François Morellet, L'esprit d'escalier
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
François Morellet, L’esprit d’escalier © musée du Louvre / Marcel Perrin. ADAGP, 2009. François Morellet, L’esprit d’escalier
Dossier de presse Nouveau décor pour le palais Musée du Louvre Aile Richelieu, 1er étage, Escalier Lefuel A partir du 28 janvier 2010 François Morellet L’esprit d’escalier Sommaire Commande du musée du Louvre réalisée Communiqué de presse p.2 en partenariat avec le CNAP - ministère de la Culture et de la Communication, Interview de François Morellet p.4 grâce au mécénat de GDF SUEZ, avec le soutien du Cercle des Jeunes Mécènes. L’escalier Lefuel p.5 Démarche et esquisses p.7 Technique des maîtres verriers p.8 En partenariat média avec France Culture, Paris Première Repères biographiques p.10 et Beaux-Arts Magazine. Expositions, sélection p.11 Relations presse : Laurence Roussel Catalogue p.12 laurence.roussel@louvre.fr 01 40 20 84 98 Auditorium p.12 Direction de la communication : Liste des visuels p.13 Aggy Lerolle aggy.lerolle@louvre.fr Les partenaires de l’événement p.17
Communiqué de presse François Morellet Nouveau décor pour le palais L’esprit d’escalier jeudi 28 janvier 2010 L'inscription permanente d'une œuvre du XXIème siècle dans le décor et l'architecture du palais est sans doute la plus visible Aile Richelieu, manifestation de l’engagement du Louvre vis-à-vis des artistes Escalier Lefuel vivants. Deux ans après la peinture monumentale Athanor et les deux Commissaires : Marie-Laure Bernadac, sculptures d'Anselm Kiefer, qui ont pris place dans l'escalier conservateur général, chargée de mission conçu par les architectes Percier et Fontaine, le musée du pour l'art contemporain au Louvre, Louvre fait appel à François Morellet. L'artiste s'est vu confier assistée de Pauline Guelaud. Françoise Mardrus, chargée de mission les vitraux de l'escalier Lefuel, qui relie trois départements du pour l’aménagement du palais. Louvre : les Sculptures, les Peintures des Ecoles du Nord et les Objets d'art. Artiste incontournable de la scène non seulement française mais aussi internationale, François Morellet est depuis les années cinquante un adepte de l'abstraction, maniant aussi bien la ligne que le verbe, avec des jeux de mots et d'esprit indissociables de ses créations visuelles. Il est déjà l'auteur en France de plusieurs commandes publiques, dont une célèbre à la Défense (La Défonce, 1991) et une autre plus discrète dans le jardin des Tuileries (Arcs de cercle complémentaires, 1999). L’escalier, appelé aujourd’hui « Lefuel » du nom de l’architecte qui Publication : François Morellet, en est l’auteur, est l’un des meilleurs exemples de l’architecture du L’esprit d’escalier XIXème siècle. Il fut édifié entre 1852 et 1858 dans l’aile nord des Coédition musée du Louvre éditions et bâtiments du Nouveau Louvre, appelée désormais l’aile Richelieu. éditions du Regard. Interview de Marie-Laure Bernadac. Textes de Laurent Salomé et Guillaume Fonkenell. François Morellet, L’esprit d’escalier © 2009 Musée du Louvre/DAMT/SAMS/Marcel Perrin © ADAGP, 2009 Direction de la communication Contact presse Aggy Lerolle Laurence Roussel aggy.lerolle@louvre.fr laurence.roussel@louvre.fr Tél. 01 40 20 84 98 / Fax 54 52
Cet escalier monumental avec ses doubles volées de marches est entièrement construit en pierre blanche, richement décoré de sculptures et éclairé par de multiples baies, donnant à la fois sur l’extérieur et sur l’intérieur du musée. La luminosité du lieu est saisissante. Avec légèreté et élégance, François Morellet redessine les baies et oculi de ces vitraux et intitule son œuvre L'esprit d'escalier. Dans cette œuvre, l’artiste « s’amuse à fragmenter et déstabiliser ces vitrages aux ferrailles un peu frustes, en les confrontant à leur propre image réalisée grâce à une technique ancienne et précieuse des maîtres verriers ». Il s’agit du dessin inversé de la grille existante qui se superpose et se mélange à l’ancien découpage. Ce procédé de grilles géométriques superposées, du report de l’existant décalé, est une caractéristique de toute la démarche de François Morellet. Ce décor résume toutes les qualités artistiques de l’artiste : la parfaite adéquation au programme architectural et à la commande, la justesse et l'équilibre de l'intervention, la subtilité du motif formel, les jeux de l'esprit, la clarté et l'intelligence visuelle. Le 25 mars 2010 sera inaugurée la troisième commande pérenne, le plafond peint confié à l’artiste américain Cy Twombly pour la salle des bronzes grecs. Informations pratiques Lieu Aile Richelieu, escalier Lefuel Horaires Tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi. Nocturnes, mercredi et vendredi jusqu’à 22h. Tarifs Accès avec le billet d’entrée au musée : 9,5 € ; 6 € après 18h les mercredi et vendredi. Gratuit pour les moins de 26 ans ressortissants de l’Union européenne et le premier dimanche de chaque mois pour tous. Renseignements François Morellet www.louvre.fr - 01 40 20 53 17 Esquisse pour L’esprit d’escalier
