Les éleveurs de chevaux en Bourgogne
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REFErences - Réseau Econ
omique de
la Filière Eq
uine
Les éleveurs de chevaux
en Bourgogne
Le réseau de suivi des élevages équins, en place depuis 3 ans,
est présent en Bourgogne grâce au soutien financier du
Fonds Eperon, du Ministère de l’Agriculture et de la
Région.
Le dispositif national, issu d’une collaboration entre
l’Institut de l’Elevage, les Haras Nationaux, les Chambres
d’Agriculture et les Conseils des Chevaux, s’appuie sur le
suivi de 242 exploitations réparties dans 17 régions
françaises. En Bourgogne, la Chambre Régionale
d’Agriculture assure le suivi de 15 fermes équestres, la coordination nationale et
l’appui méthodologique étant assurés par l’Institut de l’Elevage.
Le but de ce travail d’observation est de fournir aux candidats à l’installation ainsi
qu’aux structures en place des références nationales sur le plan technique et
économique, pour adapter les projets.
En préalable à la mise en place du réseau de suivi de fermes, une enquête a été
réalisée en 2008 auprès d’un échantillon représentatif de 136 éleveurs
bourguignons. Il s’agit de mieux connaître la filière équine régionale afin
d’appréhender les activités et d’en comprendre le fonctionnement.
Le présent livret rend compte des résultats de cette enquête téléphonique à
travers ce que nous avons appelé la « typologie des élevages de chevaux en
Bourgogne ».
> SOMMAIRE
Le cheval en Bourgogne 3
L’éleveur de chevaux de sport 11
L’éleveur de galopeurs 15
L’éleveur de trotteurs 19
L’éleveur de chevaux de trait 23
L’éleveur de chevaux de loisir 27
Comparaison inter-régionale 30
Méthodologie de l’enquête 33
2
Le cheval en Bourgogne
1 280 élevages
20 000 chevaux
12 500 licenciés FFE
275 établissements équestres
4 hippodromes
3 185 emplois directs
3 600 juments saillies
--> 34 % en selle
--> 30 % en trait
Source : OER, Conseil du cheval de Bourgogne - 2008
3
> La Bourgogne, une région
diversifiée
La production équine française peut se
résumer ainsi : les élevages de chevaux de
sport et de courses représentent chacun
environ 30%, l’élevage de chevaux de loisir
15% et celui de chevaux de traits et d’ânes
25% (données IFCE, SIRE 2008).
Avec une répartition sensiblement > Comparaison des productions
équivalente au niveau national, la Bourgogne
production en Bourgogne conserve Franche-Comté
néanmoins une particularité liée à la plus 76%
forte présence des chevaux de trait (34%)
comme c’est le cas de façon très marquée
en Franche-Comté.
34%
Chez les éleveurs sport, trois quarts des 26% 26%
produits sont destinés à l’obstacle, les 20%
14%
autres disciplines étant peu répandues à 4%
1%
l’exception de l’endurance, 11% des
destinations des chevaux après la vente. En sport course loisir trait
loisir, on observe un certain équilibre entre
l’obstacle, la randonnée, l’attelage et les
disciplines moins conventionnelles comme
le TREC. Les chevaux de trait sont, quant à
eux, destinés pour la moitié à l’attelage de
loisir, 17% pour la viande, 10% pour la
traction animale et 19% pour d’autres
disciplines. Il s’agit toutefois de volontés
initiales de production manifestées par les
éleveurs, et qui ne peuvent toujours être
honorées.
Dans 75% des élevages, les chevaux sont
débourrés par l’éleveur ou par un autre
membre de la famille.
4
> Les surfaces > Surfaces moyennes en ha
Surface totale
Toutes les exploitations détentrices 70 Surface destinée aux chevaux
d’équidés valorisent des surfaces
herbagères. Ces surfaces ne représentent 53
49 47
généralement pas la totalité des surfaces
dont les éleveurs disposent, le reste de
leurs terres étant utilisé pour des cultures 27
21
ou d’autres productions animales. Chez les 16 16
10 12
éleveurs de trot, seuls 20% des surfaces
sont disponibles pour les chevaux, contre
80% chez les éleveurs de sport et de loisir. Galop Trot Sport Loisir Trait
De part le faible nombre de chevaux
détenus, les éleveurs de trait sont en
> Chargement moyen (chevaux par hectare)
général ceux dont le chargement est le plus
faible. Il est en effet de 0,3 cheval par 1,0
hectare. Ce taux est le plus faible de toutes 0,9
0,8
les catégories malgré des surfaces plus
réduites que dans d’autres types de
production. Le galop a, quant à lui, un
0,4
faible chargement qui provient de la plus
0,3
grande surface dédiée à l’activité malgré un
nombre de chevaux plus élevé.
Galop Trot Sport Loisir Trait
5
> 1 280 élevages (donnée SIRE 2008), > Un quart se dit professionnel
amateurs et professionnels Pas éleveur
5%
La qualification de « professionnel » en Amateur
élevage étant assez floue, les éleveurs ont occasionnel Professionnel
13 % 28 %
été invités à donner leur sentiment sur la
question. Avec près de 1 300 élevages
équins, la Bourgogne se place 8ème des Amateur régulier
régions françaises. Cependant, seuls 28% 54 %
d’entre eux se considèrent comme éleveurs
professionnels.
