LES RÉSIDENCES-SERVICES ? - FAUT-IL INVESTIR DANS - Goethe Avocats
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PLACEMENTS FAUT-IL INVESTIR DANS LES RÉSIDENCES-SERVICES ? Remboursement de la TVA, amortissement du bien et des meubles, réduction d’impôt… Malgré les avantages fiscaux, l’immobilier géré n’est pas toujours synonyme de bonne affaire. Enquête sur un placement à manier avec des pincettes. ❁ VALÉRIE VALIN-STEIN Z éro souci de gestion, aucune charge (ou presque), des loyers garantis... Pendant des années, les résidences- services ont été présentées au public comme « le » produit miracle pour s’assurer un complément de revenus à la retraite. On faisait miroiter aussi plusieurs rer la TVA, amortir le logement et son mobi- lier et bénéficier de réductions d’impôts grâce aux dispositifs Périssol, Demessine, Robien ou Censi-Bouvard, suivant l’époque. Mais, pour beaucoup, le miracle n’a pas eu lieu. Les loyers « garantis » ont été revus rapidement à la baisse. Parfois, l’aventure a avantages aux investisseurs, souvent issus tourné au cauchemar : des constructions des classes moyennes. Ils pouvaient récupé- inachevées ou à l’abandon après la faillite 36 / Mars 2018 • N° 1143 • Le Particulier
du gestionnaire en place, et l’impossibilité L’objectif, pourtant, était louable : dynami- d’en trouver un nouveau. Certains investis- ser les zones rurales et développer le tou- seurs ont même été contraints de s’impro- risme vert en accordant une réduction viser exploitant de leur propre résidence ! d’impôt aux particuliers investissant dans « On est très loin du placement sans souci que une résidence de tourisme. Mais le foncier l’on nous a vendu », déplore Thienan étant particulièrement bon marché dans CONSEIL N° 1 Hoang, présidente de la Fédération natio- ces secteurs, les promoteurs ont construit nale des propriétaires de résidences de tou- sans discernement, soutenus par des mai- risme et gérées (Fnaprt). res guère préoccupés de la viabilité écono- LIMITEZ mique des opérations. Résultat, ces petits LA DURÉE marchés ont vite été saturés, et un grand DU CRÉDIT L’EFFET PERVERS nombre de résidences – pas toujours Pour investir dans DE LA FISCALITÉ construites dans les règles de l’art de sur- croît – sont aujourd’hui à l’abandon. une résidence- services, prenez le crédit le plus court Les avantages financiers seraient-ils res- Le dernier dispositif fiscal en date, le possible. En effet, ponsables de ces mésaventures ? Tout le régime Censi-Bouvard, prendra fin le les loyers, qui vont servir au financement ILLUSTRATIONS : JÉRÉMIE CLAEYS POUR LE PARTICULIER laisse à penser. Vous aviez d’un côté des 31 décembre 2018. Il ouvre droit à une de vos mensualités, investisseurs subjugués par la carotte fiscale réduction d’impôt de 11 % de la somme ne sont garantis et de l’autre, des opérateurs décidés à tirer investie, dans la limite de 300 000 €, répartie que 9 ans... dans le un maximum de profit de cet engouement. sur 9 ans. Sous la pression des consomma- meilleur des cas. Le jeu semblait structurellement vicié. teurs, les résidences de tourisme n’y sont La preuve, par exemple, avec le dispositif plus éligibles depuis le 1er janvier 2017. Pour Demessine, en vigueur entre 1999 et 2010, beaucoup, cet arrêt explique le récent assai- qui a été à l’origine de catastrophes retentis- nissement du marché. « Depuis 2017, nous santes, la première ayant été la faillite de avons retrouvé une certaine sérénité », l’opérateur Transmontagne en 2008. reconnaît Pascale Jallet, déléguée géné- Le Particulier • N° 1143 • Mars 2018 / 37
PLACEMENTS FAUT-IL INVESTIR DANS LES RÉSIDENCES-SERVICES ? → Prudence à toutes les étapes ➋ DES PARTICULIERS ACHÈTENT LES LOGEMENTS DE CETTE RÉSIDENCE ➔ Attention, les prix sont parfois surévalués. Vérifiez qu’ils n’excèdent pas 10 à 15 % des prix du marché local. ➊ UN PROMOTEUR CONSTRUIT UNE RÉSIDENCE-SERVICES ➔ Il met en place un ➌ TOUS LES 3 ANS, gestionnaire à qui il va verser des « fonds de LE BAIL PEUT ÊTRE concours », en théorie destinés au démarrage RENÉGOCIÉ ➔ L’exploitant de la résidence. Prenez garde, ils peuvent peut en profiter pour servir à financer des loyers surévalués. réclamer une baisse de loyer. rale du syndicat national des résidences Pour masquer ces prix gonflés, et continuer de tourisme (SNRT). Elle se réjouit, d’afficher des rendements « garantis » pro- d’ailleurs, de « la fin annoncée des avantages ches de 5 %, les vendeurs ont surévalué les fiscaux inégalitaires ». loyers. Une politique inapplicable sur le long terme (voir interview p. 39). Lors du renouvellement des baux (au CONSEIL N° 2 BIENS SURPAYÉS bout de 3 ans pour les baux classiques et de ET LOYERS EN BERNE 9 ans pour les baux fermes), les investis- seurs ont presque tous été confrontés à des SACHEZ QUI Le premier écueil est le prix des logements. baisses de loyers pouvant aller jusqu’à 50 %. DÉTIENT Les investisseurs ont, pour la plupart, payé Michel Pasquet, un de nos lecteurs, s’en est LES LOTS DE beaucoup trop cher. « Les promoteurs ont mieux sorti que les autres : « Très satisfaits SERVICE vite compris que le produit était facile à ven- d’une première expérience, nous avons Le hall d’accueil et la salle de restau- dre. Ils en ont profité pour majorer les prix de acheté au même promoteur trois nouveaux rant, notamment, 50 à 100 % par rapport au marché local. Cer- logements en résidence étudiante à Val sont des espaces tes, on peut tolérer une surcote de 10 à 15 % d’Europe (77). Tout s’est bien déroulé jus- indispensables pour pour tenir compte des équipements, plus qu’au premier renouvellement du bail où la gestion de la rési- importants dans une résidence-services que l’on nous a annoncé que les loyers allaient dence-services. S’ils sont la propriété de dans une copropriété classique, mais pas au- diminuer de 13 %. Ce qui annule 9 ans l’exploitant vous delà ! », dénonce Philip Pechayre, avocat au d’indexation ». Cette décote est due aussi risquez de les perdre cabinet Goethe. Ces surcoûts ont, en partie, bien à une mauvaise anticipation des s’il fait faillite ou servi à financer la rémunération des ven- exploitants qu’à des loyers intenables. Dans si le bail est résilié. deurs, notamment les conseillers en gestion le tourisme, Philippe Pagès, directeur de la de patrimoine (CGP). « Un agent immobilier gestion des patrimoines de Pierre & Vacan- perçoit entre 4 et 5 % de commission pour ces-Center Parcs, pointe une autre raison : une transaction ; alors qu’un CGP touche de « L’arrivée de nouveaux acteurs sur le mar- 10 à 15 % », souligne maître Pechayre. Heu- ché, comme Airbnb, Booking ou Expedia, a reusement, tous les intermédiaires ne sont contribué à diminuer nos résultats. » pas aussi gourmands. Les distributeurs des Face à des exploitants défaillants ou qui résidences-services de Cogedim et Pitch imposent des baisses de loyers drastiques, Promotion doivent se « contenter » de les investisseurs ont le même problème : ne 8,40 % (voir le n° 1142 du Particulier, p. 38). pas perdre leur réduction d’impôt. Les dis- 38 / Mars 2018 • N° 1143 • Le Particulier
➍ SI VOUS N’ÊTES PAS CONTENT, N’IMAGINEZ Surévalués, les loyers sont PAS METTRE FIN AU BAIL EN COURS ➔ Vous vous exposez à devoir verser des intenables sur la durée indemnités d’éviction à l’exploitant. Lui peut, Le mécanisme est souvent le loyers, souvent de l’ordre de 30, en revanche, mettre fin au bail sans pénalité. même. D’abord, les logements 40, voire 50 %. Soit, se rendant sont vendus avec d’importantes compte que l’exploitant ne surcotes, jusqu’à 100 % du prix garantit pas un redressement de marché. Pour assurer des de l’activité, ils préfèrent s’en rendements attractifs, de 4,5 à séparer, par exemple en résiliant 5 %, les loyers prétendument le bail. En cas de défaillance garantis sont, eux aussi, suréva- de l’exploitant, aucune indem- lués. De ce fait, il n’est pas rare nité d’éviction ne sera due. que la charge de loyers pour Les investisseurs doivent alors l’exploitant atteigne de 50 à 60 % trouver un autre exploitant du chiffre d’affaires, alors que avec qui ils signeront un nou- pour que l’exploitation soit veau bail, mais ils risquent de viable, ils devraient être compris devoir faire face à des baisses de entre 15 et 35 %. Les fonds de loyers similaires dans la mesure positifs fiscaux sont conditionnés à l’utilisa- concours [sommes remises par où les loyers «garantis» tion commerciale de la résidence et à la four- le promoteur au gestionnaire à l’origine, ne permettent pas niture d’un minimum de services (accueil, pour aider au démarrage de la une exploitation rentable. ménage, linge de maison et petit-déjeuner). résidence, Ndlr] permettent de Bien que la législation évolue, masquer, un temps, le caractère on peut déplorer que