LE MAGN 4 / 02.2019' DOSSIER - Protection des captages Reportage RÉS'eau
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2 | LE MAG’ 4 | CHER DOSSIER : PROTECTION DES CAPTAGES > PARTIE EAU 3 Eau potable en Wallonie Directives européennes 4 6 LECTEUR, Zones de prévention 8 Contrat captage 13 La Directive Cadre sur l’Eau et les des teneurs en nitrate ou en produits Directives qui en découlent imposent phytosanitaires élevées. > PARTIE PRODUITS PHYTO 15 aux Etats membres de l’Union Identifier les sources de européenne de protéger en qualité et en La Structure d’encadrement pollution 16 quantité leurs ressources en eau. PROTECT’eau travaille à l’identification Exemples de diagnostics des pressions exercées par chaque environnementaux 18 Si les sites de prélèvement d’eau secteur d’activité sur ces zones. Notre peuvent être protégés équipe de conseillers propose 25 physiquement des risques d’encadrer les agriculteurs > PARTIE AZOTE de contamination, des dans l’amélioration de leurs Identifier les sources de zones de prévention plus pratiques, l’utilisation EDITO pollutions 26 grandes sont également d’outils efficaces pour PGDA & Qualité de l’eau 28 nécessaires pour y optimiser la gestion de Exemples de mesures réglementer certaines l’azote et des produits innovantes 30 activités. phytopharmaceutiques, afin d'améliorer la qualité RÉS’eau 35 Malgré toutes ces précautions, de l'eau. dans certains captages, le maintien de la DATES REGLEMENTAIRES qualité de l’eau est menacé par Bonne lecture. > À RETENIR 36 DIMITRI WOUEZ DIRECTEUR
| LE MAG’ 4 | 3 EAU Eau potable en Wallonie 4 PROTECTION Directives européennes Zones de prévention 6 8 DES CAPTAGES Contrat captage 13 Partie eau “ La Wallonie dispose d’importantes ressources en eau dédiées, notamment, à la production d’eau potable. Ces ressources comprennent les eaux de surface et souterraine. L’eau potable provient majoritairement de l'eau souterraine (80 %). Les eaux de surface (lacs et rivières) contribuent, quant à elles, à 20 % de la fourniture en eau de distribution. Dans les nappes phréatiques, l’eau est prélevée via des puits, des drains, des galeries ou simplement à l’exutoire de sources. La mission de protection des prises d’eau potabilisable, aussi appelées « captages », est confiée par la Région wallone à la Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE) qui la met en oeuvre en collaboration avec les producteurs d’eau. Cette protection est nécessaire pour garantir une eau de qualité au robinet.
4 | LE MAG’ 4 | EAU Eau potable en Wallonie Un captage d’eau potable a pour principale fonction le prélèvement d’eau destinée à la consommation humaine à partir d’une source naturelle (eau souterraine, cours d’eau, barrage, …). Ce numéro s’intéresse particulièrement aux captages d’eau souterraine, à partir desquels la majorité de l’eau potable est produite. LES PRINCIPALES PRISES D’EAU Pour la production d’eau potable, toutes publiques et privées. Ensemble, la Une centaine de captages produisent près les ressources en eau souterraine sont Société Wallonne des Eaux (SWDE), de 70 % de l’eau potable, débitant chacun sollicitées en Wallonie. Les capacités de VIVAQUA (principalement à destination plus d’un million de m³ par an. Parmi réserve peuvent varier fortement, en de la région bruxelloise) et la Compagnie ceux-ci, les trois plus importants sont les fonction des zones, selon les propriétés Intercommunale Liégeoise des Eaux (CILE) captages de Modave (21,3 millions de m³/an), du sous-sol. La plupart des prélèvements produisent 83 % de l’eau de distribution. les galeries de Hesbaye (14,4 millions sont réalisés dans des roches calcaires de m³/an) et les puits Havré-Nimy (11,6 ou crayeuses, naturellement poreuses ou millions de m³/an). fissurées, qui permettent l’accumulation et le pompage d’eau. Principales prises d'eau de surface et souterraine L’exploitation de l'eau souterraine est assurée par des communes, des intercommunales, des sociétés
| LE MAG’ 4 | 5 EAU LES NAPPES PHRÉATIQUES, RESSOURCES NATURELLES Une nappe phréatique ou nappe d’eau souterraine est une masse d’eau contenue dans les espaces vides de la roche (roche réservoir ou aquifère). Elle est principalement alimentée par l’infiltration des eaux de pluie dans le sol. Forage de puits Pompage dans les rivières, lacs et Emergence des sources barrages Sable Couches Infiltration imperméables Limon Argile Eau Rivière Graviers Nappe libre Craie Nappe captive Schiste, grès Calcaire Pompage dans Galeries drainantes d’anciennes mines (eaux d’exhaure) On peut différencier deux types de • les nappes captives, où l’eau est impuretés. En théorie, plus les nappes sont nappes : maintenue sous une couche profondes, mieux elles sont protégées. • les nappes libres, où l’eau pénètre par imperméable (argile). Son alimentation En pratique, certaines substances la surface puis s’accumule dans des s’effectue alors essentiellement dans les telles que le nitrate ou les produits roches poreuses et perméables (sable) zones d’affleurement ou par échange phytopharmaceutiques (produits phyto) ou dans des roches fissurées (calcaire). lent avec d’autres nappes. ne sont pas totalement éliminées en Ces nappes sont plus vulnérables à la traversant les différentes couches du sol pollution car les contaminants peuvent En s’infiltrant dans le sol, l’eau traverse et sont donc susceptibles de contaminer l’atteindre directement; plusieurs couches de terre et de roches les nappes phréatiques. Plusieurs qui la débarrassent naturellement de ses réglementations sont en vigueur pour éviter ces contaminations.