En effet, la plupart des éleveurs interrogés
sont des particuliers qui ont fait saillir une
ou plusieurs de leurs juments pour le
plaisir. Plus de la moitié de ceux qui se > Nombre de chevaux
disent professionnels (28%) possèdent 20 et +
plus de 3 juments saillies l’année de 10 à 19
l’étude, avec une large majorité d’éleveurs 5à9
moins de 5
possédant 6 juments saillies, soit presque
15% du total des éleveurs bourguignons 11% 16% 20%
étudiés. Le nombre de chevaux détenus 38% 14%
19%
est, pour 38% d’entre eux, supérieur à 20,
21%
et pour 27% supérieur à 10. Ces chiffres
sont largement inférieurs pour les 27%
80%
65%
amateurs réguliers et occasionnels et ceux 18% 54%
qui ne se sentent pas éleveurs puisque seul
17%
un quart des amateurs réguliers a plus de
10 chevaux. Eleveur Amateur Amateur Pas
pro régulier occasionnel éleveur
En Bourgogne, les éleveurs professionnels
sont 90% à avoir des poulains sur leur
exploitation, ce qui est moins fréquent chez
les amateurs réguliers, occasionnels et les
« non éleveurs ».
Les éleveurs professionnels sont, de plus,
ceux qui possèdent la plus grande surface
agricole. En effet, sur les 73 ha moyens
détenus, 41 ha sont utilisés pour les
chevaux. Ces chiffres sont nettement
moindres chez les autres types d’éleveurs.
Les professionnels sont aussi les plus gros
employeurs de main-d’œuvre. En effet, plus
de la moitié déclare consacrer plus de 0,6
6
ETP par jour à leur élevage et un quart, plus
de 1,2 ETP. 63% d’entre eux se font aider
par la famille et 34% emploient un(e)
salarié(e). Le recours aux stagiaires est
également très développé. Ces chiffres
sont bien sûr largement inférieurs en
élevages « non-professionnels » puisque
moins de 6% emploient un salarié, et
moins de 3% accueillent des stagiaires.
Notons également que les éleveurs dits
« professionnels » ont à 22% une activité > Part du cheval dans l’activité
extérieure totalement étrangère au milieu professionnelle
équestre. Ainsi, seuls 39% ont fait du
La totalité
cheval leur activité unique. Cette activité Une partie
comprend l’élevage souvent complété par En dehors
des pensions de chevaux (30% proposent
des pensions avec travail du cheval, 25% 12%
19%
des pensions sans travail et 10% des 39% 14%
12%
pensions de reproduction), de
l’enseignement, entraînement ou encore 100%
de l’étalonnage. Tous les éleveurs dont 39% 74%
69%
l’élevage équin représente la totalité de
l’activité sont issus du monde agricole 22%
(80%) ou du milieu équestre (20%). Leur
parenté avec le milieu agricole peut Eleveur Amateur Amateur Pas
pro régulier occasionnel éleveur
expliquer certaines facilités d’insertion
dans le monde agricole.
> L’objectif de production
Trois objectifs sont recensés : le plaisir, la
performance ou la rentabilité. Le graphique > L’éleveur recherche avant tout
ci-contre montre que ce sont les éleveurs Rentabilité
professionnels qui cherchent le plus la Performance
Se faire plaisir
rentabilité de l’exploitation, chaque
objectif constituant un tiers du total des
7% 5%
éleveurs professionnels. Ce n’est pas le cas 7%
33% 17%
pour les 3 autres catégories où le plaisir
domine largement, allant jusqu’à 100%
pour les « non éleveurs ». 32% 100%
76% 88%
Ceci peut s’expliquer par le fait que les
35%
éleveurs professionnels sont des actifs à
80% et sont pour moitié des agriculteurs Eleveur Amateur Amateur Pas
spécialisés dans l’élevage d’équidés. pro régulier occasionnel éleveur
7
> Passion ou rémunération ? > Des chevaux majoritairement tous vendus,
mais difficilement
Parmi les 90% d’éleveurs qui cherchent à Rarement
vendre tout ou partie de leur production, 5%
46% y parviennent mais difficilement.
Pour plus de la moitié d’entre eux, les Oui, une partie
Oui, tous facilement
18 %
chevaux non vendus sont gardés (57%) ou 31 %
utilisés pour une autre activité
professionnelle (ex : l’enseignement). Il Oui, tous difficilement
46 %
faut cependant faire la distinction entre les
chevaux non commercialisés et les
chevaux non vendus alors qu’ils étaient en
vente. En effet, les chevaux non
commercialisés comptent ceux élevés
dans le but d’être utilisés à des fins
personnelles, gardés ou donnés.
Les chevaux que l’éleveur n’a pas réussi à > Destination des chevaux non vendus
vendre seront conservés pour la plupart
d’entre eux (43%), vendus pour une autre
utilisation (32%), ou destinés à la
Utilisés pour
boucherie (18%). activité pro
43 % Gardés
57 %
Dans bon nombre d’élevages, la passion
est l’élément moteur de l’activité, parfois
même bien au-delà de la raison
(économique). Les éleveurs ont des
objectifs exprimés mais nourrissent
souvent des attentes moins définies qui
vont de l’activité considérée comme loisir
pur jusqu’à la nécessité d’équilibre des
produits et charges. > Destination des chevaux initialement
à la vente mais non vendus
Vendus pour une
autre utilisation
32 % Gardés
43 %
Boucherie
18 %
Loués prêtés
7%
8
Les éleveurs de trait et de trot sont les plus > Le cheval : gain ou dépense ?
nombreux à déclarer l’activité comme Un gain
déficitaire. 22% des éleveurs de chevaux Un équilibre
Une dépense
de sport disent tirer profit de l’élevage alors
qu’ils ne sont que 4% en trait. 4%
13% 15% 10%
22%
Le prix de vente d’un cheval dépend de 41%
38% 30% 41%
plusieurs critères : sa race, sa destination, 32%
son niveau et son âge. En effet, un cheval
de sport non débourré sera vendu moins
55% 46% 55%
cher qu’un cheval avec un niveau élevé en 49% 49%
compétition alors qu’au contraire un cheval
de trait destiné à la boucherie sera vendu
Galop Trot Sport Loisir Trait
plus cher avant 2 ans qu’après 4 ans.