Interview de François Morellet Par Marie-Laure Bernadac, Extraits du catalogue de l’exposition ————————————–————————————————————————— L’ESPRIT D’ESCALIER Marie-Laure Bernadac : Vous revendiquez votre statut d’autodidacte et vous vous considérez comme un artiste hors de l’École et de la tradition. Que représente donc le Louvre pour vous ? Et l’avez-vous beaucoup fréquenté ? François Morellet : Voilà la question que je redoutais ! Car si je suis aujourd’hui un vieillard normalement stupide, j’ai été un adolescent anormalement stupide dans certaines prises de position. Par exemple, pour moi, les professeurs et les gendarmes faisaient partie d’un même monde… redoutable, bien sûr. En conséquence je ne pouvais prendre du plaisir à ce qu’on m’enseignait autoritairement en classe. J’en arrive au Louvre que j’avais visité avec ma classe du lycée Charlemagne et qui, donc, se trouvait rejeté dans l’autre monde. Je n’ai évidemment pas fréquenté d’école d’art et mon éducation artistique s’est faite d’amours en amours et en conséquence, pour ma peinture, d’influences en influences. Je citerai, autant qu’il m’en souvienne, Chapelain- Midy, Laprade, Derain (dernière manière), Dufy, Modigliani, Klee, Charchoune, Mondrian et Max Bill pour finir, en 1950. Et puis, quand même, un musée, mon musée, celui « de l’Homme », ancêtre du quai Branly, dont aucun professeur ne m’avait conseillé la visite. De plus, cela me donnait bonne conscience en réparant l’injustice de l’époque envers ces merveilles alors ignorées par l’immense majorité des amateurs d’art. En fait, j’étais peu sensible aux arts africains qui avaient tant influencé mes grands aînés, ni aux arts précolombiens également trop dramatiques pour moi. Non, mes amours se portaient vers les arts premiers, comme on dit maintenant, des îles d’Océanie et particulièrement les tapas des îles Fidji et Salomon qui contiennent tout ce que j’ai adoré et que j’aime encore : précision, rigueur, invention avec cette géométrie répétitive et ces empreintes incongrues. [...] M.-L. B. : Vous avez réalisé de très nombreuses commandes publiques. Est-ce que la commande du Louvre est différente des lieux dans lesquels vous êtes déjà intervenu ? F. M. : La grande différence pour cette commande, c’est évidemment qu’elle vienne du Louvre, le plus grand et le plus prestigieux des musées. J’ai cependant déjà réalisé des intégrations incongrues dans d’autres musées, plus modestes évidemment. Ainsi, au musée de Groningue, j’ai envahi le plafond de l’entrée avec des néons rouges, clignotant à heures fixes. Au musée Weserburg de Brême, j’ai installé à l’intérieur un grand néon que l’on ne pouvait voir que de l’extérieur à travers vingt petites fenêtres. Au musée des Beaux-Arts de Chambéry, j’ai mis des plaques de marbre dans les niches vides qui encadraient l’entrée ou encore, au musée d’Art et d’Histoire de Cholet, j’ai fait scier en partie les colonnes de l’entrée. Mon argument de vente pour convaincre les architectes, argument que j’aurais bien sûr utilisé avec Lefuel, est le suivant : vous, architectes, vous pouvez, comme moi je l’espère, vous faire plaisir tout seul, mais pour vous faire rire il faudra vous faire chatouiller par quelqu’un d’autre, donc, si vous voulez au moins faire sourire votre architecture, appelez-moi. [...] M.-L. B. : Vous insistez beaucoup sur l’aspect discret et quasi invisible de votre intervention dans l’escalier, mais avec ces fenêtres à l’envers, ces « plombs pas d’aplomb » comme vous les appelez si bien, n’y a-t-il pas aussi l’idée de déstabiliser le visiteur qui les découvre, de mettre sens dessus dessous un ordre classique et monumental ? N’avez-vous pas introduit subrepticement le désordre ? F. M. : Oui, j’espère bien avoir introduit là un désordre discret et absurde qui pourra faire sourire des visiteurs « dans mon genre », tout en ne sautant pas aux yeux de tous les autres, au risque de les faire trébucher dans l’escalier.
