DOSSIER DE RÉFÉRENCE CAMPAGNE 2019 - Octobre 2019 - Equistratis

 
CONTINUER À LIRE
DOSSIER DE RÉFÉRENCE CAMPAGNE 2019 - Octobre 2019 - Equistratis
DOSSIER DE RÉFÉRENCE

 CAMPAGNE 2019

 Octobre 2019
EQUISTRATIS, un think-tank indépendant au service des Socio-Professionnels

 Créé en novembre 2016 par des Socio-Professionnels du Trot et du Galop,
 des Turfistes et des Passionnés du cheval

 Le bureau :

 ‒ Pascal Berthou & Donatien Sourdeau de Beauregard, Co-Présidents,
 ‒ Anne-Marie Poirier, Vice-Présidente,
 ‒ Jocelyn Robert & Thierry Besnard, Trésorier et Trésorier adjoint,
 ‒ Samuel Cornilleau & Christian Le Barbey, Secrétaire et Secrétaire adjoint

 Notre mission: Analyser, Informer, Proposer et Initier le changement.

 ‒ 2017 --> une mission de lanceur d’alerte fédérateur.
 ‒ 2018 --> le porte-voix des Socio-Professionnels auprès des pouvoirs publics.
 ‒ 2019 --> la défense de la Filière face au projet de SA PMU
 et de perte du monopole des paris

 Equistratis accompagne les Socio-Professionnels qui s’impliquent dans les
 Elections en faveur d’une réforme historique pour sauver le modèle des
 courses françaises.
 2
La crise de la Filière Hippique n’est pas une fatalité…
 … contrairement à ce qu’on essaie de vous faire croire.
 Elle s’explique par des erreurs de gestion et des décisions qui ont nui à
 l’image des courses et des jeux.

 Nous sommes donc convaincus que les courses hippiques ont un avenir en France.
 Mais cet avenir est conditionné par trois grands objectifs :
 ❶ Assainir la situation financière
 ❷ Restaurer l’attractivité du couple paris-courses
 ❸ Regagner la confiance des turfistes

 C’est pourquoi Equistratis a bâti un plan de transformation de la Filière.

 Nous avons travaillé depuis plusieurs mois avec des Socio-Professionnels
 pour définir et partager les grandes lignes de ce plan…

 … décliné dans le programme électoral d’Equistratis,
 … et qui de base de travail à la future gouvernance des Sociétés Mères.

 3
Un programme de transformation de la Filière

 Nous vous proposons aujourd’hui :

-de connaître les chiffres clés de la Filière et d’en mesurer les difficultés

-de comprendre les origines de la crise actuelle

-et de vous faire partager les grandes orientations proposées par Equistratis

 + 3 Focus :
 - Le programme Equistratis
 - Le projet de réorganisation de la gouvernance de la filière
 - La relance des enjeux et les résultats du modèle Equistratis

 4
I - Il faut savoir que :

❶ Les enjeux hippiques en dur du PMU ont baissé de 1,550 milliard €
 entre 2010 et 2018, de 8,445 milliards € à 6,895 milliards €.

 • Les enjeux hippiques on line PMU stagnent aux alentours de 800 millions €.

 • Les activités de diversification développées par le PMU (export dont les Grands
 Parieurs Internationaux-GPI, paris sportifs et poker) ont produit un chiffre
 d’affaires de 2,013 milliards € en 2018.

 • Mais ce n’est pas le chiffre d’affaires qui fait le résultat et encore moins le
 retour Filière et les allocations. C’est la marge nette.

❷ Or, la marge nette des activités de diversification est largement inférieure à la
 marge nette des paris hippiques. Pire la marge des paris sportifs et du poker est
 négative depuis leur création en 2010.

 5
I - Il faut savoir que :

❸ Les Sociétés Mères ont perdu près de 216 millions € entre 2010 et 2018, dont 130
 millions € dus aux paris sportifs et au poker, soit 60% des pertes.

❹ Pour compenser les pertes, l’Institution des courses a :

 • d’abord réduit le taux de retour joueur hippique de 2 points en 5 ans,

 • puis consommé la quasi-totalité de la trésorerie, de 644 millions € en 2012 à
 environ 65 millions € fin 2018 (voire moins).

❺ Pendant cette période, les coûts d’exploitation des deux Sociétés Mères et du
 PMU sont restés très élevés : 840 millions € en 2010 et environ 800 millions € en
 2018, contre 534 millions € d’allocations et d’encouragements en 2018 revenant
 aux Socio-Professionnels, toutes disciplines confondues.