Le graphique ci-contre montre que les > Type de chevaux vendus / résultat
éleveurs qui dégagent un bénéfice de la d’activité
production équine sont ceux qui vendent le Travaillés
plus de chevaux travaillés (61%). Les Débourrés
éleveurs pour qui l’activité est une dépense Avant débourrage
sont les plus nombreux à vendre des
chevaux non débourrés (50%), alors que
16%
les éleveurs dits « à l’équilibre » vendent 29%
29% de chevaux travaillés. 34% 61%
24%
11%
50% 47%
28%
Dépense Equilibre Gain
9
Profil type de l’éleveur de chevaux de sport
... a plus de
50 ans
... élève pour ... possède plus
48%
le plaisir de 20 chevaux
48% 30%
... veut produire des L’éleveur de ... met 3 à 5
chevaux pour le niveau chevaux de sport juments à la
professionnel reproduction
bourguignon...
52% 32%
... se sent amateur ... vend plutôt des
régulier chevaux travaillés
47% ... vise l’équilibre 54%
financier
57%
10Les éleveurs de chevaux de sport
A
vec une production majoritaire de
Selle Français, l’élevage de chevaux
de sport compte 26% de la
production totale régionale, une
proportion proche de la moyenne
nationale qui est de 30%.
> Quelles structures ?
Plus des ¾ des éleveurs mettent une ou
des juments à la reproduction tous les ans
et le nombre de saillies est
majoritairement compris entre 3 et 5
(32%). 30% des structures accueillent plus
de 20 chevaux et 25% entre 10 et 19
chevaux. La surface moyenne mise à
disposition des chevaux est de 21 ha et le
chargement moyen est de 1 cheval/ > Une majorité d’élevages avec
hectare. A part les poulinières et les jeunes 3 à 5 juments saillies
chevaux avant débourrage, les chevaux à
travailler sont en général au box. L’activité
nécessite beaucoup de main-d’œuvre, si 6 juments et plus 1 jument
22 % 24 %
bien que 48% déclarent se faire aider par
la famille, 19% prennent des stagiaires et
2 juments
27% emploient un ou plusieurs salarié(s). 3 à 5 juments
22 %
32 %
Ces éleveurs sont principalement des
personnes entre 40 et 59 ans (63%) et les
trois quarts des élevages ont de 6 à 25 ans.
On recense 84% d’actifs contre seulement
16% de retraités. Cela peut s’expliquer par > Des éleveurs qui ont majoritairement
le fait que l’élevage de chevaux de sport entre 40 à 59 ans
cherche à produire, pour moitié, des
moins de 30 ans
chevaux de niveau professionnel. Ces 6%
niveaux respectifs requièrent le
débourrage et/ou l’entraînement. Plus de 60 ans et plus 30 à 39 ans
17 % 14 %
la moitié des chevaux de sport vendus sont
travaillés et seuls 16% ne sont pas
50 à 59 ans
débourrés à la vente. Ces éleveurs sont les 31 % 40 à 49 ans
32 %
plus nombreux à posséder une licence en
compétition. C’est le type d’élevage où l’on
retrouve le moins d’éleveurs âgés de plus
de 60 ans. Ils sont seulement 17%.
11> Schéma de carrière
Mâle SF Monte en main, IA Femelle SF
poulain
Mâle Femelle
reproducon
Fin de carrière, étalonnage
Poulain 1 an
Poulain 2 ans
3 ans
Jeune cheval
Commercialisaon
Débourrage
Travail
CSO Dressage CCE Autre
72% 3% 5% 20%
Retraite
Boucherie
Loïc MADELINE, Institut de l’Elevage, 2010.
> Eleveurs et produits en Sport
> Des éleveurs qui recherchent surtout la
La moitié des éleveurs de chevaux de sport performance et le plaisir
se considère comme amateurs réguliers,
44% comme amateurs occasionnels, tandis Rentabilité
11 %
que seuls 5% se voient comme des
éleveurs professionnels. Ils élèvent Plaisir
48 % Performance
majoritairement pour le plaisir (48%) et la 41 %
performance (41%). Leur objectif
économique est surtout d’obtenir un
équilibre financier entre dépense et
recette, mais 16% cherchent à dégager du
revenu.
12Ils sont un tiers à exercer une autre activité > Objectif financier
en parallèle dont l’objet est
majoritairement la prise de chevaux en Revenu
pension, parfois l’enseignement, Pas de recherche 16 %
27 %
l’entraînement ou encore l’étalonnage.
46% des éleveurs ont cependant un revenu
obtenu uniquement par l’activité équestre. Equilibre
56 %
Lorsqu’ils sont issus du milieu agricole, ces
éleveurs combinent cette production avec
un atelier d’élevage de vaches allaitantes
(15%) ou de cultures. Cet assemblage est
rendu possible par la complémentarité des
activités (bovine, équine). L’association > L’éleveur cherche à vendre
des bovins allaitants et des chevaux
valorise au mieux les surfaces en herbe. Non
14 %
L’essentiel
> Vente des produits 46 %
Une partie
40 %
Parmi ceux qui souhaitent vendre leurs
chevaux, seuls 60% y parviennent
totalement (difficilement pour la moitié
d’entre eux). En cause, les prix élevés, le
marché assez instable, l’abondance de
produits et l’affectif qui dépasse parfois la > L’éleveur arrive à vendre
raison commerciale.
