LA DÉPRESSION - Anne-Victoire ROUSSELET Aurélia SCHNEIDER Eryc SIOBUD-DOROCANT Aurélie DOCTEUR - aftcc

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LA DÉPRESSION - Anne-Victoire ROUSSELET Aurélia SCHNEIDER Eryc SIOBUD-DOROCANT Aurélie DOCTEUR - aftcc
LA DÉPRESSION

                                     2ème année de l’AFTCC
Anne-Victoire ROUSSELET
Aurélia SCHNEIDER
Eryc SIOBUD-DOROCANT
Aurélie DOCTEUR
LES OBJECTIFS DE LA JOURNÉE
1.   L’épidémiologie/La clinique
2.   Les modèles comportementaux
3.   Les modèles cognitifs
4.   L’analyse fonctionnelle
5.   Les obstacles à la TCC
6.   L’alliance thérapeutique
7.   Le contrat d’objectifs
8.   Les difficultés au début
9.   Les principes de la décentration
LA DEPRESSION : UN PROBLEME DE SANTE
PUBLIQUE

  ! 3ème     maladie mondiale
  ! 7.5 % de la population générale française (baromètre santé
    2010)
  ! 1,7 millions de français ont connu dans l’année un EDC
    léger ou modéré
  ! Ainsi, en 2010, EDC dans les 12 derniers mois pour:
      "   2,8 % EDC sévère
      "   4,3 % EDC moyen
      "   0,7 % EDC léger
LA TRAJECTOIRE DE LA DEPRESSION

  #   Une maladie de longue durée : 45 mois en
  moyenne (O.M.S).

  #   Le génie évolutif de la maladie dépressive est à
  caractère récurent dans 75 à 95% des cas.

  #   Elle se chronicise dans 15 à 20 % des cas.

  #   Elle entraîne de nombreuses morbidités et
  comorbidités.
LES COMORBIDITÉS
 ! Comorbidités
   " 3/4 phobie sociale
   " 60% manifestations anxieuses

   " 1/2 trouble de la personnalité

 ! 50% patients traités
 ! 50% rechute

 ! 80% présentent des idées suicidaires
UN MEILLEUR ACCES AUX SOINS

#   1 déprimé sur 10 en France ne parle de sa dépression
    à personne.
#   Mais depuis 2005 forte baisse du nombre de
    personnes qui n’ont pas recours aux soins :
#   En 2010, 39% des personnes présentant un épisode
    dépressif ne déclarent aucun recours aux soins et
    n’ont pas non plus utilisé de médicaments
    psychotropes ; contre 63% en 2005.
#   En 2010, 47% EDC 12 derniers mois consultent, vs.
    20% en 2005
PLACE DES TCCS

  ! Des  recommandations d’usage des TCCs dans les
    guides de bonne pratique clinique (HAS 2006: EDM
    isolé de l’adulte en ambulatoire; HAS 2009: EDM
    récurrent)

  ! Une   efficacité démontrée

  ! Des TCCs en évolution constante pour répondre aux
    besoins des patients et des praticiens

  ! Toujoursassociées au traitement
    psychopharmacologique
1. LES CRITÈRES DSM IV : RAPPEL
  !   Notion de sévérité de la tristesse
  !   Au moins 5 symptômes, depuis 15 jours (au moins 1 des 2 1ers) :

