Lamine GHARBI L'HOMME QUI PARLE AUX MINISTRES
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MAGAZINE D’INFORMATIONS HABILITÉ À LA PUBLICATION DES ANNONCES LÉGALES MAGAZINE D’INFORMATIONS ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES HABILITÉ À LA PUBLICATION DES ANNONCES LÉGALES Lamine GHARBI L’HOMME QUI PARLE AUX MINISTRES N°1779 - 12 JANVIER 2016 Patrick MASSALOUX PRESS & CALL LEHMAN & GESS L’ESPRIT DU 11 JANVIER 7Officiel 1779.indd 1 11/01/2016 13:10
Magazine d’Informations maGaZine d’inFormations du lanGuedoC-roussillon du Languedoc-Roussillon officiellement désigné pour MAGA ZINE D’INFORMATIONS HABILITÉ À L A PUBLICATION DES ANNONCES LÉGALES la publication d’annonces légales sur l’ensemble du MAGAZINE D’INFORMATIONS ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES HABILITÉ À LA PUBLICATION DES ANNONCES LÉGALES département de l’Hérault SARL de Presse au capital de 190 000 H : 7OFFICIEL édition de la Gazette Economique de l’Hérault 2 Rue Stanislas Digeon 34000 MONTPELLIER Tél. 04 99 61 41 31 Fax 04 99 61 41 30 RCS Montpellier B 400 169 819 ISSN 0297-2364 Commission Paritaire Lamine GHARBI L’HOMME QUI PARLE AUX MINISTRES de Publication et d’Agences N°1779 -12 JANVIER 2016 Patrick MASSALOUX PRESS & CALL de Presse - N°1015187223 LEHMAN & GESS L’ESPRIT DU 11 JANVIER directeur de la publication : sommaire Bertrand Fassio fassio@7officiel.com # 1779 - 12 janvier 2016 Marin Laval (Béziers) rédactrice en chef : les entrePrises et les initiatives qui Font l’aCtu Nadira Belkacem nadira@7officiel.com 4 Press & Call, l’addition s’il vous plaît ! rédaction : 6 aéroport de montpellier : un record en 2015 Nadira Belkacem, 7 en bref : les actu, c’est aussi... Gil Martin 8 en bref : les actus, c’est aussi... 9 Fdi Habitat et Caisse des dépôts : 100 m€ pour le logement social annonces légales : 10 en bref : les actus, c’est aussi... Nathalie Andreo, 11 Créacités : dynamiser les quartiers prioritaires Emilie Brosseau, 12 régie de l’eau : la m3m se mouille Corinne Turpin, 13 en bref : les actu, c’est aussi... contact@7officiel.com a la une... ont participé à ce numéro : AP, 15 lamine Gharbi : faire bouger les lignes crédits photos : viGnobles bY Cairel Voir crédit photo 34 Château montus : le Petrus du sud-ouest Couverture : CouP de Cœur sorties Lamine Gharbi © Mario Sinistaj 36 variations énigmatiques : passion de la verve 37 la Fille du patron : l’amour plus fort que tout maquette : littérature et bande dessinée Louiza Ponce 38 Coup de cœur littérature et bande dessinée de la semaine service Comptabilité : art de vivre compta@7officiel.com 41 so design ! les nouvelles tendances Publicité : reGard d’exPert Damien Chancereul 06 07 50 35 79 Publicité et annonces légales 42 ue : la vidéo sur internet doit-elle être traitée comme un sma ? Béziers : auto-moto Marin Laval laval@7officiel.com impression : Impact’imprimerie 44 nouvelle série limitée swift « Casual edition » Tel : 04 67 02 99 89 annonCes léGales 22 Constitutions, dissolutions, liquidations, ventes aux enchères, renseignements commerciaux... 7Officiel 1779.indd 3 11/01/2016 13:10
L’entreprise de la Semaine Press & Call, l’addition s’il vous plaît ! Patrick Massaloux © DR Texte : Gil Martin Patrick Massaloux a investi sa fortune dans le développement d’un outil révolutionnaire pour la restauration : le boîtier Press & Call. Validé après une longue phase de test, cet outil permet d’optimiser le service des établissements (restaurants, bars, plages privées, etc...). Face au succès rencontré par son boîtier, le montpelliérain cherche des investisseurs pour lancer, plus tôt que prévu, la phase d’industrialisation. Le marché national est appétissant : s’il ne séduit que 10% des établissements, Press & Call réalisera un chiffre d’affaires de 46 M€ ! Mais Patrick Massaloux voit plus loin : il vise l’international et le marché Alternext. 4 // mardi 12 janvier 2016— N°1779 / 7Officiel 1779.indd 4 11/01/2016 13:10
L’entreprise de la Semaine Le boîtier posé sur la table, de la taille d’un smartphone, est d’une utilisa- tion simplissime. Trois boutons alignés : le premier pour appeler le ser- veur et passer la commande ; le second à utiliser en cours de repas (rem- plir la corbeille à pain ou commander du vin) ; le dernier pour demander l’addition. Chaque manipulation du boîtier Press & Call par le client illumine un écran installé près de la caisse, permettant au personnel de visualiser en temps réel tous les besoins de la salle, y compris, selon les établissements, dans les coins les plus éloignés... De plus, pour plus d’efficacité, un code-couleur est associé à chaque bouton. Ainsi, les tables représentées sur l’écran s’allument-elles en fonction de l’évolu- tion du service : en vert (commande), en jaune (service) ou en rouge (addition). Cet équipement destiné à la restauration a été imaginé par un mont- pelliérain, Patrick Massaloux. Depuis 2011, le dirigeant, qui se définit comme un pur autodidacte (ancien rugbyman de haut niveau et ancien pompier de Paris) a investi près de 300 000 € dans un gros programme de R&D pour développer son idée : «La solution Press & Call, que nous avons testée dans plusieurs établissements, permet d’optimiser le ser- vice en salle pour le plus grand confort des clients et du personnel», explique-t-il depuis Pérols, où sa société est installée : «Notre outil réduit considérablement le temps d’attente pour le client et optimise le travail des serveurs. Les tables sont mieux gérées, le personnel n’intervenant que lorsque cela s’avère nécessaire. Au final, tout le monde y gagne, le système facilitant la rotation des tables». Et il n’existerait pas de solutions de ce type en France ? «Non, pas à ma connaissance», tranche Patrick Massaloux : «En fait, l’idée est simple mais personne n’y a pensé avant, même pas dans les pays anglo-saxons», s’amuse le dirigeant qui évoque un marché