Rarement
10 %
Tous facilement
28 %
Une partie
30 %
Tous difficilement
32 %
13Profil type de l’éleveur de chevaux de course
... élève pour
... ne calcule pas le le plaisir
49% ... possède moins
prix de revient des de 10 chevaux
chevaux 60%
50%
... veut produire des L’éleveur de ... a une autre
chevaux pour le niveau chevaux de course activité
professionnel professionnelle
bourguignon...
97% 63%
... se sent amateur ... vend des chevaux
régulier non débourrés
54% ... vise l’équilibre 60%
financier
84%
14Les éleveurs de galopeurs
> Quelles structures ?
Dans 30% des structures équestres de > Nombre de chevaux par élevage
courses, 6 juments ou plus sont saillies
chaque année, et dans 27%, ce sont entre
moins de 5 20 et plus
3 et 5 juments. Ainsi, plus de la moitié de 22 % 25 %
ces élevages ont une activité régulière et
relativement conséquente de reproduction.
5à9 10 à 19
Ce sont généralement des exploitations 32 % 21 %
importantes. En effet, 46 % accueillent plus
de 10 chevaux. Les surfaces dont elles
disposent sont les plus importantes toutes
catégories d’élevage équin confondues.
La surface totale moyenne d’un élevage de
galopeurs est de 70 ha, dont 49 sont
utilisés pour les chevaux. Le chargement > Surfaces moyennes en ha
est de 0,4 cheval/hectare, ce qui est très Surface totale
extensif. 70 Surface destinée aux chevaux
Ces chevaux demandent beaucoup 53
49 47
d’attention car, au même titre que les
chevaux de sport, toute négligence peut
annuler les chances de carrière en course, 27
20,5
lesquelles sont relativement courtes et 16 16
12
conditionnent la commercialisation. La 10
moitié des exploitants se fait donc aider
par de la famille et 12% emploient un ou Galop Trot Sport Loisir Trait
plusieurs salariés.
C’est le type de production où l’on retrouve
le plus d’éleveurs retraités (35%) : 46% des
éleveurs ont 60 ans ou plus. C’est donc
principalement par passion pour les
chevaux de course qu’ils élèvent. Les
structures, plutôt jeunes, ont généralement Intégrés au monde agricole, un tiers des
moins de 15 ans d’existence. Le coût éleveurs perçoivent des primes PAC et 23%
d’installation est élevé et l’inertie du retour ont reçu des aides à l’installation. Ils sont
sur investissement nécessite une bonne plus de 30% à être affiliés à la MSA en tant
assise financière de départ. qu’exploitants à titre principal.
15> Schéma de carrière
Mâle PS Monte en main Femelle AQPS
poulain
Fin de carrière course, étalonnage
Mâle Femelle
Foal
reproducon
Commercialisaon
18 mois
Yearling
Contrat d’entrainement
débourrage
3 ans
Pré-entrainement
Plat Haies Steeple CCE
Réforme
Boucherie
Loïc MADELINE, Institut de l’Elevage, 2010.
> Eleveurs et produits en Galop
Dans ces élevages, tous les exploitants se > Objectif financier
considèrent comme des amateurs, dont
Pas de recherche Revenu
63% plutôt réguliers et 37% occasionnels. 4% 4%
Aucun ne se considère comme un
professionnel, ce qui est surprenant au vu
de la taille des structures. La moitié d’entre
eux déclare chercher uniquement le plaisir
Equilibre
en élevant des galopeurs, contre 30% qui 92 %
recherchent la rentabilité. Economi-
quement, une large majorité (92%) n’est à
la recherche que d’un équilibre, et non d’un
revenu. En effet, la moitié des éleveurs
déclarent perdre de l’argent.
16Leur but est de produire des chevaux pour > Des éleveurs également producteurs de
les courses professionnelles à 95%. 60% bovins allaitants
des chevaux sont vendus non-débourrés à
30%
des écuries où ils seront alors entraînés par
des professionnels. Certains (23%)
travaillent les chevaux chez eux et se
sentent éleveur/entraîneur à ce titre. La
moitié des éleveurs sont cavaliers mais ils
ne sont que très peu (4%) à posséder une 4%
licence compétition de le Fédération
Française d’Equitation (différente de la
licence pour les courses). En revanche, le Vaches allaitantes Cultures > 100 ha
travail des chevaux de courses sur le plat et
à l’obstacle est une pratique qui commence
> L’éleveur cherche à vendre
à se développer pour améliorer la
musculature, la souplesse et l’équilibre des
chevaux.
Une partie
30% de cette catégorie d’éleveurs sont 42 %
L’essentiel
également agriculteurs, dont beaucoup 58 %
élèvent des vaches allaitantes. En général,
le cheval ne représente pas la totalité du
revenu pour 83% de ces exploitants. La
combinaison avec une autre production ou
activité rend souvent possible le maintien
de l’élevage du cheval. En la matière, la
production de bovins allaitants semble un > L’éleveur arrive à vendre
bon compromis, souvent observé sur le
Rarement
terrain. 4%
Une partie
> Vente des produits 12 %
Tous facilement
21 %
Ils sont 58 % à vouloir vendre l’essentiel de
la production de chevaux. Parmi ces Tous difficilement
63 %
derniers, 63% déclarent parvenir à tout
vendre mais difficilement.
