FRANCE LES FONDATIONS PSA ET MACIF LANCENT UN APPEL À PROJETS DOTÉ D'UNE ENVELOPPE DE 300 000 EUROS

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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2015/06/16

FRANCE

LES FONDATIONS PSA ET MACIF LANCENT UN APPEL À PROJETS
DOTÉ D’UNE ENVELOPPE DE 300 000 EUROS
L’appel à projets « Fragiles et Mobiles » lancé par les Fondations PSA Peugeot Citroën et Macif est
ouvert du 15 juin au 15 septembre 2015 via le site http://www.fragiles-et-mobiles.com. La dotation
globale est de 300 000 euros pour une quinzaine de projets, qui seront sélectionnés en novembre
2015. Les projets devront être portés par des structures d’intérêt général et proposer des solutions de
mobilité pour un public « fragile » : seniors, personnes en situation de handicap physique ou
psychique, ou de vulnérabilité physique. Les deux partenaires citent comme exemple le partage de
véhicule individuel (taxis partagés, covoiturage, autopartage), les plateformes numériques de
commerces de proximité, les projets numériques pouvant aider aux déplacements, les projets de
relocalisation ou encore ceux permettant une optimisation de l’utilisation des transports en commun.

« Avec ce partenariat, la Fondation Macif et la Fondation PSA Peugeot Citroën réaffirment leur vision
de la mobilité comme vecteur de lien social et d’épanouissement pour tous, et notamment pour les
plus fragiles d’entre nous », souligne un communiqué.
Aujourd’hui, 44 % des plus de 75 ans déclarent avoir des difficultés pour se déplacer et 28 % d’entre
eux habitant dans les territoires les moins denses de la France ne sortent pas de chez eux pendant
cinq jours. (AUTOACTU.COM 16/6/15)

Par Alexandra Frutos

PSA A REÇU 74 MILLIONS D’EUROS AU TITRE DU CICE EN 2014
Le montant du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (Cice) accordé à PSA Peugeot Citroën
en 2014 s’est élevé à 74 millions d’euros, en hausse de 22 millions sur un an. Concrètement, le crédit
d’impôt s’est traduit par « un impact favorable » sur le taux de main d’œuvre, égal à « 1,32 euro par
heure », a indiqué la direction du constructeur en Comité central d’entreprise, réuni le 15 juin à Paris.

« Le Cice nous permet d’abaisser le calcul du coût horaire du travail », s’est félicité le directeur des
ressources humaines Philippe Dorge, dans une déclaration à l’AFP (15/6/15). « C’est favorable à
l’activité et je ne peux que m’en réjouir car avec l’ensemble (des) actions » mises en œuvre par PSA
pour améliorer sa compétitivité, « pour la première fois, le calcul du coût horaire du travail s’améliore
chez PSA en France », a-t-il ajouté.

Le Cice a permis de « réduire les écarts de coût du travail » entre les sites français et européens, «
d’améliorer la compétitivité de la R&D » (recherche et développement) et « d’accroître la marge
opérationnelle », a indiqué PSA, qui employait 65 000 personnes fin 2014 dans sa branche
automobile. Le Cice a été instauré pour favoriser l’investissement, l’innovation et l’emploi dans les
entreprises. Il a été fixé à 6 % de la masse salariale en 2014, hors salaires supérieurs à 2,5 Smic.

PSA devait également présenter lundi aux élus du personnel un projet de réorganisation de sa filière
logistique. D’après un document interne dont l’AFP a obtenu copie, le constructeur souhaiterait confier
à Gefco, une ancienne filiale, « la responsabilité de l’ensemble des opérations de distribution des
véhicules » sortis d’usine. Les 408 salariés concernés à Sochaux, Mulhouse, Poissy et Rennes
conserveraient leur statut PSA, mais seraient « mis à disposition » de Gefco « pendant toute la durée
de la convention de prestation ».

Enfin, la direction a annoncé qu’elle réduisait, sur certains sites et pour certaines catégories du
personnel, la durée et le montant du « congés seniors », une dispense d’activité proposée aux
volontaires proches de la retraite. De source syndicale, il serait désormais payé à 70 % du salaire brut
dans tous les établissements, sauf à Poissy et Saint-Ouen où il resterait à 75 %. A Rennes, seuls les
ouvriers peuvent désormais bénéficier du dispositif pendant 5 ans, le reste du personnel étant limité à
3 ans. A Poissy et Saint-Ouen, les cadres sont limités à 3 ans, mais pas les ouvriers, techniciens et
agents de maîtrise.

Par Alexandra Frutos

RENAULT TRUCKS GARANTIT SES PIÈCES DE RECHANGE
D’ORIGINE PENDANT DEUX ANS
Pour aller encore plus loin dans le service au client, Renault Trucks garantit dorénavant, en France,
ses pièces de rechange d’origine pendant deux ans lorsqu’elles ont été montées dans le réseau. «
Cette garantie 2 ans est la plus étendue sur le marché français et inclut le dépannage, le remorquage
et la réparation », précise Bruno Morin, directeur après-vente de Renault Trucks France. « Avec cette
nouvelle garantie et la densité de notre réseau, nous assurons à nos clients un service unique sur le
territoire français dans le suivi de la mobilité de leurs véhicules », ajoute-t-il.

Renault Trucks est en effet la seule marque sur le marché français à proposer à ses clients une telle
garantie incluant l’assistance. Cette garantie « 2 ans », qui s’applique également à l’offre d’échange
standard (eXchange), démontre la confiance du constructeur en ses produits et sa volonté de
proposer des services toujours plus proches des attentes de ses clients.