L’escalier Lefuel Par Guillaume Fonkenell Extraits du catalogue de l’exposition —————–—-———————–————————————————————————— La blancheur a pour but de faire pénétrer le plus de lumière possible dans un espace où elle est plutôt rare et de renforcer l’illusion d’un escalier largement éclairé et ouvert sur l’extérieur. Seuls les petits côtés de la cage peuvent recevoir un jour direct. Cependant, la composition des façades sur la rue de Rivoli (où de grandes arcades plein-cintre sont surmontées d’une baie rectangulaire et d’une lucarne) et sur la cour Mar- ly (où une baie à arc segmentaire est surmontée par une fenêtre rectangu- laire et par une fenêtre d’attique moins haute) n’étant pas la même, l’éclairage, dès l’origine, était dissymétrique. L’ambiance lumineuse a été transformée aujourd’hui par la couverture de la cour et par l’installa- tion de panneaux d’exposition sur la rue de Rivoli. L’apport de lumière est également assuré au dernier niveau par une verrière zénithale, percée dans la voûte en brique, et par des oculi ovales et circulaires à l’aplomb des derniers paliers et des dernières volées (ces derniers sont aujourd’hui entièrement éclairés artificiellement). Les fausses baies percées dans le mur ouest, de nos jours totalement aveugles et éclairées par des néons, posent question. Un système d’éclairage artificiel n’était pas envisageable du temps de Lefuel à cause de la nécessité d’évacuer la chaleur qu’auraient produite des lanternes au gaz placées derrière la vitrerie. Il est également curieux que ce système de fausses baies n’existe que sur le mur ouest et non sur son vis-à-vis. L’explication est que les fausses baies du mur ouest recevaient un éclairage en second jour grâce à un espace technique situé à l’arrière, que nous montrent les plans de 1906. Les dessertes de service qui flanquent à L’esprit d’escalier, François Morellet Décor de l’escalier Lefuel, Musée du l’ouest l’escalier principal n’occupent pas toute la travée ; l’espace au Louvre, janvier 2010, droit des baies et des fausses baies reste au contraire libre comme pour Copyright photo © 2009 Musée du permettre à la lumière d’y pénétrer sans obstacle. Louvre / Angèle Dequier Droit d'auteur : © ADAGP Un plan et les attachements de maçonnerie confirment cette disposition d’origine. Lefuel avait-il prévu un complément d’éclairage au gaz ? Presque aucun document n’est repéré à ce sujet, ce qui laisse place à de nombreuses hypothèses. Un des dessins d’exécution représente clairement des réverbères pour le premier emmarchement au rez-de-chaussée, mais ils n’ont jamais été réalisés. En revanche, aucun éclairage n’était prévu dans les étages, si l’on en croit la seule gravure contemporaine de l’achèvement. Les oculi circulaires au plafond des derniers paliers sont en outre équipés d’un système de suspension au centre, disposition qui est peut-être d’origine et qui pourrait avoir servi pour des lustres. L’affectation, à partir de 1871, de l’escalier au ministère des Finances prive d’une bonne partie de la documentation sur ses transformations pendant cent dix ans, jusqu’à ce que les espaces soient attribués au musée du Louvre et restaurés dans l’opération Richelieu (1989-1993). Un premier système d’éclairage avec des torchères électriques est attesté par une photographie prise vers 1900. C’est dans les années 1950 que le ministère a fait mettre en place un éclairage par F. Poillerat, composé de candélabres disposés au sommet de l’escalier. Ces candélabres ont été déposés lors de la restauration de 1993, au profit de vases portant des torchères de provenance inconnue et d’appliques dans le goût de Napoléon III.
Coupe sur l’Escalier Lefuel, axe Ouest Est. Gravure de Deroy, seule vue de l’escalier contemporaine de son achèvement. Elévation Ouest de l’escalier En jaune les baies éclairées par des fluos.
