John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018

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John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018
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      John Cassavetes
   Universal Monsters
Journée de la mémoire
 Cinema Paradiso LIVE

         Janvier 2018
John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018
Informations pratiques                                                                                                                                                                                                                                    3

                                                                                                                                                                                                                  Sommaire
                                                                                                                                                                                                                  Tableau synoptique                                   4
               Cinéma 17, place du Théâtre                                                 Abonnement gratuit
               L-2613 Luxembourg                                                           au programme mensuel                                                                                                   Retour de flamme : Laurel & Hardy                    6
                                                                                           Tél. : 4796 2644                                                                                                       Université Populaire du Cinéma                       8
               Tickets online                                                              cinematheque@vdl.lu
                                                                                                                                                                                                                  Le Monde en doc                                     10
               sur www.cinematheque.lu
               www.luxembourg-ticket.lu                                                                                                                                                                           Early Cinema and Female Audience 12
                                                                                                                                                                                                                  Créajeune 10ème édition                             14
                                                                                                                                                                                                                  Journée de la mémoire                               16
                                                                                                                        n
                                         l                                                                         erge
                                      oya                                                                   illy Go                                                                                               Kino mat Häerz                                      18
                           B      d. R                                                                 R. W
                                                                                                                                                                                                                  Essential Cinema                                    20
                                                                          sB ains
                                                                     R. de                                                                                                                                        Universal Monsters                                  24

                                                                                                                                Côte
                                                                                      R. Beaumont
                                                                                                                                                                                                                  John Cassavetes                                     32

                                                                                                                                  d’Eich
                                             Av. de la Porte-Neuve

                                                                                                                                                                                                                  Weekends@Cinémathèque                               40
                   R. Aldringen

                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                                                                                  Cinema Paradiso                                     48
                                                                                                                            Baeckerei
                                                                                                                                           R. du Fossé                                                            L’affiche du mois                                   55

                                                                         Grand-Rue
Bd. Royal

                   Salle de la Cinémathèque                                                  Accès par bus :                                                                                                      Glossaire
               P   Parking Place du Théâtre                                                  Lignes 9, 10, 11, 12, 14, 19, 20                                                                                     vo version originale non sous-titrée
                                                                                                                                                                                                                  vostf version originale sous-titrée en français
                                                                                             Arrêt : Badanstalt (rue
                                                                                                                  uré
                                                                                                                      des Bains)                                                                                  vostang version originale sous-titrée en anglais
                                                                       Place d’Arme                                   R. du C                                                                                     vostf+all version originale sous-titrée
              Caisse Vente des billets ½ heure                                             Administration /                                                                                                       en français et en allemand
                                                                                                                                                                                                                  vf version française
              avant les séances                                                            Archives / Bibliothèque                                       La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg est un
                                                                                                                                                                                                                  vl version luxembourgeoise
                                                                                                                                                         musée du cinéma ayant pour mission la préservation
                                                                                           10, rue Eugène Ruppert
                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                                                                                  vofr version originale française
              Plein Tarif Billet : 3,70 €                                                                                                                et valorisation du patrimoine cinématographique inter-
                                                                                           L-2453 Luxembourg                                             national. Membre de la Fédération Internationale
                                                                                                                                                                                                                  vall version allemande
              Carnet 10 billets : 25,00 €R. Louvigny                                       Tél. : (+352) 4796 2644                                                                                                vostall version originale sous-titrée en allemand
                                                                                                                                                         des Archives du Film depuis 1983.                        voang version originale anglaise
              Tarifs réduits * Billet : 2,40 €                                             Fax : (+352) 40 75 19                                                                                                  voangstf version originale anglaise
                                                                                           cinematheque@vdl.lu                                           Conception graphique Vidale-Gloesener
                                        R. Notre-Dame
              Carnet 10 billets : 17,00 €                                                                                                                Impression Imprimerie Centrale, Luxembourg
                                                                                                                                                                                                                  sous-titrée en français
                                                                                           Consultation des archives                                                                                              voangstall version originale anglaise
               * jusqu’à 18 ans, étudiants et                                                                                                            Tirage 7.200                                             sous-titrée en allemand
               titulaires carte jeunes, à partir de 65 ans                                 sur rendez-vous                                               Photo couverture Creature from the Black Lagoon            accompagnement live au piano
                                                                                                                                                         ( p. 26)                                                 c couleurs
John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018
4            Programme du 05 au 31 janvier 2018                                                                                        Programme du 05 au 31 janvier 2018                                                                           5

              18h30                                                  20h30                                                              18h30                                                   20h30
Ve 05 | 01    A Life Less Ordinary                                  The Royal Tenenbaums                                  Sa 20 | 01    19h00 The Barefoot Contessa USA 1954 |                  21h30 The Purple Rose of Cairo
              GB-USA 1997 | Danny Boyle | vostf | 103’ | p. 42      USA 2001 | Wes Anderson | vostf | 110’ | p. 21                      Joseph L. Mankiewicz | vostf | 128’ | p. 44             USA 1985 | Woody Allen | vostf | 82’ | p. 45
Sa 06 | 01    19h00 Girl, Interrupted                               21h30 The Pink Panther                                Di 21 | 01    15h00 Laurel & Hardy                17h15 ! The Rose                     20h30 Bonjour
              USA 1999 | James Mangold | vostf | 127’ | p. 44       USA 1963 | Blake Edwards | vostf | 114’ | p. 45                     LIVE ! courts métrages 1928-        USA 1979 | Mark Rydell | vostf |     Japon 1959 | Yasujiro Ozu |
Di 07 | 01    15h00 Die drei Räuber             17h00 Evita                          20h30 Printemps tardif                             1929 | int. français + anglais |    133’ | p. 46                         vostf | 94’ | p. 47
              Allemagne 2007 | Hayo             USA 1996 | Alan Parker |             Japon 1949 | Yasujiro Ozu |                        90’ | | p. 6/52
              Freitag | vo | 75’ | p. 50        vostf+all | 134’ | p. 46             vostf | 108’ | p. 47                 Lu 22 | 01    Minnie and Moskowitz                                    The Mummy
Lu 08 | 01    Frankenstein                                          Le Monde en doc : Bricks                                            USA 1971 | John Cassavetes | vostf | 114’ | p. 39       USA 1932 | Karl Freund | vostf | 73’ | p. 29
              USA 1931 | James Whale | vostf | 70’ | p. 27          France 2017 | Quentin Ravelli | vostf | 90’ | p. 10   Ma 23 | 01    Dracula                                                 A Child is Waiting
Ma 09 | 01    Too Late Blues                                        Dracula                                                             USA 1931 | Tod Browning | vostf | 75’ | p. 28           USA 1963 | John Cassavetes | vostf | 104’ | p. 37
              USA 1961 | John Cassavetes | vo | 100’ | p. 36        USA 1931 | Tod Browning | vostf | 75’ | p. 28         Me 24 | 01    Shadows                                                 The Invisible Man
Me 10 | 01    The Mummy                                             Shadows                                                             USA 1959 | John Cassavetes | vostf | 81’ | p. 35        USA 1933 | James Whale | vostf | 71’ | p. 30
              USA 1932 | Karl Freund | vostf | 73’ | p. 29          USA 1959 | John Cassavetes | vostf | 81’ | p. 35      Je 25 | 01    Journée de la Mémoire :                                 Husbands USA 1970 | John Cassavetes |
Je 11 | 01    19h00 ! Ciné-conférence « Universal Monsters »                                                                            #Uploading_Holocaust Israël 2016 |                      vostf | 131’ | p. 38
              Version 3D ! Creature from the Black Lagoon USA 1954 | Jack Arnold | vostf | 79’ | p. 26                                  S. Bornstein, U. Nir | vostang | 75’ | p. 16
Ve 12 | 01    A Private Function GB 1984 | Malcolm                  Singin’ in the Rain USA 1952 | Gene Kelly,            Ve 26 | 01    The Snapper                                             Séance spéciale « Cinema & Female
              Mowbray | vostf | 96’ | p. 42                         Stanley Donen | vostf | 103’ | p. 22                                GB 1993 | Stephen Frears | vostf+all | 91’ | p. 42      Audience » : The Maharajah’s Favourite
Sa 13 | 01    19h00 Holy Smoke USA-Australie 1998 | Jane            21h30 The Third Man                                                                                                         Wife Danemark 1917 | int. danois. et
              Campion | vostf | 114’ | p. 44                        GB 1949 | Carol Reed | vostf | 102’ | p. 45                                                                                 traduction angl. simultanée | 64’ | | p. 12
Di 14 | 01    15h00 Tout en haut du             17h00 Doctor Zhivago                 20h30 Voyage à Tokyo                 Sa 27 | 01    19h00 The Englishman Who Went Up a Hill                 21h30 Punch-Drunk-Love USA 2002 | Paul
              monde France-Danemark             USA 1965 | David Lean | vostf |      Japon 1953 | Yasujiro Ozu |                        GB 1994 | Christopher Monger | vostf | 95’ | p. 44      Thomas Anderson | vostf | 95’ | p. 45
              2016 | Rémi Chayé | vf |          190’ | p. 46                         vostf | 136’ | p. 47                 Di 28 | 01    15h00 Le Géant de fer               17h00 Mystic River                   20h30 Fin d’automne
              81’ | p. 51
                                                                                                                                        USA 1999 | Brad Bird | vf |         USA 2003 | Clint Eastwood |          Japon 1960 | Yasujiro Ozu |
Lu 15 | 01    A Child is Waiting                                    Frankenstein                                                        86’ | p. 53                         vostf | 138’ | p. 46                 vostf | 128’ | p. 47
              USA 1963 | John Cassavetes | vostf | 104’ | p. 37     USA 1931 | James Whale | vostf | 70’ | p. 27          Lu 29 | 01    19h00 ! Université Populaire du Cinéma
Ma 16 | 01    19h00 ! Ciné-conférence « John Cassavetes »                                                                               Leçon 4 : « Morale : Renoir » ou comment le cinéma donne à chacun ses raisons | p. 9
              Faces USA 1968 | John Cassavetes | vostf | 130’ | p. 34
                                                                                                                          Ma 30 | 01    The Invisible Man                                       Minnie and Moskowitz
Me 17 | 01    Créajeune 2017/18 – Concours Vidéo de la Grande Région                                                                    USA 1933 | James Whale | vostf | 71’ | p. 30            USA 1971 | John Cassavetes | vostf | 114’ | p. 39
              entrée libre | p. 14
                                                                                                                          Me 31 | 01    Husbands                                                21h00 ! The Bride of Frankenstein
Je 18 | 01    14h30 Honig im Kopf               18h30 The Bride of                   20h30 Too Late Blues                               USA 1970 | John Cassavetes | vostf | 131’ | p. 38       USA 1935 | James Whale | vostf | 75’ | p. 31
              Allemagne 2014 | Til              Frankenstein USA 1935 |              USA 1961 | John Cassavetes |
              Schweiger | vo | 139’ | p. 18     James Whale | vostf | 75’ | p. 31    vo | 100’ | p. 36
Ve 19 | 01    His Girl Friday                                       The Searchers
              USA 1940 | Howard Hawks | vostf | 92’ | p. 42         USA 1956 | John Ford | vostf | 119’ | p. 23
John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018
6                                                                                                                                                               7