De plus, avec 325 points de vente et de services en France, Renault Trucks dispose du premier
réseau de France. Cette force lui permet de répondre aux attentes de ses clients, en un temps record,
où qu’ils se trouvent sur le territoire.

L’offre de services Renault Trucks réunit l’ensemble des services destinés à assurer une mobilité
maximale des véhicules. Elle comporte aussi bien des services pour réduire la consommation
(Solutions Optifuel), de gestion de flotte (Optifleet), d’entretien et de réparation des véhicules (contrats
d’entretien Start&Drive, forfaits de maintenance « tout compris ») ou encore d’assistance (Renault
Trucks 24/7). « En choisissant le réseau Renault Trucks pour leurs pièces et leurs opérations de
maintenance, les transporteurs sont assurés de disposer de la meilleure garantie après-vente »,
conclut M. Morin. (COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT TRUCKS 16/6/15)

Par Alexandra Frutos
AKKA TECHNOLOGIES REJOINT LE CONSORTIUM COCOVEA
Au terme d’un appel à projets, Akka Technologies a décidé de s’engager dans le consortium
CoCoVeA. Ce rapprochement va donner un coup d’accélérateur au développement d’un concept de
voiture autonome, sujet sur lequel planche Akka Technologies dans le cadre de son plan Transports
durable et mobilité.

Akka Technologies apportera sa compétence dans l’analyse du comportement du conducteur, au
travers d’études réalisées sur l’estimation de la vigilance et la gestion des situations d’urgence. La
société de développement mettra également à profit ses connaissances aéronautiques, notamment
dans l’ergonomie des cockpits d’avions, qui inspirent la conception des habitacles de voitures.

Pour mémoire, CoCoVeA (pour Coopération Conducteur – Véhicule Automatisé) réunit déjà sept
grands acteurs de la recherche et de l’ingénierie automobile, à savoir PSA Peugeot Citroën,
Continental Automotive, Valeo, l’Ifsttar (Institut français des sciences et technologies des transports,
de l’aménagement et des réseaux), l’Inria, Spirops et le laboratoire Comete de l’université de Caen.
(JOURNALAUTO.COM 15/6/15)

Par Alexandra Frutos

CENNTRO MOTORS FRANCE ENVISAGE DE SUPPRIMER 263 POSTES
Cenntro Motors France, qui avait repris il y a un an avec le soutien de l’Etat l’entreprise lyonnaise
SITL, une ancienne usine de lave-linge FagorBrandt reconvertie dans les véhicules électriques,
envisage de supprimer des postes. Placée en redressement judiciaire le 30 avril, la société prévoit de
conserver un tiers des effectifs, soit 120 emplois, « et par conséquent et regrettablement, d’engendrer
un projet de suppression de 263 postes, ce qui devrait conduire à des licenciements pour motif
économique », a-t-elle précisé dans un communiqué.

Les modalités de ce « projet de réorganisation industrielle d’envergure » ont été présentées au comité
d’entreprise le 15 juin. Lors de l’audience devant le tribunal de commerce de Lyon en avril actant la
cessation de paiements, le directeur de la société Didier Verriest avait indiqué « qu’il fallait réduire la
voilure ». En juin 2014, le projet de reprise de l’ex-SITL par Cenntro Motors avait été validé par le
tribunal en dépit du « profil peu commun » du repreneur, Peter Wang, actif entre les Etats-Unis, la
Chine et les Iles Vierges britanniques. Cenntro s’était alors engagé à conserver au moins 300 salariés
pendant cinq ans et à injecter 15 millions d’euros sur un an, mais depuis juin dernier, l’Etat finançait
un important chômage partiel. Selon Cenntro, le « plan stratégique de croissance progressive »
présenté il y a douze mois « s’est très rapidement avéré irréaliste ».

« De juin 2014 à avril 2015, la société n’a dégagé qu’un chiffre d’affaires de 397 000 euros et
l’actionnaire, comme il s’y était engagé, a versé 7,5 millions d’euros principalement pour payer les
salaires », indique le communiqué. Cenntro Motors estime que cette réorganisation s’inscrit « dans
une volonté d’un démarrage rapide des activités industrielles dès le second semestre 2015 » et
souligne que l’actionnaire « continue à alimenter la trésorerie nécessaire en poursuivant la libération
du capital ». (AFP 15/6/15)

Par Alexandra Frutos

LE CALVADOS INVESTIT DANS DES BORNES PUBLIQUES DE
RECHARGE POUR V.E.
Le Calvados va faire en bond en avant en matière de bornes publiques de recharge pour véhicules
électriques. En effet, ce département en comptera plus de 200 dans les prochains mois, des
infrastructures qui seront déployées par le Syndicat départemental d’énergie du Calvados, ou SDEC
Energie. Elles entrent dans le cadre d’une convention de financement pour le déploiement
d’infrastructures de recharge pour V.E. signée en septembre 2014 par l’Ademe, la région de la Basse-
Normandie, le département du Calvados et le SDEC Energie. Il est prévu le déploiement 250 bornes
publiques de recharge pour V.E. (200 bornes de recharge accélérée et 50 bornes de recharge
normale) sur 182 communes candidates d’ici à la fin de 2016.

Et ces bornes seront connectées. Le SDEC Energie vient tout juste d’annoncer qu’il avait signé un
accord de partenariat avec le groupe Orange. Il s’agit ici de développer des modes de paiements
innovants et des services associés pour toutes les bornes de recharge. « Les futures usagers
électromobiles auront besoin d’informations en temps réel, de services performants et de modes de
paiements innovants », relève le SDEC Energie.

