Le secteur de la banque - Avril 2016 - FINANCIÈRE D'UZÈS
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Le secteur de la banque Avril 2016
Banques mondiales Les banques européennes, un système bancaire universel Système à l’anglaise Nombreux Séparation légale établissements morcelés. Séparation - Intermédié des activités de Banque universelle Mix des deux banque commerciale et d’investissement. systèmes Dominance de la (séparation partielle Ensemble financier banque des activités de différents métiers d’investissement. tout en tendant vers (banques de détail, un modèle de financement et universel). d’investissement, de Royaume-Unis, Australie, gestion d’actifs) avec Canada, Etats-Unis une forte activité de la banque de détail. Japon + Intermédié France, Allemagne, Pays-Bas, Suisse Diversification des activités Concentration des activités Les banques européennes représentent le système bancaire le plus intermédié et le plus diversifié avec la prédominance de l’activité banque de détail. 2
Banques mondiales Un business model historique … Actif Passif Charges Produits Intérêts Crédit client Dépôts 4 Fonds propres 3 2 Résultat 1 • Remboursement du capital et paiement des intérêts Afin d’éviter l’affaiblissement des banques comme en 2008, de nombreuses contraintes 3 règlementaires sont apparues au dépend de l’offre de crédit.
Banques mondiales Un business model historique … Actif Passif Charges Produits DAP Intérêts (remboursement Crédit client Dépôts capital) Portefeuille Fonds propres 2 titre Résultat (titrisation) 1 Provisions • Cessation de paiements ou faillite Afin d’éviter l’affaiblissement des banques comme en 2008, de nombreuses contraintes règlementaires sont 4 apparues au dépend de l’offre de crédit.
Banques européennes … chahuté en raison d’une baisse de l’offre de crédit provoquée par une forte pression règlementaire… Principales évolutions des Accords de Bâle : des exigences de plus en plus fortes pour limiter le risque bancaire Bâle III (2010-2019) Bâle II Ratio McDonough : (2004-2008) FP / (risques pondérés crédit + marché + opérationnel) = 10,5% Qualité Fonds Propres : Bâle I Tier 1 = 6% Ratio McDonough : (1988) dt Core tier 1 =4,5% FP / (risques pondérés crédit + dt Lower tier1 = 1,5% marché + opérationnel) = 8% Tier 2 (2%) Coussin de sécurité (2,5%) Qualité fonds propres : Tier 1 = 4% Ratio Cook : Autres ratios : dt Core Tier 1 = 2% FP / Engagement pondéré = 8% Ratio de levier = 3% dt Core Tier 2 = 2% Ratio de liquidité à CT et à LT Tier 2 = 4% L’offre de crédit des banques se heurte systématiquement aux pressions règlementaires grandissantes … 5
Banques européennes … chahuté en raison d’une baisse de l’offre de crédit provoquée par une forte pression règlementaire… Où se situent les impacts des accords de Bâle dans le bilan d’une banque ? Actif Passif Ratio McDonough: Prêts interbancaires (24%) Emprunts interbancaires (19%) Gestion de trésorerie : prêteur (fonds propres net ou refinancement règlementaires + réserve de sécurité) / Crédits clients (30%) Dépôts clients (30%) Opérations avec la clientèle (risque de crédit + risque de marché + risque opérationnel) = 10,5% Portefeuille titres (28%) Certificat de dépôt et obligations Opérations sur titre (32%) Tier 1 Dt Core tier 1 = Capital social, Immobilisations (5%) Fonds propres (7%) résultat placé en réserve. Tier 1 : 6% Dt Lower tier 1 = Instruments de dt Core tier 1 : 4,5% CP aptes à absorber les pertes. dt Lower Core tier 1 : 1,5% Tier 2 = Réserves de réévaluation, Tier 2 : 2% instruments hybrides à échéance, réserves Coussin de sécurité : 2,5% générales pour créances douteuses et réserves latentes. Divers (13%) Divers (12%) Coussin de sécurité = FP permettant de maintenir un niveau de capital minimum lors d’une récession économique. L’offre de crédit des banques se heurte systématiquement aux pressions règlementaires grandissantes … avec la nécessité de renforcer les fonds propres dès lors que les crédits augmentent tout en limitant les risques crédits. 6
Banques européennes … chahuté en raison d’une baisse de l’offre de crédit provoquée par une forte pression règlementaire… Où se situent les impacts des accords de Bâle dans le bilan d’une banque ? Actif Passif Prêts interbancaires (24%) Emprunts interbancaires (19%) Gestion de trésorerie : prêteur net ou refinancement Crédits clients (30%) Dépôts clients (30%) Opérations avec la clientèle Portefeuille titres (28%) Certificat de dépôt et obligations Opérations sur titre (32%) Liquidity Coverage Ratio : permet de Tier 1 Dt Core tier 1 = Capital social, résister à une crise de Immobilisations (5%) Fonds propres (7%) résultat placé en réserve. liquidité durant un Tier 1 : 6% Dt Lower tier 1 = Instruments de mois. dt Core tier 1 : 4,5% CP aptes à absorber les pertes. dt Lower Core tier 1 : 1,5% Tier 2 = Réserves de réévaluation, Tier 2 : 2% instruments hybrides à échéance, réserves Coussin de sécurité : 2,5% générales pour créances douteuses et réserves latentes. Divers (13%) Divers (12%) Coussin de sécurité = FP permettant de maintenir un niveau de capital minimum lors d’une récession économique. 7