17Profil type de l’éleveur de chevaux de trot
... n’est pas
souvent cavalier ... met 1 à 2
... vend des poulains 24%
non débourrés juments à la
60% reproduction
54%
... vise l’équilibre L’éleveur de ... détient moins
financier trotteur de 5 chevaux
68% bourguignon... 48%
... a plus de 60 ans ... produit
46% principalement des
... se sent amateur trotteurs français
(régulier ou 93%
occasionnel)
86%
18Les éleveurs de trotteurs
> Quelle structure ?
La majorité des élevages font saillir entre 2 > Des exploitations avec moins de
et 5 juments (61%). Cependant 62% des 5 chevaux
éleveurs déclarent ne pas faire saillir leurs
20 et plus
juments tous les ans. La majorité (48%) des 7%
exploitants ont moins de 5 chevaux. Une
faible part des structures accueille au
10 à 19
moins 20 chevaux (7%). Ce sont donc 22 %
majoritairement des petits élevages qui, moins de 5
48 %
malgré une surface totale moyenne de 47 5à9
ha, ne mettent à disposition des chevaux 23 %
que 10 ha. Le chargement y est d’environ 1
cheval par hectare.
L’élevage des trotteurs est, au même titre
que celui des chevaux de sport et de
galopeurs, consommateur de temps (soins
des chevaux pour éviter tout problème qui > Des éleveurs qui ont majoritairement
pourrait affecter la carrière). Pour faire face, 60 ans et plus
55% des éleveurs sont aidés par de la 30 à 39 ans
9%
main-d’œuvre familiale et 7% emploient un
ou plusieurs salariés.
40 à 49 ans
A l’image des éleveurs de galopeurs, en 22 % 60 ans et plus
47 %
trot, les éleveurs ont majoritairement 60
50 à 59 ans
ans ou plus (46%). On ne recense aucun 22 %
éleveur de moins de 30 ans. Un quart des
sujets sont retraités et les exploitations ont
entre 6 et 25 ans (85%).
Des exploitants plutôt âgés sur des
structures plutôt jeunes.
Ils ont plus de 50 ans et semblent avoir
commencé cette activité assez tardivement
par passion pour le cheval en général et
pour les courses en particulier.
19> Schéma de carrière
Mâle Troeur Monte en main, IAF limitées Femelle
Troeuse
poulain
reproducon
Mâle Femelle
Fin de carrière course, étalonnage
Foal
Commercialisaon
18 mois
Viande (2/3 des 2 ans)
Yearling
Contrat d’entrainement
débourrage
3 ans
Pré-entrainement
Trot aelé Trot monté
Réforme
Boucherie
Loïc MADELINE, Institut de l’Elevage, 2010.
> Eleveurs et produits en Trot
C’est dans cette catégorie que l’on trouve > Des éleveurs qui se disent amateurs
le plus de personnes qui se sentent
éleveurs professionnels (24%). 39% se Eleveur
disent amateurs réguliers et 37% amateurs professionnel
Amateur occasionnel 24 %
occasionnels. Ils déclarent également, pour 37 %
un tiers d’entre eux (ce qui est le maximum
Amateur régulier
toutes catégories confondues), être à la 39 %
recherche de rentabilité. La simple
recherche de plaisir anime malgré tout 42%
de ces éleveurs.
L’objectif économique majoritaire (68%)
est de trouver un équilibre financier,
presque 60% déclarent y arriver. Ils ne sont
que 15% à affirmer tirer réellement profit de
l’activité.
20Ils cherchent à produire des chevaux pour > Type de chevaux vendus
le niveau professionnel uniquement, les Travaillés
courses amateurs étant très peu Débourrés
répandues. Les produits sont souvent Avant débourrage
vendus non débourrés (61%) à des écuries
d’entraînement ou débourrés (10%), les 11% 18%
23% 29%
autres seront travaillés sur place (29%). Les
54% 24%
exploitants sont à peine 24% à être 17% 10%
52%
cavaliers car les courses de trot monté sont
moins répandues, que celle de trot attelé.
60% 61%
De même, ils sont peu à posséder une 30% 58%
licence compétition car, comme dans les 36%
16%
courses de galop, ce sont souvent des
drivers qui sont employés pour les Galop Trot Sport Loisir Trait
compétitions et la licence nécessaire n’est
pas la même que celle pour les disciplines
de la Fédération Française d’Equitation.
Les éleveurs de trotteurs ne sont que 9% à
se diversifier en proposant des pensions ou
de l’étalonnage. Parmi ceux qui sont
agriculteurs non spécialisés, 15% ont
également un atelier de vaches allaitantes.
Ceci explique pourquoi les surfaces dont ils > L’éleveur cherche à vendre
disposent sont si importantes par rapport
aux hectares utilisés pour les chevaux (10
Non
ha sur 47). Ces deux productions sont 24 %
complémentaires et il est donc possible de
L’essentiel
les coupler car les vaches et les chevaux Une partie
61 %
15 %
utilisent le même type de pâturage. Au
final, seuls 29% des éleveurs de trotteurs
déclarent que l’activité représente la
totalité de leur revenu.
> Vente des produits > L’éleveur arrive à vendre
Les éleveurs de trotteurs cherchent à
Une partie
vendre l’essentiel de leurs chevaux. Seuls 19 %
24% ne déclarent pas poursuivre cet
Tous facilement
objectif. Parmi ceux qui cherchent à 49 %
commercialiser les produits, la moitié y Tous difficilement
32 %
parvient facilement. 32% réussissent à tout
vendre mais difficilement.
