FIGARO? SÌ! ROSSINI FLORIAN SEMPEY - ORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE - Chandos Records

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FIGARO? SÌ! ROSSINI FLORIAN SEMPEY - ORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE - Chandos Records
FIGARO? SÌ!
    ROSSINI
 FLORIAN SEMPEY
  ORCHESTRE NATIONAL
  BORDEAUX AQUITAINE
 MARC MINKOWSKI
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Gioachino Rossini (1792-1868)
		   IL BARBIERE DI SIVIGLIA
 1   Air Largo al factotum (Figaro)                                 4’22
 2   Duet Ma dite, signor Figaro I Dunque io son (Rosina, Figaro)   6’41

     la scala di seta
3    Air Amor dolcemente (Germano)                                  8’58

     la CENERENTOLA
4    Duet Un segreto d’importanza (Dandini, Don Magnifico)          5’27

		   IL BARBIERE DI SIVIGLIA
 5   Overture                                                       6’43

		   L’ITALIANA IN ALGERI
 6   Chorus Viva il grande Kaimakan                                 4’55
 7   Duet Ai capricci della sorte (Isabella, Taddeo)                7’47
 8   Overture                                                       8’09

     L’OCCASIONE FA IL LADRO
9    Air Che sorte che accidente (Don Parmenione, Martino)          5’32

   le comte ory
10 Air Dans ce lieu solitaire (Raimbaud)                            8’33

		   TOTAL TIME:   67’14
florian sempey baritone
karine deshayes mezzo-soprano (2, 7)
Nahuel Di Pierro Bass (4)
Yoann Dubruque Baritone (9)
chœur de l’opéra national de bordeaux (6-10)
orchestre national Bordeaux aquitaine
Marc MINKOWSKI Conductor
Romain DUMAS Assistant
Stéphane Rougier, Karen Jeauffreau, Cédric Allard, Frédéric Debande, Jean-Michel Feuillon,
Carole Merino, Alan Moratin, Jean-Pierre Morel, Adrian Nemtanu, Agnès Viton Violin I
Catherine Fischer, Nathalie Mule, Fabienne Bancillon, Prisca Carsalade, Alison Hottua-Demarle,
Judith Nemtanu, Boris Rojanski, Diem Tran Violin II
Cécile Berry, Reiko Ikehata, Cédric Borgel, Patrick Calafato, Emmanuel Gautier,
Marie Steinmetz Viola
Alexis Descharmes, Eric Abeijon, Jean Bataillon, Jean-Etienne Haeuser,
Ghislaine Tortosa cello
Matthieu Sternat, Hervé Lafon, Marc Brunel, Christophe Dubosclard double bass
Jacques Libouban, Zorica Milenkovic flute
Eric Cassen, Jérôme Simonpoli, Dominique Descamps oboe
Richard Rimbert, Sandrine Vasseur clarinet
Bruno Perret, Dominique Baudouin bassoon
Gilles Balestro, Bernard Doriac horn
Laurent Dupere, Sébastien Jean trumpet
Aurélien Carsalade timpani
Sylvain Borredon, Thibault Lepri, Julien Lacrouzade percussion

Chœur de l’Opéra National de Bordeaux
salvatore caputo Conductor
Olivier Bekretaoui, Alexis Defranchi, Woosang Kim, Thierry Tregan, Stéphane David tenors I
Pierre Guillou, Jean-François Lathiere, Nicolas Pasquet, Luc Default, Luc Seignette tenors II
Jean-Marc Bonicel, Jean-Philippe Fourcade, Laurent Piazza, David Ortega, Clément Godart baritones
Simon Solas, Olivier Dubois basses

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Français
                  Pour chanter
             Gioachino Rossini,
 le plus français des Italiens,           Mais il fallait surtout un artiste lyrique aux multiples facettes
      il fallait le plus italien          tant bien chanter l’œuvre de l’enfant de Pesaro requiert des
des Français, Florian Sempey !            qualités d’une infinie diversité. Il y faut une virtuosité vocale à
                                          toute épreuve, une musicalité qui rende justice à l’inventivité
du compositeur et une verve comique d’une truculence dénuée de toute vulgarité. Toutes ces qualités
sont précisément celles de Florian et ont installé notre baryton dans la constellation des scènes d’opéra
comme un des rossiniens de référence. Son interprétation de Figaro, de Covent Garden à l’Opéra de Paris
entre autres, lui vaut toujours un triomphe.
Si au cours de sa jeune carrière son répertoire s’est de plus en plus étoffé, de Mozart à Berlioz ou
de Donizetti à Rameau, il revient toujours à Rossini et c’est ainsi que nous le retrouvons dans cet
enregistrement dont les morceaux sont choisis pour donner un aperçu significatif du génie du musicien.
Celui-ci a vingt ans quand il compose La scala di seta d’après un livret du Français (déjà…) Eugène de
Planard et L’occasione fa il ladro, deux œuvres courtes en un seul acte mais néanmoins pleines de verve.
Il ne met que quelques mois pour aller vers un opéra plus développé L’Italienne à Alger pour s’acheminer
vers les apothéoses que vont devenir Le Barbier de Séville et La Cenerentola. À nouveau un clin d’œil
à la France puisqu’il puise dans Beaumarchais et Charles Perrault son inspiration et il ira jusqu’au bout
de ce cheminement en s’installant en France et Florian Sempey l’illustre par Le Comte Ory, une de ses
dernières compositions.
En choisissant ces œuvres, la démonstration que nous propose le chanteur est éclairante. Car c’est bien
le paradoxe que doivent affronter les rossiniens : garder la brillance, l’humour, la décontraction tout en
assurant une maitrise, une agilité et une diction diabolique : Florian Sempey l’emporte dans tous les
secteurs du jeu !
                                                                                Roselyne Bachelot-Narquin
                                                                                      Ministre de la Culture
Français
« La musique de Rossini est un défi pour les chanteurs
et aussi une grande école de chant, une école stricte. »
                                                                                 florian Sempey

