FOIE ET SYNDROME METABOLIQUE - Risque de stéatopathies Influence de l'obésité sur les maladies hépato-biliaires Obésité et transplantation ...
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FOIE ET SYNDROME METABOLIQUE Risque de stéatopathies Influence de l’obésité sur les maladies hépato-biliaires Obésité et transplantation hépatique
OBESITE et FOIE : LES LESIONS * • Stéatose isolée ou non : 90 % stéato-hépatite** • Inflammation : 30 à 50 % non alcoolique • Fibrose : 10 à 25 % et hépatosidérose • Cirrhose : 3 à 5 % dysmétabolique • Foie normal : 10 % * Palmer M, Gastroenterology, 1990, 90, 1408-13 ** - Femme, trouble glycorégulation, hyperlipidémie, évolution ± lente - autres étiologies-
Prévalence Obèses (1) : Stéatose 70 % (90 %) Stéatohépatite 30 % (50 %) NASH (2) : Insulinorésistance 98 % Syndrome polymétabolique 87 % Cirrhoses cryptogéniques (3) : Obésité 73 % Diabète 53 % (*) Obésité morbide (1) Angulo¨P. Angulo¨P. N Engl J Med 2002, 346: 1228 (2) Chitturi S. – Hepatology 2002, 35: 373 (3) Lin HZ – Nature Medecine 2001, 6: 998
STEATOSE Lésion hépatique la plus fréquente : 149 PBF avec cytolyse : stéatose 63% • Alcoolisme • Obésité pathologies intriquées • Diabète * Huntorantz R, Scand J Gastroenterol, 1986, 21, 109-13
STEATO-HEPATITE LUDWIG 1980 Hépatopathie non alcoolique : ressemble histologiquement à une hépatite alcoolique Non alcoolique < 40 g/j en fait : F 20 g, H 30 g Maléate de perhexiline, amiodarone Bypass intestinal, maladie de Wilson
STEATO-HEPATITE (NASH SYNDROME) 4500 ans d ’histoire 20 ans de polémique MEIDOUN VIème dynastie 2500 ans avant J.-C. Élevage d ’oies foie gras Canards migrateurs : avant la migration (foie x 7 ou x 8) après la migration (foie normal) Gavage avec boules de céréales broyées Rome (foie avec figues séchées : FICATUM)
CLINIQUE Souvent asymptomatique : 70 % Symptômes : 30 % Asthénie Douleur hypochondre droit Hépatomégalie HTTP et IH = S de cirrhose
SIGNES BIOLOGIQUES ALAT, ASAT : 2 - 3 N ; ALAT / ASAT > à 1 ; γ GT ; PA ± ; Bilirubine normale Glycémie ; TG ; Cholestérol Uricémie Echographie : foie hyperéchogène, Scanner : hypo-dense IRM : hyper-intense en T2 en phase hypo-intense en opposition de phase
ECHOGRAPHIE Foie normal Foie hyperéchogène
SCANNER Stéatose modérée Stéatose importante
DETECTION GRAISSE En phase Opposition de phase Absence de stéatose
DETECTION GRAISSE En phase Opposition de phase Stéatose
DISCUSSION (1) En phase Opposition de phase Stéatose hétérogène
HISTOLOGIE Stéatose Hépatocytes ballonisés Nécrose Infiltrat à polynucléaires Corps de Mallory : non strictement indispensable Lésions plus importantes : fibrose ± expansive cirrhose
CORPS DE MALLORY
FIBROSE OH
NASH
FIBROSE OH
NASH FIBROSE
CAUSES SECONDAIRES DE STEATOPATHIE METABOLIQUE • Kwashiorkor (malnutrition protéique sévère) • Nutrition parentérale totale • Chirurgie bariatrique - By-pass jejuno-iléal * - Résection du grêle étendue ** - Diversion biliopancréatique • Diverticulose du grêle avec pullulation microbienne • Déficit en carnitine (primitif ou secondaire) * Actuellement abandonné ** Surtout si perte de poids brutale