l’État, déficitaire de l’exploitation, initiateur de ces dispositifs LES PISTES DE SORTIE mais finalement l’exploitant est fiscaux, n’encadre pas davantage DE CRISE EXPLORÉES rattrapé par la réalité du marché et cesse de payer les loyers. leur application et les laisse entre Les investisseurs se retrou- les mains ‚‚ Trois solutions sont possibles : poursuivre vent face à un dilemme. d’opérateurs, avec le même exploitant, en trouver un autre Soit, ils continuent avec parfois ou assumer soi-même la gestion de la rési- le même exploitant en peu scru- dence. Beaucoup de propriétaires ont fait le acceptant des baisses de puleux. choix de conserver le gestionnaire. « Si l’on décide de se séparer de l’exploitant, on risque BERTRAND d’être confronté à une période de vacance et le DE CAMPREDON nouveau proposera peut-être des loyers avocat associé au encore inférieurs ! », souligne Benjamin cabinet Goethe, Nicaise, président de la société Cerenicimo. Paris Sans compter que cela garantit de conserver lelibreaccèsauxlotsdeservice(halld’accueil, restaurant…), dont les gestionnaires sont, dans 80 % des cas, propriétaires. « Un piège pour les investisseurs », dénonce Bertrand de Campredon, avocat au cabinet Goethe. Si l’exploitant met la clé sous la porte, l’établis- JULIE BALAGUÉ POUR LE PARTICULIER sement risque d’être amputé de ces espaces vitaux pour son fonctionnement. Une mésa- venture vécue dans une résidence de tou- risme proche d’Épernay (51), privée de res- taurant après la faillite de l’exploitant. Les résidents sont contraints de dîner dans Le Particulier • N° 1143 • Mars 2018 / 39
PLACEMENTS FAUT-IL INVESTIR DANS LES RÉSIDENCES-SERVICES ? CONSEIL N° 3 les couloirs ! « Les résidences-services 120 000 € en Vendée, des investisseurs n’ont pas de valeur intrinsèque en dehors des floués n’ont obtenu que 60 000 €. services proposés », rappelle Arthur Poisot, La principale déconvenue peut survenir LA RÉSIDENCE conseil en gestion de patrimoine et membre des années plus tard lorsque l’investisseur EST-ELLE du réseau Fiducée Gestion Privée. cherche à revendre. C’est à ce moment-là PROFITABLE ? qu’il comprend qu’il a surpayé son bien. Plutôt qu’au taux « Certaines résidences se revendent entre de remplissage de POURQUOI PAS 30 et 40 % moins cher que leur prix d’achat », L’AUTOGESTION ? la résidence, intéres- sez-vous à sa profi- témoigne Arthur Poisot. Par ailleurs, de nou- tabilité : le ratio velles baisses de loyers ne sont pas à exclure, entre le résultat net Certains investisseurs ont opté pour l’auto- quand bien même vous auriez signé un bail comptable et le gestion. « Nous nous sommes organisés de 9 ans ferme. « Ce type de contrat n’est pas chiffre d’affaires en société par actions simplifiée et avons une assurance tout risque. L’article L 145-37 hors taxes. Il est tou- jours facile de rem- confié la gestion à un sous-traitant, Zénitude, du code du commerce autorise l’exploitant à plir des résidences dont nous sommes très satisfaits. La rési- demander la révision du loyer s’il estime que en cassant les prix ! dence est bénéficiaire », se félicite Philippe les conditions de marché ont évolué », note Sibra, propriétaire à Narbonne et modé- maître Philipe Pechayre. rateur du site blogdeslmnp.fr. D’autres ont préféré saisir la justice. « Mieux vaut alors demander des dommages LES SECTEURS et intérêts plutôt que l’annulation de la vente, conseille Hélène Feron-Poloni, avocate à PORTEURS Paris. La seconde option oblige à rendre le De toutes les résidences-services, celles des- bien et à rembourser le prêt. Mais que faire si tinées aux seniors et aux étudiants sont cel- le promoteur ne restitue pas le prix de les qui présentent aujourd’hui le plus vente ? » Le dédommagement couvre rare- d’intérêt. « Il y a une pénurie d’offres dans les ment la mise initiale. Pour un bien acheté résidences étudiantes. Une quarantaine seu- THIENAN HOANG, présidente de la Fédération Nous avons dû gérer nous-même nationale des notre résidence propriétaires Lorsqu’en 2012, notre gestion- un appartement pour le trans- en résidences naire, Lagrange, nous a proposé former en accueil. Ensuite, de tourisme de baisser nos loyers de 70 %, nous nous sommes retrouvés à et gérées, nous avons unanimement la tête d’une résidence de et propriétaire refusé ce diktat et décidé de tourisme de 300 lits, ce à quoi à Vignec (65) passer en autogestion. Nous nous n’étions pas préparés : avons créé une société par publicité, réservations, gestion actions simplifiée (SAS) et signé des salariés… Aujourd’hui, la des baux commerciaux avec résidence tourne bien et nous nous-mêmes. Première diffi- percevons des loyers supérieurs culté, nous n’avions plus de lots à ceux proposés par Lagrange. ‚‚ de service (accueil, restaurant, Dernièrement, nous avons ANDIA POUR LE PARTICULIER etc.). En effet, Lagrange, qui en signé un mandat de gestion était propriétaire, les avait avec un exploitant, pour vendus. Nous avons dû sacrifier souffler un peu ! 40 / Mars 2018 • N° 1143 • Le Particulier
