Et aussi Netgem, la Caisse des dépôts, Océinde annoncent VITIS, une offre 3P 100% fibre - Insight NPA
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Et aussi… Netgem, la Caisse des dépôts, Océinde annoncent VITIS, une offre 3P 100% fibre Netgem, la Caisse des Dépôts et Océinde annoncent aujourd’hui le lancement de Vitis, un nouvel opérateur 100% fibre, pour développer les Réseaux d’Initiative Publique [1] dans les zones géographiques concernées et ce dans le cadre du plan France Très Haut Débit. Vitis repose sur trois actionnaires : Netgem à 55% spécialiste de la fourniture de solutions interactives pour la télévision, la caisse des dépôts (33%) qui finance et accompagne les RIP dans leur développement et Océinde (12%), groupe industriel familial et acteur incontournable dans le très haut débit à la Réunion. L’offre 3P « La Fibre videofutur » sera proposée au tarif de 39,90€/mois avec une connexion 1Gb/s, la téléphonie en illimité et une box TV & Cinéma avec VoD, SvoD, TV, replay et un portail d’applications mêlant des contenus gratuits et payants. A travers cette nouvelle offre Vitis, souhaite donner accès à la Fibre au public le plus large, conformément au plan France Très Haut Débit et accompagner la mutation des usages des téléspectateurs, qui, grâce au THD, peuvent sélectionner, trier et choisir la temporalité de leurs programmes préférés. L’ensemble des investissements et des apports des industriels et de la Caisse des Dépôts valorise la nouvelle entité à 21 millions d’euros. A noter que VITIS est également partenaire d’opérateurs Fournisseurs d’Accès à Internet comme Monaco Telecom, Netplus (Suisse), Post (Luxembourg) et Zeop (La Réunion) et distribue ses offres TV/VOD sous la marque videofutur à 150.000 abonnés en Europe. [1] Les RIP participent fortement au déploiement de réseaux très haut débit, à la réduction de la fracture numérique et au renforcement de l’attractivité des territoires (zones les moins densément peuplées). La mise en place de ces réseaux s’appuie sur une filière industrielle qui intervient dans le déploiement, l’exploitation et la commercialisation de ces infrastructures ». Le marché des tablettes en pleine mutation IDC et Strategy Analytics viennent de publier les derniers chiffres de ventes de tablettes pour le troisième trimestre et même si on note de légères différences en fonction des périmètres retenus, la tendance reste la même avec un marché qui poursuit son décrochage (-15% par rapport au T3 2015). Toujours leaders du
marché, Apple[1] et Samsung voient les ventes de leurs tablettes chuter de respectivement 6% et 19%. Seuls Huawei et Amazon progressent. Un marché des tablettes qui évolue : du simple tactile vers des modèles hybrides 2 en 1 Poussées vers la sortie par les smartphones de plus en plus grands (les phablettes avec des écrans allants de 5″ à 6″), et les ordinateurs hybrides 2-en-1 « détachables » (Surface de Microsoft, iPad Pro d’Apple, etc…), ainsi que par des cycles de renouvellement plus longs, les ventes de tablettes continuent de chuter avec un -12,7% au T2 et de nouveau -14,7% au T3. Selon IDC, 43 millions de tablettes ont été vendues au T3 2016, soit une chute de 14,7% par rapport au T3 2015. Selon Strategy Analytics, c’est 46 millions de tablettes qui ont été écoulées soit une chute de 10% d’une année sur l’autre. En plus de l’analyse du volume des ventes, IDC souligne que malgré la place toujours prépondérante de l’OS de Google, plusieurs constructeurs de tablettes Android s’orientent progressivement vers l’hybride, segment en croissance, en optant pour le système d’exploitation de Microsoft (Lenovo avec ses modèles Yoga, Samsung avec ses TabS Pro). Windows devrait donc progressivement récupérer des parts de marché à Android et venir affronter Apple sur le terrain de l’hybride, qui apparaît désormais comme le véritable relais de croissance. Il sera donc intéressant de suivre les projets de Google sur un éventuel rapprochement de ses systèmes d’exploitation Chrome OS et Android pour mieux rivaliser avec Microsoft et Apple. Malgré les difficultés rencontrées, le marché des tablettes n’est pas encore à l’agonie, mais aborde une nouvelle phase de maturité (cycle de renouvellement plus long) et de transition vers des modèles plus hybrides qui répondent d’avantage aux besoins d’une partie des consommateurs qui cherchent à remplacer leurs PC et plus seulement à les compléter. Les simples tablettes tactiles devront coexister avec les modèles hybrides qui prennent leur envol (30% du marché en 2020 selon les estimations de IDC) et pourraient même contribuer dès 2018 à un retour de la croissance. Evolution des ventes mondiales de tablettes 2012 – 2016 (en millions d’unités) Répartition du marché des tablettes par principaux constructeurs (T3 2016/2015) Source : NPA Conseil sur données IDC (International Data Corporation)
Amazon et Huawei se démarquent avec des positionnements différents Avec ses tablettes Fire, Amazon se hisse sur le podium grâce à une politique de prix très agressive et des offres promotionnelles récurrentes afin de pénétrer les foyers, l’objectif étant d’utiliser le matériel comme porte d’accès vers l’écosystème de services Amazon. Enrichies depuis peu avec l’assistant Alexa, les tablettes Fire[2] permettent désormais de compléter la réponse vocale par un contenu visuel. Cet ajout a été bien accueilli et ce, malgré l’inconvénient de ne pas être « hands-free » comme l’Echo (l’utilisateur doit appuyer sur un bouton pour déclencher le microphone). L’opération commerciale d’Amazon cet été baptisée « Prime Day » a également contribué de manière conséquente à cette forte augmentation des ventes. Le constructeur Chinois, Huawei a quant à lui connu la plus forte croissance du marché (+28,4%) avec 2,4 millions de tablettes vendues. Le constructeur Chinois a donc su capitaliser sur ses bonnes performances sur le marché du smartphone en proposant des tablettes performantes au design soigné et à un prix attractif. Huawei a également su se démarquer en proposant des tablettes avec une connectivité 3G/4G pour le même prix que les modèles Wi-Fi. [1] Se référer au flash 783 « l’IPad s’enfonce dans la crise » [2] “Review: Amazon’s Alexa Makes Fire Tablets More Useful “: http://www.wsj.com/articles/review-amazons-alexa-makes-fire-tablets-more-useful-1477486 801’ Switch : la stratégie de Nintendo est-elle risquée ? Après plusieurs mois de rumeurs, la présentation officielle de la Nintendo Switch a été faite jeudi dernier par le biais d’une vidéo promotionnelle[1] mettant en scène principalement des adultes jouant à la future console hybride du Japonais. Un concept assez novateur qui n’a sans doute pas vocation à venir titiller Sony et Microsoft sur le marché traditionnel de la console de salon. Cinq ans après la sortie de sa dernière console, Nintendo revient donc sur le devant de la scène avec [2] sa console Switch dont le prix est pour l’instant tenu secret et qui sortira en mars 2017.
