. L'école cherche à étendre son réseau de partenaires en favorisant les liens avec les établissements dont les axes de travail convergent avec ceux développés par le laboratoire de recherche (LACTH), et correspondent aux domaines d'études : Histoire, Conception, Territoire, Matérialité. L'objectif a terme est de conclure des masters conjoints correspondants à ces domaines. L'ENSAP de Lille construit ses projets de coopération sur la base d'un échange progressif, qui peut commencer par des jurys croisés, des échanges de conférences, des visites de sites visant à aboutir à des workshops et/ou à des ateliers partagés. D'un point de vue géographique l'accent est mis sur les coopérations transfrontalières et les coopéra- tions avec des villes du Nord de l'Europe qui présentent les mêmes problématiques liées aux terri - toires post industriels, aux phénomènes de métropolisation, à une géographie et un climat communs. L'objectif est ici de renforcer la spécificité géographique de l'établissement en prenant de surcroît appui sur les relations de jumelage. Par ailleurs, des partenariats privilégiés sont menés avec l'Italie sur les questions patrimoniales avec la mise en place d'un programme pédagogique commun au niveau de l'atelier d'Histoire, un travail est également en cours avec la Suisse et la Belgique sur des questions d'histoire de l'architecture et le caractère patrimonial des architecture ou territoires de projet.. Dans le domaine du paysage, l'école participe également aux travaux du réseau EFLA - FEAP (Euro- pean Foundation for Landscape Architecture - Fondation Européenne pour l’Architecture du Paysage). Avec l'adaptation du la formation des paysagistes aux système européen, le nombre d'étu - diants va augmenter et les demandes de mobilités également. Un travail a commencé pour déve - lopper les partenariats avec des écoles de paysage, il sera poursuivi dans les prochaines années. En partenariat avec la Ville de Lille, l'ENSAP de Lille organise depuis plusieurs années un workshop européen en anglais sur des problématiques paysagères avec l'école de Greenwich, et participe à des workshops impliquant des écoles implantées dans les villes jumelées avec Lille. Les enjeux internationaux auxquels seront confrontés les futurs professionnels que nous formons dépassent le cadre européen avec lequel nous avons une tradition d'échange et de partenariat. L'école travaille depuis plusieurs années à l'élargissement de son cercle d'échange Hors Europe Partenariats UNESCO et coopérations décentralisées Lille/ Dunkerque/ Afrique du Nord / Afrique de l'Ouest Des échanges avec les pays en développement ont été initiés depuis plusieurs années avec le Sénégal (depuis 2001), les Iles Comores (depuis 2007) ainsi qu'avec le Maghreb, l'Algérie (depuis 2006) et la Tunisie (depuis 2009). Ces divers échanges reposant sur des programmes opérationnels sont proposés aux étudiants en master d'architecture et aux paysagistes en 3ème année de leur formation, sous la forme d'un séminaire optionnel, de stages de niveau master, de missions de terrain ou d'ate- liers intensifs. Les thématiques portant sur les villes historiques (vernaculaires, arabes, coloniales, nouvelles, de la reconstruction) des pays émergeants et du tiers-monde (enjeux économiques, culturels et environne - mentaux suite au classement des sites au Patrimoine de l'humanité, aux politiques de revitalisation des centres historiques, comme aux procédures, réglementations et outils de gestion des biens inscrits sont construites en partenariat avec l'UNESCO, les communautés urbaines (Lille, Dunkerque, la ville de Saint Louis, Bizerte), les universités et centres de recherche étrangers (Université Gaston Berger à Saint Louis, ENAU et l'Université de Carthage à Tunis, UBM à Annaba, Université des Comores et le CNDRS aux Comores) en réponse aux programmes de coopération décentralisée, d’as - sistance au montage des dossiers techniques, d’études urbaines, d’actions de sensibilisation. Les travaux liés à l'identification et le recensement du patrimoine architectural, urbain et paysager, nous ont valu une excellente appréciation lors de l'expertise nationale des Secteurs Sauvegardés pour l'In- ventaire électronique de l'Ile Saint Louis (2005). Ces travaux conduits conjointement en faveur du patrimoine urbain permettent de : • Susciter un intérêt pour le patrimoine bâti et les villes historiques, coloniales ou vernaculaires dans le Maghreb et en Afrique de l'Ouest. • Pratiquer l'analyse comparative de cas (phénomène de métropolisation en Europe et en Afrique, mutation des villes-portuaires etc.) 18 / 100