 6
LES CHIFFRES CLES 757,7 millions €
 Retours Filière hippique
 DE LA FILIERE HIPPIQUE 2018
 ❑ Paris hippiques 793,8 millions €

 Recettes : Prises de paris PMU
 Hippique
 France
 7, 691 milliards € 80% ❑ Paris sportifs / poker online
 ❑ Résultats financiers exceptionnels (brésil),
 8,2 millions € *

 + 27,9 millions €
 intéressements PMU
 Hippique 1, 141 milliards €
 Export +
 872 millions € Coûts de Fonctionnement
 Poker/Sports = 9, 704 milliards € 223,7 millions €
 Sociétés Mères **

 Dépenses 9, 704 milliards € ~ 534 millions €
 1. Retours joueurs 7, 339 milliards €
 2. Opérateurs étrangers 200 millions € d’Allocations aux Socio-Professionnels
 & divers
 829 millions €
 soit
 3. Etat
 4. Charges totales PMU ** 578 millions € 70 % coûts PMU

 5. Retours Filière hippique 757,7 millions € 30 % commissions 5,5%
 Points de vente

 des Recettes Prises de paris PMU

 * Le cumul des pertes sur les Paris sportifs / Poker online de 2010 à 2018 est de 126,8 millions €
 ** Les charges PMU et le fonctionnement des Sociétés Mères: 801,7 millions € soit 1,5 fois les allocations
RÉALISATION
I - Il faut savoir que :
❻ Conséquences :
 • Les prélèvements de l’Etat ayant chuté de 1,119 milliard € à 810 millions € entre
 2010 et 2018, le gouvernement cherche à garantir ses remontées fiscales.
 • D’où le projet de SA PMU contre lequel Equistratis s’est opposé pour protéger les
 intérêts des Socio-Professionnels.
 • Les allocations, toutes disciplines confondues, ont été diminuées de 64 millions €
 depuis 2017.
 • Le plan de C. Linette de 2018 vise à recentrer les plages horaires des courses, à
 réduire leur nombre et à augmenter les rapports. Les résultats à ce jour sont mitigés.

 Tant que la situation financière n’aura pas été assainie,

 Tant que l’attractivité des paris et la confiance des turfistes n’auront pas été
 restaurées,
 Les allocations continueront d’être réduites.

 8
II - Pourquoi en est-on arrivé là ?

 ON A FAIT FUIR LES TURFISTES

 ON A DILAPIDE L’ARGENT DES COURSES

 ON A NEGLIGE LES PARIS HIPPIQUES POUR LES
 PARIS SPORTIFS ET LE POKER

 LA FILIÈRE A ETE VICTIME D’UNE GOUVERNANCE
 INEFFICACE

 9
II - Pourquoi en est-on arrivé là ?

 ❶ ON A FAIT FUIR LES TURFISTES
 • Avec trop de jeux, trop de courses → Dilution des gains

 • Avec une réduction du taux de retour joueur (TRJ) → Paris moins attractifs

 • Avec une non régulation des Grands Parieurs Internationaux (GPI)

 → Inégalité de chances et réduction du TRJ pour les autres turfistes (-2
 points)

 • Avec une régularité des courses critiquée (commissaires, faux départs, …)

 → Dégradation de l’image des courses

 10
II - Pourquoi en est-on arrivé là ?

❷ ON A DILAPIDE L’ARGENT DES COURSES
 • Avec des coûts d’exploitation au PMU et dans les Sociétés Mères trop
 élevés, et des salaires nets moyens mensuels de 4 500 à 5 000 €

 • Avec des investissements disproportionnés, sans mesure d’impact
 notamment pour la communication

 • Avec des contrats passés par le PMU très coûteux (à l’international, Geny
 Courses, Paddy Power…)

 • Avec le coût de la rénovation de l’hippodrome ParisLongchamp et des
 budgets de communication dispendieux (EPIQ SERIES, sponsoring PSG,
 FFF…)

 11
II - Pourquoi en est-on arrivé là ?

❸ ON A NEGLIGE LES PARIS HIPPIQUES
 POUR LES PARIS SPORTIFS ET LE POKER
 • Avec la croyance que « les paris hippiques, c’est foutu » et que l’avenir est
 aux paris sportifs et au poker !

 • Avec l’illusion d’un cross selling sportif → hippisme qui n’a jamais existé
 que dans les discours !

 • Avec des pertes régulières sur les paris sportifs et le poker
 = 130 millions €,
 soit 60% des pertes cumulées des Sociétés Mères de 2010 à 2018.

 • Avec une politique de développement qui a délaissé les points de vente.
 L’augmentation de la rémunération des buralistes est coûteuse et peu efficace.