à fort potentiel : «Si l’on parvient à équiper ne serait-ce que 10% des res- taurants français, nous réaliserons un chiffre d’affaires de 46 M€», argumente-t-il : «Or, les be- soins existent et notre solution plaît. Les établissements où nous l’avons testée ont tous passé commande». Le diri- geant de Press & Call prévoit la création de 250 emplois en France grâce à l’essor du pro- jet, dont une vingtaine de per- sonnes pour le siège social à Montpellier : «Je ne fantasme pas», prévient Patrick Massa- loux : «J’ai déjà des accords pour de gros contrats, mais il faut lancer la phase de production industrielle». Press & Call cherche 300 000 € L’avenir passe clairement par une levée de fonds de 300 000 € : «Je pen- sais qu’au départ une production d’usine suffirait, mais vu l’ampleur du succès, nous devons industrialiser rapidement la production», confirme le dirigeant qui se demande quel accueil vont réserver les investisseurs régionaux à son projet : «Press & Call représente une vraie opportunité pour les investisseurs», estime-t-il : «Nous commençons par la conquête du marché national et d’ici 3 ans, nous partirons sur l’international». A terme, Call & Press devrait être cotée en bourse en intégrant le marché Alternext. / mardi 12 janvier 2016— N°1779 // 5 7Officiel 1779.indd 5 11/01/2016 13:10
Les entreprises qui font l’actu Aéroport de Montpellier : un record en 2015 Photo : Pierre Vieu, président du conseil de surveillance & Emmanuel Brehmer, le directeur de l’aéroport © DR Texte : Gil Martin Pierre Vieu, président du conseil de surveillance de l’aéroport Montpellier- Méditerranée, est un président heureux. Le 5 janvier dernier, à l’occasion de la présentation de la nouvelle ligne Montpellier-Bordeaux-Rennes (voir 7officiel.com), il a annoncé un record pour la plateforme locale qui dépasse en 2015 le seuil des 1,5 million de passagers : «Ce n’était plus arrivé depuis 12 ans», rappelle-t-il : «Nos 1 510 000 passagers prouvent que nous sommes repartis dans une nouvelle phase de croissance et de développement». Pierre Vieu cite comme facteurs la maîtrise des charges et la stratégie de développement raisonnable et concerté menée avec les Compagnies : «Nous prenons des risques mesurés et nous allons continuer ainsi», confirme-t-il. Pour Emmanuel Brehmer, le directeur de l’aéroport, le succès s’explique aussi par le positionnement dynamique sur l’offre Business : «Nous avons créé pour cela une commission spéciale présidée par le patron de MedTech, Bertin Nahum», précise le responsable : «Nous ciblons mieux les besoins des entreprises pour y répondre... Nous allons vers le qualitatif et nous ouvrirons un salon Business cet été». L’aéroport veut également renforcer l’offre globale vers Paris et les grands hubs internatio- naux. Dans le viseur, les grandes capitales européennes. Mais également des lignes directes vers les Métropoles françaises. Dont Toulouse ? «Pas impossible», répond Alain Battisti, PDG de la Compagnie Chalair qui ouvre la ligne vers Bordeaux. Mais selon le dirigeant, la mise en place d’une liaison régulière aussi particulière (250 km d’autoroute séparent les deux métropoles) ne peut se faire qu’avec l’implication forte des collectivités et des institutions : «Nous dévoilerons les projets de l’aéroport et notre stratégie le 15 janvier prochain», annonce Pierre Vieu. A suivre donc ! 6 // mardi 12 janvier 2016— N°1779 / 7Officiel 1779.indd 6 11/01/2016 13:10
Les entreprises qui font l’actu En bref les actus, c’est aussi... Photos : Alain Molinié, fondateur et dirigeant d’Awox ; Laurent Rousseau, PDG d’Oceasoft © Mario Texte : Gil Martin Awox lance un interrupteur intelligent qui révolutionne l’éclairage : le spécialiste mont- pelliérain des objets connectés pour la Maison Intelligente lance SmartPebble, un interrupteur sans fil révolutionnaire. Cet apareil au design épuré utilise la technologie Bluetooth Low Energy pour contrôler, par simple manipulation, toutes les ampoules connectées de la maison sans passer par un smartphone. «On le secoue pour passer du mode blanc au mode couleur, on le retourne pour mettre ses lumières en veilleuse, on le tourne pour baisser ou monter la lumino- sité», confirme Alain Molinié, fondateur et dirigeant d’Awox (entre 10,5 et 11 m€ de CA attendus pour 2015). La mise en place de cet interrupteur se fait en quelques secondes : aimanté sur le frigo, fixé sur un mur. Grâce à cette innovation, Awox décroche un Innovation Awards 2016 au CES de Las Vegas. SmartPebble devrait être disponible en avril autour de 60 €. Oceasoft a choisi son directeur général pour les Etats-Unis : Spécialiste des capteurs intelligents et connectés pour l’industrie, Oceasoft (5,2 m€ de CA en 2014/15, dont 47% à l’international) a choisi Brian J.Kerslake pour diriger sa nouvelle filiale américaine basée à Morristown, New Jersey. Le nouveau DG, spécialiste reconnu de la vente et du marketing international, est chargé de promouvoir l’offre commerciale d’Oceasoft sur son second marché après l’Europe, l’Amérique du Nord. En janvier 2015, Oceasoft a levé 8,6 m€ sur Aternext afin de mener à bien ce développement américain : «L’expertise de Brian dans les sciences de la vie, un secteur phare représentant 82% de notre activité, est un atout pour accompagner la montée en puissance de notre filiale américaine dans sa conquête du vaste marché nord- américain», affirme Laurent Rousseau, PDG d’Oceasoft. Prochaines étapes pour la marque montpelliéraine : la création aux États-Unis d’un laboratoire d’étalonnage et la constitution d’un réseau de sous-traitants pour l’assemblage des capteurs. / mardi 12 janvier 2016— N°1779 // 7 7Officiel 1779.indd 7 11/01/2016 13:10