Démarche et esquisses Extraits du catalogue de l’exposition ————–————--————————————————————————————— « Voilà tout sur mon projet « L’esprit d’escalier » qui concerne les verrières de l’escalier Lefuel. Je crois et j’espère qu’il pourra donner un assez bon exemple des différentes « intentions » que j’ai pu avoir depuis bientôt 40 ans dans mes travaux concernant les lieux publics. J’ai cherché : - tout d’abord à me servir précisément des éléments ou des « formes » du lieu ou bâtiment public concerné, - à ce que ces éléments ne deviennent pas un accompagnement, une décoration, mais produisent plutôt une certaine « déstabilisation » - à éviter tout côté sérieux ou dramatique et à rechercher plutôt la légèreté et l’ironie, à paraître discret, peu visible, pour le « grand public » , mais sembler étonnant , amusant, absurde, pour le « petit public » où j’ai déjà des complices qui m’attendent au tournant. Au Louvre, je me suis permis de garder « mes bonnes intentions » et suis ravi d’avoir choisi une technique médiévale avec vitraux et joints en plomb, qui va paraître anachronique avec celle des verrières renforcées de fer plat du XIXème siècle. » François Morellet (note d’intention de l’artiste) François Morellet Esquisses pour L’esprit d’escalier
Technique des maîtres verriers Quand l’artisanat traditionnel rencontre l’art contemporain —————————————————————–——————-——————————— Les vitraux créés par François Morellet et réalisés par les ateliers Loire vont nous survivre. Les ateliers Loire, grande famille de maîtres verriers, situés à Chartres perpétuent depuis 1946 un savoir faire unique enrichi de nombreuses innovations techniques. Ils poursuivent, pour ce projet historique, une collaboration entreprise avec François Morellet depuis 1991. (rideau de scène du théâtre Gérard Philipe à Saint Denis et plusieurs réalisations en Allemagne en tôle émaillée). Vitraux en cours de réalisation, Ateliers Loire, L’idée de François Morellet est d’associer la technique Chartres, Eure-et-Loir. Mise en plomb avec soudure à l’étain. traditionnelle de réalisation des vitraux à ses logiques de Vitraux en verre opale et verre dépoli. création contemporaine. A partir des baies existantes dont il © Musée du Louvre / Antoine Mongodin, 2009 fallait conserver les ferrures anciennes, François Morellet a dessiné des nouveaux vitraux répétant le motif de la serrurerie, tout en en décalant légèrement la trame. Ce décalage est rendu lisible par le choix de deux verres de nature différente : le verre opale, presque blanc en lieu et place des vitraux « classiques » et le verre incolore diffusant, « décalé ». Au printemps 2006, la réflexion et le dialogue s'engagent entre l'artiste et le maître verrier, pour déterminer les matériaux (verres et plomb) et la technique de réalisation à mettre en œuvre pour ce projet. Cette longue phase de mise au point avec essais au musée du Louvre de différents types de verre et d'éclairage fut un préalable indispensable à la réalisation qui a commencé en juin 2009. Après un relevé précis des dimensions des baies et des ferrures, les "cartons", dessins des vitraux grandeur d'exécution, ont été préparés aux ateliers avec François Morellet qui a modifié légèrement certaines de ces maquettes en fonction de contraintes techniques. Les verres, issus d’une technique semi-industrielle, c'est-à-dire fabriqués en industrie puis travaillés, dépolis à l’acide en Vitraux en cours de réalisation, Ateliers Loire, atelier, ont été découpés au millimètre près, grâce aux Chartres, Eure-et-Loir. instruments traditionnels que sont le diamant et la roulette. Pour L’atelier avec les cartons échelle 1 sur 1. les sécuriser, les verres ont été trempés. Un premier assemblage Vitraux en verre opale et verre dépoli. © Musée du Louvre / Antoine Mongodin, 2009 pour une mise en place provisoire au musée du Louvre a permis de vérifier les dimensions et formes des panneaux ainsi que les raccords du graphisme de plomb. Les corrections nécessaires ont ensuite été faites en atelier après dessertissage des vitraux.