 12
II - Pourquoi en est-on arrivé là ?

 ❹ LA FILIÈRE A ETE VICTIME
 D’UNE GOUVERNANCE INEFFICACE
 • Le PMU a impulsé une politique de fuite en avant qui a conduit la Filière dans
 l’impasse financière actuelle.
 • Les choix de la nouvelle Direction du PMU vont dans le bon sens, mais sont
 encore trop partiels donc limités : la Filière a besoin d’un plan de transformation
 global qui intègre les deux Sociétés Mères et le PMU.
 • Les Sociétés Mères n’ont pas exercé leur fonction d’actionnaire du PMU. Elles
 ont cautionné les erreurs stratégiques et de gestion du PMU, tout en étant
 incapables de s’entendre ... Ce qui est toujours le cas et vécu comme tel par les
 pouvoirs publics.
 • En laissant s’accumuler toutes ces erreurs, l’Etat n’a pas rempli son rôle de
 pilotage et de régulateur du Service public des courses. Il porte une
 responsabilité dans la dégradation de la situation.

 13
III - Les grandes lignes du programme d’Equistratis

 FAIRE REVENIR LES TURFISTES

 FAIRE DES ECONOMIES

 CEDER LES PARIS SPORTIFS ET LE POKER

 REFORMER LA GOUVERNANCE

 14
III - Les grandes lignes du programme d’Equistratis

 ❶ FAIRE REVENIR LES TURFISTES
 • Donner aux Hippodromes un rôle clé dans la reconstruction d’une image
 populaire des courses hippiques

 • Redonner l’attractivité perdue aux paris hippiques : Relèvement du taux de
 retour joueur (TRJ), Réduction de l’offre de jeux, Recentrage du programme de
 courses => Augmentation des rapports (programme amorcé mais avec des
 résultats contrastés, voire négatifs).

 • Restaurer la confiance dans les jeux et les courses : Faire de la régularité des
 courses une priorité ….

 • Réduire fortement l’accès des GPI aux paris en masse commune

 • Mettre en scène les Socio-Professionnels et les chevaux emblématiques dans la
 communication aux plans local et national.

 15
III - Les grandes lignes du programme d’Equistratis

 ❷ REFORMER LA GOUVERNANCE ?
 • Création d’un Pôle de pilotage commun de la Filière: avec appel à des
 compétences extérieures au conseil.

 • Regroupement des fonctions centrales des Sociétés Mères au sein du pôle de
 pilotage.

 • Revoir la règlementation relative aux cooptés au sein de la représentation des
 Sociétés Mères.

 • Création d’une délégation interministérielle à la filière équine et d’une Autorité
 de régulation des jeux.

 Pour mettre en place ces orientations, il faut peser lors des élections socio-
 professionnelles 2019. C’est pourquoi Equistratis a décidé de présenter ou de
 soutenir des candidats à ces élections.

 16
III - Les grandes lignes du Plan de Transformation d’Equistratis

 ❸ FAIRE DES ECONOMIES

 • Réduire les budgets de fonctionnement de 100 M€: 50 M€ au PMU, 50 M€ dans
 les sociétés mères.

 • Valoriser les actifs de la filière, notamment les biens immobiliers et regrouper
 des sièges des différentes institutions de la filière

 • Engager une négociation crédible et responsable avec l’Etat. Equistratis
 accompagnera la réforme et sera un interlocuteur privilégie auprès des
 pouvoirs publics.

 => Ces économies assureront un équilibre durable de la filière.

 17
III - Les grandes lignes du programme d’Equistratis

 ❹ CEDER LES PARIS SPORTIFS ET LE POKER
 • Confier un mandat de vente pour céder les paris sportifs et le poker

 La valeur est estimée entre 50 millions € et 100 millions €, après analyse
 financière des entreprises du secteur.

  Cette somme participera à couvrir les coûts de restructuration de la Filière.

 • Investir dans une politique qui vise à protéger la filière hippique vis-à-vis de la
 FDJ

 • Moderniser les points de vente allocations.

 18
FOCUS 1

 LE PROGRAMME D’EQUISTRATIS

 19
PROGRAMME D’EQUISTRATIS QUATRE AXES

 ➢ Faire revenir les Turfistes et relancer l’attrait pour les Courses
 hippiques.

 ➢ Réformer la gouvernance en privilégiant une représentation
 démocratique et l’apport de compétences extérieures.

 ➢ Faire des économies pour alléger les coûts d’exploitation et préserver
 le retour Filière.

 ➢ Céder les activités « Paris Sportifs - Poker » et défendre les intérêts du
 secteur hippique face à la FDJ privatisée.

 20
Faire revenir les turfistes et relancer l’attrait des courses hippiques

 ✓ Donner aux Hippodromes un rôle clé dans la reconstruction d’une
 image populaire des courses hippiques

 Objectif
  Retrouver un public populaire et raviver la passion des courses.

 Moyens

  Confier à une société spécialisée le soin de valoriser les hippodromes et de
 développer de sponsoring et les activités événementielles.

  Nouer avec le tissu régional des écoles d’enseignement supérieur des
 partenariats destinés à accueillir des stagiaires et des jeunes en alternance
 dans les Sociétés de Courses…

 21
Faire revenir les turfistes et relancer l’attrait des courses hippiques

 ✓ Mettre en scène les Socio Professionnels et les Chevaux emblématiques

 Objectif
  Créer un pouvoir d’attraction, notamment auprès d’un public plus jeune dans la
 perspective de faire émerger, parmi les Socio-Professionnels et les chevaux, des
 « stars médiatiques ».

