La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après un an - Éclairer grace aux données, pour batir un Canada ...
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Mars 2021 La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après un an Éclairer grace aux données, pour batir un Canada meilleur
Comment obtenir d’autres renseignements Pour toute demande de renseignements au sujet de ce produit ou sur l’ensemble des données et des services de Statistique Canada, visiter notre site Web à www.statcan.gc.ca. Vous pouvez également communiquer avec nous par : Courriel à STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca Téléphone entre 8 h 30 et 16 h 30 du lundi au vendredi aux numéros suivants : •• Service de renseignements statistiques 1-800-263-1136 •• Service national d’appareils de télécommunications pour les malentendants 1-800-363-7629 •• Télécopieur 1-514-283-9350 Programme des services de dépôt •• Service de renseignements 1-800-635-7943 •• Télécopieur 1-800-565-7757 Normes de service à la clientèle Note de reconnaissance Statistique Canada s’engage à fournir à ses clients des Le succès du système statistique du Canada repose sur services rapides, fiables et courtois. À cet égard, notre un partenariat bien établi entre Statistique Canada et la organisme s’est doté de normes de service à la clientèle population du Canada, les entreprises, les administrations que les employés observent. Pour obtenir une copie et les autres organismes. Sans cette collaboration et de ces normes de service, veuillez communiquer avec cette bonne volonté, il serait impossible de produire des Statistique Canada au numéro sans frais 1-800‑263‑1136. statistiques exactes et actuelles. Les normes de service sont aussi publiées sur le site www.statcan.gc.ca sous « Contactez-nous » > « Normes de service à la clientèle ». No au catalogue 11-631-x2021001 ISBN 978-0-660-37767-4 Publication autorisée par le ministre responsable de Statistique Canada © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Industrie 2021 Tous droits réservés. L’utilisation de la présente publication est assujettie aux modalités de l’entente de licence ouverte de Statistique Canada. Une version HTML est aussi disponible. This publication is also available in English.
Préface L’année qui vient de s’écouler a été marquée par d’immenses difficultés et des pertes tragiques pour de nombreuses personnes, au Canada et dans le monde entier. Les défis à relever ont été nombreux, et cela a été le moment pour nous de faire preuve de résilience, d’apporter notre contribution, et d’être innovateurs. Pour nous tous à Statistique Canada, la production de données solides et factuelles pouvant être utilisées pour éclairer les décisions ayant une incidence sur nos vies et nos moyens d’existence a été une grande source de motivation. Je suis immensément reconnaissant envers tous les partenaires, intervenants et Canadiens qui ont participé à nos programmes d’enquête et nous ont confié leurs données. Ce faisant, ils nous ont aidés, en tant que société, à accéder aux renseignements requis pour réagir promptement dans le contexte de cette crise. Je suis tout particulièrement fier de mes collègues à Statistique Canada qui ont démontré, à maintes reprises, que notre institution centenaire peut être novatrice et agile, qu’elle peut vite s’adapter à toute situation, et qu’elle peut fournir des Anil Arora données et des renseignements impartiaux, fiables et à jour en Statisticien en chef du Canada temps utile. Je les remercie de leur détermination inébranlable et de leur expertise, ainsi que des sacrifices qu’ils ont consentis tout au long de l’année. J’ai le grand plaisir de vous donner un aperçu de ce que notre société et notre économie ont surmonté au cours de l’année, sous la forme d’un recueil de fin d’année, intitulé La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après un an. Je vous invite à vous rendre sur notre site Web pour obtenir des renseignements plus détaillés, et pour consulter nos séries analytiques, nos tableaux de bord et l’Explorateur géospatial des statistiques canadiennes. Utilisons ces données pour produire de précieux renseignements qui nous aideront à rebâtir en mieux. Merci. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 1
La situation Les Canadiens continuent de s’adapter en réponse à la pandémie de COVID-19 Les Canadiens respectent les pratiques sanitaires, mais la réticence à la vaccination pourrait être un enjeu. Répercussions indirectes de la COVID-19 sur la santé Les répercussions indirectes, y compris celles sur la mortalité, le cancer et la santé mentale, pourraient avoir des effets durables sur les Canadiens. Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales Les répercussions inégales pourraient aggraver les inégalités sociales et économiques. Répercussions économiques : évaluation de la reprise Dans quelle mesure est-ce temporaire et dans quelle mesure est-ce que cela constituera un changement structurel? Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 2