L’assemblage extrêmement minutieux des fines pièces de verre (3 et 4 mm d’épaisseur) est rendu possible par l’utilisation de profils de plomb (9 mm de large), matériau souple permettant une adéquation parfaite entre les formes particulières des vitraux (mise en plomb). Les plombs sont ensuite consolidés par une soudure à l'étain aux deux faces. La pose définitive des vitraux qui s'est terminée en janvier 2010 s'est également faite de façon traditionnelle : à bain de mastic dans les fines feuillures des armatures en acier du 19è siècle. Les tests de lumière réalisés ont été décisifs : « le vitrail ne prend son sens qu’une fois éclairé ». L’escalier ne bénéficiant d’aucune fenêtre sur l’extérieur, François Morellet a opté pour une lumière artificielle, proche de celle du jour. C’est alors que son intervention devient tout à fait pertinente : l’escalier Lefuel, a été « imposé », par l’architecte du même nom, au Palais du Louvre, alors que les conditions techniques ne permettaient pas de construire un escalier d’une telle ampleur. En effet, le manque de Pose des vitraux dans l’escalier Lefuel, profondeur et l’absence de lumière en font un lieu atypique et musée du Louvre, 2009. sombre, où les baies et oculi avaient été pensés pour recevoir une Vitraux en verre opale et verre dépoli lumière artificielle, jamais installée. sertis de plomb, éclairage par lumière François Morellet et les ateliers Loire redonnent ainsi à l’escalier artificielle. Lefuel, à travers ces vitraux singuliers, l’éclat qui lui à manqué © Musée du Louvre / Antoine Mongodin, 2009 durant tant d’années.
Repères biographiques Extraits du catalogue de l’exposition —————————————————————–——————-——————————— Dates clefs Né en 1926 à Cholet (Maine et Loire). 1950, première exposition personnelle à Paris, Galerie Raymond Creuze. Dès 1950, se tourne vers l’abstraction géométrique. 1952, premières œuvres construites à partir de systèmes préétablis et de répétitions de motifs géométriques. 1958, premières œuvres selon les lois du hasard. Premières œuvres avec le nombre Π. 1961-1968, co-fondateur du G.R.A.V., (Groupe de Recherche d’Art Visuel), qui souhaite «donner un sens social à la géométrie ». 1962, premières structures dans l’espace. 1963, premiers néons. Portrait de François Morellet dans l’escalier Lefuel. 1968 et 1977, Documenta IV et VI de © 2009 Musée du Louvre / Antoine Kassel. Mongodin © ADAGP 1970, Biennale de Venise. 1986, rétrospective au Musée national d’art moderne / Centre Georges Pompidou à Paris et au Stedelijk museum à Amsterdam. 2000-2001, rétrospective à la Galerie Nationale du Jeu de Paume à Paris. 2006, exposition à l’occasion des 80 ans de BIOGRAPHIE François Morellet au Musée des Beaux- Peintre figuratif .........................1944 - 1949 Arts d’Angers. Industriel ...................................1948 - 1975 2007, expositions au Musée d’art Membre du G.R.A.V. ............... 1960 - 1968 contemporain de Lyon, au Musée des } Vivant ....................................... 1926 - ........ Beaux-Arts de Nantes et au Musée d’Art Marié .........................................1946 - ........ moderne de la Ville de Paris. désire Peintre abstrait ...........................1950 - ........ le 2008, exposition au Musée Würth à Sans formation artistique ................... rester Erstein. Sans décoration .................................. 2009, exposition pour les 50 ans du Couvent de la Tourette de Le Corbusier à Eveux, Rhône-Alpes. L’artiste est représenté par les galeries Martine et Thibault de La Châtre, Kamel Mennour, Aline Vidal. Et aussi la Galerie Jean Brolly, la Galerie Oniris, la Galerie Catherine Issert et la Galerie Art Attitude Hervé Bize 10