  !   Humeur dépressive toute la journée, tous les jours (tristesse avec envie de pleurer ou
      sentiment d’être vide)
  !   Diminution marquée de l’intérêt, puis de l’envie, puis du plaisir, pour presque toutes les
      activités, toute la journée, tous les jours
  !   Diminution marquée de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous
      les jours
  !   Perte ou gain de poids ou d’appétit, tous les jours
  !   Insomnie ou hypersomnie tous les jours
  !   Agitation ou ralentissement psychomoteur…
  !   Fatigue ou perte d’énergie…
  !   Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive…
  !   Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes, sans ou avec plan précis
  !   Retrait social marqué, dans tous les groupes…
1. LES CRITÈRES DE L’OMS
  A. Critères généraux :
      $   Durée au moins 15 jours
      $   Absence d’épisode maniaque ou hypomaniaque
      $   Pas lié à substance psychoactive ou un trouble mental organique identifié
  B. Présence d’au moins 2 des 3 symptômes suivants :
      $   Humeur dépressive à un degré nettement anormal pour le sujet, presque
          toute la journée depuis 15 jours
      $   Diminution marquée de l’intérêt et du plaisir pour les activités
          habituellement agréables
      $   Réduction de l’énergie ou augmentation de la fatigabilité
  C. Présence d’au moins 1 des 4 symptômes suivants pour atteindre un
    total d’au moins 4 symptômes :
      $   Perte de la confiance ou de l’estime de soi
      $   Sentiment injustifiée de culpabilité excessive et inappropriée
      $   Pensées de mort ou idées suicidaires
      $   Diminution de l’aptitude à penser, se concentrer
1. LA CLINIQUE
 ! Emotionnelle
       $   Honte, tristesse, culpabilité, anxiété
 ! Comportementale
       $ Aboulie, anhédonie, apragmatisme, fatigue, retrait social
       $ Temps de réaction allongé

       $ Ton monocorde, réponses « minimales »

       $ peu de CNV d’où peu d’interaction

 ! Cognitive
       $   Organisation, planification, mémoire, attention, concentration,
           prise de décision
 ! Psychologique
       $ Dévalorisation, mésestime de soi, schéma depressogènes
       $ Triade cognitive de Beck (soi, environnement, avenir)
1. LA CLINIQUE
  ! Perte   réelle ou imaginée
    " Ex : perte de son travail, d’un être cher, moment de la
      retraite, …
  ! Souffrance morale importante
  ! Douleurs somatiques fréquentes

  ! Dérèglement de l’horloge biologique
    " (sommeil,   alimentation)
  ! Changement  du comportement (stable)
  ! Répercussions dans tous les domaines de la vie
LES TCC: LES ASPECTS THEORIQUES ET
PSYCHOPATHOLOGIQUES SOUS-JACENTS
# Glissement des théories de l’apprentissage aux
  théories cognitives.
# Pavlov (1890)

# Skinner (1950): le conditionnement opérant

  apprentissage et maintien d’un cpt en fonction
  des csq qui en résultent.
× Bandura (1970) : apprentissage social
× Seligman (1975): impuissance apprise
ASPECTS THÉORIQUES (SUITE)

# Avec Bandura, prise en compte de
  phénomènes cognitifs (motivation, attention,
  mémorisation)
# Les théories cognitives: Ellis et Beck (1962)

# Teasdale et Seligman (1975-78): la théorie de
  attributions: sjt déprimé + échec: c’est de MA
  faute, l’échec est DEFINITIF, concerne TOUS les
  domaines de ma vie.
2. LA DÉPRESSION : MODÈLES
COMPORTEMENTAUX
 ! Réponse    de l’organisme à des stimuli
 ! On s’intéresse à un comportement qui pose problème:
   c’est le « comportement problème ». Pré supposé
   théorique: il est appris, donc modifiable comme tout
   comportement appris.
 ! « L’impuissance apprise » : Seligman 1975
   " Évènements    traumatiques en cause
   " Comportement animal et humain

   " dépression= perte par le sujet de possibilité d’action

   " sur l’environnement: Agir = Ne pas agir
LA DÉPRESSION, MODÈLES
COMPORTEMENTAUX, SUITE
  ! Lewinsohn   (1969) : déséquilibre des renforcements
    " Diminution   ou non apparition d’événements de vie
      positifs (les Rf +) et l‘augmentation de R f- (contexte et
      capacités du sujet)
    " Le faible taux de Rf+ peut dépendre soit de
      l’environnement (chômage, séparation), soit d’une
      déficience du sujet (timidité);
    " L’humeur est corrélée au nb d’activités plaisantes dans
      lesquelles s’engage le sujet.
    " Pensées = conséquences de ces Rf et du cpt dépressif

