Les séries TV sur les réseaux sociaux : entre fragmentation et regroupement - Insight NPA
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Les séries TV sur les réseaux sociaux : entre fragmentation et regroupement Suite au changement de nom de ses chaînes, le groupe TF1 en a également profité pour supprimer la page Facebook « Les séries TF1 » afin de ne plus créer la confusion avec sa page chaîne de TF1 Séries Films. NPA Conseil revient sur la stratégie des chaînes et des producteurs quant à leur façon de communiquer sur les réseaux sociaux à propos de leurs séries. Afin de prolonger la vie d’une série au-delà de sa diffusion linéaire, libre aux chaînes et producteurs de réunir une communauté de fans sur les réseaux sociaux autour d’une d’entre elles, dont le nom devient une véritable marque en ligne. L’intérêt est d’autant plus important si la série en question ne connaît qu’une diffusion linéaire de quelques semaines par an, la tâche étant de garder les téléspectateurs- internautes constamment alimentés par des news, des photos de tournage, des interviews, voire des jeux, jusqu’à teaser l’arrivée prochaine d’une nouvelle saison. Des comptes propres à une série sont donc créés à l’image de ce que réalise Canal+ pour ses séries originales, chacune possédant un compte Facebook, Twitter et Instagram. Les spécificités de chaque réseau sont ainsi utilisées comme le fit Canal+ sur Instagram pour la sortie de sa série Guyane sortie en janvier 2017. Le compte officiel de la série incite ses abonnés à participer à un jeu-concours en regardant l’intégralité des images pour trouver celle contenant un trésor et participer à un tirage au sort. Les différentes fonctionnalités de Facebook sont également utilisées à l’image de la création d’un chatbot pour la série Caïn pour la diffusion de sa cinquième saison en mars 2017. L’internaute peut ainsi répondre à une série de questions posées directement par le capitaine Caïn connue pour son humour noir. D’autres, comme Baron noir, brouillent les pistes en publiant des vidéos reprenant les codes de contenus des courts reportages d’information présents sur les réseaux sociaux. Ou Cut sur France Ô qui utilise la vidéo à 360 degrés pour faire participer les internautes au déroulement de l’enquête.
Twitter est également mis à profit par les séries à l’exemple de Gone, co-production internationale entre Universal, RTL et TF1. En effet, les acteurs principaux de la série sont incités à tweeter et retweeter sur la diffusion de la série en France[1].
Les séries quotidiennes françaises comme Demain nous appartient, Plus belle la vie ou Scènes de ménages disposent également de comptes officiels sur les réseaux sociaux. La diffusion quotidienne permet ainsi d’alimenter chaque jour les fils d’actualité de nouveaux contenus, tout en incitant les internautes à réagir aux intrigues diffusées à l’antenne. De plus, un réseau comme Twitter permet à ces comptes de réaliser des opérations de « live- tweet ». Les chaînes françaises ont cependant tendance à communiquer à propos des séries qu’elles diffusent directement via leur page chaîne, notamment pour une question de temporalité. En effet, sur les networks américains, les séries sont généralement diffusées au rythme d’un épisode par semaine, occupant la grille la majeure partie de l’année. Chacune des séries peut ainsi se permettre d’avoir un compte sur les réseaux sociaux, pouvant être alimenté régulièrement. En France, les séries sont diffusées en moyenne par lot de 2 épisodes inédits par semaine, sur 2 mois maximum par an, ce qui ne permet pas de créer et fédérer une communauté active en ligne tout au long de l’année. Ainsi, toutes les séries françaises ne disposent pas de compte officiel sur les réseaux sociaux, les comptes chaînes assurant la promotion de la série le temps de sa diffusion. Jusqu’à la semaine dernière, le groupe TF1 avait même créé une page Facebook dédiée à la promotion des séries diffusées à l’antenne baptisée « Les séries TF1 » mais supprimée il y a quelques jours[2] pour ne pas créer la confusion avec la page de sa chaîne TF1 Séries Films. Dans le même esprit, le