Il s’agit de votre premier disque solo, ce qui représente toujours un événement dans la vie
d’un chanteur. Pour ce premier disque vous avez choisi Rossini, votre compositeur fétiche.
Quel est votre rapport à Rossini ?
Rossini est le premier nom de compositeur que j’ai entendu de ma vie. Chez mes grands-parents
trônait un buste au-dessus du piano, sur un petit présentoir un peu rococo. Je revois ce buste, au
fond du couloir, en face d’un grand miroir baroque. Qui était ce monsieur ? C’était pour moi un peu
mystérieux. Et lorsque j’ai appris à lire, j’ai pu lire le nom de Rossini gravé en dessous du buste. J’ai
demandé qui était ce Rossini. Et on m’a gentiment expliqué qu’il s’agissait d’un compositeur italien
d’opéras ! C’est ce buste qui figure d’ailleurs sur la pochette du disque. Rossini a donc été celui qui
m’a fait découvrir l’opéra. La beauté de sa musique m’a profondément marqué, tout particulièrement
la fameuse phrase crescendo, ce motif répétitif avec d’abord un ou deux pupitres, puis un troisième
qui s’ajoute à un quatrième et à un cinquième, jusqu’à ce que cela devienne la folie complète ! Le
tout premier opéra que j’ai entendu était Le Barbier de Séville, dans l’enregistrement de Cecilia
Bartoli et de Gino Quilico. Mon autre premier grand souvenir est l’Ouverture de L’Italienne à Alger.
C’est ma préférée, elle m’a toujours procuré énormément de joie, et c’est pour cela que je tenais à
ce qu’elle figure dans le programme du disque.
Quelles sont pour vous les caractéristiques de la musique de Rossini ?
Je compare sa musique aux montagnes russes, avec de grandes lignes droites tranquilles auxquelles
succède une accélération qui nous emmène dans un tourbillon de loopings, de vrilles. Puis survient
une nouvelle ligne droite qui ramène un caractère plus serein, plus calme. La musique de Rossini est
un défi pour les chanteurs et aussi une grande école de chant, une école stricte. Elle demande une
exigence et une précision extrêmes. J’ai toujours abordé comme un défi chaque page, chaque phrase,
Français
chaque note de Rossini qui me paraissait difficile. Chacun de ces défis a été une école merveilleuse.
Je pense que si l’on arrive à chanter correctement Rossini et les belcantistes en général, alors
les autres répertoires nous paraissent non pas plus faciles, mais leurs difficultés semblent moins
insurmontables.
C’est un Rossini bouffe que vous avez choisi d’enregistrer. Comment avez-vous conçu ce
programme ?
Le répertoire choisi est celui qui me correspond le plus à ce moment de ma carrière. Bien évidemment
je suis très souvent identifié, et pour mon plus grand plaisir, à Figaro. Il fallait donc forcément que Figaro
ouvre le bal, et qu’il soit même dans le titre de l’album, c’était une évidence. Puis le programme s’est
construit. Je voulais des airs connus, des airs en français et en italien. Je voulais aussi mettre des
airs moins connus, et qui ne sont jamais ou quasiment jamais enregistrés comme l’air de Germano
dans La Scala di Seta ou celui de Don Parmenione dans L’Occasione fa il ladro. Ce sont deux airs
terriblement difficiles, tout particulièrement celui de Germano dont le début s’apparente beaucoup à
« Casta Diva ». Il exige beaucoup de rigueur dans la gestion du souffle, dans la tenue du son et dans
l’homogénéité du timbre sur toute la tessiture. Nous avons travaillé cela pendant des heures avec
ma professeur, Maryse Castets.
Cet album réunit des airs que vous avez déjà joués sur scène et d’autres pas. Y a-t-il une
différence dans la façon de les enregistrer ?
Pendant un enregistrement, il faut se concentrer avant tout sur la musique et sur la qualité de ce
que l’on fait. Il faut laisser un peu de côté l’interprétation et le lâcher-prise. Pour l’air de Figaro, je
suis revenu bien évidemment à la musique de manière très stricte, mais quelque en chose en moi
faisait que j’étais à cent pour cent le personnage. C’était de l’ordre de l’acquis, même en réétudiant
la partition avec Marc Minkowski. En revanche, effectivement, avec les airs de Germano et de Don
Parmenione, j’étais totalement dans le contrôle musical, technique et vocal. Mais cela n’empêchait
pas la joie dans les parties rapides de ces deux airs, c’est inévitable. Rossini nous oblige à être
joyeux, et c’est ça qui est génial avec cet album, car nous avons tous besoin d’avoir cette bouffée
d’air pur, de joie et de champagne !
Français
Vous avez fait appel à Karine Deshayes et Nahuel Di Pierro pour des duos. Vous aviez envie de
de partager le bonheur d’enregistrer cet album ?
J’ai en effet la grande joie d’avoir à mes côtés des collègues merveilleux, qui ont accepté par amitié,
par amour de Rossini aussi, de venir enregistrer des duos avec moi. C’est vraiment un bonheur fou
de les avoir à mes côtés, parce qu’eux aussi sont des rossiniens reconnus, et qu’entre rossiniens
on se comprend un peu mieux. Je ne pouvais pas aborder Rossini sans enregistrer des duos. C’était
impossible. Le spectre n’aurait pas été total. Lorsque j’ai commencé à bâtir le programme, le duo
Figaro-Rosine s’est imposé. Et qui de mieux que Karine pour m’accompagner ? Nous sommes
connus pour les rôles de Rosine et de Figaro, mais malheureusement nous n’avons jamais été dans
la même production. J’ai voulu faire un pied de nez au destin : puisque nous ne l’avons jamais chanté
sur scène, au moins nous l’avons enregistré ! Quant à Nahuel, nous nous connaissons depuis très
longtemps aussi. Nous nous entendons divinement bien. À chaque fois que nous nous voyons, il y a
toujours un fou rire. Je ne voyais pas mieux que lui pour chanter le duo Magnifico-Dandini.
Vous êtes accompagné par l’Orchestre national Bordeaux Aquitaine, dirigé par Marc Minkowski.
Cela suppose une relation de confiance avec l’orchestre et le chef.
J’étais à la maison ! La confiance, nous l’avons depuis des années. J’aime travailler avec Marc
Minkowski. En représentation bien sûr, mais aussi en répétition, parce que c’est un véritable
laboratoire. Il est sans cesse dans la recherche de la couleur juste, du caractère juste, des bonnes
dynamiques. Répéter avec lui, autour d’un piano, c’est une chose extraordinaire, car il sait aller
chercher dans notre identité musicale et artistique la couleur qui nous correspondra toujours. Il
n’imposera rien, et c’est un bonheur absolu qu’il ait accepté de faire cet enregistrement avec moi.
Quant à l’Orchestre de Bordeaux, ce sont tous des copains. On se connait depuis dix ans. Ils m’ont vu
grandir, ils m’ont accompagné aussi à des moments marquants, à des moments de grands tournants
de ma carrière.
                                                             Propos recueillis par Jean-Michel Dhuez
Nahuel di Pierro   Karine Deshayes
Florian Sempey   Marc Minkowski
Français
florian sempey baryton
C’est par son incarnation passionnée et jubilatoire du Figaro rossinien que la carrière de
Florian Sempey a pris un envol international, acclamé unanimement sur les scènes des Opéras
de Paris, Londres, Rome, Pesaro, Tokyo, Bordeaux, Marseille, Saint-Étienne, du Théâtre des
Champs-Élysées, du Grand Théâtre du Luxembourg ou des Chorégies d’Orange. Invité régulier
de l’Opéra de Paris (Die Zauberflöte, La Cenerentola, Don Pasquale, Faust, Les Huguenots, Les
Indes Galantes), il a par ailleurs incarné les rôles de Belcore, Marcello, Enrico, Almaviva,
Hamlet, Valentin, Alfonse XI, Cecil, à Londres, Madrid, Berlin, Cologne, Amsterdam, Bergame,
Drottningholm... Au concert on l’a entendu aux côtés du Berliner Philharmoniker, du Wiener
Symphoniker, du NDR Sinfonieorchester, de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, de
l’Orchestre national de France, de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, de l’Orchestre
national de Lille, de l’Orchestre de l’Opéra national de Paris, de l’Orchestre national Bordeaux
Aquitaine, des Musiciens du Louvre...

