" LE CANARD ENCHANTE DES ANCIENS " SEPTEMBRE-OCTOBRE MAISON SAINT JOSEPH SAALES - Le Journal - 2019 Numéro 62

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Le Journal

« LE CANARD ENCHANTE
     DES ANCIENS »

 SEPTEMBRE-OCTOBRE
       2019
     Numéro 62

 MAISON SAINT JOSEPH
       SAALES

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" LE CANARD ENCHANTE DES ANCIENS " SEPTEMBRE-OCTOBRE MAISON SAINT JOSEPH SAALES - Le Journal - 2019 Numéro 62
Mesdames, Messieurs,

    Nous vous souhaitons bonne lecture de ce journal
                      bimestriel.

Ce journal est le vôtre, il sera le reflet de la vie dans notre
   établissement. Il sera le support d’informations, de
            suggestions, d’idées, d’anecdotes.

    Toutes les personnes désireuses de participer à la
      rédaction de ce journal sont les bienvenues.
Le comité de rédaction se réunira le jeudi après la chorale
          en salle à manger. Venez nombreux.

     Droit à l’image :

   Nous prenons régulièrement des photos pour le plaisir
   de tous que nous diffusons en interne sur l’écran de
   l’entrée ou dans le journal. Si vous ne souhaitez pas que
   des photos de vous apparaissent, n’hésitez pas à nous
   en informer.

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Les résidents racontent :
     Histoire vraie d’une chatte demi-sauvage (suite)

Une autre fois, elle s’arrêtait où il y avait un
cerisier et arrivée au sommet, elle s’amusait
et se balançais sur les petites branches, cela
me faisait peur et m’amusait mais les chats
sont terriblement agiles.
Mais une fois cela ne fut pas le cas, je
l’attendais au pied d’un arbre et je ne la
voyais pas revenir puis tout à coup, « plouf »
elle tomba sur mes épaules et me surpris. Je
poussai un cri d’effroi et regardai autour de
moi, je vis ma misette qui se sauvait à tout
vitesse. Elle revint peu après penaude et je la
sermonnai.
Toujours elle me comprenait.

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Quand nous rentrions nous étions fatiguées
car les promenades étaient longues. Je
m’installais sur la chaise longue et misette
restait à côté de moi à me regarder.
Je voyais bien qu’elle me regardait avec
insistance, je lui proposai de s’asseoir sur le
fauteuil et à partir de ce jour, le fauteuil lui
appartint et moi je m’assis en face sur une
chaise.
Elle dormait et moi je tricotais, c’était mon
plaisir. Ce qui était surprenant surtout de la
part de misette, c’était qu’elle n’acceptait
jamais que nous la prenions sur les genoux si
on le faisait, elle ne restait pas, ce qui montre
bien qu’elle était demi-sauvage et
indépendante.
J’ai accepté son caractère sauvage car dans
beaucoup de cas on devinait qu’elle ne
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s’adapterait jamais à notre mode de vie mais
cela ne diminuait en rien mon affection pour
elle.
Elle tolérait seulement les membres de la
famille par contre avec des personnes
extérieures elle sortait.
Que de beaux souvenirs j’ai gardé de cette
période ou on avait tant de joie de se
promener toutes les deux dans la forêt.
(…. A suivre)

Merci à Mme Simon pour sa participation

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C'EST ARRIVE EN SEPTEMBRE

1er septembre 1939 :
L'Allemagne attaque la Pologne
et provoque la Seconde Guerre
mondiale. Hitler a prétexté un
incident de frontière monté de
toutes pièces pour lancer
l'opération sans même une
déclaration de guerre. Par le jeu des alliances,
l'Angleterre, puis la France se lancent sans
enthousiasme dans le conflit.

2 septembre 1870 :
Depuis Sedan, Napoléon III envoie un
télégramme à son épouse, l'impératrice
Eugénie : "L'armée est vaincue et captive, moi-
même suis prisonnier." L'armée française
commandée par le maréchal de Mac Mahon,
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assiégée dans les Ardennes, s’est rendue aux
Prussiens qui font 83 000 prisonniers, dont
l'empereur lui-même.

5 septembre 1638 :
On n'y croyait plus ! Mais, au
château de Saint-Germain-en-Laye,
la reine Anne d'Autriche accouche
d'un fils. Mariés depuis plus de 22
ans, la reine et le roi Louis XIII ont déjà 37 ans.
Baptisé Louis Dieudonné, le bébé deviendra
Louis XIV.