groupe Canal+, en plus des pages dédiées à ses séries originales, a créé la page « Les séries Canal+ » qui promeut les séries de la chaîne cryptée, mais aussi celles de Canal+ Séries, surtout celles d’origine étrangère. Regroupée sur cette page dédiée, Canal+ n’a plus à créer une page spécifique en Français pour les séries étrangères qu’elle diffuse comme elle le faisait auparavant pour Shameless, House of cards ou Weeds[3], ces pages n’étant plus actives aujourd’hui. En revanche, TF1 crée des pages Facebook spécifiques pour les séries américaines que la chaîne diffuse comme Blacklist ou Grey’s anatomy. [1] Ce processus est également utilisé par la diffusion allemande sur la chaîne Vox. [2] En revanche, une page Twitter « Les séries TF1 » vient d’être créée. [3] Certaines pages de séries toujours diffusées sur Canal+ comme Scandal sont toujours actives. Netflix va plus loin dans la politique En présentant en ce moment son nouveau docu-série Wild wild country au festival de Sundance consacré au conflit politique qu’a suscité la construction d’une ville utopique par un gourou religieux, Netflix prend le virage de la documentation politique à travers son line-up 2018. Le service de SVoD n’en est pas à son premier coup d’essai sur les documentaires étiquetés « Netflix originals » consacrés à la politique. Cependant, ces derniers empruntaient tous le format unitaire à l’image de Get me Roger Stone qui explore la vie et la carrière de Roger Stone, lobbyiste républicain qui a en grande partie aidé Donald Trump à accéder au pouvoir[1]. De même pour Mitt retraçant la campagne
présidentielle de Mitt Romney en 2012. Certains d’entre eux ont même été récompensés tels que Winter on fire sur la révolution des droits civiques de 2014 en Ukraine. Celui-ci a été nommé pour l’Oscar du Meilleur film documentaire en 2016, récompense remportée un an plus tard par Les casques blancs (The White Helmets) dans la catégorie meilleur court métrage documentaire. Cette année, Netflix se penche totalement dans cette thématique en la traitant en tant que docu-série, format pour lequel le service a déjà ses preuves en traitant plusieurs affaires judiciaires américaines telles que le célèbre Making a murderer où l’on suit l’histoire de Steven Avery, enfermé 18 ans en prison pour agression sexuelle avant d’être innocenté par un test ADN, puis de nouveau condamné pour meurtre après sa sortie de prison. Ce docu- série eut un tel succès que les avocats de Steven Avery ont même effectué des tournées de conférences à travers le pays. De même pour The Keepers sur le meurtre d’une sœur il y a 40 ans, les indices accusant un prêtre. En 2018, la politique et la compréhension du monde seront une thématique davantage développée par ses docu-séries originaux, avec Wild wild country déjà cité ci-dessus, pour lequel le spectateur pourra se pencher plus en détail sur le conflit entre le gourou religieux, les fermiers locaux et les autorités étatiques. Autre sortie prévue pour le mois de mars : Flint Town qui examine l’application des lois aux Etats- Unis à travers le prisme de la police de la ville de Flint dans le Michigan pendant la crise de l’eau[2]. De plus, Netflix a annoncé un nouveau projet de série-documentaire pour l’année qui ne porte pas encore de nom, dont la production sera assurée par Vox Entertainment, filiale de Vox Media, groupe média américain dont le site Vox constitue le fer de lance. En effet, ce site se caractérise par un traitement journalistique de l’actualité de façon très pédagogique et explicatif, notamment avec la vidéo. Ce nouveau projet portera ainsi sur des questions-clés liées à l’actualité, à la compréhension du monde contemporain mais aussi à la science, avec l’intervention de différents experts. Enfin, dernier projet prévu pour le 23 février, la série-docu Ugly Delicious dans laquelle le chef David Chang rencontre des écrivains, activistes, artistes et cuisiniers qui utilisent la nourriture comme moyen de fracture des barrières culturelles ; un sujet politique en soi, traité à travers la cuisine. A propos de cuisine, le service américain avait déjà développé cette thématique à l’image de Chef’s table qui part à la découverte des plus grands chefs du monde. D’autres sujets ont été développés par le format de la série-docu tels que la pop culture comme The toys that made us sur les succès des jouets les plus connus à travers le monde ou Abstrack à propos de designers issus de différents domaines. Le sport est également à l’honneur sur Netflix, notamment avec Last chance U sur un centre de recrutement où des joueurs en difficulté avec les institutions tentent une dernière reconversion dans le sport. Coach er Snoop, dont la sortie sur le service interviendra le 1 février, suivra le rappeur Snoop Dogg
