FRANCE LES ENTREPRISES DE SERVICE AUTOMOBILE VEULENT REDÉMARRER RAPIDEMENT - CCFA

La page est créée Francis Baron
 
CONTINUER À LIRE
ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 22/04/2020

FRANCE
LES ENTREPRISES DE SERVICE AUTOMOBILE VEULENT
REDÉMARRER RAPIDEMENT

  Dressant un bilan alarmant des conséquences de la crise du coronavirus, les entreprises
  de service automobile ont réclamé le 21 avril des mesures de soutien et la possibilité de
  reprendre rapidement leur activité. Le CNPA (Conseil national des professions de
  l’automobile), qui représente 142 000 entreprises du secteur et 500 000 emplois en
  France, estime que « si aucune mesure de soutien spécifique n’est apportée […], le
  risque est une augmentation des faillites et la disparition d’un maillage territorial de
  services essentiels à la mobilité quotidienne ».

  D’après une enquête menée par le CNPA du 7 au 12 avril, la baisse d’activité a atteint
  66,5 % dans la vente automobile (concessionnaires) et 85 % dans l’après-vente,
  conséquence d’annulations de commandes, de la chute du nombre de clients et de la
  fermeture d’établissements. Les loueurs de courte durée, bien qu’autorisés à continuer à
  exercer, ont vu leur chiffre d’affaires chuter de 95 % depuis le début du confinement. «
  L’impact de la crise est également brutal dans la distribution de carburants. Sur les 1 800
  stations-service implantées en zone rurale, 77 % d’entre elles voient leurs ventes de
  carburant diminuer de 80 % », note le CNPA. L’organisation professionnelle souligne
  aussi la baisse de 100 % de l’activité des auto-écoles, contraintes de fermer, et une chute
  d’activité de 90 % dans le recyclage de véhicules.

  « En moyenne, il reste 45 jours de trésorerie aux entreprises », indique encore le CNPA,
  qui salue les mesures d’urgence déjà prises par le gouvernement, notamment le
  chômage partiel ou les prêts garantis par l’Etat. Mais « les mesures d’urgence ne suffiront
  pas à sauvegarder un secteur qui était déjà fragilisé et qui sortira exsangue de cette crise
  si des mesures d’accompagnement spécifiques ne sont pas envisagées », avertit
  l’organisation, demandant « un plan global de relance […] de la filière automobile »,
  constituée à 85 % de petites et moyennes entreprises.

  Le CNPA demande « au gouvernement de réunir toutes les conditions nécessaires à un
redémarrage rapide de l’activité ».
  Source : AFP (21/4/20)

  Par Alexandra Frutos

LES IMMATRICULATIONS DE POIDS LOURDS NEUFS ONT CHUTÉ DE
MOITIÉ EN MARS

  En mars, premier mois de confinement en France, les différents marchés automobiles
  neufs se sont effondrés : – 72,3 % pour les voitures, – 64,8 % pour les utilitaires légers, –
  39,9 % pour les autocars et autobus (plus de 3,5 t) et – 49,3 % pour les poids lourds (de
  plus de 5 tonnes). Cette dernière catégorie était engagée, selon les analystes et les
  constructeurs, sur un exercice 2020 de baisse d’environ 10 % (– 12 % fin février), après
  des années de très haut niveau de ventes. Crises sanitaire et économique obligent, ce
  n’est plus une baisse qu’il faut envisager, mais une dégringolade sans précédent.

  Ainsi, selon une étude réalisée entre le 23 mars et le 2 avril par le Bipe et BDO Avisory, à
  la demande de la Fédération française de la carrosserie, les immatriculations de
  véhicules industriels de plus de 5 tonnes en France devraient finir l’année 2020 à près de
  36 200 unités, en baisse de 35 % par rapport à 2019. L’étude prévoit précisément un
  deuxième trimestre à – 84 %, un troisième à – 11 %, puis un quatrième en hausse de 10
  %. « A la différence de la crise de 2008, les conditions financières resteront favorables et
  les mesures de soutien aux entreprises amortiront le choc, d’autant que la filière s’est
  depuis structurée à travers la PFA, facilitant ainsi le dialogue avec le gouvernement »,
  souligne l’étude, qui s’attend à une année 2021 de reprise : + 22 %, à 44 000
  immatriculations.

