FRANCE MONDIAL 2018 : LES NOUVEAUTÉS CHEZ KIA - CCFA

 
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 27/09/2018

FRANCE

MONDIAL 2018 : LES NOUVEAUTÉS CHEZ KIA
La star du stand de Kia au Mondial de l’Automobile sera la ProCeed, un nouveau break de chasse
qui sera décliné en version GT pourvue d’un moteur à essence GTI de 1,6 l et 204 ch.

Les visiteurs pourront également découvrir la Ceed GT, équipée du même moteur, ainsi que le e-
Niro, la version 100 % électrique du tout-terrain de loisir qui sera commercialisée en Europe d’ici à
la fin de cette année.
Source : AUTO-PLUS.FR (27/9/18)

Par Frédérique Payneau

LE NOUVEAU BARÈME DU MALUS ÉCOLOGIQUE À PARTIR DU 1ER
JANVIER 2019
En 2019, le seuil de déclenchement du malus écologique sera abaissé de 3 g de CO2, ce qui sera
aussi le cas en 2020 et 2021. Tous les véhicules émettant 117 g, contre actuellement 120 g, seront
taxés de 50 euros. Si l’on se réfère aux immatriculations sur les huit premiers mois de 2018, les
véhicules émettant de 117 à 119 g, qui sont exemptés de malus, représentent 7,8 % du marché.

Le prix minimal et maximal du malus ne bougera pas, allant de 50 à 10 500 euros, mais les
montants des tranches intermédiaires augmenteront. La mise en place du nouveau cycle
d’homologation WLTP, depuis le 1er septembre 2018, aura par ailleurs pour conséquence la
hausse des émissions de CO2. De ce fait, le 3008 1.2 PureTech 130 BVM, best-seller de Peugeot,
ne sera plus exemptée de malus (55 euros en 2019). Sans parler des moteurs à essence de plus
de 150 ch, ni des petites sportives, qui vont se raréfier. Entre 2008, date d’instauration du malus, et
2021, le seuil du malus aura baissé de 60 g (de 161 à 111 g de CO2/km).

Ce durcissement va dégager 31 millions d’euros de plus pour l’Etat, comparativement au barème
de 2018. Le niveau de recettes attendu est de l’ordre de 570 millions d’euros, ce qui permettra de
financer la prime à la conversion de 2019. Si les constructeurs souhaitaient que le gouvernement
fige la grille en 2019 afin de gommer la hausse des CO2 liée au cycle WLTP, ils n’ont pas été
entendus sur le retour d’une aide pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable. Notamment le
Groupe PSA, qui dévoilera quatre modèles équipés de cette technologie (Citroën C5 Aircross
Hybrid, DS 7 Crossback E-Tense, Peugeot 508 Hybrid et 3008 Hybrid4) au Mondial de l’Automobile
de Paris. Seul l’électrique aura droit à un coup de pouce, mais les bornes de recharge se font
désirer ou sont hors-service à Paris. Le nouveau barème du malus 2019 doit encore être validé par
le Parlement.
Source : LARGUS.FR (26/9/18)

Par Alexandra Frutos

LE GROUPE PSA POURRAIT CRÉER À METZ UNE COENTREPRISE
DANS LES TRANSMISSIONS ÉLECTRIQUES
Le Groupe PSA souhaiterait créer une coentreprise avec Punch Powertrain afin de fabriquer à partir
de 2021 sur son site de Metz des transmissions électriques destinés à ses futurs véhicules
hybrides, selon un document interne consulté le 26 septembre par l’AFP. Ce rapprochement avec
Punch Powertrain, entreprise d’environ 2 600 salariés basée en Belgique, mais détenue
entièrement depuis 2016 par le groupe chinois Yinyi, s’inscrirait dans la stratégie de PSA
d’électrification de sa gamme.

Le projet porterait sur « la fabrication d’une transmission électrique dénommée e-DCT ayant pour
principale caractéristique une technologie double embrayage et intégrant une électrification 48V »,
détaille le document. L’hybride léger 48 volts consiste à épauler un moteur thermique avec un
puissant alternateur-démarreur, ce qui permet de réduire la consommation et les émissions de CO2
pour un coût inférieur à l’hybride.

La coentreprise, détenue à parts égales par les deux groupes, serait implantée dans les locaux du
site PSA de Metz et produirait également des transmissions destinées à des sociétés tierces. Le
début de la production serait prévu « courant 2021 », avant une « montée en cadence début 2022
». Le Groupe PSA évoquerait des effectifs pouvant aller, à horizon 2024, « jusqu’à 400 personnes,
pour une production de 600 000 e-DCT par an », l’essentiel des salariés de fabrication (tous
volontaires) provenant du groupe PSA. Le constructeur tablerait sur une finalisation de l’accord de
coopération, soumis au feu vert des autorités de la concurrence, d’ici au mois de décembre.

PSA compte proposer d’ici à 2025 une version électrifiée pour l’ensemble de ses véhicules, qu’il
s’agisse de motorisations hybrides ou tout électriques.