Le montant total du projet est de 2,85 millions d’euros H.T. sur deux ans et il est financé par l’Ademe
à hauteur de 50 %, par le conseil général du Calvados à 21 % et par la région Basse-Normandie à 7
%. Le solde le sera par les 182 communes candidates à raison de 2 500 euros par borne.
(JOURNALAUTO.COM 15/6/15)

Par Alexandra Frutos

EUROPE

COLIN MADDOCKS NOMMÉ DIRECTEUR FINANCIER DE MAZDA
MOTOR EUROPE
Colin Maddocks (45 ans), a été nommé directeur financier de Mazda Motor Europe. Il prendra ses
fonctions le 1er octobre prochain et succèdera à Steve Robertson, qui occupera le poste de directeur
de projets jusqu’à sa retraite en 2016.

Colin Maddocks occupait depuis 2009 le poste de directeur des services financiers de Mazda Europe.
Dans le cadre de ce dernier poste, il était responsable de la nouvelle stratégie des services financiers
de Mazda Motor France Europe avec une mission principale : celle de soigner les relations avec les
partenaires bancaires. (AUTO INFOS 15/6/15)

Par Juliette Rodrigues

ALLEMAGNE

AUDI A VENDU 153 850 VOITURES EN MAI
Audi a vendu 153 850 voitures en mai (+ 1,2 %), portant à 744 900 le nombre d’unités écoulées par la
marque depuis le début de l’année (+ 4,3 %).

Le mois dernier, les ventes aux Etats-Unis (18 428 unités ; + 11 %) et en Europe (64 900 unités ; +
1,4 %) ont pu compenser la baisse des ventes d’Audi en Russie (1 900 unités ; – 37 %) et en Chine
(47 410 unités ; – 1,6 %).

Audi table sur un rebond de ses ventes au second semestre, grâce au lancement du nouveau Q7
(attendu en juin). (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, HANDELSBLATT 15/6/15)

Par Cindy Lavrut
LE GROUPE VOLKSWAGEN DEVRAIT SE RÉORGANISER EN 4
SUBDIVISIONS
Les 12 marques du groupe Volkswagen devraient être réorganisées en 4 subdivisions, ce qui leur
permettra de gagner en autonomie de gestion. Ces subdivisions devraient s’inspirer (dans leur forme
et en termes de gestion) du « pôle poids lourds » du groupe, qui réunit MAN, Scania et Volkswagen-
Nfz (utilitaires).

Outre la subdivision poids lourds déjà existante, Volkswagen compte donc créer une subdivision
dédiée aux voitures particulières « de masse » (marques généralistes), regroupant Volkswagen, Seat
et Skoda. Cette subdivision devra se concentrer sur les principaux problèmes du groupe, à savoir les
difficultés sur le marché américain, le ralentissement du marché chinois, l’absence de modèle à bas
coûts et les ventes en baisse de la marque VW. Cette subdivision pourrait être dirigée par Herbert
Diess, patron de la marque Volkswagen.

De plus, Audi et ses filiales Lamborghini et Ducati seraient regroupées dans une subdivision, séparée
de celle regroupant Porsche, Bugatti et Bentley. En séparant ainsi Porsche et Audi, le groupe
allemand entend créer une compétition saine dans le domaine du haut de gamme sportif et des
véhicules de loisir. Ces deux subdivisions pourraient être dirigées par Rupert Stadler, président
d’Audi, et Matthias Müller, président de Porsche.

Cette réorganisation a été au coeur des débats lors d’une réunion de direction qui s’est déroulée
vendredi 12 juin et à laquelle participait également Bernd Osterloh, président du comité d’entreprise
de Volkswagen.

Une telle réorganisation pourrait également conduire à la réduction du nombre de membres du
directoire. Ainsi, le poste de responsable de la production du groupe Volkswagen est resté vacant
depuis le départ de Michael Macht en août (cf. revue de presse du 26/8/14). Les postes de Christian
Klinger, responsable des ventes et du marketing, et de Jochem Heizmann, responsables des activités
en Chine, seraient également menacés (cf. revue de presse du 12/6/15).

Cette nouvelle organisation devrait permettre à Volkswagen d’accélérer le processus de prise de
décision. Chaque subdivision serait en effet libre de choisir quels modèles commercialiser et sur quels
marchés. (AUTOMOTIVE NEWS, AUTOMOBILWOCHE 15/6/15, ECHOS 16/6/15)

Par Cindy Lavrut

70 % DES ALLEMANDS ESTIMENT QUE LE PAYS N’ATTEINDRA PAS
SON OBJECTIF SUR L’ÉLECTROMOBILITÉ
70 % des Allemands estiment que le pays n’atteindra pas son objectif d’un parc d’un million de
véhicules électriques et hybrides rechargeables d’ici à 2020. En outre, 40 % pensent même que le
parc de véhicules verts devrait être inférieur à 500 000 unités à cet horizon.

Seuls 16 % des sondés pensent que l’objectif du gouvernement sera atteint en 2020 et 14 %
prévoient que cet objectif d’un parc d’un million de véhicules verts sera manqué de peu.

En outre, parmi les personnes interrogées, seules 13 % pensent qu’elles conduiront un véhicule
électrique d’ici 10 ans.