CAUSES SECONDAIRES DE STEATOPATHIE METABOLIQUE (suite) • Virus B et C, CBP, Hépatite autoimmune, • Déficit en α antitrypsine, Hémochromatose • Déficits congénitaux du métabolisme - Maladie de Weber-Christian, de Wilson - Abetalipoprotéinémie - Déficit en medium-chain acyl-coenzyme A dehydrogénase - Autres : galactosemie, déficit en carnitine, tyrosinémie etc… • Lipodystrophies partielles ou généralisées • Autres : - maladie de Turner - Atteinte hypothalamique / hypophysaire ; déficit en hormone de croissance - Substances petro-chimiques
CAUSES SECONDAIRES DE STEATOPATHIE METABOLIQUE (suite) Médicaments - amiodarone - maléate de perhexiline - analogues nucléosidiques (didanosine, stavudine, zidovudine) - tamoxifène, irinotecan, methotrexate - tetracyclines - nifedipine, diltiazien, (stéatose avec fibrose mais peu de lésions nécrotico inflammatoires) - glucocorticoïdes (surtout stéatose) - oestrogènes, 4 ’, 4 ’ ’ diethylaminoéthoxyhexestrol
OBESITE et FOIE : LES LESIONS * • Stéatose isolée ou non : 90 % stéato-hépatite** • Inflammation : 30 à 50 % non alcoolique • Fibrose : 10 à 25 % et hépatosidérose • Cirrhose : 3 à 5 % dysmétabolique • Foie normal : 10 % * Palmer M, Gastroenterology, 1990, 90, 1408-13 ** - Femme, trouble glycorégulation, hyperlipidémie, évolution ± lente - autres étiologies-
HEPATOSIDEROSE DYSMETABOLIQUE • Surcharge hépatique en fer modérée (100 µmol/g, nl 36) • Hyperferritinémie ( < 1000 ng/ml) mais CS normal • Pas d ’intoxication alcoolique • Un ou plusieurs composants du ∑ métabolique • Pas de cause connue de surcharge en fer (HFE négative ; hétérozygote composite C 282Y / H 63 D ? ) • En outre stéatose et NASH (25 %), fibrose (12 % ….. cirrhose
Stéatose NASH Hépatosidérose dysmétabolique
HISTOIRE NATURELLE DES STEATOPATHIES DANS L'OBESITE 80 % Obésité Stéatose 100 80 insulino- résistance lipolyse hyperinsulinémie
HISTOIRE NATURELLE DES STEATOPATHIES DANS L'OBESITE 80 % 25 % Obésité Stéatose Stéato-hépatite 100 80 ± fibrose 20 insulino- stress résistance oxydatif lipolyse peroxydation lipidique hyperinsulinémie induction cytokines activation Fas
HISTOIRE NATURELLE DES STEATOPATHIES DANS L'OBESITE 80 % 25 % 10 % Obésité Stéatose Stéato-hépatite 100 80 ± fibroseCirrhose 20 2 insulino- stress résistance oxydatif lipolyse peroxydation lipidique hyperinsulinémie induction cytokines activation Fas
HISTOIRE NATURELLE DES STEATOPATHIES DANS L'OBESITE 80 % 25 % 10 % ? Obésité Stéato-hépatite CHC Stéatose ± fibrose Cirrhose 100 80 20 2 insulino- stress résistance oxydatif lipolyse peroxydation lipidique activité hyperinsulinémie induction cytokines proliférative activation Fas inhibition apoptose
Fibrotic Liver Disease F0 F1 F2 F3 F4 Hemorrhage Liver Failure Cancer
BIOPSIE HEPATIQUE : SCORE METAVIR F1 F2 F3 F4 F4
1.00 Poynard et al J Hepatol 2003;38: 257-65 0.83 4682 patients 0.67 180 HIV-HCV Hazard function 701 Alcohol 0.50 812 HBV 382 Hemochromatosis 0.33 2313 HCV 0.17 93 Steatosis BMI>25 200 PBC 0.00 0 20 40 60 Age in years 80