Répercussions sociales et économiques de la COVID-19 – Ligne du temps 11 mars Mai 3 juillet Septembre Novembre Janvier - La COVID-19 est - Le taux de chômage atteint - La bulle de l’Atlantique - L’emploi dans les services - Le nombre d’appels - L’emploi diminue de 213 000; qualifiée de pandémie 13,7 %, un niveau record se forme d’hébergement et de restauration aux services de police les jeunes femmes sont atteint son plus haut niveau depuis a augmenté de 8 % depuis particulièrement touchées 16 mars Août le début de la COVID-19 le début de la pandémie 4 mai - Le Canada interdit l’entrée - Perte d’emploi cumulative 9 janvier de tous les non-résidents - Les restrictions - Le plus petit nombre 8 septembre commencent à être levées de fermetures la plus faible depuis le début - Le Québec impose un couvre-feu dans certaines provinces d’entreprises depuis - Les étudiants retournent de la COVID-19 (-3,1 %) 17 mars à l’école le début de la COVID-19 - Les premières provinces Juin est enregistré Février déclarent l’état d’urgence 30 septembre - 95 % des Canadiens - L’Alberta et l’Ontario - Les ventes au détail 25 mars adoptent des - Le projet de loi C-4 est se déconfinent dépassent le niveau prépandémique précautions en adopté pour instaurer - Le Canada lance matière de santé les nouvelles prestations la PCU publique liées à la COVID-19 Mars Juin Sept. Déc. Mars 2020 2020 2020 2020 2021 Avril Juillet Septembre Novembre Décembre - Le PIB recule de 18 % - 58 % des Canadiens - 16 % des Canadiens - 62 % des Canadiens - L’Alberta et l’Ontario par rapport à son niveau déclarent être très déclarent avoir passé déclarent être en excellente se confinent prépandémique susceptibles de se faire un test de dépistage ou en très bonne santé vacciner pour la COVID-19 mentale, en hausse par - 43,3 % des travailleurs - Le nombre d’arrivées rapport à 55 % en juillet canadiens craignent internationales a diminué - La réticence à se faire de contracter la COVID-19 de 92 % par rapport vacciner augmente - 33 % des travailleurs au travail Juin à l’année précédente – seulement 48 % de la santé déclarent - Baisse de la santé mentale – 55 % des Canadiens déclarent une santé mentale passable - La vaccination des Canadiens déclarent être en être très susceptibles ou médiocre débute au Canada Mars excellente ou en très bonne santé de se faire vacciner mentale, par rapport à 68 % en 2019 - 90 % des Canadiens adoptent des précautions en matière de santé publique Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 3
Les Canadiens continuent de s’adapter en réponse à la pandémie de COVID-19 Les Canadiens continuent d’appuyer les mesures de santé publique • Durant la première moitié de la pandémie, la majorité Proportion de Canadiens qui prennent des précautions pour des Canadiens (90 %) ont pris des précautions, se protéger ou pour protéger les autres contre la COVID-19, comme la distanciation physique et le port du masque, Canada, septembre 2020 pour limiter la propagation de la maladie et éviter de S’isole en présence de symptômes surcharger le système de santé. Utilise les services de livraison et de ramassage • En septembre, plus de 95 % des Canadiens ont indiqué en bordure de rue qu’ils prenaient des précautions, comme se laver les Travaille à domicile (travailleur rémunéré) mains, porter un masque et maintenir une distance Évite de quitter la maison pour des raisons physique. non essentielles Évite les foules et les grands rassemblements • Les résultats étaient relativement uniformes d’un groupe de population à l’autre, notamment selon Garde une distance de 2 m ou de 6 pi des autres le sexe, l’âge et l’appartenance à une minorité Porte un masque dans les espaces publics visible. Se lave les mains plus souvent • Par ailleurs, 67 % des personnes ont déclaré avoir évité 0 20 40 60 80 100 120 de quitter la maison pour des raisons non essentielles. Pourcentage Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, septembre 2020, données provisoires. Le taux de respect des mesures est plus élevé chez les personnes qui ont présenté des symptomes • En septembre, 12 % des Canadiens ont déclaré avoir Proportion de Canadiens qui ont éprouvé des symptômes ressenti des symptômes liés à la COVID-19 (c.-à-d. de la COVID-19 depuis le début de la pandémie, selon de la fièvre, de la toux, des frissons, de la difficulté à des caractéristiques sociodémographiques, Canada, respirer, une fatigue) depuis le début de la pandémie. septembre 2020 • Le taux était plus élevé chez les 15 à 24 ans Minorité visible (18,5 %) que chez les 65 ans et plus (7 %). Blanc • En tout, 93 % de ces personnes ont déclaré avoir suivi Immigrant reçu les recommandations en matière de santé publique Né au Canada comme l’auto-isolement et le port du masque si elles Certificat ou diplôme supérieur au baccalauréat sortaient et qu’elles ressentaient des symptômes. Baccalauréat (groupe de référence) Certificat ou diplôme d’une école de métiers, d’un collège • En septembre, 16 % des Canadiens ont déclaré communautaire, d’un cégep ou d’une université, avoir subi un test de dépistage de la COVID-19 par inférieur au niveau du baccalauréat Diplôme d’études secondaires ou études écouvillonnage nasal profond ou par écouvillonnage postsecondaires partielles de la gorge. 65 ans et plus 45 à 64 ans • En fait, 2 % d’entre eux ont indiqué qu’ils avaient 25 à 44 ans obtenu un résultat positif et 3 %, qu’ils attendaient encore le résultat. 15 à 24 ans Femmes Hommes 0 5 10 15 20 Pourcentage Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, septembre 2020, données provisoires. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 4
