Impression numérique ou traditionnelle des emballages
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Auteur: Michael Seidl Michael Seidl est l’éditeur et le rédacteur-en-chef de plusieurs publications spécialisées d’Europe Centrale et Orientale. Parmi celles-ci, figurent des titres comme Print & Publishing, Packaging et Visual Communication. Il est extrêmement bien introduit dans le secteur de l’impression et des médias, et est connu comme éditeur réputé et journaliste spécialisé en Autriche et au-delà. Orateur apprécié et organisateur de différents prix sectoriels, il est également membre de plusieurs organisations professionnelles. En tant que cofondateur de l’IMA – Independent Media Alliance – où les médias d’Asie, d’Australie et d’Europe convergent au sein d’une alliance représentative, il a accompli un pas important dans la conquête d’une position influente à l’échelon international. Impression numérique ou traditionnelle des emballages Si l’impression numérique a réussi à faire reconnaître sa valeur de 2,6 %, contre 8 % pour l’impression numérique. Aujourd’hui, intrinsèque dans les domaines traditionnels des médias imprimés, 7 % des emballages seulement sont imprimés en numérique, mais son adoption a été quelque peu plus lente dans l’industrie cette part devrait sensiblement augmenter, selon les prévisions. de l’emballage, à l’exception du marché de l’étiquette, qui a Pour les transformateurs d’emballages, l’impression numérique commencé relativement tôt à adopter les technologies digitales. pourrait être un complément logique aux techniques analogiques, qui leur permettrait simultanément de développer de nouvelles Plusieurs facteurs l’expliquent. Primo, il n’existait pas de systèmes applications. Nous y reviendrons. d’impression numérique pertinents. Secundo, les besoins de l’industrie de l’emballage sont complètement différents de ceux « La mesure dans laquelle les technologies d’impression de l’imprimerie traditionnelle. Et tertio, les acteurs opérant au sein numérique auront un impact sur la production dépend de du secteur relativement conservateur de l’emballage ont mis un la rapidité avec laquelle les presses numériques seront peu plus de temps que leurs collègues imprimeurs commerciaux à développées pour la fabrication industrielle des emballages. embrasser l’avenir numérique. Mais le vent commence à tourner. Un autre facteur – très important – tient aux coûts d’acquisition, Un nombre croissant de fabricants et de clients reconnaissent de maintenance et de réparation, ainsi qu’à celui des les avantages de l’impression numérique des emballages et ont encres. De plus, il n’est toujours pas possible d’obtenir entrepris de mettre la technologie en œuvre. L’un des « moments l’ensemble du nuancier Pantone avec l’impression numérique. de rupture » a sans nul doute été la désormais légendaire L’impression sur des papiers couchés et la phase de séchage campagne Share-a-Coke de Coca-Cola. À peine quelques mois qu’elle nécessite représentent encore un sérieux défi. Une après l’approche innovante du géant d’Atlanta, qui avait imaginé fois que ces problèmes auront été résolus, l’impression d’imprimer des prénoms sur ses canettes de soda, Ferrero, par numérique des emballages aura une influence significative, exemple, lui a emboîté le pas avec des étiquettes de Nutella voire révolutionnaire, sur la production, » Hubert Marte, Forum variables. Wellpappe Austria (forum autrichien du carton ondulé). Marché en croissance Selon les prévisions les plus récentes, le volume du marché Il convient également de mentionner que le rapport The Future mondial de l’imprimerie est attendu en croissance à 420 milliards d’euros d’ici 2020, venant de son niveau actuel d’environ 407 of Package Printing to 2019, par Vlad Savinov, de Smithers Pira, milliards, après le déclin significatif des années 2008 - 2010, sorti en 2014, anticipe une croissance annuelle de 17 % pour lorsqu’il a chuté de 438 à 407 milliards d’euros. Au sein du marché l’impression numérique. Elle sera ainsi la technologie en plus forte mondial de l’imprimerie, l’impression d’emballages est le seul hausse au sein de l’industrie de l’impression d’emballages, avec segment attendu en hausse notable, avec une progression de un volume projeté de 19 milliards USD en 2019. 3,3 % par an, pour une part du marché global de 141 milliards d’euros d’ici 2020. Il recouvre aussi bien les cartonnages que Tendances sur le marché de l’emballage les étiquettes et les emballages souples. En termes de procédés Le choix pour les consommateurs s’est considérablement étoffé d’impression spécifiques, la flexographie devrait progresser et les marques sont très soucieuses de se différencier de la 1