PLACE DE LA BIOPSIE HEPATIQUE Triple intérêt • Fait la distinction entre stéatose isolée et NASH • Reconnaît la sévérité de la maladie en évaluant le degré de fibrose • Élimine d’autres hépatopathies
FACTEURS PREDICTIFS DE FIBROSE HTA IMC > 31,3 H et 32,3 F Dixon, 2001 Age IMC > 28 ASAT/ALAT > 1 Age ≥ 50 ans DNID Angulo, 1999 ALAT ≥ 2 x N TG ≥ 1,7 mmol/l Ratziu, 2000 Surcharge ferrique hépatique George 1998
FACTEURS PREDICTIFS DE FIBROSE Age Obésité Diabète sucré ASAT/ALAT > 1 Ferritine > 500ng/ml et/ou Surcharge en fer Association avec hépatosidérose dysmétabolique Lien entre insulinorésistance et surcharge en fer
INTERET DE LA BIOPSIE HEPATIQUE • Fait la distinction entre stéatose isolée et stéato-hépatite • Implication pronostique portant sur la fibrogénèse : seuls les patients avec stéatohépatite progressent vers une fibrose marquée, vers une cirrhose, ont une augmentation de la mortalité hépatique par rapport à la population générale
EFFETS INDESIRABLES SEVERES ET MORTALITE DE LA BIOPSIE DU FOIE 98 445 Biopsies du foie % IC 95% N Effets 306 3.1 2.8 – 3.5 indésirables Mortalité 33 0.3 0.2 – 0.5
Bedossa et al, Hepatology 2003
TESTS NON INVASIFS • Marqueurs sériques – Fibrotest – Fibromètre • Elastométrie (Fibroscan®)
TESTS NON INVASIFS • Utiles pour différencier une fibrose minime (F0,F1) d’une fibrose sévère (F3,F4) • En l’absence de: – facteurs de confusion (inflammation, hémolyse) – co-morbidité – autre maladie associée • L’association d’un fibrotest et d’une élastométrie améliore la performance diagnostique
SCORES DE FIBROSE Fibrotest Fibromètre (Bioprédictive) (Biolavescale) Bilirubine totale Age GGT Urée Haptoglobine Plaquettes Apolipoprotéine A1 ASAT α2 macroglobuline TP Ac. hyaluronique α2 macroglobuline 98€ (58€) Variable (50€)
0 - 0.1 : ~ 96 % de certitude de ne pas être F2, F3 ou F4 0.6 - 1 : > 90 % de risque d ’avoir une fibrose F2, F3 ou F4 entre 0.1 et 0.6 : il est conseillé de faire une PBH L ’indication de TTT est souvent fonction du stade de fibrose
LE FIBROSCAN La sonde induit une onde mécanique à travers le foie La sonde mesure la vitesse de propagation de l'onde sur 4 cm de long Volume exploré 2.5 cm 1 cm ∅ 4 cm FibroScan : 1/500 du foie
ELASTROMETRY : PRINCIPLE Stifness estimate in vivo 10 5 10 5 10 5 20 20 20 Depth (mm) Depth (mm) Depth (mm) 30 30 30 0 0 0 40 40 40 50 50 50 60 -5 60 -5 60 -5 0 20 40 60 % 0 20 40 60 % 0 20 40 60 % Time (ms) Time (ms) Time (ms) VS = 1.0 m/s VS = 1.6 m/s VS = 3.0 m/s E = 3.0 kPa E = 7.7 kPa E = 27.0 kPa F0 F2 F4
FIBROSCAN ET FIBROSE • Plus le foie est dur, plus l'onde se propage rapidement • Valeurs : 2,5 à 75 kPa
LE FIBROSCAN •Pas de jeûne •Durée de l'examen < 5 min •10 acquisitions •Médiane = valeur correcte •Résultats en kPa
INTERPRETATION DU FIBROSCAN 75 kPa Cirrhose Fibrose sévère 13-14 Absence de fibrose Fibrose minime 9,5 8 2,5 Fibrose modérée
FIBROSCAN ET HEPATOPATHIES de r CHRONIQUES al i Av F≥2 F≥3 F=4 de Lédinghen VIH-VHC 0,72 0,91 0,97 Marcellin VHB 0,81 0,92 0,90 Carrion VHC greffés 0,90 0,93 0,98 Corpechot CBP CSP 0,92 0,95 0,96 Foucher Alcool 0,96 de Lédinghen NASH 0,86 de Lédinghen Pédiatrie 0,88 Corpechot C et al. Hepatology 2006; 43: 1118-24 de Lédinghen V et al. JAIDS 2006;41:175-9 Foucher et al. DDW 2006 Marcellin P et al. AASLD 2005 de Lédinghen et al. EASL 2006 Carrion JA et al. Liver Transplantation 2006 in press de Lédinghen et al. AASLD 2005