dans la création d’une ligue de football américain pour inculquer aux jeunes en difficulté les valeurs du sport. Netflix étant disponible désormais à travers le monde, il était temps pour la plateforme de s’attaquer au sport le plus populaire : le football. C’est pourquoi, à partir du 16 février prochain, sera disponible First Team : Juventus, docu-série sur les coulisses du club de la Juventus de Turin. [1] Le film-documentaire Get me Roger Stone a été dévoilé au Festival du film de Tribeca dédié aux films indépendants. [2] L’autorité municipale de Flint, cité surendettée, décida en 2014 d’approvisionner la ville en pompant l’eau dans la rivière polluée au lieu de faire venir l’eau depuis la ville de Détroit, mesure considérée comme plus économique. Le transmédia dans les séries : le téléspectateur désormais acteur HBO diffusera sa nouvelle série Mosaic le 22 janvier prochain, réalisée par Steven Soderbergh (diffusée en US+24 sur OCS). Déjà disponible aux Etats-Unis via une application dédiée, par laquelle le téléspectateur choisit lui-même l’ordre dans lequel il va visionner les segments de vidéo, ce programme expérimental fait entrer la série dans une nouvelle ère du transmédia sur laquelle revient NPA Conseil. Le transmédia, d’un simple outil marketing… La démocratisation des réseaux sociaux dans les années 2010, a permis aux séries de communiquer d’une nouvelle manière auprès de leur public. Utilisé comme un moyen de promotion, le procédé du transmédia permet également la création d’un univers cohérent autour d’une fiction, enrichi par divers
contenus. Ainsi, l’utilisation du transmédia a eu pour objectif de brouiller les frontières entre la fiction et la réalité, à l’image des comptes Facebook et Twitter de certains personnages de Fais pas ci, fais pas ça. Aujourd’hui encore, Canal+ utilise ce procédé en ayant créé un compte Twitter au personnage principal de la série Baron noir Philippe Rickwaert joué par Kad Mérad en vue du lancement de la deuxième saison de la fiction politique. Via l’hashtag #ScandaleEnSerie, ce compte fictif dénonce de faux scandales d’autres séries, notamment les créations originales Canal+, afin de mettre en avant sa propre série. La série norvégienne Skam dont l’adaptation est prévue pour une diffusion en linéaire ou en ligne par le groupe France Télévisions courant 2018 utilise également le transmédia. Web-série produite par la radio NRK P3, puis diffusée en linéaire sur NRK 3 de 2015 à 2017, la série suit la vie quotidienne de lycéens très actifs sur les réseaux sociaux. Des comptes Facebook et Instagram ont ainsi été créés pour chacun des personnages, ceux-ci publiant différentes vidéos et SMS échangés sur leurs profils respectifs au moment où ils sont censés se dérouler. L’épisode diffusé chaque week-end compile ainsi tous ces moments préalablement diffusés en ligne. L’adaptation française, produite par Banijay, reprendrait également ce procédé. Outre l’utilisation des réseaux sociaux, certaines séries ont utilisé d’autres médias pour assurer leur promotion, toujours dans l’objectif de créer la confusion entre la fiction et le réel. Ainsi, Netflix procéda à une large campagne de communication pour la sortie de la 4ème saison de House of Cards. D’abord, lors du débat télévisé pour les primaires américaines en décembre 2015, Netflix publie sur internet un spot de campagne présidentiel pour son personnage de fiction Frank Underwood, reprenant tous les codes des versions originelles des candidats. Un site internet de campagne a également été lancé proposant, entre autres, la vente de goodies permettant de mener campagne pour le président fictif. En janvier 2017, Netflix réitéra l’opération en publiant une vidéo promotionnelle de la cinquième saison où l’on y voit un drapeau américain flotter à l’envers sur un fond de ciel noir, avec en voix off des enfants déclamer le discours d’investiture du président des Etats-Unis, pile au moment de l’investiture, réelle cette fois-ci, de Donald Trump. … à une véritable expérience utilisateur De nouveaux procédés transmédias proposent également aux téléspectateurs une véritable mise en abyme dans l’univers de la série. Par exemple, pour la saison 2 de Braquo diffusée