concurrence afin de conquérir des parts de marché. L’emballage microsegmentation destinée à séduire les différents profils joue un rôle de plus en plus important dans l’acquisition des de consommateurs, » rapporte François Martin, directeur du consommateurs « au rayon », là où est prise la décision marketing mondial, Graphic Solutions Business, chez HP. d’achat finale. L’emballage doit de plus en plus influencer les « Pendant des années, HP a enregistré une croissance à deux consommateurs et mobiliser tous leurs sens. Ainsi que le formule chiffres dans le nombre de pages imprimées de ce fait. » Marte, « La tendance croissante à des unités de conditionnement plus petites, les réglementations toujours plus strictes en Le marché de l’emballage – y compris les solutions d’impression matière d’emballages et l’explosion des ventes en ligne vont numérique connexes – peut essentiellement se subdiviser en continuer à stimuler la croissance sur le marché du packaging quatre secteurs : étiquettes, emballages souples, cartonnages et dans les prochaines années. Pour cette raison, il deviendra de carton ondulé. Chacun de ces domaines présente ses dynamiques plus en plus important que l’emballage soit plus respectueux et caractéristiques propres. Le marché de l’étiquette a été le de l’environnement, recyclable, imprimé en haute qualité et premier à reconnaître les avantages de l’impression numérique. intelligent, et qu’il soit en outre intégré à l’Internet des objets, avec Les autres lui emboîtent à présent le pas, mais pas à la même des fonctionnalités comme les codes QR, une personnalisation vitesse ni en suivant la même voie. Le marché de l’étiquette a plus poussée, etc. » de 10 à 12 ans d’avance sur celui de l’ondulé du point de vue de l’implémentation de l’impression numérique. « Le marché de l’emballage continue d’être marqué par l’intégration et la consolidation. L’heure est à la surcapacité et aux guerres de prix qui en résultent. La croissance dans le secteur tout entier dépend réellement du comportement des consommateurs. Leurs décisions d’achat sont souvent influencées par des représentations graphiques et chromatiques complexes sur le point de vente. D’où la nécessité pour les transformateurs d’emballage d’un niveau d’investissement supérieur dans des processus à valeur ajoutée devant leur permettre de créer des packagings qui sortent du lot, » Eduard Fischer, administrateur délégué de Schwarzach. Avantages de l’impression numérique Le point de vue européen pour l’emballage Le marché européen de l’emballage poursuit son expansion sous La fragmentation des médias comme nous la connaissons l’effet de la croissance démographique et les transformateurs aujourd’hui est telle que les consommateurs sont en permanence font usage de toutes les technologies d’impression disponibles. bombardés d’informations et de messages, qu’ils finissent en fait « Les principales tendances du marché que nous observons par virtuellement ignorer. L’emballage est certainement l’un des sont la multiplication des produits dans les linéaires et la derniers canaux qui attirent encore leur attention. Mais pour y parvenir, les produits doivent se distinguer en rayon. Les marques réagissent avec des cycles de produits toujours plus rapides et des emballages plus pertinents, ce qui contribue aussi à réduire la taille des lots, à raccourcir les cycles de production et à stimuler la demande de technologies d’impression numérique. L’intérêt pour l’impression numérique est également attisé du fait des développements démographiques, comme l’augmentation du nombre de ménages unipersonnels, dont les comportements d’achat diffèrent de ceux des familles plus nombreuses, notamment du point de vue des quantités achetées et du budget courses. Par ailleurs, les ménages de la génération des 50 ans et plus ont des exigences uniques concernant les emballages. En outre, les consommateurs sont plus sensibles au coût, aux considérations environnementales, ainsi qu’au confort. Ce qui impose aux fabricants d’emballages de devoir gérer un nombre croissant de commandes plus petites. Les délais d’exécution sont en conséquence plus courts et la planification de la production se fait plus complexe. 2
