Guide de présentation d'un mémoire ou d'une thèse à l'INRS en sciences et technologies

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Guide de présentation
d’un mémoire ou d’une thèse à l’INRS en sciences
               et technologies

                     Juin 2012

                                 Centre – Eau Terre Environnement
                                 Centre – INRS – Institut Armand-Frappier
AVERTISSEMENTS

Le présent document contient des directives et recommandations concernant la rédaction et la
présentation des mémoires et thèses à l'INRS. Il tient compte des exigences explicites et
implicites du Règlement no 2 sur les études de cycles supérieurs de l'INRS, mais ne se
substitue en rien à celui-ci. Ce texte ainsi que les autres chartes, politiques, procédures et
règlements régissant la vie universitaire à l'INRS peuvent être consultés à l'adresse :

http://www.inrs.ca/universite/structure-et-gouvernance

Afin d'alléger et rendre plus fluide le texte, il est entendu que les termes de forme masculine
utilisés dans l'ensemble du document sous-entendent à la fois les formes masculines et
féminines.

                                                iii
AVANT-PROPOS

La rédaction d'un mémoire ou d'une thèse se situe au terme d'une démarche scientifique où
l'étudiant est appelé à transposer dans un texte sa capacité de réaliser une démarche
cohérente, rigoureuse et bien ciblée, d'intégrer divers résultats et observations, et d'en
présenter une synthèse. Un mémoire ou une thèse n'est en rien le produit d'une activité
d'écriture banale. C'est plutôt :

    o    un document important, dont le contenu et la présentation doivent témoigner de la
         même rigueur et de la même excellence que celles démontrées dans la démarche
         scientifique réalisée;

    o    un document achevé, qui résulte d'un effort suivi et continu sur un sujet très précis,
         réalisé dans un contexte détaché des contraintes habituelles de la pratique
         professionnelle, et qui a toutes les raisons de devenir un objet de fierté;

    o    un document auquel on prête une valeur suffisamment grande pour l'archiver dans une
         bibliothèque universitaire et le rendre disponible à la collectivité, y compris à l'étranger,
         grâce aux dépôts centralisés de mémoires et thèses et aux technologies de
         communication électronique.

La qualité de la forme est indissociable d'une bonne maîtrise du contenu. La bonne
présentation d'un mémoire ou d'une thèse aidera toujours à mettre en valeur une contribution
scientifique valable. À l'opposé, une mauvaise présentation portera ombrage à une bonne
contribution, et pourra même lui être fatale si le contenu n'est pas le moindrement bien articulé.
Il ne s'agit pas d'affirmations gratuites et mal fondées : l'expérience démontre qu'il est très rare
qu'un mémoire ou une thèse ait à subir des corrections majeures pour des raisons relatives à la
démarche scientifique. Une compilation 1 des raisons invoquées pour justifier des corrections
majeures permet d'identifier des carences assimilables, en proportions à peu près égales, à…

    o    une maîtrise insuffisante du cadre de recherche : mise en contexte déficiente du
         problème, méconnaissance de la littérature pertinente, mauvaise mise en valeur des
         aspects novateurs;

1
    À partir des mémoires et des thèses d'un centre INRS pendant la décennie 2000-2010.

                                                        v
o   une exploitation trop mince des données : présentation superficielle des méthodes et
       des résultats, qualité d'argumentation discutable dans l'interprétation, conclusions trop
       limitées ou trop prudentes, ou, au contraire, dont la portée est exagérée;

   o   une mauvaise qualité de communication : qualité insuffisante d'écriture, de vocabulaire
       et de mise en forme du document, incluant les tableaux et figures.

Il peut être utile de rappeler ce qu'implique un verdict de corrections majeures, même si un
tel avis n’est émis que par un seul examinateur : il faut d'abord effectuer les corrections
exigées, puis soumettre le document à une deuxième évaluation complète, avant de rejoindre
l'étape des corrections finales d'une évaluation normale. On parle de combien de temps ? Les
directives aux examinateurs précisent que des corrections sont majeures si elles demandent un
mois ou plus de révision. Par ailleurs, le temps alloué à une évaluation est de 40 jours. On
conviendra donc que viser une qualité tout juste suffisante pour la validation de son mémoire ou
de sa thèse est un risque important pour la gestion de son temps. Des efforts minimaux et bien
ciblés en cours de la rédaction peuvent facilement prévenir les objections communément
soulevées à l'évaluation.

Le présent Guide de présentation ne se limite donc pas aux indications de format. Il aborde
également les questions de contenu. Le respect scrupuleux des indications de contenu et
de format ne dégage pas l'étudiant de sa responsabilité de produire un texte
correctement rédigé. En effet, les examinateurs de mémoire ou de thèse ne sont pas des
correcteurs de français ou d'anglais ou des réviseurs payés pour améliorer un produit. Ils
doivent juger d'une contribution, d'où l'importance de leur fournir un texte clair et précis, avec un
minimum d'erreurs typographiques et de fautes susceptibles de masquer le sens du contenu.
Les retombées ne peuvent être que bénéfiques :

   o   un texte bien rédigé et bien présenté permet de susciter un préjugé favorable auprès
       d’un évaluateur avant même qu’il ne s'arrête au contenu;

   o   il manifeste également une forme de respect toujours apprécié par le membre de la
       communauté qui se consacre à cet exercice d'évaluation; en effet, sa principale source
       de motivation et rétribution est souvent son seul enthousiasme pour la science et la
       formation de futurs collègues.