Les entreprises qui font l’actu En bref les actus, c’est aussi... Photos : Mohed Altrad, entrepreneur mondial de l’année 2014 et auteur de l’ouvrage ‘‘Badawi’’ - éditions Actes Sud © DR Texte : Nadira Belkacem Mohed Altrad - Badawi en anglais et préparation d’un nouvel ouvrage : paru en mars 2002 chez Actes Sud, Badawi raconte l’incroyable ascension d’un jeune garçon, un badawi (bédouin en arabe) né pauvre et devenu l’un des hommes les plus riches (entrée en 2014 dans le classement Forbes des milliardaires). L’histoire d’un parcours hors norme racontée de façon sincère pour dire que tout est possible. Ce parcours que Mohed Altrad retrace sous les traits du petit Maïouf est désormais disponible en langue anglaise. Édité par l’éditeur américain Grove press, Bidawi tra- versera les frontières pour mieux dévoiler son ascension. Désigné comme l’Entre- preneur mondial de l’année 2014 par le cabinet EY et nommé à la tête de l’Agence France Entrepreneur par le Président de la République en octobre dernier, Mohed Altrad annonce qu’il prépare d’ores et déjà son prochain ouvrage qui devrait paraître en 2017. Un nouvel opus où ‘‘la trame de l’histoire doit permettre d’amener le lecteur à s’interroger sur la notion d’identité’’. Dyneff rachetée à 51 % par CEFC China Energy Company Limited : C’est of- ficiel ! Le chinois CEFC China Energy Company Limited a officiellement acheté 51 % des parts de Dyneff (1,724 milliard d’euros et 387 salariés en 2014) à KazMunay- Gas, 3ème plus gros producteur de pétrole brut au Kazakhstan. Filiale de cette der- nière, la société KMG International NV (7 000 personnes dans 12 pays), détenteur, depuis 2009, de 100 % de la filiale franco-espagnole Dyneff, conserve quant à elle 49 % des parts. Un actionnariat qui devrait permettre d’accompagner les nombreux développements engagés par la société CEFC. Une acquisition qui confirme égale- ment le projet du chinois de se déployer en Europe, zone dans laquelle Dyneff repré- sente une véritable passerelle stratégique et un accès direct à de nouveaux marchés. 8 // mardi 12 janvier 2016— N°1779 / 7Officiel 1779.indd 8 11/01/2016 13:10
Les entreprises qui font l’actu FDI Habitat et Caisse des Dépôts 100 M€ pour le logement social Photo : Olivier Camau (Caisse des dépôts LR) et Dominique Guérin (FDI Habitat) © FDI Habitat Texte : Nadira Belkacem Le bailleur social FDI Habitat, filiale du groupe immobilier montpelliérain Thierry Ravot, a été FDI, a signé le 4 janvier 2016 une convention de partenariat avec la Caisse nommé, le 7 janvier des dépôts permettant de développer l’offre de logements, et affirmer dernier directeur leur rôle économique en soutenant l’activité du BTP. régional de la Caisse des Dépôts Langue- Signée par Dominique Guérin, directeur général de FDI Habitat et Olivier doc-Roussillon/Midi- Camau, directeur régional de la Caisse des Dépôts, le 4 janvier dernier, cette Pyrénées. convention fait état de la mise en place d’un engagement financier global de 100 Diplômé de l’Institut M€. Une somme qui sera allouée par le bailleur social régional pour soutenir le d’études politiques programme de développement de logements sociaux jusqu’en décembre 2017. de Paris et titulaire « Il s’agit du renouvellement de la convention que nous avions signée avec la d’un DEA de droit Caisse des Dépôts pour la période 2013-2015, et qui portait alors sur un enga- public, Thierry Ravot gement de 50 M€ », précise Dominique Guérin. est âgé de 50 ans, Le groupe FDI bâtit en région près de 750 logements par an (accession et il était depuis sep- locatif) ; FDI HABITAT, sa filiale gère quant à elle, un patrimoine de 5 500 tembre 2015 di- logements et foyers. Pour la période de décembre 2015 à décembre 2017, la recteur régional stratégie patrimoniale de FDI HABITAT se traduira notamment par la réalisa- Midi-Pyrénées, tion de 700 logements locatifs sociaux et de 200 logements-foyers, et par des préfigurateur pour travaux de gros entretiens et grosses réparations portant sur 1 200 logements, la région Langue- pour un coût total de 120 M€. Ce programme d’investissements en Languedoc- doc-Roussillon. Roussillon justifie un partenariat rapproché avec son financeur la Caisse des Dépôts, qui, par cette convention, lui propose un financement globalisé à hau- teur de 100 M€. À cette enveloppe s’ajouteront 17 M€ en fonds propres, et 3 M€ en subventions et prêts divers. / mardi 12 janvier 2016— N°1779 // 9 7Officiel 1779.indd 9 11/01/2016 13:10
Les entreprises qui font l’actu En bref les actus, c’est aussi... Photos : Frédéric Lacas, Président de Béziers Méditerranée © Mario Sinistaj / Jalil Benabdillah, président de Leader LR, PDG de SDTech © DR Texte : Nadira Belkacem Aéroport Béziers Cap d’Agde enregistre son plus haut niveau de fréquenta- tion depuis sa création : Avec 245 202 passagers transportés en 2015, l’Aéroport Béziers Cap d’Agde réalise une 8ème année consécutive de croissance avec une progression de 0,5% et son plus haut niveau de fréquentation depuis sa création. Si l’offre a diminué, le trafic sur toutes les lignes opérées a considérablement aug- menté (progression du coefficient de remplissage en moyenne de 83,9% en 2015 contre 76,4% en 2014, soit une augmentation de +9.8%). Pour le Président de l’Aéroport, Frédéric Lacas, « l’Aéroport Béziers Cap d’Agde est devenu un équipe- ment capital pour le territoire de l’Ouest Hérault. Générant chaque année de fortes retombées économiques et création d’emplois, il entend maintenir activement sa contribution au dynamisme touristique de la nouvelle grande Région. Ces résultats sont une réelle satisfaction et le signe du potentiel de notre territoire ». Leader LR, rebaptisé Leader lance un nouveau réseau à Nîmes : Rebaptisé Leader depuis la fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, le cluster régional d’entreprises Leader LR, présidé par Jalil Benabdillah (dirigeant de l’entreprise SDTech à Alès) vient de lancer son nouveau réseau à Nîmes. Un nou- veau groupement qui devrait, d’après son président «rassembler, à l’image de Lea- der Alès, entre 50 et 60 entreprises à terme... Dans l’optique de mailler le territoire régional, le même projet est en préparation à Béziers, et devrait se concrétiser en 2016... D’ici le mois de mars, nous espérons également nous implanter à Toulouse, soit en créant un nouveau groupement ex-nihilo, soit en nous adossant à un réseau existant proche de nos valeurs ». 10 // mardi 12 janvier 2016— N°1779 / 7Officiel 1779.indd 10 11/01/2016 13:10