FIBROSCAN ET CIRRHOSE 75 kPa Cirrhose Fibrose sévère 13-15 Absence de fibrose Fibrose minime 9,5 7 2,5 Fibrose modérée
LE FIBROSCAN ET SES LIMITES • Le FibroScan ne donne pas le diagnostic de la maladie hépatique ! • Le FibroScan s'interprète en fonction du contexte clinique • Intérêt du FibroScan dans le diagnostic et l'évaluation de la gravité des cirrhoses • Intérêt du FibroScan dans le suivi des malades
MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE FIBROTEST ET ELASTOMETRIE • Fibrotest > F1 ou F2 • Fibroscan : élasticité > 8 kPa : exploration hépatologique (incluant la biopsie) et bilan métabolique • Si fibrotest ou fibroscan < à ces seuils : simple surveillance hépatologique annuelle avec bilan hépatique, marqueurs d’insulinorésistance (insulinémie, HOMA) et évaluation non invasive de la fibrose par fibrotest et fibroscan? Attitude non validée
FOIE ET SYNDROME METABOLIQOE : CONDUITE PRATIQUE Alcool, VHB, VHC, médicament, auto-immunité ? Biopsie élevées Echographie hépatique foie - Age hyperéchogène ? - Syndrome lithiase ? métabolique - Surcharge ferrique ALAT - Suspicion cirrhose stéatose NASH cirrhose ± fibrose Mesures normales hygiéno-diététiques
STRATEGIES THERAPEUTIQUES • Obtenir une régression durable des complications métaboliques • Les effets métaboliques bénéfiques peuvent apparaître dès la perte de 5 % du poids initial • Chez certains patients, en outre amélioration des lésions histologiques (Huang MA, AM J Gastroenterol, 2005, 100, 1072-81) • Etude japonaise : réduction du taux des aminotransférases chez tous les patients ayant perdu 5 % ou plus du poids sur une durée d’un an (Suzuki A, J Hepatol, 2005, 43, 1060-6 • Malheureusement la proportion de sujets ayant atteint cet objectif n’a été que de 6 % • Faible observance (abandon de 30 à 40 %)
EFFET DE LA PERTE DE POIDS (-8%) SUR LA STEATOSE HEPATIQUE ET L’INSULINEMIE Insulinémie % Stéatose de base mUI/l 12 20 9 15 - 38 % 6 10 3 5 0 0 Avant Après Avant Après TIIKKAINEN M – Diabetes, 2003, 52: 703
STRATEGIES THERAPEUTIQUES ET STEATOSE PURE Correction des autres anomalies métaboliques de l’insulinorésistance • Les règles hygiéno-diététiques paraissent suffisantes • Surveillance annuelle du bilan hépatique • La stéatose pourrait continuer à aggraver l’insulinorésistance, l’HTA et le diabète
STRATEGIES THERAPEUTIQUES ET STEATOSE PURE (suite) Correction des autres anomalies métaboliques de l’insulinorésistance Les sujets avec stéatose sont à risque de développer à moyen terme les autres complications du syndrome métabolique (Adams LA, Gastroenterology, 2005, 129, 113-21), d’où la surveillance hépatologique et métabolique : stéato tests (Poynard T, Comp Hepatol, 205, 4, 10) ou imagerie par résonnance magnétique nucléaire (Szczepaniak LS, Am J Physio Endocrinol Metab, 2005, 288, E462-8) à valider.