                                                 vi
RÉSUMÉ

Les pages qui suivent décrivent ce qu'on s'attend à retrouver dans un mémoire ou une thèse
soumis dans le cadre d'études à l'INRS. Au-delà des exigences institutionnelles, le document :

   o    fait le point sur le contenu et les formats d'un tel type de document, autant sous forme
        de dissertation que sous forme d'articles;

   o    résume les principales exigences de l'écriture technique et oriente vers des outils
        susceptibles d'aider à la rédaction;

   o    rappelle les conventions fondamentales d'écriture dans l'usage des grandeurs, unités,
        symboles, nombres, abréviations, etc.;

   o    offre quelques conseils susceptibles d'éviter à son mémoire ou sa thèse les constats
        négatifs les plus fréquents évoqués lors d'évaluations négatives.

La mise en œuvre des indications du présent guide est facilitée par l’utilisation des deux
ressources disponibles sur le portail du SDIS, à l’adresse :

        http://sdis.inrs.ca/index.php?page=guideINRS-ST .

La première est un canevas électronique MS Word contenant tous les styles requis. La
deuxième contient les fichiers nécessaires à l’utilisation du logiciel EndNote pour l'application du
style   bibliographique INRS    Sciences       et   technologies   à   la   description   des   sources
documentaires.

                                                    vii
TABLE DES MATIÈRES

Avertissements ........................................................................................................................iii
Avant-propos............................................................................................................................ v
Résumé ....................................................................................................................................vii
Table des matières ...................................................................................................................ix
Chapitre 1 : Introduction......................................................................................................... 1
        Ce que le guide contient ................................................................................................... 2
        Ce que le guide ne contient pas ........................................................................................ 2
        La langue de rédaction ..................................................................................................... 5
        Déontologie, éthique et droits d'auteur .............................................................................. 5
        Remarques sur la protection de la vie privée .................................................................... 6
Chapitre 2 : Le contenu du mémoire ou de la thèse ............................................................. 7
        Les pages liminaires ......................................................................................................... 8
                 Page titre .................................................................................................................................................8
                 Dédicace (facultatif) .................................................................................................................................9
                 Remerciements (facultatif) ..................................................................................................................... 10
                 Avant-propos (facultatif)......................................................................................................................... 10
                 Résumé et Abstract ............................................................................................................................... 10
                 Sommaire récapitulatif (s'il y a lieu) ....................................................................................................... 11
                 Table des matières ................................................................................................................................ 11
                 Liste des figures, liste des tableaux ....................................................................................................... 12
                 Autres listes ........................................................................................................................................... 12
        Le corps du mémoire ou de la thèse ................................................................................12
                 Chapitre 1 : Introduction ........................................................................................................................ 12
                 Chapitre 2, Chapitre 3, Chapitre 4 … : Développement......................................................................... 13
                 Chapitre x : Conclusion.......................................................................................................................... 14
        Les pages annexes ..........................................................................................................14
                 Liste des références .............................................................................................................................. 15
                 Annexes................................................................................................................................................. 15
Chapitre 3 : La mise en forme ...............................................................................................17
        Ensemble du document ...................................................................................................17
        Hiérachisation des titres et paragraphes ..........................................................................18
        Texte et styles d'emphase................................................................................................20
        Conventions d’écriture : des chiffres et des nombres .......................................................21
        Conventions d’écriture : des lettres et des mots ...............................................................23
Chapitre 4 : Le cas des tableaux, figures et équations .......................................................29

                                                                                   ix
Tableaux ..........................................................................................................................29
       Figures.............................................................................................................................32
       Équations .........................................................................................................................34
Chapitre 5 : Le mémoire ou la thèse par articles .................................................................35
       Amendements à la structure ............................................................................................36
       Première partie : Synthèse ...............................................................................................37
       Deuxième partie : Articles ................................................................................................38
               Page de présentation............................................................................................................................. 39
               Mise en forme ........................................................................................................................................ 40
Chapitre 6 : Conclusion .........................................................................................................41
Chapitre 7 : Citations et style bibliographique ....................................................................43
       Citation directe, citation indirecte .....................................................................................43
       Les références abrégées .................................................................................................45
       Les références complètes et la liste des références .........................................................46
       Règles spécifiques aux différents types de documents ....................................................50
Annexe : Le Système international d'unités .........................................................................55
       Système international : grandeurs et unités .....................................................................56
       SI et unités non-métriques ...............................................................................................61

                                                                                x
CHAPITRE 1 :
INTRODUCTION

Un guide de présentation de mémoire et de thèse est largement construit autour d'exigences
universelles, autant au profit de l'institution qu'à celui de l'individu. Au niveau de
l'établissement, l'effort de normalisation s'inscrit dans la foulée du désir de maintenir une
signature graphique cohérente, obtenue et balisée par des règles précises, qui permet
d'assurer une image institutionnelle forte. Au niveau individuel, le guide vise à instruire les
candidats de ce qui est le contenu normal d’un mémoire ou d’une thèse, dans quel ordre, et
sous quelle forme.