Banques européennes … chahuté en raison d’une baisse de l’offre de crédit provoquée par une forte pression règlementaire… Où se situent les impacts des accords de Bâle dans le bilan d’une banque ? Actif Passif Prêts interbancaires (24%) Emprunts interbancaires (19%) Gestion de trésorerie : prêteur net ou refinancement Crédits clients (30%) Dépôts clients (30%) Opérations avec la clientèle Portefeuille titres (28%) Certificat de dépôt et obligations Opérations sur titre (32%) Tier 1 Dt Core tier 1 = Capital social, Immobilisations (5%) Fonds propres (7%) résultat placé en réserve. Tier 1 : 6% Dt Lower tier 1 = Instruments de dt Core tier 1 : 4,5% CP aptes à absorber les pertes. dt Lower Core tier 1 : 1,5% Tier 2 = Réserves de réévaluation, Effet de levier Tier 2 : 2% instruments hybrides à échéance, réserves maximum : 3 Coussin de sécurité : 2,5% générales pour créances douteuses et réserves latentes. Divers (13%) Divers (12%) Coussin de sécurité = FP permettant de maintenir un niveau de capital minimum lors d’une récession économique. L’offre de crédit des banques se heurte systématiquement aux pressions règlementaires grandissantes … avec la nécessité de renforcer les fonds propres dès lors que les crédits augmentent tout en limitant les risques crédits. 8
Banques européennes … et d’une baisse de la demande de crédit liée à l’environnement macroéconomique instable Evolution des investissements des entreprises européennes entre Evolution des encours crédits des entreprises européennes entre 1997 et 2016 (base 100) 2004 et 2015 (M€) 130 1 000 125 900 Encours de crédits - Intermédiation 120 115 800 110 700 105 600 100 95 500 Encours titres de dettes, hors dérivés 90 400 85 Désintermédiation 300 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 e 2016 e 200 Source : Insee 100 - févr.-04 févr.-09 févr.-14 août-06 août-11 juin-07 juin-12 avr.-08 avr.-13 oct.-10 oct.-15 oct.-05 déc.-04 déc.-09 déc.-14 Chute de presque 10% des investissements en Europe entre 2008 et 2014 pénalisant donc le volume de crédit. Source : BDF Hausse de la désintermédiation avec un financement de 32% La demande de crédit décélère provoquée par une chute des par le marché en 2015 vs 24% en 2008. Cette évolution est investissements en Europe et par la montée en puissance de la favorisée par des conditions attractives de financement désintermédiation par le marché ou par des nouveaux acteurs ; ce qui obligataire (coût moyen en Janvier 2016 en France de 1,53% vient diminuer encore davantage la rentabilité des banques. vs 1,85% pour les crédits) et du fait d’un environnement global de liquidité abondante (QE : augmentation de la masse monétaire). 9
Banques françaises Une rentabilité mise à rude épreuve Une diminution des ROE des banques entre 2000 et 2014 … Le ROE est exposé à la pression règlementaire ainsi qu’à la macro- économie. Le ROE des banques aux USA dispose d’une bonne dynamique portée par une règlementation moins lourde et une régulation rendant plus difficile l'intervention des banques étrangères sur le sol américain (les 5 plus grandes banques US ont capté 59% des opérations financières américaines en 2014, vs 48 % en 2009). Bâle II Subprimes Bâle III Source : SNL et ACPR … provenant d’une augmentation des capitaux propres… … et d’une diminution du PNB Simulation de baisse de la rentabilité des banques en France Evolution du PNB des banques françaises en Md€ -7% entre 2013 et 2014 PNB : 148Mds€ 146Mds€ 135Mds€ 136Mds€ 137Mds€ soit un TCAM de -1,83% Sans Bâle Sans Bâle 95% 12% 13% 14% 14% 15% Gestion actifs et assurance III; 16 III; 14 Avec Bâle Avec Bâle 11% 11% 10% 10% 9% Financements spécialisés III; 8 III; 9 75% 55% 54% 56% 61% 61% 60% Banques de détail 35% 2007 2019e Source : McKinsey Les accords de Bâle III en imposant une augmentation des fonds 15% 20% 17% BFI 17% 17% 17% propres règlementaires et d’une réserve de sécurité, impactent le 3% 4% -3% -2% -1% Autre -5% ROE de -48% en 2007 et -36% en 2019e. 2010 2011 2012 2013 2014 Source : ACPR (BNP, SG, CA, BPCE, CM-CIC, La Banque Postale) La baisse de rentabilité (TCAM 2010-14 : -2%) venant d’une augmentation de capitaux et d’une baisse de résultat, 10 transparaît dans le PNB des banques, exposées pour 60% à l’activité « banque de détail ».