Contacté par l’AFP, un porte-parole de la direction a confirmé que le sujet d’une coentreprise dans
les boîtes de vitesse automatiques électriques avait été discuté mercredi, renvoyant à l’issue d’un
comité d’entreprise prévu jeudi à Metz pour plus de commentaires.
Source : AFP (26/9/18)

Par Alexandra Frutos

TOYOTA OUVRE SIX ÉCOLES DE FORMATION EN FRANCE
Pour répondre aux besoins de recrutement de son réseau, Toyota ouvrira d’ici à la fin de l’année
quatre écoles de vente et deux écoles techniques. « Nous avons actuellement 48 postes à pourvoir
pour la partie vente et 18 pour la partie technique », souligne Sébastien Grellier, directeur de la
communication de Toyota France. « L’accompagnement de la croissance du groupe et les
nouveaux challenges métiers autour des véhicules électrifiés, dont les ventes ne font que
progresser, ont été les points de départ de cette initiative », poursuit-il.
Source : JOURNALAUTO.COM (26/9/18)

Par Alexandra Frutos
MONDIAL 2018 : UNE PISTE DÉDIÉE À L’INITIATION AUX DEUX-
ROUES MOTORISÉ (50 À 125 CM3) SERA PRÉSENTE
Dans le cadre du Mondial de l’Automobile de Paris, une piste d’éducation routière « CRS/Attitude
Prévention » proposera au public, et notamment aux adolescents à partir de 14 ans, une initiation
pratique aux spécificités du deux-roues motorisé. La piste sera située Terrasse H, entre les Pavillon
3 et 7. Une pré-inscription obligatoire sur place et les candidats devront se présenter avec un
pantalon long et des chaussures fermées (gants, blouson et casque fournis). Une quinzaine de
deux-roues de 50 à 125 cm3 seront disponibles. Il y aura une première partie théorique et une
seconde pratique, sur la piste.
Source : AUTOPLUS.FR (26/9/18)

Par Alexandra Frutos

BOLLORÉ RÉCLAME 235 MILLIONS D’EUROS AUX COMMUNES
UTILISATRICES D’AUTOLIB’
Le groupe Bolloré a adressé au Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole, qui réunit les communes
utilisatrices de l’ex-service d’autopartage, une facture de 235 millions d’euros, a annoncé le 26
septembre dans un communiqué le syndicat mixte, qui « se réserve la possibilité » de la contester
devant les tribunaux. Cette facture fait suite à la résiliation le 21 juin du contrat de service unissant
les collectivités à Bolloré. Elle est en ligne avec le montant de 250 millions d’euros annoncé par le
groupe fin juillet lors de l’arrêt définitif d’Autolib’.

Ce montant, qui « comprend le déficit estimé par le groupe Bolloré sur les années d’exploitation du
service depuis 2011 et le coût de la résiliation anticipée », est « comparable à celui déjà demandé
par le passé par l’industriel aux collectivités et qui avait conduit à déclencher la procédure de
résiliation du contrat », assure le Syndicat.

Le syndicat mixte, qui réunit 103 communes dont Paris, confirme qu’il « contestera point par point
cette facture, dont le mode de calcul n’est pas précisé ni assorti des justificatifs appropriés ». « Si le
groupe Bolloré persiste dans cette voie, le Syndicat se réserve la possibilité de faire valoir ses droits
devant les tribunaux », menace-t-il.

Fin juillet, la directrice de la mobilité du groupe Marie Bolloré avait chiffré à 250 millions d’euros la
somme à recouvrer auprès du syndicat, dont 150 millions d’euros au titre du déficit d’exploitation et
100 millions pour couvrir les coûts de résiliation. « Fin 2017, ces pertes représentaient 210 millions
d’euros. Nous allons prendre 60 millions à notre charge », avait-elle détaillé auprès du JDD.
Source : AFP (26/9/18)

Par Alexandra Frutos

LES CONCESSIONNAIRES ENFIN REMBOURSÉS DES PRIMES À LA
CONVERSION ET BONUS
Le gouvernement vient de débloquer une enveloppe de plus de 85 millions d’euros, affectée à la
compensation des avances engagées par les concessionnaires pour les primes à la conversion et
les bonus. Dans le détail, 38 millions proviennent de « recettes diverses et accidentelles » et 47,6
millions ont été récoltés via la taxe additionnelle à la taxe sur les certificats d’immatriculation des
véhicules. Le versement de l’argent sur le compte des professionnels interviendra, selon le CNPA,
d’ici trois à cinq jours maximum pour les bonus, et au début du mois d’octobre pour les primes à la
conversion. « Les très gros groupes de distributions adhérents au CNPA ont un à cinq millions
d’euros dehors. Ces 85 millions devraient donc effectivement être suffisants pour couvrir les
avances engagées par les concessionnaires en 2018 », souligne Fabien Bonadéo, responsable de
la branche VP au CNPA.
Source : JOURNALAUTO.COM (26/9/18)

Par Alexandra Frutos

LES FRANÇAIS COMME LES EUROPÉENS ACHÈTENT MOINS DE
VÉHICULES NEUFS
Les Français, comme les Européens, parcourent de moins en moins de kilomètres avec leur voiture
individuelle et achètent moins de véhicules neufs, privilégiant le marché de l’occasion, la
conséquence d’un manque de pouvoir d’achat mais aussi d’un rapport plus utilitaire à l’automobile.
« Au début des années 1990, les ventes aux particuliers représentaient les trois quarts du marché
automobile français. Aujourd’hui, on est à moins de la moitié », constate Flavien Neuvy, directeur
de l’Observatoire Cetelem de l’automobile. « Ce qui est frappant, c’est que la baisse est constante
sur les 25 dernières années » et elle est générale en Europe, explique-t-il.