La plupart des universités, facultés, voire programmes, ont leur propre guide de présentation.
Certains sont plus étoffés que d’autres, enrichis à degrés variables d’indications sur le contenu
rédactionnel, sur la préparation et la réalisation du programme de recherche, sur les aspects
règlementaires propres à l’établissement, et ainsi de suite (voir la section « Bibliographie »). Les
fondements de rédaction et de présentation sont toutefois foncièrement les mêmes, avec des
variantes relevant essentiellement de la tradition 2.

Les exigences de nature éditoriale envers un mémoire ou une thèse ne sont en rien
gratuites ou tatillonnes. Le mémoire et la thèse constituent les premiers exercices vraiment
rigoureux de rédaction scientifique, au même titre que les projets de mémoire et de thèse
constituent des initiations et des approfondissements de la démarche scientifique. Certains
assimilent l'étape de rédaction à un rite de passage. Après, l'individu entreprend une carrière où
des conditions semblables à celles qu'il a connu ne seront plus jamais réunies.

Bref, un guide de présentation, malgré son appellation anodine, est un outil allant bien au-delà
d’une intention cosmétique. Une présentation bien encadrée permettra à un candidat de
souscrire aux attentes minimales de la plupart des évaluateurs appelés à se prononcer sur la
pertinence, la valeur de contenu et la qualité de présentation de son mémoire ou de sa thèse.

2
    Par exemple, les notes de bas de page ou d'après texte sont d'utilisation communes en sciences humaines, mais
    rares en sciences physiques; des sections facultatives comme la Dédicace, les Remerciements et l'Avant-propos
    peuvent suivre la page titre et être littéralement dissociées du texte principal, probablement lorsqu'on associe un
    caractère plutôt personnel à leur contenu; ces sections peuvent précéder le corps du texte dans d'autres cas,
    vraisemblablement parce qu'on leur prête un caractère plutôt informatif, à rapprocher du contenu technique; enfin,
    d'autres pratiques semblent héritées de l'époque des dactylographes (e.g. interligne double plutôt que 1.5,
    indentation en début de paragraphe…).

                                                          1
Ce que le guide contient

Le présent guide s'intéresse en premier lieu au contenu du mémoire ou de la thèse, avec une
brève description des sections nécessaires ou facultatives et leur ordre d'introduction.

Le chapitre suivant touche à la mise en forme générale du texte, avec les façons de
hiérarchiser les sections et sous-sections ainsi que les paragraphes (citations, énumérations,
mise en évidence…). Il résume également les conventions d'écritures les plus courantes
concernant les grandeurs, unités et valeurs numériques. Ces sections n'ont rien de superflu : le
système international d'unités est en effet bien connu, mais l'expérience montre que les
conventions qu'il met de l'avant ne le sont pas autant. Le traitement des tableaux, figures et
équations est défini dans un autre chapitre. Enfin le dernier chapitre fait le point sur les
exigences relatives à la présentation du mémoire ou de la thèse sous forme d'articles.

Le style bibliographique est un des éléments les plus importants de la mise en forme, à cause
des déficiences faciles à identifier et des perceptions négatives qu’elles peuvent laisser. Le
style bibliographique n'est pas traité dans le texte principal mais plutôt en annexe, à cause du
systématisme déployé dans la description des règles.

Ce que le guide ne contient pas

Un guide de présentation n'est pas un guide de rédaction, et encore moins un guide sur le
cheminement du thésard aux études supérieures. En ce qui concerne ce dernier aspect, on
peut s'en remettre à des ouvrages comme ceux de Beaud et Latouche (1988) et Beaud (2006)
qui y vont de conseils avisés sur plusieurs aspects de la recherche en milieu universitaire, y
compris le choix d’un directeur de recherche. Dans le cas présent, on suppose qu'un
encadrement adéquat tout au long de la scolarité et des travaux de recherche a permis
d'accumuler tout le matériel nécessaire et suffisant à la rédaction du mémoire ou de la thèse.

Le guide définit une ossature à laquelle il vous appartient de greffer les éléments pertinents de
votre mémoire ou de votre thèse, dans un langage souscrivant aux normes habituelles de
communication. Malheureusement, la maîtrise de l'écriture ne s'improvise pas : la rédaction
est une opération délicate et exigeante où chacun arrive avec un bagage souvent inégal.
L'apprentissage se fait avec le temps, en confrontant continuellement ses écrits aux exigences
de base d'un bon texte scientifique. Ce phénomène de préparation inégale est toutefois
répandu et connu, et tout individu qui veut s'améliorer peut le faire facilement :