orchestre national bordeaux aquitaine
L’orchestre national bordeaux aquitaine est l’héritier de l’orchestre de la société sainte-cécile
fondé en 1850. c’est en 1988, sous la direction d’alain lombard, nommé directeur artistique, que
la formation bordelaise est promue orchestre national et accroît sa notoriété. membre à part
entière de l’opéra national de bordeaux, l’onba propose une vaste saison symphonique à bordeaux
(séries de 20 programmes majeurs, concerts d’été, festivals, musique de chambre à travers les
« formations solistes » et festival ciné-notes). il accompagne également les représentations
lyriques et chorégraphiques tout en multipliant ses activités en direction du jeune public. l’onba
joue régulièrement hors les murs notamment en région nouvelle-aquitaine et se produit lors
des chorégies d’orange, à la philharmonie de paris, à l’opéra-comique, au festival de salzbourg,
au festival de la chaise-dieu, au festival de montpellier... depuis 2013, la formation est dirigée
par paul daniel. sous sa direction, l‘onba a initié la collection « onba live » en co-édition avec
actes sud en publiant une série de cd-livres consacrés à wagner, mahler, sibelius, tchaïkovski
et dvořàk et collabore avec deutsche grammophon (cd d’airs d’opéras avec la soprano gaëlle
arquez, 2017), erato (le poème de l’amour et de la mer de chausson / sea pictures d’elgar avec la
contralto marie-nicole lemieux, 2018) et alpha classics (pelléas et mélisande, 2021).
Français
marc minkowski
Marc Minkowski est un acteur incontournable du monde de la musique classique par sa
prolifique carrière de chef d’orchestre et ses nombreux engagements en tant que directeur
artistique. Directeur Général de l’Opéra National de Bordeaux depuis 2016, il a été le Directeur
artistique de la Mozartwoche de Salzbourg de 2013 à 2017, et il devient le Conseiller artistique
de l’Orchestre de Kanazawa (Japon) en septembre 2018. Il a par ailleurs fondé l’orchestre des
Musiciens du Louvre en 1982 et créé le festival Ré Majeure sur l’Ile de Ré en 2011. En 2018, il est fait
Chevalier de la Légion d’Honneur.
Marc Minkowski est régulièrement invité par les maisons d’opéra, salles de concerts et
festivals les plus prestigieux du monde. Il a collaboré à l’opéra avec de très nombreux metteurs
en scène parmi lesquels François Abou-Salem, Ivan Alexandre, Richard Eyre, Günter Krämer,
Benjamin Lazar, Macha Makeïeff, Pier Luigi Pizzi, Olivier Py, Robert Wilson entre autres.
Le très large répertoire qu’il aborde va de Rameau à Adams, son importante discographie
comprend l’intégrale des Symphonies de Schubert et des Symphonies Londoniennes de Haydn,
les Symphonies 40 et 41 de Mozart, la Symphonie Fantastique de Berlioz. Pionnier dans le domaine
de l’art équestre combiné à la musique classique, il a créé plusieurs spectacles avec Bartabas.

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To sing Gioachino Rossini
                    the most French
              of Italian composers,           Above all, it called for a many-faceted lyric artist, for to be
     it called for the most Italian           sung really well, the work of the prodigy of Pesaro requires
of French singers, Florian Sempey!            infinitely diverse qualities: an impregnable vocal virtuosity, a

                                                                                                                  english
                                              musicianship that does justice to the composer’s inventiveness,
and a earthy comic vivacity free of any hint of vulgarity. All these qualities are precisely those that Florian
possesses in spades, and they have made this gifted baritone a fixed star in the constellations of the world’s
opera stages, as one of the acknowleged great Rossini performers. His interpretation of Figaro, from Covent
Garden to the Paris Opera – and many other places as well – remains a memorably triumphant success.
Though in the course of his still young and burgeoning career, his opera repertoire has been increasingly
fleshed out with works from Mozart to Berlioz, Donizetti and Rameau, he always returns to Rossini – as in
this recording, for which he has chosen pieces that provide a significant insight into this composer’s genius.
Rossini was only twenty when he composed La scala di seta – to a French libretto (for the first but by no
means the last time). Alongside that setting of Eugène Planard’s opera text, the young Rossini was also
composing another opera, L’occasione fa il ladro: here were two brief operas, each in a single act, but both
packed with sheer verve. Only a few short months elapsed before he tackled a more developed opera, The
Italian Girl in Algiers, before moving towards the apotheoses of The Barber of Seville and La Cenerentola.
Yet another bow in the direction of France – for here he took his inspiration from Beaumarchais and Charles
Perrault. Eventually Rossini followed his heart by moving to France, where he lived out the rest of his long
life and career: one of last French operas, Le Comte Ory is illustrated by Florian Sempey on this album.
In selecting these pieces, the soloist presents us with an illuminating demonstration of the challenging
paradox that confronts all Rossini interpreters: how to maintain the panache, the humour and the laid-back
manner while all the time ensuring a perfect mastery, supreme vocal agility, and diabolically deft diction:
here Florian Sempey always wins the game, and in straight sets too!
                                                                                Roselyne Bachelot-Narquin
                                                                                         Minister of Culture
‘Rossini’s music is a real challenge for singers –
a virtual school of singing, and a highly rigorous one at that!’
                                                                                florian Sempey

                                                                                                           english
So – here is your first solo disc, always an important event in any singer’s life. And you’ve
chosen to record Rossini, your very favourite composer. What is your connection with him?
Rossini was the first composer’s name I ever heard. At my grandparents’ house there was a bust
above the piano, on a little rococo-style display stand. I can still see this bust at the end of the
corridor, opposite a large baroque mirror. Who was this man? I found it all rather mysterious. And
once I learnt to read, I deciphered the name of Rossini engraved beneath the bust. ‘Who was
Rossini?’ I wanted to know – and they gently explained that he was an Italian opera composer. (By
the way, it is that same bust that is pictured on the CD sleeve.) So Rossini was the one through
whom I discovered opera. I was deeply impressed with the beauty of his music, particularly the
famous ‘Rossini crescendo’, a repetitive motive heard first of all just in one or two desks in the
orchestra, then a third joins in, a fourth, a fifth, until it becomes complete madness! The very first
opera I heard was The Barber of Seville, in the recording by Cecilia Bartoli and Gino Quilico. My
other really important early memory is of the Overture to The Italian Girl in Algiers. It’s my favourite
overture of his; it has always given me enormous happiness, which is why I insisted it should
feature on this CD programme.
What for you are the characteristics of Rossini’s music?
I would compare his music to the mountains of Russia, with their long, calm, straight lines, suddenly
accelerating into a whirlwind of loops and twists. Then a new straight line that returns to the calm
serenity of before. Rossini’s music is a real challenge for singers – a virtual school of singing, and
a highly rigorous one at that! It demands an exacting standard, and extreme precision. Every page,
every phrase, every note of Rossini that seemed difficult to me, I always approached as if it were a
personal challenge. Each of these challenges was a superb training ground. I believe that if one can
manage to sing Rossini and the belcanto composers in general, the other repertoires appear – well,
perhaps not easier, but their difficulties seem less insurmountable.