  Le bilan en mars 2020 de –?49,3 % représente 2?562 immatriculations perdues par
  rapport à mars 2019. Celui de 2020 est le pire des années 2000 sur le marché général et
  dans les porteurs. Ces derniers, accusant –?43 %, ont totalisé 1?321 VN, soit 70 de
  moins que mars 2010, le précédent « record ». Les immatriculations de tracteurs ont, de
  leur côté, baissé de 54,5 %, à 1?309 VN, soit 39 de plus qu’en mars 2010 et 1?567 de
  moins qu’en mars 2019.

  Les principales marques ont toutes enregistré des pourcentages de baisse à deux
  chiffres, sauf Iveco, dont les tracteurs ont progressé de 25,3 %, grâce à 114 VN (91 en
  mars 2019). La marque a décroché 7,2 % du segment, à comparer au chiffre de 3,6 % qui
  a conclu 2019. Elle est aussi la seule à sortir du trimestre dans le vert, pour 1
  immatriculation.

  Face à cette crise qui a sapé les volumes de mars, le seul regard pertinent sur les
  immatriculations de V.I. neufs se pose sur l’évolution des parts au premier trimestre. En
  plus de 5 tonnes, on retiendra qu’Iveco gagne 2,8 points par rapport à la même période
  en 2019, et Volvo Trucks, 0,9 point. Les pertes s’établissent à 0,9 point chez Renault
  Trucks, à 1,3 chez Mercedes-Benz et à 1,1 chez Daf. Soulignons aussi le gain de 2,4
  points des tracteurs de Volvo Trucks (à 16,6 %) et celui de 1,4 point des porteurs MAN (à
  12,6 %).
  Source : LARGUS.FR (21/4/20)
Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE
VERS DES AIDES POUR L’INDUSTRIE AUTOMOBILE EN ALLEMAGNE

   Alors que les représentants de l’industrie automobile et les politiques ont multiplié ces
   derniers jours les appels en faveur d’aides pour redonner un élan à la demande de
   véhicules en Allemagne après la crise du coronavirus, le ministre fédéral de l’Economie,
   Peter Altmaier, a déclaré au quotidien local Passauer Neuen Presse que le
   gouvernement devait “aussi aider la branche automobile à surmonter le ralentissement
   économique mondial” et que des aides éventuelles devraient encourager l’acquisition de
   voitures à faibles émissions de CO2.

   L’industrie automobile souhaiterait que le gouvernement soutienne l’achat de voitures
   neuves, mais la question est de savoir si une aide devrait concerner toutes les voitures ou
   cibler seulement les voitures respectueuses de l’environnement. Des représentants du
   gouvernement et de la branche automobile devraient se rencontrer le 5 mai pour évoquer
   de possibles mesures de soutien.

   Tandis les concessions ont commencé à rouvrir cette semaine en Allemagne et que
   Volkswagen et Daimler commencent à relancer progressivement leur production en
   Europe, Ralf Brandstätter, directeur des opérations de la marque Volkswagen, a estimé
   lundi qu’il était essentiel pour la montée en cadence de la production d’assurer que les
   voitures soient vendues. Une aide à l’achat peut contribuer de façon judicieuse à la
   protection de l’environnement, a-t-il indiqué, suggérant une mesure qui récompense un
   faible niveau d’émissions de CO2.

   Le patron de BMW, Oliver Zipse, a déclaré le 8 avril que l’industrie automobile devait “être
   au moins aussi forte après la crise qu’elle ne l’était avant” et que c’était la raison pour
   laquelle il était favorable à une prime pour les voitures respectueuses de l’environnement.