    " Intérêt du programme de Lewinsohn
3. LA DÉPRESSION : LE SCHÉMA COGNITIF
    " Bartlett,     1932 :
              %   processus cognitifs, automatiques et inconscients organisent
                  l’information en groupes selon une cohérence subjective
                  entraînant un traitement et une récupération plus rapide de
                  l’information.
              %   Notion d’heuristique
    " Ellis1962 : ce sont des croyances irrationnelles.
    " Beck , 1974 : Ensemble des croyances de l’individu sur
      lui-même et l’environnement.
              %   Notion de schéma inconditionnel et conditionnel
              %   Construit tôt et structuré en MLT, stable, autonome et rigide
              %   Réactivé par un évènement, participe au traitement de
                  l’information = biais
              %   Guide les réponses comportementales et émotionnelles
              %   Pathologie : schémas hyperactifs et omnipotents
3. LA DÉPRESSION : MODÈLES COGNITIFS

#   Les attributions et la contrôlabilité
          $ Evènements incontrôlables, attribution interne, stable et globale
          $ « c’est de ma faute, c’est toujours comme ça, pour tout »

#   Ellis (1962) ABC - et Beck (1974)
          $ Les cognitions et les émotions sont liées
          $ Modification du traitement de l’information : Représentation
            négative consolidée par l’émotion négative induite et excessive
3. CARACTÉRISTIQUES DES PENSÉES
DÉPRESSIVES (BECK)
  ! Pensées   concernant :
     " Le sujet
     " L’environnement

     " L’avenir

  ! Spécifiques, précises et brèves
  ! Involontaires et autonomes

  ! Plausibles et raisonnables

  ! Négatives et Idiosyncrasiques

  ! Spontanées, répétitives et douloureuses

  ! Congruentes aux système de croyances
3. LES DISTORSIONS COGNITIVES (BECK, 1971)

#   Biais dans le traitement de l’information :

    ! Minimalisation-Maximalisation

    ! Abstraction sélective
    ! Sur-généralisation

    ! Personnalisation

    ! Pensée dichotomique

    ! Inférence arbitraire
LE MODÈLE TRIPARTITE DE LANG (1984-1993)

               Comportement

   Cognition                  Emotion
4. L’ANALYSE FONCTIONNELLE

# Démarche inhérente aux TCC
# Étude de la problématique du patient par une
  évaluation objective de :
    ! Comportements,   pensées et émotions
    ! Relations interpersonnelles

    ! Situation problème

    ! Stimuli déclencheurs et conséquences
4. LES OBJECTIFS DE L’AF
      $   Compréhension de la souffrance actuelle et des mécanismes
          sous-jacents (schémas, réponses comportementales)
            %   Identifier et comprendre les symptômes
            %   Les facteurs prédisposants, précipitants et de maintien
            %   Établir une ligne de base
            %   Hypothèse fonctionnelle et explicative
            %   Définir les cibles thérapeutiques
      $   Caractéristiques :
            %   Diachronique
            %   Synchronique
            %   Structurée
            %   Centrée sur UN comportement problème
      $   Evaluation :
            %   du problème,
            %   de la perception du problème et
            %   des attentes du patient
MODÈLE DE FONTAINE ET YLLIEF (1981)
                           ANTÉCÉDENTS HISTORIQUES:
      innés et acquis (biologiques, développementaux, socioculturels, familiaux et
                                   comportementaux)

                            ANTÉCÉDENTS IMMÉDIATS :
                           -Environnement physique et social
                      - Stimuli discriminatifs internes ou externes
                                  - Evolution du trouble

                                   COMPORTEMENT
                                     PROBLÈME :
                                Topographie, fréquence,
                                   intensité, durée…

                                                                       CONSÉQUENCES
 CONSÉQUENCES SUR                                                       SUR LE SUJET
  L’ENVIRONNEMENT                                                       (comportemental,
                                                                      cognitif et émotionnel)
MODÈLE KANFER ET SASLOW (1973)
 Analyse du comportement problème
 1.   Excès: le comportement est en trop
       a)   Fréquence
       b)   Intensité
       c)   Durée
       d)    Le comportement apparaît dans des conditions sociales qui ne le
            nécessiteraient pas habituellement, ex. rituels obsessionnels de lavage
 2.   Déficit : le comportement n’apparaît pas
       a)   Fréquence
       b)   Intensité inadéquate
       c)   Forme inappropriée
       d)   N’apparaît pas dans les circonstances sociales qui habituellement le
            nécessiteraient, ex. phobie sociale, retrait dépressif, impuissance
 3.   Comportements adéquats : dans quelles circonstances et sous quelles
      formes le sujet a des comportements appropriés ?
MODÈLE KANFER ET SASLOW (1973)

 Clarification de la situation problème

 1- Condition d’apparition: où, quand, comment, avec qui?