Si les ventes neuves se maintiennent globalement sur ces marchés matures, c’est grâce aux achats
des entreprises, y compris pour les véhicules de fonction. La voiture reste un moyen de
déplacement incontournable pour beaucoup, mais sa place est remise en cause dans les grandes
agglomérations, avec la multiplication des encombrements et une pollution de l’air de moins en
moins tolérée. « Il y a bien sûr un problème de pouvoir d’achat, les automobiles sont de plus en
plus chères », estime M. Neuvy. « Les jeunes n’achètent pas de voitures neuves, mais ce n’est pas
qu’ils les rejettent ou n’en ont pas besoin. C’est simplement qu’elles sont financièrement hors de
portée », déplore-t-il.

« Le gros de la population se tourne vers les véhicules d’occasion », explique Jean-François
Doulet, spécialiste des mobilités et auteur de l’Atlas de l’automobile. Il souligne que le taux
d’équipement ne cesse en fait d’augmenter et qu’il faut considérer le marché dans sa globalité. Le
marché de l’occasion progresse et représente plus de deux fois les volumes du neuf. Au début des
années 1990, chaque année, environ 7 % des ménages achetaient une voiture neuve. Aujourd’hui,
c’est deux fois moins, et les véhicules achetés sont aussi moins utilisés. Le kilométrage parcouru
baisse en moyenne de 100 km par an. Résultat : la voiture s’use moins et on la garde plus
longtemps.

Ce vieillissement du parc n’est pas sans effet pervers. Les voitures anciennes polluent plus que les
modèles récents. Elles émettent en moyenne plus de gaz à effets de serre, d’oxydes d’azote et de
particules fines dans l’air que nous respirons. Désormais, « les acheteurs de véhicules neufs ont un
profil très particulier, plus masculin, plus senior. L’âge moyen des acheteurs est autour de 55 ans »,
poursuit M. Doulet.

Les voitures, toujours plus perfectionnées, mieux équipées, ne cessent de voir leurs prix gonfler
plus vite que l’inflation. En France, le tarif moyen des modèles neufs atteignait cette année près de
27 000 euros. En Allemagne, il est même supérieur à 30 000 euros. « Mécaniquement, cela a sorti
du marché du neuf une partie de la population. Il y a une partie de la clientèle qui ne peut pas ou ne
veut pas mettre autant d’argent dans une voiture », constate M. Neuvy.

« Pour une grande partie de la population, celle qui ne peut pas se passer de la voiture, l’usage est
prédominant », estime Guillaume Crunelle, responsable automobile chez Deloitte. « L’émergence
de nouvelles solutions de mobilité », comme l’autopartage ou le covoiturage, pose, selon lui, de
plus en plus la question de l’achat ou non du véhicule. « Il est devenu plus facile de conduire une
automobile sans la posséder ». Pour beaucoup de gens, « elle n’est plus un produit de luxe, mais
un bien de consommation courante », un simple moyen de transport, affirme Felipe Munoz,
analyste automobile chez Jato.
Source : AFP (27/9/18)

Par Alexandra Frutos

LA VOITURE CHANGE PROGRESSIVEMENT DE STATUT
D’après Jean-François Doulet, maître de conférences à l’Ecole d’urbanisme de Paris, spécialiste
des mobilités et auteur de Atlas de l’automobile (Ed. Autrement), « il est impossible de dire que
c’est la fin de la voiture, même dans les pays riches. De plus en plus de ménages possèdent une
automobile. Aux Etats-Unis, en Europe, les jeunes sont plus équipés qu’avant, les pauvres aussi,
grâce au développement du marché de l’occasion. Cependant, l’achat statutaire est devenu moins
important, la voiture est de moins en moins objet de fantasme et de plus en plus de l’ordre du
quotidien ». « On a tendance à survaloriser les mutations, certes très profondes et très
intéressantes, qui s’effectuent dans le centre des grandes métropoles mondiales. Les habitants de
Paris intra-muros, par exemple, ont des comportements d’achats et de mobilités totalement
atypiques qui ne ressemblent à rien de ce qu’on peut voir dans le reste de la France, y compris
dans la périphérie de Paris. Depuis le début des années 1970 et les premières études sur le sujet,
le taux d’équipement des ménages parisiens en automobiles a toujours été deux ou trois fois
inférieur à celui des autres Franciliens. On retrouve le même phénomène à New York », souligne-t-
il.

« En banlieue parisienne, les taux d’équipement en automobiles sont comparables au monde rural.
La métropole génère de la mobilité et le monde urbain n’est pas anti-voiture. Cela peut apparaître
comme un paradoxe, mais ça n’en est pas un, les grandes métropoles sont des territoires très
hétérogènes », ajoute M. Doulet.

« La classe moyenne des Trente glorieuses s’était construite entre autres sur la valorisation
symbolique de la voiture. A l’époque, l’accès à la propriété, l’accumulation de signes extérieurs de
richesse étaient des éléments de statut social extrêmement importants, comme aujourd’hui dans les
pays émergents. Chez nous, ça l’est largement moins désormais. Mais nos sociétés sont plus
complexes, les classes moyennes plus disparates sur les systèmes de valeurs, entre ceux qui sont
prêts à délaisser la voiture pour aller vers les services de mobilité, ceux qui la voient juste comme
un moyen de transport et ceux qui pensent qu’elle est encore un élément de prestige. Le statut n’a
donc pas disparu et est incarné par le SUV, devenu la référence des classes moyennes partout
dans le monde. Le SUV représente une réaction à la crise, à la peur de déclassement, c’est le
cocon sécuritaire confortable qui permet de se dire : ‘finalement, je ne suis pas en train de
dégringoler l’échelle sociale’. Il y a aussi un phénomène de consommation hédoniste : dépenser
dans la voiture c’est se donner un peu de plaisir dans une société stressée », explique par ailleurs
le spécialiste des mobilités.
Source : AFP (27/9/18)