   Les dirigeants des länder dans lesquels Volkswagen, Daimler et BMW ont leurs sièges,
   ont également exprimé leur soutien à des aides pour l’industrie automobile. Cette
   dernière a présenté des demandes et des propositions au gouvernement.
   Source : AUTOMOBILWOCHE (22/4/20), AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (20/4/20),

   Par Frédérique Payneau

BRÉSIL
IHS MARKIT PRÉVOIT UNE BAISSE DE 30 % DES VENTES DE
VOITURES ET VUL AU BRÉSIL CETTE ANNÉE

   Le cabinet de consultants IHS Markit prévoit que les ventes de voitures et de véhicules
   utilitaires légers au Brésil reculeront de 30 % cette année, à 1,86 million d’unités, passant
   ainsi sous la barre symbolique des 2 millions d’unités pour la première fois depuis dix
ans. La production de véhicules devrait quant à elle reculer de 31 %, à 1,84 million
  d’unités.

  Les prévisions sont révisées tous les 15 jours en raison de l’instabilité actuelle de la
  situation, précise IHS Markit. “Mais ce qui se dessine à l’horizon c’est une baisse
  d’environ 30 % des volumes de l’industrie automobile brésilienne cette année par rapport
  à 2019”, explique le cabinet.

  S’agissant de l’industrie équipementière, “la situation pourrait être encore plus mauvaise
  et nous prévoyons un mouvement de consolidation dans ce secteur”, estime IHS.

  Dans le scénario esquissé par IHS, la reprise des ventes de véhicules sur le marché
  brésilien sera progressive et ne commencera qu’après la reprise d’une activité normale
  des usines au second semestre. “Nous prévoyons que les ventes ne repasseront à 200
  000 unités par mois qu’à partir de septembre”.

  Pour 2021, IHS table sur une croissance du marché de 23 %, à 2,3 millions d’unités, et
  sur une hausse de 28 % de la production, à 2,5 millions d’unités.

  “Nous n’atteindrons un marché de 3 millions d’unités qu’en 2024, dans le meilleur des
  cas, alors que nous pensions atteindre ce volume en 2022. Nous avons perdu deux ans
  avec la crise du coronavirus”, conclut IHS.
  Source : AUTOMOTIVE BUSINESS (17/4/20)

  Par Juliette Rodrigues

CHINE
LES IMPORTATIONS DE VÉHICULES EN CHINE ONT RECULÉ DE 11,3
% EN JANVIER-FÉVRIER

  Sur les deux premiers mois de 2020, la Chine a importé 136 000 véhicules, en recul de
  11,3 %, en raison du Nouvel An chinois et de l’épidémie de coronavirus, indique
  Sinomach Automobile, le plus gros distributeur chinois de véhicules importés. La
  diminution est davantage imputable aux ajustements à la baisse des importateurs qu’à
  l’impact de la pandémie à l’étranger, souligne Sinomach.

  Au cours de la même période, les ventes de véhicules importés en Chine ont chuté de
  37,5 %, pour s’établir à environ 99 000 unités, dont environ 10 000 ont été enregistrées
  en février (- 76,1 %). Touché par la propagation du virus et le changement des normes
  d’émissions en Chine, le volume d’importations parallèles de janvier à février s’élevait à 6
  023 unités, en baisse de 64,5 % par rapport à l’année précédente.
  Source : GASGOO.COM (21/4/20)

  Par Alexandra Frutos

CORÉE DU SUD
CORONAVIRUS : LES CONSTRUCTEURS CORÉENS DEMANDENT DES
AIDES

  Lors d’une rencontre mardi avec le ministre coréen de l’Industrie, Sun Yun-mo, les
  constructeurs coréens ont demandé des aides pour faire face à l’impact grandissant du
  coronavirus sur leurs activités, dont notamment 23 milliards d’euros (32 000 milliards de
  wons) de prêts d’urgence.

  Les dirigeants des constructeurs locaux ont indiqué qu’ils avaient besoin de 42 000
  milliards de wons (31,4 milliards d’euros) au total pour faire fonctionner leurs usines,
  maintenir leurs effectifs et assumer d’autres coûts fixes au cours des trois à quatre
  prochains mois, selon l’association des constructeurs coréens (KAMA). Or, ils ont
  souligné qu’ils ne pouvaient financer que 10 000 milliards de wons, soit à peine un quart
  de leurs besoins.