Les Canadiens continuent de s’adapter en réponse à la pandémie de COVID-19 L’optimisme augmente avec le début de la vaccination • La vaccination contre la COVID-19 au Canada a commencé la semaine du 13 décembre 2020. • Comme l’a recommandé le Comité consultatif national de l’immunisation, la vaccination est axée sur les groupes prioritaires, notamment les personnes de 80 ans et plus, les travailleurs de la santé et les personnes vivant dans des établissements de soins pour personnes âgées. • Le 5 mars 2021, la proportion ayant reçu au moins une dose de vaccin au sein de ces groupes était respectivement de 18,96 %, 52,80 % et 85,29 %. Source : Gouvernement du Canada; https://sante-infobase. canada.ca/covid-19/couverture-vaccinale/ Meme si l’on est optimiste, moins de Canadiens sont très susceptibles de se faire vacciner contre la COVID-19 • Au début de la pandémie, 58 % des personnes étaient très susceptibles de se faire vacciner ( juillet 2020); ce pourcentage avait diminué pour passer à 48 % en septembre 2020. • Par ailleurs, 49 % des Canadiens étaient très peu susceptibles1 de se faire vacciner. Les personnes les moins susceptibles de se faire vacciner étaient : • les personnes de 25 à 44 ans (56 %); • celles qui ont terminé une 13e année ou moins ou qui ont fait des études postsecondaires partielles (64 %); • les Canadiens noirs (77 %). Proportion de Canadiens qui sont très peu susceptibles de se faire vacciner, Canada, septembre 2020 Femmes Hommes 65 ans et plus 45 à 64 ans 25 à 44 ans 15 à 24 ans Certificat ou diplôme supérieur au baccalauréat Baccalauréat Certificat ou diplôme d’une école de métiers, d’un collège communautaire, d’un cégep ou d’une université, inférieur au niveau du baccalauréat Diplôme d’études secondaires ou études postsecondaires partielles Asiatique du Sud-Est seulement Arabe seulement Latino-Américain seulement Philippin seulement Noir seulement Chinois seulement Asiatique du sud seulement Blanc seulement 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Pourcentage Note : « très peu susceptible » comprend les catégories de réponse « plutôt susceptible », « peu susceptible », « très peu susceptible » et « ne sait pas ». Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, septembre 2020, données provisoires. 1. * L’énoncé « très peu susceptible » regroupe les personnes ayant répondu « plutôt susceptible », « peu susceptible », « très peu susceptible » et « ne sait pas ». Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 5
Les Canadiens continuent de s’adapter en réponse à la pandémie de COVID-19 La vaccination sera cruciale pour protéger les travailleurs de la santé essentiels, parmi lesquels les minorités visibles sont surreprésentées • La proportion d’immigrants employés comme aides-infirmiers, préposés aux bénéficiaires et associés au service de soins aux patients est passée de 22 % à 36 % entre 1996 et 2016. • Avant la pandémie, les minorités visibles étaient surreprésentées dans ces professions, 34 % des travailleurs s’étant identifiés comme appartenant à une minorité visible (comparativement à 21 % dans les autres professions). • Cette tendance s’est poursuivie pendant la pandémie de COVID-19 : en janvier 2021, 20 % des Canadiens d’origine philippine et 19 % des Canadiens noirs occupant un emploi travaillaient dans les soins de santé et l’assistance sociale, comparativement à 14 % de tous les autres travailleurs. Tableau 1 Pourcentage de travailleurs dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale, selon les groupes de population désignés comme minorités visibles, Canada, janvier 2021 Estimation (%) Tous les travailleurs 14,0 Minorités visibles Sud-Asiatiques 12,7 Chinois 9,9 Noirs 19,3 Philippins 20,4 Arabes 8,7E Latino-Américains 12,9E Asiatiques du Sud-Est 13,3E Non-Autochtone et n'appartenant pas à une minorité visible 13,8 E À utiliser avec prudence Le symbole E correspond à un c.v. supérieur à 16,5 %. Notes : Les estimations visent la population âgée de 15 à 69 ans et ne sont pas désaisonnalisées. Étant donné la taille de l’échantillon du Supplément de l’Enquête sur la population active, des données désagrégées de haute qualité sont seulement disponibles pour les sept plus grands groupes de population désignés comme minorités visibles et pour les Canadiens non autochtones qui n’appartiennent pas à une minorité visible. Source : Statistique Canada, Supplément de l’Enquête sur la population active, janvier 2021. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 6
Les Canadiens continuent de s’adapter en réponse à la pandémie de COVID-19 La crainte de contracter la COVID-19 est plus grande chez les personnes qui ne peuvent pas travailler à domicile • En janvier 2021, plus des deux cinquièmes des Canadiens (43,3 %) qui occupaient un emploi ou qui voulaient travailler étaient préoccupés par la possibilité de contracter la COVID-19 en milieu de travail. • Il s’agit d’une légère baisse (-1,8 %) par rapport à novembre, lorsque la question a été posée pour la première fois à l’ensemble de l’échantillon de l’Enquête sur la population active. • Les préoccupations sont demeurées les plus importantes chez les personnes ayant des possibilités limitées de travailler à domicile, notamment chez les travailleurs actuels et récents des secteurs suivants : • les soins de santé et de l’assistance sociale (57,8 %); • les services d’enseignement (54,8 %); • le commerce de détail (49,9 %), le transport et l’entreposage (47,0 %) et les services d’hébergement et de restauration (46,5 %) (données non désaisonnalisées). Pourcentage de personnes en emploi ou qui voulaient travailler et qui étaient préoccupées par le risque de contracter la COVID-19 au travail, selon le secteur, Canada, janvier 2021 Administrations publiques Autres services (sauf les administrations publiques) Services d’hébergement et de restauration Information, culture et loisirs Soins de santé et assistance sociale Services d’enseignement Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien Services professionnels, scientifiques et techniques Finance, assurances, services immobiliers et de location Transport et entreposage Commerce de détail Commerce de gros Fabrication Construction Services publics Foresterie, pêche, mines, exploitation en carrière et extraction de pétrole et de gaz Agriculture 0 10 20 30 40 50 60 70 Pourcentage Source : Statistique Canada, Supplément de l’Enquête sur la population active, janvier 2021. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 7