Expositions : Extraits du catalogue de l’exposition —————————————————————–——————-——————————— EXPOSITIONS PERSONNELLES Art Gallery Paks, Open structures, Art Society, AVEC CATALOGUE (sélection) Vasarely Muzeum, Budapest, Hongrie. 2001 “François Morellet : “François Morellet - Raison et dérision”. Konstruktionen mit der Zahl”. Musée Würth France Erstein, France. Dorothea van der Koëlen, Mainz, Allemagne. 2009 “François Morellet - Die Quadratur des “Morellet : carrément - discrètement -Le grand Quadrats - Eine Introspektive”. M”. Musée Ritter, Waldenbuch, Allemagne. Musée Fabre, Montpellier, France. Carré Sainte-Anne, Montpellier, France. “François Morellet chez le Corbusier”. Couvent de la Tourette, Eveux, France. 2002 Musée Würth, Künzelsau, Allemagne. Haus Konstruktiv Konkrete Kunst, Zürich, 2009-2010 “François Morellet - Sériel mais pas Suisse. sérieux”. Museum für Konkrete Kunst, Ingolstadt, 2003 “François Morellet - Quelques courbes en Allemagne. hommage à Lamour”. Musée des Beaux-Arts, Nancy, France. “François Morellet - Hommage à Herbin”. INTEGRATIONS (sélection) Musée Matisse, Le Cateau Cambrésis, France. 1998-2000 “Arcs de cercles complémentaires”. 2004 “François Morellet - Cécile Bart”. Jardins des Tuileries, Paris, France. Skulpturenmuseum Glaskasten Marl, Marl, 2001-2002 “p piquant neonly, 1 = 5°” Allemagne. Musée d’Art et d’Histoire, Luxembourg, Centro de Arte Helio Oiticica, Rio de Janeiro, Luxembourg. Brésil. 2003 “3 couples d’arcs de cercle”. 2006 “Dix - 10 Werken van François Morellet”. Ambassade de France, Berlin, Allemagne. Centrum Kunstlicht in de Kunst, Eindhoven, Pays-Bas. “Hommage à Lamour”. Façade du Musée des Beaux-Arts, Nancy, France. “François Morellet 1926-2006 etc … récentes fantaisies”. “Hautes et basses tensions n° 2”. Musée des Beaux-Arts d’Angers, France. Bundestag Elisabeth Lüders, Berlin, Allemagne. “Correspondances : Claude Monet / François “A contre-courant”. Morellet”. Cité Internationale de Lyon, Palais des Congrès. Musée d’Orsay, Paris, France. Lyon, France. 2007 “Blow-up 1952-2007. Quand j’étais petit je 2005 “ Egarement”. ne faisais pas grand”. Gare de Chinon, Chinon, France. Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris, 2006 “p piquant de façade, 1 = 12° ”. France. Musée des Beaux-Arts, Angers, France. Musée des Beaux-Arts de Nantes, France. S.M.A.K, Gand, Belgique. “Skylines et les sun stripes” Musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon, France. Foyer de la Generale Versicherung, Munich, Allemagne. 2008 “François Morellet, 60 Random Years of Systems”. 2008 “Azzurro pallido Palladio” Annely Juda Fine Arts, Londres, Angleterre. Villa Pisani, Bagnolo di Lonigo, Italie. “François Morellet, 45 années lumière”. 2009 “Demi tour” Château de Villeneuve, Vence, France. Galerie Kamel Mennour, Paris, France. Villa Pisani, Bagnolo di Lonigo (Vicenza), Italie. 2010 “L’esprit d’escalier” Musée du Louvre, Paris, France.
Catalogue de l’exposition ————–———-———————————————————–——————-——————— Publication : François Morellet, L’esprit d’escalier Coédition musée du Louvre éditions et éditions du Regard. Ouvrage dirigé par Marie-Laure Bernadac. Interview de Marie-Laure Bernadac Textes de Laurent Salomé et Guillaume Fonkenell. 64 pages 29 euros L’ouvrage a été édité à l’occasion de l’installation. A paraître en mars. A l’Auditorium du Louvre ————–———-———————————————————–——————-——————— Mercredi 7 avril 2010 à 20h : « Faces à faces » François Morellet : points de vues. François Morellet, en conversation avec Arnauld Pierre, Université de Paris IV.