Par Alexandra Frutos

ANNE-MARIE IDRAC VEUT PERMETTRE QUASIMENT TOUS LES
TESTS DE VÉHICULES AUTONOMES
Anne-Marie Idrac, haute représentante pour le développement des véhicules autonomes, explique
que les prochains rendez-vous de son équipe concernent « le passage de la loi Pacte, débattue en
ce moment au Parlement, qui contient des mesures concernant les véhicules autonomes. Elles ont
pour objectif de rendre possibles pratiquement toutes les formes d’expérimentations de véhicules
autonomes une fois que la loi sera publiée. Viendra ensuite la loi d’orientation des mobilités en
début d’année prochaine, qui doit permettre la délégation de conduite hors du cadre des
expérimentations. Nous devrons aussi nous pencher sur les questions de standards et
d’homologation des véhicules autonomes ». « Notre but est de faire l’interprétation la plus large
possible de la convention de Vienne afin de permettre le contrôle à distance de véhicules
autonomes », ajoute-t-elle.

« La France est force de proposition sur la convention de Vienne. Nous voulons la réformer d’ici à
2020. La position française consiste à dire qu’il peut y avoir une délégation de conduite et que dans
ce cas, les règles sur le contrôle du véhicule ne s’appliquent plus, tant que le véhicule est considéré
comme techniquement apte à circuler. Nous travaillons justement sur ces questions
d’homologations et de standards internationaux. C’est nécessaire car cela n’a rien à voir de faire
homologuer une navette autonome pour effectuer un trajet en ligne droite, balisé et protégé, ou une
voiture qui évoluera dans un environnement urbain complexe avec de nombreux obstacles
potentiels », explique par ailleurs Mme Idrac.

« Je pense pour ma part, peut-être est-ce mon tropisme français, que les premiers services
commerciaux [réalisés en conduite autonome] seront sur des itinéraires et cas d’usage assez
balisés. Quant au véritable niveau 5, je suis incapable de vous dire quand il sera déployé
commercialement », conclut Mme Idrac.
Source : JOURNALDUNET.COM (25/9/18)

Par Alexandra Frutos

MONDIAL 2018 : LE PROGRAMME DE MASERATI
Maserati présentera au Mondial de l’Auto 2018 (4 au 14 octobre), au sein du nouvel espace «
Mondial Limited » consacré aux constructeurs de « supercars » (Hall 1) », le Levante Trofeo,
version musclée du SUV au trident (V8 de 3,8 l biturbo et 590 ch).

Le constructeur exposera également le vaisseau amiral de la marque, la Quattroporte SQ4
GranLusso, ainsi que la toute nouvelle série spéciale Ghibli Ribelle. Cette édition limitée à
seulement 200 exemplaires sera commercialisée dans le courant du mois d’octobre sur les
marchés de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique).
Source : AUTO PLUS (26/9/18)

Par Juliette Rodrigues

ALLEMAGNE

LE DIESEL EST AU CŒUR DES DÉBATS EN ALLEMAGNE
Le diesel est au cœur des débats en Allemagne. Le gouvernement entend en effet trouver un
compromis avec les constructeurs pour remettre aux normes les diesel pré-Euro 6 dès lundi 1er
octobre, après la réunion de dimanche dernier (le 23 septembre), qui n’a pas abouti.

En parallèle, la Chancelière allemande, Angela Merkel, a appelé la Commission Européenne à ne
pas « surcharger » l’industrie automobile, avec les objectifs de réduction d’émissions. En effet, si
l’objectif d’une réduction des émissions de 30 % entre 2021 et 2030 est considéré comme «
réalisable », la Chancelière s’est opposée à l’objectif intermédiaire d’une baisse de 15 % d’ici à
2025.
Le Ministre allemand des Transports, Andreas Scheuer, avait initialement proposé une remise aux
normes des diesel pré-Euro 6 financée à 80 % par les constructeurs et à 20 % par les
propriétaires de véhicules diesel concernés, mais a finalement indiqué que ni les contribuables
ni les propriétaires de diesel n’auraient à contribuer financièrement à cette remise aux normes.

Le Ministre des Finances et Vice-Chancelier Olaf Scholz a confirmé que les contribuables et l’Etat
ne devraient pas financer des post-équipements.

La réunion de lundi, si elle permet de trouver un compromis, déterminera en outre l’avenir de
Stuttgart et du Land de la Hesse concernant les possibles interdictions de circulation pour les diesel
Euro 5 (pour l’instant, à Stuttgart, seuls les diesel plus anciens – des normes Euro 1 à Euro 4 – sont
touchés par les restrictions de circulation).

Par Cindy Lavrut

M. ZETSCHE SUCCÉDERA À M. BISCHOFF EN TANT QUE PRÉSIDENT
DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE DAIMLER
En 2021, Dieter Zetsche succédera à Manfred Bischoff en tant que président du conseil de
surveillance de Daimler.

La réglementation allemande imposant un délai de deux ans avant qu’un membre du directoire
puisse devenir membre du conseil de surveillance, M. Zetsche quittera son poste actuel de
président du directoire de Daimler à l’occasion de la prochaine assemblée générale du groupe en
2019 (soit quelques mois avant la fin de son contrat, qui aurait dû courir jusqu’à décembre 2019).