It’s Rossini the opera buffa composer that you have chosen to record. How did you conceive
the programme?
I selected repertoire that seems best suited to this moment in my career. Of course I’m often identified

                                                                                                             english
with Figaro, and delighted to be so. So Figaro really had to open the ball and be name-checked in
the album title, that was self-evident. The programme was planned from that point on. I wanted
well-known arias, in French and Italian. I also wanted to record less famous arias that never or
almost never get recorded, such as Germano’s aria in La Scala di Seta, or that of Don Parmenione in
L’Occasione fa il ladro. Those are two terribly difficult arias, particularly the one for Germano, which
begins very much like ‘Casta Diva’, and demands tremendous discipline in the management of the
breath, sustaining the sound, and maintening a homogeneity of timbre throughout the vocal range.
I worked on that for many hours with my teacher, Maryse Castets.
This album combines arias from operas you have already sung and acted on stage with others
you have not yet appeared in. Is there a difference in the way you go about recording them?
During a recording you have to concentrate mainly on the music and on the quality of what you
are doing, and to put the interpretation and the letting-go stage a bit to one side. For Figaro’s aria,
naturally I came back to the music in a very strict way, but something inside me meant that I was one
hundred per cent the character. It like an inbuilt memory, even when I was studying the score with
Marc Minkowski. Conversely, with the arias of Germano and Don Parmenione I was totally in control,
musically, technically and vocally. Yet that didn’t prevent me from feeling immense enjoyment during
the fast passages of those two arias. That’s bound to happen – Rossini forces us to be happy, and
that is what is so great about this album, because we are all in need of this breath of fresh air, of joy,
and champagne!
For the duets, you called on Karine Deshayes and Nahuel Di Pierro. You wanted to share your
happiness at recording this album?
Yes, and I’m overjoyed to have such wonderful colleagues on board; they accepted my invitation to
come along and record these duets with me partly out of friendship, and partly out of love for Rossini.
I am absolutely thrilled to have them alongside me, as they too are famed for their Rossini, and
Rossini singers tend to be more on the same wavelength. I simply couldn’t tackle Rossini without

                                                                                                              english
recording any of his duets – unthinkable! The spectrum wouldn’t have been complete. When I started
to build the programme, the Figaro-Rosina duet was a no-brainer. And who better than Karine to
sing it with? We’re both well-known in the roles of Rosina and Figaro – though unfortunately we’ve
never yet been in the same production. I just wanted to give this mischance the raspberry: OK, so we
hadn’t sung it on stage together, but at least we could do so in a recording. Nahuel is also somebody
I’ve known for ages, and we understand each other amazingly well. Every time we meet, there are
always fits of laughter. And I really can’t think of anyone better to sing the Magnifico-Dandini duet
with.
You’re accompanied by the National Orchestra of Bordeaux Aquitaine with Marc Minkowski
conducting. So it’s safe to assume you have confidence in both orchestra and conductor?
I really felt at home with them! For years we’ve had this feeling of mutual trust. I love working with
Marc Minkowski – in performance, of course, but also in rehearsal: it’s like a laboratory. He’s always
looking for the exact musical shade of colour, the precise character, the right dynamics. Rehearsals
round the piano with him are an extraordinary experience: he knows how to go about looking for the
right colour that will suit each of our musical and artistic identities. He never imposes at all, and I was
glad beyond measure that he agreed to make this recording with me. As for the Bordeaux Orchestra
– they’re all mates, we’ve known each other for ten years now. They saw me develop as an artist,
and they’ve accompanied me at key moments, important turning points of my career.
florian sempey baritone
Florian Sempey’s impassioned and jubilant incarnation of Figaro in Rossini’s Il barbiere di Siviglia
launched his international career, with unanimously acclaimed performances of the role in
the Opéra de Paris, Covent Garden, Rome, Pesaro, Tokyo, Bordeaux, Marseille, Saint-Étienne, the
Théâtre des Champs-Élysées, the Grand Théâtre du Luxembourg, and the Chorégies d’Orange.

                                                                                                       english
He has returned regularly to the Opéra de Paris in Die Zauberflöte, La Cenerentola, Don Pasquale,
Faust, Les Huguenots, and Les Indes Galantes; he has also performed the roles of Belcore,
Marcello, Enrico, Almaviva (Nozze di Figaro), Hamlet, Valentin, Alfonso XI and Cecil in London,
Madrid, Berlin, Cologne, Amsterdam, Bergamo, Drottningholm and elsewhere.
His concert work includes performances with the Berliner Philharmoniker, the Wiener
Symphoniker, the NDR Sinfonieorchester, the Orchestre national du Capitole de Toulouse, the
Orchestre national de France, the Orchestre Philharmonique de Radio-France, the Orchestre
national de Lille, the Orchestre de l’Opéra national de Paris, the Orchestre national Bordeaux
Aquitaine and the Musiciens du Louvre, amongst others.

orchestre national bordeaux aquitaine
the orchestre national bordeaux aquitaine is the heir to the orchestre de la société sainte- cécile
founded in 1850. in 1988, under its newly appointed artistic director alain lombard, the bordeaux
orchestra was raised to the status of ‘orchestre national’ and enhanced its reputation. a full
partner of the opéra national de bordeaux, the onba offers an extensive symphonic season in
bordeaux (a series of twenty major programmes, summer concerts, festivals, chamber music
via its ensembles of soloists and the ciné-notes festival). it also accompanies operatic and
choreographic performances, while multiplying activities aimed at youth audiences. the onba
performs regularly outside the city of bordeaux, notably in the nouvelle-aquitaine region, and
appears at the chorégies d’orange, the philharmonie de paris, the opéra comique, the salzburg
festival, the festival de la chaise-dieu and the Montpellier festival, among other major venues.
paul daniel has been its music director since 2013. Under his direction, the onba has embarked
on the ‘onba live’ collection in partnership with the publisher actes sud, a series of cd-books
of music by wagner, mahler, sibelius, Tchaikovsky and dvořák, and has recorded with deutsche
grammophon (a cd of opera arias with the soprano gaëlle arquez, 2017), erato (chausson’s poème
de l’amour et de la mer and elgar’s sea pictures with the contralto marie-nicole lemieux, 2018).
and alpha classics (pelléas et mélisande, 2021).
marc minkowski conductor
Marc Minkowski is a major player in the classical music world through his prolific
orchestral conducting career and his many commitments as an artistic director.
General Director of the Bordeaux National Opera since 2016, he was Artistic Director of the
Salzburg Mozartwoche from 2013 to 2017, becoming Artistic Adviser of the Kanazawa Orchestra

                                                                                                        english
of Japan in September 2018. Already in 1982 he founded his much celebrated orchestra Les
Musiciens du Louvre, and in 2011 he established the Ré Majeure festival on the island of Ré. In 2018
he was made a Knight of the Legion of Honour.
Marc Minkowski guests regularly at the world’s most prestigious opera houses, concert
halls and festivals. In the field of opera he has collaborated with a large number of leading
theatre directors including François Abou-Salem, Ivan Alexandre, Richard Eyre, Günter Krämer,
Benjamin Lazar, Macha Makeïeff, Pier Luigi Pizzi, Olivier Py and Robert Wilson.
His extraordinarily large repertoire ranges from Rameau to John Adams, and his extensive
discography includes the complete symphonies of Schubert, the London Symphonies of Haydn,
Mozart’s 40th and 41st symphonies, and the Symphonie Fantastique by Berlioz. A pioneer in the
domain of equestrian performance combined with classical music, he has co-created many
spectacular events together with Bartabas, the French horse-trainer and impresario.