Le Ministre allemand des Transports Alexander Dobrindt a réaffirmé que cet objectif était réalisable,
bien qu’ambitieux. (AUTOMOBILWOCHE 15/6/15)

Par Cindy Lavrut
L’ALLEMAGNE VA INVESTIR 161 MILLIONS D’EUROS POUR
PROMOUVOIR LES VÉHICULES À PILE À COMBUSTIBLE
A l’occasion de la conférence nationale sur l’électromobilité (cf. revue de presse du 15/6/15, le
gouvernement fédéral allemand a annoncé qu’il allait investir 161 millions d’euros pour promouvoir les
véhicules à pile à combustible.

En outre, le nombre de station à hydrogène sera porté à 350 d’ici à 2023 (contre 50 stations prévues
à la fin de l’année).

De plus, les véhicules à piles à combustible rentrent désormais dans ce que la Plateforme Nationale
pour l’Electromobilité (NPE) considère comme des véhicules verts (catégorie qui n’incluait jusqu’alors
que les véhicules électriques et les hybrides rechargeables).

Les véhicules à piles à combustible seront donc comptabilisés pour atteindre l’objectif d’un parc d’un
million de véhicules verts en Allemagne d’ici à 2020.

Par ailleurs, lors de cette conférence, le Ministre allemand des Transports, Alexander Dobrindt, a
précisé que les aires de repos des autoroutes allemandes compteraient un total de 400 bornes de
recharge rapide pour véhicules électriques d’ici à 2017.

La conférence se prolonge aujourd’hui et les discussions doivent se concentrer sur les mesures
incitatives visant à promouvoir le développement de l’électromobilité. (AUTOMOBILWOCHE 15/6/15)

Par Cindy Lavrut

M. DOBRINDT REPROCHE SON INGÉRENCE À BRUXELLES
Alexander Dobrindt, Ministre allemand des Transports, reproche son ingérence à la Commission
Européenne dans le cadre de la mise en place d’un péage pour les voitures particulières en
Allemagne.

En effet, il estime que la Cour de justice européenne ne peut pas statuer sur la loi qui supprime la
taxe sur les voitures particulières (Kfz-Steuer). En effet, le droit européen laisse aux Etats une
indépendance concernant la perception d’impôts.

Ainsi, l’exonération de la taxe sur les voitures particulières (en compensation de la mise en place d’un
péage) relèverait du principe de souveraineté des Etats.

La Commission européenne envisage de lancer une procédure contre l’Allemagne, estimant que le
péage allemand discriminera les conducteurs étrangers qui devront acquitter le péage mais ne verront
pas cette somme compensée par la baisse d’un impôt. (AUTOMOBILWOCHE 15/6/15)

Par Cindy Lavrut

CHINE

FORD A OUVERT UNE TROISIÈME USINE DE MOTEURS EN CHINE
Jiangling Motors, la coentreprise chinoise de Ford dans les véhicules utilitaires, a ouvert le 15 juin une
usine de moteurs à Nanchang qui pourra fabriquer 200 000 moteurs annuellement, dont 100 000
moteurs Ford EcoBoost de 2 litres et 100 000 de ses propres moteurs – des organes à essence de
1,5 et 1,8 l de cylindrée.

Les moteurs EcoBoost équiperont trois véhicules Ford produits par Jiangling : le Transit, l’Everest et
le Tourneo. Les moteurs de Jiangling seront montés sur des tout-terrain de loisir et des pick-ups
commercialisés sous sa marque.

La nouvelle usine de moteurs sera la troisième usine de moteurs de Ford en Chine. (AUTOMOTIVE
NEWS CHINA 16/6/15)

Par Frédérique Payneau

LES VENTES D’INFINITI EN CHINE ONT FAIT UN BOND DE 50 % EN
MAI
Les ventes d’Infiniti en Chine ont fait un bond de 50 % en mai, à 3 969 unités, portant le volume pour
les cinq premiers mois de 2015 à 15 620 unités, en hausse de 36 %.

Le constructeur a notamment bénéficié ces derniers mois du succès des modèles QX-50 et Q50
fabriqués localement. Ces deux modèles, produits par la coentreprise avec Dongfeng Motor, ont
représenté 58 % des ventes totales d’Infiniti en Chine le mois dernier. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA
16/6/15)

Par Juliette Rodrigues

LES VENTES DU GROUPE BMW EN CHINE ONT RECULÉ DE 4,2 % EN
MAI
Les ventes du groupe BMW en Chine ont reculé de 4,2 % en mai, à 37 457 unités. C’est la première
fois depuis 10 ans que le volume de ventes mensuel du groupe allemand diminue sur ce marché. En
effet, le groupe n’avait pas subi une baisse de ses ventes en Chine sur un mois depuis janvier 2005.

BMW a expliqué cette baisse par le fait que mai 2015 comptait deux jours ouvrables de moins que
mai 2014 et aussi par le volume de référence élevé (la demande ayant été forte en mai 2014).

Sur 5 mois, le groupe allemand a néanmoins vu ses ventes en Chine augmenter de 3 %, à 190 247
unités. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 16/6/15)

Par Cindy Lavrut

GAC PRÉVOIT D’INVESTIR 2 MILLIARDS DE YUANS
Guangzhou Automobile (GAC) prévoit d’investir 2 milliards de yuans (287 millions d’euros) dans une
usine qui produira exclusivement des véhicules électriques, hybrides et à piles à combustible.

Le site, implanté à Guangzhou, devrait être opérationnel d’ici à 2018 et affichera des capacités de
production de 100 000 véhicules par an.

Néanmoins, GAC a fait savoir que la date d’ouverture du site pourrait être avancée si les ventes de
véhicules verts prennent de l’ampleur.
GAC se fixe par ailleurs pour objectif de vendre 3 000 véhicules électriques et hybrides cette année,
puis 10 000 en 2016.