7 septembre 1940 :
Voulant saper le moral des
Anglais, Hitler et Goering
décident de soumettre Londres
à des bombardements intensifs.
Pour la première fois, 364
bombardiers allemands, escortés par 515
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chasseurs, s'acharnent sur la capitale anglaise,
de 17 h à 4h30 du matin. 430 Londoniens sont
tués. C'est le début du Blitz.

10 septembre 1915 :
En pleine guerre mondiale, un nouveau journal
est créé, qui prend le nom de Canard Enchaîné.
Sur un ton satirique, il se donne pour tâche de
lutter contre la censure et la propagande qui
fleurit dans les autres médias de l'époque. Près
d'un siècle plus tard, le "Canard" est toujours là.

20 septembre 1792 :
Dans l'actuel département de la Marne,

Français et Prussiens s'affrontent devant le
moulin de Valmy. Face à la sévère canonnade
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des Français, les troupes du duc de Brunswick
reculent. Et la jeune révolution est sauvée.
Deux jours plus tard, la république sera
proclamée en France.

26 septembre 1859 :
Victor Hugo publie "La légende des siècles".
Ecrit pendant son exil à Guernesey (choisi pour
protester contre le coup d'Etat qui a conduit au
second Empire), cet ensemble poétique, qui
s'attache à l'histoire et à l'évolution des
hommes, deviendra l'un des monuments de la
littérature française.

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AU REVOIR

Monsieur TROTZIER Norbert
Nous a quittés le 6 juillet 2019, à l’âge de 83
ans. Il résidait à la Maison Saint Joseph
depuis trois ans.
Monsieur GLEITZ Martin
Nous a quittés le 31 Août 2019, à l’âge de 70
ans. Il résidait à la Maison Saint Joseph
depuis 6 mois.

                                              10
BIENVENUE

Nous souhaitons la bienvenue à
Madame EMMENDOERFFER Françoise
arrivée parmi nous le 30 juillet 2019.
Madame VERDUN Yvette arrivée parmi
nous le 5 Août2019.

                                         11
DATES A RETENIR

6 septembre : Sortie à Gérardmer
7 septembre : LOTO
11 septembre : sortie courses dumois
12 septembre : Exposition facil’en fil
13 septembre : Fabrication des panneaux
photos
14 septembre : LOTO
18 septembre : sortie au musée Pierre Noël
20 septembre : commission menus
24 septembre : visite de Rosy et Annabelle
25 septembre : Anniversaires du mois
28 septembre : LOTO

                                             12
9 octobre : sortie courses du mois
11 octobre : Panneaux Photos
12 octobre : LOTO
Les 14 et 18 octobre : visite des élèves de la
MFR
22 octobre : spectacle des clowns avec
l’écoles de Saales
25 octobre : atelier souvenirs
26 octobre : LOTO
30 octobre : anniversaires du mois avec les
ménestrels

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Nous souhaitons un joyeux anniversaire à :

En septembre :
LOHR Denise             91 ans
PONTON Marie-Hélène     95 ans
KLINUSKI Fernand        88 ans

En octobre :
BARTH Roland            68 ans
PIERROT Thérèse         89 ans
BIDAUT Pierre           90ans
GAGNIERE Marthe         89 ans
HEITZ Jean              67 ans

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En souvenir de Monsieur
                    GLEITZ

Nous marchons droit notre chemin
Un sentier dans la brume.
Qui sait ce que sera demain…
Pourquoi les cimes fument…

Nous formons UN, le jeune-le vieux !
Le pas est lourd mais sûr,
Le pied doit tenir en ces lieux :
Le roc est inégal et dur !

                                       15
Toi, jeune, pense donc qu’un jour
Ce sera toi le vieux…
Tu devras alors à ton tour
Guider ton jeune au mieux.

Tenons-nous ferme la main
Pour passer par la crasse
Nous marchons droit notre chemin…
Et tout se tasse

                             19.7.70 aux Trois Epis
             Emile Gleitz (Père de Martin Gleitz)

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La Chanson des résidents
A chaque édition une chanson sera proposée
par l’un d’entre vous, n’hésitez pas à faire vos
suggestions au personnel. Cette chanson de
printemps est proposée par Mr BORMANN
Jean-Jacques :

   COLCHIQUES DANS LES PRES

           Colchiques dans les prés
            Fleurissent, fleurissent
           Colchiques dans les prés
              C'est la fin de l'été
             La feuille d'automne
             Emportée par le vent
            En rondes monotones
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Tombe en tourbillonnant

     Nuage dans le ciel
       S'étire, s'étire
     Nuage dans le ciel
  S'étire comme une aile
   La feuille d'automne
   Emportée par le vent
  En rondes monotones

