Information et Éducation du consommateur : Communication sur le risque Listeria - Conférence ASEPT du 17-18 mars 2004
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Information et Éducation du consommateur : Communication sur le risque Listeria Conférence ASEPT du 17-18 mars 2004 DGS- S. Tenailleau- Bureau des aliments- Mars 2004
I- Le choix d’une stratégie de communication 1- La stratégie de dissimulation Elle génère une crainte irrationnelle du public et peut provoquer une amplification du phénomène de la part des médias, Elle décrédibilise le message et voue ensuite la communication à l ’échec.
2- La stratégie de discrétion Retarder la communication d’un événement peut aboutir à une aggravation de la situation et à une perte de confiance dans les pouvoirs publics. Incrimination du système d’inspection des aliments Listeria chez un Incrimination de toutes les fabricant de marques de charcuterie rillettes Incrimination des Incrimination des marques de rillettes denrées Stratégie dangereuse qui peut se retourner contre ses émetteurs.
3- La stratégie de la transparence La transparence est l’un des moyens d’entretenir la confiance dans les institutions et cette confiance est le pivot de la communication des risques. Faits Peurs Confiance Ropeik, Harvard School
Les 3 objectifs d ’une communication des risques •Prévoir les conditions d ’un processus de communication harmonisé entre les différents acteurs, •Faire en sorte que le message puisse être compris par tous les destinataires, •Persuader les destinataires de modifier leur comportement alimentaire.
II- Les outils élaborés 1-Information au public en phase d ’alerte •Survenue de 3 cas de listeriose •Existence de •Absence de cas sur 14 semaines par le CNR cas humains humains mais •Signalement d ’une augmentation dont la source contamination élevée inhabituelle de forme clinique est suspectée (>100 L.m/g) et/ou confirmée Si libération des lots incriminés Protocole de déclenchement Protocole de d ’alerte (Janvier 2004) communication inter administrations (Juin 2002)
II- Les outils élaborés 1-Information au public en phase d ’alerte •Existence de •Absence de cas cas humains humains mais dont la source contamination élevée est suspectée (>100 L.m/g) et/ou confirmée Si libération des lots incriminés Protocole de communication inter administrations (Juin 2002)
II- Les outils élaborés 2- L ’information au public hors période d ’alerte Objectif: Éviter la consommation 1998- Liste des aliments « d ’aliments à risque » à risque (fréquemment contaminés ou consommés sans cuisson) définie dans une circulaire de la Santé. Par des « personnes à risque » • femmes enceintes • personnes immunodéprimées
2.1-En direction des femmes enceintes a) Actions menées depuis 1995 •1995 dépliant « vous attendez un enfant »: 700000 exemplaires envoyés aux gynécologues, maternités, centres de protection maternelle infantile, •1996 100000 exemplaires supplémentaires envoyés, •1999 Réalisation d ’une affiche financée par une campagne européenne sur les risques listeriose et toxoplasmose diffusée dans les hôpitaux,
•Carnet de l ’enfant du 1er âge: adressé aux femmes enceintes par l ’Assurance Maladie dès la déclaration de grossesse, il contient diverses informations dont une page sur la prévention de la listériose. Des précautions alimentaires sont rappelées aux futures mamans.
b) Projets en cours de finalisation • Plan périnatalité : le 1er entretien de préparation à l ’accouchement consacré à la prévention des risques infectieux dont la listeria, • Refonte du carnet de santé en 2005 édité par les conseils généraux : Information en bonne place sur le risque listeria destiné aux jeunes mères.
Les outils élaborés 2.2- En direction du corps médical a) Une information spécifique des médecins Dès 1998, date de l ’inscription de la listériose sur la liste des maladies à déclaration obligatoire, une circulaire et un courrier détaillé informaient très précisément les médecins en charge des femmes enceintes. b) Les personnes immunodéprimées -Difficulté de caractériser l ’état d ’immunodépression, -Risque qui augmente avec l ’âge -Des produits « à risque » nombreux qui limitent la diversification alimentaire
Question: La communication sur le risque Listeria doit-elle être uniquement menée par les professionnels de santé ou pourrait-elle aussi être faite par les fabricants ou distributeurs? c) L ’information via le site du ministère - Les bulletins d ’épidémiologie hebdomadaire de l ’Institut de veille sanitaire (InVS) accessible en ligne par tous, - Le réseau DGS-Urgent: La liste de diffusion "DGS-urgent" permet aux professionnels de santé de recevoir automatiquement des messages les avertissant de problèmes sanitaires urgents par exemple des épidémies de méningite ou le signalement de produits dangereux. Pour bénéficier de ce service, il suffit de s’inscrire.
Conclusion • Vigilance des contrôles, réactivité en cas de détection d ’une contamination, actualisation des informations, • Une appropriation du message par le consommateur qui doit comprendre que le « risque zéro » n’existe pas, • Une médicalisation du message d’information à destination des personnes sensibles, • Une meilleure information disponible sur la nature de l’aliment pour le consommateur,
Merci de votre attention
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