« L’impression numérique aide les entreprises à L’impression numérique offre l’occasion aux fabricants relever ces nouveaux défis et à optimiser leur d’emballages souples de développer leur activité. La formule est simple : un packaging de haute qualité, produit en numérique, production par rapport aux méthodologies avec une livraison à flux tendu. Voilà pourquoi la technologie analogiques, » François Martin, directeur du marketing, gagne actuellement du terrain, soutenue par des presses comme Graphic Solutions Business, HP . la HP Indigo 20000, dont le lancement fut un signal clair envoyé au marché de l’emballage. Stephan Ratt, CEO du groupe Ratt Pack, en Autriche, abonde La société suisse O. Kleiner KG a été la première au monde en ce sens. « Nous observons actuellement une croissance à installer une HP Indigo 20000. Elle est spécialisée dans la des commandes en quantités minimales dans le secteur production d’emballages souples en flexo, en hélio et plus non alimentaire, » dit-il. « Ce qui signifie qu’un plus grand nombre d’entreprises entrent en lice en acquérant des presses récemment en numérique. « Le numérique gagne en importance numériques. » dans le domaine de l’impression d’emballages souples, » dit son CEO, Martin Kleiner. « L’introduction de la HP Indigo 20000 a représenté un gigantesque bon en avant dans la Le monde des étiquettes numériques production numérique d’emballages souples. Cette presse ouvre de nombreuses nouvelles possibilités avec sa laize de HP, qui a installé plus de 1 000 presses numériques sur le marché à 736 millimètres. » O. Kleiner KG met à profit sa HP Indigo ce jour, considère que cette technologie est désormais entrée dans 20000 pour produire des petits tirages complémentaires et offrir les mœurs. Xeikon compte bien plus de 300 systèmes installés, de nouvelles options à ses clients dans le segment des petites et 50 % de ses ventes viennent de l’industrie de l’emballage. quantités. Par exemple : des opercules de pots de confiture. Si la Un constructeur traditionnel comme Heidelberger Druckmaschinen confiture aux fraises est fabriquée en grandes quantités, les lots s’est engagé dans la voie du numérique via Gallus, et il est même d’autres goûts, comme la framboise, sont plus modestes. Leurs désormais présent de manière très concrète sur ce marché avec la Gallus DCS 340, montrée au Labelexpo 2015. Ce système éléments d’emballage seront désormais imprimés en numérique. de transformation, fruit d’un projet de codéveloppement entre Les packagings d’essais et les emballages personnalisés Heidelberg et Fujifilm, est équipé de la dernière génération de constituent d’autres applications. têtes à jet d’encre et il imprime dans un niveau de qualité que seul l’offset permettait jusqu’ici d’obtenir. La machine fournit une Le monde coloré des cartonnages qualité d’impression jet d’encre UV haut de gamme, avec une L’impression numérique est encore relativement jeune dans ce résolution native de 1 200 dpi à la cadence de 50 mètres/minute. secteur de marché au sein du monde de l’emballage, et ce même Elle associe la flexibilité et l’efficacité de l’impression numérique si l’on y dénombre plusieurs excellents exemples d’applications. aux avantages inhérents à la flexographie. En plus de cette L’industrie du cartonnage tend à employer cette technologie pour qualité d’impression exceptionnelle, cette solution se démarque les tirages courts et différenciés ; des productions avant ou après également par l’intégration unique de ses modules de finition en de grands tirages conventionnels