21Profil type de l’éleveur de chevaux de trait
... met 1 à 2
juments à la
... possède une
saillie
autre production ... recherche le plaisir
60%
agricole (VA) avant tout
44% 88%
... cherche à produire L’éleveur de trait ... détient moins
en amateur bourguignon... de 5 chevaux
64% 67%
... se sent amateur ... vend des poulains
régulier avant débourrage
65% ... n’est pas
58%
cavalier
78%
22Les éleveurs de chevaux de trait
L a production bourguignonne de
chevaux de trait représente 34% de la
production régionale d’équidés, alors
que la moyenne nationale est inférieure à
25%. La Bourgogne est donc une région où
l’élevage de trait est important.
> Quelles structures ?
> Des exploitations avec moins
Presque tous les éleveurs ont fait saillir 1 à de 5 chevaux
5 juments en 2005 (année d’observation). 20 et plus
Cependant un quart d’entre eux déclare ne 2%
pas mettre leur(s) jument(s) à la
10 à 19
reproduction chaque année. Les structures 15 %
accueillent pour la plupart (68%) moins de 5à9
15 %
5 chevaux. Moins de 5
68 %
La surface moyenne des exploitations de
Trait est de 53 ha mais seuls 15 ha sont mis
à disposition des chevaux. Au vu du faible
nombre de chevaux présents, le
chargement est donc de 0,3 cheval par > Surfaces moyennes en ha
hectare. 70 Surface totale
Surface destinée aux chevaux
43% des éleveurs se font aider par des 49
53
47
membres de la famille et seuls 4%
emploient un ou plusieurs salariés. Ce sont
27
des éleveurs plutôt retraités puisque 39% 20,5
16 16
ont 60 ans et plus, les autres ayant entre 10 12
40 et 59 ans. Ils ont des exploitations qui,
pour la moitié, ont entre 6 et 15 ans et pour
Galop Trot Sport Loisir Trait
l’autre moitié de 16 à 47 ans. Elles
produisent des chevaux principalement > Des éleveurs qui ont tous plus de 40 ans
pour le niveau amateur (65%), la plupart
étant vendus non débourrés (58%).
40 à 49 ans
25 % 60 ans et plus
Parmi les producteurs, 41% perçoivent des 39 %
primes PAC mais seulement 11% ont 50 à 59 ans
bénéficié d’aides à l’installation. Plus de la 36 %
moitié d’entre eux sont affiliés à la MSA en
tant qu’exploitants à titre principal.
23> Schéma de carrière
Mâle Monte en main ou en liberté Femelle
poulain
Mâle Femelle
Fin de carrière, étalonnage
Laiton
reproducon
3 ans
Commercialisaon
engraissement Débourrage
Travail
Aelage Tracon Autre
Retraite
Boucherie
Loïc MADELINE, Institut de l’Elevage, 2010.
> Eleveurs et produits en Trait
Parmi les éleveurs de chevaux de trait, 65%
se considèrent comme des amateurs
réguliers et 88% recherchent avant tout à
se faire plaisir. De même, ils n’ont
majoritairement pas d’objectif économique
(62%). Cette activité est souvent une
dépense (55%), mais 41% d’entre eux
parviennent à équilibrer les recettes et les
dépenses.
Ces éleveurs, peu cavaliers, valorisent les
chevaux de trait pour l’attelage, la
boucherie ou l’agrément. L’utilisation
privilégiée de ces chevaux est basée sur
24l’attelage de loisir. L’autre destination > Des éleveurs également producteurs de
principale de ces chevaux et poulains est la bovins allaitants
viande (17%), ce qui explique l’important 33%
taux de chevaux non débourrés vendus. En
effet beaucoup de poulains sont vendus à
la boucherie, très jeunes. On retrouve
également 10% de chevaux destinés à la
traction, ce qui est une pratique assez rare
dans beaucoup de régions françaises. 7%
4%
La production de chevaux de trait n’est
souvent pas la seule activité qu’on trouve Vaches Vaches Cultures
laitières allaitantes (> 100 ha )
dans ces structures. En effet, 9% des
éleveurs ont une autre activité équestre
comme la pension. 33% ont également un
atelier de vaches allaitantes et 7% ont des
cultures (plus de 100 ha). L’élevage de
chevaux lourds peut facilement se
combiner à la production d’autres
herbivores bien adaptés aux systèmes
pâturants.
> L’éleveur cherche à vendre
Non
> Vente des produits 5%
Les éleveurs de trait cherchent en général
à vendre soit l’essentiel de leur production
L’essentiel
(47%), soit une partie (48%). La moitié Une partie 47 %
48 %
d’entre eux déclarent rencontrer des
difficultés dans la commercialisation. 32%
y parviennent facilement.
Dans ceux qui veulent vendre, 82% y
parviennent pour tous les produits, 50% y
arrivant difficilement. > L’éleveur arrive à vendre
Une partie
19 % Tous facilement
32 %
Tous difficilement
49 %
25Profil type de l’éleveur de chevaux de loisir
... est cavalier
... n’a pas d’objectif 70% ... met 1 jument
économique à la saillie
66% 44%
... se sent amateur L’éleveur de loisir ... possède moins
régulier bourguignon... de 5 chevaux
46% 68%
... vend plutôt des
chevaux débourrés ... élève pour le plaisir
52% ... cherche à produire avant tout
des chevaux de 88%
niveau amateur
95%
26Les éleveurs de chevaux de loisir
C ette production représente 14% de
l’élevage équin bourguignon. Elle est
donc moins présente au niveau > Des exploitations avec moins de
régional. 5 chevaux
> Quelle structure ? 20 et plus
25 %
Ces exploitations ont pour la plupart une 5à9
Moins de 5 7%
seule jument saillie (43%). De plus, 40% 68 %
des éleveurs ne mettent par leur(s)
jument(s) à la reproduction tous les ans.