Bien que le site de Gangzhou pourra produire jusqu’à 100 000 véhicules par an, GAC a indiqué qu’il
produirait uniquement les volumes nécessaires pour répondre à la demande.

GAC commercialise des versions hybride et électrique avec prolongateur d’autonomie de la berline
GA5, et prévoit de lancer l’an prochain une version hybride du véhicule de loisir GS4.

Ce projet d’investissement dans une usine spécialisée dans les véhicules verts n’est pas lié à la
construction des deux usines prévues en 2016 et 2018 (chacune d’une capacité de 200 000 véhicules
par an), qui avait été annoncée en avril. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 16/6/15)

Par Cindy Lavrut

LIFAN PRÉVOIT DE LANCER 20 MODÈLES ÉLECTRIQUES ET
HYBRIDES D’ICI À 2020
Lifan prévoit de lancer 20 modèles électriques et hybrides d’ici à 2020. En outre, sur les 5 prochaines
années, le constructeur chinois se fixe pour objectif de vendre 500 000 véhicules verts.

Lifan a également annoncé son intention de construire cette année 13 stations de recharge pour
véhicules électriques à Chongqing, à Shanghai et dans la province du Henan.

Dès 2016, Lifan commencera à construire des stations de recharge dans plusieurs autres grandes
métropoles chinoises. D’ici à 2020, le constructeur vise un réseau de 500 stations de recharge sur
l’ensemble du territoire.

Afin de contribuer au financement du développement de véhicules verts et de la construction des
stations de recharge, Lifan compte lever 5,2 milliards de yuans (745 millions d’euros), via une
émission d’actions à la Bourse de Shanghai. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 16/6/15)

Par Cindy Lavrut

LE GROUPE VOLKSWAGEN A VU SES VENTES EN CHINE RECULER
DE 6,3 % EN MAI
Le groupe Volkswagen a vu ses ventes en Chine reculer de 6,3 % en mai, à 300 000 véhicules
environ, et de 1,1 % sur 5 mois, à 1,49 million d’unités.

La baisse des ventes du groupe Volkswagen en Chine au mois de mai s’explique notamment par le
recul de la demande pour la marque Audi, qui a subi une baisse de ses ventes de 1,6 % le mois
dernier, à 47 410 unités. Audi n’avait pas vu ses ventes reculer en Chine depuis février 2013.

En outre, la marque Volkswagen a également enregistré une baisse de ses ventes en Chine le mois
dernier (- 3,7 %).

En revanche, Skoda et Porsche ont vu leurs ventes sur le marché chinois augmenter en mai, de 1,8
% et 70 %, respectivement. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 16/6/15)

Par Cindy Lavrut
ETATS-UNIS

LE NOMBRE DE DÉCÈS LIÉS AUX COMMUTATEURS D’ALLUMAGE
CHEZ GENERAL MOTORS CONTINUE D’AUGMENTER
Le fonds d’indemnisation mis en place par General Motors a accepté la semaine dernière trois
demandes d’indemnisation supplémentaires pour des décès liés aux commutateurs d’allumage
défectueux montés sur des voitures rappelées tardivement l’an dernier par le constructeur, ce qui
porte le total à 114 (voir la revue de presse du 9/6/15). (DETROIT NEWS 15/6/15)

Par Frédérique Payneau

HONDA A CESSÉ DE PRODUIRE LES CIVIC AU GAZ ET HYBRIDES EN
AMÉRIQUE DU NORD
Honda a indiqué qu’il avait cessé de produire les Civic au gaz naturel, les Civic hybrides et les Accord
hybrides rechargeables en Amérique du Nord. Le constructeur avait commencé à fabriquer les Civic
au gaz en 1998 et les Civic hybrides en 2002 ; il en a vendu respectivement 16 400 et 200 000 unités
environ au total.

Honda explique que la hausse du prix du gaz ces derniers temps avait considérablement réduit
l’avantage prix par rapport à un modèle essence. Quant aux Accord hybrides, leur production sera
temporairement interrompue en raison de leur transfert vers le Japon.

Honda va concentrer ses efforts sur des véhicules électriques de nouvelle génération et sur les
véhicules à hydrogène notamment. (DETROIT NEWS 15/6/15)

Par Juliette Rodrigues

LA NHTSA A OUVERT UNE ENQUÊTE SUR DES TOUT TERRAIN
MAZDA CX-9
La NHTSA (Agence américaine de la Sécurité routière) a ouvert une enquête sur des tout terrain
Mazda après avoir reçu six plaintes de consommateurs faisant état de problèmes sur la suspension
de ces véhicules.

Les véhicules concernés sont des CX-9 des années 2007 et 2008 ; quelque 54 000 unités seraient
concernées. Mazda souligne qu’aucun accident du à ce problème n’a été enregistré. (DETROIT
NEWS 15/6/15)

Par Juliette Rodrigues

LES NÉGOCIATIONS EN VUE DU RENOUVELLEMENT DES
CONVENTIONS COLLECTIVES CHEZ LES « TROIS DE DETROIT »
DÉBUTERONT EN JUILLET
L’UAW entamera des négociations formelles au mois de juillet avec les représentants de General
Motors, Ford et FCA en vue du renouvellement des conventions collectives chez les trois
constructeurs de Detroit.