Retour de flamme                                        Retour de Flamme : Laurel & Hardy
                                                        Séance animée et bonimentée par Serge Bromberg | film muets accompagnés
                                                        au piano par Serge Bromberg | 90’ | int. français + anglais | Pour tout public à
                                                                                                                                           Di 21 | 01 à 15h00

Cinema Paradiso LIVE : Séance spéciale Laurel & Hardy   partir de 7 ans

                                                        Serge Bromberg vous fait découvrir ses dernières trouvailles de la
                                                        Collection Lobster à travers un spectacle célébré dans le monde
                                                        entier : Retour de flamme. Cette fois il a apporté dans sa valise des
                                                        trésors restaurés présentant Laurel & Hardy, le duo le plus hilarant
                                                        que le cinéma burlesque ait fait émerger !
                                                                                                                                           Serge Bromberg et
                                                        Grâce à Retour de Flamme, les spectateurs découvrent un uni-                       son équipe cherchent
                                                        vers magique qui n’a rien perdu de son pouvoir de fascination,                     dans le monde
                                                        s’étonnent, frémissent et rient de bon cœur ! Retour de Flamme est                 entier des trésors
                                                                                                                                           cinématographiques
                                                        une machine à remonter le temps qui n’a pas d’autres prétentions                   oubliés dormant
                                                        que de recréer cet émerveillement originel.                                        dans les granges, les
                                                                                                                                           caves et les greniers
                                                        « L’occasion d’apprendre ce que c’est de restaurer un film, mais sur-              de particuliers, afin
                                                        tout de rire et de découvrir l’histoire incroyable des films perdus ou             de les restaurer. Ces
                                                        invisibles. » (L’Avant-Seine)                                                      joyaux qu’ils conti-
                                                                                                                                           nuent de dénicher
                                                        Au programme                                                                       et de sauvegarder,
                                                                                                                                           ils souhaitent aussi
                                                        Big Business Œil pour Œil USA 1929 | James W. Horne | 18’
                                                                                                                                           et surtout les faire
                                                        Liberty Vive la liberté ! USA 1929 | Leo McCarey | 20’                             découvrir au cours de
                                                        Brats Les Bons petits diables USA 1930 | James Parrott | 20’                       leur spectacle Retour
                                                                                                                                           de Flamme.
                                                        Et, comme toujours dans les spectacles Retour de flamme,
                                                        quelques surprises !
John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018
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Université Populaire   Leçon 4 : « Morale : Renoir »
                       Ou comment le cinéma donne à chacun ses raisons
                                                                                                                        Lu 29 | 01 à 19h00 !

du Cinéma              Par Laurent Jullier (professeur en études cinématographiques,
                       Université de Lorraine) Ciné-conférence ponctuée d’extraits de films | en
                       langue française | 60’

                        « Même les personnes qui n’ont jamais vu La Règle du jeu en
                        connaissent la phrase qu’y prononce le marquis de la Cheyniest :
                       ‘Ce qui est terrible sur cette terre, c’est que tout le monde a ses
                                                                                                                       Laurent Jullier
                        ­raisons’. Faut-il voir du fatalisme ? du cynisme ? Avant d’interpréter
                        cette phrase, il est utile de se promener dans toute la filmographie
                        de Jean Renoir, de La petite marchande d’allumettes au Déjeuner
                        sur l’herbe, en passant par La grande illusion et French cancan. On
                         y trouvera ça et là de quoi dépasser les apparences pessimistes de
                        cette fameuse formule ; car Renoir n’a jamais cessé de réfléchir à la
                         possibilité de faire régner l’équité dans une nature si apparemment
                        dénuée de toute préoccupation morale. » (Laurent Jullier)

                       Interlude« finger food & meet the prof »
                                                                                                                       Infos supplémen-
                       La Règle du jeu                                                                                 taires et formules
                       France 1939 | vo | 110’ | De : Jean Renoir | Avec : Marcel Dalio, Julien Carette, Jean Renoir   « libre pass »
                                                                                                                       unipopcine@vdl.lu
                       « Cette comédie-mascarade entre bourgeois et domestiques est                                    www.unipopcine.lu
                       empreinte de gravité. Renoir le moraliste y développe son thème
                       de prédilection : le monde est un théâtre, la société un spectacle, et
                                                                                                                       Autres films-clés
                       chacun a ses raisons de changer de rôle, d’abuser des règles du jeu. »                          illustrant « Morale :
                       (Télérama)                                                                                      Renoir » :

                                                                                                                       04 | 02 La Chienne |
                                                                                                                       France 1931 | Jean
                                                                                                                       Renoir

                                                                                                                       11 | 02 La Grande
                                                                                                                       Illusion | France
                                                                                                                       1937 | Jean Renoir

                                                                                                                       18 | 02 La Bête
                                                                                                                       humaine | France
                                                                                                                       1938 | Jean Renoir
John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018
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Le Monde en doc                             Stimuler le débat et donner une expression cinématographique                              En collaboration
                                            palpable aux abstractions du contexte global, c’est là l’objet du cycle                   avec etika – Initia-
                                                                                                                                      tiv fir Alternativ
                                            « Le Monde en doc », rendez-vous des documentaires sur grand écran.                       Finanzéierung asbl,
Les rendez-vous du documentaire stimulant   « Le Monde en doc » se propose de privilégier des documentaires sti-                      ATTAC Luxembourg
                                            mulants, inédits ou peu diffusés au Luxembourg. Afin de mettre chaque                     et Les Amis
                                            film en perspective avec la problématique luxembourgeoise, un temps                       du Monde
                                                                                                                                      diplomatique
                                            de discussion avec le public sera proposé après chaque projection.