 Moyens
  Recenser les expériences positives et les décliner dans un programme d’actions.
  Confier à une cellule spécialisée au niveau de la filière la responsabilité de mettre
 en œuvre cet objectif en travaillant avec les Sociétés Mères et le PMU.
  Privilégier la performance sportive mais aussi l’exemplarité des acteurs et les
 histoires à raconter.

 22
Faire revenir les turfistes et relancer l’attrait des courses hippiques

 ✓ Redonner aux paris hippiques l’attractivité perdue

 Objectif
  Améliorer le programme et l’affectation des jeux aux courses pour optimiser les
 enjeux

 Moyens
  Créer un Comité des jeux regroupant Turfistes, Socio Professionnels, Spécialistes de
 la modélisation, qui proposera les réformes à entreprendre et qui en mesurera les
 effets.
  Exploiter le modèle d’Equistratis comme outil de simulation des réformes
 envisagées par ce comité des jeux. Les gains annuels nets d’une optimisation du
 programme pour la Filière pourraient atteindre jusqu’à 100M€.
  Engager une démarche pour réunifier les masses off et online.

 23
Faire revenir les turfistes et relancer l’attrait des courses hippiques

 ✓ Restaurer la confiance dans les jeux et les courses en faisant de la
 régularité des courses une priorité

 Objectif
  Se donner l’ambition de l’excellence et faire évoluer les pratiques qui n’y
 concourent pas.

 Moyens
  Confier au Comité des jeux le soin de proposer des mesures contribuant à
 restaurer la confiance dans les jeux.
  Créer un organisme d’appel indépendant des décisions des commissaires.
  Proposer un durcissement des sanctions financières en cas d’irrégularités et de
 dopage.

 24
Faire revenir les turfistes et relancer l’attrait des courses hippiques

 ✓ Réduire fortement l’accès des GPI aux paris en masse commune

 Objectif
  Corriger une situation gravement inéquitable et antidémocratique qui autorise
 des retours sur paris supérieurs à 100% aux Grands Parieurs Internationaux et
 diminue les rapports de la grande majorité des Turfistes français.

 Moyens
  En tant qu’actionnaires du GIE PMU, mettre l’Etat en responsabilité de réaliser
 cette réforme. Les efforts engagés depuis quelques mois sont notoirement
 insuffisants.

 25
Réformer la gouvernance

 • Dès juillet 2017, Equistratis a recommandé une réforme de la gouvernance, en
 constatant que les Sociétés Mères n’avaient plus la capacité d’exercer leurs
 responsabilités de contrôle sur le PMU.

 • Dans son rapport de juin 2018, la Cour des Comptes a consacré un chapitre
 entier à la nécessité de réformer la gouvernance de la Filière pour lui donner
 « une capacité de pilotage stratégique ». De son côté, Jean Arthuis a repris en
 octobre 2018 l’idée d’Equistratis en proposant que la FNCH devienne la structure
 faitière de l’Institution des courses.

 • Cette crise de la gouvernance ne touche pas que la Filière hippique. D’autres
 Fédérations sportives ont, elles aussi, dû faire évoluer leur gouvernance pour
 pouvoir réformer.

 26
Réformer la gouvernance

 ✓ Créer un Pôle de Pilotage Commun de la Filière

 Objectif

  Sortir de la situation de blocage due à la partition du pouvoir de décision entre les deux
 Sociétés Mères, aggravée par l’indépendance de leur filiale le PMU, à l’origine de
 nombreuses dérives stratégiques ou de gestion.

 Moyens

  Appliquer le programme d’Equistratis déjà remis officiellement aux pouvoirs publics.

  Cette réforme indispensable de la gouvernance nécessitera quelques aménagements de
 la Loi de 1891 et des décrets d’application notamment le décret 97-456 Elle sera
 beaucoup plus porteuse d’avenir que la création d’une SA PMU contre laquelle nous nous
 sommes battus avec succès mais qui peut revenir fin 2019, si nous ne disposons pas grâce
 aux élections d’un pouvoir démocratique suffisamment fort.

 27
Réformer la gouvernance

 • Ce Pôle de Pilotage Commun regrouperait les fonctions centrales actuellement logées, avec
 doublons, dans les deux Sociétés Mères, ce qui permettrait d’assurer une unité de décision et
 d’engager le Plan de Transformation proposé par Equistratis.

 • Seule cette évolution permettra de réduire les coûts d’exploitation, d’impulser les réformes
 nécessaires pour redonner de l’attractivité aux courses et aux paris hippiques et d’engager la
 valorisation des activités « Paris Sportifs et Poker ».