 Tombe en tourbillonnant

 Châtaignes dans les bois
  Se fendent, se fendent
 Châtaignes dans les bois
 Se fendent sous nos pas
   La feuille d'automne
   Emportée par le vent
  En rondes monotones
 Tombe en tourbillonnant

Et ce chant dans mon cœur
                            18
Murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur
   Murmure le bonheur
    La feuille d'automne
   Emportée par le vent
   En rondes monotones

 Tombe en tourbillonnant
   La feuille d'automne
   Emportée par le vent
  En rondes monotones
 Tombe en tourbillonnant

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DICTONS en français et alsacien

Quand Saint Gilles (1er septembre) se met à
pleurer, bien des prés ne sont pas fauchés et
bien des champs non ensemencés.
Wenn’s àm Aegidi rajt, wurd a maniches Mattel
nitt gamahjt un a maniches Ackerla nitt gsaiht.

Un beau jour de Saint-Gilles annonce un bel
automne.
A scheener Aegididàj zeigt a güater Herbscht à.

A la Nativité de la Vierge Marie (8 septembre)
les hirondelles s’enfuient.
An Mària Geburt flieje d’Schwälmle furt.

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Saint Maurice (22 septembre) clair, tempête en
hiver
Isch Sànkt Moritz hall un klàr, stérmt dr Winter,
dàss isch wohr.

Si septembre est clair, l’année sera prospère.
Septamber klàr, Fruchtbàres Johr.

Vin de la Saint Michel (29 septembre), vin de
seigneur. Vin de la Saint-Gall (16 octobre), vin
de laboureur.
Michaeliwin, Herrewin. Gàllewin, büerewin.

Beaucoup de brouillard en automne, beaucoup
de neige en hiver.
Vil Nawel im Spotjohr, vill Schnee im Winter.

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Les orages en octobre annoncent un hiver
mouillé.
Gawitter im Oktower kinda dàss mr a nàsser
Winter finda.

En octobre gel et neige précoces, hiver ne sera
guère rude.
Im Oktower scho Froscht un Schnee tüat dr
Winter nitt àrig weh.

Après la Saint Luc (18 octobre) l’oiseau ne crie
plus.
Nooch Sànkt Luks màcht d’r Vogel kà Mucks.

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LEGENDES ET HISTOIRES
            D’ALSACE
          ROLAND ET EMMA

Une veille légende de la vallée de
Munster raconte que Charlemagne,
après la mort de son frère Carloman,
persécuta les enfants de ce dernier,
une fille et un garçon, Emma et
Robert. Pour échapper à la colère de leur oncle
Charlemagne, les enfants se cachèrent dans une
petite cabane près de Metzeral, au fond de la
vallée de Munster. La cabane appartenait à
l’abbaye bénédictine de Munster dont l’abbé
protégeait les deux enfants.

Quelques années plus tard, Emma, qui cherchait
des mûres sauvages, trouva, sur une colline
ombragée entre Metzeral et Sondernach, un
chevalier grièvement blessé. Il était tout pâle.
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Très péniblement il releva la tête. Elle alla
chercher de l’eau au ruisseau et lava ses
blessures. Les yeux du chevalier reposaient
pleins de reconnaissance sur la petite fille. Emma
alla chercher son frère et tous deux
transportèrent le blessé dans leur petite cabane.
Après quelques jours de repos, le chevalier avait
retrouvé ses forces et se promenait souvent avec
Emma. Un jour, il lui dit : « Je suis Roland, le
neveu de Charlemagne. » Emma en fut tout
effrayée. Celui qu’elle aimait était le neveu de
celui qui la persécutait. Roland, à qui elle se
confia, essaya de dissiper ses tourments et
promit d’intercéder pour elle et pour son frère,
auprès de son oncle. Il lui confessa que, de toute
façon, rien ne pourrait plus les séparer. Ces
douces paroles furent dites un soir d’automne
sur la petite colline ombragée entre Metzeral et
Sondernach.

Hélas, quelques semaines plus tard, Roland dut
partir avec les armées de Charlemagne pour
combattre une tribu qui s’était révoltée. Avant
                                                24
de quitter Emma il répéta son serment que rien
ne pourrait les séparer jusqu’à leur mort et
promit qu’il serait de retour au printemps.
Pendant plusieurs semaines Emma se rendit
chaque jour sur la petite colline où Roland aimait
s’asseoir avec elle sous un arbre pour
contempler la beauté du paysage. En novembre
l’arbre perdit ses feuilles. Quand la première
neige recouvrit les hauteurs du Schnepfenried,
un messager apporta la triste nouvelle : Roland
est mort. Une immense douleur frappa le cœur
d’Emma. Elle quitta la cabane, se retira sur la
colline si riche de souvenirs et, quand les
ténèbres montèrent du fond de la vallée, son
âme s’envola sur les derniers rayons du soleil
couchant. Robert enterra sa sœur près de l’arbre
où elle aimait se reposer avec Roland.