6 | LE MAG’ 4 | EAU Directives européennes La gestion des ressources en eau est une préoccupation européenne majeure. Dans ce contexte, la Directive Cadre sur l’Eau (2000/60/ CE) oblige les États membres de l’Union européenne à prendre les dispositions nécessaires pour que leurs masses d’eau souterraine atteignent un bon état quantitatif et qualitatif. “ Du captage à l’eau du robinet, toutes les mesures sont prises pour respecter les normes en vigueur. De cette Directive Cadre sur l’Eau Normes de qualité des eaux souterraines (2000/60/CE) découlent d’autres et de potabilité directives, dont : • la Directive Eaux souterraines (2006/118/ Plusieurs mesures sont effectuées afin de pour protéger l’ensemble de la population CE) concernant la protection des eaux garantir la qualité des eaux souterraines contre tout effet éventuel du nitrate sur la souterraines contre la pollution et la potabilisables, tout au long de son santé. Cette valeur est impérative : si elle détérioration; cheminement, jusqu’à notre robinet. n’est pas respectée, l’eau est considérée • la Directive Nitrates (91/676/CE) Ces mesures comprennent plusieurs comme impropre à la consommation. relative à la protection des eaux contre paramètres physico-chimiques et la pollution par les nitrates à partir de microbiologiques. En matière de produits phyto, les normes sources agricoles; européennes à ne pas dépasser sont : • la Directive Pesticides (2009/128/CE) En ce qui concerne le nitrate et les produits • 0,1 µg par litre d’eau* pour chacune pour une utilisation des produits phyto phyto, la directive cadre sur l'eau définit des substances actives détectées et compatible avec le développement des normes pour chaque substance. quantifiées; durable. • 0,5 µg par litre d’eau pour la somme de La teneur en nitrate doit être inférieure à ces substances. L’ensemble des règlementations wallonnes 50 mg par litre d’eau, ce qui correspond relatives à la protection de l’eau, parmi à la norme définie par l’Organisation *soit 1g/10 000 m³. lesquelles figurent le Programme de Mondiale de la Santé (OMS). Elle a été fixée Gestion Durable de l’Azote (PGDA), les règles relatives à l’utilisation des produits phyto et à la protection des captages, sont regroupées dans le Code de l’Eau.
Demandez les dépliants à votre conseiller ! TAUX DE LIAISON AU SOL CALCUL LS PÉRIODES D’ÉPANDAGE Le PGDA impose que chaque exploitation dispose de superficies en suffisance pour épandre QUELLES DONNÉES SONT PRISES EN COMPTE ? Les périodes durant lesquelles l’épandage est autorisé dépendent du type d’engrais utilisé, les fertilisants organiques sans risque pour l’environnement. Toute exploitation doit respecter de la localisation de la parcelle (en zone vulnérable ou non) et de sa destination (terre arable un taux de liaison au sol (ou LS) inférieur à l’unité. Ce taux de liaison au sol représente le ou prairie). rapport entre l’azote organique à épandre disponible et l’azote qui peut être valorisé sur Année N Année N + 1 l’exploitation (capacité d’épandage). septembre novembre décembre Chaque année, au début du mois de juin, tout agriculteur wallon reçoit son taux de liaison au TERRES ARABLES octobre janvier janvier février février JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEP OCT NOV DEC juillet sol calculé sur base des informations de l’année précédente (PAC, Sanitrace) et des transferts mars mars aout avril avril mai juin mai juin de matière organique effectués entre le 1er avril de l’année précédente et le 31 mars de l’année HORS ZONE ... FUMIER & VULNERABLE en cours. Données PAC et Sanitrace du 01/01/N au 31/12/N LS année N COMPOST EN ZONE > transmis aux VULNERABLE Transferts d’engrais de ferme effectués du 01/04/N au 31/03/N+1 agriculteurs FUMIER MOU, LISIER, PURIN, FUMIER ET FIENTES DE VOLAILLES AZOTE MINERAL Programme de 1 Azote organique épandable NORMES DE PRODUCTION D’AZOTE La quantité d’azote organique épandable, c’est-à-dire la capacité d’épandage, est calculée PAR LES ANIMAUX 2 Azote organique produit en multipliant le nombre d’hectares de cultures et de prairies repris dans la déclaration ROUGE Epandage interdit L’azote organique produit par le bétail est CATÉGORIES KG D’AZOTE VERT Epandage autorisé de superficie par les normes d’épandage correspondantes. Les normes d’épandage sont ANIMALES PRODUIT PAR calculé sur base : ORANGE Epandage autorisé si implantation d’une culture d’hiver ou d’une détaillées dans le tableau ci-dessous. En zone vulnérable, un second calcul de la capacité ANIMAL ET PAR AN • du nombre annuel d’animaux répertoriés culture piège à nitrate ou si apport, sur pailles enfouies, de d’épandage est calculé sur base d’une norme moyenne de dans la base de données Sanitrace ou du Vache laitière 90 maximum 80 kg d’azote organique/ha 170 kg de Norg par ha et par an. Les 2 résultats doivent être inférieurs à 1. nombre de places; Vache allaitante 66 • des normes de production d’azote qui Vache de réforme 66 Gestion Durable de Norme moyenne pour l’azote organique (en kg par ha et par an) CULTURES PRAIRIES sont attribuées à chacune des catégories Autre bovin de plus de 2 ans 66 Norme valable sur l’ensemble de la RW 115 230 animales (normes reprises dans les Bovin de moins de 6 mois 10 PRAIRIES JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEP OCT NOV DEC Norme valable dans la zone vulnérable 170 170 tableaux ci-contre). Génisse de 6 à 12 mois 28 Génisse de 1 à 2 ans 48 HORS ZONE FUMIER & VULNERABLE Taurillon de 6 à 12 mois 25 L’ensemble des matières valorisées en COMPOST RAMME Taurillon de 1 à 2 ans 40 EN ZONE agriculture sont recensées dans le taux Ovin et caprin de moins d’1 an 3,3 VULNERABLE de liaison au sol. Les composts, boues de Le PROG Ovin et caprin de plus d’1 an 6,6 station d’épuration, écumes de sucreries, Taux de liaison au sol (LS) = Equin de >600 kg 65 FUMIER MOU, LISIER, PURIN, FUMIER ET digestats de bio-méthanisation, etc. sont l’Azote (PGDA) de 200 à 600 kg 50 FIENTES DE VOLAILLES donc également comptabilisés dans 2 Azote organique produit (kg) + 3 Azote organique importé (kg) < 200 kg 35 ION le calcul du taux de liaison au sol. Les – 4 Azote organique exporté (kg) de GEST Truie et truie gestante 15 fournisseurs de ces matières sont tenus Verrat 15 AZOTE MINERAL de vous informer de leur teneur en azote. 