Banques françaises Une diversification au service de la baisse de la marge nette et des commissions en banque de détail Banques de détail et de financements spécialisés BFI MO MO 2014 2014 25% 33% Les principaux indicateurs d’un compte de résultat Gestion actifs et assurance Marge nette d’intérêt : différence entre le taux d'intérêt auquel MO prête une banque et le taux d'intérêt auquel elle se refinance. 2014 Commissions nettes : revenus tirés des conseils et opérations 39% auprès des clients. Coefficient d’exploitation : charges d’exploitation / PNB. Il mesure le poids de ces charges dans la richesse créée par une banque. Coût du risque : dotations nettes des reprises de provisions au titre du risque de crédit (prêts et créances), des engagements de financement et de garantie et les titres à revenu fixe. Source : ACPR (BNP, SG, CA, BPCE, CM-CIC, La Banque Postale) La baisse de -7% (TCAM entre 2010 et 2014) du PNB s’explique par le recul du PNB de la BFI (-22%) et l’augmentation généralisée de la part des charges fixes (+4 pts) dans le PNB global. Il est cependant entraîné par la Banque de détail et la Gestion d’actifs et Assurance qui progresse en dépit d’une réduction drastique du coût du risque (-45% pour la Banque de détail et réduit à 0% pour la Gestion d’actifs et Assurance). 11
Banques françaises Des perspectives 2016 en demi-teinte Les drivers Evolution du PNB (Mds) : une anticipation de -3% en 2016 Banque de détail 150 - Commissions nettes : 145 - Renégociation des crédits immobiliers (IRA) - Règlementation (plafonnement commissions 140 d’intervention) 135 130 - Marges nettes : - Spread entre taux longs et taux cours 125 - Renégociation des crédits immobiliers (taux fixes 2010 2011 2012 2013 2014 2015 e 2016 e réduits) Source : ACPR (BNP, SG, CA, BPCE, CM-CIC, La Banque Postale) - Consensus FactSet - Règlementation (suramortissement favorisant l’investissement) Le consensus FactSet anticipe … - Divers : 1/ une baisse du PNB de -3% en 2016 provoquée par un recul des revenus issus de l’intermédiation (-1,5%) et - Règlementation (comparateur bancaire, transfert des commissions (-2,3%) domiciliation de comptes facilité, Bâle) Banque de détail : Réduction des marges d’intermédiation liée à des taux de crédits bas mais une - Marché économique (achat auto, construction augmentation de la demande de crédit. La baisse des commissions devraient être impactées par le ralentissement des renégociations de crédit immobilier (IRA). immo) BFI : Baisse de l’activité provoquée par des marchés volatiles (moyenne VIX 2014/2015 : 15 vs 28 le - Marché de l’emploi (pouvoir d’achat et épargne) 01/2016 et 02/2016) et la poursuite du deleveraging (objectif d’un ratio de liquidité à 1 mois : 100% en - Exposition des crédits au secteur pétroliers 2019). Gestion d’actifs et assurances : Bonne tenue de la division grâce à la poursuite de l’arbitrage de l’épargne BFI vers l’assurance vie, la généralisation de la complémentaire santé ainsi que la loi Hammon. - Règlementation (obligation d’accumuler plus de capital 2/ une réduction de -6% des coûts (réduction des effectifs, achats, immobilier et informatique) en 2016 et de moins recourir à l’effet de levier) BNP : 2,8Mds€ annuel dès 2016 - Augmentation du nombre fusion-acquisition CA : 0,9Mds€ annuel dès 2016 - Niveau de liquidité élevé SG : 1,4Mds d’ici 2017 BPCE : 0,9Mds€ d’ici 2017 Gestion d’actifs et assurance - Evolution des marchés financiers (actions, taux et 3/ un coût du risque en baisse de -14% en 2016. matières premières) - Politique monétaire (taux bas provoquant l’arbitrage de En dépit d’un PNB sous pression, le secteur bancaire devrait bénéficier d’une maîtrise de ses coûts l’épargne vers l’assurance vie : 3.200Mds d’encours 2014 ; +3,5%) 12 de fonctionnement et de risque afin d’amortir la baisse de son résultat net.