Après un hiver très long, quand le soleil rappela
à la vie des milliers de fleurs et d’arbres, Roland,
que tout le monde croyait mort, revint dans la
vallée pour retrouver sa bien-aimée. Le frère
d’Emma le fit monter sur la petite colline et, sans
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mot dire, lui montra la tombe sur laquelle
fleurissaient des « Himmelschlüssele », des
primevères.

Une immense douleur secoua le
corps du valeureux chevalier. Au-
dessus de la tombe d’Emma, Roland
fit construire une chapelle que les
gens de la vallée appelèrent la
chapelle d’Emma. Peu de temps plus
tard, Roland trouva lui-même la mort
dans la vallée de Roncevaux.

La chapelle d’Emma fut reconstruite après la
première guerre mondiale. L’Emmkirch, comme
on l’appelle, se trouve à la sortie de Metzeral, sur
la route menant au Schnepfenried. Au printemps
des primevères y fleurissent et l’on raconte que
certains soirs de pleine lune Emma et Roland s’y
retrouvent.

Selon Eginhard, chroniqueur de Charlemagne,
Roland aurait perdu la vie en 778 lors d’un
                                                  26
combat contre des insurgés basques, alors qu’il
commandait l’arrière-garde de l’armée de
Charlemagne qui à l’époque n’était pas encore
empereur (couronné en 800). La légende reprise
dans la Chanson de Roland raconte par contre
que Roland fut blessé mortellement à Roncevaux
lors d’une grande bataille livrée contre les
Maures.

             La chapelle d’Emma

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PLANTES ET BIEN-ETRE

               La Lavande
 LA LAVANDE, un parfum
  de soleil, de vacances…
    et de Provence ! La
 lavande, en s’enracinant
dans ce terroir, a façonné
       le paysage.
La culture de « l’or bleu » s’est développée au
début du XXe siècle, en même temps que
l’industrie de la parfumerie à Grasse. Pour
répondre à la demande croissante de plantes à
parfum, de nombreux paysans se sont lancés
dans la lavandiculture. L’activité prit vite de
l’ampleur, portée par la mécanisation et
l’apparition d’un hybride plus productif : le
                                             28
lavandin. Un parfum de lavande flottait alors
dans tous les foyers, sous forme de savonnettes,
de cosmétiques, de bougies et autres produits
d’entretien. Après un essoufflement du marché
au tournant du millénaire (dû en partie à
l’émergence des parfums de synthèse), la filière
lavande est repartie de plus belle grâce aux
nouveaux débouchés du créneau « bien-être »
(massage, huile essentielle…).
Ne pas confondre lavande, aspic et lavandin
Trois espèces de lavandes sont
cultivées : la lavande vraie,
l’aspic et le lavandin. La lavande
vraie est l’espèce originelle, celle que l’on
rencontre à l’état sauvage ou cultivée, mais
toujours au-dessus de 700 mètres d’altitude.
Robuste, elle est capable de résister aux rigueurs
climatiques des montagnes de l’arrière-pays. Les
distillateurs en tirent une huile essentielle de
                                                29
premier choix, fine, ronde et gorgée de
propriétés    thérapeutiques     calmantes,
antispasmodiques, cicatrisantes.

La lavande aspic fut ainsi nommé en raison de
son efficacité contre les piqûres d’insectes et les
morsures de serpent. Elle est moins appréciée
des parfumeurs à cause de son odeur plus
camphrée. Un croisement s’est opéré un peu par
hasard dans les années 1930 entre des plants de
lavande vraie et de lavande aspic, donnant
naissance au lavandin. Cet hybride s’est avéré
très productif, avec une essence de bonne
qualité olfactive quoique plus âcre et plus
camphrée que la lavande vraie. Autre avantage :
il pousse en plaine comme sur les plateaux.
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Cultivé à grande échelle dès les années 1950, il
totalise aujourd’hui plus de 90 % des surfaces et
des volumes produits dans la famille des
lavandes. Son essence est principalement
destinée aux usages domestiques (savons,
lessives). La fleur bleue n’en a pas fini de porter
haut sa note provençale.