1 Azote organique épandable (kg) Porc à l’engrais et cochette 7,8 Porc à l’engrais et cochette DURABLE sur litière biomaîtrisée 4,5 ROUGE Epandage interdit Porcelet (de 4 à 10 semaines) 1,9 VERT Epandage autorisé TENEURS MOYENNES EN AZOTE DES ENGRAIS DE FERME Poulet de chair (40 jours) 0,27 ORANGE Epandage autorisé si apport de maximum 80 kg d’azote KG AZOTE PAR TONNE KG AZOTE PAR TONNE 3 et 4 Azote organique importé et exporté Poule pondeuse ou organique/ha reproductrice (343 jours) 0,60 TE Fumier Lisier ou fientes L’azote organique des engrais de ferme importés et de l’ AZOture (PGDA III) Bovins 5,9 Bovins 4,4 Poulette (127 jours) 0,27 exportés est comptabilisé en multipliant la quantité Ovins 6,7 Porcins 6,0 Coq de reproduction 0,43 exportée ou importée (tonnes) par la teneur en Porcins 6,0 Phase solide bovins 5,1 Canard (75 jours) 0,43 azote de l’engrais de ferme échangé. Les teneurs Oie (150 jours) 0,43 Litière biomaîtrisée de porcins 10,5 Phase solide porcins 6,9 moyennes sont reprises dans les tableaux ci-contre. Caprins 6,1 Volailles : Dinde, dindon (85 jours) 0,81 en agricul Equins 8,2 - Fientes humides 15 Pintade (79 jours) 0,27 Volailles 26,7 - Fientes préséchées 22 Lapin mère - Fientes séchées 35 (naissage+ engraissement) 3,6 Purin Lapins 8,5 Lapin à l’engrais 0,32 Stabulation entravée 2,4 Autruche et émeu 3 Jus d’écoulement de fumière 0,6 Compost de fumier Caille 0,04 Bovins 6,1 • Les fumiers soient secs et leur stockage n’excède pas 10 mois ; CONTRATS D’EPANDAGE ET NOTIFICATIONS CONDITIONS D’ÉPANDAGE • Le tas doit être déplacé chaque année doiven s t être 10 mètres (des limites extérieures) ; de minimum • Les fumiers et fides entes ména ges wallon de volaille présentent une teneur en matière sèche supérieure à 55% ; Tout épandage d’engrais organique ou minéral doit satisfaire aux exigences reprises dans le tableau • Leusées issues stockage des fientes de volailles n’excède pas 1 mois. VOIE PAPIER / FAX INTERNET* / SERVICE les les eaux es. suivant : tées et épuré et la date de stockage au champ Lisier, purin, à l’Administration D’ENCODAGE les ménages, collecL’emplacement rs réalise, (rejets par re plus ou autres secteu sont consignés annuellement dans un cahier effluents rs d’activité titre que les situation. Les différe nts secteu buent de manièpar le nitrate. au même tenu à la ferme. d’enregistrement la ETAPE 1 : 15 jours avant avant le transfert Fumier, de volailles, ulture) contri eaux L’agriculture améliorer RÉALISER UN CONTRAT le premier transfert (possible le jour même) compost fumiers mous Azote Minéral Wallo nie au indust ries ou l’agric la contamination des à des directives ACISEE aussi, un effort pour appliquée en l’Azote tante à n soumis elle Moins de 6 mètres de tout point d’eau Nitrate est Durable de moins impor secteurs sont chacu tions près, ETAPE 2 : 2 jours ouvrables avant le transfert La Directive de Gestion programme nts Ces différe titre d’exemple, à de rares excep Tous les éleveurs wallons doivent introduire auprès de l’administration une demande PRÉ-NOTIFICATION avant le transfert (possible le jour même) Sol inondé ou recouvert de neige Programme le troisième 2014. travers du (PGDA) dont STOCKAGE DES ENGRAIS DE FERME s le 15 juin spécifiques. A « d’Attestation de la Conformité des Infrastructures de Stockage des Effluents d’Élevage » (ACISEE). Sur invitation de l’administration, cette ACISEE devra être renouvelée tous les 5 ans, ainsi Une copie de la pré-notification Une copie de la pré-notification Avant, pendant ou après une en agricultured’application depui accompagne le transfert accompagne le transfert A LA FERME : Nord des d’actions est itation de la de la Mer du que dans les circonstances suivantes rable légumineuse (sauf si conseil ferti) NÉRABLE ter la délim et les eauxde plus tion, rrainesaugmente la zone vulné ETAPE 3 : dans les 15 jours dans les 15 jours if de présen Le stockage précis ant de ferme solides (fumiers, fientes & fumiers de volailles, compost), doit seeaux•soute Si le cheptel ifs de protec de 15% sur une année ; oz. Cela Sol gelé ZONE VUL des engrais POST-NOTIFICATION suivant le transfert suivant le transfert a pour object mble des mesures en ire wallon er les • Si la capacité de stockage est réduite ; du Condr ire à ces object une grande partie Ce feuillet faire sur une aire bétonnée et étanche d’une capacité de stockage minimale deafi trois protég n demois. Cette aire satisfa vulnér able et l’ense sur l’entièreté du territo mesures (ZV) a été délimitée n de l’azote. Afin de le • Si l’étanchéité Sud Namu deetl’infrastructure n’est plus garantie ; rois (*) http://dps.environnement.wallonie.be Sol gelé en zone vulnérable zone applicables bétonnée Les et étanche doit être équipée d’un système de récolte des jus rable d’écoulement. gestio de Herve, • Si le type de stabulation évolue ; vulnérable. La zone vulné aise celles qui sont rnant que la zone en orang e dans le consé cutifs à une mauv re & Meuse, le Pays de la Wallo• Sinie. le