Les murs ont des voix' - PROJET NUMERIQUE D'IMMERSION DANS LE PATRIMOINE INDUSTRIEL PAR LA LITTERATURE Un endroit unique à faire parler
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
‘Les murs ont des voix’ PROJET NUMERIQUE D’IMMERSION DANS LE PATRIMOINE INDUSTRIEL PAR LA LITTERATURE Un endroit unique à faire parler Notre projet est né d’une frustration : l’impossibilité de pénétrer dans les ruines industrielles gigantesques de l’usine Fives-Cail-Babcock au coeur de la métropole lilloise. Le site FCB et ses alentours est un épicentre mondial de l’histoire du travail, un belvédère sur l’histoire industrielle, l’histoire du mouvement ouvrier, l’histoire de la mondialisation. L’usine a signé quelques-uns des plus beaux ouvrages de l'ère industrielle : premières locomotives à vapeur, le pont Alexandre III, charpentes métalliques de la Gare d'Orsay et ascenseurs de la Tour Eiffel. Ce fut même aux abords immédiat de l’usine que fut écrit l’hymne universel « l’internationale » La taille du site, les kilomètres qu’il faut marcher pour le contourner, et les hautes murailles de l’usine en font un véritable quartier-continent, totalement endormi. Sa réhabilitation en cours va estomper les traces d’un activité industrielle extrêmement riche qui sépare la création de l’usine en 1867 à sa fermeture définitive en 1997. Au plus fort de l’activité, 6000 personnes travaillaient dans ce temple de la métallurgie. BOOK d’OREILLE & LA CONTRE-ALLEE - Projet ‘Les murs ont des voix’ 2013 - page1
C’est d’abord l’empreinte sonore du lieu qui, en disparaissant, a commencé de transformer le quartier. L’usine devenue muette s’est agrandie de fantômes qui subsistent dans la tradition orale, dans les travaux d’historiens. Fantômes qu’il nous faut invoquer le temps d’un parcours autour de la friche, avant que s’y établisse le laboratoire de l’urbanisme contemporain. Une application simpliste... en apparence Une fois parvenu sur la zone délimitée comme espace de la visite, l’utilisateur se concentre sur son parcours et non sur l’écran d’un smartphone. Le son fait le reste, mais selon un déroulé ajusté pour chaque parcours. Ecouter des textes pour appréhender l’Histoire in situ Le projet est né de l’impossibilité de pénétrer à l’intérieur de la forteresse, pour donner à voir par l’imagination ce que les murs nous cachent. Nous défendons la littérature mise en voix et la mise en scène radiophonique en tant que vecteur moderne du travail de mémoire. Au fil des rues, utiliser les terminaux mobiles pour donner à écouter les écrits que le site inspiré : témoignages, correspondances, romans... Projet ‘les murs ont des voix’ 2013 - page2
Un livre audio « augmenté » pour faire travailler l’imaginaire Au fil de parcours interactifs, ce dispositif innovant identifie la position géographique de l’auditeur et lui délivre une sélection d’extraits sonores. A travers la voix de comédiens et le décor sonore, un lien invisible se tisse entre le lieu et son histoire. La vie du lieu ré-créée par par les sons. La création d’espaces sonores mêlant éléments bruitistes abstraits et sons acoustiques recrée le tumulte de l’usine et la vie foisonnante du quartier. La position de l’utilisateur par rapport au site façonne la restitution du paysage sonore. Une démarche musicale transposant l’esthétique de la musique concrète est préférée au réalisme sonore pour éviter d’enfermer les représentations dans le figuratif. Créer des occasions d’aller plus loin Une fois terminée l’experience d’écoute et de déambulation sur le site, l’utilisateur est invité via e-mail à redécouvrir le parcours qu’il vient d’effectuer, retracé sur le site internet du projet. La carte apport une vision verticale d’un site BOOK d’OREILLE & LA CONTRE-ALLEE - Projet ‘Les murs ont des voix’ 2013 - page3
préalablement découvert «à hauteur d’homme», avec pour certains point du parcours des ressources documentaires, cartographiques, audiovisuelles. Le retour d'expérience au coeur du dispositif Cette expérience sur le travail de mémoire et les terminaux numériques est limitée dans l’espace et dans le temps. Menée pour une durée de six mois, elle donne l’occasion d’établir plusieurs mesures quantitatives et qualitatives : - quel profil et origine des visiteurs ? - quels temps de la journée, pendant combien de temps ? - quel circuit d’incitation au téléchargement de l’application mobile ? - combien de visites par utilisateur ? - quels parcours-types ? - quels centres d’intérêt : Le récit plutôt le paysage sonore ? - combien de liens suivis vers les ressources de l’espace de contributions? Projet ‘les murs ont des voix’ 2013 - page4