Les Initiatives qui font l’actu Créacités Dynamiser les quartiers prioritaires Photo : aider à l’émergence de projets © Fotolia Texte : Nadira Belkacem Portée par la BGE Grand Biterrois, l’initiative Créacités, soutenue par l’Agglo- BGE Grand Biterrois – mération Béziers Méditerranée, est un dispositif d’animation innovant qui a pour Bassin de Thau objectif de développer la synergie entre les différents acteurs socio au profit des Membre du 1er Réseau quartiers. Grâce à la mobilisation des partenaires associatifs et institutionnels du National Privé d’appui à territoire Créacités bénéficiera de relais efficaces. Il touchera ainsi le public cible la création d’entreprise : au coeur même des quartiers et rendra plus aisé l’accès aux divers dispositifs et BGE RESEAU. informations pouvant faciliter la mise en oeuvre des projets. Le soutien apporté Présente depuis 1993 sur par l’Agglomération lui permet d’installer deux nouvelles permanences au cœur le territoire du Grand Bi- des quartiers prioritaires de Béziers (le jeudi en centre ville – Résidence Chapat terrois et depuis 2004 sur 1 avenue Wilson à Béziers -dans les locaux de la Direction du Développement le bassin de Thau, BGE des entreprises - et le mardi dans le quartier de la Devèze - Immeuble Icosium – GRAND BITERROIS en 9 rue d’Alger à Béziers). Ces deux points d’accueil hébergeront le nouveau char- 2014, c’est : gé de projet BGE : Franck Gil, à qui la BGE a confié le déploiement de l’action • 236 entreprises créées Créacités. Il assurera une permanence chaque semaine sur les 2 lieux d’accueil ou reprises et aura pour mission de : • 1 932 250 M€ mobili- · sensibiliser la population et les acteurs des quartiers à la création d’activités sés pour des entreprises · susciter et accompagner le plus en amont possible, l’émergence de projets, créées ou reprises · mettre en relation (orienter) les porteurs de projet avec l’offre d’accompagne- • 847 entreprises coachées ment et de financement proposée sur le territoire et adaptée à leurs besoins, dans leur développement · inciter les porteurs de projet à s’inscrire dans la dynamique de rénovation • 74 % des entre- urbaine du quartier. prises accompagnées Ce dispositif d’animation innovant est proposé avec le partenariat de l’Agglo, de pérennes à 3 ans Pôle Emploi et de l’État. / mardi 12 janvier 2016— N°1779 // 11 7Officiel 1779.indd 11 11/01/2016 13:10
Les Initiatives qui font l’actu Régie de l’eau : La M3M se mouille Photo : Philippe Saurel, René Revol et Grégory Vallée, directeur de la Régie des eaux. © Crédit Montpellier Méditerranée Métropole - Christophe Ruiz / Texte : Gil Martin A Montpellier, la nouvelle régie publique de l’eau de Montpellier Méditerranée La Régie des Métropole est entrée en activité dès le 1er janvier. La collectivité en a profité pour Eaux en chiffres annoncer une baisse du coût du m3 consommé qui passe de 1,29 à 1,15 €, et La structure créée de 1,42 à 1,29 € pour l’assainissement. Au final, la facture des habitants des 13 par la Métropole est communes concernées sur les 31 que compte la Métropole baisse de 10 %. dirigée par Grégory «Une baisse significative» pour Philippe Saurel, maire de Montpellier et Président Vallée. de la M3M, qui présentait la régie publique le 5 janvier dernier lors de la visite de Près de 90 agents, l’usine de potabilisation François Arago (Montpellier) : «Nous avons pris en charge dont les 2/3 issus la gestion du service de l’eau potable (production, transport et distribution) en de Veolia Eau (la loi écartant les délégataires privés pour offrir un service citoyen, plus responsable impliquait la reprise et plus solidaire», confirmait l’élu, qui a tenu l’une de ses grandes promesses de des salariés). campagne : «La Métropole se donne ainsi les moyens de poursuivre un triple Taux de rendement objectif : une meilleure maîtrise du service, une prise en compte des préoccupa- revendiqué : 80 % tions environnementales et patrimoniales, une diminution des coûts». Taux de fuite : 20 %. Toutes les communes de la Métropole ne sont pas encore concernées par la Objectif de la collec- baisse du prix. Si le contrat de délégation de service public de Véolia arrivait à tivité : atteindre 85 % expiration pour 13 communes, 18 autres doivent attendre 2021 pour entrer dans d’ici 2020 pour le taux la régie publique. Autre annonce d’importance par René Revol, maire de Grabels de rendement. et Vice-président de la M3M délégué à la commission service public de l’eau : les investissements pour entretenir et améliorer le réseau. «Ils sont maintenus à hauteur de de 9 M€ dès cette année, et notamment pour s’occuper des réseaux fuyards», annonce l’élu : «Et grâce aux factures des habitants de la Métropole, nous allons investir entre 9 et 11 M€ chaque année pour l’amélioration du réseau». 12 // mardi 12 janvier 2016— N°1779 / 7Officiel 1779.indd 12 11/01/2016 13:11