Nintendo Switch : une console modulable qui se dévoile partiellement Alors que Nintendo est sur le point de ressortir une version miniaturisée de la NES (1986) pour les fans de retro-gaming, le Japonais a présenté jeudi dernier la Switch, une console différente de tout ce qui existe aujourd’hui sur le marché grand public. Une console modulable qui peut s’utiliser aussi bien pour un usage domestique (console de salon) que pour un usage nomade (console portable) grâce à une partie amovible. L’expérience est donc « single screen » comme Nintendo tient à le rappeler pour bien se distinguer de la Wii U considérée comme un échec cuisant pour le constructeur (seulement 13,2 M de consoles écoulées). Même si Nintendo devrait communiquer prochainement pour donner plus de précisions sur sa console qui sort dans six mois, des rumeurs circulent déjà sur les caractéristiques techniques, le prix et le line-up au lancement. Parmi les remarques qui ont pu être faites sur cette vidéo, on note la capacité à jouer à quatre avec deux machines, chacune embarquant deux contrôleurs baptisés « Joy-Con » qui sont détachables. Ces contrôleurs peuvent s’employer de deux manières différentes. Soit de pair, à la verticale, par un même joueur, soit à l’horizontale, une par joueur, à la manière des contrôleurs Wii. La manette classique sera quant à elle vendue séparément. La puissance de la console se trouvera uniquement dans la partie mobile (qui se glisse dans la station). La station sert donc ici simplement de socle dont la seule fonction est de transmettre le jeu sur la TV ainsi que d’alimenter et de recharger le système, et n’augmente en rien l’expérience (pas de processeur qui améliorerait la qualité d’image par rapport au mode portable). Pour cette nouvelle console, une crainte subsiste chez les développeurs, celle d’avoir la même difficulté que sur les précédentes itérations pour
développer un jeu (complexité du hardware) et retrouver ainsi principalement des licences Nintendo et peu de licences « AAA » de développeurs tiers. Malgré la liste des partenaires annoncés, Nintendo devra donc certainement convaincre, dans un premier temps, par ses franchises phares en utilisant au mieux les fonctionnalités de la console. Malgré un enthousiasme plutôt partagé après la sortie de la vidéo, le marché ne semble pas très bien avoir réagi puisque l’action de Nintendo a chuté de 6,5% ce lundi matin. La raison ? Le choix de ne révéler que partiellement l’écosystème et de verrouiller la communication n’a pas été très bien accueilli par les analystes. De plus, certains estiment que le concept n’est pas assez révolutionnaire comme a pu l’être la Wii à sa sortie en 2006. Mais à quel niveau de vente, Nintendo considérera sa Switch comme un succès commercial ? Les attentes placées par le constructeur Japonais ne sont pas très claires. En revanche le message marketing est on ne peut plus clair (jouer où on veut, quand on veut, comme on veut) et on imagine que le constructeur espère concilier ses fans de console de salon et de console portable en proposant une véritable expérience nomade avec des franchises de qualité. Revirement stratégique pour Nintendo : un pari risqué ? Conduit par l’échec de la Wii U et la montée en puissance de Sony et Microsoft sur le marché de la console de salon, le géant japonais semble vouloir se détacher en proposant un produit hybride confirmant ainsi sa volonté de vouloir fusionner ses divisions mobiles et fixe. Peut-être une dernière tentative de la part de Nintendo de conquérir le salon ou du moins avoir un pied dedans. Et malgré les rumeurs, Nintendo ne semble pas proposer de VR dans cette première démonstration. Le japonais réserve peut-être une surprise pour sa deuxième opération de communication[3], ou alors le constructeur estime toujours que la technologie est encore un peu loin du potentiel marché de masse et préfère attendre. Avec cette nouvelle console, Nintendo mise donc surtout sur son principal avantage concurrentiel : les consoles portables. Le japonais espère ainsi continuer d’occuper le terrain (la vidéo promotionnelle de la Nintendo Switch est composée à 60% de situations nomades ; cf. graphique), mais le gamer fera certainement un arbitrage entre les différentes consoles du marché. La Switch réussira-t-elle alors à se démarquer dans cet embouteillage technologique ou arrive-t-elle trop tard[4] ? Sony vient de sortir la PS4 Slim et le Playstation VR et la PS4 Pro sort le 10 novembre. Microsoft de son côté va sortir la Xbox Scorpio en 2017 (qui serait a priori compatible avec l’Oculus). En termes de puissance, la Switch sera en deçà de ces deux modèles mais dispose d’autres avantages. Dans cette course parallèle à la 4K et à la VR, Nintendo a donc sa carte à jouer avec une console qui propose des usages différents et qui a l’avantage de s’adresser aussi bien aux casuals qu’aux gamers. L’autre inconnue et non des moindres, se trouve dans l’ergonomie de sa plate-forme et la compatibilité avec l’univers mobile (services en ligne, applications mobiles, réseaux sociaux). Nintendo affirme avoir travaillé à l’amélioration du software. L’avenir nous dira si Nintendo parvient à capter le plus grand nombre de joueurs possible, et il sera intéressant de suivre les prochaines annonces et les effets sur la structure de marché en cas de réussite, comme en cas d’échec. A l’aube de la dématérialisation, Nintendo joue la carte de l’abolition des frontières entre la console fixe et la console