Visuels disponibles pour la presse François Morellet, L’esprit d’escalier Décor permanent, A partir du 28 janvier 2010 Toute reproduction des œuvres des artistes référencés à l’ADAGP doit faire l’objet d’une de- mande d’autorisation préalable auprès de l’ADAGP : 01 43 59 09 79 et les droits d’auteur de- vront être acquittés auprès de cet organisme. Merci de mentionner le crédit photographique et de nous envoyer l’article une fois publié : Musée du Louvre, Direction de la communication, 75058 Paris cedex 01 Ou à l’adresse : laurence.roussel@louvre.fr 1/ L’esprit d’escalier, François Morellet, montage, Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier 2010, © 2009 Musée du Louvre / DAMT/ Marcel Perrin © ADAGP 2/ L’esprit d’escalier, François Morellet, portrait, Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier 2010, © 2009 Musée du Louvre / Antoine Mongodin © ADAGP
3/ L’esprit d’escalier, François Morellet, l’escalier, Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier 2010, © 2009 Musée du Louvre / Angèle Dequier © ADAGP 4/ L’esprit d’escalier, François Morellet, les vitraux, Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier 2010, © 2009 Musée du Louvre / Angèle Dequier © ADAGP
6/ L’esprit d’escalier, François Morellet 5/ L’esprit d’escalier, François Morellet Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier 2010, 2010, © 2009 Musée du Louvre / Angèle Dequier © 2009 Musée du Louvre / Angèle Dequier © ADAGP © ADAGP 7/ L’esprit d’escalier, François Morellet 8/ L’esprit d’escalier, François Morellet Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier 2010, 2010, © 2009 Musée du Louvre / Angèle Dequier © 2009 Musée du Louvre / Angèle Dequier © ADAGP © ADAGP
9/ L’esprit d’escalier, François Morellet Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier 2010, © 2009 Musée du Louvre / Angèle Dequier © ADAGP 10/ L’esprit d’escalier, François Morellet Décor de l’escalier Lefuel, Musée du Louvre, janvier 2010, © 2009 Musée du Louvre / Angèle Dequier © ADAGP
Mécènes et partenaires ————————————–———————————————————————— Centre national des arts plastiques C’est au titre de la politique de la commande publique nationale du ministère de la Culture et de la Communication que le Centre national des arts plastiques apporte son soutien au musée du Louvre pour la production de L'esprit d'escalier, les vitraux conçus par l'artiste François Morellet qui seront installés de façon pérenne dans l'escalier Lefuel du Musée du Louvre. Cette commande permet au CNAP d'inscrire à l’inventaire de ses collections l'étude produite par l'auteur, ainsi que la baie d'essai, initialement présentée in situ. Il confirme ainsi son engagement pour la création artistique dans le champ des vitraux contemporains. Il manifeste également sa volonté d'apporter une nouvelle fois son soutien à un artiste majeur et reconnu de la scène française et internationale, qui a déjà bénéficié de plusieurs commandes publiques, à Paris comme en région (Arcs de cercle complémentaires aux Tuileries inaugurés en 2000, Lille en 2004, Besançon en 1999, Calais en 1989, Montpellier en 1986 notamment). Il a travaillé dans ce cadre aussi bien dans le domaine des arts du feu, que dans le domaine du textile ou de l’imagerie numérique (Projet Entrée libre sur le site du ministère de Culture et de la Communication). François Morellet est en particulier l'auteur de la commande publique La Défonce, sculpture monumentale qui signale l'emplacement, sur l'Esplanade de La Défense, des services du CNAP. Soixante-trois œuvres de l’artiste sont également présentes dans le fonds d’art contemporain dont le CNAP a responsabilité, avec des œuvres telles que Sphères-trames (1970) ou encore Géométrée n°86, acquise en 1985. C'est enfin pour le Centre national des arts plastiques une manière d'illustrer une des orientations de la commande publique : la présence de la création contemporaine dans les lieux patrimoniaux majeurs. L’intervention du Centre national des arts plastiques (CNAP), établissement public, sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, se fait au titre de sa mission de soutien et de promotion de la création contemporaine dans tous les domaines liés aux arts visuels : peinture, sculpture, photographie, installation, vidéo, multimédia, design, etc., pour lesquels il est le principal opérateur de l’État. Acteur culturel et économique, il encourage la scène artistique dans toute sa diversité et accompagne les artistes ainsi que les professionnels par plusieurs dispositifs d’aides et d’allocations. Il acquiert, pour le compte de l’État, des œuvres d’art inscrites sur les inventaires du fonds national d’art contemporain dont il assure la garde, la gestion et la diffusion en France et à l’étranger. Il met en œuvre la commande publique nationale et favorise l’accès de tous les publics à l’art contemporain.