Les Initiatives qui font l’actu En Bref : les actus, c’est aussi... Photos : Robert Ménard, Maire de Béziers ; Philippe Saurel, Maire de Montpellier et nouveau Président d’ACM © Mario Sinistaj Texte : Nadira Belkacem Réorganisation du site de l’acropole de Béziers : Le maire de Béziers, Robert Ménard a, lors de la présentation de ses vœux pour la nouvelle année, annoncé la ‘‘réalisation de 2 projets d’envergures’’ pour sa ville, ‘‘surtout pour le centre historique’’. Il a notamment dévoilé que la municipalité venait de rece- voir quatre sérieuses propositions pour la réorganisation du site de l’acropole composé de l’ancienne prison et du tribunal actuel, tribunal qui devrait s’installer face au Polygone. Des projets qui vont être étudiés à la loupe et dont l’un d’eux devrait permettre ‘‘d’ancrer au cœur de notre ville une population touristique de classe moyenne et supérieure’’. Le deuxième projet d’envergure concerne la Place Jean Jaurès. Un ‘‘projet de rénovation d’une ampleur considérable desti- né à donner une vitrine prestigieuse à notre cœur de ville’’ qui devrait être connu courant du mois de mars et présenté au grand public avant l’été. Philippe Saurel, nouveau président d’ACM : Philippe Saurel, Maire de Mont- pellier et Président de Montpellier Méditerranée Métropole a été élu, le 7 janvier dernier, Président du Conseil d’Administration d’ACM Habitat, en remplacement de Bernard Travier. Le maire a rappelé que cette nomination était un retour aux sources, puisqu’il avait déjà «participé à la fusion entre la Société héraultaise de construction et l’Opac, en 1998». Avant d’ajouter : «Dans un monde où Mont- pellier a besoin de briller depuis que le gouvernement lui a retiré son statut de capitale régionale, il faut lustrer tous ses atouts, dont le logement social fait partie». Avec 23 % de logements sociaux, la cité est l’une des mieux dotées du sud de la France. / mardi 12 janvier 2016— N°1779 // 13 7Officiel 1779.indd 13 11/01/2016 13:11
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a la une Lamine Gharbi Faire bouger les lignes Photo : Lamine Gharbi © Mario Sinistaj Texte : Gil Martin Le patron du groupe régional Cap Santé (1 000 salariés, 70 M€ de CA) est également, depuis juin 2014, président national de la puissante Fédération Hospitalière Privée. Lamine Gharbi, qui consacre trois jours par semaine à son mandat, fréquente désormais les ministères et les ministres mais les ors de la République ne l’aveuglent pas. Il tente surtout d’imposer à Marisol Touraine l’équité de traitement entre hôpital public et hôpital privé, mais le combat est rude. Le dirigeant estime que le secteur privé sort cabossé par la loi sur la santé rédigée par la Ministre et adoptée le mois dernier. Il réclame un meilleur traitement pour le privé dont 30% des établissements sont menacés, leurs déficits n’étant pas épongés par l’Etat. Le président national, dont le groupe languedocien vient de racheter la clinique Saint Louis de Ganges, veut des engagements : «Je suis pour un syndicalisme de résultats», confirme-t-il. Finalement, la santé, ce n’est pas que le travail : le syndicalisme aussi... Pensez-vous qu’il faille renforcer l’offre de soins en Languedoc-Roussillon par la création de nouveaux établissements ? Ou bien l’offre actuelle est-elle suffisante ? J’ai toujours expliqué que l’offre actuelle, dans notre région -je ne parle pas de la Grande région mais du Languedoc-Roussillon- s’articule sur un maillage pu- blic-privé équilibré. Aujourd’hui, les besoins de la population de notre territoire sont couverts. A défaut de construire d’autres cliniques ou d’autres hôpitaux, je pense que nous devons plutôt renforcer l’offre existante comme l’évolution de la hausse démographique nous y contraint. C’est d’ailleurs ce principe qui guide la stratégie de planification sanitaire de l’ARS qui précise que les établissements existants déjà doivent faire évoluer leurs services en vue de fonctionner en ré- seau. C’est ce que fait le groupe Cap Santé avec la nouvelle clinique Saint Jean, mais aussi avec la reprise de la clinique de Ganges et de l’établissement de soins de suites du Vigan. Pour revenir sur l’actualité de groupe Cap Santé, que pouvez-vous nous dire du projet de relocalisation de la clinique montpelliéraine Saint Jean à Saint Jean de Védas ? Le projet est-il toujours d’actualité ? Bien sûr ! Ce projet se fera. J’ai la volonté de construire la clinique du futur, la clinique des 50 prochaines années ! Dans ce dossier, notre groupe a connu des contretemps politiques avec des élections municipales difficiles, techniques avec une constructibilité complexe, mais rien d’insurmontable. Les choses avancent... Je rappelle que notre projet porte sur un investissement de 50 M€ pour construire à Saint Jean de Vedas une nouvelle clinique, plus accessible, qui va générer une centaine de créations d’emplois. Vous avez racheté la clinique Saint Louis de Ganges. Quelles sont vos ambitions pour cet établissement ? J’ai repris la clinique de Ganges pour 8 M€, soit le montant des dettes accumulées, avec l’idée d’en renforcer à la fois l’offre et la qualité de service. / mardi 12 janvier 2016— N°1779 // 15 7Officiel 1779.indd 15 11/01/2016 13:11
a la une Cet établissement va monter en gamme : le groupe Cap Santé a prévu 3 M€ de travaux immédiat et nous allons construire un nouvel établissement, plus moderne, de 8.000 m2 pour lequel nous allons investir 12 M€. Dans ce dossier, je tiens à souligner le soutien du maire de Ganges, Michel Fratissier, celui du Président de Languedoc Santé M. Jean-Marie Gros, et du rôle positif du Pré- sident de Languedoc-Mutualité, M. René Game. Au final, le groupe va injecter sur les 3 prochaines années près de 23 M€ pour la clinique Saint Louis afin de moderniser cet outil de travail, de renforcer son attractivité et offrir ainsi à l’éta- blissement le rayonnement qu’il mérite au regard de la qualité de ses équipes médicales et para médicales. C’est une fierté d’avoir été choisi par la Mutualité parmi d’autres candidats de grande qualité. Vous avez également repris l’établissement de soins de suite et de réadaptation du Vigan... En effet, le groupe a repris également la Clinique de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) du Vigan. Nous avons investi 4 M€ dans la reprise de la maison de repos des Châtaigniers et nous allons consacrer 2 M€ à la rénova- tion du site. Aujourd’hui, le groupe Cap Santé (avec 1 300 salariés et 76 