Les négociations avec General Motors démarreront le 13 juillet, celles avec Fiat Chrysler le 14 juillet
et celles avec Ford le 23 juillet, a indiqué Jimmy Settles, un responsable du syndicat qui dirige les
négociations chez Ford. (AUTOMOTIVE NEWS 15/6/15)

Par Frédérique Payneau

LES ETATS-UNIS VEULENT IMPOSER DES DROITS DE DOUANE
PUNITIFS SUR DES PNEUS CHINOIS
Le Département américain du Commerce a décidé d’imposer des droits de douane punitifs
(supérieurs dans certains cas à 100 %) sur certains pneumatiques destinés à équiper des voitures et
des utilitaires légers qui sont importés de Chine, après avoir découvert qu’ils étaient vendus à perte
ou bénéficiaient de subventions déloyales.

Alors que l’ITC, la commission du commerce international des Etats-Unis, doit prendre une décision
finale sur ces droits punitifs en juillet, le ministère chinois du Commerce a d’ores et déjà jugé que la
mesure serait « déraisonnable » et néfaste pour le commerce mondial. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA
16/6/15)

Par Frédérique Payneau

HONDA ÉTEND DE NOUVEAU SON RAPPEL DE VÉHICULES ÉQUIPÉS
D’AIRBAGS TAKATA
Honda va rappeler 1,39 million de véhicules supplémentaires aux Etats-Unis dotés d’airbags Takata,
portant le nombre total de véhicules rappelés jusqu’ici par le constructeur dans la région à 2,3 millions
d’unités. Les modèles concernés par ce dernier rappel sont des Civic de 2001 à 2005 et des Accord
de 2003 à 2007.

Honda a récemment confirmé un septième décès dû aux airbags défectueux de Takata.
(AUTOMOTIVE NEWS 15/6/15)

Par Juliette Rodrigues

INDE

HYUNDAI A FABRIQUÉ SIX MILLIONS DE VÉHICULES EN INDE
DEPUIS 1998
Hyundai a annoncé que sa production de véhicules en Inde avait franchi le seuil des six millions
d’unités au mois de mai. 3,78 millions d’unités ont été vendues sur le marché indien et 2,23 millions
ont été exportées, a-t-il précisé.
Le constructeur coréen dispose de deux usines d’assemblage à Chennai, qui peuvent fabriquer
ensemble plus de 600 000 véhicules par an. La première a débuté son activité en 1998, la seconde
en 2008. (YONHAP 16/6/15)

Par Frédérique Payneau

JAPON

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES DE TOYOTA A
APPROUVÉ LE PROGRAMME D’ « ACTIONS DE LONG TERME »
L’assemblée générale des actionnaires de Toyota a approuvé le projet d’émission d’un nouveau type
d’actions pour les investisseurs à long terme. « Nous avons reçu l’approbation d’environ 75 % des
actionnaires », a précisé un porte-parole de Toyota.

Le constructeur avait annoncé le 28 avril son intention de vendre – hors marché et uniquement au
Japon – des nouveaux titres non cotés destinés à être conservés au moins cinq ans par leurs
acquéreurs. « La plupart des particuliers japonais n’investissent pas en Bourse mais se contentent
d’épargner, et cette forme d’actions peut constituer un placement judicieux », a plaidé le patron de
Toyota, Akio Toyoda, durant l’AG.

Toyota prévoit d’émettre ces nouveaux titres pour un montant pouvant aller jusqu’à 500 milliards de
yens (3,8 milliards d’euros). Il rachètera dans le même temps en bourse l’équivalent en actions
ordinaires.

Cette opération, visant d’abord les particuliers japonais, lui garantirait une fidélité d’actionnaires et
faciliterait ses investissement en recherche et développement notamment. Assortis d’un droit de vote
et de dividendes, les nouveaux titres dit « AA » ne pourront pas être cédés avant une échéance de
cinq ans et sous des conditions prédéfinies, soit en les revendant à Toyota au prix d’émission, soit en
les convertissant en actions ordinaires.

Les fonds étrangers et des investisseurs institutionnels étaient opposés à ce plan qui les obligera à
passer par des intermédiaires et privilégiera les petits porteurs japonais.
En réponse, Toyota a promis « un dialogue avec tous les actionnaires dans le monde et une prise en
compte de leur opinion dans la gouvernance du groupe ».

Le constructeur argue que ce programme répond pleinement aux nouvelles recommandations du
Code japonais de gouvernance des sociétés visant à faire des actionnaires des « partenaires de
l’entreprise » et non de simples pourvoyeurs de fonds. (AFP, NIKKEI ASIAN REVIEW 16/6/15)

Par Juliette Rodrigues

ROYAUME-UNI

LA LONDON TAXI COMPANY A ENGAGÉ UNE ACTION EN JUSTICE
CONTRE LE METROCAB
La London Taxi Company, qui fabrique les célèbres taxis noirs londoniens, conteste devant les
tribunaux le projet de taxi concurrent Metrocab, au motif que ce véhicule à faibles émissions, dont la
production doit débuter en 2016, ressemble trop à son propre taxi.
Geely, le propriétaire chinois de la London Taxi Company, investit 250 millions de livres (347 millions
d’euros) dans une nouvelle usine à Coventry pour y produire une version hybride rechargeable, plus
respectueuse de l’environnement, de son nouveau taxi noir.

Le Metrocab sera également doté d’une motorisation hybride rechargeable. Frazer-Nash Research et
Ecotive prévoient d’en lancer la production dans une nouvelle usine à Coventry, en partenariat avec
Multimatic Holdings (voir la revue de presse du 8/6/15).

Le maire de Londres Boris Johnson a annoncé l’an dernier que tous les nouveaux taxis de la ville
devraient pouvoir fonctionner en mode « émission zéro » à l’horizon 2018, dans le cadre des efforts
pour réduire la pollution.