• Découvrir les politiques patrimoniales et les méthodologies de travail pratiquées en France et acquérir une vision du cadre institutionnel international œuvrant pour la protection des sites. • Mobiliser et mettre en pratique les connaissances de l'étudiant en matière de relevé, de diag- nostic et de lecture des ensembles bâtis. • Stimuler des vocations pour la filière patrimoniale (étudiants poursuivant leur formation à l'INP, école de Chaillot), engager le travail de fin d'études en paysage, la recherche universi- taire ainsi que la pratique professionnelle à l'internationale, dans les Dom Tom, et les pays en voie de développement. CREPUQ : Canada L'ENSAP de Lille a également une convention avec la Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités du Québec (CREPUQ) qui organise un programme franco-québécois de mobilité d'étu- diants pour un ou deux semestres. Dans le cadre de cette convention, les échanges seront élargis en direction de l'université de Montréal. Les États-Unis L'ENSAP de Lille a accueilli pendant deux années consécutives le département d'architecture et de paysage de Fargo (North Dakota State University) pour un atelier d'architecture et de paysage de plusieurs mois. L'école souhaite renouveler cette expérience en accueillant une autre école améri- caine réputée avec l'objectif d'aboutir à des échanges durables. Le Japon Ce projet s’inscrit dans la démarche d’ouverture de l’école à plus long terme et dans la volonté de développer des partenariats avec le Japon. Depuis 2011 les étudiants peuvent suivre un cours sur la spatialité japonaise (architecture, ville et paysage). L’organisation d’un workshop au Japon avec l’école d'arts de Tokyo (ICS) l'année dernière a permis de donner corps à leur apprentissage et d’initier nos échanges établis sur le long terme. BILAN GLOBAL DES ECHANGES 2011 2012 2013 2014 -2012 -2013 -2014 -2015 nombre total d'étudiants 653 700 734 739 sous-total architecture 567 614 648 655 dont étudiants étrangers 42 40 49 46 dont étudiants en mobilité OUT 40 31 38 50 rapport aux primo-entrants en archi 28,57% 22,14% 27,14% 35,71% étudiants en mobilité IN 30 51 43 33 sous-total paysage 86 86 86 84 dont étudiants étrangers 3 3 1 0 dont étudiants en mobilité OUT 5 4 3 3 rapport aux primo-entrants en paysage 22,73% 18,18% 10,00% 10,00% étudiants en mobilité IN 1 2 1 1 19 / 100
Liste des établissements étrangers en convention avec l'ENSAP avec indication des convention intéressant les étudiants en paysage. Pays Ville Etablissement Composante Type de convention 1 Algérie Annaba Université Badji Mokhtar architecture convention bilatérale 2 Argentine Buesnos Aires University of Buenos Aires, faculty of Architecture, Urban Planning and Design architecture convention bilatérale 3 Brésil Bahia Universidade Federal da Bahia architecture convention bilatérale 4 Brésil Bello Horizonte Universidade federal de Minas Gerais architecture convention bilatérale 5 Brésil Sao Paulo facultadede arquitetura e urbanismo da niversidade de Sao Paulo architecture convention bilatérale 6 Brésil Uberlandia Universidade federale de Uberlandia architecture convention bilatérale 7 Brésil Viçosa Universidade federale de Viçosa architecture convention bilatérale 8 Canada Montréal Université de Montréal architecture convention bilatérale 9 Canada Quebec City Université Laval architecture convention bilatérale 10 Comores Comores collectif du patrimoine des Comores architecture convention bilatérale 11 Japon Tokyo Université de Meiji architecture convention bilatérale 12 Sénégal Saint-Louis Université Gaston Berger architecture convention bilatérale 13 Tunisie Tunis Ecole nationale d'architecture de Tunis architecture Convention bilatérale 