M€ de Chiffres d’affaires) est un groupe de santé visible ! Etes-vous en concurrence avec l’hôpital public? Non. Notre groupe, et toute l’hospitalisation privée d’ailleurs, n’est pas en concurrence frontale avec le secteur public. Au contraire : nos deux secteurs sont complémentaires. L’Etat a compris que pour proposer une couverture sa- nitaire performante sur l’ensemble du pays, il fallait s’appuyer sur le privé. Par exemple, la clinique de Ganges est reconnue par Arrêté Ministériel comme un établissement classé «activité isolé». Seuls 54 établissements en France ont décroché ce classement, dont 4 cliniques en France (dont la Clinique Saint Mi- chel de Prades, dans les P-O). Lorsque j’étais président de la Fédération Régio- nale de l’Hospitalisation Privée, j’avais mis un point d’honneur à normaliser les relations entre le public et le privé, et notamment avec le CHRU et son Directeur Philippe Domy qui était un grand manager (aujourd’hui à la retraite de la fonc- tion publique) en vue d’évoluer vers cette notion qui vise à mettre en place une offre équilibrée. Nous attendons avec impatience l’arrivée du prochain directeur du CHRU. Aujourd’hui, nos relations sont bonnes et on arrive à un maillage complet du territoire grâce à la dynamique coordonnée public-privé… même si, sur certains territoires, subsiste encore une rude concurrence entre nos deux secteurs. Mais le nouveau Président de la FHP-LR, Pascal Delubac, veille au grain pour faire respecter une concurrence contrôlée et saine qui nous pousse vers l’excellence. Il n’a pas une mission de tout repos ! Après avoir été président régional de la FHP-LR, vous avez été élu président national de la Fédération de l’Hospitalisation Privée. Quel est votre rôle ? Vous êtes le Président qui parle à l’oreille des ministres ? (rires) Je parle régulièrement à la Ministre de la Santé, Marisol Touraine, ou à son directeur de cabinet, mais suis-je entendu ? Certainement, car mon langage est clair, mais de là à être suivi, c’est une autre histoire ! En fait, nos rapports ne sont pas simples. La FHP, en effet, s’est totalement opposée à son projet de loi, adopté le mois dernier par l’Assemblée Nationale. Pour nous, ce projet de loi signifie la mort de la médecine libérale et de l’hospitalisation privée. Le gouver- nement affiche une volonté non-dissimulée de revenir à la dominance absolue du service public hospitalier... Concrètement, le projet de loi tend à exclure les cliniques de leurs missions fondamentales, comme les urgences, la recherche, l’innovation ou la formation. Nous ne l’accepterons jamais ! Nous avons d’ail- leurs déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel. L’adoption de cette loi est d’autant plus surprenante que Manuel Valls a programmé une grande conférence nationale sur la santé en février 2016. Pourquoi le 1er Ministre 16 // mardi 12 janvier 2016— N°1779 / 7Officiel 1779.indd 16 11/01/2016 13:11
a la une Lamine Gharbi © Mario Sinistaj / mardi 12 janvier 2016— N°1779 // 17 7Officiel 1779.indd 17 11/01/2016 13:11
a la une n’a-t-il pas attendu cette conférence avant de présenter une loi sur la santé ? On marche sur la tête... Dans ce projet de loi, qu’est-ce qui vous énerve à ce point? Notre secteur ne comprend pas les attaques perpétuelles de cette loi de santé avec, notamment, la «dégressivité tarifaire». Désormais, avec cette loi qui im- pose des seuils, plus tu soignes… et plus tes tarifs baissent ! C’est absurde… Je ne vais pas utiliser moins de moyens humains, techniques et matériels pour prendre en charge la 101e appendicite ! De plus, comme si cela ne suffisait pas, la Ministre de la Santé a innové en inventant la notion de «bénéfice déraison- nable». C’est quand même fort : si tu dégages un bénéfice dit déraisonnable, tu rembourses (l’hôpital est aussi concerné par ses excédents). Il faut savoir qu’historiquement, depuis plusieurs années, le même acte en clinique coûte 28% moins cher en moyenne que l’hôpital (compléments d’honoraires inclus). En fait, avec cette notion de «bénéfice déraisonnable», c’est tout le bénéfice réalisé par les cliniques que le gouvernement veut récupérer de manière détour- née. Or, 30% des établissements privés sont déjà en difficulté. C’est de la folie. Justement, une clinique est-elle une entreprise comme une autre ? Est-ce «moral» de gagner de l’argent avec la santé ? Nous sommes fiers de notre appartenance au secteur privé. Le débat école publique - école privée remonte aux années 80. Le monde a changé ! Évoluons avec lui, d’autant plus que dans la période actuelle (baisse de nos tarifs en 2015 de -2,5%), l’objectif majeur d’une clinique est surtout de parvenir à équilibrer ses comptes. Grosso-modo, si l’on parvient à dégager une marge de 1%, voire 2%, alors on peut s’estimer très heureux. Quelle honte y aurait-il pour une clinique à faire des bénéfices, dans la mesure où elle revient moins cher à la collectivité que son homologue du public ? Reprenons l’exemple de l’appendicite : elle coûte 1 930 euros à l’hôpital public contre 1 510 euros en Clinique privée (tous honoraires sont inclus) ce qui représente 11 M€ d’économies collective… Venir se faire soigner en clinique est un acte citoyen qui permet de sauver la Sécu. N’oublions pas qu’une bonne dynamique permet à un établissement privé d’in- vestir pour se développer. La clinique est une entreprise comme une autre, mais avec une particularité : une vraie responsabilité vis à vis des patients, ce qui implique une éthique et une morale dans la prise en charge. D’où la notion de pertinence des actes et des séjours à laquelle la FHP est très attachée. Je vous donne un exemple : une personne accueillie dans un service d’Urgence Privé ne paie rien. Comme à l’hôpital. Il n’a aucun reste à charge Vous êtes particulièrement sévère avec votre ministère de tutelle. Vous estimez que l’hospitalisation privée, en