Il sera remplacé à la tête de Daimler par Ola Källenius, actuellement directeur de la recherche et du
développement du groupe. Son contrat doit durer 5 ans. Il sera également nommé responsable de
la division voitures particulières de Daimler, Mercedes-Benz Cars.

En proposant la nomination de M. Zetsche en tant que successeur de M. Bischoff à la tête du
conseil de surveillance de Daimler, le conseil de surveillance s’assure de la continuité de la
stratégie – payante – de développement initiée par M. Zetsche en tant que président du directoire.
En effet, sous la président de M. Zetsche, Mercedes est devenue la première marque de haut de
gamme, devant BMW.

De plus, suite à la promotion de M. Källenius, Daimler a décidé de le remplacer au poste de
directeur de la R&D par Markus Schäfer,qui était jusqu’alors responsable de la production et de la
chaîne d’approvisionnement. Son contrat a ainsi été prolongé jusqu’en février 2022. Le contrat de
M. Källenius court pour sa part jusqu’en décembre 2022.

M. Zetsche était président du directoire de Daimler depuis janvier 2006 ; le groupe était alors
encore DaimlerChrysler. La séparation de Daimler avec Chrysler est d’ailleurs l’un des jalons qui
ont marqué la carrière du dirigeant.
Source : AFP, JOURNALAUTO.COM AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE,
SPIEGEL, SÜDDEUTSCHE ZEITUNG, ZEIT (26/9/18), COMMUNIQUE DAIMLER

Par Cindy Lavrut

HELLA A RÉALISÉ UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 1,8 MILLIARD
D’EUROS
L’équipementier allemand Hella a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros au premier
trimestre de son exercice 2018/2019 (soit sur la période de juin à à août) , en hausse de 9,7 % (+
10,3 % hors effets de change).

Le bénéfice opérationnel de l’équipementier sur ces trois mois a augmenté de 12 %, à 140 millions
d’euros.

En outre, la marge opérationnelle ajustée s’est établie à 7,8 % (+ 0,1 point).

Sur l’ensemble de son exercice 2018/2019 (qui sera clos le 31 mai 2019), Hella table sur une
hausse compris entre 5 et 10 % de son chiffre d’affaires et de son bénéfice opérationnel EBIT.
Source : HANDELSBLATT (27/9/18)

Par Cindy Lavrut

ALLEMAGNE : LES EMPLOIS DANS L’ÉLECTROMOBILITÉ ONT BONDI
DE 433 %
En Allemagne, le nombre de personnes embauchées dans le domaine de l’électromobilité a bondi
de 433 % entre juillet 2015 et juillet 2018.

En revanche, le nombre de demandes d’emplois dans ce domaine n’a augmenté sur la période que
de 186 %, laissant ainsi une pénurie de salariés dans le secteur de l’électromobilité.

Cela signifie également que le marché de l’emploi dans ce domaine devrait se développer et être
dynamique dans un futur immédiat.

De plus, Munich, Stuttgart et Berlin ont été les villes qui ont créé le plus de nouveaux emplois liés à
l’électromobilité en juillet 2018. Les premiers employeurs ont été Bosch Software Innovations,
Mahle et Lilium.
Source : AUTOMOBILWOCHE (26/9/18)

Par Cindy Lavrut

ESCALADE DU CONFLIT ENTRE BMW ET SES CONCESSIONNAIRES
Le conflit entre BMW et ses quelque 550 concessionnaires indépendants en Allemagne se durcit,
alors que les distributeurs refusent toujours de signer le nouveau contrat de distributeur proposé par
le constructeur.

Ce contrat avait été une première fois rejeté par les concessionnaires plus tôt dans le mois.

Désormais, les concessionnaires menacent même de ne pas respecter le délai, qui leur impose de
trouver un nouveau contrat avant la fin de celui en cours, qui finit fin septembre.

Le président de l’association des concessionnaires de BMW sous licence, Peter Reisacher, a
confirmé que les concessionnaires du groupe ne prévoyaient pas de signer les nouveaux contrats,
qui prévoient de réduire la marge des concessionnaires.

Le nouveau contrat avait été initialement proposé par BMW en août.

Pour rappel, BMW détient directement 50 des 600 distributeurs de la marque en Allemagne, les 550
autres étant indépendants.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER ALLGEMEINE
ZEITUNG (26/9/18)

Par Cindy Lavrut

M. WENDT A ÉTÉ NOMMÉ RESPONSABLE DES ACHATS DU GROUPE
BMW
Andreas Wendt a été nommé responsable des achats du groupe BMW, en remplacement de
Markus Duesmann, qui avait quitté son poste en juin pour rejoindre le groupe Volkswagen.

La nomination de M. Wendt sera effective à compter du 1er octobre.

M. Wendt prend ses fonctions en tant que responsable des achats à une période difficile pour
BMW, qui vient de réviser à la baisse ses prévisions de résultats pour 2018, qui a perdu sa
position de leader à la faveur de Mercedes et qui affiche un certain retard dans le domaine de
l’électromobilité.

Face à ces difficultés, le départ de M. Duesmann aurait irrité le président du conseil de surveillance
de BMW, Norbert Reithofer. Il est donc fort probable que BMW ne libérera pas à M. Duesmann de
sa clause de non-concurrence. Il ne pourrait donc rejoindre les rangs de Volkswagen que d’ici à 2
ans.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE (26/9/18)

Par Cindy Lavrut

CHINE

BOSCH DEVIENT UN ÉQUIPEMENTIER DE BYTON
Bosch devient un équipementier de la marque chinoise Byton (spécialisée dans les véhicules
électrifiés de haut de gamme) ; l’équipementier allemand fournira à Byton des solutions dans
plusieurs domaines (technologie de propulsion, systèmes de freinage et aides à la conduite).