Banques françaises Le positionnement des principaux acteurs : une forte exposition à la banque de détail Une valorisation à des PE faibles Quelques statistiques sur les banques françaises Répartition du PNB Dépôts sous Crédits sous Dépôts / Détail et Fi Gestion actifs PER 03/2016 Banques BFI Gestion Gestion Crédits spécialisé et Assurance Société Générale 350 Mds€ 345 Mds€ 1,01x 55% 27% 18% Crédit Agricole 474 Mds€ 314 Mds€ 1,51x 50% 21% 27% BNP Paribas 700 Mds€ 680 Mds€ 1,03x 52% 34% 14% ROE 2015 Source : Rapports annuels des sociétés Natixis 64 Mds€ 107 Mds€ 0,60x 11% 53% 36% En 2016, le Crédit Agricole, la Société Générale et Natixis devraient bénéficier des perspectives positives des activités Gestion d’actifs et assurances. A l’inverse, le Crédit Agricole, la Société Générale, BNP Paribas devraient être pénalisés par l'impact de la pression sur les marges et la baisse des commissions en banque de détail. 13
Banques françaises Les défis à venir du secteur bancaire : Une pression concurrentielle accrue Une pression concurrentielle accrue sur l’ensemble des activités de la banque de détail : 12.000 FinTech au monde en 2015 (dt 10% en France). Une FinTech désigne une start-up innovante qui utilise la technologie pour repenser les services financiers et bancaires (sans licence bancaire). Comparateurs SolutionsUne Personal Réseaux nouvelle forme sociaux Acteurs de désintermédiation : laduconcurrence paiement numérique Plateformes de prêts Easy Banking Segment de la concurrence tarifaires Finance Management d’investissement alternatif c2c ou c2b (gamme simplifiée de services (application de gestion de bancaires indispensables sous budget offrant la possibilité de une forme simple : application consolider plusieurs comptes) mobile, bureau de tabac) - Perte de contact direct - La banque ne - Diminution du conseil - Baisse des commissions - Remplacement des - Pression sur les marges concurrence Effet de la avec le client représente plus le centre financier points de vente par des par des stratégies - Pression sur les marges de la décision financière plateforme tarifaires low-cost par la transparence des - Réduction du volume prix de crédit Sociétés cotées en bourse Perte de pdm à MT, estimée par les sociétés de services financiers françaises au profit des FinTech Gestion d’actifs Assurances Banques de détail Transferts de fonds Source : PWC Global FintTech Les effets de la concurrence FinTech seront particulièrement attendus sur les marges et sur la perte de 14 pdm avec -24% en banque de détail.
Banques françaises Les défis à venir du secteur bancaire : Bâle IV et la fréquentation des agences L’émergence des accords de Bâle IV à MT … La baisse de la fréquentation en agences (-5% par an depuis 10 ans en France) Ratio McDonough Risque Fermeture de 2% des agences bancaires = FP / Risques pondérés ( Risque de marché + Risque de crédit + Risque de taux + opérationnel ) françaises souverain et de crédit corporate Standardisation du calcul Redéfinition des Ajout du risque. Ajout du risque. de la pondération des catégories d’actifs -2% risques de marché et de portefeuille de Mesures opérationnel négociation détenus (encadrement des à CT par rapport à modèles de calcul LT. interne). Refléter la réalité Fiabiliser et rendre Ajuster les provisions en Couvrir le risque Objectifs économique (dettes Source : CA, BPCE, SG, BP, BNP comparable le risque réduisant la possibilité obligataire. d’arbitrage des actifs des pays de l’UE ne -Réduction du réseau d’agences (240 agences des banques. détenus à CT vers des nécessite aucune LCL d’ici 2019, 20% des agences SG d’ici actifs détenus à LT. provision vs Grèce 2020, -5% des agences parisiennes en 2014 ratée CCC). pour la BNP et -14% pour le CA). Cette réduction représente un axe de développement pour la grande distribution qui s’empare des agences situées au cœur … vers la poursuite de l’augmentation des fonds propres. des villes (zones de flux importants). - Baisse significative des effectifs de -4,3% entre 2007 et 2014 (Banque de détail et BFI) en ne remplaçant pas les départs à la retraite. L’explosion de la concurrence des FinTech, la poursuite de Bâle IV et la baisse de fréquentation des agences bancaires : des perspectives peu favorables mais potentiellement amorties par de nouvelles opportunités dans le digital. 15