                                                                                                       › MENU
Die Arien Gioachino Rossinis,
des französischsten der Italiener,
           sind auf Florian Sempey,              Zumal er ein höchst vielseitiger Gesangskünstler ist. Das Werk
den italienischsten der Franzosen,               des Komponisten aus Pesaro verlangt ja außerordentlich
           förmlich zugeschnitten!               vielfältige Qualitäten: eine allen Herausforderungen
                                                 trotzende stimmliche Virtuosität, eine Musikalität, die dem
Einfallsreichtum des Komponisten gerecht wird, und ein urwüchsiges Komikertalent, dem alle Vulgarität
fremd ist. Über alle diese Qualitäten verfügt Florian. Sie haben aus unserem Bariton den Prototypen eines
Rossinisängers gemacht. Ob im Londoner Covent Garden oder an der Pariser Oper: Seine Interpretation des
Barbiers feiert allerorten Triumphe.

                                                                                                                  deutsch
Im Verlauf seiner noch jungen Karriere hat sich sein Repertoire stark erweitert: Mozart und Berlioz
gehören jetzt ebenso dazu wie Donizetti und Rameau. Immer wieder kehrt er jedoch zu Rossini
zurück, und mit der Zusammenstellung dieser Aufnahme vermittelt er einen signifikanten Eindruck von
dessen Genie. Mit nur zwanzig Jahren komponierte Rossini La scala di seta (nach einem Libretto des
Franzosen Eugène de Planard) und L’occasione fa il ladro, zwei kurze, schwungvolle Einakter. Schon ein
paar Monate später machte er sich an die weit umfangreichere Oper Die Italienerin in Algier, um mit
Der Barbier von Sevilla und La Cenerentola die Apotheose seines Schaffens zu erreichen – und auch in
diesen beiden Fällen schöpfte er seine Inspiration in Frankreich, bei Beaumarchais und Charles Perrault. Am
Ende ließ der Komponist sich vollends in Frankreich nieder; mit Le Comte Oury interpretiert Florian Sempey
eine seiner letzten Kompositionen.
Die Auswahl dieser Werke wirft ein starkes Schlaglicht auf die herausragenden Qualitäten des Sängers.
Denn an diesem Paradox kommt kein Rossini-Interpret vorbei: brillant, humorvoll, lässig zu bleiben und
gleichzeitig Meisterschaft, Wendigkeit und eine diabolisch gekonnte Vortragsweise an den Tag zu legen.
Florian Sempey erweist sich als Champion in allen diesen Kategorien!
                                                                                Roselyne Bachelot-Narquin
                                                                Kultusministerin der Französischen Republik
„Rossinis Musik ist eine Herausforderung an die Sänger
und auch eine Hohe Schule des Gesangs, eine strenge Schule.“
                                                                                 florian Sempey

Die erste Solo-Schallplatte, die ein Sänger aufnimmt, ist immer etwas Besonderes. Sie haben
für diese erste Platte Musik von Rossini gewählt, ihrem Lieblingskomponisten. Welche
Beziehung haben sie zu ihm?
Rossini ist der erste Komponistennamen, den ich in meinem Leben gehört habe. Bei meinen
Großeltern thronte eine Büste über dem Klavier, auf einem kleinen Gestell im Rokokostil. Ich sehe

                                                                                                            deutsch
diese Büste immer noch vor mir, am Ende eines Flurs, gegenüber einem großen Barockspiegel. Wer
war dieser Herr? Das war für mich ein Rätsel. Als ich lesen gelernt hatte, konnte ich den unter der
Büste eingravierten Namen entziffern: Rossini. Ich fragte, wer das sei, und erhielt zur Antwort: ein
italienischer Opernkomponist! Diese Büste ist übrigens auf dem Plattencover abgebildet. Dank Rossini
habe ich die Oper entdeckt. Die Schönheit seiner Musik hat mich zutiefst geprägt, insbesondere sein
berühmtes Crescendo, jenes repetitive Motiv, das zuerst nur von einem oder zwei Instrumenten
gespielt wird, dann kommt ein drittes hinzu, ein viertes und ein fünftes, bis alles völlig verrückt wird!
Die allererste Oper, die ich gehört habe, war Der Barbier von Sevilla in der Aufnahme mit Cecilia
Bartoli und Gino Quilico. Eine andere frühe Erinnerung ist die Ouvertüre zur Italienerin in Algier. Das
ist meine Lieblingsouvertüre, sie hat mir immer sehr viel Freude gemacht, und deswegen habe ich
Wert darauf gelegt, dass auch sie im Programm vorkommt.
Was ist für Sie das Kennzeichnende an der Musik Rossinis?
Ich möchte seine Musik mit einer Achterbahn vergleichen: Auf eine lange, ruhige Strecke folgt eine
Beschleunigung, die uns in einen Wirbel von Loopings, Spiralen stürzt, bis eine neue gerade Strecke
wieder eine gelassenere, ruhigere Atmosphäre herstellt. Rossinis Musik ist eine Herausforderung
an die Sänger und auch eine Hohe Schule des Gesangs, eine strenge Schule. Sie ist äußerst
anspruchsvoll und verlangt höchste Präzision. Jede Seite, jede Phrase, jede Note Rossinis, die mir
schwierig erschien, habe ich immer als Herausforderung empfunden. Jede dieser Herausforderungen
war wunderbar lehrreich. Ich denke, wenn man es schafft, Rossini und allgemein den Belcanto
korrekt zu singen, erscheinen uns die anderen Repertoires zwar nicht unbedingt als leicht, aber ihre
Schwierigkeiten als weniger unüberwindlich.
Die Arien, die Sie ausgewählt haben, stammen aus dem Buffo-Repertoire Rossinis. Wie haben
Sie dieses Programm zusammengestellt?
Dieses Repertoire entspricht dem gegenwärtigen Zeitpunkt meiner Karriere am besten. Natürlich
werde ich oft, und zwar zu meinem größten Vergnügen, mit Figaro aus dem Barbier von Sevilla
identifiziert. Natürlich musste diese Rolle am Anfang stehen und auch im Titel des Albums auftauchen.
Davon ging ich aus. Daneben wählte ich bekannte Arien, französische und italienische, aber auch

                                                                                                             deutsch
weniger bekannte, die so gut wie nie aufgenommen worden sind, etwa die Arie des Germano aus
La Scala di Seta oder die des Don Parmenione aus L’Occasione fa il ladro. Das sind zwei fürchterlich
schwierige Arien, insbesondere die des Germano, deren Anfang sehr an „Casta Diva“ anklingt. Sie
erfordert sehr viel Striktheit beim Atmen, beim Aushalten des Tons und bei der Homogenität der
Klangfarbe über die ganze Stimmlage hinweg. Zusammen mit meiner Lehrerin Maryse Castets habe
ich das stundenlang geübt.
In diesem Programm kommen Arien vor, die Sie schon auf der Bühne gesungen haben, und
andere, bei denen das nicht der Fall ist. Hat das bei den Aufnahmen einen Unterschied gemacht?
Bei einer Aufnahme muss man sich vor allem auf die Musik und auf die Qualität dessen konzentrieren,
was man tut. Das Interpretieren und die Nonchalance muss man ein wenig beiseite lassen. Bei der
Arie des Figaro habe ich mich natürlich ganz streng an die Musik gehalten, aber etwas in mir hat dafür
gesorgt, dass ich meine Rolle trotzdem zu hundert Prozent ausfüllte. Auch als ich die Partitur mit Marc
Minkowski noch einmal studiert habe, konnte ich auf Erworbenes zurückgreifen. Bei den Arien des
Germano und des Don Parmenione dagegen musste ich mich musikalisch, technisch und stimmmäßig
Hinsicht total unter Kontrolle halten. Was nicht daran hinderte, dass sich in den schnellen Teilen beider
Arien Freude einstellte, das ist unvermeidlich. Rossini zwingt uns fröhlich zu sein, und das ist das Tolle
an diesem Album, denn wir alle brauchen von Zeit zu Zeit frische Luft, Freude und Champagner!
Sie haben Karine Deshayes et Nahuel Di Pierro um ihre Mitwirkung bei den Duos gebeten.
Wollten Sie das Glück teilen, das Ihnen die Aufnahme dieses Albums beschert hat?
Ich habe in der Tat das große Glück, wunderbare Kollegen an meiner Seite zu haben. Sie haben meine
Einladung, Duos mit mir aufzunehmen, aus Freundschaft angenommen, auch aus Liebe zu Rossini. Ich
bin wirklich sehr glücklich darüber, dass sie mitmachen, denn auch sie sind namhafte Rossinisänger,
und unter Rossinisängern versteht man sich immer ein bisschen besser. Ein Rossini-Programm ohne
Duos erschien mir ganz unmöglich. Das Spektrum wäre unvollständig. Als ich angefangen habe, das
Programm auf die Beine zu stellen, habe ich zwangsläufig an das Duett Figaro-Rosina gedacht. Und
wer könnte mich da besser begleiten als Karine? Wir sind beide bekannt für die Rollen des Figaro
und der Rosina, aber leider waren wir nie an derselben Aufführung beteiligt. Ich wollte dem Schicksal
eins auswischen: Wenn wir schon nie zusammen auf der Bühne gesungen haben, dann machen

