Ganglions et splénomégalie - Arnaud Jaccard Service d 'Hématologie Clinique et de Thérapie Cellulaire CHU Limoges EPU Argenton le 16/11/2011
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Ganglions et splénomégalie Arnaud Jaccard Service d ’Hématologie Clinique et de Thérapie Cellulaire CHU Limoges EPU Argenton le 16/11/2011
Homme de 45 ans • Consulte pour un œdème unilatéral du membre inf droit survenu depuis la veille • Il a des douleurs abdominales depuis 3 jours et l’impression que la par>e gauche de sa lèvre inférieure est insensible • A l’examen vous retrouvez une adénopathie de 4 cm au niveau du creux inguinal gauche et 2 cm au niveau du creux sus-‐claviculaire gauche
Biologie • Le bilan sanguin montre une numéra>on normale en dehors d’une myélémie et la biochimie suivante :
Ques>ons • Commenter les résultats, quel type de maladie est à suspecter? • Quels vont être les examens biologiques à surveiller dans les prochaines heures • Comment s’explique la myélémie ? • A quoi est due la sensa>on anormale de la lèvre ?
LDH : lactico-deshydrogénase • Enzymes présentes dans les cellules et dont le taux sérique augmente chaque fois qu’il y a une lyse cellulaire !!! Hémolyse dans le tube • Hémolyse intra-vasculaire > intra-tissulaire • Cytolyse hépatique (ALAT/ASAT) • Rhabdomyolyse (CPK/aldolase) • Nécrose myocardique (CPK/troponine) • Lyse tumorale si : – Masse tumorale importante – Prolifération rapide
Femme de 40 ans • Elle consulte en raison de l’apparition d’un œdème du visage. Elle supporte mal la position allongée. L’œdème est apparu progressivement depuis une dizaine de jours accompagné de céphalée. • A l’examen elle a une circulation collatérale au niveau du thorax, un comblement des 2 creux sus-claviculaires et un aspect bouffi du visage. Il existe une petite masse palpable dans le creux sus-claviculaire droit. • La NFS est normale, les LDH sont à 1,5 fois la normale, la créatinine est normale
Questions • Quel est le syndrome présenté par cette patiente ? • Quel examen doit être fait pour en avoir confirmation ?
Questions • Quel est le syndrome présenté par cette patiente ? • Quel examen doit être fait pour en avoir confirmation ? • Etiologies ? • Quel traitement en urgence ? • Comment faire le diagnostic étiologique ?
Femme de 27 ans • Mme X, 27 ans, vous est envoyée par son médecin traitant pour le bilan de douleurs importantes costales et dorsales existantes depuis 1 mois. Elle a un stérilet. Elle se plaint de douleurs insomniantes et également de sueurs nocturnes et d’un prurit apparu il y a 2 mois. A l’examen elle a 38°5 de température, vous trouvez une masse sus claviculaire droite non douloureuse. 12
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CRP : 196, réticulocytes : 37 giga/l 19
Questions • Quel est le diagnostic le plus probable, pourquoi ? quel est probablement le stade ? • Comment confirmez-vous le diagnostic ? • Quelles sont les caractéristiques de l’anémie chez cette patiente et ses causes possibles? Pourquoi les plaquettes sont-elles élevées ? 20
Adénopathies. Siège: cervical axillaire, épitrochléen inguinal, rétrocrural, du triangle de Scarpa Caractéristiques: Unique ou Multiple Taille Consistance: dure, fluctuante Mobile ou Adhérente aux plans profonds Douloureuse ou Indolore Petits ganglions durs et indolores : néoplasie21
Ganglions cervicaux 1 : ganglions sous-‐mentaux 2 : ganglions submandibulaires 3 : ganglions sous-‐digastriques 4 : ganglions rétro-‐auriculaires 5 : ganglions intra-‐paro>diens 6 : ganglions spinaux 7 : ganglions jugulo-‐caro>diens moyens 8 : ganglions jugulo-‐caro>diens inférieurs 9 : ganglions sus-‐claviculaires 10 : ganglions occipitaux 11 : ganglions pré-‐laryngés 22
Lymphomes malins : • Lymphomes • Maladie de malins non Hodgkin ou Hodgkiniens Lymphome de (LNH) Hodgkin
LNH : épidémiologie • Rares chez l ’enfant • augmentation de la fréquence avec l ’âge • 9ème rang des cancers chez l ’homme, 7ème chez la femme • Environ 200 nouveaux cas par an en Limousin • incidence plus faible dans les pays pauvres
Fréquence des Hodgkin en fonction de l’âge (Canada)
LNH : épidémiologie • Pays occidentaux : augmentation progressive de l ’incidence • 1985 : 6,5 cas/an/100000 h • 1995 : 11 cas/an/100000 h • origine ? Vieillissement de la population infection HIV Pesticides produits pétroliers teintures pour cheveux (avant 1980) autres?