                                             Bricks                                                                                    Lu 08 | 01 à 20h30
                                             France 2017 | vostf | 90’ | c | Documentaire de : Quentin Ravelli | D’après : le livre
                                            ‘Les briques rouges. Logement, dettes et luttes sociales en Espagne’ de Quentin Ravelli

                                            Des carrières d’argile abandonnées aux crédits immobiliers impayés,
                                            la brique espagnole incarne le triomphe puis la faillite économique
                                            du pays. Usines qui ferment la moitié de l’année, ville-fantôme
                                            curieusement habitée, luttes populaires contre les expropriations
                                            orchestrées par les banques : suivre le parcours d’une marchandise
                                            permet de donner un visage à la crise. Et de dessiner les stratégies                      Eva Betavatzi
                                                                                                                                      Militante au CADTM
                                            individuelles et collectives qui permettent de la surmonter.
                                                                                                                                      Bruxelles (Comité
                                            « Doté d’une beauté réservée et d’une subtile poésie, ce documen-                         pour l’abolition des
                                            taire engagé finit par dresser le portrait d’un climat de résistance,                     dettes illégitimes)
                                                                                                                                      depuis deux ans, Eva
                                            d’un mouvement populaire et solidaire venu pallier les tragédies indi-                    Betavatzi a travaillé
                                            viduelles et collectives découlant de la crise. » (Les Inrockuptibles)                    sur la question des
                                                                                                                                      dettes privées en
                                            La projection sera suivie d’une discussion avec Eva Betavatzi.                            Grèce. Elle fera le lien
                                                                                                                                      entre les situations
                                                                                                                                      des crises sociales
                                                                                                                                      en Espagne et en
                                                                                                                                      Grèce, ces deux pays
                                                                                                                                      étant toujours sous
                                                                                                                                      la coupe des pro-
                                                                                                                                      grammes d’austérité
                                                                                                                                      imposés par la Troïka.
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Early Cinema and    Introduction to the film by Andrea Haller
                    The Maharajah’s Favourite Wife                                                      Ve 26 | 01 à 20h30

Female Audience
                    Maharadjahens Yndlingshustru Danemark 1917 | intertitres danois traduits            With the support
                    en anglais | 64’ | De : Robert Dinesen | Avec : Gunnar Tolnaes, Lilly Jacobsson |
                                                                                                        of « CID Fraen an
                    Copie restaurée par le Danish Film Institute accompagnement live au piano par
                                                                                                        Gender »
                    Hughes Maréchal
Special screening
                    Leaving the man who loves her, the beautiful Elly accepts the mar-
                    riage proposal of a Maharajah and follows him to India. But soon,
                    she wants to run away from the harem ...
                    « Die Tatsache, dass Frauen einen Mann nur aufgrund seines guten
                     Aussehens und nicht seiner inneren Werte verehrten, rief bei nicht
                     wenigen, vor allem männlichen Zeitgenossen ein gewisses Unbeha-
                    gen und ­Argwohn hervor. Denn Frauen gaben sich hier einer Art von                   Introduction to
                    ­Schaulust hin, die bis dahin Männern vorbehalten war. » (Andrea Haller)             the film and book
                                                                                                        ­presentation (in
                    « The Maharajah’s Favourite Wife became a crash box-office hit                       English) by Andrea
                    wherever it was distributed, and while the harem scenes probably                     Haller, film historian
                                                                                                        and author of the
                    didn’t hurt, the main attraction was beyond any doubt the fairytale                  book ‘Frühes Kino in
                    plot : Elly, a rather ordinary European girl, wins the true love of a fab-           Deutschland – Pro-
                    ulously rich, handsome Indian prince. Within the patriarchal order of               grammgestaltung und
                    his male privileges (the harem), she rises to a position deemed privi-               weibliches Publikum’
                                                                                                        (Schriftenreihe der
                    leged by the logic of the film’s happy ending. » (Mariann Lewinsky)
                                                                                                        Cinémathèque). Rich
                    « The story is gripping and highly dramatic ; the acting and photo­g­                in historical detail,
                    raphy are excellent, the sets lavish and the harem scenes first-rate. »              Haller’s book explores
                                                                                                         why women went to
                    (Paimann’s Weekly Film-Lists, 1917)                                                  the movies and what
                                                                                                         kind of films they loved.
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Créajeune 10ème édition                               Créajeune réunit de nombreux courts-métrages de genres diffé-
                                                      rents : films de fiction, documentaires et reportages, films d‘anima-
                                                      tion et clips de jeunes r­éalisateurs de Sarre, Lorraine, Luxembourg,
Concours Vidéo de la Grande Région                    Rhénanie-­Palatinat et Wallonie.
Filmwettbewerb für junge Filmemacher der Großregion   Créajeune präsentiert Filme aller Genres von Kindern und Jugend­
                                                      lichen aus dem Saarland, Lothringen, Luxemburg, Rheinland-Pfalz und
                                                      Wallonien : Kurzfilme, Animationen, Dokumentarfilme, Musikclips ...

                                                      Concours Vidéo : Films de jeunes adultes                                Me 17 | 01 à 18h30

                                                      Filmwettbewerb : Filme von jungen                                       Eintritt frei /
                                                                                                                              Entrée libre
                                                      Erwachsenen
                                                                                                                              En collaboration avec /
                                                      Un jury indépendant de jeunes adultes originaires de la Grande          In Zusammenarbeit
                                                      Région désignera les lauréats du Concours « Créajeune ». Les films      mit : Service National
                                                      seront projetés en version originale et sous-titrés en allemand resp.   de la Jeunesse
                                                      en français.                                                            Luxembourg, Saarlän-
                                                                                                                              disches Filmbüro e.V.,
                                                      In der Cinémathèque werden die Preisträger für nicht professio-         Ligue de l’enseigne-
                                                      nelle Filme von jungen Erwachsenen ermittelt. Eine Jury aus der         ment / FOL Moselle,
                                                                                                                              IRTS Lorraine, Centre
                                                      Großregion wird die Kurzfilme sichten, diskutieren und prämieren.
                                                                                                                              Le Lierre Thionville,
                                                      Die Filme werden jeweils in ihrer Originalsprache gezeigt und sind      InforJeunes Arlon
                                                      deutsch bzw. französisch untertitelt.

                                                      18h30 Les films en compétition / Die Wettbewerbsfilme
                                                                                                                              Projection des
                                                      Women @ work 12’ SAAR | Und du so ? 6’ SAAR | Mind.Art.Crea-            films lauréats :
                                                      tivitiy Episode 2 11’ LUX | C’était un P ... rare 5’ LOR | Orientie-
                                                      rungslos 30’ LUX                                                        Ma 16 | 01 à 09h00
                                                                                                                              Créajeune Kinder /
                                                      20h00 Pause mit Umtrunk / Pause avec le verre de l’amitié               enfants

                                                      20h30 Suite des films en compétition / Fortsetzung der                  Me 17 | 01 à 09h00
                                                      Wettbewerbsfilme                                                        Créajeune Jugendliche /
                                                      WUB – Was uns bewegt. Das Satiremagazin 13’ SAAR | Teure                adolescents
                                                      Freundschaft 4’ SAAR | The song of the shells 15’ LUX | Juliette 7’     Infos
                                                      WAL | Mazeppa 16’ WAL | Juste après la nuit 9’ LUX                      supplémentaires :
                                                                                                                              creajeune.eu
                                                      22h00 Remise des prix / Preisverleihung                                 marienthal.snj.lu
                                                                                                                              filmbuero-saar.de
John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018
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Journée de la mémoire   Dans sa résolution du 1er novembre 2005, l’assemblée générale                         En partenariat
                        de l’ONU a déclaré le 27 janvier, jour de la libération du camp                       avec le Zentrum fir
                                                                                                              politesch Bildung,
                        de concentration d’Auschwitz, comme date de la Journée de la                          le Luxembourg
Séance spéciale         Mémoire de l’Holocauste dans tous les pays membres. Cette séance                      City Film Festival,
                        spéciale s’inscrit dans le cadre d’une série de projections et activités              le Ministère
                        scolaires qui visent à conserver la mémoire et à mettre les jeunes                    de l’Education
                                                                                                              nationale, le
                        en garde contre les dangers de l’intolérance, de la haine raciale et
                                                                                                              Centre National
                        de l’ignorance.                                                                       de l’Audiovisuel