 2- Conséquences

     RF +; RF - ; csq aversives

     Conséquences d’un changement éventuel du cpt actuel?

 Analyse des motivations

     Comment promouvoir un changement?

     Les raisons actuelles de ne pas changer
MODELE KANFER ET SASLOW,
Analyse développementale
  ! Changements biologiques

  ! Changements sociologiques

  ! Changements comportementaux

Analyse de l’autocontrôle
Analyse des relations sociales
Analyse des conditions socio-culturelles et physiques
4. ATTITUDE POUR RECUEILLIR LES DONNÉES

 !Poser   des questions ouvertes (jeu de rôle avec la
 salle)
 !Utiliser la reformulation, des termes simples, des
 phrase courtes
 !Eviter la suggestion, les doubles négations

 !Guider le patient dans la description des situations
 problèmes
 !Être attentif au mode de relation que le patient
 établit avec le thérapeute (comportement non-verbal)
6. L’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE

# Valeur prédictive de la réussite de la thérapie
# Liberté, confiance et respect

# Coopération

# psychoéducation

# Favoriser et renforcer l’expression du patient

# Empathie et chaleur

# Ecoute
4. AF : JEU DE RÔLE

                            Cas clinique

                            Présentation

    Pendant 20 minutes posez toutes les questions ouvertes que
      vous souhaitez et observez le comportement non verbal.

   A la fin de ces 20 minutes, prenez 10 minutes par groupe de 3-4
             personnes pour réaliser l’analyse fonctionnelle.

              Puis nous la discuterons en groupe entier.
5. LES OBSTACLES AU RECUEIL DES DONNÉES
ET A L’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE
    " Emotionnels
        $ Tristesse, honte, culpabilité, découragement, n’y croit pas!

    " Comportementaux

        $ Ralentissement psycho-moteur, apragmatisme, repli social

    " Cognitifs

        $ Concentration, mémoire, attention, planification…

        $ Notion de « Handicap cognitif »

    " Motivationnels

        $ Aboulie, anhédonie…

    " Physiques

        $ Sommeil, appétit, douleurs (céphalées, abdo, musc, dorsales,…)

        $ Parfois au 1er plan

        $ Manifestations anxieuses invalidantes

        $ Conséquence de la durée de la maladie avant diagnostic.
6. L’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE
#   Notion d’empathie…qu’est ce que l’empathie?

                  Définition de l’empathie?

             Quelle différence avec la sympathie?

      Pourquoi préférer l’empathie à la sympathie dans la
                    relation thérapeutique?
6. L’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE

 Si vous étiez le patient quelles seraient les
  qualités et attitudes que vous attendriez,
      apprécieriez chez le thérapeute?

          Réflexion en groupe 3-4.
7. LE CONTRAT D’OBJECTIFS

# Après l’AF
# Ecrit

# Rt + et projection dans l’avenir (outil thérapeutique)
    ! Restitution    de l’évaluation (AFs)
       " Toujours   commencer par les points +
    ! Elaboré avec le patient relatif à sa demande
    ! 1 objectif principal
       " Plusieurs   objectifs concrets
          $ Agenda
          $ Triade de beck
7. LE CONTRAT D’OBJECTIFS

             Le contrat du patient…

              Objectif principal?
              Objectifs concrets?
8. LES DIFFICULTÉS
!   Les tâches non réalisées : pourquoi?
     "   Perfectionnisme
     "   Besoin d’approbation
     "   Sentiment d’être jugé
     "   Distractibilité,…
     "   La mise en échec augmente désespoir, sentiment d’incapacité,
         d’autocritique, et de dévalorisation.
!   Le carnet de thérapie : mode d’emploi?
!   Les objectifs : adaptés au patient, comment?
     "   Trop larges,
     "   Dysfonctionnels
     "   Liste de sentiments négatifs
!   La motivation du patient…
     " fluctuante, faible…l’entourage
8. LES DIFFICULTÉS
!   Vouloir aller « trop vite »
!   Les évitements du patient
!   Garder le « cap » des objectifs fixés
!   Les « personnalités »
!   Le patient ne respecte pas l’agenda,
!   Il souhaite aborder plusieurs problèmes,
!   Il est en attente de conseils,
EXEMPLE DE LA DEMARCHE THERAPEUTIQUE