Ces exploitations comptent en général
moins de 5 chevaux (68%), seul un quart en
a plus de 20. En moyenne, 12 ha sont
consacrés à l’élevage pour un chargement
proche de 1 cheval par hectare.
> Des éleveurs qui ne se font pas tous aider
Pour élever ces chevaux, 27% se font aider
par de la main-d’œuvre familiale, 10%
emploient un ou plusieurs salariés et 10%
Famille
des stagiaires. Les chevaux de loisir sont 27 %
destinés à un marché de particuliers dont Pas d’aide
Stagiaire
le niveau et la discipline de pratique 53 %
10 %
Salarié
peuvent fortement varier. Les centres 10 %
équestres s’approvisionnent parfois auprès
de ces éleveurs.
Dans ce type d’élevage, seuls 22% des
éleveurs ont 60 ans ou plus et 63% ont
entre 40 et 59 ans. Les exploitations ont > Des éleveurs qui ont majoritairement
surtout (41%) entre 6 et 15 ans. Les de 50 à 59 ans
éleveurs sont 37% à percevoir des aides
PAC, cependant seuls 10% ont reçu des 30 à 39 ans 60 ans et plus
aides à l’installation. Ils sont 48% à être 17 % 22 %
affiliés à la MSA en tant qu’exploitants à
titre principal. 40 à 49 ans
29 % 50 à 59 ans
32 %
27> Schéma de carrière
Mâle Monte en main ou liberté, IA Femelle
poulain
Mâle Femelle
Fin de carrière, étalonnage
Poulain 1 an
reproducon
Poulain 2 ans
3 ans
Jeune cheval
Débourrage
Commercialisaon
Travail
CSO Aelage Randonnée Autre
28% 18% 18% 36%
Retraite
Boucherie
Loïc MADELINE, Institut de l’Elevage, 2010.
> Eleveurs et produits en Loisir
Chez les éleveurs de chevaux de loisir, la > Des éleveurs qui recherchent surtout à se
quasi-totalité (87%) cherchent uniquement faire plaisir
à se faire plaisir. Cependant, un quart
Rentabilité
d’entre eux se considère comme Performance
5%
7%
professionnels et 64% comme amateurs.
Ils n’ont pas spécialement d’objectif
économique, et seulement un quart
cherchent l’équilibre financier. On Plaisir
88 %
comprend donc pourquoi 49% estiment
que le cheval représente une dépense.
Les chevaux élevés sont quasiment tous
destinés à un public amateur, ce qui
explique que seuls 17% des éleveurs ont
une licence compétition. Les chevaux sont
plutôt vendus débourrés (52%). cette tâche
28est en général confiée à un professionnel, > Des éleveurs qui n’ont pas d’objectif
même si 70% sont cavaliers. Parmi ces financier
éleveurs, 13% ont une autre activité autour
du cheval (pensions, retraite, promenades, Revenu
9%
étalonnage…) et 15% combinent cette
Equilibre
production avec un atelier de vaches 25 %
allaitantes. Pas de recherche
66 %
> Vente des produits
La vente des chevaux est envisagée dans
beaucoup de ces structures mais seuls 32%
déclarent vendre tous leurs chevaux
facilement.
> L’éleveur cherche à vendre > L’éleveur arrive à vendre
Non
13 %
Une partie
L’essentiel 19 % Tous facilement
39 % 32 %
Une partie
48 % Tous difficilement
49 %
29Comparaison
Basse- Franche-
Bourgogne
Normandie Comté
Effectif d’éleveurs 1 280 4 532 849
- 5 chevaux 46% 51%
5 à 9 chevaux 20% 12%
Nombre de chevaux
10 à 19 chevaux 17% 21%
20 et + 17% 16%
Course 26% 55% 0%
Sport 26% 28% 20%
Objectif de production
Loisir 14% 9% 4%
Trait 34% 8% 76%
1 jument 26% 44% 34%
Nombre de juments 2 juments 27% 21% 27%
saillies 3 à 5 juments 31% 21% 26%
6 juments et + 16% 14% 13%
Performance 19% 19% 21%
Recherche dans
Rentabilité 14% 11% 4%
l’élevage
Plaisir 67% 70% 75%
Pas d’objectif 39% 32% 37%
Objectif économique Revenu 10% 28% 18%
Equilibre 51% 40% 45%
30inter-régionale
Languedoc-
Ile-de-France Centre
Roussillon
Effectif d’éleveurs 525 546 901
- 5 chevaux 20% 27% 37%
5 à 9 chevaux 23% 26% 33%
Nombre de chevaux
10 à 19 chevaux 34% 26% 18%
20 et + 23% 21% 12%
Course 35% 2% 23%
Sport 53% 33% 41%
Objectif de production
Loisir 10% 31% 15%
Trait 2% 34% 21%
1 jument 25% 30% 44%
Nombre de juments 2 juments 27% 19% 22%
saillies 3 à 5 juments 34% 31% 24%
6 juments et + 14% 20% 10%
Performance 33% 11% 20%
Recherche dans
Rentabilité 0% 13% 13%
l’élevage
Plaisir 67% 76% 67%
Pas d’objectif 22% 37% 37%
Objectif économique Revenu 22% 23% 16%
Equilibre 56% 40% 47%
31> Recommandations sur l’échantillon observé
Sous le terme « éleveur », nous avons caractérisé toutes personnes ayant mis à la
reproduction au moins une jument en 2005 (année d’échantillonnage). Il peut donc s’agir
d’éleveurs « professionnels » ou de particuliers faisant naître un ou plusieurs poulains
de façon plus ou moins régulière. L’échantillon couvre donc une grande diversité de
structures.