sont une autre application. ligne. Alimentée par bobine, la Gallus DCS 340 produit l’étiquette L’impression numérique des cartons pliants est encore considérée finie, découpée à la forme, en un seul passage. La société comme étant au stade de l’adoption précoce ; autrement dit, celui française Autajon a acheté et testé le premier système ; elle en a des utilisateurs qui ont perçu la tendance et ont développé les pour l’instant commandé trois autres. premières applications. Comme, par exemple, Peter Sommer, de la société Elanders, en Allemagne, qui a concocté un projet Les imprimeurs d’étiquettes reconnaissent de plus en plus que fascinant en collaboration avec le chocolatier Ritter Sport. Un site l’impression numérique peut être exploitée comme un complément web spécial a été mis en place pour permettre aux consommateurs logique des longs tirages réalisés en flexo ou en offset. de commander des chocolats Ritter Sport dans un emballage Les designs peuvent aussi être changés rapidement. Un peu personnalisé. L’initiative s’est révélée extrêmement payante, les comme si la conception des étiquettes se rapprochait de la création clients étant disposés à accepter un prix considérablement plus de mode. Certaines étiquettes de bouteilles de vin deviennent élevé pour ces chocolats. Elle a également eu un écho chez ainsi des icônes de stylisme. Et la prochaine déferlante numérique Mediaware, en Irlande, qui met en œuvre des projets d’emballages point déjà l’horizon : les emballages souples, les cartonnages et le pour Microsoft. On dénombre à présent un nombre croissant de carton ondulé vont aussi surfer sur la vague. projets de cette nature, au fur et à mesure que les marques en reconnaissent le potentiel et que des imprimeurs compétents les Emballages souples aident à concrétiser les idées créatives. Le marché des emballages souples est significatif et il va continuer à se développer numériquement dans les 5 prochaines années, Emballages en carton ondulé mais il est aussi soumis aux changements sociaux (découlant Les transformateurs de carton ondulé ont été lents jusqu’ici à essentiellement de la mobilité externe). Les gens mangent et adopter les technologies d’impression numérique, à l’exception de boivent en déplacement (mobilité nomade). Les packs souples ceux qui utilisent des systèmes à plat (HP Scitex, Durst, Mimaki, gagnent en popularité et ils remplacent de plus en plus les swissQprint…). La raison cependant tient plutôt au fait que emballages rigides. Dans le secteur alimentaire, en particulier, jusqu’ici, on ne trouvait pas beaucoup d’équipements disponibles les emballages souples sont plus faciles à manipuler, et ils sur le marché qui conviennent pour l’ondulé. Mais les choses s’inscrivent dans la tendance actuelle à la réduction des déchets vont changer relativement vite, sous l’impulsion de fournisseurs et à la diminution de l’empreinte carbone. Le facteur confort ne comme Bobst ou la coentreprise HP / KBA, qui exposeront tous peut pas non plus être ignoré dans ce segment. deux à la drupa 2016. 3
d’impression numérique. Le projet, toujours entouré du plus grand secret, se trouve à présent, un peu plus de trois ans plus tard, en phase pilote chez des bêta-testeurs, en l’occurrence, Model, en Suisse, et Schumacher, en Allemagne. Cette solution numérique industrielle dédiée à l’impression d’emballages et de présentoirs en ondulé utilise la technologie jet d’encre Stream de Kodak. En plus d’offrir des couleurs intenses dans l’une des résolutions les plus élevées actuellement disponibles, elle peut aussi fonctionner avec des encres compatibles avec les aliments. La presse numérique feuilles, conçue pour imprimer en quadrichromie sur une large diversité de cartons ondulés couchés et non couchés, autorise la personnalisation à grande vitesse de grands et petits tirages d’emballages et de présentoirs. La nouvelle presse fournit une haute qualité sur des feuilles de 1,3 x 2,1 mètres à la cadence exceptionnelle de 200 mètres/minute. Applications spéciales De nos jours, l’impression numérique des emballages n’est plus Les grands acteurs de l’industrie voient très clairement les cantonnée aux