                                                 2
•   plusieurs universités de grande taille affectent des ressources accessibles à la
    communauté; il est donc possible de trouver des trucs, conseils et autres aides à la
    rédaction dans les sites web de ces organisations 3;
•   d’autres ressources, par exemple gouvernementales, sont moins orientées vers la
    communication exclusivement scientifique mais tout autant vers l’écriture formelle :
         o    Termium Plus est une banque de données terminologiques et linguistiques du
              gouvernement du Canada, accessible par internet, qui regroupe plus de 4 000 000
              de termes en anglais, français et espagnol, avec plus de 4 000 mises à jour
              mensuelles (BtB, 2011); Termium Plus répertorie des termes spécialisés et
              ultraspécialisés qui permettent de lever des incertitudes dans le langage technique
              employé; il donne également accès à plus d'une douzaine d'outils d'aide à la
              rédaction.
         o    l’Office québécois de la langue française offre une palette d’outils semblables,
              notamment avec son Grand dictionnaire terminologique et sa Banque de dépannage
              linguistique (Office québécois de la langue française, 2011a et b); le Grand
              dictionnaire terminologique est un ouvrage de référence de termes français et
              anglais du vocabulaire industriel, scientifique et commercial; la Banque de
              dépannage linguistique réunit plusieurs centaines de courts articles qui proposent
              des réponses claires aux questions les plus fréquentes portant sur la grammaire,
              l'orthographe, la ponctuation, les abréviations et ainsi de suite, le tout accessible par
              des index alphabétique et thématique bien conçus et faciles d’utilisation.
•   enfin, certains ouvrages plus ou moins classiques s'adressent à des professionnels mais
    sont tout aussi pertinents dans une perspective de thèse que d'après-thèse (p. ex. How to
    write and Publish a Scientific Paper, de Day et Gastel, 2006, à sa 6ième édition; The Craft of
    Research, de Booth et al., 2008, à sa 3ième édition).

La question de la seule rédaction scientifique est trop large pour être traitée ici. Dans le cas
d'un mémoire ou d'une thèse, il est cependant indispensable de mettre en garde contre un
étalage sans retenu de son travail et de tout ce qui a pu être fait. Un évaluateur demande en
premier lieu à être convaincu, et l'intention d'épater peut au contraire irriter. Un exposé de
qualité, condensé mais clair, précis et pertinent sera toujours garant d'une meilleure
appréciation.

Pour le reste, voici quelques conseils d'ordre général :

•   le texte doit être bien structuré :
         o    rédiger à partir d'un plan détaillé;

3
    Par exemple, le Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaires (CARTU) de l'Université d'Ottawa
    (http://www.sass.uottawa.ca/redaction) met en ligne plusieurs fiches succinctes et informatives destinées aux
                   er
    étudiants de 1 cycle désireux d'améliorer leur écriture : Le processus de rédaction, La grammaire, La structure
    d'un travail. Celles s'adressant aux étudiants diplômés forment une trousse de rédaction : Ce qu'il faut savoir de
    la rédaction aux études supérieures, Ce qu'il faut savoir de la rédaction de thèse, Rédiger une proposition de
    thèse, Rédiger une revue de littérature…

                                                          3
o   traiter des idées ou des faits dans un ordre logique;

•   la cohérence des paramètres de localisation et de présentation doit être assurée :
        o   s'assurer de la correspondance de pagination et de numérotation des tableaux et
            figures, entre ce qui est dans le texte et ce qui se retrouve résumé dans les listes de
            la table des matières;
        o   bien appeler et insérer les tableaux et figures aux endroits appropriés;
        o   se limiter aux quelques styles de présentation proposés et ne pas en dévier (p. ex.
            corps de texte et énumérations; tableaux et figures);

•   les phrases doivent être bien structurées et respecter fidèlement les règles de syntaxe,
    d'orthographe, de ponctuation et de typographie :
        o   ne pas hésiter à utiliser les aides à l’écriture fréquemment proposés dans les sites
            web d’institutions reconnues;
        o   utiliser les correcteurs d’orthographe et de syntaxe des traitements de texte, mais
            avec discernement, car ils sont loin d'être complets et infaillibles;
        o   il n’est pas du tout interdit, voire fortement recommandé, de faire relire son texte par
            quelqu’un d’autre;

•   le style d'écriture doit viser la clarté et la précision :
        o   utiliser des phrases courtes;
        o   ne dire que ce qui a besoin d'être dit;
        o   assurer une cohérence dans les temps de verbes utilisés;
        o   appeler les choses par leur nom;
        o   utiliser les synonymes de façon parcimonieuse, car si un mot existe, c’est
            généralement parce qu’il sous-tend une différence de sens par rapport à un autre;

•   le ton général du document doit rester impersonnel et objectif :
        o   éviter la subjectivité, la familiarité, le langage à connotation discriminatoire, etc.;
        o   éviter les expressions poétiques, les tournures de phrases complexes, les mots et
            expressions évoquant des sentiments ou un parti pris;
        o   si on quitte la forme impersonnelle pour signifier un choix ou une opinion
            personnelle, employer le « nous » (dit « nous majestueux » ou « de politesse »).

Une des meilleures façons d'améliorer ses écrits est de ne rien faire (mais temporairement
seulement !). En effet, tous les auteurs d'expérience reconnaissent qu'une relecture du texte
après l’avoir mis de côté quelques jours permet d'identifier ses inévitables défauts et d’y
remédier.

                                                     4
La langue de rédaction

Les mémoires et les thèses sont normalement rédigés en français, conformément à la Politique
linguistique de l’INRS et à son Règlement des études. Le directeur du centre peut accorder une
dérogation, sur recommandation du Comité des programmes, après examen de l’argumentation
remise par l’étudiant à son responsable de programme (p. ex. langue maternelle, langue dans
laquelle les études antérieures ont été réalisées…). Les étudiants autorisés sont alors tenus
de rédiger un sommaire récapitulatif en français d’au moins vingt pages et d’adjoindre une
version française aux légendes de tous les tableaux et figures du mémoire ou de la thèse.