Les Canadiens continuent de s’adapter en réponse à la pandémie de COVID-19 Les services correctionnels ont réduit la population carcérale pendant la pandémie • Tout en tenant compte des préoccupations concernant la sécurité publique, les établissements correctionnels ont pris des mesures afin d’atténuer les risques pour la santé publique associés à la COVID-19 en réduisant le nombre de détenus. • Comparativement à février 2020, le nombre quotidien moyen d’adultes en détention dans les établissements correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux avait baissé de 16 % en avril et de 19 % en juin. Habituellement, les variations mensuelles sont rarement supérieures à 1 %. • De février à juin 2020, le nombre moyen d’adultes en détention dans un établissement fédéral a diminué de 5 %, tandis qu’il a diminué de plus du quart (28 %) dans les établissements provinciaux et territoriaux. • Au 17 février 2021, 1 304 cas positifs avaient été déclarés parmi les détenus des établissements correctionnels fédéraux. La plupart des personnes atteintes (95 %) s’étaient rétablies, mais on comptait encore quelques cas actifs (4 %) et cinq décès. Population carcérale adulte totale selon l’année (2019 et 2020) et le mois (février à juin) Compte quotidien moyen 45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 Février Mars Avril Mai Juin 2019 2020 Source : Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour adultes, communiqué du Quotidien. Vous voulez en savoir plus? Pour en savoir plus sur la façon dont les Canadiens ont réagi à la COVID-19 au début de la pandémie, consultez « Évolution des préoccupations des Canadiens et réponse face à la pandémie de COVID-19 » dans Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 : Le point après six mois. Articles connexes : La volonté des Canadiens de se faire vacciner contre la COVID-19 : différences entre les groupes et raisons de la réticence à la vaccination Enquête sur la population active, janvier 2021 La diminution mensuelle de la population carcérale adulte au Canada a ralenti en juin, après avoir enregistré trois mois de reculs sans précédent Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 8
Contribution aux efforts de première ligne visant à lutter contre la COVID-19 Quelques semaines après le début de la pandémie, Statistique Canada a établi un répertoire pour aider à gérer les stocks d’équipement de protection individuelle (EPI) du pays. Notre expertise en modélisation épidémiologique et en prévision de la demande a rapidement aidé les décideurs à faire des choix éclairés quant aux besoins en matière de gants, de blouses, de respirateurs et de masques et à leur distribution afin de veiller à ce que tous les Canadiens aient accès à une quantité suffisante d’EPI, dans toutes les situations. • Nous recueillons des données sur les besoins en matière d’EPI des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux et sur l’utilisation qu’ils en font au moyen d’une enquête et de sources de données administratives afin d’éclairer la prise de décisions sur l’acquisition d’EPI. (La demande d’équipement de protection individuelle pour les entreprises pendant la COVID-19) • Notre apport au projet a fourni des modélisations et des données en temps réel aux décideurs gouvernementaux pour éclairer l’achat et la gestion de l’approvisionnement continu de cet équipement important. (Préparatifs pour la reprise : les besoins des entreprises en matière d’équipement de protection individuelle) Statistique Canada collabore avec le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 pour mener une nouvelle étude visant à déterminer le nombre de Canadiens qui ont déjà été infectés par le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19. Statistique Canada offre aux provinces et aux territoires son expertise en matière d’interviews afin de les aider davantage dans la recherche de contacts. En date du 7 mars 2021, nos incroyables intervieweurs ont atteint un jalon important ayant effectué l’équivalent de 899 395 appels de 15 minutes. l 9
Répercussions indirectes de la COVID-19 sur la santé Les décès non liés à la COVID-19 sont à l’origine d’une partie de1 la surmortalité2 • De janvier à novembre 2020, environ 259 836 décès sont survenus au Canada, ce qui représente un excédent de 12 067 décès par rapport à ce à quoi on se serait attendu en l’absence d’une pandémie. • Au début de la pandémie, les décès sont survenus surtout chez les personnes âgées, dont bon nombre vivaient dans des établissements de soins de longue durée. • Au milieu de l’été, on est passé à une mortalité plus élevée que prévu chez les jeunes hommes, particulièrement en Colombie-Britannique et en Alberta. • De mai à novembre, un excédent de 1 691 décès sont survenus chez les Canadiens de 0 à 44 ans. Les hommes représentaient 77 % de ces décès en surnombre et, dans l’ensemble, ont connu un nombre de décès supérieur de 25 % aux prévisions au cours de cette période. • Au 30 décembre 2020, 144 Canadiens de 0 à 49 ans sont décédés en raison de la COVID-19 (Source : Gouvernement du Canada; https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau- coronavirus.html). Nombre provisoire de décès hebdomadaires ajusté et nombre de décès attendu, personnes de 0 à 44 ans, Canada, mars à novembre 2020 nombre de décès 370 360 350 340 330 320 310 300 290 280 270 260 250 240 230 220 210 s v. 11 . vr. 25 r. vr. ai ai 23 i ai ill . ai 13 n 20 n 27 n in 2 ill . 