  Outre les nouveaux prêts, le gouvernement devrait réduire les impôts et accorder d’autres
  allègements de taxes aux constructeurs pour les aider à surmonter la crise du
  coronavirus, a déclaré le président de la KAMA, Jeong Marn-ki.

  Hyundai Motor Group a indiqué qu’il avait besoin d’au moins 10 000 milliards de wons de
  prêts d’urgence, alors que la pandémie va continuer à peser sur les exportations et les
  ventes à l’étranger pendant un certain temps. Actuellement, les usines de Hyundai aux
  Etats-Unis, en Inde, au Brésil sont à l’arrêt, et Kia a suspendu sa production aux Etats-
  Unis, en Inde et au Mexique.

  GM Korea, Renault Samsung et Ssangyong ont également demandé de nouveaux prêts
  et des aides fiscales.

  Les cinq constructeurs coréens ont vendu 1,687 million de véhicules au premier trimestre,
  un volume en baisse de 9,2 % sur un an.

  Par ailleurs, le président de la Corée du Sud, Moon Jae-in, a annoncé aujourd’hui un plan
  de soutien de 30 milliards d’euros (40 000 milliards de wons) aux industries clés du pays,
  dont l’automobile, pour les aider à faire face à la crise provoquée par la pandémie de
  coronavirus et à maintenir les emplois.

  Il a en outre indiqué que le gouvernement porterait le montant de son plan d’aides
  d’urgence de 100 000 à 130 000 milliards de wons et a demandé à son équipe en charge
  de l’économie de préparer un “New Deal” axé sur de grands projets d’infrastructure.
  Source : YONHAP (21/4/20),YONHAP (22/4/20)

  Par Frédérique Payneau

ESPAGNE
LE SECTEUR ÉQUIPEMENTIER ESPAGNOL A VU SES EXPORTATIONS
RECULER DE 3,1 % EN VALEUR EN 2019

  L’industrie équipementière espagnole a réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation de
20,754 milliards d’euros en 2019, en baisse de 3,1 %, invoquant les incertitudes liées au
  Brexit, le ralentissement en Europe et les tensions commerciales entre les Etats-Unis et
  la Chine, indique Sernauto (Association espagnole des équipementiers).

  En 2019, l’Union européenne a été le principal marché destinataire des équipementiers
  espagnols, avec 72,1% du total (correspondant à 15 milliards d’euros, – 1,9 %), suivie
  des Etats-Unis (1,017 milliards d’euros, + 17 %), du Maroc (964 millions d’euros, + 5,6 %)
  et de la Chine ( 441 millions d’euros, – 28,7 %).
  Source : EL MUNDO (21/4/20)

  Par Juliette Rodrigues

ETATS-UNIS
CORONAVIRUS : LE SÉNAT AMÉRICAIN ADOPTE DE NOUVELLES
MESURES D’AIDE

  Le Sénat américain a voté hier le déblocage de 480 milliards de dollars supplémentaires
  pour faire face à la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus, dont 320 milliards
  destinés à financer des prêts à des petites et moyennes entreprises américaines frappées
  de plein fouet par les mesures de confinement et 60 milliards pour un programme
  parallèle de crédit aux PME en état de catastrophe.

  Le texte, issu d’un compromis bipartisan, va être soumis à la Chambre des représentants,
  qui pourrait se prononcer dès jeudi.

  Les 350 milliards prévus initialement pour les petites entreprises, dans le cadre du plan
  de soutien de 2 300 milliards promulgué le 27 mars dernier par le président américain
  Donald Trump, ont été rapidement utilisés.