La London Taxi Company fabrique la majorité des taxis noirs. Le Metrocab à émission zéro de Frazer-
Nash est actuellement en phase d’essai à Londres. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 15/6/15)

Par Frédérique Payneau

RUSSIE

LE MARCHÉ DE L’OCCASION EN RUSSIE A BAISSÉ DE 29,5 % EN MAI
Les ventes de voitures d’occasion en Russie ont baissé de 29,5 % au mois de mai, à 366 800 unités,
portant le volume pour les cinq premiers mois de 2015 à 1,83 million d’unités, en recul de 24,1 indique
l’agence de statistiques Autostat.

Le marché de l’occasion en Russie poursuit ainsi sa chute ; il avait affiché un recul de 29,8 % en avril
et de 24,3 % en mars. (AUTOSTAT 15/6/15)

Par Juliette Rodrigues

SUISSE

GEELY DEVRAIT DÉVOILER UN VÉHICULE DÉVELOPPÉ
CONJOINTEMENT AVEC VOLVO
Geely devrait dévoiler un véhicule développé avec Volvo lors du Salon de Genève en mars 2016. Il
s’agira de la première voiture compacte développée conjointement par les deux constructeurs.

Avec ce futur modèle, Geely veut accélérer son développement technologique. La voiture se basera
sur une architecture modulaire pour véhicules du segment C (voitures compactes), développée par
Volvo et Geely.

Ce modèle devrait être commercialisé à partir de la fin de l’année prochaine.

Bien que Geely et Volvo ont développé ensemble ce véhicule, le groupe chinois a réaffirmé que
l’identité et le positionnement des deux marques resteraient bien distincts. Ainsi, Geely restera un
constructeur généraliste et Volvo une marque de haut de gamme. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA
16/6/15)

Par Cindy Lavrut
UNION EUROPÉENNE

LE MARCHÉ AUTOMOBILE EUROPÉEN A PROGRESSÉ DE 1,3 % EN
MAI
Les immatriculations de voitures neuves ont progressé de 1,3 % en mai dans les pays de l’Union
européenne, enregistrant leur vingt-et-unième mois de hausse consécutif, à 1 109 893 unités, a
annoncé l’Acea (Association des constructeurs européens d’automobiles). Sur les cinq premiers mois
de l’année, le marché a enregistré une croissance de 6,8 %, à 5 805 367 unités.

Parmi les grands marchés, la France (- 3,5 %) et l’Allemagne (- 6,7 %) ont régressé le mois dernier,
tandis que les ventes ont augmenté de 14 % en Espagne, de 10,8 % en Italie et de 2,4 % au
Royaume-Uni. La demande de voitures neuves a par ailleurs été tirée par la Pologne (+ 11 %) et la
République tchèque (+ 17,6 %).

En mai, le groupe Volkswagen a vendu 283 136 voitures dans l’Union européenne (- 2,3 %). Il a
devancé PSA Peugeot Citroën (114 174 unités ; – 5,5 %), le groupe Renault (106 394 unités ; + 4,8
%), Ford (79 763 unités ; – 0,8 %), le groupe Opel (77 496 unités ; – 5,2 %), le groupe FCA (77 020
unités ; + 9,2 %), le groupe BMW (69 154 unités ; + 7,6 %), Daimler (67 358 unités ; + 11,4 %), le
groupe Toyota (42 478 unités ; – 4,4 %), Nissan (42 806 unités ; + 14,4 %), Hyundai (35 899 unités ; +
5,1 %) et Kia (32 955 unités ; + 8,2 %). (COMMUNIQUE ACEA 16/6/15)

Par Alexandra Frutos

NOMINATION À LA TÊTE DU CLEPA
Actuellement vice-président du Clepa (Association européenne des équipementiers automobiles),
Roberto Vavassori, président de l’Anfia, a été élu président du Clepa à compter du 1er janvier 2016. Il
succèdera à Arnaud de David-Beauregard, président de l’organisation depuis 2014.

Le Clepa réunit 104 des fournisseurs les plus importants au monde pour les pièces automobiles,
systèmes et modules, ainsi que 25 associations professionnelles nationales et associations
sectorielles européennes. (AUTOACTU.COM 16/6/15)

Par Alexandra Frutos

SEULS TROIS CONSTRUCTEURS N’ONT PAS DÉJÀ ATTEINT LEUR
OBJECTIF EUROPÉEN D’ÉMISSIONS DE CO2 POUR 2015
D’après le rapport de l’association européenne Transports et Environnement (T&E) sur l’état
d’avancement de la réglementation européenne sur les émissions de CO2 des véhicules, tous les
constructeurs ont déjà atteint leur objectif individuel pour 2015, à l’exception de Honda, Hyundai et
Suzuki.
Cette année, la moyenne des émissions des véhicules neufs (VP) vendus dans l’Union Européenne
devra se situer à 130 g de CO2/km. Chaque constructeur a néanmoins son propre objectif à atteindre,
défini en fonction des émissions de CO2 moyennes de sa flotte, pour que l’effort soit réparti
équitablement. A fin 2013, cet objectif avait déjà été dépassé de 3 grammes et en 2014, les
constructeurs ont creusé un peu plus l’écart puisque la moyenne des émissions de CO2 des véhicules
neufs s’est établie à 123,4 g/km. Cette baisse de 2,6 % par rapport à 2013 permet de dépasser
l’objectif moyen de 6,6 grammes.