type d’animaux élevés change. ire wallon doivent Sol nu (*) ne conce rable Le sontstockage des jus d’écoulement, des lisiers effets et purins doit se Sillon Samb faire dans des cuves étanches le utilisé e et territo du une demande Chaque étape peut être réalisée au choix par voie papier ou voie électronique. Le cédant et le et celles du pour mble les a été faite seront considérées comme à la zone vulné sans trop plein d’une capacité de stockage compde rendsixle nord mois minimum.de la surface agrico Les infrastructures lesquelles uées sur l’ense et conditions d’épan dage, d’ACISEE ent, preneur conservent une copie de chaque document signé par les deux parties pendant 3 ans. Culture avec pente de plus de 15% (**) (**) spécifiques ente plus de 60% à celles appliq « aux normes »,périod sauf en escas de contrôle constatant prése docum ntune infraction. représ taires les Dans le ATTENTION ! Si les délais ne sont pas respectés les quantités pré-notifiées seront texte. Dans le cas des fientes humides (taux de matière sèche inférieur à 35%), l’aire stockage doit liaison au sol, delémen ble (APL). A III ? comp des mesures le calcul du taux de LOCATION ent lessiva comptabilisées dans le LS du preneur mais pas chez le cédant! Epandage interdit (*) sauf si incorporation le jour même OI UN PGD potentiellem D’INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ROUGE être couverte. vulnérable, Dans la zone œuvre. Elles concernent e le suivi de l’azote POURQU VERT Epandage autorisé (**) sur la partie réellement en pente Pour autant qu’elle soit située dans un rayon de 10 km du «lieu de résidence» des animaux, il est AU CHAMP de surface être mises en du sol ou encor es en orange . LIÈRE … couverture UNE RÉVIS ION RÉGU eaux souter rainesdes Le stockage et objectif de alfumiers, la et desobliga fientes tions de composts estcomp autorisé lémen taires pour sont repris autant que : possible de louer, avec l’approbation de l’administration, une infrastructure de stockage chez un tiers (Ex. location d’une citerne chez un voisin ayant arrêté l’élevage). CONTRATS DE PÂTURAGE pollution des le, •c’est princip le soit mesures Diminuer la ne agrico Le tas installé à plus de 20 mètres d’un ces égout, d’une eau de surface ou d’un puits ; Si l’infrastructure de stockage est située à plus de 10 km, un document de suivi devra être transmis Les agriculteurs dont le troupeau pâture des parcelles qui ne figurent pas dans leur déclaration d’origi • Le .tas ne soit pas disposé une un point bas du relief, dans une zone inondable ou sur une pente par le nitrate et in fine du PGDA prévoitdans à l’administration préalablement par voie électronique ou par fax deux jours ouvrables avant chaque de superficie doivent disposer d’un contrat « de pâturage ». De cette manière, l’apport d’azote Depuis le 1er janvier 2015, l’épandage de lisier « sous forme de gerbe vers le haut » (buse palette Directive àNitrate Directive nitrateire à cet objectif, lasupérieure 10% ; transfert. par les animaux est pris en compte dans le calcul du taux de liaison au sol. non inversée) avec des tonneaux d’une capacité supérieure à 10.000 litres est interdit. Afin de satisfa tous les 4 ans. PGDA révision du SOCIÉTÉ ENJEU DE une norme NDRE À UN (OMS) a fixé … POUR RÉPO Mondiale de la Santé litre d’eau n nitrate par L’Organisatio ammes de 9% des prises d’eau ale de 50 milligr En Wallon ie, 2011 maxim de potabilité. durant la période 2008- teneur 1 comme limite ées que la échantillonn dant noter que repris e souterraine . Il faut cepen jamais cette norme rable telle cette norme de La zone vulné carte est d’applicatio n dépassent robinet n’excè ués sur l’eau brute. de l’eau du ents appliq en vert surer la en nitrate 2013. nts traitem 1 janvier suite aux différe dans la plupa rt des depuis le à la stabilisation d’augmenter dans tendance est continuent Même si la en nitrate La GEST teneurs Gestion Durable des régions, les ION d’autres. CUNE POUR CHA DE QUALITÉ DURABLE UNE EAU POUR LES PRÉSERVER S AINSI QUE DE SOCIÉTÉ. D’ENTRE NOU ENJEU ET CHACUN S FUTURES EST UN des PRO GÉNÉRATION DUITS Produits phyto en PHY en agric TO ulture agriculture GESTION DE S PRODUITS PHYTO AU GÉRER LE CONTRÔLE PULVÉRISA TEU R CHAMP 2 AMÉNAGEMENTS PHYTO À LA FERME L’utilisateur de fonctionneme TECHNIQ de produits phyto a UE nt. Depuis 1995,la responsabilité de mainte DILUTION DU FOND DE 3 de trois ans. le contrôle Après applica CUVE technique est nir son pulvérisateur conditions tion de la bouillie, la vidang obligatoire. en parfait état cumulatives e du fond de Celui-ci a une > le fond de suivantes : cuve est autoris cuve doit être SYSTÈME ANT validité divisée par dilué jusqu’à ée moyennant ES I-GOUTT > chaque étape 100 ce que sa concen tration initiale le respect des MANIPULER LES PRODUITS PHYTO STOCKER LES PRODUITS La présence PHYTO d’un buses est obligat système anti-go uttes parcelle venantde la dilution du fond > une fois dilué d’être traitée jusqu’a de cuve doit être suivie en matières actives soit du produit oire. Il perme sur les au u désamorçage d’une applica t d’éviterd’améliorer 100ème, le L’utilisation d’un matériel de pulvérisation d’une capacité de plus de 20 l implique de respecter certaines règles afin de limiter le risque Un local phyto bien organisé et conforme de pulvérisation continu à la législation e de s’écoulpermet que la sécurité des utilisateurs, champ, sur une-aire fond de du pulvérisateur tion de celui-c , après er de la rampe LOCAL PHYTO 25kg 5t enherbée ou cuve résiduel (après i sur la de pollution de l’eau par les produits phyto. Ces règles concernent le remplissage, le rinçage et le nettoyage (interne et externe) du de gagner du temps et de préserver principl’environnement. ale ou des vannesfermeture de la vanne sur une aire étanche à la désamorçage ) peut être de section. ferme vidangé au matériel de pulvérisation. A la ferme, ces opérations doivent avoir lieu soit sur une aire étanche, soit sur une aire enherbée. En fonction de la quantité de produits phyto stockée : 5t, les mesures à respecter concernent : QUE : pour de dilution parvenir à > le permis d’environnement 1/100 e , il est ce niveau l’opération conseillé d’effec L’AIRE ÉTANCHE L’AIRE ENHERBÉE > la localisation du local de recourir à un rinçage trois fois conséc tuer RÉDUIRE LA > les caractéristiques du local : stable, propre, sec, ventilé, à l’abri système de rinçage contin utives ou de DIMENSIONS A défaut d’aire étanche, il est possible de travailler sur une aire enherbée moyennant certaines du gel, éclairé,… DÉRIVE © Comité régional PHYTO : www.crphyto.be – Réalisation : www.afd.be u. La longueur et la largeur de l’aire étanche doivent être au moins égales à celles du matériel de conditions*. L’aire enherbée doit être : À LA SOURCE > le contenu du local : pas de médicaments, pas d’aliments,… CONDITIONS Dépliants pulvérisation augmentées de trois mètres, pour permettre à l’opérateur de circuler autour du > plane > la gestion et l’accès au local : fermé à clé, affiche sur la porte, pulvérisateur lors du nettoyage*. Il est également utile d’anticiper l’évolution de ce matériel. > recouverte d’une végétation herbacée permanente phytolicence,… La dérive de Il est désorm CLIMATIQUES > Longueur et largeur au moins égales à celles du matériel augmentées de trois mètres pulvérisation MATÉRIAU > la prévention des incendies : système bouillied’extinction, par voie accès aux est le transp du vent est ais interdit de commencer TECHNIQUES > dédiée uniquement aux opérations de manipulation des phytos pompiers,… de l’application aérienne, en dehors ort de gouttelettes de supérieure à pulvériser PULVÉRISAT ET MATÉRIEL DE L’aire doit être recouverte d’un matériau étanche, résistant mécaniquement et chimiquement > clairement identifiée et délimitée d’un(déchets de la parcell Au-delà de à 20 km/h. si la vitesse produit. Elle 5 > les obligations du gestionnaire :appliqu tenue deée registres par hectare. est exprimée e traitée, lors réduction de km/h, il est conseillé pour empêcher toute infiltration dans le sol des produits phyto. dangereux, IN et utilisation),… en % de la dose la dérive (ex d’utilis : buses anti-dé er des techniques de ION > la protection des captages A partir du er EQUIPEMENT LES AUTRES OPÉRATIONS Une série de règlementairemesures Il est égalem ent recommandé rive). 1 janvier 2019, dérive de minim du matéri L’aire doit être équipée d’un système permettant de collecter les eaux contaminées par les phytos. s visent température um 50 % devra el permettant de La dilution du fond de cuve doit être réalisée au champ (voir page 1). A partir du 1er juin 2019, le local phyto devra à limiter être équipé d’un oscille de pulvériser wallon. être utilisé réduire Si l’aire n’est pas couverte, il faut prévoir un système pour séparer les eaux de pluie des eaux la dérive par relative est entre quand la sur tout le territoila contaminées par les phytos. système de rétention dont la capacité le respec est : comprise entre12 et 20°C et lorsque re t de l’humidité disponibles > égale ou supérieure au volume du plus d’appli grandconditi ons conditionnement 60 et 95 %. Exemp Le nettoyage interne, les rinçages supplémentaires de la cuve ainsi que le lavage externe du cation ou par le de SÉPARATEUR MANUEL SÉPARATEUR AUTOMATIQUE pulvérisateur peuvent avoir lieu au champ ou à la ferme, sur une aire étanche ou enherbée. > et au moins égale au ¼ du volumel’utilisatotal des produits liquides tion de > Buses anti-dmatériel anti-dérive stockés « anti-dérive matériel Les buses anti-dé érive ». Vent faible, conditions et donc moins rive produisent des idéales POUR EN SAVOIR PLUS : buses classiq sensibles à la dérive gouttelettes plus grosse que celles produi Vent modéré, consultez notre guide « Mise aux comme les ues. Il existe différents s anti-dérive utilisation de buses buses types de buses tes par les à pastille normes des locaux de stockage phyto de calibrage d’air.».Ces buses à pastille de calibra anti-dérive, Il comprend ge 90 % en fonctio permettent de réduire ou les buses à aspirat Vent fort, utilisatiol’ensemble des exigences anti-dér réglementaires n defédérales buses et wallonnes n de leur type la dérive ion ive à aspiratio n d’air et de leur calibre de 50 %, 75 % ou ainsi que celles des principaux cahiers > Pulvérisateur . Certains types s gratuitement POTENCE DE des charges (ex tion Pulvérisa : VEGAPLAN, déconseillée GLOBAL REMPLISSAGE 5 km/h 10 km/h G.A.P) en matière de stockage deles pulvérisateurde pulvérisateurs comm 15 km/h produits phyto. diminuer la s à assistance e la désher LE REMPLISSAGE 20 km/h Pulvérisation dérive. d’air perme bineus ttent égalem e ou interdite ent de Remplissage direct interdit : l’eau utilisée pour remplir la cuve du pulvérisateur ou pour mélanger ou diluer des produits ne peut en aucun cas être prélevée directement à partir d’une eau de surface ou d’une eau souterraine. GÉRER LES PRODUITS PHYTO NON UTILISABLES SUITE À LA PAGE 4 Lors du remplissage du pulvérisateur l’utilisateur doit mettre en œuvre : > des mesures afin d’empêcher le retour de l’eau de remplissage de la cuve vers le réseau de LOCAL Les produits périmés ou ayant perdu leur PPNU PHYTO sur notre site distribution d’eau ou toute autre source d’approvisionnement en eau : clapet