Ce partenariat avec Bosch va donner du crédit à la marque chinoise. « Bosch dispose d’une riche
expertise dans la collaboration avec les plus grands constructeurs mondiaux depuis des années.
Nous pensons que cette expérience dans le champ automobile en fera un des principaux
partenaires de Byton », a d’ailleurs expliqué le cofondateur de Byton, Carsten Breitfeld.

Les termes de l’accord entre Bosch et Byton prévoient un échange bidirectionnel des
connaissances, ainsi qu’un partage des ressources.

De plus, les deux entreprises construiront ensemble une plateforme qui servira à la promotion de la
marque et de la technologie, au marketing produit, à la formation qualitative ou encore à la relation
client. Cette plateforme sera un support indispensable à Byton, qui prépare la mise en production
en masse de modèles, pour concurrencer Nio.

A ce jour, Byton a présenté deux concepts électriques, les K-Byte (berline) et M-Byte (véhicule de
loisir).
Source : JOURNALAUTO.COM (26/9/18)

Par Cindy Lavrut
AUDI SE FIXE POUR OBJECTIF DE VENDRE 800 000 V.E.A. EN CHINE
D’ICI À 2025
Audi se fixe pour objectif de vendre 800 000 véhicules à énergies alternatives (hybrides
rechargeables et électriques) en Chine d’ici à 2025, a déclaré Joachim Wedler, président d’Audi
China.

En outre, la marque aux anneaux prévoit de lancer 10 modèles électriques sur le marché chinois
d’ici à 2020, dont 5 seront produits localement.

De plus, l’Audi Q2 L (variante rallongée) doit être lancé en concession dès le mois prochain et la
production a débuté pour la version électrique du modèle.

Le véhicule de loisir électrique e-tron SUV a été dévoilé le 17 septembre, lors d’un événement à
San Francisco, et devrait être exporté en Chine à partir de l’an prochain. Le modèle pourrait être
produit localement d’ici à 2020.
Source : GASGOO.COM (27/9/18)

Par Cindy Lavrut

ZF ET FAW JIEFANG ONT NOUÉ UN PARTENARIAT
L’équipementier allemand ZF et le constructeur chinois FAW Jiefang ont noué un partenariat dans
les domaines du trafic connecté et des solutions de transport.

Ce partenariat a été annoncé lors du Salon des véhicules utilitaires de Hanovre.

Dans leur accord cadre, les deux entreprises ont accepté de développer ensemble des nouveaux
produits et technologies pour les processus de production, d’entretien et d’essai.

Ils collaboreront également sur la relation fournisseur-client, sur la stratégie de marque et sur les
services de marketing.

Enfin, ZF et FAW Jiefanf mettront leurs compétences en commun pour développer des systèmes
électriques, des systèmes d’assistance à la conduite avancés (ADAS), des systèmes de direction
assistée, etc.
Source : GASGOO.COM (25/9/18)

Par Cindy Lavrut

ESPAGNE

LA VILLE DE MADRID OCTROIE 5,5 MILLIONS D’EUROS D’AIDES À LA
MOBILITÉ « ZÉRO ÉMISSION ET DURABLE »
La ville de Madrid a annoncé une aide directe de 5,5 millions d’euros à la mobilité Zéro émission et
durable. Cette aide comprend notamment une enveloppe de deux millions d’euros pour les
particuliers qui souhaitent acheter un véhicule classé Zéro émission ou ECO, une enveloppe de 1,5
million pour l’installation de points de recharge dans la communauté, une enveloppe de 1 million
d’euros pour les taxis souhaitant échanger leur véhicule diesel contre un véhicule Zéro émission ou
ECO, et une enveloppe de 1 million pour le renouvellement du parc de véhicules utilitaires légers.
Le conseiller à l’Environnement et à l’Aménagement du Territoire de la communauté de Madrid,
Carlos Izquierdo, a fait cette annonce lors de l’inauguration de l’Ecolab de Mitsubishi, qui va lancer
une campagne d’information dans 15 villes espagnoles pour sensibiliser la population aux
alternatives efficaces de mobilité dont ils disposent en fonction de leurs besoins.

Source : EL MUNDO (26/9/18)

Par Juliette Rodrigues

ETATS-UNIS

FORD COMPTE SUR SES PARTENARIATS POUR RÉDUIRE SES
COÛTS
Ford voudrait approfondir des partenariats avec d’autres constructeurs dans le monde pour
partager des capacités de production et développer des véhicules, dans le cadre de ses efforts pour
réduire ses coûts, ont indiqué des dirigeants du constructeur américain à Reuters. Ford a
notamment engagé des discussions avec Volkswagen et Mahindra pour élargir des coopérations
dans les produits et les technologies, ont-ils ajouté.

Avec Volkswagen, les discussions visent à étendre une alliance dans les véhicules utilitaires
préalablement annoncée pour inclure une coopération en Amérique du Sud et en Europe – où Ford
perd de l’argent – et le développement conjoint d’autres types de véhicules, selon un dirigeant du
constructeur allemand et deux sources proches des projets de Ford. Les deux constructeurs
étudieraient, entre autres, un partenariat au Brésil.