 • Doté des pouvoirs de décision nécessaires, ce Pôle serait dirigé par un Conseil
 d’Administration de 18 membres : chaque Société Mère aurait 4 représentants, 6 à 7
 personnalités qualifiées, ainsi qu’1 à 2 turfistes apporteraient leurs compétences et leurs
 réseaux après sélection par un organisme indépendant sur la base d’un cahier des charges
 précis. Le Président du Pôle de Pilotage commun et le Directeur Général seraient choisis par le
 Conseil ainsi constitué à l’égal d’une grande entreprise représentative d’un secteur d’activité.

 • Le PMU resterait en tant que GIE l’opérateur de jeu, sous le contrôle du Pôle de Pilotage
 auquel les Sociétés Mères auront délégué leurs pouvoirs d’actionnaire.

 28
Réformer la gouvernance

 ✓ Revoir la réglementation relative aux cooptés

 Objectifs
 1. Limiter le nombre de cooptés de seize à vingt aujourd’hui à une dizaine au
 maximum.
 2. Réduire le nombre de cooptés à 3 dans les Conseils d’Administration au
 lieu de 5 aujourd'hui
 3. Plafonner leur mandat à deux au maximum

 Moyens
  Adapter la règlementation: décret de 1997 et statuts des sociétés mères
  Responsabiliser les pouvoirs publics sur ce sujet majeur (en cours)

 29
Faire des économies pour alléger les coûts d’exploitation et préserver
le retour Filière.

 Jusqu’au changement de direction fin 2017 – début 2018, le PMU n’a pas fait les
 réformes nécessaires pour réduire ses coûts d’exploitation. Dans quelle autre
 entreprise en difficulté que le PMU trouve-t-on des salaires nets moyens de 5000 €
 mensuels ? Pour autant ce sont les Sociétés Mères et l’Etat qui ont la
 responsabilité de la gestion du PMU. Il est donc urgent de faire des économies
 substantielles pour libérer la filière du Carcan des coûts excessifs qui empêchent
 toute réforme.

 30
Faire des économies pour alléger les coûts d’exploitation et préserver
le retour Filière.

 ✓ Réduire les budgets de fonctionnement des Sociétés Mères et du
 PMU qui représentent 800 M€ en 2018 pour stabiliser les
 Encouragements

 Objectif
  Restaurer une situation d’équilibre entre les coûts d’organisation des
 Courses et des Paris (c’est-à-dire les budgets de fonctionnement PMU +
 Sociétés Mères) et les Encouragements. L’écart est aujourd'hui de 270
 millions € : 800 M€ contre 530 M€ en 2018.

 31
Faire des économies pour alléger les coûts d’exploitation et préserver
le retour Filière.
 Moyens
  Réaliser un audit financier, comptable, juridique indépendant dès 2020 en attendant
 l’installation du pôle de pilotage et construire, en conséquence, le plan d’économies et
 de restructuration de la Filière.

 • Parvenir à des économies de 100 M€ à horizon de deux ans, soit 12,5% seulement des
 budgets de fonctionnement. Elles devront se répartir à hauteur de 50 M€ pour le PMU
 et 50 M€ pour les Sociétés Mères. Cette réforme portera sur :

 • Mutualiser les fonctions centrales (finances, juridique, RH, marketing, immobilier
 notamment) au sein d’un Pôle de Pilotage Commun.

 • Restructurer les équipes des trois entités de la Filière (FRANCE GALOP, LE TROT, PMU)
 et l’allègement des coûts salariaux excessifs au regard des moyens de la Filière.

 • Equistratis accompagnera la réforme en assurant la coordination Trot-Galop-PMU et en
 étant l’ensemblier des opérations.

 32
Faire des économies pour alléger les coûts d’exploitation et préserver
le retour Filière.
 ✓ Valoriser certains actifs de la Filière, dont notamment les
 actifs immobiliers et réaliser le regroupement du PMU, des
 Sociétés Mères et des satellites en un seul lieu
 Objectif
  Retrouver des marges de manœuvres financières pour réaliser les
 nécessaires réformes et faciliter la restructuration des équipes

 Moyens
  Faire évaluer la valeur des actifs immobiliers de l’Institution (Le Trot, France
 Galop, Pmu)
  Choisir un lieu de regroupement des activités et, sous le contrôle de comité
 de pilotage puis de pôle de pilotage de la filière, mettre en œuvre le
 regroupement
  Procéder à la cession des biens destinés à la revente. Plusieurs dizaines de
 millions attendus.