!   La TCC pour la dépression de Beck
     ! Présentation du modèle cognitif (S-E-C-C)

     " Définition et identification des cognitions

     " Discussion des pensées dépressives

     " Initiation aux méthodes de mise à distance des
       cognitions dépressives
     " Identification des biais cognitifs

     " Initiation aux techniques des tâches graduées

     " Identification des schémas cognitifs

     " Assouplissement des schémas cognitifs
9. LES PRINCIPES DE LA DÉCENTRATION

#   Le relevé des pensées :
Quand         Situation            Emotion /10            Pensées                       Comportement
                                                       « Ce que je me                    Ce que je fais
                                                            dis? »
Lundi      Le réveil sonne, je                      « Je n’ai pas la force d’y          Je traine au lit encore
           suis fatigué et me
                                  Découragemen     aller », « Les autres sont moins     10 minutes et suis en
matin
           réveille pour partir   t 7/10           feignants »                          retard…
           travailler
                                  Injustice 6/10
Mercredi   Dans les transports                     « Il n’y a plus de respect », « La   Je sors du métro,
           je rentre du travail
                                  Colère 8/10      société est individualiste »,        monte les escalators et
soir
           un jeune avec un       Indignation et   « personne ne me considère »         retrouve mon
           casque sur les                                                               agresseur pour lui
           oreilles me
                                  mépris 11/10                                          marcher sur le pied
           bouscule à
           l’ouverture des
           portes
    ! Outil        d’auto-observation
9. LE REPARAGE DES PENSEES : EXERCICE

#   « Imaginez que vous soyez seul dans votre chambre.
    Vous venez de vous coucher, vous avez éteint la
    lumière et tout d’un coup vous entendez un bruit. Que
    ressentez-vous (émotion 1)? Que vous dites-vous?
    Que faites-vous? »
#   « Maintenant imaginez que Pierre ait vécu la même
    situation hier. Elle est (émotion 2). Pouvez-vous
    imaginer qu’elle soit (émotion 2)? Que pourrait-elle se
    dire si elle se sent (émotion 2) et quel serait d’après
    vous son premier comportement? »
#   Idem avec Marie et Mathieu, avec émotions 3 et 4
9. LES PRINCIPES DE LA DÉCENTRATION

# Reconnaître les cognitions
# Les confronter à des éléments plus réalistes,

# Envisager d’autres hypothèses

# Distanciation ou prise de recul

# Stratégie de résolution de problème

« Ce ne sont pas les évènements qui perturbent les hommes, mais l’idée qu’ils se font
    des évènements. » Manuel Epictète, 1er siècle après JC .
LA DÉCENTRATION DE ROBERT

     Que proposeriez-vous à un patient qui arrive à la
     consultation avec ces deux nouvelles situations?

             Travail en groupe 3-4 personnes
CONCLUSION

#   Avec un sujet déprimé, le thérapeute prend son
    temps:
     ! Pour se mettre en phase avec un patient souvent
       ralenti.
     ! Pour respecter son déficit attentionnel.
     ! Pour mettre en place l’alliance thérapeutique.
     ! Pour réaliser la conceptualisation individuelle.

#   La thérapie n’apportera un bénéfice que dans 2 ou 3
    mois.
BIBLIOGRAPHIE : ALLER PLUS LOIN

!   Mirabel-Sarron C. La Dépression, comment en sortir ?
    Collection « Guide pour s’aider soi-même ». Odile
    Jacob, 2002, format Pocket 2008.
!   Mirabel-Sarron C, Leygnac-Solignac I. Les troubles
    bipolaires, de la cyclothymie au syndrome maniaco-
    dépressif : comprendre, traiter et prévenir les
    rechutes, Editions Dunod, mars 2009, seconde
    édition janvier 2011.
!   Mirabel-Sarron C, Docteur A. Apprendre à soigner les
    dépressions avec la thérapie cognitive. Editions
    Dunod, 2013
!   La thérapie cognitive et les troubles émotionnels,
    Aaron T. Beck, 2010, De boeck.
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