14 Allemagne Dresden Technische Universität Dresden architecture Convention Erasmus 15 Allemagne Mainz Fachhochschule Mainz architecture Convention Erasmus 16 Allemagne Senftenberg Hochschule Lausitz architecture Convention Erasmus 17 Allemagne Weimar Bauhaus-Universität Weimar architecture Convention Erasmus 18 Autriche Graz Technische Universität Graz architecture Convention Erasmus 19 Belgique Brussel Hogeschool Sint-Lukas Brussel architecture Convention Erasmus 20 Belgique Bruxelles Institut Superieur d'Architecture de La Communaute Francaise - La Cambre architecture Convention Erasmus 21 Belgique Diepenbeek Provinciale Hogeschool Limburg architecture Convention Erasmus 22 Belgique Liège Université de Liège architecture et paysage Convention Erasmus 23 Belgique Louvain la Neuve Universite Catholique de Louvain architecture Convention Erasmus 24 Belgique Gent Université de Gent architecture Convention Erasmus 25 Bulgarie Sofia Universitet Po Architectura, Stroitelstvo i Geodesia architecture Convention Erasmus 26 Espagne Barcelona Universitat Politècnica de Cataluña architecture et paysage Convention Erasmus 27 Espagne La Coruna Universidad de A Coruña architecture Convention Erasmus 28 Espagne Valladolid Universidad de Valladolid architecture Convention Erasmus 29 Estonie Tartu Eesti Maaülikool paysage Convention Erasmus 30 Hongrie Budapest Budapesti Mûszaki És Gazdasagtudomanyi Egyetem architecture Convention Erasmus 31 Irlande Dublin Dublin Institute of Technology architecture Convention Erasmus 32 Irlande Dublin University College Dublin architecture Convention Erasmus 33 Italie Bologna Università degli Studi di Bologna 'Alma Mater Studiorum' architecture Convention Erasmus 34 Italie Milano Politecnico di Milano architecture et paysage Convention Erasmus 35 Italie Napoli Università degli Studi di Napoli Federico II architecture Convention Erasmus 36 Italie Roma Università degli Studi di Roma "La Sapienza" architecture et paysage Convention Erasmus 37 Italie Roma Università degli Studi di Roma "La Sapienza" Facolta Valle Giulia architecture Convention Erasmus 38 Italie Roma Università degli Studi di Roma 'Tor Vergata' architecture Convention Erasmus 39 Italie Roma Universita' degli Studi Roma Tre architecture Convention Erasmus 40 Italie Venezia Universita Iuav di Venezia architecture Convention Erasmus 41 Pologne Lodz Politechnika Lodzka architecture Convention Erasmus 42 Pologne Wrocław Politechnika Wroclawska architecture Convention Erasmus 43 Roumanie Iasi Universitatea Tehnica 'Gheorghe Asachi' din Iasi architecture Convention Erasmus 44 Royaume Uni Aberdeen The Robert Gordon University architecture Convention Erasmus 45 Royaume Uni Canterbury University of Kent architecture Convention Erasmus 46 Royaume Uni Glasgow University of Strathclyde architecture Convention Erasmus 47 Royaume Uni London University of Greenwich paysage Convention Erasmus 48 Royaume Uni Rochester University College for the Creative Arts architecture Convention Erasmus 49 Tchèque, Rép. Prague Faculty of civil engineering architecture Convention Erasmus 50 Tchèque, Rép. Liberec Technicka Univerzita v Liberci architecture Convention Erasmus 51 Chine Shanghai Tongji University architecture Convention via Lille 1 20 / 100
2 POSITIONNEMENT / ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE Les étudiants d'architecture et de paysage effectuent obligatoirement trois stages durant leur forma- tion : un stage ouvrier de 15 jours, un stage plutôt en maîtrise d'oeuvre d'un mois puis un stage de deux mois en structure professionnelle ; ce dernier stage pour les étudiants inscrits en dernière année du cycle DPLG en paysage est effectué dans le milieu de la maîtrise d'ouvrage. Pour autant ces stages ne donnent pas lieu à un cadrage général par des conventions préalables avec les entreprises ou les structures compte tenu du nombre important de structures concernées ; les contacts avec les lieux de stage sont mis à disposition des étudiants, au service des études, et des offres de stage sont publiées sur le site de l'école. Par delà des différentes agences de maîtrise d'oeuvre qui accueillent les stagiaires dans