 33
Faire des économies pour alléger les coûts d’exploitation et préserver
le retour Filière.
 ✓ Engager une négociation crédible et responsable avec l’Etat

 Objectif
  Obtenir un délai de l’Etat d’au moins deux ans pour redresser la Filière et son appui
 pour financer la restructuration de la filière

 Moyens
  L’élection d’une équipe Equistratis à la tête de la SECF et de partenaires influents à
 France Galop est indispensable pour démontrer aux pouvoirs publics notre volonté et
 notre aptitude à engager les réformes.
  La gouvernance actuelle des Sociétés Mères est en échec. C’est le sévère jugement qui
 apparaît dans le rapport de la Cour des Comptes et le rapport de Jean Arthuis. il révèle
 la perte totale de crédibilité des Sociétés Mères auprès des pouvoirs publics.
  La seule contribution qui sera demandée à l’Etat sera d’accompagner le plan de
 restructuration, l’Etat portant une responsabilité directe dans la dégradation de la
 situation de la Filière.

 34
Céder les activités « Paris Sportifs - Poker » et défendre le secteur
hippique face à une FDJ privatisée.

 Le PMU après validation de l’Etat et des Sociétés Mères a fait le choix d’investir
 lourdement dans le développement des Paris Sportifs et du Poker. Le bilan au bout
 de dix ans est négatif : aucun cross-selling pour l’hippisme, des investissements
 très élevés et 130 millions € de déficits payés par les Sociétés Mères. Depuis deux
 années, les Socio-Professionnels subissent des baisses d’allocations. La Filière n’a
 plus les moyens d’investir dans des activités à perte. Il faut trouver la voie de sortie
 la plus avantageuse et défendre le secteur hippique face à une FDJ privatisée.

 35
Céder les activités « Paris Sportifs - Poker » et défendre le secteur
hippique face à une FDJ privatisée.
 ✓ Confier un mandat à une institution financière pour trouver un
 repreneur ou filialiser les activités Paris Sportifs et Poker

 Objectifs
  Vendre les Paris Sportifs et le Poker car la lourdeur des coûts d’exploitation du PMU
 empêche ces activités d’être rentables.

 Moyens
  Intéresser les autres repreneurs opérant sur un marché très concurrentiel et en forte
 croissance composé de 13 opérateurs qui ont des marges faibles voire négatives. La part
 du PMU qui est passée de 25% à 5 / 7%, pourrait être valorisée aux alentours de 50 à
 100M€.
  Faire de cette vente un symbole important du recentrage de la filière hippique
  Le produit de cette cession contribuera à couvrir les coûts de restructuration de la
 Filière et à investir dans une politique de valorisation des hippodromes et des Socio-
 Professionnels.

 36
Céder les activités « Paris Sportifs - Poker » et défendre le secteur
hippique face à une FDJ privatisée.
 ✓ Investir dans une politique qui vise à protéger la filière hippique dans
 l’industrie des jeux, et notamment de la concurrence d’une FDJ
 privatisée

 Objectif
  Déployer des actions juridiques et de lobbying contre des démarches
 pouvant déstabiliser les paris hippiques (par ex. le Live Betting) et en faveur
 d’actions de communication destinées à valoriser le monde du cheval et la
 passion qui s’y attache, ….

 Moyens
  Créer une cellule spécifique et s’appuyer sur des professionnels extérieurs
 face à un environnement concurrentiel et réglementaire (notamment avec la
 création de l’Autorité de Régulation des Jeux) de plus en plus contraignant.

 37
Céder les activités « Paris Sportifs - Poker » et défendre le secteur
hippique face à une FDJ privatisée.

 ✓ Moderniser les points de vente qui ont pâti du surinvestissement dans
 les Paris Sportifs et le Poker et poursuivre la digitalisation des jeux

 Objectif
  A l’instar de la FDJ qui a concentré une partie de ses investissements sur le
 grattage en dur, se recentrer sur le cœur de métier des paris hippiques, à savoir
 les points de vente dans lesquels 80% des paris et 90% de la marge du PMU
 sont réalisés.

 Moyens
  Définition et mise en œuvre d’un plan d’investissement qui sera un des axes
 prioritaires de développement, impulsé par le Pôle de Pilotage Commun.
  Initier un programme de digitalisation de la prise de paris sur hippodrome, à
 l’instar de l’application Smarturf développée par Carrus.

 38
FOCUS 2

 LE PROJET DE RÉORGANISATION DE LA
 GOUVERNANCE DE LA FILIÈRE

 39
Le projet de réorganisation de la gouvernance de la Filière

 LE PÔLE DE PILOTAGE
 • Créer un pôle de pilotage de l’ensemble de la Filière :
 Ce pourrait être la FNCH, dont les missions seraient renforcées.
 Mais sur un modèle différent de celui proposé par le rapport de J. Arthuis.
 La FNCH resterait sous forme associative.

 • Ce pôle de pilotage fonctionnerait comme une Holding en charge de la Filière et
 porterait les 2 monopoles:

 ✓ organisation des courses
 ✓ organisation des paris

 La FNCH piloterait le PMU qui resterait un GIE et une filiale nouvelle destinée à
 valoriser les hippodromes (événementiel, sponsoring …) serait créée.