dépit de ses résultats, est moins soutenue que l’hôpital public ? Le problème n’est pas là. Il n’y a aucune jalousie dans mon propos, et il est normal que l’Etat soutienne la santé publique. il joue son rôle d’actionnaire en comblant les déficits (400 m€ chaque année…). Je critique le gouvernement dans son instruction à charge contre l’hospitalisation privée d’une part, et je dénonce un soutien parfois exagéré à l’hôpital public. Il n’y a aucune cohérence dans la politique proposée par le Ministère de la Santé. La «dégressivité tari- faire» et la notion de «bénéfice déraisonnable» sont des absurdités, des me- sures inutiles et agressives vis-à-vis de notre secteur. Si l’on se penche sur le secteur public, pourquoi Marisol Touraine ne s’intéresse-t-elle pas à la notion de «déficit déraisonnable» ? J’estime qu’aujourd’hui, le secteur public est bien soutenu : c’est à l’hospitalisation privée qu’il faut redonner un peu de crédit. Au sens propre ? (rires) Au sens propre ! 18 // mardi 12 janvier 2016— N°1779 / 7Officiel 1779.indd 18 11/01/2016 13:11
A ce propos, quelle est la situation économique des cliniques en Langue- doc-Roussillon et en France ? Plutôt bonne en région où nous avons su travailler en bonne intelligence avec l’Etat pour mettre en place un maillage équilibré du territoire. Je pense que nous sommes la seule région de France où cet équilibre est aussi abouti, y compris au niveau des Urgences. Sinon, au plan national, la situation est très tendue pour le secteur privé. Actuellement, 30% des cliniques françaises sont en difficultés, prin- cipalement à cause de la politique de l’Etat qui refuse toujours d’aligner nos coûts de fonctionnement sur nos tarifs, en moyenne 28% moins cher que le public. Depuis juin 2014, vous êtes président national de la FHP. Pourquoi cet engage- ment ? Vous êtes en mal de reconnaissance ? (rires) Sûrement pas ! Mon élection s’explique par mon engagement syndical qui a toujours été total. J’ai commencé très tôt, à la faculté de Pharmacie, en tant qu’élu dans les Conseils de Facultés et Président de la Corpo des étudiants. Nous avions la gestion d’une cafétéria, d’une imprimerie interne pour nos poly- cops (Internet n’existait pas), nous étions des patrons en herbe (rires) ! Mais j’ai appris pendant cette période quels étaient les droits et les devoirs d’un dirigeant, notamment vis-à-vis de ses salariés. Ensuite, j’ai toujours continué. Comme élu de base en région pendant 15 ans, puis comme Président régional en 2007 mais aussi comme président national du syndicat MCO (Médecine Chirurgie Obstétrique) pendant 6 ans... Que représente aujourd’hui la FHP ? Et quel est votre rôle ? Que dites-vous à l’oreille de la Ministre, du moins quand elle veut bien vous la prêter ? La FHP représente pas moins de 1 000 établissements, cliniques et hôpitaux privés. C’est un honneur pour moi de défendre notre grand secteur d’activité, surtout dans une période de crise et de combat. Nous nous battons pour obtenir de véritables avancées pour le secteur privé. Il faut faire bouger les lignes ! Pour cela, je rencontre à Paris les directeurs du Ministère de la Santé, les conseillers spéciaux de Matignon, le directeur de cabinet de Bercy, et même la ministre, Marisol Touraine, même si nos échanges restent sans grands résultats... La santé, en France, est un grand balancier. Moi, je suis pour un syndicalisme de résultat. Cela viendra. Je porte auprès des personnes que je rencontre la poli- tique du comité exécutif de la FHP. Nous avons une stratégie et des valeurs que nous faisons partager au gouvernement. Que demandez-vous au Ministère de la Santé ? Je répète que le gouvernement ferait mieux de nous encourager ! Je lui de- mande aussi d’être vigilant dans le cadre de la réforme territoriale. Les ARS, désormais, vont devoir couvrir de vastes territoires, dont celui de notre grande région qui est aussi grand que l’Autriche. Nous n’allons pas vers la décentralisa- tion, mais plutôt vers la centralisation... Notre secteur va devoir tenir compte de tout cela et s’adapter. A moins que ce qui a été fait par le gouvernement actuel ne soit revu et corrigé par le prochain... Un petit conseil pour améliorer le service public de la santé en Languedoc- Roussillon ? (rires). Question délicate, mais j’ai une suggestion à faire aux décideurs poli- tiques. Il y a deux CHU à moins de 45 km l’un de l’autre, à Nîmes et Montpellier. Pourquoi ne pas les fusionner ? Actuellement, la société paye pour entretenir deux directions différentes. Il faut avoir le courage de remettre cet état de fait en cause, de revenir sur le pilotage du système de santé. Une direction fusionnée, c’est moins de dépenses, c’est plus de clarté, c’est aussi une meilleure orga- nisation de l’offre et une optimisation des moyens. Donc, je pose la question au Ministère de la Santé mais aussi aux élus locaux : la fusion des deux CHU régionaux, c’est pour quand? / mardi 12 janvier 2016— N°1779 // 19 7Officiel 1779.indd 19 11/01/2016 13:11
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La société NODIXIA, absorbante, PLUSDEPC.COM LA GERANCE étant propriétaire de la totalité des parts SARL au capital de 153 000 Euros Société d’Avocats composant le capital social de la société Siège social : 2016100 215, Rue Samuel Morse NODIXIA RECYCLING SERVICES 590, rue du Roucagnier DESTOK PC Le Triade 3 depuis une date antérieure au dépôt du ZAC du Roucagnier SARL au capital de 234 000 Euros 34000 MONTPELLIER projet de fusion au Greffe du Tribunal de 34400 LUNEL VIEL Siège social : Commerce, l’apport n’a pas été rémunéré 527 969 844 RCS MONTPELLIER NODIXIA par une augmentation de capital et 590, rue du Roucagnier SARL au capital de 108 710 Euros la société NODIXIA RECYCLING ZAC du Roucagnier AVIS DE DISSOLUTION Siège social : SERVICES a été dissoute sans liquidation, 34400 LUNEL VIEL 590, rue du Roucagnier du seul