Banques françaises La digitalisation, nouveau relais de croissance de la rentabilité ? L’innovation digital, nouvelle source de réduction des coûts opérationnels en banque de détail Variation du résultat net des banques de détail en % Perte de PDM due aux FinTech Baisse des marges d’intermédiation Revenus issus du canal digital (internet, mobile) et des commissions Revenus issus de nouveaux produits digitaux (paiement mobile, plateforme de prêt, RDV client en webconférence, Blockchaine), ventes issues des canaux digitaux, cross- selling grâce à l’exploitation des datas Augmentation du coût du risque Diminution des coûts opérationnels grâce à l’automatisation et à la baisse des besoins opérationnel salariaux (opérations réalisées en ligne, interlocuteur non physique) Source : McKinsey « Blockchain » : la révolution du secteur bancaire La banque mobile : une forte croissance dans les pays émergents La Blockchain permet l’intégration de Vidéo : Qu'est-ce que la Les banques 100% mobiles permettent de disposer de l’ensemble des services toute la chaîne de valeur en blockchain ? et produits financiers à partir d’un téléphone portable. supprimant les intermédiaires tout en garantissant la traçabilité de tous les La croissance de la banque mobile viendra des pays émergents (notamment en échanges. https://www.youtube.co Afrique : +25% de croissance annuel et Amérique latine) grâce à une population m/watch?v=YQduQf1058I plus jeune (utilisateur type : trentenaire) et une bancarisation faible au profit d’une utilisation plus précoce du mobile. Exemples d’utilisation : création d’un marché financier indépendant (Smartangels), suppression des chambres de compensation, des Cela représente cependant un potentiel considérable en France avec 27M de courtiers et des organes de contrôle (sécurité inviolable de la mobinautes en 2014 (la banque 100% mobile Orange-Groupama Banque vise Blockchain). 2M de clients au cours des 10 prochaines années). Source : Juniper Research et KPMG La Blockchain demeure une priorité des banques afin de ne pas perdre leur rôle d’intermédiaire financier. L’innovation a un impact entre +6% et +12% sur le résultat net des banques de détail grâce à la diminution des coûts opérationnels et aux innovations digitales comme la Blockchain et la banque mobile dans les pays émergents. 16
Banques françaises Un marché bancaire sous pressions concurrentielles, règlementaires et commerciales Des barrières à l’entrée plus fragiles - Secteur moins capitalistique qu’auparavant … avec une fermeture de nombreuses agences et une activité en ligne davantage capex-light. - Contraintes règlementaires lourdes pour exercer une activité bancaire … - … mais qui ne s’applique pas aux FinTech. Fournisseurs IT, Le marché bancaire français Accroissement du pouvoir du client partenaires des évolutions règlementaires Caractéristiques : - Mise en concurrence des banques (comparateurs - Des fournisseurs IT, indispensables lors de - Forte exposition aux cycles économiques. bancaires). l’adaptation des systèmes IT aux nouvelles - Marché concentré avec peu de différenciation. règlementations. - Baisse de la captivité des clients (changement de - Pression règlementaire importante pesant sur la domiciliation