                        #Uploading_Holocaust                                                                  Je 25 | 01 à 18h30
                        Allemagne-Israël-Autriche 2016 | vostang | 75’ | c | Documentaire de Sagi Bornstein
                        et Udi Nir

                        Every year, 30,000 Israeli students go on a very special school trip :
                        The ‘Journey to Poland’ takes them to former concentration camps,
                        mass graves, ghettos and memorials. They capture their experi-
                        ences in YouTube videos, immortalising the collective trauma and
                        thus allowing for a moving insight into the history of Jews in Europe.
                        #uploading_holocaust curates thousands of those videos, offering
                        the unique point of view of a new generation and revealing a touch-
                        ing and troubling image of the way collective memory is formed in
                        the age of social media.
                        « If you only watch one film this year about Holocaust education,
                        make it this one, and catch a glimpse of the challenges of present
                        and future Jewish commemoration through the eyes of the fourth
                        generation of survivors. » (POV Magazine)
John Cassavetes Universal Monsters Journée de la mémoire Cinema Paradiso LIVE - Janvier 2018
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Kino mat Häerz
                    « Kino mat Häerz » das Wohlfühl-Kino am Nachmittag für Jung und                 En collaboration
                    Alt mit der Extraportion . Einmal im Monat empfängt Sie das Team                avec le Service
                                                                                                    Seniors de la Ville
                    von « Kino mat Häerz » im charmanten und urgemütlichen Kino-                    de Luxembourg,
... a mat Kaffi !   saal der Cinémathèque und gibt Ihnen zur Einstimmung eine kurze                 Help/Croix-Rouge
                    ­Einführung in den Film. Auch nach dem Kinobesuch wird Gesel-                   et la Maison des
                     ligkeit groß geschrieben : bei « Kaffi a Kuch » können Sie sich über           Associations
                    den Film austauschen und ein paar gemütliche Augenblicke in einer
                    Konditorei der Stadt verbringen !

                    Honig im Kopf                                                                   Je 18 | 01 à 14h30
                    Tragikomödie | Deutschland 2014 | Deutsche Originalfassung | 139’ | Von : Til
                                                                                                    à la Cinémathèque /
                    Schweiger | Mit : Dieter Hallervorden, Emma Schweiger, Til Schweiger
                                                                                                    Place du Théâtre
                    Honig im Kopf erzählt die Geschichte der ganz besonderen Liebe
                    zwischen der elfjährigen Tilda und ihrem Großvater Amandus. Das                 Je 25 | 01 à 14h30

                    humorvolle, geschätzte Familienoberhaupt wird zunehmend ver-                    à la Cinémathèque /
                    gesslich und kommt mit dem alltäglichen Leben im Hause seines                   Cloche d’Or :
                    Sohnes Niko nicht mehr alleine klar. Obwohl es Niko das Herz bricht,            für Personen mit ein-
                                                                                                    geschränkter Mobilität
                    muss er bald einsehen, dass für Amandus der Weg in ein Heim
                                                                                                    zugänglich (begrenzte
                    unausweichlich ist. Doch Tilda will sich auf keinen Fall damit abfin-           Platzzahl, Reservie-
                    den. Kurzerhand entführt sie ihren Großvater auf eine chaotische                rung erforderlich)
                    und spannende Reise, um ihm seinen größten Wunsch zu erfüllen :
                    Noch einmal Venedig sehen !

                    Das sagt die Presse
                    « Der Film von Til Schweiger, mit ihm als Schauspieler, Regisseur
                    und Produzent, ist eine erstaunlich sensible Auseinandersetzung mit
                    Demenz und Alzheimer. Und Didi Hallervorden spielt alle schwindlig. »
                    (epd-Film)
                                                                                                     Infos & Anmel-
                                                                                                    dungen für« Kaffi
                                                                                                    & Kuch » und
                                                                                                    die Vorstellung
                                                                                                    ­Cinémathèque –
                                                                                                     Cloche d’Or
                                                                                                    (bis 2 Tage vor der
                                                                                                     Filmvorführung)
                                                                                                    T. +352/47 96 -24 28
                                                                                                    servsenior@vdl.lu
20                                                                                                          21

     Essential Cinema : Les vendredis à 20h30 à la Cinémathèque
                                                                                      Liste complète
     L’irruption d’un tout-à-l’image peuplé de multiples écrans risque de             des 100 films :
     noyer le cinéphile dans un océan des possibles. La Cinémathèque a,               dépliant« Essential
     plus que jamais, pour mission de tenir les fils d’un patrimoine éclaté et        Cinema » ou
     d’orienter le public, de ne pas reculer devant la nécessité de construire        cinematheque.lu
                                                                                      (sous réserve de
     un canon du 7e Art.« Essential Cinema » embrasse pleinement ce rôle,             modifications)
     en proposant au public un programme de 100 films représentatifs
     de l’art cinématographique. 100 chefs-d’œuvres à voir pour donner
     une vue d’ensemble de l’essence créative du cinéma. 100 films à voir
     absolument. Non pas avant de mourir, mais dès maintenant.

     The Royal Tenenbaums                                                             Ve 05 | 01 à 20h30
     USA 2001 | vostf | 110’ | c | De : Wes Anderson | Avec : Gene Hackman, Gwyneth
     Paltrow, Anjelica Huston, Ben Stiller, Owen Wilson, Bill Murray

     Chez les Tenenbaum, les enfants ont toujours été des génies. Mais
     un jour, leur mère demande le divorce. Elle ne supporte plus le
     caractère égoïste de Royal Tenenbaum, son mari. Cette crise fami-
     liale a une influence négative sur le développement personnel de
     leurs progénitures ...
     « La comédie s’inscrit, en effet, dans une dimension très originale :
     la folie douce, la fantaisie et l’absurde se côtoient avec bonheur
     pour nous propulser dans un univers irrationnel qui va s’avérer
     profondément touchant. Car, c’est là le ‘deuxième effet’ du cinéma
     très personnel de Wes Anderson : construire une vraie dimension
     émotionnelle loin de toute mièvrerie, et de tous clichés convenus.
     L’inventivité des situations, la minutie de ses décors ou le très habile
     choix de ses musiques (entre Beatles, Velvet Underground et Ravel-
     Satie) contribuent autant à rendre le désarroi des Tenenbaum icono-
     claste et drôle, que touchant, presque troublant. » (Fiches du cinéma)
     « The Royal Tenenbaums est suffisamment drôle pour passer pour
     une comédie. Mais l’humour du jeune réalisateur est aussi imprégné
     d’une douce mélancolie qui tient à la posture existentielle de ses
     personnages, obsédés par le sublime, et incapables de se satisfaire
     du quotidien. » (Le Monde)
22                   Essential Cinema                                                                                                   Cinémathèque’s 100 Must-See Films                                    23

Ve 12 | 01 à 20h30
                     Singin’ in the Rain                                                                 The Searchers                                                                       Ve 19 | 01 à 20h30
                     USA 1952 | vostf | 103’ | c | De : Stanley Donen, Gene Kelly | Avec : Gene Kelly,   USA 1956 | vostf | 119’ | c | De : John Ford | Avec : John Wayne, Jeffrey Hunter,
                     Donald O’Connor, Cyd Charisse                                                       Vera Miles

                                                                                                         Texas 1868. La famille d’Aaron Edwards est décimée par une bande
                                                                                                         de Commanches qui attaquent son ranch et enlèvent ses deux
                                                                                                         ­fillettes. Ethan, le frère d’Aaron, découvre le drame et se lance sur
                                                                                                          les traces des ravisseurs avec deux autres compagnons ...
                                                                                                         « Une œuvre qui, avec un égal bonheur, sait être épique, lyrique, inti-
                                                                                                         miste et métaphysique ne peut qu’être une œuvre majeure. » (Positif)
                                                                                                         « Dans le décor grandiose de Monument Valley illuminé par un
                                                                                                         superbe Technicolor et en Vistavision, Ford réalise un film impres-
                                                                                                         sionnant, fait de plans composés avec brio, des mouvements et de
                                                                                                         tableaux majestueux. La maîtrise technique de Ford éclate dans de
                                                                                                         nombreux détails : la belle-sœur qui caresse le manteau d’Ethan
                                                                                                         qu’elle a aimé, le visage de la sœur aînée qui se décompose quand
                                                                                                         elle réalise la présence d’Indiens. » (Guide des films, Ed. Laffont)
                                                                                                         « Instead of preaching a message, Ford leads us into the complexities
                                                                                                         of the American experience of racial difference. » (1001 Movies You
                                                                                                         Must See Before You Die)