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RECETTE

      Bras de vénus (Languedoc)

Pour 8 personnes.
Préparation : 50 mn.
Cuisson : 10 mn
 •   4 œufs
 •   125g de sucre
 •   125 g de farine
 •   1 pot de potiron
 •   20 cl d'eau
 •   100 g de sucre
 •   50 g de sucre glace
Etape 1
Mélanger les 4 jaunes d'œufs avec 100 g de
sucre et travailler jusqu'à ce que le mélange
blanchisse. Ajouter la farine et bien mélanger.
                                                  32
Etape 2
Monter les blancs en neige et quand ils sont
fermes, ajouter le restant du sucre. Les mêler
délicatement à la pâte.
Etape 3
Garnir une plaque à pâtisserie d'une feuille
d'aluminium. Étaler la pâte à biscuit en couche
régulière (0,5 cm)et cuire à four chaud 220°-
230°C (thermostat 7-8) pendant 5 min.
Etape 4
Retourner sur un linge saupoudré de sucre dès
la sortie du four. Rouler ensemble quelques
minutes.
Etape 5
Faire bouillir le sucre et l'eau et en imbiber le
biscuit, garnir de marmelade de potiron
régulièrement et rouler. Décorer avec le sucre
glace.

                                                    33
34
LES ARTISANS D’HIER ET LEURS EMBLEMES

                 Tonnelier
La profession de tonnelier a été
florissante dans toute l’Alsace, pays
du vin et de la bière et notamment
à proximité des zones vinicoles et
brassicoles. Quarante-trois d’entre
eux sont recensés en 1752 dans la
seule ville d’Obernai. Ils ont donc constitué un
peu partout des corporations bien structurées,
dont les statuts leur garantissaient le monopole
de cette branche d’activité (ceux de la
corporation de Colmar datent de 1494).
Souvent ils sont associés au sein de la même
corporation aux cuveliers, dont l’activité
consiste à fabriquer des cuves et baquets en
bois.

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Une peinture du XVIIIe siècle représente les
tonneliers de Strasbourg exécutant la « danse
des cerceaux » devant le roi Louis XV en 1744.
Une autre gravure les montre à nouveau en
1840, exécutant la même danse lors de
l’inauguration du monument de Gutenberg sur
la place du même nom.
Les tonneliers ont choisi l’apôtre Saint Jean
comme saint patron (Saint Jean-Baptiste pour
ceux de la corporation de Guebwiller).

           Emblème des tonneliers

                                            36
Les tonneliers utilisent comme « armes
parlantes » pour leur blason, soit les principaux
outils utilisés (le maillet et deux crochets ou
« claviers » en sautoir) ou l’objet fini (le
tonneau), parfois les deux réunis

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A Natzwiller, en novembre on
        tuait le cochon !
 (Proposé par Bernard TROTZIER)

A Natzwiller, dans le temps, quasiment chaque
foyer élevait son cochon. La viande de porc
représentait       l’essentiel   des    viandes
consommées par les habitants.
On tuait le cochon en
novembre, en général le
11, quand il faisait bien
froid pour que la viande
fraiche ne risque pas de se
gâter.       C’était      un
évènement pour les familles, un moment
convivial ou amis et voisins venaient donner un
coup de main.
Le boucher amateur ou professionnel passait de
maison en maison. Le matin, pour tuer l’animal,
et le soir pour procéder à son découpage.

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Entre-temps, diverses opérations avaient lieu :
on recueillait le sang dans une bassine pour
fabriquer le boudin, on versait de l’eau
bouillante pour raser l’animal, on le pesait, puis
on le suspendait pour le vider. Les tripes étaient
recueillies dans une bassine, le cœur, le foie et
les poumons enlevés...
Après le découpage, la viande était disposée
dans une auge en bois dans laquelle on la
recouvrait de sel et on l’aromatisait de diverses
épices : poivres, clous de girofle, laurier,
coriandre…, et elle restait ainsi bien 4 à 6
semaines.
                    Le jour où on tuait le cochon,
                    un repas de famille était
                    organisé : on mangeait le
                    foie du cochon grillé avec des
                    pommes de terre sautées et
                    de la salade d’endives. Repas
bien sûr arrosé de quelques verres de vin !
Ce n’est pas mentir que de dire que « dans le
cochon tout est bon » : absolument tout était
consommé et utilisé : La graisse était
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transformée en saindoux, on préparait du
fromage de tête « presskopf » avec la tête et les
oreilles, on se régalait du lard, du jambon et des
pâtés obtenus pendant des mois !!!

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RETOUR SUR DES BONS MOMENTS :
Tour de France : Le 10 juillet

                                 42
Les tartes flambées : le 12 Juillet

                                      43
Anniversaires de l’été : le 28 Août .

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