 11/10/2019
 40
Le projet de réorganisation de la gouvernance de la Filière

 La FNCH serait responsable:
 ✓ De la programmation des courses et de l’optimisation des enjeux : horaires, articulation
 des courses, nombre de partants, sélection & concentration des jeux, politique de
 développement, relations avec les parieurs…
 ✓ De la mesure permanente de l’impact des décisions, via une direction de la modélisation
 chargée d’évaluer et d’aider à la décision.
 ✓ De la mise en œuvre d’une comptabilité analytique destinée à rendre transparents les
 décisions et les choix d’investissement et plus largement un système d’information
 commun.
 ✓ D’assurer les fonctions communes: financière, juridique, marketing, ressources humaines.
 ✓ Des relations avec les autorités de tutelle et du contrôle des Sociétés Mères.…
 ✓ Du soutien aux activités PMH et à la valorisation des hippodromes
 ✓ De la supervision du développement du mécénat et du sponsoring, via une filiale dévolue
 à cet effet
 ✓ Et enfin, de l’encadrement de la politique de financement de la Filière…

 11/10/2019
 41
Le projet de réorganisation de la gouvernance de la Filière

 • Le Conseil de la FNCH serait composé de 18 membres répartis de la manière suivante:

 ✓ 8 membres représentant les deux Sociétés Mères, soit 4 pour chacune d’entre elles.

 ✓ 6 à 7 membres choisis parmi des personnalités extérieures.
 Ceux-ci seraient désignées en fonction de leurs compétences, pour trois ans par un
 comité ad hoc indépendant, selon la pratique en vigueur dans les grands groupes. Ils se
 substitueraient en étant beaucoup moins nombreux aux co-optés des Sociétés Mères.

 ✓ 1 à 2 membres représentants les turfistes.

 ✓ Le Président et le Directeur général de la FNCH occuperaient les deux postes restants et
 seraient nommés par l’Etat.

 11/10/2019
 42
Le projet de réorganisation de la gouvernance de la Filière

 LES SOCIÉTÉS MÈRES
 • Les Sociétés Mères délègueraient à la FNCH tous les domaines de responsabilité qui lui
 sont transférés. Mais elles seraient chargées, sous contrôle de la FNCH, des activités
 régaliennes (conditions de courses, discipline, réglementation de l’élevage, répartition des
 encouragements …).
 • Les Sociétés Mères conserveraient une Assemblée (le Comité) et un Conseil de 12
 membres qui en serait issu.

 • Il n’y aurait plus de membres co-optés, ce qui redonnerait une légitimité aux élections et
 donc aux Socio-Professionnels, notamment auprès des pouvoirs publics.

 • Chaque Conseil (Trot et Galop) élirait en son sein quatre représentants qui siègeraient au
 Conseil de la FNCH.

 • La FNCH délèguerait l’organisation des paris au PMU qui resterait un GIE.

 L’Etat ne serait pas actionnaire de la FNCH. Il exercerait une tutelle sur la FNCH et validerait
 la nomination des dirigeants du PMU comme aujourd’hui.

 11/10/2019
 43
Le projet de réorganisation de la gouvernance de la Filière

 RÉGLEMENTATION ET BUDGET
 • Cette réorganisation permettra une sortie de l’entre-soi, tout en revalorisant le
 rôle des socio-professionnels.

 • Les Sociétés de Course auront la garantie d’une représentation équitable,
 diversifiée, coordonnée et ouverte à des compétences qui manquent aujourd’hui.

 • L’Etat exercera mieux sa tutelle et ne sera plus soumis aux guerres intestines qui
 sont en partie à l’origine des dysfonctionnements du système.

 • Les modalités d’évolution du cadre législatif et réglementaire sont simples et
 n’impliquent pas des transformations hasardeuses comme le passage du PMU en
 SA.

 11/10/2019
 44
Le projet de réorganisation de la gouvernance de la Filière

 Il conviendra :

 • d’amender les lois de 1891 et suivantes pour définir les nouvelles compétences
 de la FNCH et en préciser les modalités par une révision du décret 97-456.
 Notamment au titre des membres de son Conseil d’administration et de la tutelle
 du GIE PMU.
 • simultanément de préciser que les Sociétés délègueront en partie les missions
 qu’elles exercent aujourd’hui à la FNCH tout en continuant à exercer, sous
 l’autorité de la FNCH, quelques missions régaliennes.
 • de modifier le code électoral du Trot et du Galop de telle sorte que les élections de
 fin 2019 contribuent à élire Comité et Conseil, les cooptés seraient fortement
 réduits. Ils représentent aujourd’hui de 30% à 40% des membres du Comité au
 Trot et au Galop ce qui fausse le jeu démocratique.
 • de modifier le décret définissant la composition du Conseil du PMU qui restera de
 dix membres, le Président et le Directeur général étant proposés par le Président
 de la FNCH.