Il faut distinguer le mémoire ou la thèse rédigée en anglais du mémoire ou de la thèse par
articles dont un ou plusieurs sont en anglais. Un mémoire ou une thèse par articles doit
contenir une partie « Synthèse » de longueur substantielle dans laquelle l'étudiant refait la
démarche cohérente d'un mémoire ou d'une thèse, tout en s'arrimant au contenu de ses
articles. Les choix de langue et de revue sont alors des choix stratégiques et pratiques sous la
responsabilité des auteurs et co-auteurs.

Un mémoire ou une thèse avec des articles en anglais ne devient un mémoire ou une thèse en
anglais que si la partie « Synthèse » et autres pages liminaires sont écrites en anglais.
L'autorisation d'écrire dans cette langue doit alors être obtenue, et l'exigence du sommaire
récapitulatif en français s'applique.

Déontologie, éthique et droits d'auteur

Les questions de déontologie et d'éthique en recherche ne se limitent pas qu'aux projets
impliquant des sujets humains ou animaux, ou posant des risques pour la santé et
l'environnement. Un aspect, l'honnêteté intellectuelle, transcende toutes les disciplines. La
recherche universitaire se réclame en effet d'une honnêteté des plus rigoureuses. Celle-ci ne se
limite pas uniquement à la véracité des résultats mais touche également la façon dont ils sont
acquis et diffusés, y compris les idées qui ont amené un projet en l'état où on le décrit.

Le contenu d'un mémoire ou d'une thèse n'est en effet jamais entièrement original, ne serait ce
que par les nombreux travaux qui auront servi à la mise en perspective et à la définition du
problème, ou les méthodes éprouvées qui auront été utilisées. Les idées ou les concepts

                                                 5
repris ou développés sont des contributions importantes à reconnaître, car leur utilisation sans
mention est assimilable au plagiat.

Attention ! Le plagiat n'est pas limité à une reprise plus ou moins intégrale des mots ou des
données d'autrui, et la paraphrase ou la reformulation ne sont pas des opérations de
blanchiment. Il convient donc de référer explicitement aux auteurs originaux dans ses
commentaires, explications ou interprétations, afin d'éviter toute équivoque.

Si l'utilisation d'idées sans en reconnaître les auteurs est assimilable à un plagiat par omission,
l'utilisation d'ouvrages protégés par un droit d'auteur relève de l'illégalité. C'est une situation
souvent vécue involontairement par le thésard qui devient rédacteur d'articles, malgré sa bonne
foi. En effet, l'auteur débutant ignore souvent qu'il cède ses droits d'auteur à l'éditeur qui diffuse
ses articles. L'insertion intégrale dans son mémoire ou sa thèse d'un article publié dont il est
l'auteur est alors une transgression directe du droit d'auteur. Ce problème et la façon de le
traiter sont abordés dans le chapitre 5 portant sur le mémoire ou la thèse par articles.

Remarques sur la protection de la vie privée

Les mémoires et les thèses sont appelés à être diffusés. Elles doivent donc exclure toute
signature ou renseignement personnel concernant les individus (adresse, numéro de
téléphone, adresses courriel, personnelles ou professionnelles), selon le Commissariat à la vie
privée. Seules les adresses et numéros de téléphone au travail sont du domaine public.

                                                  6
CHAPITRE 2 :
LE CONTENU DU MÉMOIRE OU DE LA THÈSE

Un mémoire ou une thèse est jugée sur son contenu et sa forme, dans sa globalité : le
document est acceptable ou non, après corrections mineures ou majeures, et qualifié de bon,
très bon, excellent ou exceptionnel. L'examinateur jouit d'une pleine indépendance et porte un
jugement en fonction de l'atteinte des objectifs associés à une maîtrise ou une thèse, selon son
expérience en la matière :

    o    le mémoire doit apporter une certaine contribution à l'avancement des
         connaissances ou à la mise au point de nouvelles applications; c'est en premier lieu une
         démonstration d'aptitude à la recherche; l'accent est mis sur l'adéquation de la
         méthodologie au problème examiné, la démarche scientifique, la connaissance de la
         documentation pertinente, la cohérence, la rigueur, etc.;

    o    la thèse doit apporter une contribution originale à l'avancement des connaissances
         ou conduire à de nouvelles applications; l'originalité et la contribution significative à
         l'avancement des connaissances font preuve de l'autonomie du candidat en recherche.

Bref, le mémoire et la thèse diffèrent essentiellement par le degré d'accomplissement d'une
démarche scientifique. Par exemple, en recherche appliquée, la maîtrise peut porter sur
l'amélioration d'une application pré-existante, alors que le doctorat vise le développement d'une
application innovante. Il en découle que les mémoires et les thèses peuvent facilement
s'accommoder d'une structure commune.