bancaire facilité : loi Macron 2017). - Faible pouvoir des autres fournisseurs face à des rentabilité des FP. entreprises de plusieurs dizaines de Mds€ de - Pouvoir de négociation plus élevé (renégociation capitalisation. des crédits immobiliers). Une menace grandissante des produits de substitution - Montée en puissance des FinTech. - Banque en ligne ou mobile (souvent des filiales des banques traditionnelles). - La menace de la Blockchaîne pouvant supprimer le rôle d’intermédiaire des banques traditionnelles. Stratégies : - Diversification vers la gestion d’actifs et l’assurance afin de compenser la baisse du PNB en banque de détail. - Restructuration des réseaux afin d’améliorer les fonds propres (ex : fermeture d’agences bancaires, réorganisation du Crédit Agricole, cession de 20% d’Amundi par SG). - Digitalisation indispensable pour développer le PNB tout en réduisant les coûts opérationnels de banque de détail. 17
BNP PARIBAS BNP PARIBAS Cours 41,4 € Secteur : Banque Fourchette de trading 37€/49€ Présentation Actionnariat Fort d'une présence dans près de 75 pays organisée autour de toutes les grandes places financières SFPI 10,3% mondiales, BNP Paribas dispose de l'un des premiers réseaux bancaires internationaux. La complémentarité Grand Duché de Luxembourg 1,0% de ses activités commerciales et financières permet à BNP Paribas de s'imposer également comme un acteur Salariés 4,9% majeur de Corporate and Institutional Banking, de la banque privée internationale et de la gestion d'actifs Flottant 83,8% A fin 2015, BNP Paribas gère 700,3 MdsEUR d'encours de dépôts et 682,5 MdsEUR d'encours de crédits. Thèmes d'investissement CA par débouché Gestion institutionnelle et privée et assurance 12% Banque de financement et d'investissement 35% Derniers chiffres et Guidances Banque de détail 52% 2015 Matrice SWOT Points Forts Points faibles CA par zone géographique - Le titre se traite à 7.2x les bénéfices - Des fonds propres plutôt dans le bas de fourchette - La banque de détail très solide - Les revenus par activité disparates (BFI en retrait) Reste du monde 8% Asie Pacifique 7% Amérique du Nord 8% Reste de l'Europe 24% Opportunités Menaces Europe de l'Ouest 53% - Introduction en bourse de sa filiale FHB en juin 2016 - Des pressions règlementaires susceptibles de - Réorganisation plus vaste aux USA ralentir l’amélioration des fonds propres. Des - Restructuration de la BFI pressions macroéconomiques dans la zone euro 2015 - Ralentissement brutal de la Chine Source : FU, Soci été 18
CREDIT AGRICOLE CREDIT AGRICOLE Cours 8,9 € Secteur : Banque Fourchette de trading 8€/11,5€ Présentation Actionnariat Leader de la banque de proximité en Europe, le groupe est également premier gestionnaire d’actifs européen SAS Rue La Boétie (Caisses régionales) 56,7% et premier bancassureur en Europe, et troisième acteur européen en financement de projet. Fort de ses Salariés (FCPE) 3,7% fondements coopératifs et mutualistes, de ses 140 000 collaborateurs et 31 500 administrateurs des Caisses Autocontrôle 0,2% locales et régionales, le groupe Crédit Agricole est une banque au service de 52M de clients, 8,2M de Flottant 39,5% sociétaires et 1,1M d’actionnaires. Thèmes d'investissement CA par débouché Services financiers spécialisés 14% Grandes clientèles 27% Gestion de l'épargne et Derniers chiffres et Guidances Assurances 26% Banque de proximité 33% 2015e Matrice SWOT Points Forts Points faibles CA par zone géographique - Clarification dans la structure - Evolution des marges crédits dans la banque de - Rendement quasi assuré de 6 % détail Reste du monde 7% Amérique du Nord 5% - Banque de proximité - Diminution des commissions dans la banque de détail Europe 38% Opportunités Menaces France 51% - Redimensionner les activités " marchés de capitaux " - Impact d’éventuels taux négatifs de la BCE - Appréciation des risques sur les matières premières 2015e Source : FU, Soci été 19