GDF SUEZ, Partenaire engagé du musée du Louvre depuis près de 10 ans GDF SUEZ est fier de soutenir la création du vitrail de François Morellet, démarche artisti- que marquée par l’ingéniosité, la créativité et l’innovation appliquées à un domaine qui rappelle les métiers du Groupe : la lumière. Ce projet s’inscrit dans une longue tradition de la Fondation du Groupe en faveur de la création et de la restauration de vitraux. GDF SUEZ, à travers sa politique de mécénat et de partenariats, affirme son engagement face aux grands enjeux sociétaux actuels. Une culture accessible au plus grand nombre, une planète préservée pour les générations futures, une société plus humaine et innovante sont les principaux objectifs qui animent les choix de mécénat du Groupe. Ces orientations s’illustrent aujourd’hui à travers une politique active en faveur de la culture, de la solidarité et de l’environnement. Les actions sont menées dans les pays où le Groupe est implanté, et plus particulièrement en France. C’est dans ce cadre que GDF SUEZ est un partenaire fidèle du Musée du Louvre depuis près de 10 ans à travers le soutien à des expositions, la contribution à des acquisitions d’œuvres et à travers des mécénats de compétences innovants. A titre de référence, GDF SUEZ a soutenu le Musée du Louvre pour les expositions « Les Artistes des Pharaons » en 2002 et « Jan Fabre au Louvre, L’Ange de la Métamorphose » en 2008. Le Groupe a également participé en 2007 à l’acquisition d’un Trésor National, le tableau de Nicolas Poussin, « La fuite en Egypte » et permis grâce à sa filiale INEO, l’il- lumination de la Pyramide du Louvre. A travers l’œuvre de François Morellet, « L’esprit d’escalier », GDF SUEZ exprime son soutien à la création artistique, et confirme son engagement en faveur du patrimoine. GDF SUEZ, l’un des premiers énergéticiens au niveau mondial, est présent sur l’ensemble de la chaîne de l’énergie, en électricité et en gaz naturel, de l’amont à l’aval. En inscrivant la croissance responsable au cœur de ses métiers (énergie, services à l’énergie et environne- ment), il se donne pour mission de relever les grands défis : répondre aux besoins en énergie, assurer la sécurité d’approvisionnement, lutter contre les changements climatiques et optimiser l’utilisation des res- sources. Acteur engagé et responsable, GDF SUEZ agit en entreprise citoyenne et prend notamment une part active au développement des territoires où il est présent. Le Groupe compte 200 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires en 2008 de 83,1 milliards d’euros. Contacts : Philippe Peyrat – Directeur du Mécénat et Sponsoring philippe.peyrat@gdfsuez.com Catherine Guillon – Directeur Adjoint du Mécénat et Sponsoring Catherine.guillon@gdfsuez.com
Le Cercle des Jeunes Mécènes contribue à l’installation de l’œuvre de François Morellet Le Cercle des Jeunes Mécènes du Louvre est fier de soutenir les initiatives d’art contempo- rain du musée et de pouvoir inscrire son nom à côté d’une œuvre pérenne. Chaque membre du cercle s’engage personnellement dans cette aventure commune. Le cercle qui réunit amateurs d’art ou curieux soutient trois grandes familles de projets du Louvre : l’art contemporain, un programme de restaurations et un programme pédagogique. La première de nos missions est de contribuer à ce que l’art contemporain ait sa place dans notre musée dont les collections s’arrêtent en 1848. Grâce aux fonds collectés depuis son lancement en 2006, le Cercle des Jeunes Mécènes a financé d’autres initiatives d’art contem- porain, notamment l’installation « Rencontres avec Uccello, Grünewald, Munch, Beuys » de l’ar-tiste contemporain Sarkis invité au Louvre dans le cadre de l’Année de l’Arménie en France en 2006. Depuis deux ans, le Cercle des Jeunes Mécènes est partenaire du département des Peintures pour la restauration de huit tableaux de Frans Post, un artiste hollandais du XVIIe siècle. Ces premières vues du Nouveau Monde peintes par un Européen constituent un exceptionnel té- moignage de l’aventure coloniale européenne. Conservées au Musée du Louvre, elles sont les rescapées d’un vaste ensemble de présents exotiques offerts en 1679 par le Prince de Nas- sau au roi Louis XIV. Une ambitieuse restauration menée par le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, doublée d’un travail de confection de cadres réalisés par les ateliers du Louvre Enfin le projet pédagogique L’ouvre-Monde en partenariat avec l’association Frateli qui vise à encourager l’éducation artistique des publics jeunes les plus éloignés des pratiques cultu- relles. L’adhésion du Cercle des jeunes mécènes est fixée à 2000€ par an. Conformément à la Loi d’août 2003, 66% de ce montant est déductible de l’impôt sur le revenu (coût réel de l’adhé- sion : 660€). En contrepartie de ce don, les jeunes mécènes ont accès à des évènements sur mesure permettant de tisser un lien privilégié avec le musée. De visite privée, en promenade thématiques dans le palais, en passant par la découverte des ateliers de restauration ou encore la rencontre avec les conservateurs, les jeunes mécènes découvrent le Louvre dans des condi- tions hors du commun. Contact : Valentine Denjoy-Seillière Direction du Développement et du Mécénat 01.40.20.58.13 valentine.denjoy-seilliere@louvre.fr
Vous pouvez aussi lire