À l'INRS, les mémoires et les thèses comportent les parties suivantes :

•   des pages liminaires, avec la succession :
        dans tous les cas :        si le document             de façon
                                     est en anglais :         facultative :
        Page titre
                                                              Dédicace
                                                              Remerciements
                                                              Avant-propos
        Résumé
        Abstract
                                   Sommaire récapitulatif
        Table des matières
        Liste des figures
        Liste des tableaux
                                                              Liste des sigles et abréviations

                                                   7
•   une Introduction
•   un développement, sous forme de Chapitres
•   une Conclusion
•   des pages annexes, incluant les sections :
       Références
       Annexes

L’ordre dans lequel se présente ces sections doit être respecté. Certaines des subdivisions
peuvent être absentes, soit parce qu’elles sont facultatives (p. ex. Avant-propos,
Remerciements), soit parce qu'il n'y a pas d'éléments constituants la subdivision (p. ex.
tableaux, figures, annexes), soit parce qu'elles ne sont exigées qu'en cas de rédaction dans une
langue autre que le français (Sommaire récapitulatif). Cet agencement étant quasi-générique, le
modèle décrit peut aussi être utilisé pour la présentation de travaux, rapports de stage ou
essais. Dans de tels cas, une subdivision comme l'Abstract peut également être escamotée.

Les mémoires ou thèses par articles montreront une structure légèrement différente,
affectant uniquement les sections en zone ombragée ci-dessus. Ces particularités sont
discutées au chapitre 5.

Les pages liminaires

Les pages liminaires réunissent tous les éléments requis pour décrire succinctement le contenu
d'un ouvrage.

          Page titre

La page titre comprend les informations de bases usuelles : auteur et titre, nature du document
et objectif visé par sa réalisation, lieu de réalisation, énoncé de propriété intellectuelle, mois et
année de dépôt, avec en sus l’énumération des membres du jury 4.

Une attention particulière sera portée au libellé du titre :

•   c'est le premier élément susceptible de convaincre un lecteur éventuel de prendre
    connaissance du résumé;

4
    Les évaluateurs, s'ils n’ont pas entière responsabilité de ce qui est énoncé dans le mémoire ou la thèse,
    cautionnent tout de même la valeur scientifique d’une contribution conduisant à un diplôme de cycle supérieur,
    d’où leur mention en page titre.

                                                        8
•   les termes contenus dans le titre seront utilisés dans l'indexation de l'ouvrage.

Pour des raisons de saisie et diffusion, le titre devrait se limiter à environ 175 caractères,
incluant les espaces et la ponctuation.

La disposition des informations de la page titre apparaît dans le canevas électronique du guide.
Tous les éléments sont en français, sauf le titre lui-même, s'il y a eu autorisation de rédaction
en anglais. Les programmes et grades offerts par l’INRS au trimestre d’hiver 2011 s’énoncent
comme suit et doivent apparaître comme tels en page titre :

                           Programme                                         Grade

                 Maîtrise en sciences de l’eau                      Maître es Sciences M.Sc.

                Doctorat en sciences de l’eau                       Philosophiæ Doctor, Ph.D.

               Maîtrise en sciences de la terre                     Maître es Sciences, M.Sc.
    programme géré conjointement par l’INRS et l’Université Laval

               Doctorat en sciences de la terre                     Philosophiæ Doctor, Ph.D.
    programme géré conjointement par l’INRS et l’Université Laval

    Maîtrise en sciences de l'énergie et des matériaux              Maître es Sciences, M.Sc.

    Doctorat en sciences de l'énergie et des matériaux Philosophiæ Doctor, Ph.D.

               Maîtrise en télécommunications                       Maître es Sciences, M.Sc.

               Doctorat en télécommunications                       Philosophiæ Doctor, Ph.D.

     Maîtrise en sciences expérimentales de la santé                Maître es Sciences, M.Sc.

             Maîtrise en microbiologie appliquée                    Maître es Sciences, M.Sc.

            Maîtrise en virologie et immunologie                    Maître es Sciences, M.Sc.

            Doctorat en virologie et immunologie                    Philosophiæ Doctor, Ph.D.

                      Doctorat en biologie                          Philosophiæ Doctor, Ph.D.

          Dédicace (facultatif)

Une dédicace rend hommage à une ou plusieurs personnes. Elle apparaît uniquement selon la
volonté de l'auteur. Elle est disposée habituellement dans le coin supérieur droit d'une page qui
ne contient aucune autre inscription.

                                                        9
Remerciements (facultatif)

L’étudiant peut inclure des remerciements aux personnes et/ou organisations qui lui ont fourni
un support quelconque lors de sa recherche : fonds pour le soutien direct et indirect du projet,
conseils dans l'encadrement, aide dans l'acquisition de données ou l'analyse des résultats. Les
remerciements peuvent être incorporés à l’avant-propos s'ils sont courts.

La page de remerciements est un espace de liberté, mais il faut être conscient que les écrits
restent : la basse flatterie, les enfantillages ou les formulations à faire pleurer le lecteur seront
jugés à leur propre valeur. Le remerciement est toujours apprécié et perçu comme un
encouragement, car il est gratuit dans le sens noble du terme. Il ne doit donc pas être
dévalorisé.

         Avant-propos (facultatif)

L’avant-propos est facultatif. On aura les remerciements ou l'avant-propos, mais pas les deux.
Sous cette rubrique, l’étudiant peut fournir des informations spécifiques à sa propre démarche
ou son cheminement personnel et sur ce qui l'ont conduit au sujet traité. Il peut aussi évoquer
un contexte particulier qu’il juge pertinent de faire connaître ou qui permet de mieux situer sa
recherche et ses limites.