                     Nous sommes à Hollywood, à la fin du cinéma muet : deux copains
                     et la petite amie de l’un deux, venus du music-hall, essaient de s’im-
                     planter dans l’industrie en pleine crise ...
                     « La comédie musicale favorite des cinéphiles, qui figure dans les
                     listes des meilleurs films de tous les temps. L’éblouissant scénario,
                     la recréation en Technicolor du Hollywood des années folles (cos-
                     tumes de Walter Plunkett), le rythme et l’inventivité de la mise
                     en scène font de ce film un chef-œuvre qui cumule les moments
                     d’anthologie. Parmi les meilleurs : la chanson-titre, interprétée par
                     Kelly, de nuit, dans une rue inondée par la pluie ; et, bien sûr, le
                     fameux Broadway Ballet, qui révéla au monde entier les jambes de
                     Cyd Charisse. » (Télérama)
                     « Le monde, et pas seulement celui cinéma, est un peu mieux depuis
                     Singin’ in the Rain. » (1001 films à voir avant de mourir)
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Frankenstein                                                « Horror lies at the heart of Universal Pictures. The cinema of fear     « It’s alive ! »
                                                            is a dark art the studio has been practising for over a century, with    (Frankenstein)
                                                            a hoard of the genre’s greatest creations haunting the vaults at         « Listen to them.
                                                            Universal City. In 1927, cinema learned to sing – but with the arrival   Children of the night.
                                                            of Dracula in 1931, Universal taught it to scream. The studio’s          What music they
                                                                                                                                     make. » (Dracula)
                                                            horror output had grown fangs and was set to cast a long shadow
                                                            across the genre. Following closely on the count’s cape tails was a
                                                            host of monster movies that cemented Universal’s position at the
                                                            forefront of horror cinema : making stars of Lugosi, Karloff and
                                                            Chaney, Jr., and immortalising the directorial work of James Whale,
                                                            the camerawork by Karl Freund, the make-up artistry of Jack Pierce
                                                            and the special effects wizardry of John P. Fulton. » (Park Circus)
                                                            « Ces œuvres, bien que courtes au vu de leur durée n’en sont pas
                                                            moins denses et fouillées. Elles invitent avant tout à statuer sur ce
                                                            qui forge un mythe. Les monstres sont introduits par des moyens
                                                            purement cinématographiques, avec une science consommée de
                                                            l’apparition. Chacun est présenté par un élément qui va le caracté-
                                                            riser et le rendre unique et l’inclure dans un ­environnement qui lui
                                                            est indissociable (le château de Dracula, la tour de la créature de
                                                            Frankenstein). La création d’un sujet devient ainsi l’émergence d’un
                                                            univers et d’un ton, parfois dramatique (Dracula, Frankenstein)
                                                            parfois humoristique (The Bride of Frankenstein, The Invisible
                                                            Man), qui permet de familiariser le spectateur avec des person-
                                                            nages complexes. » (Gautier Babe)

               Universal Monsters
               Resurrected and restored horror classics !
26                      Universal Monsters                                                                                        Resurrected and restored horror classics !                                    27

                        Version 3D !                                                                       Frankenstein                                                                         Lu 08 | 01 à 18h30
Je 11 | 01 à 19h00 !    Creature from the Black Lagoon                                                     USA 1931 | vostf | 70’ | De : James Whale | Avec : Colin Clive, Mae Clarke, Boris    Lu 15 | 01 à 20h30

                        USA 1954 | vostf | 79’ | De : Jack Arnold | Avec : Richard Carlson, Julie Adams,   Karloff, Edward Van Sloan, Dwight Frye | D’après : le roman ’Frankenstein ; or The
                        Richard Denning | Version restaurée                                                Modern Prometheus’ de Mary Shelley | Version restaurée

                        Une expédition scientifique remonte l’Amazone à la recherche d’une
                        mystérieuse créature, mi-homme, mi-poisson ...
                        « ... une précieuse restauration en relief numérique permettra peut-
                        être aujourd’hui de réévaluer le film qui constitue l’un des s­ ommets
                        du genre, un survival palpitant au charme intact. » (Romain
Ciné-conférence :       ­Blondeau, Les Inrockuptibles)
par Dick T­ omasovic
(professeur en théo-
                        « Jack Arnold saisit l’opportunité, avec cette 3D, de construire un
ries et pratiques du    Eden, de nous permettre de le visiter dans toute sa beauté, toute son
cinéma et des arts du   étrangeté, pour mieux accentuer l’absurdité du conflit – fratricide ? –
spectacle, Université   qui va s’y dérouler. » (critikat.com)
de Liège)
en langue française |   « ... ce chef-d’œuvre intemporel, adulé par Spielberg et Burton. » (Metro)
extraits de films |
environ 60’ | suivie    « ... l’invention du maquillage et la beauté des séquences sous-
de la projection de :   marines donnent au film un charme de conte de fées. » (Télérama)                   A partir d’organes et de membres épars recueillis dans les cime-
Creature fom the                                                                                           tières, le baron Frankenstein va tenter l’expérience de créer un être
Black Lagoon            « Interestingly, the threat is perceived as partly sexual and thus the
                                                                                                           surhumain ...
                        film can be seen as a precursor of Jaws. » (Geoff Andrew)
                                                                                                           « Le film d’horreur le plus important de tous les temps. James Whale
                                                                                                           a taillé à coups de serpe le roman de Mary Shelley pour en tirer une
                                                                                                           fable sur un savant entreprenant et sa créature, un paria enfantin et
                                                                                                           maltraité. ( ... ) Frankenstein reste frais et stimulant, véritable pierre
                                                                                                           de touche du genre tout entier. » (Kim Newman, 1001 films)
                                                                                                           « ... un mélange de subtilité et de mythe populaire. Les blagues mor-
                                                                                                           bides de Whale et la symbolique freudienne (dans les dialogues et
                                                                                                           le décor) en ont fait un film culte. » (Michel Apers)
                                                                                                           « ... une œuvre bizarre et hétéroclite, déchirée d’obssesions et d’an-
                                                                                                           goisses sociales et érotiques. » (Christian Viviani, Positif)
                                                                                                           « A star, solid, impressively stylish film ... Karloff gives one of the great
                                                                                                           performances of all times as the monster whose mutation from can-
                                                                                                           dour to chill savagery is mirrored only through his limpid eyes. »
                                                                                                           (Tom Milne, Time Out Film Guide)
28                    Universal Monsters                                                                                         Resurrected and restored horror classics !                                     29

 Ma 09 | 01 à 20h30   Dracula                                                                            The Mummy                                                                              Me 10 | 01 à 18h30
 Ma 23 | 01 à 18h30   USA 1931 | vostf | 75’ | De : Tod Browning | Avec : Bela Lugosi, Helen Chandler,   USA 1932 | vostf | 73’ | De : Karl Freund | Avec : Boris Karloff, Zita Johann, David   Lu 22 | 01 à 20h30
                      David Manners, Edward Van Sloan | D’après : le roman éponyme de Bram Stoker        Manners, Edward Van Sloan | Version restaurée
                      et la production théâtrale de H. Deane et J. Balderston | Version restaurée