portable (permise par la montée en puissance des puces) pendant que ses concurrents s’échinent dans une course à la VR et à la 4K. Ces évolutions naturelles du marché de la console s’inscrivent donc en lame de fond et même si ce n’est pas la console de la dernière chance pour Nintendo, le pari est tout de même risqué après l’échec de la Wii U. Nintendo devra trouver le juste prix et proposer une expérience convenable aussi bien en mobilité que dans le salon. Annexes
[1] Vidéo officielle de présentation (18 M de vues) et vidéos de présentation des modèles précédents : http://www.recode.net/2016/10/23/13368346/nintendo-switch-nx-viral-video-tv-old-ads [2] Prix estimé à 250$, 2,5 M de Switch écoulé le premier mois (+1 mois) et 10,6 M d’ici mars 2018 (+12 mois) : https://mynintendonews.com/2016/10/24/david-gibson-estimates-nintendo-switch-to-cost-25 0-and-could-sell-10-6-million-units-in-a-year/ [3] On imagine par exemple, un casque dans lequel on glisserait la partie mobile de la Switch. Ce qui pourrait être un atout pour Nintendo qui se positionnerait a priori sur des technologies moins chères [4] Selon Eurogamer, la console était prête pour l’été mais le nouveau Mario lui ne l’était pas, et Nintendo mise beaucoup dessus Quividi, la pépite française de l’engagement sur le Digital Out-Of-Home Créée en 2006, la start-up française a développée une expertise inédite sur la mesure de l’audience en direct des supports d’affichage digital. Elle mesure ainsi 700 millions de personnes par mois devant les écrans de ses clients, présents dans 53 pays. Mais, Quividi a également développé un savoir-faire sur le ciblage et l’interactivité, maximisant l’engagement des campagnes DOOH. Leader mondial de la mesure de l’audience de l’affichage digital Quividi a mis au point des boîtiers vidéo adaptables sur tous les supports DOOH, tant les réseaux numériques à emplacements localisés (Digital Placed-based Networks) que les écrans numériques in-door (Digital Billboards & Signage), tous les modes de connexion et réseaux. Ces terminaux permettent non seulement mesurer quantitativement l’audience des supports (nombre de personnes passant devant l’écran), mais également de qualifier cette audience. Car le logiciel intégré est capable de reconnaître le sexe et l’âge approximatif des individus devant l’écran et d’évaluer l’intensité du contact (distance de la personne par rapport à l’écran) et de fournir des data d’activité (temps passé devant). Tout cela en temps réel, ce qui est une spécificité de la start-up française. « Le système de mesure de l’audience mis au point par Quividi, via l’utilisation de caméras, a pour objectif de rendre les stratégies marketing out-of-home sur les points de vente aussi précises et responsables que sur le digital » déclare Ke-Quang Nguyen-Phuc, PDG de Quividi.
Facilitateur d’interactions avec les supports d’affichage Autre fonctionnalité intéressante pour les réseaux d’affichage digital, clients de Quividi : grâce à la captation en temps réel, la reconnaissance faciale (via la technologie Anonymous Video Analytics ) et l’insertion dynamique de messages, la start-up propose des modules d’interaction, qui donnent l’opportunité d’instiller de l’interactivité et d’accroître l’engagement des campagnes. En témoigne la campagne opérée par l’entreprise sur les écrans Posterscope aux Etats- Unis, pour le modèle de SUV Acadia de General Motor Company (orchestrée avec Eye Corp Media, Carat et Leo Burnett). Durant 8 semaines, 8 écrans présents dans le centre commercial Santa Monica Place ont diffusé la « première campagne de reconnaissance faciale réactive » (facial responsive recognition campaign). Suite à la détection de personnes présentes devant l’écran, des vidéos ludiques et des messages de promotion du modèle auto adaptés à l’audience étaient diffusés. Non seulement, les spots ciblent en fonction du sexe, des émotions (sourires…), du nombre de personnes et de leur âge (parents avec enfants par ex.), mais ils incitent également l’audience à interagir en participant à des petits jeux ou en adoptant certains comportements, faire coucou ou faire semblant d’attraper des objets… Pour Ke-Quang Nguyen-Phuc, « nous avons réussi à mettre en œuvre plus de 200 expériences interactives ciblées, qui font de la campagne pour le SUV de GMC la campagne la plus globalement automatisée jamais lancée« . « La capacité de personnaliser le contenu à plusieurs cibles a réellement pris vie dans cette campagne. Ce partenariat a permis de démontrer la puissance des écrans DOOH, dès lors qu’ils sont associés à une technologie de pointe » se réjouit Jeff Gunderman, PDG de Eye Corp Media.