                                                                                                        deutsch
wir eben eine Aufnahme zusammen! Nahuel kenne ich auch schon sehr lange. Wir verstehen uns
prächtig. Jedes Mal wenn wir uns sehen, herrscht Ausgelassenheit. Ich kenne keinen Sänger, der als
Partner für das Duett Magnifico-Dandini besser in Frage gekommen wäre.
Sie werden von dem Orchester Bordeaux Aquitaine unter der Leitung von Marc Minkowski
begleitet. Das setzt Vertrauen zu dem Orchester und dem Dirigenten voraus.
Ich habe mich zu Hause gefühlt! Vertrauen zueinander empfinden wir schon seit Jahren. Ich arbeite
gern mit Marc Minkowski zusammen. Natürlich bei Aufführungen, aber auch bei Proben, denn da
geht es zu wie in einem Laboratorium. Er ist immerfort auf der Suche nach der richtigen Farbe,
dem richtigen Klangcharakter, der richtigen Dynamik. Mit ihm am Klavier zu proben ist etwas
Außerordentliches, denn er versteht es, in unserer musikalischen und künstlerischen Identität die
Farbe herauszuarbeiten, die uns jeweils entspricht. Er wird nie etwas aufzwingen, und ich bin sehr
glücklich darüber, dass er akzeptiert hat, diese Aufnahme mit mir zu machen. Den Musikern des
Orchesters von Bordeaux fühle ich mich freundschaftlich verbunden. Wir kennen uns seit zehn
Jahren, ich bin mit ihnen groß geworden, sie haben mich auch in den entscheidenden Momenten
begleitet, wenn ich an einem Wendepunkt meiner Karriere stand.
florian sempey bariton
Mit seiner passionierten und mitreiSSenden Darstellung der Rolle des Figaro von Rossini gelang
Florian Sempey der Durchbruch zu einer internationalen Karriere. Auf den Bühnen der Opernhäuser
von Paris, London, Rom, Pesaro, Tokio, Bordeaux, Marseille, Saint-Étienne, im Théâtre des Champs-
Élysées, im Grand Théâtre du Luxembourg und bei den Chorégies d’Orange wurde er einhellig gefeiert.
Er ist regelmäSSiger Gast an der Pariser Opéra (Die Zauberflöte, La Cenerentola, Don Pasquale, Faust,
Les Huguenots, Les Indes Galantes) und hat auSSerdem in London, Madrid, Berlin, Köln, Amsterdam,
Bergamo, Drottningholm etc. die Rollen des Belcore, Marcello, Enrico, Almaviva, Hamlet, Valentin,
Alphonse XI und Cecil gesungen. Im Konzert war er mit den Berliner Philharmonikern, den Wiener
Symphonikern, dem NDR Elbphilharmonie Orchester, dem Orchestre national du Capitole de
Toulouse, dem Orchestre national de France, dem Orchestre Philharmonique de Radio France, dem

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Orchestre national de Lille, dem Orchestre de l’Opéra national de Paris, dem Orchestre national
Bordeaux Aquitaine, mit Les Musiciens du Louvre u. a. zu hören.

orchestre national bordeaux aquitaine
das orchestre national bordeaux aquitaine ist aus dem 1850 gegründeten orchestre de la société
sainte-cécile hervorgegangen. unter der leitung von alain lombard, der zum künstlerischen leiter
ernannt wurde, wurde das orchester aus bordeaux 1988 in den status eines nationalen orchesters
erhoben, und sein ansehen steigerte sich. als festes mitglied der opéra national de bordeaux
veranstaltet das onba eine umfangreiche sinfonische spielzeit in bordeaux (eine konzertreihe
mit 20 grossen konzerten, sommerkonzerte, festivals, kammermusik mit solistengruppen und das
festival „ciné-notes“). es begleitet auch opern- sowie tanzaufführungen und bietet gleichzeitig
eine vielzahl von veranstaltungen für kinder und jugendliche an. das onba tritt regelmässig
ausserhalb der stadt auf, vor allem in der region nouvelle-aquitaine, und konzertiert bei den
chorégies d’orange, in der pariser philharmonie, an der opéra comique, bei den salzburger
festspielen, beim festival de la chaise-dieu, beim montpellier festival... seit 2013 wird das ensemble
von paul daniel geleitet. unter seiner leitung hat das onba die reihe „onba live“ in kooperation
mit dem verlag actes sud initiiert und eine reihe von cd-büchern zu wagner, mahler, sibelius,
tschaikowsky und dvoràk veröffentlicht sowie cds bei der deutschen grammophon (opernarien
mit der sopranistin gaëlle arquez, 2017), erato (le poème de l’amour et de la mer von chausson / sea
pictures von elgar mit der altistin marie-nicole lemieux, 2018) herausgebracht und alpha classics
(pelléas et mélisande, 2021).
marc minkowski
Marc Minkowski ist durch seine produktive Karriere als Dirigent und seine zahlreichen
Engagements als künstlerischer Leiter eine feste GröSSe in der Welt der klassischen Musik. Er ist
seit 2016 Generaldirektor der Opéra National de Bordeaux, war von 2013 bis 2017 künstlerischer
Leiter der Mozartwoche in Salzburg und wurde im September 2018 künstlerischer Berater des
Orchesters von Kanazawa (Japan). Darüber hinaus gründete er 1982 das Orchester Les Musiciens
du Louvre und rief 2011 das Festival Ré Majeure auf der Île de Ré ins Leben. Im Jahr 2018 wurde er
zum Chevalier de la Légion d‘Honneur (Ritter der Ehrenlegion) ernannt.
Marc Minkowski wird regelmäSSig in die renommiertesten Opernhäuser, Konzertsäle und
zu den bedeutendsten Festivals der Welt eingeladen. Er hat mit zahlreichen Regisseuren
zusammengearbeitet, darunter François Abou-Salem, Ivan Alexandre, Richard Eyre, Günter

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Krämer, Benjamin Lazar, Macha Makeïeff, Pier Luigi Pizzi, Olivier Py, Robert Wilson und viele andere.
Sein breitgefächertes Repertoire reicht von Rameau bis Adams. Zu seiner umfangreichen
Diskographie gehören sämtliche Schubert-Sinfonien und die Londoner Sinfonien von Haydn, die
Sinfonien Nr. 40 und Nr. 41 von Mozart sowie die Symphonie Fantastique von Berlioz. Als Pionier auf
dem Gebiet der Kombination von Reitkunst und klassischer Musik hat er mehrere Produktionen
zusammen mit Bartabas entwickelt.