LA STEATOHEPATITE : STRATEGIE THERAPEUTIQUE Risque hépatologique avec progression de la fibrose • Mêmes règles hygiéno-diététiques • Traitements pharmacologiques spécifiquement ciblés de la stéatohépatite 1 - en cas d’échec ou d’inapplicabilité de mesures hygiéno-diététiques 2 – en cas de fibrose hépatique significative mais aucun produit n’a l’AMM aucun n’a fait l’objet d’études randomisées et contrôlées sur un grand effectif.
LA STEATOHEPATITE : STRATEGIE THERAPEUTIQUE (suite) • Metformine • Glitazones, surtout s’il existe un diabète associé, • Effets secondaires limitant leur utilisation, • La moitié des patients semblent répondre • D’autres approches thérapeutiques sont nécessaires : anti-oxydants, anti-fibrosants, hépatoprotecteurs, molécules anti-apoptotiques (acide ursodésoxycholique)
STEATOHEPATITE : STRATEGIE THERAPEUTIQUE (suite) Insulino résistance stéatose hépatique Perte de poids réduction des graisses viscérales et hépatiques réduction de la production hépatique du glucose Pratique régulière exercice physique Médicaments réduisant le poids (rimonabant ?) le périmètre abdominal les triglycérides les anomalies lipidiques athérogènes et favorisant la normalisation de la glycémie = prévention et traitement de la stéatose hépatique?
SYNDROME METABOLIQUE ET MEDICAMENTS: CONSEILS PRATIQUES • Doser les enzymes hépatiques avant l ’instauration de tout trt médicamenteux +++. • Hypolipémiants : – surveillance régulière des ASAT, ALAT, CPK avec fibrates (+ écho), statines et ézétimibe – arrêt si ALAT > 3 x N. • ADO : metformine ± sulfamides, glitazones • Antihypertenseurs : intérêt des IEC, pas de nifédipine ou de diltiazem (inhibiteurs calciques). • Pas d ’amiodarone ni de tamoxifène. • AINS : ibuprofène le moins toxique?
STEATOHEPATITE METABOLIQUE : CONCLUSION • Maladie frontière entre plusieurs disciplines • Collaboration étroite • Seule une minorité de patients sont adressés pour un bilan hépatique par les autres spécialistes • Dépistage : priorité d’où la nécessité de techniques non invasives facilement disponibles de quantification de la fibrose et de la stéatose
STEATOHEPATITE METABOLIQUE : CONCLUSION • Forme à évolution fibrosante aboutissant à la cirrhose et au CHC : nécessité de traitements pharmacologiques spécifiquement orientés vers les lésions hépatiques • Indications thérapeutiques précises restent encore largement à définir • Tout reste à faire dans l’évaluation rigoureuse de l’efficacité des molécules candidates • La recherche clinique et thérapeutique est une priorité avec le soutien actif du plus grand nombre de praticiens.