Quividi rappelle qu’aucune donnée, ni aucune image n’a été collectée ou stockée, car la détection et l’insertion du message ciblée sont réalisées en direct, à la volée. Cette indication de respect des données privées est importante au regard des risques juridiques potentiels et des inquiétudes que les logiciels de reconnaissance faciale font naître. Quelle place sur le marché de la maison connectée pour EDF ? Le marché de la smart-home qui peine pourtant à décoller[1] n’a jamais semblé aussi encombré. Aux côtés des géants du net qui en préemptent déjà une large partie, les opérateurs télécoms commercialisent leurs propres solutions côtoyant ainsi d’autres acteurs comme les assureurs (Axa, Aviva, etc.)[2], de nouveaux « tiers de confiance » comme La Poste avec son HUB numérique et désormais les énergéticiens qui cherchent eux aussi à conserver la relation avec leur client dans un environnement en pleine mutation. EDF investit 10M€ dans sa filiale Sowee et espère convaincre 1 million de clients en 10 ans (4% de son portefeuille d’abonnés) Le marché de la domotique intéresse naturellement les grands acteurs de l’énergie, à l’image de British Gas au Royaume-Uni qui s’est lancé très tôt sur ce marché et qui fait
partie des leaders aujourd’hui sur son marché domestique. Son homologue Français lui emboite le pas et vient de lancer une offre qui combine une gamme complète d’objet(s) connecté(s) et des services associés pour le confort de la maison et la fourniture d’énergie. L’offre est donc articulée autour d’une station, d’un thermostat connecté avec son actionneur chaudière, de capteurs à positionner sur son compteur électrique (ou de gaz) et d’une passerelle pour connecter l’ensemble au cloud. Cette offre sera commercialisée à partir de fin novembre et sera accessible uniquement sur internet dans un premier temps. Avec une communication très orientée vers la maitrise de la consommation d’énergie (et le made in France), EDF espère par la suite faire évoluer son offre et connecter progressivement plusieurs objets de la maison. Pour faire transiter les données de ses capteurs vers la station connectée, Sowee utilise le Wi-Fi, mais également le protocole radio 3XD développé par Delta Dore qui a été mis à contribution pour développer ce nouvel objet. Sowee a tenu à préciser que l’objet aller progressivement s’enrichir de nouveaux protocoles de communication pour le rendre « aussi universel que possible ». Rappel de l’offre de produits & services : https://www.sowee.fr/ Avec Sowee, EDF propose plusieurs fonctionnalités intéressantes qui répondent à des « pain point » : le consommateur va pouvoir piloter la chaleur de sa maison (des chaudières à gaz uniquement pour l’instant), soit en choisissant la température soit en fonction du budget qu’il souhaite consacrer à ce poste de dépenses. Le pilotage est bien sûr possible à distance grâce à une application mobile. La télécommande qui est mobile, propose aussi de recevoir des informations extérieures comme la météo ou l’info-trafic. Elle est en capacité de mesurer la qualité de l’air intérieur (en cas de pic de CO2, une alerte sera donnée) ou encore de contrôler les lumières du domicile (possibilité de mettre sa maison en mode « Absence » en un clic, afin de baisser le chauffage et éventuellement d’éteindre les lumières connectées). Sowee est disponible pour tous les consommateurs, même s’ils sont abonnés à un autre fournisseur d’énergie qu’EDF. Il leur en coûtera alors 319€ pour acheter la station Sowee complète. Mais EDF propose aussi deux formules packagées qui elles ne sont commercialisées qu’auprès de ses clients : Le pack « Station connectée + Gaz » comprend la station Sowee connectée et l’abonnement au gaz. Le client devra débourser 49€ à la souscription puis 5,5€ par mois pendant 36 mois auquel il faudra ajouter la facture de gaz, Le pack « Sowee » contient lui la station et le thermostat pour le pilotage du
chauffage. L’abonné devra cette fois débourser 99€ et un abonnement à 5,5€/mois pendant 36 mois, auquel il faudra encore ajouter, évidemment, la facture de gaz. Sowee est donc également destiné à devenir un véhicule de rétention des abonnés actuels voir de recrutement auprès de ceux ayant tenté l’aventure auprès d’un autre énergéticien en incarnant plusieurs promesses : L’absence d’augmentation du KWh HT pendant 3 ans, Une maîtrise totale de la consommation gaz du fait de la présence de capteurs, La résiliation automatique du contrat actuel en cas de souscription à Sowee, L’absence d’engagement (offre Sowee résiliable sans frais à tout moment). Si l’offre d’EDF n’est pas révolutionnaire elle a le double avantage d’être abordable et lisible pour le consommateur. De plus, EDF propose un argument de poids avec la légitimité de l’énergéticien dans ce domaine : « maitriser en temps réel votre consommation d’énergie ». Ce n’est pas la première que des objets connectés se retrouvent couplés à une offre de fourniture d’énergie. Direct Energie s’est déjà associé à Nest par exemple, Engie à Netatmo. Mais cette fois, EDF va plus loin en proposant sa propre gamme de produit. Pour Tiphaine Bougeard (ex-SFR), la directrice générale de Sowee, « Cette marque va permettre à EDF de réussir le virage de la maison connectée« . Des concurrents nombreux : le HUB Numérique de La Poste, Homelive by Orange, Home by SFR… Sur un marché Français particulièrement actif avec de nombreuses start-ups positionnées sur le segment de la maison connectée, chaque acteur essaye de faire valoir ses actifs et sa légitimité, qu’elle soit technologique, sectorielle, ou historique pour rassembler au sein de son offre un maximum de produits. EDF n’est donc pas le premier à déployer son offre et d’autres se sont déjà