  L’épidémie de coronavirus a fait plus de 42 000 morts et mis plus de 22 millions de
  salariés au chômage aux Etats-Unis.
  Source : REUTERS (21/4/20)

  Par Frédérique Payneau

GM JETTE L’ÉPONGE DANS L’AUTOPARTAGE

  Un mois après avoir suspendu son service d’autopartage Maven, à la suite des mesures
  de confinement prises aux Etats-Unis pour lutter contre le coronavirus, General Motors a
  annoncé hier qu’il allait arrêter définitivement cette activité.

  “Nous avons profité de la période de suspension pour examiner cette activité et les défis
  existant dans le secteur et sommes parvenus à la conclusion que c’est le moment
  opportun pour transférer les ressources, les capacités et la technologie de Maven aux
  autres activités de GM susceptibles de croître et d’être rentables”, a expliqué le
  constructeur.
La disparition de Maven, lancé il y a quatre ans, sera progressive (Maven Gig par
   exemple, qui réserve des véhicules exclusifs pour Lyft et Uber, ne devrait pas baisser le
   rideau avant plusieurs mois), mais General Motors compte stopper cette activité au plus
   tard “à la fin de l’été”, soit moins de deux ans après avoir renforcé le service en proposant
   une fonctionnalité de location de voitures entre particuliers.

   L’abandon de Maven intervient quelques mois seulement après que BMW et Daimler ont
   renoncé à leur offre commune dans l’autopartage en Amérique du Nord.

   Si l’autopartage est présenté comme une alternative abordable et plus respectueuse de
   l’environnement à la possession d’une voiture, il fait face à une forte concurrence de la
   part des services de taxis privés (VTC) comme Uber et Lyft. Or la crise sanitaire et les
   mesures de confinement et de distanciation sociale l’accompagnant ont mis un coup
   d’arrêt à ce service, et les incertitudes entourant la reprise de l’économie aux Etats-Unis
   et le futur comportement des consommateurs n’arrangent pas les choses.
   Source : AFP (22/4/20)

   Par Frédérique Payneau

ITALIE
FIAT REPRENDRA LA PRODUCTION DE SES VUL À SEVEL EN ITALIE
LE 27 AVRIL

   Fiat compte reprendre sa production de véhicules utilitaires dans son usine de Sevel en
   Italie le 27 avril, une semaine avant la fin du confinement annoncé par le gouvernement.

   La reprise de cette activité s’inscrit dans le cadre des dispositions prévues par les
   autorités italiennes pour certains secteurs de l’industrie jugés “essentiels et stratégiques”.

   L’usine de Sevel produit des fourgons Fiat Ducato, Peugeot Boxer et Citroën
   Jumper/Relay dans le cadre d’une coentreprise avec PSA. Le site est fermé depuis la mi-
   mars.

   FCA mettra en place des règles strictes de sécurité et d’hygiène pour garantir la santé de
   ses salariés.
   Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (21/4/20)

   Par Juliette Rodrigues

JAPON
NISSAN VA FERMER SON SIÈGE SOCIAL ET SON CENTRE DE R&D DE
YOKOHAMA AU JAPON JUSQU’AU 4 MAI
Nissan a annoncé qu’il fermerait son siège social au Japon pendant 16 jours, jusqu’au
début du mois de mai, pour contenir la propagation du coronavirus en limitant les trajets
domicile-travail.

Le Premier ministre Shinzo Abe a autorisé les sites industriels à continuer leur activité
pendant l’état d’urgence, qui a été déclaré ce mois-ci et élargi la semaine dernière, avec
l’obligation de mettre en place des règles strictes de sécurité et de santé, mais Nissan et
ses rivaux avaient déjà suspendu la production de plusieurs de leurs usines en raison de
la chute de la demande mondiale.

Nissan s”ajoute ainsi à la longue liste des entreprises japonaises qui ont récemment
fermé leur siège social, alors que les infections COVID-19 dans le pays ont augmenté
pour atteindre environ 11 000 cette semaine.

Nissan a également décidé de fermer son centre de R&D d’Atsugi (préfecture de
Kanagawa) jusqu’au début du mois de mai ; au total, les deux sites emploient quelque 15
000 salariés.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (21/4/20)

Par Juliette Rodrigues
Vous pouvez aussi lire