anti-retour, citerne autorisation sont stockés dans le local phyto. intermédiaire, potence,… Ils y sont placés dans une zone séparée, > des mesures afin d’éviter tout débordement de la cuve : volucompteur, jauge électronique,… SÉCHAGE clairement identifiée jusqu’à la prochaine DES BIDONS collecte AgriRecover (années impaires). CITERNE INTERMÉDIAIRE VOLUCOMPTEUR SYSTÈME DE TRAITEMENT GÉRER LES DÉCHETS D’EMBALLAGE internet (lit biologique) RINÇAGE DES BIDONS RINCE BIDON AIRE Les bidons vides sont rincés au moyen d’un ÉTANCHE système de rinçage (rince-bidon) ou 3 fois à l’eau claire. L’eau de rinçage est versée dans la cuve du pulvérisateur et utilisée pour réaliser la SÉPARATEUR bouillie. PLUIE/ EFFLUENTS ELIMINATION DES DÉCHETS Les emballages vides, rincés et secs sont stockés dans des sacs fermés et collectés par AgriRecover chaque année. Ne jamais brûler ni enterrer les emballage vides. GÉRER LES EFFLUENTS BIOFILTRE HELIOSEC® DEVENIR DES EFFLUENTS STOCKAGE DES EFFLUENTS SYSTÈMES DE TRAITEMENT Les eaux contaminées par des produits phyto Caractéristiques des installations de stockage* : DES EFFLUENTS DISTANCES D’IMPLANTATION ne peuvent en aucun cas atteindre une eau > installation étanche qui résiste chimiquement Les aménagements phyto doivent être NOUVEAU LOCAL PHYTO NOUVELLE AIRE ÉTANCHE En Wallonie, aucun système n’est déjà agréé. de surface, une eau souterraine ou encore un et physiquement aux phytos implantés à distance : OU AIRE ENHERBÉE* Ce choix est donc toujours libre actuellement égout public. > ne peut contenir que des effluents phytos > de la voie publique : 5 m (10 m si filet d’eau**) (août 2018). SYSTÈME DE TRAITEMENT* STOCKAGE DES EFFLUENTS* Après avoir été collectées sur l’aire étanche, les > si stockage enterré : citerne double-paroi > des habitations de tiers : 10 m eaux contaminées doivent être traitées. avec système de détection des fuites de > d’une eau de surface, d’un point d’entrée Nous recommandons cependant, en gage classe 1 vers les eaux souterraines ou d’un point d’efficacité et de sécurité, de prendre exemple LIT BIOLOGIQUE/PHYTOBAC® SENTINEL® 10m 10m 5m Plusieurs pistes peuvent être envisagées : > si stockage aérien : CITERNE DE STOCKAGE d’entrée d’égout public : 10 m sur nos voisins en Flandre et en France. > stockage dans l’attente d’un enlèvement par installation protégée un collecteur agréé de tout risque de **sauf pour le local phyto > stockage dans l’attente d’un traitement sur collision avec des place par un prestataire externe véhicules > acquisition d’un système de traitement * Recommandations susceptibles d’être bientôt intégrées à la réglementation. * Recommandations susceptibles d’être bientôt intégrées à la réglementation. www.protecteau.be info@protecteau.be
8 | LE MAG’ 4 | EAU Zones de prévention Dans le but de protéger les ressources en eau wallonnes, des réglementations spécifiques sont mises en place autour des captages. La première étape consiste à délimiter des zones de prévention. Au sein de ces dernières, certaines activités et installations peuvent être interdites ou réglementées. DÉLIMITATION DES ZONES Les zones de prévention correspondent à Zone de prise d’eau ou Zone I Zone de prévention éloignée ou Zone IIb des périmètres de sécurité aux abords des Zone délimitée par la ligne située à Zone à l’intérieur de laquelle une pollution captages. Elles sont établies en mesurant 10 mètres des limites extérieures des transportée par l’eau souterraine pourrait le temps de transfert de l’eau souterraine installations de prise d’eau. atteindre le captage en moins de 50 jours. jusqu’au point de captage. En absence Zone de prévention rapprochée ou Zone IIa Zone de surveillance ou Zone III de mesures, des zones sont déterminées Zone à l’intérieur de laquelle une pollution Zone qui correspond à l’aire géographique de manière théorique en fonction de transportée par l’eau souterraine pourrait du bassin d’alimentation du captage. l’ouvrage (puit, émergence ou galerie) atteindre le captage en moins de 24 heures. et de la nature de l’aquifère (sable, craie, schiste, etc.). Zone forfaitaire Zone mesurée zone III zone IIb zone IIa zone I zone I zone IIa zone IIb zone III Temps de Temps de Qui finance la protection 100, 500 25 ou 35 m 10 m transfert transfert de l’eau ? ou 1.000 m de 24h de 50 jours en fonction en fonction bâtiment Une partie du montant de notre du type de sol du type sur puits facture d’eau est consacrée à la d'ouvrage protection des ressources en eau. La Société Publique de Gestion de l’Eau Terrain de couverture niveau d’eau (SPGE) est l’organisme désigné par avant pompage ➞ la Région wallonne pour assurer le financement, le suivi des actions de ➞ nappe d’eau souterraine niveau d’eau en pompage protection et de prévention contre Terrain imperméable les pollutions diffuses et ponctuelles.
| LE MAG’ 4 | 9 EAU Zone de Étanchéification prise d’eau de voirie Zone de prise d’eau Le site de la prise d’eau est clôturé et toutes les activités autres que celles nécessaires à la production d’eau sont interdites. Zones de prévention rapprochée et éloignée Au sein des zones de prévention, certaines installations sont obligatoires pour limiter les infiltrations directes (ex : étanchéification des fossés et des voiries). D’autres installations et activités à risque sont interdites, telles que les centres Fossé pour récupérer d’enfouissement, les terrains de camping ou l’implantation de nouveaux cimetières. les eaux pluviales Avez-vous déjà vu ces panneaux ? Les points d’entrée et de sortie des zones de prévention éloignée (zone IIb) sont indiqués par des panneaux « Zone de prévention de prise d’eau ».