lancés à la conquête de la maison, avec une communication plus ou moins poussée, des délais plus ou moins respectés et des ambitions plus ou moins mesurées. Hormis les industriels historiques de la domotique comme Somfy, Legrand, plusieurs acteurs Français proposent déjà des offres grand public. Que ce soit Orange avec sa solution Homelive, qui vient d’ajouter des fonctions particulièrement intéressantes, le HUB Numérique de la Poste qui par ses caractéristiques intrinsèques (généraliste, neutralité et simple plate-forme d’interconnexion) pourrait répondre à un certain nombre d’attentes du grand public, ou encore SFR, qui fait partie des précurseurs, tous se sont positionnés sur le segment de l’énergie[3] et de la sécurité et tous souhaite rassembler un maximum d’objets afin d’améliorer leurs offres. Reste que le leader français de la fourniture d’énergie, à la différence des autres acteurs, peut miser sur sa principale force en couple son offre de fourniture à un objet connecté,
pour un prix raisonnable et en s’adressant aux non technophiles. Après avoir multiplier les partenariats (Netatmo, Nest, Orange) pour sécuriser une place au sein d’un environnement concurrentiel tendu, la filiale d’EDF fait maintenant le choix d’internaliser le développement de sa solution et de proposer sa propre gamme de produits. Une stratégie qui lui permet d’être présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur, et d’envisager de pouvoir à terme, croiser davantage de données pour proposer ainsi de nouveaux services. Mais pour ce faire, Sowee doit trouver plusieurs partenaires pour élargir l’offre de service encore limitée à la l’énergie et à la maitrise de sa consommation. ————————————– [1] Selon Berg Insight, on comptait 5,4M de foyers équipés en Europe en 2015 et ce chiffre devrait être multiplié par 8 en passant à 44,9M en 2020 : http://www.fiercewireless.com/europe/berg-insight-reveals-european-smart-home-penetrati on-lags-north-america [2] Why Insurance Companies Want to Subsidize Your Smart Home: https://www.technologyreview.com/s/602532/why-insurance-companies-want-to-subsidize-y our-smart-home/ [3] SFR propose son pack « chauffage énergie » ; Orange a noué un partenariat avec Schneider Electric, avec EDF pour le suivi de la consommation (Homelive + e.quilibre) et avec Wiser pour proposer une offre de gestion de l’énergie et propose le thermostat Netatmo. La Poste avec son HUB Numérique qui démarre tout juste propose déjà d’ajouter à sa plate-forme plusieurs objets permettant de piloter son chauffage. PlayStation VR, Daydream View… Enfin la démocratisation des casques ? Après une multitude d’annonces en 2014-2015 du côté des consoliers (Sony, Microsoft), des constructeurs (HTC, Samsung) et des géants du net (Facebook, Google), tous les casques VR sont désormais disponibles sur le marché, ou vont l’être d’ici la fin du mois. Malgré le scepticisme qui règne sur le véritable décollage de cette technologie[1], la plupart des instituts d’études prévoient une forte croissance des ventes d’ici la fin de l’année et une explosion d’ici 2020, portée essentiellement par la VR-mobile et console, qui bénéficient d’un parc installé et de plates-formes de contenus de plus en plus développées.[2] HTC Vive, Oculus Rift : des casques haut de gamme qui peinent à
trouver acquéreur Les précommandes de l’Oculus sont ouvertes depuis le 28 avril en France et les casques disponibles en magasins depuis le mois de septembre au prix de 699€ (et pour compléter l’expérience, les Oculus Touch seront disponibles début décembre pour 199$). Concernant le HTC Vive, le casque est disponible en précommande depuis 29 février et en magasin depuis cet été au prix de 949€. Mais le coût de l’équipement ne s’arrête pas là puisque pour ces deux casques, il faut en plus s’équiper d’un PC haut de gamme pour pouvoir profiter pleinement de l’expérience immersive (souvent à des prix compris entre 1000 et 1500€). Pour démocratiser l’usage, les constructeurs redoublent d’efforts à l’image de HTC qui vient de lancer « Viveport », une plate-forme pour le contenu en VR compatible avec le Vive où les utilisateurs bénéficieront de promotions et exclusivités. Au début du mois, HTC annonçait sa collaboration avec Quark VR une start-up Bulgare qui travaille sur un petit module intégrant une batterie qui se placera sur le Vive là où se branche les câbles et qui permettrait de transmettre les données en temps réel via Wi-Fi grâce à un transmetteur branché sur le PC. Ce qui permettrait de s’affranchir des câbles. HTC s’est également associé à Demooz, une plateforme qui met en relation des « ambassadeurs » à qui HTC fourni un casque pendant 3 mois, et de potentiels clients afin de permettre à ces derniers de tester le produit à domicile ou dans un lieu public près de chez eux. Toutefois, ce casque restera difficilement accessible pour le grand public, tant que les prix resteront aussi élevés. Côté Oculus, c’est Mark Zuckerberg, ambassadeur de luxe qui se charge de la promotion des projets VR qui semblent lui tenir particulièrement à cœur. Et la semaine dernière, outre les démonstrations assez spectaculaires, et l’annonce du montant des investissements en production de contenu, deux annonces particulièrement intéressantes ont retenu l’attention lors de la conférence « Oculus Connect 2016 » : la présentation d’un prototype de casque hybride entre le casque VR PC et VR mobile mais qui fonctionnerait en stand- alone. Nom de code « Santa Cruz ». Par ailleurs, Oculus a déclaré que le casque Oculus Rift fonctionnerait bientôt avec des PC bien moins chers aux alentours de 500$. Reste que le casque est toujours positionné comme un des plus chers du marché si l’on souhaite un équipement complet.