NATIXIS NATIXIS Cours 4,2 € Secteur : Banque Objectif FactSet (potentiel) 3,8€/5,4€ Présentation Actionnariat - Natixis est la banque internationale de financement, de gestion, d’assurance et de services financiers du Groupe BPCE 71,5% Groupe BPCE - 2e groupe bancaire en France (22,4% de pdm en épargne clientèle et 20,7% en crédit Salariés 0,6% clientèle (Source : Banque de France) - avec 35M de clients à travers ses 2 réseaux, Banque Populaire et Autodétention 0,4% Caisse d’Epargne. Avec plus de 16 000 collaborateurs, Natixis intervient dans 3 domaines d’activités : Flottant 27,5% l’Épargne & l’Assurance (Gestion d’actifs, Banque privée, Assurance), la Banque de Grande Clientèle et les Services Financiers Spécialisés. Thèmes d'investissement CA par activité Participations Financières 10% Services Financiers Spécialisés 15% Banque de Grande Clientèle 35% Derniers chiffres et Guidances Epargne 40% 2015 Matrice SWOT CA par zone géographique Points Forts Points faibles - Le rendement distribué : 60% de son résultat net - La liquidité du titre Autres 13% - Solvabilité confortable de 11 % - La dynamique bénéficiaire limitée Asie Pacifique 1% Amériques 16% EMEA 70% Opportunités Menaces - Cession de Coface à Moyen terme - Turbulences prolongées sur les marchés : prix du pétrole et matières premières - Une persistance de la décollecte 2015 Source : FU, Soci été 20
SOCIETE GENERALE SOCIETE GENERALE Cours 30,1 € Secteur : Banque Fourchette de trading 28€/38€ Présentation Actionnariat Grands actionnaires 2,6% Salariés 7,4% Autocontrôle 1,1% Autodétention 1,5% Flottant 87,4% Thèmes d'investissement CA par débouché Banque de Détail en France 34% Banque de Détail et Services financiers internationaux Derniers chiffres et Guidances 29% Banque de Grande clientèle et Solution Investisseurs 37% 2015 Matrice SWOT Points Forts Points faibles CA par zone géographique - Position de leader avec rentabilité élevée - Faible présence sur l’Asset Management - Bon positionnement avec une bonne rentabilité sur - Besoin de capital élevé sur certain métier avec une Pays Emergents 19% la Banque de Détail France RO faible - Position de force sur les métiers de financement de projet Pays Matures 81% Opportunités Menaces - Retour à la normale en Europe de l’Est - Rentabilité des pays de l’Est et notamment la Russie - Amélioration attendue du dividende (obj : 45%) - Litiges - Prix du pétrole -> exposition de 23Mds€ 2015 21 Source : FU, Soci été
QUELQUES INDICATEURS Capi Performances Objectif Potentiel Capi Sociétés Pays Cours (en Monnaie (en M€) 1m 6m 1an YTD FactSet locale) Bn p P arib as F ran ce 4 1 ,4 € 51 456 51 456 -9 ,4 % -2 3 ,5 % -2 7 ,7 % -2 0 ,8 % 5 5 ,0 € + 3 3 ,0 % Cre d it Ag rico le Sa F ran ce 8 ,9 € 23 453 23 453 -9 ,8 % -2 0 ,6 % -3 7 ,0 % -1 8 ,2 % 1 1 ,7 € + 3 1 ,5 % So cie te G e n e rale F ran ce 3 0 ,1 € 23 841 23 841 -1 2 ,8 % -2 8 ,2 % -3 5 ,2 % -2 9 ,4 % 4 1 ,2 € + 3 6 ,9 % Natixis F ran ce 4 ,2 € 12 987 12 987 -1 6 ,9 % -2 4 ,9 % -4 2 ,5 % -2 0 ,2 % 5 ,8 € + 3 9 ,0 % Bb va(Bilb -V iz-Arg ) Sp ain 5 ,3 € 33 896 33 896 -1 3 ,7 % -3 2 ,7 % -4 5 ,3 % -2 1 ,0 % 7 ,4 € + 3 9 ,3 % Ban co San tan d e r Sp ain 3 ,6 € 51 618 51 618 -1 2 ,8 % -3 1 ,8 % -4 9 ,8 % -2 1 ,5 % 4 ,8 € + 3 4 ,7 % Caixab an k Sa Sp ain 2 ,4 € 14 279 14 279 -8 ,5 % -3 6 ,4 % -4 5 ,3 % -2 4 ,8 % 3 ,2 € + 3 3 ,6 % Co m m e rzb an k Ag G e rm an y 7 ,3 € 9 101 9 101 -1 0 ,6 % -2 7 ,1 % -4 5 ,1 % -2 4 ,1 % 1 0 ,7 € + 4 7 ,1 % D e u tsch e Ban k Ag G e rm an y 1 3 ,7 € 19 205 19 205 -2 2 ,5 % -4 6 ,1 % -5 8 ,5 % -3 9 ,0 % 2 0 ,2 € + 4 7 ,1 % Kb c G ro e p Nv Be lg iu m 4 5 ,5 € 19 021 19 021 -6 ,8 % -2 1 ,2 % -2 2 ,6 % -2 1 ,1 % 