Des discussions en vue de partager des produits sont en outre en cours avec Mahindra, ont indiqué
deux sources proches du constructeur indien.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (26/9/18)

Par Frédérique Payneau

LES ETATS-UNIS VONT ENTAMER DES NÉGOCIATIONS
COMMERCIALES AVEC LE JAPON
Le président américain Donald Trump a annoncé hier, lors d’une rencontre avec le premier ministre
japonais Shinzo Abe à New York, que les Etats-Unis et le Japon avaient décidé d’engager des
discussions en vue de conclure un accord de libre-échange bilatéral.

M. Trump n’est pas satisfait du déséquilibre des échanges entre les deux pays. Le Japon affiche un
excédent commercial de 69 milliards de dollars avec les Etats-Unis, dont les deux tiers environ
dans l’automobile.
Source : REUTERS (26/9/18)

Par Frédérique Payneau

GM VA RAMENER LE SIÈGE DE CADILLAC DANS LE MICHIGAN
General Motors a décidé de ramener le siège de Cadillac dans le Michigan, trois ans environ après
l’avoir transféré dans le quartier de SoHo à New York.

La marque de luxe s’installera à proximité du centre technique de GM à Warren, a précisé un porte-
parole du constructeur américain.

Cadillac a indiqué que la décision le rapprocherait de ceux qui sont responsables de ses nouveaux
modèles. La marque conservera une présence à New York, où elle emploie actuellement quelque
110 personnes.

Depuis que le transfert du siège de Cadillac à New York a été annoncé en 2014, les ventes de la
marque ont baissé de 12 % et sa part de marché sur le segment des voitures de luxe est passée de
9,3 % à 7,7 %, selon Edmunds.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (26/9/18)

Par Frédérique Payneau

VOLKSWAGEN RETARDE LE LANCEMENT DE L’ARTEON AUX ETATS-
UNIS
Volkswagen retarde le lancement de l’Arteon aux Etats-Unis, en raison de retards dans le
processus d’homologation, en lien avec les nouveaux tests d’émissions WLTP.

Initialement, l’Arteon – qui va remplacer la CC dans le portefeuille de modèles de Volkswagen –
devait arriver dans les concessions américaines au troisième trimestre de cette année, mais sera
finalement lancé « début 2019 ».

Avant de confirmer le retard dans le lancement de l’Arteon, Volkswagen avait déjà annulé un
événement visant à présenter le modèle en Californie.

En Allemagne, l’Arteon est commercialisé depuis 2019.

Volkswagen n’a pas estimé combien de ventes il pourrait manquer du fait de ce délai, mais sur les 8
premiers mois de l’année, aux Etats-Unis, les ventes de berlines de taille moyenne ont reculé de 15
%.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (26/9/18)

Par Cindy Lavrut

LES TAXES SUR LES MÉTAUX IMPOSÉES PAR DONALD TRUMP ONT
DÉJÀ COÛTÉ CHER À FORD
Les taxes à l’importation imposées par le président américain Donald Trump sur l’acier et
l’aluminium ont déjà privé Ford « d’environ un milliard de dollars de bénéfices » et si la guerre
commerciale menée par le président tous azimuts se poursuit « encore longtemps, il y aura encore
plus de dégâts », a déclaré Jim Hackett, directeur général du constructeur américain, sur
Bloomberg TV.

L’administration Trump a imposé depuis le printemps des tarifs douaniers de 25 % sur l’acier et de
10 % sur l’aluminium qui concernent la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis. Ford,
comme d’autres constructeurs, avait critiqué cette mesure.
Source : AFP (26/9/18)
Par Frédérique Payneau

INDE

MARUTI SUZUKI A DOMINÉ LE SEGMENT DES VP EN AOÛT AVEC 6
MODÈLES AUX SIX PREMIÈRES PLACES
Maruti Suzuki a placé six modèles aux six premières places du classement des meilleures ventes
de VP (tout terrain inclus) en août sur le marché indien : l’Alto (22 237 unités écoulées), la Dzire (21
990), la Swift (19 115), la Baleno (17 713), le Wagon R (13 658), et le Vitara Brezza (13 271).
Source : ECONOMIC TIMES (19/9/18

Par Juliette Rodrigues

LA PRODUCTION DE LA TATA NANO A CHUTÉ DE 90 % AU COURS
DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES
Au cours des cinq dernières années, la production de la Tata Nano a chuté de 90 %. Sur l’exercice
2017-2018, 1 920 Nano seulement ont été fabriquées, contre 21 555 au cours de l’année fiscale
2013-2014. Le constructeur avait initialement prévu de produire entre 250 000 et 350 000 Nano par
an dans une première phase.

Inaugurée en 2011, l’usine de Sanand n’est jamais passée à la seconde phase de son évolution,
qui devait lui permettre de porter ses capacités à 500 000 unités par an.
Source : ECONOMIC TIMES (20/9/18)

Par Juliette Rodrigues

JAPON

NOUVELLES RÉVÉLATIONS DE FALSIFICATIONS CHEZ SUZUKI
Suzuki, qui avait déjà reconnu début août avoir falsifié les tests de contrôle de pollution de certains
véhicules, a révélé mercredi que les problèmes portaient sur un plus grand nombre de véhicules.
Suzuki avait fait état, en août, de 6 401 véhicules concernés, soit près de la moitié de ceux soumis
à des tests entre 2012 et 2018).

Ces nouvelles irrégularités, survenant après une série de scandales qui ont terni la réputation de
l’industrie japonaise, ont été découvertes après le lancement d’enquêtes internes par les 23
constructeurs d’automobiles et de deux-roues à la demande des autorités.