Tous les constructeurs ont baissé leurs émissions dans des proportions plus ou moins importantes à
l’exception de Ford et Hyundai. Les flottes de véhicules neufs des deux constructeurs étaient
davantage émettrices en 2014 qu’en 2013 – de 0,1 % pour Ford (à 121,7 g/km) et de 0,4 % pour
Hyundai (à 130,5 g/km). Chez Ford, cela peut s’expliquer par un mix de ventes défavorable comme
chez Hyundai, qui accueille ses nouveaux modèles clés et ses nouveaux moteurs cette année.

Les plus gros efforts ont été fournis par Nissan. Grâce à l’arrivée en 2014 de nouveaux moteurs à
essence et diesel équipant notamment le Qashqai, ses émissions ont baissé de 12,1 % en un an, à
115 g de CO2/km (15,9 g/km en moins). Aujourd’hui leader sur le marché européen des véhicules
électriques, Nissan a en outre fortement profité des super-crédits accordés aux véhicules émettant
moins de 50 g/km ; ces véhicules comptent en 2014 pour 2,5 voitures dans le calcul des émissions
moyennes d’un constructeur (en 2015, ce coefficient est abaissé à 1,5). Ainsi, même si la Leaf n’a
représenté que 4 % des ventes européennes de Nissan, elle lui a permis de bénéficier d’un crédit de
4,8 g/km (compté dans les 15 g de baisse entre 2013 et 2014).

Pour autant ce n’est pas Nissan qui a obtenu le plus gros coup de pouce des super-crédits, mais
Mitsubishi. Avec l’Outlander PHEV, le premier SUV hybride rechargeable du marché, Mitsubishi a pu
intégrer dans sa gamme un véhicule émettant seulement 44 g de CO2/km. Or, l’Outlander PHEV a
enregistré 19 980 immatriculations en 2014, représentant près de 17 % des ventes totales de la
marque en Europe. Grâce à cela, la marque a bénéficié d’un super crédit de 22 g/km. Avec cette aide,
Mitsubishi, dont les émissions moyennes de CO2 en 2014 seraient de seulement 114 g/km sans les
super-crédits, atteint ainsi dès cette année son objectif de 100 g/km pour 2021.

Dans des proportions nettement inférieures compte tenu de la faible part des véhicules électriques
dans leurs ventes, Renault, Volvo, Daimler et Volkswagen ont également été bénéficiaires de ces
super-crédits.

Derrière Nissan, ce sont PSA et Mazda qui ont fourni les plus gros efforts pour réduire leurs émissions
l’an dernier. Grâce au déploiement de ses motorisations 3 cylindres à essence (Peugeot 308 1,2 l
PureTech 130 ch, à 107 g de CO2/km), mais surtout de ses moteurs diesel BlueHDi, qui lui ont permis
de vendre près de 30 % de ses VP sous la barre des 100 g de CO2 (par exemple, Citroën C4 Cactus
1,6 l BlueHDi de 100 ch, à 82 g/km ou DS 3 1,6 l BlueHDi de 100 ch, à 79 g/km), PSA a diminué ses
émissions de 4,8 % entre 2013 et 2014. Il est d’ailleurs redevenu le constructeur le plus vertueux du
marché avec une flotte émettant en moyenne 110,1 g/km (soit 14,4 g de moins que son objectif pour
2015). Mazda a pour sa part réduit ses émissions de 4,4 %, à 128,2 g/km, grâce à sa technologie
Skyactiv intégrée sur une gamme totalement renouvelée.
A fin 2013, neuf constructeurs avaient déjà atteint leur objectif individuel pour 2015. En 2014, tous
l’avaient atteint, à l’exception de Suzuki, Honda et Hyundai. Honda est à 2,6 g de son objectif (fixé à
131,3 g/km) et Hyundai, à 3 g (fixé à 127,5 g/km). L’écart devrait être rattrapé rapidement pour la
marque coréenne, qui a lancé ces dernières semaines de nouveaux moteurs diesel beaucoup moins
énergivores. Le chemin est encore long en revanche pour Suzuki, puisqu’il doit encore réduire de 5,7
g les émissions de sa flotte VN. S’il n’y parvient pas, le Japonais devra payer des amendes
particulièrement salées dont le montant est calculé avec la progressivité suivante : 5 euros par
véhicule vendu pour le premier gramme, 15 euros pour le deuxième gramme, 25 euros pour le
troisième gramme et 95 euros pour le quatrième gramme et les suivants.

Puisque la majorité des constructeurs a déjà rempli son contrat pour 2015, toute l’attention est
désormais focalisée sur la prochaine étape : 2021. A cette date, la moyenne des émissions de CO2
des véhicules neufs vendus en Europe devra se situer à 95 g/km. En 2020, cet objectif devra avoir été
réalisé à hauteur de 95 %. Cela représente un effort supplémentaire de 28,4 grammes si on compare
cet objectif à la moyenne des émissions des véhicules vendus en 2014.
Et là encore, certains constructeurs sont en bonne position pour y parvenir. Au rythme des progrès
accomplis au cours de ces six dernières années, PSA, Renault, Volvo, Toyota, Nissan et Daimler
auront tous accompli leur objectif avant l’échéance, estime T&E. Par exemple, PSA n’est « qu’à »
19,1 g de son objectif pour 2021, fixé pour le moment à 91 g/km (les objectifs sont réévalués chaque
année). A l’inverse, Fiat, Mazda, GM, Honda, Hyundai et Suzuki devront accélérer la mise sur le
marché de véhicules plus sobres, sans quoi ils ne parviendront pas à l’objectif, prévient l’association.
(AUTOACTU.COM 16/6/15)

Par Alexandra Frutos
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