domaines précités. Les étiquettes et les codes ne avantages qu’il y a à pouvoir répondre plus rapidement aux sont pas couverts dans cet article, ce qui nous ferait largement attentes du marché, et donc être ainsi en mesure d’assurer un sortir du sujet. Il existe toutefois une série d’applications spéciales niveau de service plus élevé. L’utilisation de la technologie qui montrent à quel point l’impression numérique peut être numérique contribue aussi à optimiser les flux de production ; et polyvalente et créative dans des cas d’utilisation pratique. En voici deux exemples. potentiellement à redessiner les sites de fabrication – suivant le principe consistant à aiguiller chaque travail vers la machine la La jeune pousse allemande mymuesli a récemment installé plus adéquate. une Heidelberg Jetmaster Dimension sur son site de la ville d’Heidelberg, pour l’impression personnalisée d’emballages de Colosse numérique en préimpression muesli. On peut donc non seulement acheter son muesli préféré Au bout d’à peine deux ans de temps de développement, HP et en ligne, mais aussi concevoir son propre contenant, avec une KBA ont présenté la première HP PageWide Web Press T1100S photo et du texte. La Jetmaster Dimension a été modifiée pour à un groupe de visiteurs invités à Würzburg, en novembre 2015. les besoins spécifiques de mymuesli et installée dans son atelier Cette gigantesque rotative jet d’encre de 2,80 m de laize, avec à Heidelberg. Il s’agit de la première machine du genre placée préimpression numérique du recto, ouvre de nouvelles options pour directement par Heidelberg dans un commerce de détail. la production flexible d’emballages en carton ondulé de différents formats, dans des tirages qui n’était pas économiquement viables jusqu’ici. « Les spécialistes de la finition et leurs clients doivent développer des emballages à la fois appropriés à l’usage et efficaces, tout en réduisant les coûts, » explique Eric Wiesner, General Manager, PageWide Web Press Division, chez HP. « Avec l’expertise combinée d’HP et de KBA, nous avons lancé la presse bobine la plus productive au monde pour l’ondulé. La HP PageWide Web Press T1100S permet aux prestataires actifs dans le segment haut de gamme d’offrir une valeur ajoutée en combinant la préimpression et l’impression numérique sur la même machine. » Le premier client de la HP T1100S a été DS Smith Packaging. La société était intéressée du fait que, par rapport aux techniques d’impression analogique standard, le système est considérablement plus productif et flexible, en particulier pour les petits et moyens tirages. Grâce à sa capacité élevée de plus de 30 000 m² de surface imprimée par heure, la presse est rentable aussi pour les longs tirages. Les Britanniques prennent manifestement KHS, le fabricant de la soutireuse, a mis en œuvre en collaboration le projet très au sérieux, car ils avaient déjà expérimenté pendant avec Xaar, un projet dans le cadre duquel la brasserie belge un an avec le système T400 acquis spécifiquement à cette fin. Martens imprime directement sur des bouteilles en PET. Ce système d’impression numérique directe utilise des têtes Xaar Un autre exemple actuel sur le marché du carton ondulé vient de 1002 GS6 et atteint une résolution physique de 360 dpi, le texte chez Bobst. À la dernière drupa de 2012, son CEO, Jean-Pascal et les éléments graphiques étant imprimés avec des encres LED Bobst, avait annoncé que sa société planchait sur un système à faible migration, en 4 couleurs plus le blanc. 12 000 bouteilles 4
peuvent ainsi être imprimées directement par heure. « Le système nous permet à présent de changer le visuel en quelques minutes au lieu de plusieurs semaines, » confirme Phil Johnson, de chez NMP, la filiale de KHS qui a mis le dispositif au point. « L’utilisation de technologies numériques donne à l’industrie de l’emballage la possibilité de participer à la tendance au micromarketing. L’option d’ajouter de nouveaux designs à la volée aux bouteilles est un puissant outil promotionnel permettant aux marques de localiser et personnaliser leurs produits d’une manière orientée-client, » Phil Johnson, Managing Director, NMP. En