         Résumé et Abstract

Un résumé en français et un résumé en anglais ("Abstract") sont requis, quelle que soit la
langue de rédaction du mémoire ou de la thèse.

Le résumé doit être précis, informatif et concis. Il doit permettre au lecteur de prendre
connaissance rapidement de la problématique traitée, des résultats obtenus et des principales
conclusions (aspect innovateur, limitations, recommandations…). On évitera d’y inclure des
citations, des équations chimiques et des formules mathématiques complexes.

Pour rendre le résumé intéressant et amener le lecteur à poursuivre sa lecture, il faut garder à
l'esprit que le résumé est un instrument de mise en valeur du document proposé, et non un
condensé de tout ce qui y est dit.

                                                 10
Le résumé est à simple interligne et ne doit pas dépasser 150 à 250 mots (maximum d'une
page) dans le cas d’un mémoire, et 350 à 500 mots (maximum de deux pages) dans le cas
d’une thèse. La base de données ProQuest pose des limites rigides de respectivement 150 et
350 mots. Il convient de faire suivre le résumé par une série de mots clés (maximum 10)
soigneusement choisis pour les fins d'indexation, afin de s'assurer d'un bon repérage par les
moteurs de recherche.

Le résumé anglais sera la traduction du résumé français. Il est soumis aux mêmes devis
(longueur, symboles, mots clés, etc.). On notera que c'est cet Abstract et les mots clés
proposés qui seront les principaux objets de diffusion dans les banques de données.

           Sommaire récapitulatif (s'il y a lieu)

Un Sommaire récapitulatif est requis dans le cas d’un mémoire ou d’une thèse rédigé en
anglais.

Le sommaire compte au moins vingt (20) pages et ne remplace aucunement le résumé français.
Il fait état des points principaux traités dans le document et se montre plus explicite que le
résumé en ce qui concerne les hypothèses de travail, objectifs de recherche, méthodologie et
résultats (c.-à-d. tous les éléments attendus d’une thèse). Contrairement au Résumé, il est ici
possible et même indiqué de faire référence à des tableaux ou figures du texte principal.
Le pont langagier avec ces renvois est assuré par un sous-titrage en français de tous les titres
et légendes de tous les tableaux et figures.

           Table des matières

La table des matières fait l’énumération, dans l’ordre, des sections et sous-sections du
document avec leur titre complet. Un maximum de trois niveaux de titre est admis.

La disposition des titres et sous-titres et les formats préconisés pour la table des matières
apparaissent dans le canevas électronique mis à disposition via le wiki du SDIS. L’utilisation du
modèle MS Word permet de la générer automatiquement, en cliquant avec le bouton droit de la
souris sur la table des matières du modèle proposé et en demandant la mise à jour des
champs. Les numéros de page et les titres de chapitre changent alors pour correspondre à
ceux de votre texte.

                                               11
Liste des figures, liste des tableaux

Les listes de figures, de tableaux et autres sont en quelque sorte une table des matières des
figures, une table des matières des tableaux, et ainsi de suite. Chaque liste est distincte et
indépendante. Elle énumère les titres de chacun des éléments présents dans le document et sa
page correspondante.

Il convient de bien distinguer titre et légende dans les intitulés des tableaux et des figures. Les
descriptions, explications et renvois à des références peuvent faire partie d'une légende mais
ne font pas partie du titre : on ne retrouve donc rien de cette nature dans les titres énumérés
dans les listes.

         Autres listes

D’autres listes peuvent être ajoutées au besoin. On peut constituer une liste de documents hors
texte s'insérant mal dans le texte, de par leur dimension ou leur format (planches,
photographies, cartes, tableaux et figures hors-format). Il est aussi possible que le mémoire ou
la thèse contienne plusieurs abréviations, sigles ou symboles. Une liste est utile, voire exigible,
lorsque leur nombre est élevé. Les éléments sont alors présentés par ordre alphabétique
(d'abord latin, puis grec), avec leur signification.

Le corps du mémoire ou de la thèse

Le mémoire ou la thèse au sens strict commence à la page 1, en chiffres arabes, avec
l’introduction, suivi des chapitres de développement et de la conclusion.

         Chapitre 1 : Introduction

L’auteur y expose, sans entrer dans les détails, le cadre général de la question abordée et
l’aspect plus spécifique qui sera traité. En quelques mots : Qu'avez-vous fait, et pourquoi ?
C'est littéralement une annonce de ce que l'on trouvera dans le document. Cette section étant
succincte sans être très technique, on peut y mentionner la conclusion principale et les aspects
originaux de sa recherche.

                                                   12
Chapitre 2, Chapitre 3, Chapitre 4 … : Développement

Comme le suggère le mot, le développement est constitué d'une série de chapitres poussant
plus loin les éléments annoncés dans l'introduction et poursuivant avec les résultats et leur
interprétation. On aura, par exemple :

   o    Problématique : qu'est-ce qui a été fait et qu'est-ce que vous faites de plus ?

       le sujet de recherche et les enjeux théoriques et/ou expérimentaux qui lui sont associés
       sont définis à l'occasion d'une revue de littérature; il doit en découler une formulation
       d'hypothèse et d'objectifs permettant de tester celle-ci; le lecteur doit être capable
       d'apprécier objectivement la pertinence et de l'originalité du travail; il est aussi prudent
       d'évoquer les limites posées par l'étude aux extrapolations qu'on pourrait en faire, tant par
       choix (on ne peut pas tout faire…) que par l'incapacité de contrôler certaines variables.