Incidence des lymphomes et autres cancers au Canada
LYMPHOMES MALINS Rappel sur la structure ganglionnaire normale Follicules Petites cellules Centrocytes Grandes cellules centroblastes
LYMPHOMES MALINS Classement suivant si folliculaire ou diffus folliculaire diffuse
LYMPHOMES MALINS Classement suivant si grandes ou petites cellules petites cellules mûres grandes cellules jeunes
LNH : classification de Kiel (1988)
Classification des lymphomes : REAL (2000)
Classification des lymphomes : WHO (2007)
Type du lymphome fonction de la nature de la cellule responsable
LNH : classification Pour le clinicien : 2 catégories • LNH de bas grade de malignité peu évolutifs difficile à éradiquer espérance de vie longue 20 ans • LNH de haut grade de malignité beaucoup plus évolutifs mauvais pronostic si traitement non efficace guérison fréquente avec traitements intensifs 2 ans
Fréquences des différentes formes de lymphomes chez l’adulte Lymphome du manteau (6%) Lymphome T (6%) Indolent (35%) Autres formes rares ≤2% (9%) Lymphomes composites (13%) Lymphomes B à grandes cellules(31%)
Lymphomes de la zone marginale : rôle des infections • MALT et Helicobacter Pylori • LNH annexes oculaires et Chlamydia Psittaci • Lymphomes à lymphocytes villeux et hépatite C • Lymphome splénique et paludisme
LNH : clinique Atteinte ganglionnaire la plus fréquente LNH bas grade : ganglions souvent - disséminés - petite taille - peu évolutifs - peu symptomatiques maladie découverte à un stade disséminé : atteinte médullaire fréquente
LNH : clinique LNH haut grade : ganglions souvent - localisés - augmentent rapidement de taille - symptomatiques douleur compression œdème des membres inférieurs
Adénopathies médiastinales : Rx pulm face
Adénopathies médiastinales : Scanner
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LNH : clinique Rate : organe lymphoïde • localisation splénique LNH folliculaire
LNH : clinique Tissu lymphoïde présent dans tout l ’organisme LNH grandes cellules hépato-spléniques
LNH : clinique LNH : localisation pulmonaire
LNH : présentations atypiques • Surtout les lymphomes T – Fièvre – Atteinte neurologique, cutanée, articulaire .... – Anémies et baisse de plaquettes Ressemblent à une maladie auto-immune type Lupus érythémateux disséminé
LNH : présentations atypiques • Formes très nécrosantes sans ganglions – Lymphomes des cellules NK • Lymphome primitif cérébral
Lymphomes : diagnostic D’autant plus rapidement que la maladie semble aggressive (LDH) • Cytoponction aiguille fine + immunophénotypage • Biopsie – ganglion périphérique – masse abdominale ou thoracique • Ponction-biopsie sous scanner
Lymphomes : examen anapath • Fondamental pour un diagnostic correct et un traitement adapté – immunohistochimie ++++ – Typage lymphocytaire – biologie moléculaire – caryotype
Lymphome : bilan d’extension • Clinique • examens médullaires – BM – myélogramme • TDM thorax-abdo-pelvien • PET scan
pet-scan ou scintigraphie au 18 FDG
Fusion pet-scanner
Fusion pet-scanner
Fusion pet-scanner
Lymphomes: stades Stade I Stade II Stade III Stade IV A: absence de symptomes B B: fièvre, sueurs nocturnes, perte de poids
LNH bas grade : Traitement Toujours 1ère question : faut-il traiter ? • Certainement si localisé : radiothérapie pouvant guérir le lymphome • probablement non si stade III ou IV et pas de forte masse tumorale tant que la maladie n’est pas gênante (pas de guérison et pas de menace rapide) • indication de traitement dans les formes disséminées : - signes généraux ou maladie rapidement progressive - cytopénies par envahissement médullaire - forte masse tumorale : > 3 ganglions de 3 cm 1 ganglion > 7 cm rate volumineuse
LNH bas grade : Traitement Quel traitement ? Patients âgés : monochimiothérapie par chloraminophène ou endoxan Patients plus jeunes : polychimiothérapie + Ac monoclonaux : Mabthera Chimio Masse tumorale Ans 1 4 7 10 13 16