                      Renfield, chargé de conclure une transaction immobilière avec le
                      comte Dracula, se rend dans son château des Carpathes ...
                      « Universal ne se refuse rien et soigne l’œuvre dans tous ses aspects :
                      la mise en scène de Tod Browning et la photographie de Karl Freund
                      parviennent à créer un alliage sublime composé d’expressionnisme
                      allemand et d’efficacité américaine, ce qui permet d’équilibrer
                      le récit entre réalisme inflexible et onirisme cauchemardesque. »
                      (Les Grignoux)
                      « Conscient qu’il est difficile de créer un monstre plus répugnant (et
                      respectueux du livre) que le Nosferatu de Murnau (1922), Tod B­ rowning
                      prend le parti-pris totalement inverse, à savoir en créer un dandy
                      décadent, porteur d’une lourde charge érotique. » (Gautier Babe)
                      « ... une atmosphère hypnotique, peu à peu terrifiante. » (Télérama)               La momie d’Imhotep revient à la vie, à la recherche de la tombe de
                      « Tod Browning confère au mythe littéraire une puissance visuelle                  celle pour qui il avait été momifié trois mille sept cents ans plus tôt ...
                      rare et fait entrer Bela Lugosi au panthéon des acteurs mythiques. »               « Universal essaie le coup de la suggestion, et ça marche : un bout
                      (Institut Lumière)                                                                 de bande velpeau qui traîne par terre, et l’effroi saisit le spectacteur.
                                                                                                         Une main parcheminée qui surgit dans le cadre, et c’est tout un
                                                                                                         peuple millénaire qui se réveille. » (Télérama)
                                                                                                         « Grand opérateur de l’expressionnisme allemand, Karl Freund use
                                                                                                         d’efffets sobres mais doublement inquiétants : l’essentiel de la vio-
                                                                                                         lence se situe hors champ, signalée par un détail ou une ellipse du
                                                                                                         récit. » (Olivier Serre, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
                                                                                                         « The Mummy est célèbre pour la scène de folie d’un des protago-
                                                                                                         nistes, la qualité de la recréation de l’Egypte d’autrefois et le masque
                                                                                                         douloureux de Boris Karloff. » (Patrick Brion)
                                                                                                         « Boris Karloff hante le film de son regard noir et de sa prestance
                                                                                                         hors-norme. » (Institut Lumière)
                                                                                                         « ... a somber and atmospheric depiction of eternal passion and
                                                                                                         occult reincarnation. » (Variety)
30                    Universal Monsters                                                                                        Resurrected and restored horror classics !                                    31

 Me 24 | 01 à 20h30   The Invisible Man                                                                 The Bride of Frankenstein                                                            Je 18 | 01 à 18h30
 Ma 30 | 01 à 18h30   USA 1933 | vostf | 71’ | De : James Whale | Avec : Claude Rains, Gloria Stuart,   USA 1935 | vostf | 75’ | De : James Whale | Avec : Boris Karloff, Elsa Lanchester,   Me 31 | 01 à 21h00 !
                      Henry Travers, William Harrigan | D’après : le roman éponyme de H.G. Wells |      Colin Clive, Valerie Hobson, Ernst Thesiger | D’après : le roman de Mary Shelley |
                      Version restaurée                                                                 Version restaurée

                      Un savant découvre une formule pour se rendre invisible et la teste
                      sur lui-même ...
                      « Bien plus qu’un divertissement fondé sur le spectaculaire, The Invi-
                      sible Man apparaît ainsi comme un film clé sur la notion de croyance
                      au cinéma, en dévoilant un être omniscient, physiquement présent
                      dans l’histoire mais physiquement absent dans le champ, pouvant
                      se trouver n’importe où, mais néanmoins visible pour qui croit à son
                      existence. » (Gautier Babe)
                      « Sommet de l’âge d’or du cinéma fantastique hollywoodien, et une
                      interprétation hallucinée de Claude Rains. » (Institut Lumière)
                      « Cette adaptation du roman d’H.G. Wells reste à ce jour la plus bril-
                      lante de toutes grâce à de remarquables effets spéciaux et à une
                      belle ambiguïté des personnages. Troublant. » (aVoir-aLire.com)                   Un savant fou, le Dr. Pretorius, kidnappe la femme du Dr. Franken­
                                                                                                        stein, et l’oblige à tenter de nouveau l’horrible expérience, dans le
                      « Engrossing adaptation of H.G. Well’s tale. ( ... ) The megalomania
                                                                                                        but cette fois de créer un monstre féminin ...
                      that ensues upon Rains’ ability to go about unseen is played for
                      suspense, pathos and tongue-in-cheek humour. The real strengths of                « ... un mélange singulier de terreur et de comédie qui en font l’un
                      the movie are John P. Fulton’s remarkable special effects ... » (Geoff            des plus grands chef-d’œuvre du genre. ( ... ) Elsa Lanchester donne
                      Andrew, Time Out Film Guide)                                                      sans aucun doute vie à une des créatures les plus fabuleuses jamais
                                                                                                        vues à l’écran. L’intérêt du film réside aussi dans ses allusions à la
                                                                                                        sexualité, que beaucoup considèrent comme subversives. » (Frank
                                                                                                        Lafond, 1001 films, Ed. Omnibus)
                                                                                                        « Tremendous sequel to Whale’s own original, with a clever prologue
                                                                                                        between Byron and Mary Shelley setting the scene for the revival of
                                                                                                        both Frankenstein and his monster. ( ... ) What distinguishes the film
                                                                                                        is less its horror content, than the macabre humour and sense of
                                                                                                        parody. Strong on atmosphere, Gothic sets and expressionist camer-
                                                                                                        awork, it is Whale’s most perfectly realised movie, a delight from start
                                                                                                        to finish. » (Geoff Andrew, Time Out Film Guide)
                                                                                                        « Lanchester makes an indelebile impression – she looks like some-
                                                                                                        thing dreamed up by Vivienne Westwood. » (Sight&Sound)
32                                                                                                                             33

Husbands                         « John Cassavetes (1929-1989) était un réalisateur, et un acteur,        « Tout film doit
                                 hollywoodien, auquel les portes des studios étaient ouvertes, au         trouver son inspiration
                                                                                                          dans l’instant. » (John
                                 moins entr’ouvertes, et qui a renoncé à tout ce qu’Hollywood peut        Cassavetes)
                                 promettre, en bien comme en mal, pour préserver l’essentiel, la
                                 liberté de faire un film comme on le veut, tel qu’on le veut, avec       « Capter le mot juste,
                                                                                                          saisir le sentiment par
                                 qui on veut. Cassavetes a été la liberté faite homme. Ses films ont
                                                                                                          sa plus surprenante
                                 été l’énergie faite cinéma. Mouvement. Pulsation. Rythme. Rupture,       expression ... » (John
                                 Le cinéma de Cassavetes est un cinéma en prise directe sur le            Cassavetes)
                                 corps des acteurs, la pulsation de leur cœur. Du cinéma jazz, qui ne
                                                                                                          « C’est ce qui fait
                                 peut que se renouveler ou mourir, mais jamais s’arrêter. » (Lucas
                                                                                                          l’importance de
                                 Belvaux)                                                                 Cassavetes : la vie
                                                                                                          qu’offre ses films,
                                 « Le cinéma selon Cassavetes part du chaos, d’une certaine confu-
                                                                                                          loin d’être une copie,
                                 sion dramaturgique, d’un arbitraire apparent qui ne s’embarasse ni       enrichit son modèle. »
                                 d’explications ni de justifications psychologiques, captant l’instant    (Vincent Amiel, Positif)
                                 brut, les fragilités comportementales pour aboutir à une vision
                                 étonnamment juste des êtres humains et de leurs rapports. Pour
                                 cela, sa caméra traque assidûment les personnages, les suit comme
                                 vous et moi, avec une patience infinie, quitte à étirer la durée de la
                                 scène au-delà de toute norme connue. Mais quel résultat ! » (Hervé
                                 Dumont)

           John Cassavetes (1)
           Rétrospective
34                      John Cassavetes                                                                                                                                         Rétrospective                          35