8- t 15 ût 2 2 ût 29 t 5- t 11 l. 12 pt. 19 pt. 26 t. 3- . 10 . 17 . 24 t. 31 t . 7- . 1- . 4- s r a t t ct ct û oû oû ill ar l jui i i av v ar ep ep oc c c no m m -m -m -m jui - ju - ju - ju ao ao o - ju - ju -a -a -a ju -o -o -o -o se e -m -a -a -a -m 6- 2- 9- -s -s -s 4- 5- 18 16 30 18 21 28 Semaine (se terminant à la date indiquée) Nombre ajusté de décès Nombre de décès attendu Limite inférieure de l'intervalle de prévision de 95 % du nombre Limite supérieure de l'intervalle de prévision de 95 % du nombre de décès attendu de décès attendu Source : Tableau 13-10-0792-01. 1. 2. Il y a surmortalité lorsque le nombre de décès au cours d’une période donnée est supérieur à ce à quoi on s’attendrait en l’absence de pandémie pour la même période. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 10
Répercussions indirectes de la COVID-19 sur la santé La perturbation du dépistage du cancer peut entrainer une augmentation des taux de cancer et des décès • Dans le cadre de la réponse à la pandémie, toutes les interventions chirurgicales et médicales non urgentes ont été annulées partout au Canada, y compris le dépistage du cancer. • D’après un modèle de simulation du cancer, OncoSim, on prévoit une hausse des cas de cancer lorsque le dépistage reprendra. • Dans le cas du cancer colorectal, une suspension de six mois du dépistage primaire pourrait accroître l’incidence du cancer de 2 200 cas et causer 960 décès de plus au cours de la vie. • En ce qui concerne le dépistage du cancer du sein, • une interruption de trois mois pourrait provoquer une augmentation du nombre de cas diagnostiqués à un stade avancé (310) et du nombre de décès des suites du cancer (110) entre 2020 et 2029; • une interruption de six mois pourrait entraîner 670 cancers de plus diagnostiqués à un stade très avancé et 250 décès supplémentaires des suites du cancer. Nombre estimé de cas de cancer du sein (2020 à 2029) et de cancer colorectal (au cours de la vie), stratifiés selon les stades du cancer, résultant d'interruptions de 3, 6 et 12 mois Interruption de 12 mois Stade IV Stade IV Interruption de 6 mois Interruption de 3 mois Stade III Stade IIIB/C Stade II Interruption de 12 mois Stade IIIA Interruption de 6 mois Stade I Interruption de 3 mois 0 200 400 600 800 0 500 1 000 1 500 2 000 nombre de cas nombre de cas Cas de cancer du sein additionnels (2020 à 2029) Cas de cancer colorectal additionnels, au cours de la vie Source : Jean HE Yong, et coll., 2020, « The impact of episodic screening interruption: COVID-19 and population-based cancer screening in Canada », Journal of medical screening (26 novembre 2020), 969141320974711, https://doi.org/10.1177/0969141320974711 (en ligne avant l’impression). Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 11
Répercussions indirectes de la COVID-19 sur la santé La santé mentale des Canadiens s’est améliorée quand les restrictions ont été assouplies et que les écoles ont rouvert • En novembre, 62 % des Canadiens ont déclaré être en excellente ou en très bonne santé mentale, en hausse par rapport au pourcentage de 55 % enregistré en juillet 2020 et près du niveau d’avant la pandémie de 68 % (2019). • Des augmentations ont été observées dans tous les groupes d’âge. • La santé mentale autoclarée des jeunes âgés de 15 à 24 s’est améliorée à l’automne à la suite de l’assouplissement des restrictions, puis elle s’est détériorée de nouveau en novembre lorsque de plus strictes mesures de santé publique sont entrées en vigueur. • Les personnes de 25 à 34 ans ont continué à connaître la plus forte baisse par rapport au niveau enregistré avant la pandémie : 58 % en novembre 2020 comparativement à 63 % en 2019. Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir une santé mentale excellente ou très bonne avant et durant la pandémie de COVID-19, selon le groupe d’âge, Canada, 2019 et mars, juillet, septembre, octobre et novembre 2020 pourcentage 80 70 60 50 40 30 20 10 0 15 à 24 25 à 34 35 à 44 45 à 54 55 à 64 65 et plus Groupe d’âge (ans) ESCC (2019) SEPC 1 (mars 2020) SEPC 4 (juill. 2020) ESCC (sept. 2020) ESCC (oct. 2020) ESCC (nov. 2020) Notes : ESCC = Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. SEPC = Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes. Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2019 et septembre, octobre et novembre 2020; Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes 1 et Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes 4. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 12