La VR-Mobile et VR-Console pour faire décoller le marché ? Le décollage du marché de la réalité virtuelle passera sans doute, et de façon assez logique, par une offre de casque pour mobile ou console (ou stand-alone comme le projet d’Oculus) faisant mécaniquement baisser le coût d’un équipement que le grand public possède déjà dans sa poche avec un smartphone et/ou dans son salon avec une console. L’utilisateur devra juste investir dans un casque qui viendra se greffer sur ces terminaux. Sur le marché de la VR-Mobile, la concurrence sera rude entre Samsung et ses 22,6% de PdM au Q2 2016 (leader du marché mobile) et Google qui vient d’officialiser son smartphone Pixel (conçu avec HTC) et qui écrase le marché avec son système d’exploitation Android. Côté console, Sony domine sans partage le marché de la console haut de gamme avec sa PS4 écoulé à 43,4M d’exemplaires[3] et qui dépassera probablement la barre des 50M d’ici la fin de l’année. En comparaison, seulement 16M de PC seraient prêts à accueillir la VR dans le monde selon IHS. Tous ces acteurs ont donc intérêt à profiter de leurs « actifs » qui comportent l’avantage d’utiliser la VR comme une des fonctions mais pas forcément la principale. Le Samsung Gear VR fait partie des précurseurs du marché avec un premier casque sorti en janvier 2015 aux US et mars 2015 en France. Le Gear VR a su profiter au début de caractéristiques assez uniques qui ont permis au géant Coréen de pousser son produit dans des offres « bundle » et de le propulser sur le devant de la scène, sans réel concurrent en face (99$ en stand-alone). Un moyen donc pour Samsung de faire de l’up-sell, puisque ce casque est uniquement compatible avec les Smartphone Samsung de dernière génération. En pleine tourmente avec le retrait des Galaxy Note 7 et conscient de la concurrence frontale que va apporter le Daydream de Google, Samsung va devoir s’armer d’ingéniosité pour garder des parts de marché sur la VR- Mobile. Selon IHS, le géant Coréen devrait dominer le marché en vendant 5,4M d’unités mais l’institut prévoit un déclin avec l’arrivée du Daydream View qui devrait rapidement lui ravir la vedette et cannibaliser les ventes d’ici 2019. Google Daydream View est donc venu le rejoindre le marché prometteur de la VR mobile avec d’abord l’annonce en mai de son programme « Daydream » puis du casque eponyme quelques mois plus tard. En effet, lors de sa conférence, Google a présenté son casque qui sera vendu à 79$ et sera donc le principak concurrent du Gear VR de Samsung. Annoncé début novembre aux Etats-Unis, le casque ne sortira qu’en 2017 en France. Pour l’instant seul le Pixel (nouveau smartphone Google) sera compatible mais à termes il devrait s’ouvrir à d’autres constructeurs. Le casque sera fourni avec une télécommande type « wii mote ». Sur le segment de la VR Console, c’est donc demain que sortira le Playstation VR (ex-Morpheus) dans les tuyaux depuis plus de deux ans et qui sera enfin proposé au grand public au prix de 399€. Plus abordable que la VR pour PC, il suffit pour les possésseurs de PS4 de s’équiper de la Playstation Caméra et d’une manette sans fil
Dualshock 4. Ensuite des capteurs additionnels peuvent compléter l’expérience comme les « PS VR AIM Controller », les « PS Move ». L’investissement global avoisine les 1000€ (en achetant tous les capteurs), mais l’investissement minimum peut ne pas dépasser les 500€. Selon le dernier rapport d’IHS, les ventes du Playstation VR dépasseront celles de l’Oculus et de l’HTC Vive dès cette année. 1,4 million d’unités devraient, en effet, être vendues et générer 134 millions de dollars en dépenses de contenus. L’intérêt de Sony pour la réalité virtuelle va bien au-delà du PlayStation VR. La firme japonaise souhaite impliquer tout son groupe afin de proposer du contenu riche et varié en VR, ce qui manque à la technologie aujourd’hui. Les vitesses d’adoption et les projections de chiffre d’affaire varient selon les prévisionnistes mais l’existence du marché devient une réalité. Les statistiques encourageantes masquent cependant le fait que, dans un premier temps, ce sont les casques associés à des téléphones qui devraient dominer le marché en volume : 87% en 2016 et toujours plus de 50% en 2020 selon IHS. L’essor du marché des casques de réalité virtuelle premium devrait s’effectuer plus progressivement. Mais avec cette segmentation du marché désormais clair, on peut imaginer que par jeu de vases communicants, et au gré des évolutions technologiques et de l’évolution des plates-formes (Google avec Android, Sony avec PlayStation et HTC/Valve avec Steam), la structure de marché basculera vers le haut de gamme. Maintenant que la première pierre a été posée, les constructeurs réfléchissent d’ailleurs déjà tous à la seconde itération de leurs produits avec sans doute de plus en plus de solutions hybrides, mêlant d’autres technologies comme la réalité augmentée. [1] http://www.reportlinker.com/insight/americans-perplexed-about-vr.html : Americans Perplexed About VR But Ready to Embrace the Technology [2] https://t.co/toPFEGkFlB : IHS prévoit 81 millions de casques VR écoulés en 2020 (dont près de 45M de casques VR-Mobile) contre seulement 4M en 2015 et les es ventes de casques VR rapporteront 7,9 milliards de dollars aux fabricants et 3,3 milliards de dollars aux fournisseurs de contenus à cette même date. [3] http://www.vgchartz.com/ Homekit: la solution d’Apple pour la maison enfin prête à décoller Après la mise à jour d’iOS tant attendue, le protocole Homekit présenté à la WWDC 2014 se donne enfin les moyens d’exister grâce à une application maître[1], qui permet de centraliser le pilotage des divers équipements