Ma 16 | 01 à 19h00 !    Faces                                                                                  Shadows                                                                                 Me 10 | 01 à 20h30
                        USA 1968 | vostf | 130’ | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, John            USA 1959 | vostf | 81’ | De : John Cassavetes | Avec : Ben Carruthers, Lelia Goldoni,   Me 24 | 01 à 18h30
                        Marley, Lynn Carlin, Seymour Cassel Prix de la Meilleure interprétation pour John      Hugh Hurd
                        Marley, Festival de Venise ; John Cassavetes – Meilleur scénariste, National Society
                        of Film Critics Awards                                                                 Greenwich Village, début des années 60 : Benny, adolescent en
                                                                                                               révolte, veut jouer de la trompette. Hugh est chanteur de jazz. Lelia
                                                                                                               veut quant à elle devenir écrivain ...
                                                                                                               « Shadows est un film sans intrigue. Par de continuelles improvisa-
                                                                                                               tions et explosions de sentiments, la tension du film monte graduel-
Ciné-conférence :                                                                                              lement et simultanément une image de la grande ville se forme dans
par Thierry Jousse                                                                                             l’esprit du spectateur. En un sens, le film n’a ni queue ni tête. Au
(Cinéaste et critique                                                                                          mot fin, rien n’a beaucoup changé. Mais cette qualité de l’accidentel,
de cinéma)                                                                                                     du fragmentaire, est précisément ce qui rend le film si spontané, si
en langue française |
extraits de films |
                                                                                                               convaincant, si véridique. » (Jonas Mekas, Cahiers du cinéma)
environ 60’ | suivie                                                                                           « Indissociable de sa passion pour le jazz, Shadows s’en fait le
de la projection de :
                                                                                                               jumeau, par le biais d’une épatante translation du souffle insaisis-
Faces
                                                                                                               sable d’une musique vers celui du cinéma. » (critikat.com)
                        Après des années de vie commune, un couple semble se défaire en
                                                                                                               « ... what matters is the electric atmosphere and edgy performances.
                        trente-six heures ...
                                                                                                               With a blue and moody Mingus soundtrack and steel-grey photog-
                        « ... Faces, sans doute son chef-d’œuvre. Sur tous les plans, ce film est              raphy, it’s still a delight. » (Geoff Andrew, Sight&Sound)
                        torrentiel et inoubliable. D’oû vient alors sa puissance, son caractère à
                        la fois terrible et vital ? A coup sûr, de cette caméra gestuelle, de cette
                        ivresse, qui envahit littéralement le film, de ce flux de paroles impos-
                        sible à endiguer. Il y a bien de l’hystérie dans Faces, mais elle est
                        toujours trop humaine et surtout filmée sans voyeurisme. Nous, spec-
                        tateurs, sommes projetés dans l’œil du cyclone. » (Thierry Jousse)
                        « Faces est un film qui verse sans cesse dans l’ébriété, le rire fou, la
                        rupture ; c’est une succession de paroxysmes qui expriment toute
                        une société névrosée ... » (Michel Ciment, Positif)
                        « ... a compelling, sometimes harrowing account of the seemingly
                        random and inconsequential events leading to marital breakdown.
                        As always, the excellent, nervy performances are the thing, and the
                        result is a classic of modern. » (Geoff Andrew, Time Out Film Guide)
36                   John Cassavetes                                                                                                                                      Rétrospective                          37

Ma 09 | 01 à 18h30   Too Late Blues                                                                      A Child is Waiting                                                                      Lu 15 | 01 à 18h30
Je 18 | 01 à 20h30   USA 1961 | vo | 100’ | De : John Cassavetes | Avec : Bobby Darin, Stella Stevens,   USA 1963 | vostf | 104’ | De : John Cassavetes | Avec : Burt Lancaster, Judy Garland,   Ma 23 | 01 à 20h30
                     Everett Chambers, Seymour Cassel                                                    Gena Rowlands, Lawrence Tierney, John Marley

                     Chronique de la vie d’un groupe de musiciens de jazz qui refusent,
                     en vain, de se soumettre a un monde conformiste et hostile ...
                     « Film réalisé pour un grand studio (la Paramount), sans la liberté que
                     Cassavetes aimait. On y retrouve pourtant les thèmes qui s’épanoui-
                     ront, plus tard. L’errance, d’abord. Et, surtout, l’intégrité obligatoire de
                     l’artiste. Le réalisateur explore les failles de ces paumés qu’il aime
                     tant et réussit un superbe portrait de femme. Non, ce n’est pas Gena
                     Rowlands, sa compagne, sa muse, qui l’incarne, mais Stella Stevens.
                     Magnifique. Pâle et fragile comme Marilyn. » (Pierre Murat, Télérama)
                     « ... this attempt to recapture the spontaneous energy and ‘realism’
                     of his much acclaimed, independantly-made Shadows in a rather
                     more plot-bound film for Paramount remains one of the most                          Dans une institution spécialisée qui accueille des enfants autistes
                     impressive Hollywood movies to be set in the hip, flip jazz world.                  et trisomiques, une professeur de musique, en désaccord avec les
                     The music, scored by David Raksin and played by the likes of Benny                  méthodes du directeur psychanalyste, s’attache à un enfant rebelle
                     Carter, Red Mitchell and Shelley Manne, is mostly terrific ... » (Geoff             à toute vie de groupe ...
                     Andrew, Time Out Film Guide)                                                        « Le thème du traitement des enfants arriérés mentaux n’avait
                                                                                                         jusqu’alors pratiquement jamais été abordé par le cinéma, et l’est ici
                                                                                                         avec un réalisme et une probité qui forcent le respect. Tous les enfants,
                                                                                                         sauf un, sont de véritables anormaux, patients d’un hôpital spécialisé
                                                                                                         de l’Etat de Californie, ce qui donne au film une authenticité extraordi-
                                                                                                         naire, d’autant plus que Cassavetes n’a pas cherché à atténuer ce que
                                                                                                         leur comportement, leur simple présence physique peuvent avoir de
                                                                                                         pénible. Le conflit entre le directeur et son employée concernant les
                                                                                                         méthodes de traitement est présenté sans manichéisme ni schéma-
                                                                                                         tisme : on sent toute la complexité de la question, et l’on sympathise
                                                                                                         avec l’un et l’autre. » (Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon,
                                                                                                         50 ans de cinéma américain, Ed. Nathan)
                                                                                                         « ... a fascinating and very affecting study of the plight of mentally
                                                                                                         retarded children. Shot in semi-documentary style and using (with
                                                                                                         the exception of Ritches, the film’s central ‘case history’) actual
                                                                                                         retarded children. ( ... ) As ever, Cassavetes elicits magnificent per-
                                                                                                         formances from his cast. » (Geoff Andrew, Time Out Film Guide)
38                   John Cassavetes                                                                                                                                     Rétrospective                          39

Je 25 | 01 à 20h30   Husbands                                                                           Minnie and Moskowitz                                                                    Lu 22 | 01 à 18h30
Me 31 | 01 à 18h30   USA 1970 | vostf | 131’ | c | De : John Cassavetes | Avec : John Cassavetes, Ben   USA 1971 | vostf | 114 ’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, S­ eymour   Ma 30 | 01 à 20h30
                     Gazzara, Peter Falk, Jenny Runacre                                                 Cassel, Val Avery, Timothy Carey

                                                                                                        Un gardien de parking new-yorkais et une employée du Museum
                                                                                                        of Modern Arts partagent, sans se connaître, la même passion pour
                                                                                                        les films de Humphrey Bogart. Alors que tout les sépare socialement,
                                                                                                        ces deux solitudes se rapprochent ...
                                                                                                        « L’un des mérites les plus grands du film est d’avoir su amalgamer
                                                                                                        dans un même récit la chronique misérabiliste et le merveilleux, la
                                                                                                        comédie classique à deux personnages et l’humour grinçant des gra-
                                                                                                        phistes contemporains. » (Michel Sineux, Positif)
                                                                                                        « ... voici l’un des films les plus jubilatoires de Cassavetes, qui tem-
                                                                                                        père le désespoir habituel de ses chroniques new-yorkaises d’un
                                                                                                        humour parsemé de clins d’œil cinématographiques. » (Zurban)
                                                                                                        « Le film le plus ‘optimiste’ de Cassavetes, aussi drôle que déchi-
                     Après l’enterrement d’un ami, trois hommes mariés vont noyer,
                                                                                                        rant. » (Les Inrockuptibles)
                     l’espace d’un weekend, leur malaise dans l’alcool, le voyage et la
                     virée nocturne ...                                                                 « An idiosyncratic romance, and a far lighter movie than is usual from
                                                                                                        Cassavetes. As always, it is the performances that dominate, with
                     « Husbands n’est composé que d’une succession d’instants où l’indi-
                                                                                                        their sensitively-felt, naturalistic speech patterns and gesture. ( ... )
                     vidu est confronté au sentiment d’exister. Créer l’instant tient autant
                                                                                                        The result is an understated and intimate view of two unexceptional
                     de la méthode que du film lui-même. » (Thierry Jousse)
                                                                                                        people that is only sentimental when the characters themselves are
                     « Un portrait sans fard de la dernière génération produite par ‘l’ame-             sentimental. » (Geoff Andrew, Time Out Film Guide)
                     rican way of life’. Au terme d’un travail extrêmement exigeant sur
                     l’image, le son et les comédiens, Cassavetes impose une durée de
                     la séquence et une intensité tout à fait novatrices. » (C. Beylie et
                     P. Carcassonne)
                     « Son œuvre la plus audacieuse, la plus dramatiquement
                     déconstruite. Husbands est un film-limite, impitoyable pour tous et
                     pour tout, à commencer par les trois protagonistes. » (B. Tavernier
                     et J.-P.Coursodon)
                     « Devastatingly bleak view of the emptiness of suburban life. »
                     (Tom Milne, Time Out Film Guide)
40                                                                                                                              41