6 0 ,2 € + 3 2 ,4 % Cre d it Su isse G p Switze rlan d 1 2 ,8 CH F 22 907 24 895 -1 7 ,2 % -4 6 ,4 % -5 1 ,1 % -4 1 ,2 % 1 7 ,8 CH F + 3 9 ,9 % Ub s G ro u p Switze rlan d 1 4 ,4 CH F 49 774 54 095 -1 2 ,9 % -2 5 ,2 % -2 3 ,3 % -2 6 ,1 % 1 9 ,0 CH F + 3 1 ,7 % Ab n Am ro G ro u p Nv Ne th e rlan d s 1 7 ,5 € 16 450 16 450 -3 ,8 % - - -1 5 ,3 % 2 2 ,2 € + 2 6 ,7 % In g G ro e p Nv Ne th e rlan d s 1 0 ,0 € 38 658 38 658 -1 1 ,0 % -2 3 ,8 % -2 9 ,2 % -1 9 ,8 % 1 3 ,6 € + 3 6 ,2 % In te sa San p ao lo Italy 2 ,2 € 36 319 36 319 -1 2 ,2 % -3 1 ,7 % -3 2 ,9 % -2 9 ,9 % 3 ,3 € + 5 1 ,3 % Un icre d it Sp a Italy 2 ,8 € 16 737 16 737 -2 1 ,3 % -5 1 ,8 % -5 6 ,8 % -4 5 ,5 % 4 ,8 € + 7 3 ,1 % Bca P o p D i Milan o Italy 0 ,5 € 2 250 2 250 -2 0 ,0 % -4 3 ,1 % -4 6 ,3 % -4 4 ,4 % 0 ,9 € + 8 3 ,2 % Barclays P lc Un ite d Kin g d o m 1 ,5 £ 30 790 24 862 -1 5 ,3 % -4 2 ,5 % -4 3 ,0 % -3 2 ,8 % 2 ,2 £ + 4 7 ,4 % H sb c H o ld in g s P lc Un ite d Kin g d o m 4 ,2 £ 101 773 82 178 -7 ,6 % -2 1 ,3 % -2 9 ,1 % -2 2 ,4 % 5 ,0 £ + 1 8 ,9 % Ro yal Bk Sco t G rp Un ite d Kin g d o m 2 ,1 £ 29 894 24 138 -1 0 ,1 % -3 7 ,5 % -4 1 ,4 % -3 1 ,5 % 2 ,9 £ + 4 2 ,1 % Bco Co m P o rtu g u e s P o rtu g al 0 ,0 € 1 847 1 847 -2 1 ,4 % -4 8 ,8 % -6 5 ,8 % -3 6 ,0 % 0 ,1 € + 1 6 3 ,0 % Moy enne - 13, 2% - 33, 2% - 41, 4% - 27, 9% Médiane - 12, 8% - 31, 8% - 42, 7% - 24, 8% Source : FactSet 22
QUELQUES INDICATEURS PE P/AN Rdt Net CA ROE TMVA BNA Sociétés Pays 2016e 2017e 2018e 2016e 2016e 2016e 2015 2016e 2016-17e 0 1 Bn p P arib as F ran ce 7 ,2 x 6 ,6 x 6 ,4 x 0 ,6 x 6 ,1 % 43 141 8 ,3 % 7 ,9 % + 6 ,1 % Cre d it Ag rico le Sa F ran ce 7 ,5 x 7 ,5 x 7 ,1 x 0 ,5 x 7 ,0 % 17 454 6 ,7 % 6 ,0 % + 3 ,2 % So cie te G e n e rale F ran ce 7 ,5 x 6 ,6 x 6 ,2 x 0 ,5 x 6 ,2 % 24 837 6 ,8 % 6 ,1 % + 1 0 ,1 % Natixis F ran ce 9 ,6 x 8 ,8 x 8 ,4 x 0 ,7 x 8 ,1 % 8 738 7 ,8 % 7 ,5 % + 7 ,0 % Bb va(Bilb -V iz-Arg ) Sp ain 8 ,4 x 7 ,2 x 6 ,6 x 0 ,7 x 5 ,9 % 25 348 8 ,5 % 7 ,9 % + 1 2 ,3 % Ban co San tan d e r Sp ain 8 ,2 x 7 ,4 x 6 ,7 x 0 ,6 x 5 ,1 % 44 487 7 ,6 % 6 ,7 % + 1 1 ,1 % Caixab an k Sa Sp ain 1 0 ,1 x 7 ,7 x 6 ,8 x 0 ,5 x 5 ,6 % 6 944 6 ,3 % 5 ,4 % + 2 1 ,7 % Co m m e rzb an k Ag G e rm an y 7 ,5 x 6 ,8 x 6 ,1 x 0 ,3 x 3 ,9 % 9 632 4 ,2 % 4 ,0 % + 1 0 ,8 % D e u tsch e Ban k Ag G e rm an y 1 0 ,2 x 5 ,8 x 4 ,4 x 0 ,3 x 0 ,0 % 31 789 5 ,4 % 3 ,0 % + 5 2 ,6 % Kb c G ro e p Nv Be lg iu m 9 ,7 x 9 ,3 x 8 ,8 x 1 ,2 x 6 ,0 % 7 047 1 3 ,6 % 1 2 ,6 % + 5 ,1 % Cre d it Su isse G p Switze rlan d 1 6 ,6 x 8 ,9 x 6 ,4 x 0 ,6 x 4 ,9 % 22 124 8 ,0 % 3 ,3 % + 6 1 ,0 % Ub s G ro u p Switze rlan d 1 0 ,5 x 9 ,1 x 8 ,2 x 1 ,0 x 5 ,1 % 29 615 1 0 ,4 % 9 ,1 % + 1 3 ,1 % Ab n Am ro G ro u p Nv Ne th e rlan d s 9 ,1 x 8 ,4 x 7 ,9 x 0 ,9 x 4 ,9 % 8 448 1 0 ,8 % 1 0 ,4 % + 6 ,9 % In g G ro e p Nv Ne th e rlan d s 9 ,1 x 8 ,6 x 8 ,0 x 0 ,8 x 7 ,0 % 16 612 9 ,4 % 8 ,7 % + 6 ,7 % In te sa San p ao lo Italy 1 0 ,0 x 8 ,7 x 7 ,9 x 0 ,8 x 8 ,4 % 17 818 8 ,4 % 7 ,8 % + 1 2 ,7 % Un icre d it Sp a Italy 6 ,7 x 5 ,1 x 4 ,2 x 0 ,3 x 5 ,1 % 22 432 5 ,7 % 4 ,8 % + 2 6 ,2 % Bca P o p D i Milan o Italy 9 ,9 x 7 ,6 x 6 ,9 x 0 ,5 x 5 ,8 % 1 647 5 ,8 % 4 ,7 % + 2 0 ,2 % Barclays P lc Un ite d Kin g d o m 9 ,4 x 6 ,7 x 6 ,2 x 0 ,5 x 2 ,3 % 22 353 7 ,4 % 4 ,9 % + 2 3 ,3 % H sb c H o ld in g s P lc Un ite d Kin g d o m 9 ,6 x 8 ,9 x 8 ,2 x 0 ,7 x 8 ,3 % 38 276 8 ,2 % 7 ,1 % + 8 ,0 % Ro yal Bk Sco t G rp Un ite d Kin g d o m 1 1 ,9 x 9 ,4 x 8 ,4 x 0 ,6 x 0 ,3 % 12 021 5 ,6 % 4 ,7 % + 1 8 ,9 % Bco Co m P o rtu g u e s P o rtu g al 0 ,0 x 0 ,0 x 0 ,0 x 0 ,4 x 1 ,3 % 2 344 7 ,4 % 6 ,1 % + 2 6 ,3 % Moy enne 9, 0x 7, 4x 6, 7x 0, 6x 5, 1% 7, 7% 6, 6% +17, 3% Médiane 9, 4x 7, 6x 6, 8x 0, 6x 5, 6% 7, 6% 6, 1% +12, 3% Source : FactSet Source : FactSet 23
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