compatibles (certifiés MFI et Homekit). Cette application très simplifiée et didactique permet à l’utilisateur de créer des scénarios et de piloter sa maison à la voix grâce à l’intégration de Siri. Quand on ajoute à ce développement, la rumeur persistente d’un objet dédié, Apple semble se donner enfin les moyens de ses ambitions sur le marché de la smarthome, et passer du « concept » à la réalité. « Home » pour un usage simplifié : “one app to rule them all » Cette fois, Apple propose une vraie application, qui va se charger d’interconnecter tous les appareils compatibles Homekit, directement ou via une passerelle intermédiaire si le protocole est différent[2]. Plus besoin de passer par l’application dédiée du produit, l’application Domicile sera capable de tous les intégrer dans son interface. Cette nouvelle application qui centralise le pilotage est intéressante à plusieurs égards : d’abord parce que quasiment tous les plus gros fabricants d’objets connectés proposent ou proposeront des produits certifiés Homekit[3], mais aussi et surtout parce que Apple possède un atout incomparable, le parc installé d’iPhone. De fait, cette nouvelle télécommande universelle est déjà dans la poche de plusieurs dizaines de millions de personne à travers le monde. Grâce à l’aura d’Apple auprès des développeurs, les scénarios d’usage grand public devraient se multiplier rapidement. D’autant que les premiers retours de ceux qui ont testé l’application sont très positifs. L’application a bien été pensée pour répondre à un usage du grand public et non plus aux simples initiés qui devaient configurer plusieurs applications. Cette solution comporte l’avantage d’intégrer de manière simple la configuration par les particuliers de multiples scénarios, ce qui n’est pas possible avec l’Amazon Echo (sauf en utilisant le service IFTT). L’application permet notamment d’ajouter et de classer ses équipements par pièce, de mettre en favoris les équipements les plus utilisés, de créer des automatismes simples qui lient les objets (même de différentes marques) entre eux et de les piloter de manière intuitive. Un inconvénient subsiste : la main mise d’Apple sur l’expérience utilisateur et sur les objets compatibles. Apple est assez stricte sur la sélection des objets qui doivent tous être certifiés MFI et répondre à un certain nombre d’exigences techniques et industrielles. Apple cherche ainsi à la fois à se protéger d’éventuelles failles de sécurité mais aussi à conserver son positionnement “premium” en n’ayant pas la vocation d’accueillir tous les objets connectés du marché, mais seulement les meilleurs. Pour le pilotage en local, l’utilisateur pourra donc utiliser l’application et la commande vocale. En revanche, pour le pilotage à distance, c’est l’Apple TV qui sert de passerelle avec l’ensemble des équipements connectés. Par ailleurs, les paramètres sont sauvegardés sur iCloud, ce qui permet de garder en mémoire les réglages effectués. Ici, la stratégie d’Apple est intéressante puisque la domotique sera une des fonctions de la box OTT et non pas sa principale. Alors que le hub domotique a du mal à se vendre, Apple joue la carte de l’intégration de la fonctionnalité de “répéteur” au sein d’un lecteur multimédia existant. En revanche, Apple a annoncé récemment que l’Apple TV 3 ne sera pas compatible avec iOS 10 pour Homekit. Il faudra donc acheter la version 4… Si les particuliers doivent encore être convaincus, l’une des clés de la croissance d’Apple sur le segment de la maison individuelle sera de s’allier aux promoteurs immobiliers. Aux
Etats-Unis, Apple a déjà signé plusieurs partenariats avec trois importants constructeurs de maisons individuelles pour faire de HomeKit leur standard d’équipement. Un premier pas vers une solution plus autonome Une autre clé réside dans la valeur ajoutée du pilotage par la voix. Siri fait encore l’objet de nombreuses critiques quant à ses performances. Et il semble donc naturel pour Apple de réfléchir à une solution plus perfectionnée en termes de hardware (plusieurs micros, pas besoin de sortir le téléphone de sa poche…) pour pouvoir ainsi se rapprocher des solutions comme celle d’Amazon (Echo) et Google (Home). Face à ses concurrents et en capitalisant sur l’expérience acquise avec Siri et Homekit, Apple pourrait combler certaines lacunes de sa solution et proposer un assistant personnel « physique ». Alors que Tim Cook souhaite trouver de nouvelles sources de revenus (les ventes d’iPhone représentaient 66% des revenus l’année dernière), les rumeurs circulent depuis maintenant quelques mois sur ce nouveau produit et « Bloomberg » a relancé les spéculations la semaine dernière en affirmant que le produit serait déjà en test chez les ingénieurs d’Apple. Même si on ne peut pas affirmer avec certitude que ce produit sera dédié à la domotique, plusieurs indices dévoilés par la FCC (aux Etats-Unis les prototypes doivent être soumis à la FCC pour approbation) vont dans ce sens. Comme ses concurrents, le boitier domotique d’Apple permettrait principalement de contrôler à la voix d’autres appareils électroniques de la maison mais Apple tenterait de se distinguer avec un système de reconnaissance faciale évolué et une batterie de capteurs dernier cri, notamment des micros directionnels extrêmement précis, même à plusieurs mètres de distance de l’utilisateur. A l’avenir Apple pourrait donc proposer une solution mixant plusieurs interfaces naturelles (mobiles, voix…). C’est désormais officiel, Google Home arrive le 4 novembre aux Etats-Unis… Comme prévu, Google a profité de sa keynote #Pixel le 4 