Σ METABOLIQUE CHEZ LES ENFANTS * 3203 enfants (42,9 % noirs américains) de 8 à 17 ans, zone rurale de Caroline du Nord IMC, HTA, TG , HDL , intolérance au glucose, hyperinsulinémie ¼ surpoids 59,3 % anomalie d'un des constituants du Σ métabolique 27,4 % 2 ou plus 13,5 % 3 ou plus 8,3 % entre 8-9 ans avaient déjà 3 facteurs péripuberté (10-13 ans) la plus touchée Risque fille / garçons (RR : 1,6) HDL 42,2 %, TG 8,6 %, hyperinsulinémie 16,1 %, HTA 7,7 %, gly > 1.10 g/l 4,7 % A Orlando, rien n'est accessible sans voiture motorways et fast-foods sucreries au roi de la ville, Disney….. * Congrès de l'American Heart Association
FOIE ET SYNDROME METABOLIQUE Risque de stéatopathies Influence de l'obésité sur les maladies hépato-biliaires
STEATOSE Fréquence Risque Obésité 76 % Obésité Alcool > 60 g/j 46 % x 1,3 x2 Association 94 % Témoins 16 % Alcool > 60 g/j Bellentani, 2000
HEPATITE CHRONIQUE C ASSOCIATION STEATOSE – IMC 40 IMC m ± DS (kg/m2) 30 20 10 0 Stade stéatose 0 1 2/3 n 57 61 30 Hourigan, 1999
HEPATITE CHRONIQUE C ASSOCIATION STEATOSE – IMC - GENOTYPE Génotype 3a Génotype 1 (n = 26) (n = 100) Adinolfi, 2001
FACTEURS DE RISQUE DE FIBROSE SEVERE DANS L'HEPATITE CHRONIQUE C OR IC (95 %) p Age 1,1 1,02 - 1,20 0,002 Diabète type 2 6,5 1,10 - 38,50 0,040 NASH surajoutée 7,5 1,30 - 42,90 0,047 Ong, 2001
OBESITE ET TRAITEMENT ANTIVIRAL • IFN-PEG 2b et Riba 1000-1200mg/j dose administrée/poids relativement faible réponse thérapeutique. réponse virologique prolongée Poynard 1998, McHutchison 1998, Manns 2001
PRINCIPAUX FACTEURS DE FORMATION DES CALCULS DE CHOLESTEROL
FOIE ET SYNDROME METABOLIQUE • Risque de stéatopathies • Influence de l’obésité sur les maladies hépato-biliaires • Obésité et transplantation hépatique
FREQUENCE DE L'OBESITE CHEZ LES PATIENTS TRANSPLANTES. USA, n = 18 172 (1988-96) IMC % Surpoids > 25 33 Obésité > 30 14 Obésité sévère > 35 5 21 Obésité morbide > 40 2 Nair, 2002
RESULTATS DE LA TH CHEZ LES PATIENTS OBESES Témoins Surpoids Obésité Obésité Obésité sévère morbide NFPG 6% 7% 7% 9% 10 % * Survie greffon 1 an 75 % 75 % 76 % 74 % 72 % 2 ans 70 % 70 % 70 % 68 % 64 % Mortalité 30 jours 6% 7% 8% 8% 12 % * 1 an 16 % 14 % 14 % 18 % 22 % * 5 ans 44 % 46 % 47 % 51 % * 57 % * Causes de décès Infections 39 % 39 % 42 % 32 % 44 % Cardio-vasc. 16 % 20 % 22 % * 28 % * 27 % * AVC 9% 7% 6% 4% 6% Mortalité op. 6% 7% 6% 10 % 7% * p < 0,05 Nair, 2002
FREQUENCE DE L'OBESITE AVANT ET APRES TH 40 % obésité (IMC > 30) 30 20 10 0 n = 774 n = 535 n = 542 n = 364 n = 203 4 mois 1 an 2 ans 3 ans pré-TH post-TH Everhart, 1998
RECIDIVE DE LA NASH APRES TH POUR CIRRHOSE CRYPTOGENETIQUE stéatose NASH Contos, 2001
Le véritable amour passe par l’estomac
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