                                                                                                        › MENU
Gioachino Rossini
  (1792-1868)

  IL BARBIERE DI SIVIGLIA
  Cesare Sterbini (1784-1831)
  after Pierre Augustin Caron
  de Beaumarchais
1 Air
  FIGARO                                     FIGARO                                     FIGARO
  Largo al factotum della citta              Place au factotum de la ville,             Make way for the city’s factotum.
  Presto a bottega che l‘alba e gia          À la boutique, vite ! C’est déjà l’aube,   Quick, to your shop, as it’s already dawn.
  Ah, che bel vivere, che bel piacere        Ah ! quelle belle vie, quel beau           What a fine life, what fine pleasures
                                                   [passe-temps
  Per un barbiere di qualita!                Pour un barbier... de qualité !            For a barber of quality!
  Ah, bravo Figaro!                          Ah, bravo, Figaro !                        Ah, bravo Figaro!
  Bravo, bravissimo!                         Bravo, trois fois bravo !                  Bravo, bravissimo!
  Fortunatissimo per verita!                 Ma parole, tu es né coiffé !               You are truly the luckiest of men!
  Pronto a far tutto, la notte e il giorno   À votre service, de nuit comme de jour,    Ready for anything, by night or day
  Sempre d‘intorno in giro sta               Toujours à courir partout                  I’m always on my rounds;
  Miglior cuccagna per un barbiere           Pour un barbier, non, il n’est pas         There’s no greater luxury or nobler life
  Vita piu nobile, no, non si da!            Sinécure semblable ni vie plus noble.      For a barber.
  Rasori e pettini                           Rasoirs et peignes,                        Razors and combs,
  Lancette e forbici                         Lancettes et ciseaux,                      lancets and scissors,
  Al mio comando                             À mon commandement :                       All stand ready
  Tutto qui sta                              Tout est là !                              for my use.
  V’e la risorsa                             Et puis, c’est un métier                   All the resources
  Poi, de mestiere                           Plein de ressources                        of my trade
  Colla donnetta... col cavaliere...         Pour la demoiselle…                        For ladies… and gentlemen.
                                                   [pour le jeune homme…
Tutti mi chiedono, tutti mi vogliono         Tout le monde me sollicite,                    All ask for me, all want my services,
Donne, ragazzi, vecchi, fanciulle:                 [me demande quelque chose                Ladies, boys, old men, girls:
                                             Les dames, les gars, les vieux, les filles :   Bring my wig… shave me now…
Qua la parruca... Presto la barba...         Par ici, la perruque… la barbe, vite !         Bring the leeches…
Qua la sanguigna... Presto il biglietto...   Par ici, la saignée… le billet doux, vite !          [take this letter…
Tutto mi chiedono, tutti mi vogliono         Tout le monde me sollicite, me demande
                                                   [quelque chose
Figaro... Figaro... Figaro... Figaro...      Figaro... Figaro... Figaro... Figaro...        Figaro… Figaro…
Ahime, che furia!                            Dieu, quelle folie !                           Alas, what fury,
Ahime, che folla!                            Dieu, quelle cohue !                           what madness!
Uno alla volta                               Un seul à la fois,                             One at a time,
Per carita!                                  De grâce !                                     for heaven’s sake!
Figaro! Son qua                              Figaro ! Me voici !                            Figaro! I’m here!
Ehi, Figaro! Son qua                         Hep, Figaro ! Me voici !                       Hey, Figaro! I’m here!
Figaro qua, Figaro la                        Figaro ci, Figaro ça,                          Fiagaro here, Figaro there,
Figaro su, Figaro giu                        Figaro mi, Figaro là...                        Figaro up, Figaro down,
Pronto prontissimo son come il fumine:       L’éclair n’est pas plus rapide :               I’m as quick as lightning:
Sono il factotum della citta                 Je suis le factotum de la ville !              I’m the city’s factotum.
Ah, bravo Figaro! Bravo, bravissimo;         Ah, bravo Figaro ! Trois fois bravo !          Ah, bravo Figaro! Bravo, bravissimo!
Fortunatissimo, per verita                   Tu es né coiffé, ma parole,                    You are truly the luckiest of men!
A te fortuna non manchera                    Tu pourras toujours compter sur ta chance.     Fortune will not fail you,
Sono il factotum della citta                 Je suis le factotum de la ville.               I’m the city’s factotum.
2 Duo
  ROSINA                               ROSINA                                      ROSINA
  Ma dite, signor Figaro,              Mais dites-moi, Monsieur Figaro,            Now tell me, signor Figaro,
  voi poco fa sotto le mie finestre    Sous mes fenêtres, tout à l’heure,          Just now you were talking
  parlavate a un signore…              Vous parliez à un homme…                    To a gentleman beneath my window…
  FIGARO                               FIGARO                                      FIGARO
  Ah, un mio cugino,                   Ah, un mien cousin,                         Ah, that’s one of my cousins,
  un bravo giovinotto; buona testa,    Brave garçon ; la tête bien faite           A fine young man: a good head
  ottimo cuor; qui venne               Un cœur en or ; venu ici                    And the best of hearts; he came here
  i suoi studi a compire,              Pour finir ses études.                      To finish his studies and now the poor lad
  e il poverin cerca di far fortuna.   Mais le pauvre cherche à faire fortune...   Is trying to make his fortune.
  ROSINA                               ROSINA                                      ROSINA
  Fortuna? oh, la farà.                À faire fortune ? Oh, il y arrivera.        His fortune? Oh, he’ll make it.
  FIGARO                               FIGARO                                      FIGARO
  Oh, ne dubito assai; in confidenza   Oh, j’en doute fort ! Entre vous et moi,    I’m not so sure; just between us,
  ha un gran difetto addosso.          Cet homme-là a un grand défaut.             He has a big handicap.
  ROSINA                               ROSINA                                      ROSINA
  Un gran difetto…                     Un grand défaut…                            A big handicap…
  FIGARO                               FIGARO                                      FIGARO
  Ah, grande: è innamorato morto.      Ah, un grand, oui : il est fou amoureux.    Very big: he’s head over heels in love.
  ROSINA                               ROSINA                                      ROSINA
  Sì, davvero?                         Ah oui, vraiment ?                          Really?
  Quel giovane, vedete,                Ce jeune homme, voyez-vous,                 You see, that young man
  m’interessa moltissimo.              M’intéresse au plus haut point.             Interests me very much indeed.
  FIGARO                               FIGARO                                      FIGARO
  Per bacco!                           Sans blague !                               Good heavens!
  ROSINA                               ROSINA                                      ROSINA
  Non ci credete?                      Vous ne me croyez pas ?                     Don’t you believe me?
  FIGARO                               FIGARO                                      FIGARO
  Oh sì!                               Oh, si !                                    Oh, I do!
  ROSINA                               ROSINA                                      ROSINA
  E la sua bella,                      Et sa belle,                                And his beloved, tell me,
  dite, abita lontano?                 Dites-moi, elle habite loin d’ici ?         Does she live far away?
FIGARO                                  FIGARO                                      FIGARO
Oh no!... cioè…                         Oh non ! C’est-à-dire…                      Oh no! I mean…
Qui!… due pass …                        Là, à deux p...                             Here! … two steps away…