attendant la drupa Les visiteurs de la drupa 2016 y verront certainement plusieurs solutions qui illustrent la mise en œuvre de la technologie numérique dans l’industrie de l’emballage. Un exemple en est la technologie nanographique de Benny Landa, qui sera montrée, cette fois, comme un système complet dédié à la production d’emballages. Ce secteur fascinant ne manquera pas d’être stimulé par tous ces développements. Et qui plus est,… ce marché est en croissance. Une bonne nouvelle pour l’industrie ! Votre personne de contact : Service de presse drupa 2016 Monika Kissing/Anne Schröer (Assistante) Tél.: +49 (0)211-4560 543 E-Mail: KissingM@messe-duesseldorf.de Tél.: +49(0)211-4560 465 E-Mail: SchroeerA@messe-duesseldorf.de Fax: +49 (0)211-4560 87543 5
Résumé analytique Si l’impression numérique a réussi à faire reconnaître sa valeur intrinsèque dans les domaines traditionnels des médias imprimés, son adoption a été quelque peu plus lente dans l’industrie de l’emballage, à l’exception du marché de l’étiquette, qui a commencé relative- ment tôt à adopter les technologies digitales. Ce qui est dû au fait qu’il n’existait pas de systèmes d’impression numérique pertinents ; que les besoins de l’industrie de l’emballage sont complètement différents de ceux de l’imprimerie traditionnelle ; et que les acteurs opérant au sein du secteur relativement con- servateur de l’emballage ont mis un peu plus de temps que leurs collègues imprimeurs commerciaux à embrasser l’avenir numérique. Mais tout voyage commence par un premier pas. Un nombre croissant de fabricants et de clients reconnaissent ainsi les avantages de l’impression numérique des emballages et ils ont entrepris de mettre la technologie en œuvre. Selon les prévisions les plus récentes, le volume du marché mondial de l’imprimerie est attendu en croissance à 420 milliards d’euros d’ici 2020, venant de son niveau actuel d’environ 407 milliards, après le déclin significatif des années 2008 - 2010, lorsqu’il a chuté de 438 à 407 milliards d’euros. Les chiffres projetés montrent très clairement que l’impression d’emballages est le seul segment attendu en hausse notable, avec une progression de 3,3 % par an, pour une part du marché global de 141 milliards d’euros d’ici 2020. Les consommateurs exigent plus de choix et les marques doivent travailler à se différencier de la concurrence afin de conquérir des parts de marché. L’emballage joue un rôle de plus en plus important dans l’acquisition des consommateurs au rayon. L’emballage doit de plus en plus les impressionner et mobiliser tous leurs sens. Fondamentalement, le marché – y compris les solutions numériques – peut se subdiviser en quatre secteurs : étiquettes, emballages souples, cartonnages et carton ondulé. Chacun de ces domaines présente ses dynamiques et caractéristiques propres. Le marché de l’étiquette a été le premier à reconnaître les avantages de l’impression numérique. Les autres suivent à présent la tendance, mais pas à la même vitesse ni par la même voie. Par exemple, le marché de l’étiquette a de 10 à 12 ans d’avance sur celui de l’ondulé sur l’échelle d’adoption du numérique. Les développements démographiques rendent également l’impression numérique attrayante. On recense de plus en plus de ménages unipersonnels, dont les comportements d’achat diffèrent de ceux des familles plus nombreuses, notamment du point de vue des quantités achetées et du budget courses. Par ailleurs, les ménages de la génération des 50 ans et plus ont des exigences uniques concernant les emballages. En outre, les consommateurs sont plus sensibles au coût, aux considérations environnementales, ainsi qu’au confort. Les fabricants d’emballages se trouvent ainsi amenés à devoir gérer un nombre croissant de commandes plus petites. Informations complémentaires sur www.drupa.com et les réseaux sociaux suivants : Votre personne de contact : Service de presse drupa 2016 Monika Kissing/Anne Schröer (Assistante) Tél.: +49 (0)211-4560 543 E-Mail: KissingM@messe-duesseldorf.de Tél.: +49(0)211-4560 465 E-Mail: SchroeerA@messe-duesseldorf.de Fax: +49 (0)211-4560 87543 6
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