lement sont mises en exploitation chaque laire avec Michel qui a misé sur une rési- année. Les besoins demeurent importants », dence étudiante proche de la gare de Poi- CONSEIL N° 4 analyse Jean-Christophe Briant, expert tiers (86). « Depuis près de 20 ans, les loyers auprès de Xerfi Precepta, qui se montre plus ont été révisés régulièrement et payés rubis VÉRIFIEZ optimiste encore à propos des résidences sur l’ongle », témoigne-t-il. LE PRIX seniors. « On en construit deux fois plus que La situation est, en revanche, différente DE VENTE des résidences étudiantes et le nombre de pour les établissements d’hébergement des Le prix d’une rési- seniors fragilisés (les 75-84 ans) va augmen- personnes âgées dépendantes (Ehpad). Nor- dence-services ne ter de 50 % entre 2019 et 2030 », estime-t-il. mes de plus en plus strictes, nombre restreint doit pas être supé- rieur de plus de 15 % D’ailleurs, c’est sur ces deux catégories d’exploitants, impossibilité de gérer soi- aux prix du marché d’investissement que nous avons rencontré même la résidence ou de la reconvertir en local. Pour en avoir des propriétaires heureux. Comme Franck immeuble d’habitation, prix trop élevés : les l’assurance, contac- qui a acheté dans une résidence seniors à griefs à leur encontre sont nombreux. « La tez les agents immo- biliers sur place. Deauville, en 2014. « J’ai été séduit par valeurd’unEhpadn’estpasliéeàsonemplace- l’emplacement, proche de la gare, et le prix : ment mais au nombre de lits. S’il est inférieur à 4 000 € hors taxes le m², alors que l’ancien, à 80, l’établissement risque de ne pas être renta- Deauville, se vend près de 5 500 € le m² et ble, et l’exploitant partira en ouvrir un autre qu’unerésidencedetourismetouteproche,cer- ailleurs », prévient Me Pechayre. D’aucuns tes avec vue sur mer, est proposée à 8 000 € n’hésitent pas à parler, à propos des Ehpad, hors taxes le m².» Retour d’expérience simi- d’une «véritable bombe à retardement». ■ Contrat d’Assurance Vie DIGITAL VIE Accédez à un panel de supports d’investissements diversifiés INFORMATION 2,80% de rendement NETS(1) du 01/03/2018 au 13/05/2018 Offre valable pour une www.altaprofits.com 1ère souscription, par un sur le fonds en euros nouveau client Altaprofits, Suravenir Opportunités + au contrat d’assurance vie > en 2017 Digital Vie, avec un verse- ment initial net de 4 500€ minimum, investi à 40% minimum en unités de compte, qui présentent un < risque de perte en capital. (1) Taux de revalorisation du fonds en euros Suravenir Opportunités du contrat d’assurance vie Digital Vie pour l’année 2017, net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux et hors frais éventuels au titre de la garantie décès ; ce fonds en euros est accessible avec un minimum de 40% du versement à investir sur des supports en unités de compte non garanties en capital. 01 44 77 12 14 (2) Offre valable du 01/03/2018 au 13/05/2018. Voir conditions détaillées sur altaprofits.com. Voir conditions de l’offre Digital Vie sur altaprofits.com. Digital Vie est un contrat d’assurance vie individuel de type multisupport géré par Suravenir, société mixte régie par le Code des Assurances. Ce contrat est présenté par ALTAPROFITS, Société Anonyme de courtage d’assurances à directoire et conseil de surveillance au capital de 1 278 000€, qui réalise les actes d’intermédiation au sens de l’article L511-1 du code des assurances pour ce contrat – DU LUNDI AU VENDREDI DE 8H30 À 20H RCS Paris 428 671 036. Code NAF : 6622Z. 17, rue de la Paix – 75002 Paris, www.altaprofits.com. Tél : 01 44 77 12 14 (appel non (APPEL NON SURTAXÉ) surtaxé) – Fax : 01 44 77 12 20 – Communication à caractère publicitaire et non contractuel.
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