 11/10/2019
 45
Le projet de réorganisation de la gouvernance de la Filière

 Tutelle publique

 Délégué interministériel

 6 1 Filière
 Personnalités à à Représentants
 qualifiées 7 2 des turfistes

 délégation 18 membres délégation
 dont Pdt & DG
 4 4

 Filiale à créer pour
 valorisation des
 hippodromes pilotage par
 - Sponsoring Comité Fédérations Comité délégation
 - Mécénat régional régionales régional de la FNCH
 - Evènementiel Trot Trot & Galop Galop

 Socio-pros Socio-pros
 Trot Sociétés de Galop
 courses
 Trot & Galop

 46
FOCUS 3

 UN MODÈLE POUR AIDER À RELANCER LES
 COURSES

 47
Le Modèle Equistratis - Processus

 Etape I Etape II Etape III
 Collecte de Traitement de Contrôle et
 données données Analyse de
 Import des données données
 Requêtes lancées sur
 les sites PMU et calcul des Statistiques
 variables sous R descriptives

 Etape VI Etape V Etape IV
 Prévision Simulation Modélisation
 Elaboration des Comparaison avec la Construction des
 scénarios optimaux réalité équations

 48
Le Modèle Equistratis : Fonctionnement

 Equation centrale
 Echantillon Enjeux
 expliqués par
 59 521 courses Variables dominantes*
 - Nombre de courses par jour
 (Nb courses par réunion) Modélisation à
 (Nb réunions par jour) géométrie variable
 Période - Temps moyen entre courses
 (Courses en même temps)
 (Courses ayant 30 avant) Nous pouvons faire des
 1er Jan. 2016 – 31 Jui. 2019 - Horaire sous modèles avec
 - Taux de retour joueur quelques variables
 - Prix seulement
 - Nombre de partants
 - Gain moyen des partants
 Performance - Ouverture
 Variables optionnelles**
 Pouvoir d’explicatif ( 2 ) > 80% - Saison
 - Discipline
 Très élevé - Jour du mois
 - Jour en semaine
 Plus de 80% de la variation des - Nb types de par
 enjeux peuvent être identifiés et - Hippodrome * utilisables directement pour la
 expliqués par le modèle - Quinté + simulation
 - Chômage ** non utilisables directement pour la
 - Confiance simulation

 49
Le Modèle Equistratis : Qualité des simulations

 Une fois que nous avons obtenu les paramètres de l’équation (le constant 0 , les coefficients 1 … 
 et les résidus ), nous les réintroduisons dans la base de données avec chaque variable pour chaque
 
 course 1 … afin de calculer les enjeux estimés pour chaque course ෝ .
 Les simulations à partir des données de 59 521 courses donnent un niveau d’enjeux très proche de la
 réalité.
 → Le modèle Equistratis est un très bon instrument de simulation et doit permettre de tester les
 scénarii d’optimisation des enjeux.
 50
Le Modèle Equistratis : Scénarios optimaux (1)
 Au delà de la réforme Linette, nous avons procédé à des simulations complémentaires pour optimiser les enjeux.

 Enjeux
 MODELE
 expliqués par
 EQUISTRATIS
 Variables explicatives

 • Nombre de courses du jour
 • Temps moyen entre courses Réformes Linette
 • Horaire
 Simulation TRJ
 • Taux de retour joueur
 ➔ Scénario d’augmentation du TRJ
 • Prix
 • Nombre de partants Simulation 4 variables = S4

 • Gain moyen des partants ➔ Scénarios des 4 variables principales (S4)
 • Ouverture
 • Saison
 Echantillon
 • Discipline
 59 521 courses
 • Jour du mois
 • Jour en semaine
 Période
 • Nb types de pari er
 1 Jan. 2016 – 31 Jui. 2019
 • Hippodrome
 • Quinté + Performance
 • Chômage Pouvoir d’explicatif > 80%
 • Confiance Très élevé
 51
Le Modèle Equistratis / Scénarios optimaux : Augmentation enjeux

 Simulation TRJ: Augmentation du TRJ d’1 point en moyenne
 sur les jeux ayant les TRJ inférieurs à 70% : Tiercé, Trio, Quarté, Super 4, Quinté, Pick 5, Multi, Mini
 Multi.

 → Augmentation des enjeux sur l’année : 516,95 M€

 Simulation S4 Augmentation des enjeux sur l’année : 433,01 M€

 TROT
 V1. +10% du gain moyen des partants (augmentation de qualité de course)
 V2. +10% de l’indice de l’ouverture (présence des chevaux favoris)
 V3. +10% des prix des courses françaises
 GALOP
 V2. +10% de l’indice de l’ouverture (présence des chevaux favoris)
 V3. +10% des prix des courses françaises
 V4. + 2 partants pour les courses hors Quinté

 Simulation TRJ + Simulation S4 : Augmentation totale des enjeux de 949,96 M€ sur l’année

 52
Vous pouvez aussi lire