leurs diffé- rentes régions d'origine, les étudiants sont incités à découvrir des structures de conseil (CAUE), d'ad - ministration (services déconcentrés de l'Etat, services des collectivités territoriales), de gestion (parcs naturels régionaux, conservatoires)... et les nombreux contacts assurés dans le cadre des activités pédagogiques favorisent la découverte de ces différents milieux susceptibles d'embaucher des archi- tectes et des paysagistes. En effet, divers professionnels interviennent en cours ou ont la responsabi- lité de certains enseignements, alors que des ateliers de projet (exercices longs, workshops...) sont conduits en liaison avec des institutions qui interviennent en qualité de maître d'ouvrage ou de maître d'usage. L'école tend, depuis quelques années, à systématiser les conventions et à les inscrire dans le moyen ou long terme. Désormais, l'ENSAP de Lille veut développer des partenariats plus ciblés pour favoriser l'insertion des jeunes dans les milieux économiques jusqu'à présent moins sollicités : entreprises de maîtrise d'ou- vrage privée, fabricants ou producteurs de matériels et de matériaux... La création d'une matériau - théque au sein de l'école, la généralisation de visites de chantier ou d'entreprises de production. A cet égard, l'équipe de direction compte désormais une directrice adjointe, arrivée depuis 2012, dont la mission essentielle consiste à renforcer les liens partenariaux autant avec les institutions publiques, les collectivités territoriales et leurs opérateurs, qu'avec les entreprises privées. Des démarches sont également structurées avec d'autres établissements d'enseignement supérieur de la région pour partager les bonnes pratiques dès lors que l'on considère l'entreprise comme espace pédagogique : organisation régulière de forum des métiers ; information des étudiants sur les attentes des entre- prises et les comportements attendus etc. Compte tenu de la très grande diversité des lieux de mise en situation professionnelle et de stage, l'école n'a pas encore arrêté les modalités d'accompagne- ment des étudiants sur des mieux de travail, préférant stabiliser, améliorer et développer le dispositif mis en place pour l'HMONP. L'HMONP (Habilitation à l'exercice de la maîtrise d'oeuvre en nom propre) est une formation en alternance ouverte aux architectes diplômés d'Etat désireux de développer leurs compétences à la maîtrise d'oeuvre et de s'inscrire à l'Ordre des architectes. Cette formation de 6 à 12 mois à temps plein comprend 150 h de formation minimum à l'école et la mise en situation professionnelle donne lieu à des échanges importants entre l'école, le directeur d'étude et le tuteur qui encadre le jeune l'ar- chitecte en entreprise de maîtrise d'oeuvre. Le succès de ce dispositif instauré en 2005 dans les 22 écoles d'architecture en France devraient conduire les écoles de paysage à mettre en place une formation post-diplôme pour les jeunes paysagistes diplômés d'Etat ; tel est en effet le souhait des écoles pour la période qui suivra la création de ce nouveau diplôme et, le cas échéant, la mise en place des deux années du cycle préparatoire post-bac. 3 AXES STRATEGIQUES EN FORMATION ET RECHERCHE La formation en paysage, née au milieu des années 2000 sur la base de l'intérêt de certains ensei - gnants d'architecture vers 1990, deviendra une formation en 5 années (deux années d'un premier cycle puis le cycle conduisant en trois ans au diplôme d'Etat de paysagiste) et cette transformation provoque un net rapprochement entre les deux formations pour : – acculturer réciproquement les étudiants en architecture et en paysage à leurs enjeux et métiers respectifs ; – mutualiser certains enseignements de leur formation ; – renforcer leur culture scientifique et technique propre pour amener les étudiants à conjoindre leurs approche dans la résolution des situations complexes contemporaines. Ce rapprochement s'opère dans le cadre des domaines d'études et de recherche qui focalisent l'en - semble des activités de l'école, pédagogiques, scientifiques et culturelles et favorisent l'imbrication de 21 / 100
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