10 | LE MAG’ 4 | EAU Hydrocarbures Drains de dispersion Citerne RÉGLEMENTATIONS SPÉCIFIQUES Les captages peuvent être menacés par ASPECTS ‘ASSAINISSEMENT’ diverses sources de pollution, telles que le rejet d’eaux usées, le déversement ACTIVITES OU INSTALLATIONS ZONE IIa ZONE IIb accidentel d’hydrocarbures et la Obligation de contamination par le nitrate ou les produits Transport Egouts et collecteurs l'étanchéité des phyto. Afin de limiter ces risques, une conduites réglementation stricte est d’application à Epandage des eaux INTERDIT AUTORISÉ proximité des captages. Rejets usées ou épurées Puits perdants INTERDIT Gestion des eaux usées Sur l’ensemble du territoire, toute habitation ASPECTS 'HYDROCARBURES' doit être munie ou reliée à un système d’assainissement des eaux usées. A l’heure ACTIVITES OU INSTALLATIONS ZONE IIa ZONE IIb actuelle, le taux d’équipement est de 91,5 %. Transport Conduites de transport Etanches et avec un risque de rupture accidentelle minimum Dans les zones de prévention, la Citernes aériennes < 3 000 l Double paroi pour les nouvelles citernes ou test réglementation concernant la gestion d'étanchéité pour les citernes existantes des eaux usées est plus stricte. Les puits perdants, par exemple, sont interdits et Citernes aériennes ≥ 3000 l Double paroi obligatoire pour toutes les nouvelles citernes devront donc être rebouchés. Citernes enterrées < 3 000 l INTERDIT, sauf Double paroi pour les Stockage si la citerne est nouvelles citernes Citernes à mazout existante avec un test ou test d'étanchéité En zone de prévention, les citernes à d'étanchéité pour les citernes mazout et les conduites de transport ont existantes l’obligation d’être étanches. En ce qui Citernes enterrées ≥ 3 000 l INTERDIT sauf si la Double paroi concerne les citernes d’un volume inférieur citerne est existante obligatoire pour à 3 000 l, un test d’étanchéité, financé par avec une double paroi toutes les citernes la SPGE, est réalisé afin d’évaluer si un + pour l'ensemble des cas : ~ aire de ravitaillement étanche avec récupération remplacement est nécessaire. ~ soutirage par le haut ~ tuyauterie à double paroi ~ dispositif anti-débordement ~ plaque d'identification Pour plus d'informations : www.spge.be ~ jaugeage par le haut
| LE MAG’ 4 | 11 EAU “ Pour en savoir plus, demandez le feuillet PGDA ou contactez votre conseiller PROTECT’eau. Nitrate Au-delà du respect du Programme de Gestion Durable de l’Azote (PGDA), des restrictions complémentaires sont d’application pour éviter la contamination de l’eau par le nitrate d’origine agricole (excès de fertilisation, déficit d’étanchéité des citernes à lisier, etc.). ASPECTS 'AZOTE' ACTIVITES OU INSTALLATIONS ZONE IIa ZONE IIb Epandage de fertilisants (organique et Respect du PGDA : Epandage de fertilisants uniquement autorisé afin de couvrir les Epandage minéral) besoins physiologiques en azote des végétaux Stockages aériens existants d'engrais Dans des cuves étanches, sur une surface imperméable, avec système de collecte pour liquides garantir l'absence de rejet liquide Dans des cuves étanches, sur une surface Nouveaux stockages aériens d'engrais INTERDIT imperméable, avec système de collecte pour liquides garantir l'absence de rejet liquide Stockages existants de matières Dans des cuves étanches, sur une surface imperméable, avec système de collecte pour organiques à la ferme garantir l'absence de rejet liquide Stockage Nouveaux stockages de matières Constitués pour éviter l'infiltration des jus organiques (engrais de ferme, ensilage, INTERDIT dans le sol et vers les eaux souterraines boues, composts industriels, …) A double paroi avec système de contrôle Stockages enterrés d'engrais liquides INTERDIT d'étanchéité ainsi qu'alarme visuelle et sonore Stockages de matières organiques au Constitués pour limiter l'infiltration des jus champ (engrais de ferme, ensilages, boues, INTERDIT dans le sol et vers les eaux souterraines composts industriels, …) Abreuvoirs permanents en prairie INTERDIT AUTORISÉ Abreuvoirs Déplacés tous les 2 ans de plus de 20 m, le Abreuvoirs mobiles en prairie AUTORISÉ plus loin possible de la prise d'eau Etanches au sol et équipées pour garantir Nouvelles étables INTERDIT Bâtiments l'absence de tout rejet liquide d'élevage Etanches au sol et équipées pour garantir Etables existantes l'absence de tout rejet liquide
12 | LE MAG’ 4 | EAU Mesures supplémentaires au niveau des captages Sur décision du Ministre de l’Environnement, des mesures incitatives peuvent être prises aux abords des captages dès que : • la concentration en nitrate est Aire de supérieure à 20 mg/l avec une remplissage Local phyto tendance à la hausse; • les concentrations en produits Produits phyto phyto dépassent 30 % des En zones de prévention, la pulvérisation opérations de remplissage/nettoyage du normes, soit 0,15 µg/l pour est autorisée. Les nouveaux locaux pulvérisateur doivent être réalisées sur l’ensemble des substances de stockage ne sont autorisés qu’en une aire étanche équipée d’un système de ou 0,03 µg/l pour une seule zone de prévention éloignée et doivent récupération des liquides. substance. être conformes à la législation. Les Des mesures plus strictes peuvent également être prises dès que : ASPECTS ' PRODUITS PHYTO' • la concentration en nitrate est supérieure à 35 mg/l; ACTIVITES OU INSTALLATIONS ZONE IIa ZONE IIb • les concentrations en produits Pulvérisation Pulvérisation AUTORISÉE phyto dépassent 75 % des normes, soit 0,375 µg/l pour AUTORISÉE lorsque la Récipients étanches, Stockages aériens quantité de pesticides l’ensemble des substances ou existants de produits sur des surfaces Stockage stockée est inférieure à imperméables et 0,075 µg/l pour une substance. phyto des produits 2 tonnes équipées d'un système phyto Nouveaux stockages de collecte garantissant L’objectif de ces mesures est l'absence de tout rejet aériens de produits INTERDIT liquide de limiter ou d’empêcher la phyto de plus de 100 l contamination de nitrate ou de Remplissage, rinçage et produits phyto dans les eaux Seulement sur des surfaces étanches avec système Manipulation nettoyage du matériel souterraines. de récupération des liquides de pulvérisation