Le ministère a promis de « prendre si nécessaire des mesures sévères » après l’examen des
rapports rendus par les constructeurs.

Suzuki avait déjà été mis sur la sellette il y a deux ans, avouant avoir mesuré de manière non
réglementaire les performances de ses véhicules.
Source : AFP (26/9/18)

Par Juliette Rodrigues

NISSAN PREND DES MESURES POUR PARER DES LACUNES DANS
L’INSPECTION DE VÉHICULES
Nissan, touché par deux scandales successifs, a annoncé de nouvelles mesures pour améliorer le
processus d’inspection des véhicules dans ses usines au Japon, admettant de sérieuses lacunes.
Nissan prévoit d’investir « 170 à 180 milliards de yens sur les six prochaines années » (plus d’1,3
milliard d’euros) dans ces mesures et plus largement la modernisation des sites », a déclaré
Yasuhiro Yamauchi, directeur de la compétitivité.

Quelques mois à peine après avoir constaté de mauvaises pratiques dans la phase finale de
contrôle de ses véhicules, le groupe avait révélé début juillet la falsification de valeurs lors de tests
destinés à mesurer la consommation de carburant et les émissions de gaz d’échappement. « Les
deux problèmes ont une cause commune : une très faible conscience de la gravité de la violation
des règles d’inspection », a observé M. Yamauchi, qui a mis en cause « une focalisation sur la
réduction des coûts aux dépens de la sécurité, la qualité, et l’environnement ».

« Les priorités ont été mal évaluées et il y avait un manque de connaissance de la part des
managers de ce qui se passait dans les usines », a-t-il poursuivi. Les inspecteurs se contentaient
de mesures montrant que les véhicules étaient conformes aux normes et arrangeaient les chiffres
pour qu’ils répondent pleinement aux critères les plus stricts du constructeur, afin de gagner du
temps, selon les explications données.

De 2013 à juillet dernier, 1 205 voitures sur un échantillon de 2 172 testées ont été concernées,
selon les conclusions du rapport détaillé soumis au ministère des Transports. L’enquête menée au
cours de l’été a en outre révélé d’autres irrégularités dans les procédures d’inspection, en lien par
exemple avec la structure (poids, largeur…) et avec divers équipements du véhicule.

Nissan a déjà pris 58 nouvelles dispositions après la précédente affaire qui avait éclaté à l’automne
2017. Il en ajoute toute une série pour prévenir de tels incidents : augmenter le nombre
d’inspecteurs (670 employés vont être recrutés), mieux les former, renforcer la supervision,
conduire des contrôles inopinés…

« Des vérifications complètes sont menées dans l’ensemble de l’entreprise », pas seulement au
niveau des inspections, a assuré M. Yamauchi, « pour identifier d’autres risques potentiels ».
Source : AFP (26/9/18)

Par Juliette Rodrigues

ROYAUME-UNI

AU ROYAUME-UNI, LES CONSTRUCTEURS SE PRÉPARENT À
L’ÉVENTUALITÉ D’UN BREXIT « DUR »
Les constructeurs présents au Royaume-Uni ont commencé à prendre des mesures d’urgence pour
le cas où Londres et Bruxelles ne parviendraient pas à un accord d’ici à la fin de l’année pour éviter
des droits de douane et des barrières commerciales après que le Royaume-Uni aura quitté l’Union
européenne le 29 mars prochain.

Ces mesures incluent l’homologation des modèles dans l’Union européenne, la révision des
calendriers de production ou encore la constitution de stocks de pièces. Elles visent à garantir que
les usines, qui dépendent de la livraison en juste-à-temps de milliers de composants, pourront
continuer à fonctionner après le Brexit.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (26/9/11)

Par Frédérique Payneau

ARM DÉVOILE DES PROCESSEURS POUR LA CONDUITE AUTONOME
L’entreprise britannique ARM spécialisée dans le développement de processeurs, qui a été
rachetée il y a deux ans par le Japonais Softbank, a dévoilé un processeur destiné aux voitures
autonomes, le Cortex-A76AE.

Ce processeur est le premier élément d’une nouvelle famille dénommée AE (pour Automotive
Enhanced). ARM pense que les premières voitures qui l’utiliseront seront en circulation en 2020.

Les clients de ARM qui travaillent sur des plateformes de conduite autonome incluent Nvidia, NXP,
Renesas, la filiale Harman de Samsung et la division Siemens Mentor.
Source : REUTERS (26/9/18)

Par Frédérique Payneau

SERBIE

LEONI PRÉVOIT DE QUASIMENT DOUBLER SES EFFECTIFS EN
SERBIE
L’équipementier allemand Leoni prévoit de quasiment doubler ses effectifs en Serbie (passant de 6
000 à plus de 10 000 salariés), en implantant un quatrième site dans le pays.

Leoni va ainsi construire une usine qui produira des réseaux de bord, à Kraljevo. Le site devrait être
opérationnel à compter de début 2020.

L’équipementier allemand a choisi d’implanter un site supplémentaire dans le pays en raison de ses
bonnes expériences avec ses trois premières usines locales, mais aussi du fait de la bonne
qualification des ouvriers locaux.

Depuis son installation en Serbie en 2009, Leoni a investi un total de 90 millions d’euros pour ses
usines, machines-outils et formations dans le pays.
Source : AUTOMOBILWOCHE (26/9/18)

Par Cindy Lavrut
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