> Effectif des catégories de détenteurs d’équidés en Bourgogne
1 2 3à5 Plus de
Total
jument juments juments 5 juments
Trot 35 16 21 13 85
Galop 28 35 30 24 117
Sport 127 74 58 41 300
Loisir 69 22 28 14 133
Trait 113 82 85 39 319
Diversifié 3 3 1 2 9
Sans production 252 46 13 6 317
Total 627 278 236 139 1 280
La région compte beaucoup de petits élevages de sport ou trait.
> Echantillon d’éleveurs enquêtés
1 2 3à5 Plus de
Total
jument juments juments 5 juments
Trot 5 2 3 2 12
Galop 4 5 5 4 18
Sport 19 11 9 6 45
Loisir 10 3 4 2 19
Trait 17 12 13 6 48
Diversifié 0 0 0 0 0
Sans production 38 7 2 1 48
Total 93 40 36 21 190
32Méthodologie de l’enquête
L’enquête réalisée par l’Institut de l’Elevage vise à décrire globalement les élevages de
chevaux en Bourgogne. Ce travail a été réalisé en plusieurs étapes :
• Repérage des structures d’élevage détentrices qui ont fait saillir au minimum une jument
en 2005, d’après la base SIRE (Système d’Information Relatif aux Equidés géré par les
Haras Nationaux).
• Identification de la production selon la dominante* (trot, galop, sport, loisir, trait et sans
production).
• Echantillonnage par tirage au sort dans chaque catégorie de production et de taille
(nombre de poulinières).
• Travail d’enquêtes téléphoniques sur la base d’un questionnaire préalablement établi
(enquêtes réalisées par la Junior Entreprise de l’ISARA-Lyon).
• Analyse des enquêtes et interprétation des résultats, donnant lieu à la rédaction du
présent livret.
* La notion de « production dominante d’un élevage »
La production dominante d’un élevage est déterminée à partir de la race des produits
nés sur l’élevage et enregistrés par le SIRE depuis une vingtaine d’années dans les
catégories suivantes :
• Trot : plus de 50% du cheptel en Trotteurs Français ou étrangers
• Galop : plus de 50% du cheptel en Pur Sang ou Autre Que Pur Sang (AQPS), et plus
de 30% du cheptel actif en courses
• Sport : plus de 50% de chevaux de selle et de poneys (Pur Sang, Anglo Arabe, Selle
Français, autres races françaises de chevaux de selle, races étrangères de chevaux de
selle, poney), et plus de 20% du cheptel inscrits sur la liste des chevaux de sport
• Loisir : plus de 50% du cheptel en races de chevaux de selle et de poneys (PS, AA,
SF, autres races françaises de chevaux de selle, races étrangères de chevaux de selle,
poneys), et moins de 20% du cheptel inscrits sur la liste des chevaux de sport
• Trait : plus de 50% du cheptel en races de trait
• Diversifié : élevages qui n’entrent pas dans les catégories, avec souvent plusieurs
productions (élevages non enquêtés)
• Sans production : sans produits en âge d’être inscrits sur la liste sport (élevages
non enquêtés)
3334
Le réseau équin national qui s’est mis en place dès 2007 dans 17 régions
françaises compte 265 entreprises équines suivies par 41 ingénieurs de
Chambre d’Agriculture et de Conseils des chevaux. Une diversité de
systèmes de production a été retenue dans le choix des élevages de
chevaux, poneys et d’établissements équestres.
35Le cheval en Bourgogne
La Bourgogne est une région agricole qui compte de nombreuses productions. Le cheval,
représenté par plus de 1 200 élevages, est très présent et de façon diversifiée.
Parmi ces éleveurs, beaucoup sont issus du milieu agricole. L’atelier équin est souvent
combiné à une autre production (allaitante dans 25 % des cas).
Ils sont peu nombreux à déclarer vivre pleinement de l’élevage du cheval. La part de
retraités est assez importante, faisant du cheval une activité secondaire de loisir. La notion
de plaisir est constamment invoquée chez les éleveurs de chevaux.
C’est dans le secteur des courses et du sport que l’on trouve le plus de juments mises à la
reproduction chaque année. C’est également dans ces domaines que ces aspirations sont
les plus fortes envers la performance et la rentabilité... buts qui semblent parfois éloignés
de la réalité.
Document :
Rédigé par Loïc MADELINE (Institut de l’Elevage)
et Lucie MORICONI (Stagiaire ISARA Lyon),
avec la collaboration de Valérie BIZOUERNE (Chambre d’agriculture 71)
et de Christèle COUZY (Institut de l’Elevage)
Librairie des Haras nationaux
Les écuries du Bois
61310 LE PIN AU HARAS
Tél. 02 33 12 12 27
Fax 02 33 39 37 54 Janvier 2011
www.haras-nationaux.fr Crédits photos : Institut de l’Elevage - DR
Mise en page : Isabelle GUIGUE (Institut de l’Elevage)
Institut de l’Élevage N° IE : 00 10 52 024
149 rue de Bercy
75595 PARIS CEDEX 12 ISBN : 978-2-84148-985-5
Tél. 01 40 04 51 50
Fax 01 40 04 52 75
www.inst-elevage.asso.fr
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