| LE MAG’ 4 | 13 EAU Contrat captage Le Contrat captage est un dispositif complémentaire à la réglementation. Il prévoit l’élaboration d’un plan d’actions établi en concertation avec les acteurs de terrain. Il invite le public visé à prendre part aux solutions à mettre en œuvre sur le terrain. Les captages qui font l’objet d’un Contrat PROTECT’eau. En fonction des solutions mieux les différents contextes et enjeux captage sont sélectionnés par les préconisées, les partenaires identifiés rencontrés. Il est évalué annuellement, producteurs d’eau, la SPGE et le SPW. sont invités à participer à l’élaboration du de manière à prendre la mesure de Sous la coordination générale de la SPGE, plan d’actions. Le Contrat captage permet l’efficacité des actions mises en place. Le les trois étapes clés du Contrat captage à tous les acteurs présents sur le territoire principal objectif est de mobiliser le plus sont les suivantes : de proposer et/ou de réaliser des actions grand nombre de personnes, sur base concrètes. Les actions peuvent être volontaire, afin d’augmenter l’effet positif Etape 1 : Diagnostic menées par les services communaux, les des actions sur la qualité de l’eau. Les environnemental asbl d’encadrement, les particuliers, les résultats des analyses d’eau constituent Afin d’identifier les sources de agriculteurs etc. les principaux indicateurs permettant contamination d’un captage, des équipes de quantifier l’efficacité des actions. Les scientifiques réalisent une étude à Etape 3 : Mise en œuvre du temps de transfert peuvent cependant l’intérieur de son bassin d’alimentation plan d’actions être longs entre la modification des préalablement défini. Leurs résultats Le plan d’actions est évolutif, il fait l’objet pratiques et l’amélioration de la qualité permettent de mettre en évidence les d’une réflexion continue afin d’intégrer au de l’eau. pressions actuelles ou historiques exercées sur le captage. Celles-ci peuvent être d’origine industrielle, domestique ou Etapes clés pour la mise en place d’un Contrat captage agricole. Une fois les sources de pollution identifiées, les scientifiques proposent des pistes de solutions. PROTECT’eau > Diagnostic > Coordination des > Mise en œuvre du plan Etape 2 : Elaboration > 1ères pistes de solutions partenaires d’actions concertée du plan Scientifiques > Proposition d’un plan d’actions Acteurs du d’actions territoire La SPGE confie la coordination et la mise en œuvre des plans d’actions à
14 | LE MAG’ 4 | EAU “ Marie Veillet, En bref Coordinatrice des Contrats > L’eau potable est principalement captage, PROTECT’eau issue de l’eau souterraine (80 %) et doit respecter des normes de L’objectif du Contrat captage est de Il s’agit ensuite de réunir l’ensemble potabilité notamment en nitrate et proposer des actions concertées qui des acteurs autour de la table afin produits phyto. vont permettre de sensibiliser tous les de discuter des actions qui peuvent > Des mesures spécifiques usagers qui gravitent autour de l’eau. être mises en œuvre. L’objectif visé réglementent les activités dans Mon rôle est d’identifier les personnes est le maintien ou l’amélioration les zones de prévention afin de ou organismes qui pourraient agir sur de la qualité de l’eau. Les plans préserver les captages. les sources de contamination agricole d'actions sont prioritairement menés > Le Contrat captage est un outil ou domestique. soit sur des captages avec des supplémentaire multi-acteurs contaminations avérées, soit sur des et participatif qui contribue à la captages stratégiques (gros volume protection des ressources en eau. de production ou non-remplaçable).
| LE MAG’ 4 | 15 PHYTO PROTECTION Identifier les sources de pollution Exemples de diagnostics 16 DES CAPTAGES environnementaux 18 Produits phyto “ A l’échelle de la Wallonie, 5 à 10 % des masses d’eaux souterraines présentent des contaminations par les produits phytopharmaceutiques. Les substances actives les plus retrouvées sont des herbicides à usage agricole et non-agricole. La présence de produits phyto dans les eaux souterraines n’est pas sans conséquence sur la production d’eau potable. Elle peut en effet conduire à l’installation de traitements très couteux ou à l’abandon de certains captages. Pour y remédier, l’identification des pollutions et la mise en place de solutions ciblées sont à privilégier. Dans ce dossier, nous détaillons la méthodologie employée pour diagnostiquer les sources de pollutions (agricoles et non-agricoles) ainsi que des exemples de cas avec leurs solutions spécifiques.
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