octobre pour présenter ses nouveaux produits et notamment l’assistant Google Home désormais officialisé et qui sera commercialisé à partir du 7 novembre aux Etats-Unis (et déjà disponible en pré-commande) dans 7 coloris différents. Google Home sera fourni avec 6 mois d’accès gratuit à YouTube Red. Deux ans après l’arrivée d’Amazon sur le marché, Google joue la carte du prix attractif en proposant un produit à 129$ (soit 50$ de moins que l’Amazon Echo). Cet assistant dont nous avons pu observer les capacités à travers la vidéo de présentation publiée en mai, est capable d’analyser des séquences formulées en langage naturel avec prise en compte du contexte. Outre ses capacités d’assistant intelligent (lecture de la musique, contrôle des flux chromecast, réponse à des questions quelquonque sur une recette, la météo, le trafic, un itinéraire, etc.), Google Home pourra également assurer le contrôle des objets connectés. Dans un premier temps, le produit sera compatible avec Nest, SmartThings, Philipps, IFTT, mais la liste devrait s’élargir rapidement. Il sera également possible d’éteindre les micros afin que Google ne sache pas tout ce qui se passe dans le foyer. A partir de décembre, Google ouvrira son SDK aux développeurs pour ajouter deux types
d’actions : des actions directes ou des actions de conversation. Pour les premières (actions), il s’agira d’ajouter de nouvelles commandes (l’action et le résultat sont directs). Pour les « conversations », il s’agira de développer des applications avec d’avantage d’interactions, à l’image des bots. De la même manière qu’Amazon avec l’ouverture de son SDK « Alexa Voice Service », Google prévoit également de lancer l’année prochaine le « Embedded Google Assistant SDK », soit un kit de développement qui permettra aux fabricants d’intégrer Google Assistant dans d’autres appareils. [1] http://www.apple.com/fr/ios/home/ [2] L’ampoule Phillips doit passer par le hub Phillips Hue pour faire le lien entre Home (IP) et les lampes Hue (Zigbee). [3] http://www.digitaltrends.com/home/everything-that-works-with-apple-homekit/ « Estimote » présente sa nouvelle génération de Beacons Après le lancement de la technologie iBeacon par Apple en 2013, puis Eddystone par Google deux ans plus tard, les balises Bluetooth continuent de se développer avec de nouveaux champs d’applications. Parmi les innovations marquantes, une nouvelle génération de beacon baptisée « Mirror » présentée au Techcrunch Disrupt par Estimote et qui permet d’étendre l’expérience aux téléviseurs. 2016, une année charnière pour la technologie beacon ? Selon ABI Research, plus de 500 millions de beacons devraient être expédiés d’ici 2020. Et pourtant, malgré ces chiffres impressionnants, on a parfois l’impression que cette
technologie a eu du mal à s’imposer. L’année dernière, Gartner plaçait le beacon au sommet de son « hype cycle » lui prédisant ainsi un déploiement à grande échelle entre 2017 et 2019. Une chose est sûre, depuis quelques mois, plusieurs facteurs semblent indiquer un potentiel décollage du marché : tout d’abord, la mise à jour particulièrement intéressante d’Eddystone[1], mais également l’évolution du protocole radio avec l’arrivée du Bluetooth 5.0 d’ici la fin de l’année, qui devrait faire progresser l’adoption et le déploiement des beacons et de services basés sur la localisation. D’autre part, les fabricants et les géants du net ont également pu améliorer leurs solutions. Plus récemment, la décision d’Apple de supprimer la prise jack devrait également faire décoller les usages du bluetooth[2]. On retrouve sur ce marché quelques gros fabricants qui se sont positionnés très tôt comme les deux sociétés Polonaise « Kontakt.io » et « Estimote ». Crée en 2012, cette dernière fait figure de pionnière sur la fabrication de Beacons supportant la technologie iBeacon, puis Eddystone. Et la société ne cesse de se renouveler en proposant de nouvelles formes de beacons (proximity, location, stickers). En début d’année, Estimote a levé 11M€ et vient d’annoncer à l’occasion du Techcrunch Disrupt, le lancement du premier Beacon qui se branche en HDMI pour diffuser des contenus personnalisés directement sur un écran TV. Peu de détails techniques ont été dévoilé mais on sait que le produit sera disponible à la vente dès le 1er décembre. « Mirror Beacon » : le beacon bascule dans une nouvelle dimension Jusqu’à maintenant, les technologies d’Apple (iBeacon) et Google (Eddystone) permettaient aux marques d’établir un ensemble de scénarios de déclenchement de messages selon le lieu visité par l’utilisateur en affichant le message sur le smartphone (avec ou sans application depuis l’arrivée d’Eddystone). Pour améliorer l’expérience client, Estimote a conçu différents types de balises Beacons, alimentées par piles pour une autonomie de plusieurs mois ou même des « Nearables », de petits Beacons autocollants et flexibles pour connecter facilement n’importe quel type d’objet. Avec sa nouvelle génération de Beacon, il est désormais possible de le brancher directement sur le téléviseur en HDMI et USB (ce qui garantit une autonomie illimitée) pour recevoir les signaux bluetooth émis par les appareils à proximité (stickers, smartphone) et ainsi afficher sur l’écran une information personnalisée (sous forme d’image ou de vidéo). Mais même s’il s’agit de téléviseurs, l’usage n’est pas privée mais plutôt commercial. De fait, la personnalisation est liée à des applications commerçantes qui intègrent le SDK d’Estimote. Dans les magasins physiques, l’écran se personnalise alors pour afficher des informations pertinentes pour les clients qui
Vous pouvez aussi lire