LNH haut grade : traitement • Tout ou rien! Guérison ou évolution défavorable plus ou moins rapidement traitement intensif avec polychimiothérapie CHOP-R (adriamycine, endoxan, vincristine, corticoïdes, AC anti-CD20) irradiation si localisé autogreffe si facteurs de mauvais pronostic
LNH : Traitement • Traitement intensif avec autogreffe de cellules souches Chimio +- Ac monoclonaux cytaphérèses Chimio intensive réinjection temps Facteurs de croissance
Maladie de Hodgkin • Maladie tumorale ganglionnaire sans tt 100% de décès • épidémiologie : pays pauvre : enfants pays riches : 20 à 30 ans et > 50 ans origine infectieuse : 50 % : EBV • cellule tumorale : Reed- Sternberg : lymphocytes B qui n’ont pas maturé normalement • clinique : prurit fièvre sueurs nocturnes adénopathies asymétriques d’évolution lente
Maladie de Hodgkin • Traitements : polychimiothérapie radiothérapie Shéma du traitement : radiothérapie J1 J15 J1 J15 J1 J15 J1 J15 Pronostic : dépend du stade stade I-II : >90% stade IV : 40% si rechute beaucoup plus difficile à guérir : tt intensif avec autogreffe
Nouveaux traitements : Anticorps monoclonaux humanisés Ex : Mabthera, Ac monoclonal humanisé anti-CD20 Ag présent sur la plupart des lymphocytes B fixation de l ’AC sur les lymphocytes et élimination de ces lymphocytes
Efficacité du Mabthera Patient ayant un LNH en echec de chimiothérapie
Efficacité du Mabthera
Nouveaux traitements : • Autre antigène cible : CD52 mab-campath – présent sur lymphocytes B et T beaucoup plus immunosuppresseur – utilisé surtout dans la leucémie Lymphoïde Chronique • Ac couplé à : – chimio (anthracycline) : anti-CD33 (LA) Mylotarg – molécule radioactive : anti-CD2O Zévalin • Allogreffe (surtout LNH de bas grade réfractaires)
Homme 45 ans • Douleur flanc gauche • TDM : • NFS : 145000 GB, 70 % PN, 10 % myélocytes, 7% métamyélocytes 3% blastes, 2% monocytes, 5% basophiles 3% lymphocytes 10 gr Hb 800000 plaque`es
Ques>ons • Commenter le scanner et la NFS • Comment pouvez vous caractériser la formule des globules blancs, quelles sont les é>ologies ? • Quel est le diagnos>c le plus probable, quels examens sont-‐ils nécessaires pour confirmer ce diagnos>c ? • Quels sont les risques à court terme ?
Splénomégalie SF Splénalgies : douleur de HCG irradiant épaule G +++ pesanteur post-prandiale troubles digestifs batards Complications : infarctus rupture hypersplénisme examen clinique - Percussion : matité entre 8°/11° côte - Palpation : malade couché sur le dos bord antérieur crénelé +++ Hypertension portale mobilité inspiration +++ Augmentation travail Localisations Etiologies ? infectieuses tumorales surcharge
Homme de 30 ans • Consulte en raison d’une tuméfaction au niveau axillaire. Il est mécanicien. • Son état clinique est bon, il n’a pas maigri. Il n’a pas de fièvre, pas de prurit. • A l’examen il a de multiples petites plaies liées à son travail sur les 2 mains. Il a une adénopathie axillaire sensible d’environ 2 cm. Les aires ganglionnaires cervicales et inguinales sont libres mais il a une petite adénopathie centimétrique épitrochléenne gauche. Il n’a pas d’hypertrophie des amygdales. Sa rate n’est pas palpable. • Il vous dit avoir été griffé par le chat de ses
Questions • Quels diagnostics pouvez-vous évoquer ? • Quels examens ? • Quel traitement ?
Homme de 65 ans • Consultation pour petits ganglions cervicaux, aucun antécédent, pas de fièvre ni sueur ni amaigrissement. • A l’examen : petits ganglions au maximum de 2 cm jugulo-carotidiens, axillaires, inguinaux bilatéraux. Il a une rate palpable en inspiration • Il vous montre une NFS faite 3 mois auparavant qui montre :
NFS
Questions ? • Diagnostic le plus probable ? • Y-a-t-il un risque hémorragique ? • Quel examen pour le confirmer ?
• Immunophénotypage sur le sang : – CD2 : 19 % – CD3 : 17% • CD4 : 38% • CD8 : 61% – CD5 : 100 % – CD19 : 81 % – CD23 : 80% – Chaîne Kappa : 1% – Chaîne Lambda : 99 %
Questions ? • Diagnostic le plus probable ? • Y-a-t-il un risque hémorragique ? • Quel examen pour le confirmer ? • Quel bilan ? • Faut-il faire un myélogramme ou une biopsie médullaire ? • Quelles sont les indications pour commencer un traitement ?