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE INTERACTIVE EN 10 QUESTIONS 1/ Qu’est-ce que c’est ? Des contenus littéraires en audio, délivrés contextuellement grâce à une application mobile. Des pages internet avec une entrée cartographique présentent le projet et en présentent des extraits. 2/ A quel endroit ? Lille Fives et Hellemmes-Lille, autour du la friche FCB 3/ A quelle occasion et pour combien de temps ? - les journées du patrimoine 2013 - pour une expérimentation de six mois. 4/ Pour quels publics ? -les visiteurs du quartier dans le cadre du tourisme industriel -les habitants des quartiers de Fives et Hellemmes -les élus et spécialistes de l’aménagement urbain (appréhender l’esprit du lieu rapidement lors d’un voyage d’études sur le site) -les professionnels des nouvelles technologies -les lycéens et étudiants -les internautes concernés par le sujet 5/ Comment ça marche? Grâce à des indications in situ (sur les fenêtres des habitants, à travers un affichage, dans la communication municipale), des invitations à rejoindre l'expérience sont proposées (flashcode, page web .mobi) Grâce à la géolocalisation, la position géographique de l’utilisateur est détectée et des propositions d’écoute et d’observation lui sont faites, enchaînées au fil de la déambulation ou au contraire interrompues par une action de l’utilisateur. 6/ Pourquoi faut il venir sur place pour que l’application fonctionne ? Nous voulons absolument faire résonner ces textes sur le site. L’application est ouverte sur la réalité du quartier et ses habitants. Selon les endroits, et en laissant une place au hasard, l’application rendra possible des rencontre avec certains habitants, artistes, familles engagées (dans la continuité avec l’initiative Les Fenêtres qui parlent), écoles. 7/ Qu’avez-vous prévu pour ceux qui ne sont pas équipés d’un smartphone ou qui n’ont pas envie de télécharger un application mobile ? Les affichages qui jalonnent les parcours, au moins le temps de l’expérience, invitent à l’écoute d’un extrait via une simple page internet. BOOK d’OREILLE & LA CONTRE-ALLEE - Projet ‘Les murs ont des voix’ 2013 - page5
8/ Pourquoi une clé d’entrée littéraire ? La vocation des textes à assurer la transmission entre les générations est au coeur du projet. Mettre en scène ces textes est un impératif. Le travail «d’archéologie sociale» entrepris autour des éditions de la Contre-Allée permet de multiplier les points de passage entre l’histoire du lieu et la Grande Histoire, entre les expériences collectives et le vécu des individus. Le choix de textes de multiples auteurs, de multiples époques, de multiples points de vue, permet de rendre le public acteur de la création du savoir. 9/ Pourquoi la priorité est-elle donnée au contenu sonore ? Parceque la transmission orale rend l’histoire vivante, et parce que nous voulons laisser le regard disponible, et l’imagination fera le reste. 10/ Quels effets positifs au niveau régional ? - Mise en avant d’écrivains régionaux de talent comme Lucien Suel ou Robert Rapilly. - Impact sur l’économie à travers le travail de comédiens et techniciens. - Contribution à l'émergence d’un compétence régionale autour du livre audio. - Contribution à l’expertise régionale autour du couple culture et technologie (Formalisation d’un framework technique d'application mobile pour les randonnées et parcours sonores en exterieur). Question subsidiaire > D'autres étapes pour le projet ? - appel à projet composition musicale pour étoffer les paysages sonores - mise en exploitation de l’application sur une longue durée après le temps de l'expérience. - création d'une fiction partant de la friche FCB et de son quartier : une « table rase » littéraire imaginée à travers une résidence d’écrivain, pour déconnecter l’usine et le quartier de son contexte socio-historique et le projeter dans une ère nouvelle - diffusion des fragments audio sous forme d’épisodes en radio. Projet ‘les murs ont des voix’ 2013 - page6
PORTEURS DU PROJET Côté Hellemmes-Lille : Startup littéraire installée à la ruche technologique du Nord, Book d’Oreille se donne pour mission de promouvoir le livres audio en langue française et de faciliter leur adoption par tous via des services innovants. Côté Lilles-Fives : Avec une ligne éditoriale déterminée autour d'un axe Mémoire(s) et Société, la maison d’édition fivoise La Contre-Allée s'attache tout particulièrement au devenir et à la condition de l'individu au coeur de nos sociétés contemporaines. PARTIES PRENANTES AU PROJET Partenaires scientifiques : - Mémoires du travail - Lille3 UFR équipe Geriico http://geriico.recherche.univ-lille3.fr Partenaires techniques : - Intuitive Travel - Spontané_IT agence web Partenaire pédagogique : -Ville et Pays d’Art et d’Histoire - Lille Financeur côté technologie et expérimentation : - Pôle Image Nord Pas de Calais Pictanovo, fonds « experiences interactives » Financeurs contactés, côté contenu : - Ville de Lille dispositifs « Arts du futur » et « Ville d’art et d’histoire » - Ville d’Hellemmes - DRAC Nord Pas-de-Calais - Conseil régional Nord Pas-de-Calais - Conseil général Nord BOOK d’OREILLE & LA CONTRE-ALLEE - Projet ‘Les murs ont des voix’ 2013 - page7
Vous pouvez aussi lire