ROSINA                                  ROSINA                                      ROSINA
Ma è bella?…                            Mais est-elle belle ?                       But is she beautiful?
FIGARO                                  FIGARO :                                    FIGARO
Oh, bella assai!                        Oh, très belle !                            Oh, very beautiful!
Eccovi il suo ritratto in due parole:   Tenez, son portrait en deux mots :          Here’s her portrait in a few words:
grassotta, genialotta,                  Formes généreuses, on ne peut plus          Generously formed, kindly,
capello nero, guancia porporina,              [amène                                Dark haired, rosy cheeks,
occhio che parla, mano che              Cheveux de jais, joues de rose,             Flashing eyes, hands to fall
     [innamora…                         Des yeux qui parlent, des mains                   [in love with…
                                              [qui charment…
ROSINA                                  ROSINA                                      ROSINA
E il nome?                              Et son nom ?                                Her name?
FIGARO                                  FIGARO                                      FIGARO
Ah, il nome ancora?                     Ah, et son nom, encore ?                    Ah, you want her name?
Il nome... Ah, che bel nome!…           Son nom… Ah, quel joli nom !                Her name… ah, what a beautiful name!...
Si chiama…                              Elle s’appelle…                             She’s called…
ROSINA                                  ROSINA                                      ROSINA
Ebbene, si chiama?...                   Eh bien, elle s’appelle ?                   Well? She’s called…
FIGARO                                  FIGARO                                      FIGARO
Poverina!…                              Pauvre petite !                             Poor little thing!...
Si chiama… erre… o... ro... rosi...     Elle s’appelle… R… O… Ro… Rosi…             She’s called R… o... ro... rosi...
      [Rosina.                                [Rosina !                                   [Rosina.
ROSINA                                  ROSINA                                      ROSINA
Dunque io son…                          C’est donc bien moi …                       So it’s me…
      [tu non m’inganni?                      [tu ne me trompes pas ?                     [you’re not fooling me?
Dunque io son la fortunata!…            C’est donc bien moi, cette bienheureuse !   So I’m the lucky one!
Già me l’ero immaginata:                Je me l’étais déjà dit :                    I had already thought of this:
Lo sapevo pria di te.                   Je l’ai su avant toi !                      I knew it before you did.
FIGARO                                   FIGARO                                         FIGARO
Di Lindoro il vago oggetto               Oui, de Lindor, l’objet adoré                  My Rosina, yes, you are
Sì, voi siete, o mia Rosina.             C’est vous, ô chère Rosine                     The apple of Lindoro’s eye.
(È una volpe sopraffina,                 (C’est une rusée de chez rusée                 (She is the finest of vixens,
La sa lunga per mia fé!)                 À qui on ne la fait pas, ma foi!)              She already knew, I swear!)
ROSINA                                   ROSINA                                         ROSINA
Senti, senti… ma a Lindoro               Mais dis-moi, pour parler                      Listen… but what do I have to do
Per parlar come si fa?                   À Lindor, comment s’y prendre ?                To talk to Lindoro?
FIGARO                                   FIGARO                                         FIGARO
Zitto, zitto, qui Lindoro                Du calme, du calme : Lindor, ici,              Quiet now, soon Lindoro
Per parlarvi or sarà.                    Va venir vous parler.                          Will come here to talk to you.
ROSINA                                   ROSINA                                         ROSINA
Per parlarmi?.. bravo! bravo!            Me parler ? C’est magnifique !                 To talk to me? Bravo, bravo!
Venga pur, ma con prudenza;              Qu’il vienne, oui, mais qu’il soit prudent ;   Let him come, but discreetly;
Io già moro, Io già moro d’impazienza!   Déjà, je meurs, déjà, je meurs                 I’m already dying of impatience!
Ah che tarda?.. cosa fa?                       [d’impatience !                          What’s the delay?
                                         Hélas ! Que tarde-t-il ?                             [What’s he doing?
                                               [qu’est-ce qu’il fait ?
FIGARO                                   FIGARO                                         FIGARO
Egli attende qualche segno,              Pauvre petite, il n’attend                     He’s waiting for a sign,
Poverin, del vostro affetto;             Qu’un signe de votre affection ;               Poor lad, of your affection;
Sol due righe di biglietto               Juste trois lignes sur un billet,              Scribble two lines on a note,
Gli mandate, e qui verrà.                De votre main, et il viendra,                  Send it to him, and he’ll come.
Che ne dite?                             Qu’en dites-vous ?                             What do you say?
ROSINA                                   ROSINA                                         ROSINA
Non vorrei…                              Je ne voudrais…                                I wouldn’t want to…
FIGARO                                   FIGARO                                         FIGARO
Su, coraggio.                            Allons, courage !                              Come on, be brave.
ROSINA                                   ROSINA                                         ROSINA
Non saprei…                              Je ne saurais…                                 I wouldn’t know…
FIGARO                                   FIGARO                              FIGARO
Sol due righe…                           Juste trois lignes…                 Just two lines…
ROSINA                                   ROSINA                              ROSINA
Mi vergogno…                             Je suis gênée…                      I’m embarrassed…
FIGARO                                   FIGARO                              FIGARO
Ma di che?.. Ma di che?.. si sa?         Mais de quoi ? De quoi ?            But why? And of what?
Presto, presto; qua un biglietto.        Allez, zou : un billet !            Quickly now, come up with a letter.
ROSINA                                   ROSINA                              ROSINA
Un biglietto?.. Eccolo qua.              Un billet ? En voilà un.            A letter?... Here it is.
Figaro                                   FIGARO                              FIGARO
Già era scritto!.. oh ve’, che bestia,   Il était prêt ! Mais quel idiot !   And already written!.. How stupid
     [oh ve’, che bestia.                Et moi qui lui en remontrais !      The teacher looks next to her!
Il maestro faccio a lei!
ROSINA                                   ROSINA                              ROSINA
Fortunati affetti miei,                  Ô cœur chanceux dans ma poitrine,   My affections are favoured by fortune,
Io comincio a respirar.                  Je recommence enfin, enfin,         I can breathe again.
                                               [à respirer !
FIGARO                                   FIGARO                              FIGARO
Ah che in cattedra costei                Elle peut briguer la chaire         Ah, this one could preach
Di malizia può dettar.                   De malice, cette rusée-là.          Mischief in a cathedral!
ROSINA                                   ROSINA                              ROSINA
Ah tu solo, amor, tu sei                 Ah, c’est toi seul, amour,          You alone, o love,
Che mi devi consolar.                    Qui doit me consoler.               Must give me solace.
FIGARO                                   FIGARO                              FIGARO
Donne, donne, eterni Dei,                Femmes, femmes… grands dieux !      Women, o eternal gods,
Chi vi arriva a indovinar?               Qui saura vous deviner ?            Who can guess what they will do?
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