Comedy Classics    Essential Cinema   Sense and Sensibility   Saturday Night (Guilty) Pleasures   Cine XXL   Université Populaire

                  Weekends@
                  Cinémathèque
42                           Week-ends à la Cinémathèque | Les vendredis                                                            Les vendredis | Week-ends à la Cinémathèque                                                           43

 Ve            Comedy Classics
               18h30                                                                                                    Ve             Essential Cinema
                                                                                                                                       20h30 voir aussi p. 20
 Ve 05 | 01 A Life Less Ordinary                                                                                        Ve 05 | 01 The Royal Tenenbaums USA 2001 | vostf | 110’ | c | De : Wes Anderson | Avec :
 GB-USA 1997 | vostf | 103’ | c | De : Danny Boyle | Avec : Ewan McGregor, Cameron Diaz, Holly Hunter                   Gene Hackman, Gwyneth Paltrow, Anjelica Huston, Ben Stiller, Bill Murray voir aussi p. 21
 Qui s’oppose finit toujours par s’assembler. Surtout si   ginale et insolite, avec deux anges gardiens déjantés        Chez les Tenenbaum, les enfants ont toujours été très originale : la folie douce, la fantaisie et l’absurde
 des anges interviennent dans le cours de cette cavale     aux méthodes extrêmes pour accomplir leur mission            des génies. Mais un jour, leur mère demande le se côtoient avec bonheur pour nous propulser dans
 romantique, où un paumé kidnappe presque malgré           amoureuse. Voila donc le film romantique le plus             divorce. Elle ne supporte plus le caractère égoïste un univers irrationnel qui va s’avérer profondément
 lui une arrogante princesse en mal de surprises ...       drôle, surprenant, délirant et moderne qu’il m’a été         de Royal Tenenbaum, son mari. Cette crise familiale touchant. Car, c’est là le ‘deuxième effet’ du cinéma
 « Nous cherchons tous à vivre une vie moins ordi-         donné de voir à ce jour. » (Mr. Kurdt)                       a une influence négative sur le développement per- très personnel de Wes Anderson : construire une
 naire que la vie conventionnelle, nous avons tous         « Really clever fantasy romance. Great style and great       sonnel de leurs progénitures ...                     vraie dimension émotionnelle loin de toute mièvrerie,
 des rêves. L’intrigue est totalement passionnante, ori-   humor. » (About.com)                                         « La comédie s’inscrit, en effet, dans une dimension et de tous clichés convenus. » (Fiches du cinéma)

 Ve 12 | 01 A Private Function                                                                                          Ve 12 | 01 Singin’ in the Rain USA 1952 | vostf | 103’ | c | De : Stanley Donen, Gene Kelly |
 GB 1984 | vostf | 96’ | c | De : Malcolm Mowbray | Avec : Michael Palin, Maggie Smith, Denholm Elliott                 Avec : Gene Kelly, Donald O’Connor, Cyd Charisse voir aussi p. 22
 1947, au lendemain de la guerre. Alors que l’Angle-       geoisie anglaise, capable de déclencher la franche           Nous sommes à Hollywood, à la fin du cinéma nicolor du Hollywood des années folles (costumes
 terre connaît encore les restrictions, les notables       hilarité. C’est aussi le mérite de Michael Palin et d’une    muet : deux copains et la petite amie de l’un deux, de Walter Plunkett), le rythme et l’inventivité de la
 d’une petite ville du Yorkshire préparent un ban-         délicieuse Maggie Smith, dont l’humour typique à             venus du music-hall, essaient de s’implanter dans mise en scène font de ce film un chef-œuvre qui
 quet où doit être servi un porc, Betty, qu’ils élèvent    l’anglaise font absolument merveille ! » (Guide des          l’industrie en pleine crise ...                        cumule les moments d’anthologie. Parmi les meil-
 clandestinement ...                                       Films, Ed. Laffont)                                          « La comédie musicale favorite des cinéphiles, qui leurs : la chanson-titre, interprétée par Kelly ; et, bien
 « Une farce britannique tempérée d’humour, un             « A comedy of immense charm. » (The New York                 figure dans les listes des meilleurs films de tous les sûr, le fameux Broadway Ballet, qui révéla au monde
 joyeux jeu de massacre à propos de la petite bour-        Times)                                                       temps. L’éblouissant scénario, la recréation en Tech- entier les jambes de Cyd Charisse. » (Télérama)

 Ve 19 | 01 His Girl Friday                                                                                             Ve 19 | 01 The Searchers
 USA 1940 | vostf | 92’ | De : Howard Hawks | Avec : Cary Grant, Rosalind Russell, Ralph Bellamy                        USA 1956 | vostf | 119’ | c | De : John Ford | Avec : John Wayne, Jeffrey Hunter, Vera Miles voir aussi p. 23
 Walter, rédacteur en chef d’un quotidien, envoie sa       de bons mots fusent de tous côtés, lâchés comme des          Texas 1868. La famille d’Aaron Edwards est décimée         qu’être une œuvre majeure. » (Positif)
 femme, qui souhaite divorcer, effectuer un reportage      rafales de mitraillettes et où les corps s’agitent en tous   par une bande de Commanches qui attaquent son              « Instead of preaching a message, Ford leads us into
 insensé : interviewer un condamné à mort. En fait, il     sens dans des décors confinés, renforçant un peu plus        ranch et enlèvent ses deux fillettes. Ethan, le frère      the complexities of the American experience of racial
 multiplie les stratagèmes pour la récupérer ...           l’impression d’assister à un ballet d’agités enfermés        d’Aaron, découvre le drame et se lance sur les traces      difference. » (1001 Films)
 « His Girl Friday reste avant tout un sommet de la        dans un bocal. » (Guide des Films, Ed. Laffont)              des ravisseurs avec deux autres compagnons ...
 screwball comedy, une comédie hilarante où tout           « Perhaps the funniest talkie comedy ever made.              « Une œuvre qui, avec un égal bonheur, sait être
 s’enchaîne sans temps mort, où les dialogues farcis       Quite simply a masterpiece. » (TimeOut Film Guide)           épique, lyrique, intimiste et métaphysique ne peut

 Ve 26 | 01 The Snapper GB 1993 | vostf | 91’ | c | De : Stephen Frears | Avec : Colm Meaney,                           Ve 26 | 01 Introduction to the film by Andrea Haller The Maharajah’s Favourite Wife
 Tina Kellegher, Ruth McCabe | D’après : le roman de Roddy Doyle                                                        Danemark 1917 | intertitres danois traduits en anglais | 64’ | De : R. Dinesen | Avec : G. Tolnaes voir aussi p. 12
 Dans la banlieue de Dublin, Dessie est un bon catho- Dublin à travers quelques décors, et neuf mois de                 Leaving the man who loves her, the beautiful Elly          attraction was beyond any doubt the fairytale plot :
 lique et chef d’une famille qui comprend, outre sa grossesse. La verve irlandaise jaillit des dialogues                accepts the marriage proposal of a Maharajah and           Elly, a rather ordinary European girl, wins the true
 femme, six enfants. Quand l’aînée Sharon annonce truculents concoctés par Roddy Doyle d’après son                      follows him to India. But soon, she wants to run           love of a fabulously rich, handsome Indian prince.
 qu’elle est enceinte et refuse de révéler l’identité du propre roman. L’humour infiltre et désamorce tout !            away from the harem ...                                    Within the patriarchal order of his male privileges
 père, la pagaille s’installe ...                        Un film qui vibre par son rythme autant que par son            « The Maharajah’s Favourite Wife became a crash            (the harem), she rises to a position deemed pri-
 « Avec une ironie audacieuse, Stephen Frears filme contenu. » (Télérama, Le Guide Cinéma)                              box-office hit wherever it was distributed, and while      vileged by the logic of the film’s happy ending. »
 la vie bouillonnante d’un quartier populaire de                                                                        the harem scenes probably didn’t hurt, the main            (Mariann Lewinsky)
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