       Il faut dépasser la simple liste de références consultées. On s'attend à y retrouver
       analyses, comparaisons, critiques et synthèses, et ce, en toute objectivité.

   o    Méthodologie : comment l'avez-vous fait ?

       on y décrit tout ce qui est nécessaire et suffisant pour qu'un tiers puisse juger de la valeur
       et de la rigueur des méthodes utilisées et être capable de reproduire les mêmes résultats;
       toute modification ou déviation d'un protocole auquel il est référé doit être mentionnée; s'il
       y du terrain d'impliqué, une brève description du milieu et des facteurs susceptibles
       d'influencer l'interprétation est requis.

       Si des alternatives se présentent (stratégies de collecte de données, instruments et
       techniques d'acquisition et d'analyses, modèles informatiques, etc.), les choix doivent être
       justifiés.

   o    Résultats : qu'avez-vous trouvé ?

       on y décrit tout les résultats nécessaires et suffisants à la démonstration qu'on se
       proposait de faire, en jugeant de leur niveau de signification;

       Il est facile de s'épancher inutilement en faisant une exploration excessive de ses univers
       de variables. Par contre, il ne faut pas être fermé à l'observation de relations inattendues,
       ce qui peut être tout à fait porteur en terme de contribution.

                                                   13
o    Discussion : qu'est-ce que ça veut dire ?

       on intègre et interprète les résultats attendus et inattendus, significatifs ou non, en regard
       des objectifs et hypothèses formulés et par rapport aux études antérieures; on se
       prononce sur les forces et faiblesses avérées de la méthodologie et sur des approches
       qui pourraient permettre d'obtenir des réponses plus significatives;

       Conserver l'équilibre : une surestimation ou une surexploitation des données avec des
       arguments ténus ou insoutenables remet en question le bon jugement de l'auteur. À
       l'opposé, une sous-estimation ou sous-exploitation des résultats peuvent être interprétées
       comme une incapacité plus ou moins grande du candidat à bien comprendre son sujet.

          Chapitre x : Conclusion

La conclusion fait le bilan final des travaux et des constats et n'apporte aucun élément nouveau
qui n'ait été précédemment mentionné : Qu'est-ce que ça a donné ? Un bref rappel du
développement permet d’introduire un jugement sur l’atteinte des objectifs mentionnés et des
contributions originales du mémoire ou de la thèse. C'est aussi une occasion d'ouvrir des
perspectives en suggérant des travaux additionnels, à partir des connaissances et expériences
acquises.

Les pages annexes

Les pages annexes sont dissociées du corps du mémoire ou de la thèse parce qu'elles
contiennent de l'information qui n'est pas nécessaire à la compréhension du texte, ou qui
nuirait à sa lisibilité, mais qui restent utile, voire indispensable, comme un protocole
expérimental détaillé. Les pages annexes sont paginées à la suite du corps du mémoire ou de
la thèse, en chiffre arabe.

Les pages annexes peuvent contenir des Annexes ou des Appendices. Le mémoire ou la thèse
visant entre autres la concision, on s'attend surtout à y retrouver des annexes, d'après la
définition stricte de ces termes :

       Dans la langue courante, les termes français appendice, annexe et supplément sont
       parfois confondus. Il s'agit pourtant de trois notions différentes. En effet, l'annexe
       présente des renseignements complémentaires qui n'ont pu être insérés dans le
       texte principal dont ils sont partie intégrante, alors que l'appendice constitue un

                                                 14
ensemble de notes, de documents supplémentaires non essentiels à l'intégralité de
      l'ouvrage.
      (Grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française, 2011a)

         Liste des références

La liste des références permet la localisation des contributions qui ont été consultées et dont les
idées, résultats ou méthodes ont été discutées ou utilisées dans le mémoire ou la thèse. Il ne
faut pas confondre cette liste avec une bibliographie, qui contient une liste plus ou moins
importante d’ouvrages relatifs à un sujet donné, sans qu'ils n'aient été nécessairement tous
consultés. Les références doivent être présentées de manière uniforme, complète et intelligible.
Compte tenu de la variabilité des médias pouvant être l'objet d'une référence, l'étudiant est prié
de consulter l'annexe Style bibliographique INRS Sciences et technologies.

         Annexes

Les annexes sont placées après la liste des références. Va en annexe tout matériel qui n'est
pas indispensable à la compréhension du texte, mais qui le complète et qui pourrait être
requis pour la reprise intégrale de l'étude : données, résultats détaillés, descriptions
techniques, méthodes exhaustives, démonstrations poussées… Sans ces distractions, il devient
plus facile de saisir la structure logique de l'ouvrage. S’il y en a plusieurs, les annexes sont
présentées selon leur ordre de mention dans le texte avec la numérotation Annexe I, Annexe II,
Annexe III, etc., en chiffres romains majuscules, suivi de leur propre titre.

                                                 15
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