fait de la réalisation définitive 527 958 730 RCS MONTPELLIER La société PLUSDEPC.COM a établi en ZAC du Roucagnier de la fusion à l’issue du délai de trente date du 19/11/2015 un projet de fusion 34400 LUNEL VIEL jours prévu à l’article R. 236-8 du Code établi par acte sous seing privé avec la AVIS DE DISSOLUTION 508 642 832 RCS MONTPELLIER société NODIXIA, société absorbante, Commerce, soit le 29/12/2015. La société DESTOK PC a établi en date POUR AVIS Société à Responsabilité Limitée au AVIS DE FUSION capital de 108 710 Euros, dont le siège du 19/11/2015 un projet de fusion établi LA GERANCE social est 590, rue du Roucagnier, ZAC par acte sous seing privé avec la société La société NODIXIA a établi en date du Roucagnier, 34400 LUNEL VIEL, NODIXIA, société absorbante, Société du 19/11/2015 un projet de fusion établi 201699 immatriculée au RCS de MONTPELLIER à Responsabilité Limitée au capital de par acte sous seing privé avec la société 108 710 Euros, dont le siège social est 590, sous le numéro 508 642 832. PLUSDEPC.COM, absorbée, Société à P.V.B. La société NODIXIA, absorbante, rue du Roucagnier, ZAC du Roucagnier, Responsabilité Limitée au capital de 153 000 Euros, dont le siège social est situé 590, Société d’Avocats étant propriétaire de la totalité des parts 34400 LUNEL VIEL, immatriculée au rue du Roucagnier, ZAC du Roucagnier, 215, Rue Samuel Morse composant le capital social de la société RCS de MONTPELLIER sous le numéro PLUSDEPC.COM depuis une date 508 642 832. 34400 LUNEL VIEL, immatriculée au Le Triade 3 antérieure au dépôt du projet de fusion Registre du Commerce et des Sociétés La société NODIXIA, absorbante, de MONTPELLIER sous le numéro 34000 MONTPELLIER au Greffe du Tribunal de commerce, la étant propriétaire de la totalité des parts 527 969 844. société PLUSDEPC.COM s’est trouvée composant le capital social de la société NODIXIA La société NODIXIA, absorbante, dissoute sans liquidation et la fusion a été DESTOK PC depuis une date antérieure SARL au capital de 108 710 Euros étant propriétaire de la totalité des parts définitivement réalisée à l’issue du délai au dépôt du projet de fusion au Greffe composant le capital social de la société Siège social : de trente jours prévu à l’article R. 236-8 590, rue du Roucagnier du Tribunal de Commerce, la société PLUSDEPC.COM depuis une date du Code Commerce, soit le 29/12/2015. ZAC du Roucagnier DESTOK PC s’est trouvée dissoute sans antérieure au dépôt du projet de fusion au POUR AVIS Greffe du Tribunal de Commerce, l’apport 34400 LUNEL VIEL liquidation et la fusion a été définitivement LA GERANCE n’a pas été rémunéré par une augmentation 508 642 832 RCS MONTPELLIER réalisée à l’issue du délai de trente de capital et la société PLUSDEPC.COM a jours prévu à l’article R. 236-8 du Code été dissoute sans liquidation, du seul fait de la 201698 Commerce, soit le 29/12/2015. AVIS DE FUSION réalisation définitive de la fusion à l’issue du POUR AVIS NODIXIA RECYCLING délai de trente jours prévu à l’article R. 236-8 La société NODIXIA a établi en LA GERANCE du Code Commerce, soit le 29/12/2015. SERVICES date du 19/11/2015 un projet de fusion SARL au capital de 20 000 Euros POUR AVIS établi par acte sous seing privé avec Siège social : LA GERANCE la société DESTOK PC, absorbée, 201693 590, rue du Roucagnier Société à Responsabilité limitée au ZAC du Roucagnier JURIS DEFI 201697 capital de 234 000 Euros, dont le siège 34400 LUNEL VIEL CABINET D’AVOCATS P.V.B. social est situé 590, rue du Roucagnier, 789 790 789 RCS MONTPELLIER ZAC du Roucagnier, 34400 LUNEL VIEL, 2 Rue René Gomez - ZI Société d’Avocats immatriculée au Registre du Commerce AVIS DE DISSOLUTION 34500 VILLENEUVE LES 215, Rue Samuel Morse et des Sociétés de MONTPELLIER sous le BEZIERS Le Triade 3 numéro 527 958 730. La société NODIXIA RECYCLING Tél. : 04.67.76.70.26 34000 MONTPELLIER La société NODIXIA, absorbante, SERVICES a établi en date du étant propriétaire de la totalité des parts 19/11/2015 un projet de fusion établi courriel : jurisdefi@wanadoo.fr NODIXIA par acte sous seing privé avec la composant le capital social de la société SARL au capital de 108 710 Euros société NODIXIA, Société absorbante, OLIVETTES PARTICIPATION, DESTOK PC depuis une date antérieure Siège social : Société à Responsabilité Limitée au SAS en liquidation au capital de 100 000 au dépôt du projet de fusion au Greffe 590, rue du Roucagnier capital de 108 710 Euros, dont le siège Euros, Siège social : Impasse des du Tribunal de Commerce, l’apport n’a ZAC du Roucagnier social est 590, rue du Roucagnier, ZAC Olivettes, 34200 SETE, 498 260 561 RCS pas été rémunéré par une augmentation 34400 LUNEL VIEL du Roucagnier, 34400 LUNEL VIEL, MONTPELLIER de capital et la société DESTOK PC a 508 642 832 RCS MONTPELLIER immatriculée au RCS de MONTPELLIER Par délibération du 30 juin 2015, l’AGE a été dissoute sans liquidation, du seul fait sous le numéro 508 642 832. décidé la dissolution anticipée de la Société AVIS DE FUSION de la réalisation définitive de la fusion à La société NODIXIA, absorbante, à compter du même jour. Elle a nommé l’issue du délai de trente jours prévu à étant propriétaire de la totalité des parts comme liquidateur M. Jean-Baptiste La société NODIXIA a établi en date l’article R. 236-8 du Code commerce, soit composant le capital social de la société BIRON demeurant 2 Quai d’Orient, du 19/11/2015 un projet de fusion établi le 29/12/2015. NODIXIA RECYCLING SERVICES 34200 SETE. Le siège de la liquidation est par acte sous seing privé avec la société POUR AVIS depuis une date antérieure au dépôt du fixé Impasse des Olivettes, 34200 SETE. NODIXIA RECYCLING SERVICES, LA GERANCE projet de fusion au Greffe du Tribunal Dépôt au RCS de MONTPELLIER. 22 / mardi 12 janvier 2016— N°1779 7Officiel 1779.indd 22 11/01/2016 13:11
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