Répercussions indirectes de la COVID-19 sur la santé La détérioration de la santé mentale chez les travailleurs de la santé demeure une préoccupation • Un tiers des répondants (33 %) ont déclaré une très bonne ou une excellente santé mentale et un tiers (33 %) ont déclaré une santé mentale passable ou mauvaise. • En tout, 7 travailleurs de la santé sur 10 ayant participé à une initiative de collecte de données par approche participative ont mentionné une détérioration de leur santé mentale pendant la pandémie de COVID-19. • Le taux était plus élevé chez les personnes ayant été en contact avec des cas confirmés ou présumés de COVID-19 (77 %) que chez celles qui n’avaient pas travaillé en contact direct avec des personnes (62 %). • L’accès à l’équipement de protection individuelle (EPI) a une grande incidence : les personnes qui avaient un accès illimité à l’EPI étaient moins susceptibles de déclarer une détérioration de leur santé mentale que celles ayant subi au moins une restriction (63 % comparativement à 77 %). Résultats en matière de santé mentale et de stress, travailleurs de la santé participants avec et sans restrictions en ce qui concerne l’approvisionnement en équipement de protection individuelle au cours du mois précédant l’initiative par approche participative, proportion, Canada Excellente ou très bonne santé mentale Bonne santé mentale Santé mentale passable ou mauvaise Détérioration de la santé mentale La plupart des journées sont assez ou extrêmement stressantes 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Pourcentage Sans restriction Restrictions Sources : Répercussions de la COVID-19 sur les travailleurs de la santé : prévention et contrôle des infections, 24 novembre au 13 décembre 2020. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 13
Répercussions indirectes de la COVID-19 sur la santé Le nombre d’appels aux services de police est de plus en plus en associé à des problèmes de santé mentale • Comparativement à l’an dernier, le nombre d’appels de service a augmenté de 8 % au cours des huit premiers mois de la pandémie, en particulier pour des contrôles du bien-être (+13 %) et pour des problèmes de santé mentale, par exemple pour une personne en crise émotionnelle (+12 %) et des querelles de ménage (+8 %). • On a relevé une baisse du nombre d’affaires de vol à l’étalage (-47 %), d’introductions par effraction dans les résidences (-27 %), de vols de véhicules à moteur (-18 %), d’agressions (-9 %) et d’agressions sexuelles (-20 %), y compris par un membre de la famille. Certains crimes déclarés par la police et demandes d’intervention avant et pendant la pandémie de COVID-19, 2019 et 2020, nombre nombre 90 000 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Total des affaires criminelles, 2019 Total des affaires criminelles, 2020 Total des demandes d’intervention, 2019 Total des demandes d’intervention, 2020 Notes : Les renseignements présentés dans ce graphique représentent les données déclarées par un échantillon de 19 services de police partout au Canada. Des renseignements relatifs aux demandes d’intervention ont été déclarés par 14 de ces services de police, puisqu’au moment de la présente diffusion, le Service de police de la Ville de Montréal, la Sûreté du Québec, la Gendarmerie royale du Canada, le Service de police d’Edmonton et le Service de police de Winnipeg n’étaient pas en mesure de fournir des données sur les demandes d’intervention. Sources : Statistique Canada, statistiques spéciales sur les crimes déclarés par la police — rapport spécial à Statistique Canada dans le contexte de la COVID-19. Vous voulez en savoir plus? Pour en savoir plus sur les répercussions de la COVID-19 sur la santé et la sécurité publiques au début de la pandémie, consultez les chapitres suivants de la présentation Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 : Le point après six mois : • Réduction de la qualité de vie; • Répercussions sur la santé mentale; • Surmortalité; • Sécurité et criminalité dans les collectivités. Articles connexes : Nombre provisoire de décès et surmortalité, janvier à novembre 2020 Les Canadiens perçoivent leur santé mentale comme étant moins bonne pendant la pandémie de COVID-19 La santé mentale chez les travailleurs de la santé au Canada pendant la pandémie de COVID-19 Certains crimes déclarés par la police et demandes d’intervention pendant la pandémie de COVID-19, mars à octobre 2020 Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 14
Le saviez-vous? Statistique Canada a élargi ses produits de données et ses analyses et produit davantage de données désagrégées afin de surveiller les expériences des Canadiens pendant la pandémie et d’en faire rapport avec exactitude. L’organisme met à profit son mécanisme de consultations et de mobilisation éprouvé, de même que ses relations solides avec les intervenants, afin de veiller à ce que tous les Canadiens se retrouvent dans nos données. En mai, Statistique Canada a introduit une série d’améliorations à l’Enquête sur la population active (EPA) en y ajoutant notamment des questions sur : le travail à domicile, la perte d’emploi, la capacité de respecter les obligations financières et les demandes aux programmes d’aide mis en place par le gouvernement fédéral pour répondre à la COVID-19. • La diffusion de l’EPA de mai comprenait également les premières données sur les conditions actuelles du marché du travail pour les jeunes de 15 à 24 ans qui fréquentaient l’école à temps plein en mars et qui avaient l’intention de retourner aux études à temps plein à l’automne. • Depuis juillet 2020, l’EPA comprend une question sur l’appartenance à une minorité visible afin de rendre compte des répercussions de la pandémie sur les diverses collectivités et les divers groupes sur le marché du travail. • Statistique Canada élabore également des méthodes qui lui permettront de produire des données désagrégées sur la race à l’aide des données de l’EPA diffusées précédemment. l 15
Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales Les taux de mortalité liés à la COVID-19 révèlent l’inégalité des répercussions de la pandémie sur la santé • Les secteurs comptant la plus forte proportion (25 % ou plus) de groupes de population désignés comme minorités visibles affichaient un taux de mortalité lié à la COVID-19 environ deux fois plus élevé que ceux comptant la plus faible proportion (moins de 1 %). • Le taux de mortalité enregistré dans les secteurs comptant la plus forte proportion était plus de 3 fois plus élevé que celui observé dans les secteurs présentant la plus faible proportion au Québec et en Ontario, et plus de 10 fois plus élevé en Colombie-Britannique, malgré un taux global de mortalité beaucoup plus bas. • Québec : 123 pour 100 000 habitants comparativement à 35,1 pour 100 000 habitants; • Ontario : 25,9 pour 100 000 habitants comparativement à 7,6 pour 100 000 habitants; • Colombie-Britannique : 5,6 pour 100 000 habitants comparativement à 0,5 pour 100 000 habitants. Taux de mortalité attribuable à la COVID-19 normalisés selon l’âge, selon la proportion de la population du quartier qui appartient à des groupes de population désignés comme minorités visibles, selon le sexe, Canada Taux de mortalité normalisés selon l’âge (pour 100 000 habitants) 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 Total Hommes Femmes Moins de 1 % 1 % à moins de 10 % 10 % à moins de 25 % 25 % ou plus Sources : Données provisoires de 2020 provenant de la Base canadienne de données de l’état civil — Décès et données du Recensement de la population de 2016. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 16
Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales À Montréal et à Toronto, les taux de mortalité liés à la COVID-19 sont plus élevés dans les secteurs où la concentration de Canadiens noirs est la plus élevée • Les différences étaient en grande partie attribuables au taux plus élevé de décès et à la concentration des minorités visibles dans les plus grandes villes du Canada. • Entre mars et juillet 2020, Montréal et Toronto ont enregistré le plus grand nombre de décès liés à la COVID-19. • À Montréal, le taux de mortalité était de 149,3 décès pour 100 000 habitants dans les secteurs comptant la plus forte proportion de Canadiens noirs, comparativement à 88,1 décès pour 100 000 habitants dans les secteurs comptant la plus faible proportion de Canadiens noirs. • À Toronto, la différence était plus faible entre les secteurs où la proportion de Canadiens d’origine sud-asiatique était élevée et ceux où elle était faible (26,2 pour 100 000 habitants par rapport à 35 pour 100 000 habitants). Taux de mortalité normalisés selon l’âge, selon la proportion des groupes de population dans le quartier, régions métropolitaines de recensement de Montréal et de Toronto Taux de mortalité normalisés selon l’âge (pour 100 000 habitants) 160 140 120 100 80 60 40 20 0 Moins de 1 % 1 % à moins 10 % à moins 25 % ou plus Moins de 1 % 1 % à moins 10 % à moins 25 % ou plus — Noir de 10 % — Noir de 25 % — Noir — Noir — Sud-Asiatique de 10 % de 25 % — Sud-Asiatique — Sud-Asiatique — Sud-Asiatique Montréal Toronto Sources : Données provisoires de 2020 provenant de la Base canadienne de données de l’état civil — Décès et données du Recensement de la population de 2016. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 17
Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales Les répercussions sur la santé sont plus importantes au sein des groupes autochtones • Depuis le début, les Autochtones courent un plus grand risque de contracter la COVID-19 en raison du taux plus élevé de problèmes de santé sous-jacents. • À l’été, 57 % des Autochtones ayant des maladies chroniques ou une incapacité qui ont répondu à un projet de collecte de données par approche participative ont déclaré que leur état de santé global était « bien pire » ou « légèrement pire » qu’avant la pandémie. • De même, 64 % d’entre eux ont déclaré que leur santé mentale était « bien pire » ou « légèrement pire ». • Plus de la moitié des participants ont indiqué des répercussions « modérées » ou « majeures » sur leur capacité à satisfaire leurs besoins essentiels depuis le début de la pandémie, notamment les besoins en nourriture et en épicerie (54 %) et les besoins en EPI (52 %), un élément essentiel pour atténuer l’infection à la COVID-19. Changements dans la santé globale et la santé mentale autoévaluées comparativement à la période précédant la pandémie, selon le genre, Autochtones et non-Autochtones ayant un problème de santé de longue durée ou une incapacité, 23 juin au 6 juillet 2020 pourcentage 70 60 50 40 30 20 10 0 Tous Femmes Hommes Tous Femmes Hommes Pourcentage ayant déclaré que leur santé globale était Pourcentage ayant déclaré que leur santé mentale était un peu ou beaucoup moins bonne un peu ou beaucoup moins bonne Autochtones Non-Autochtones Source : Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens — Vivre avec un problème de santé de longue durée ou une incapacité. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 18
Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales Les répercussions plus importantes sur les Autochtones pourraient accroitre les inégalités observées avant la pandémie • Avant la pandémie, le taux de chômage chez les Autochtones était 1,8 fois plus élevé que chez les non-Autochtones, ce qui témoigne de disparités de longue durée en ce qui a trait aux conditions du marché du travail. • Les répercussions initiales de la pandémie étaient semblables pour les Autochtones et les non-Autochtones : le chômage a augmenté de 6,6 points de pourcentage et de 6,2 points de pourcentage, respectivement, pour ces deux groupes au cours des trois premiers mois. • À la fin de 2020, le chômage est demeuré plus élevé chez les peuples autochtones : 12 % et 11 % chez les hommes et les femmes autochtones, respectivement, comparativement à 8 % chez les hommes et les femmes non autochtones. Taux de chômage, selon l’identité autochtone et le sexe, moyennes sur trois mois, population vivant hors réserve dans les provinces, Canada, décembre 2018 à novembre 2020, données non désaisonnalisées pourcentage 25 20 15 10 5 0 Févr. 2019 Mai 2019 Août 2019 Nov. 2019 Févr. 2020 Mai 2020 Août 2020 Nov. 2020 Hommes autochtones vivant hors réserve Hommes non autochtones Femmes autochtones vivant hors réserve Femmes non autochtones Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 19
Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales Les répercussions financières plus importantes sur les groupes de minorités visibles pourraient nuire à une reprise plus inclusive Les groupes de minorités visibles continuent d’afficher : Tableau 2 Taux de chômage selon les groupes de population • des taux de chômage plus élevés; désignés comme minorités visibles, Canada, janvier 2021 • de plus grandes difficultés financières; Estimation (%) Total - minorités visibles 12,0 • une plus grande représentation dans les emplois Sud-Asiatiques 9,6 faiblement rémunérés. Chinois 10,8 Noirs 16,4 Philippins 8,1E Arabes 13,1E Latino-Américains 16,6 Asiatiques du Sud-Est 20,1E Non-Autochtone et n'appartenant pas à une minorité visible 8,9 E À utiliser avec prudence; le c.v. est supérieur à 16,5 %. Source : Statistique Canada, Supplément de l’Enquête sur la population active, janvier 2021. Pourcentage de personnes vivant dans des ménages qui ont déclaré qu’il était « difficile » ou « très difficile » de respecter leurs engagements financiers de base au cours des quatre dernières semaines, et employés à faible revenu1, selon le groupe de population désigné comme minorité visible, Canada, janvier 2021 Minorité visible Non-Autochtone ou n’appartenant pas à une minorité visible Asiatique du Sud-Est Latino-Américain E Arabe Philippin Noir Chinois Sud-Asiatique 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 Pourcentage Employés à faible revenu ¹ Difficile ou « très difficile » de respecter les engagements financiers de base du ménage E À utiliser avec prudence 1. Touchent moins des deux tiers du salaire horaire médian de 2019, lequel s’élevait à 24,04 $ Note : Coefficient de variation supérieur à 16,5 % lorsque les données sont désignées au moyen du symbole E. Source : Statistique Canada, Supplément de l’Enquête sur la population active, janvier 2021. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 20
Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales Les travailleurs faiblement rémunérés continuent d’etre parmi les plus durement touchés par les mesures de confinement • Les travailleurs faiblement rémunérés ont été beaucoup plus durement touchés par les mesures de confinement associées à la COVID-19 que par la récession de 2008-2009. Taux mensuels moyens de mise à pied d’employés, selon le décile de rémunération, 2009 et 20201 pourcentage 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Décile 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e Décile inférieur supérieur 2009 2020 1. Janvier à février, février à mars, jusqu’à la période allant de novembre à décembre 2020; toutes les paires de mois pour 2009. Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. • À la fin de 2020, le niveau d’emploi rémunéré comportant un nombre important d’heures était, pour les travailleurs se situant dans le décile de salaire inférieur, 39 % plus faible que celui enregistré en décembre 2019. • Par ailleurs, l’emploi rémunéré durant un nombre important d’heures était 16 % plus élevé dans le décile de salaire supérieur. Variation en pourcentage, de 2019 à 2020, du nombre d’employés travaillant au moins la moitié de leurs heures habituelles, selon le décile de rémunération de 2019 pourcentage 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40 -50 -60 -70 Inférieur 2 3 4 5 6 7 8 9 Supérieur Décile de rémunération de 2019 Avril Décembre Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 21
Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales Les différences quant à la capacité de travailler à domicile pourraient contribuer à une plus grande inégalité des revenus • Environ 4 travailleurs canadiens sur 10 occupent un emploi qui pourrait vraisemblablement être exercé à la maison. • Dans l’ensemble, les ménages dont le niveau de scolarité et les revenus sont plus faibles sont les moins susceptibles d’occuper des emplois pouvant être exercés à domicile. • Les interruptions de travail prolongées en raison des confinements ont des répercussions démesurées sur les familles financièrement vulnérables et sur les travailleurs faiblement rémunérés, ce qui pourrait entraîner une augmentation marquée de l’inégalité des revenus. Ce phénomène est particulièrement susceptible de se produire si les mises à pied temporaires chez les travailleurs faiblement rémunérés se transforment en pertes d’emploi permanentes. Pourcentage d'adultes occupant des emplois qui peuvent être exercés à domicile, par décile de gains familiaux – familles à deux revenus, 2019 pourcentage 80 70 60 50 40 30 20 10 0 1 ier (inférieur) 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10 e (supérieur) Décile de rémunération Maris Femmes Les deux Sources : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2019 et Occupational Information Network (O*NET). Éclairer grâce aux données, pour bâtir un Canada meilleur l 22
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