Explorations système lymphoïde • Cellules : – NFS : lymphocytes 1500 à 4500 / mm3 – Aspect des lymphocytes : frottis sanguin + œil du cytologiste – Typage par cytométrie de flux
Cytométrie de flux
NK CD3- CD16 CD19 B T CD56 CD20 +-CD5 Clonalité CD2 κ/λ LLC CD3 CD5 CD5 CD4 CD23 CD7 CD8 FMC7 -
Populations lymphocytaires normales • Lymphocytes B : 200 à 300 – 2/3 kappa, 1/3 lambda • Lymphocytes T : 1500 – Lymphocytes T4 : 1000 – Lymphocytes T8 : 500 – rapport T4/T8 : 2 • Lymphocytes NK : 200 à 300
Résultat typage lymphocytaire • 8000 GB, 25% lymphocytes • CD2 : 80% T + NK – CD3 : 71% • CD4 : 70% • CD8 : 30% • CD19 : 15% B – Kappa : 65% – Lambda : 35% – CD5 : 15%
Diagnostic d’une hyperlymphocytose – NFS : nombre de lymphocytes – Aspect des lymphocytes : frottis sanguin + œil du cytologiste : petits lymphocytes d’aspect normal – Typage par cytométrie de flux : confirmation ou non du diagnostic de leucémie lymphoïde chronique (LLC) : • CD5, CD23, FMC7-, Ig surface faible – Myélogramme en général inutile – Recherche hypogammaglobulinémie et Ig monoclonale – Recherche auto-immunité (test de Coombs)
Résultat typage lymphocytaire • 12OOO GB, 69% lymphocytes • CD2 : 9 % T + NK – CD3 : 7% • CD4 : 80% • CD8 : 14% • CD19 : 80% B (clonaux, LLC) – Kappa : 1% – Lambda : 99% – CD5 : 98%
Jeune fille de 16 ans • Elle consulte pour une fatigue très importante. Elle a présenté une semaine auparavant une angine fébrile et dysphagique d’évolution favorable. • Elle a des adénopathies de 1 à 2 cm jugulo-carotidiennes, cervicales postérieures et occipitales. Vous retrouvez une rate débordant le rebord costal de 2 cm. • Sa NFS montre : 12000 GB, 20% de polynucléaires neutrophiles, 75% de lymphocytes, 5% de monocytes, 13 gr/l d’Hb et 70000 plaquettes, le bilan hépatique : ASAT : 80, ASAT 95, le reste normal
Questions • Commenter la NFS. Quel est le premier examen à demander ? • Le frottis sanguin retrouve une majorité de grands lymphocytes activés • Quel est le diagnostic, comment confirmer l’impression du cytologiste ?
Questions • La cytométrie retrouve une majorité de cellules CD3+CD5+CD7+CD8+, est-ce compatible avec le diagnostic de syndrome mononucléosique ? • Quelles étiologies allez vous rechercher ?
Le diagnostic est celui de primo-infection EBV Commenter l’EP Nous sommes à 10 jours du début des symptomes, que va montrer la sérologie EBV ?
Syndromes mononucléosiques présence dans le sang de grandes cellules mononucléées: grands lymphocytes activés hyperbasophiles +++. => lymphocytes T cytotoxiques contre des: cellules infectées (Virus, Bactéries, Parasites) cellules étrangères (Réaction de rejet) Ag étrangers (penicilline). MNI : primo infection par le virus EBV
grands lymphocytes bleutés +++ 5 -> 90 % +/- hyperlymphocytose 10 à 25000/mm3 Diagnostic différentiel sur la NFS : - présence de lymphoblastes (LAL) - grands lymphocytes non basophiles
Etiologies Virales MNI (EBV): 85 % des sd mononucléosiques Infection des lympho B par l’EBV induisant leur prolifération Réaction de défense : apparition de lymphocytes T cytotoxiques dirigés contre les lympho B exprimant des protéines de l’EBV fièvre asthénie angine rash cutané adénopathies splénomégalie cytolyse hépatique Hypergammaglobulinémie Anémie + thrombopénie auto-immunes CMV : primo-infection HIV Parasitaires : Toxoplasmose
Primo infection par le virus EBV –Système immunitaire fonctionnel : • Dans l’enfance pas de symptomes • À l’adolescence : MNI –Système immunitaire non fonctionnel : • HIV • Transplantés d’organes • Allogreffe de moelle • Déficit génétique de réponse à l’EBV Lymphoprolifération induite par l’EBV
Sérologie EBV • Anticorps anti : – VCA (viral capside antigen) • IgM • IgG – EA (early antigen) – EBNA (Epstein-Barr nuclear antigen)
Sérologie EBV • Primo-infection – D’abord IgM anti-VCA puis EA puis IgG anti VCA puis EBNA • Infection ancienne – IgG anti VCA + EBNA • Déficit immunitaire – Persistance anti-EA – Pas d’anti-EBNA
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