en 2011, Canal+ et Capa TV ont imaginé le développement d’un jeu intitulé « Mission Braquo » grâce auquel les téléspectateurs sont interpellés par les personnages de la série afin de les sortir de différentes situations, fournir des renseignements, leur faire éviter des pièges, etc. Ces différentes missions sont ainsi proposées entre chaque diffusion, parfois comblant les ellipses et anticipant l’intrigue diffusée à la télévision. L’objectif du transmédia est également d’accompagner le téléspectateur tout au long de la série en améliorant son expérience de visionnage. OCS a par exemple développé une application dédiée à Game of Thrones lors de la diffusion de la sixième saison en 2015 en US+24 sur son antenne. Synchronisée automatiquement avec l’épisode visionné, l’application propose au téléspectateur de suivre via l’application les mouvements des personnages sur une carte interactive, de faire des rappels sur les personnages et leur biographie via des flashbacks, l’accès à un panel d’informations sur les intrigues en cours, etc. La série Cut, à l’antenne sur France Ô depuis 5 saisons, propose également une expérience transmédia avec une narration parallèle à la diffusion sur les comptes Facebook et Instagram de ses personnages. De plus, la page Facebook de la série propose plus de 300 contenus différents de tout type, publiés tout au long de la cinquième saison dont notamment des vidéos 360 degrés permettant de faire avancer l’utilisateur dans l’intrigue. Mais avec l’application consacrée à la série Mosaic développée par HBO, l’expérience du transmédia va beaucoup plus loin en proposant au téléspectateur d’être lui-même le réalisateur de la série. Via une application dédiée, disponible uniquement aux Etats-Unis depuis le 8 novembre dernier, l’utilisateur a la possibilité de visionner les huit heures de vidéos avec une totale maitrise de ce qu’il regarde, c’est-à-dire du moment où il va visionner une scène particulière, s’il veut approfondir une rencontre entre des personnages ou la vie de l’un d’eux en particulier. Dans les faits, une vidéo d’une vingtaine de minutes doit être obligatoirement regardée afin de placer le contexte de l’histoire : Olivia Lake, interprétée par Sharon Stone, est auteure à succès de livres pour enfant et se trouve assassinée le jour de l’an. Il s’agit alors de retrouver son meurtrier. Libre ensuite au téléspectateur de choisir quelle séquence vidéo il souhaite visionner. Il sera également sollicité en plein visionnage par une icône lui proposant des éléments complémentaires : un article, une autre scène, un extrait audio, etc. La version que découvriront les téléspectateurs de HBO et de OCS sera la « version classique » de la série, dirigée et montée par Steven Soderbergh qui aura mis plus de 3 ans à monter ce projet ambitieux.
Netflix propose également depuis l’été 2017 une expérience où l’utilisateur devient acteur de la série dans deux programmes animés pour enfants : L’épopée du Chat Potté, prisonnier d’un conte et Buddy Thunderstruck, la pile des peut être. L’utilisateur suit une trame narrative jusqu’à ce qu’il soit sollicité pour choisir la suite de l’aventure. DERNIERE MINUTE : Le Festival SERIES MANIA annonce la nomination du président du jury du Forum Européen des Projets et des Talents Christophe Riandee, vice-CEO de Gaumont, a été nommé président du jury du Forum Européen des Projets et des Talents de SERIES MANIA cette année. Il sera entouré de quatre autres personnalités afin de désigner l’un des 16 séries en développement comme gagnante du prix s’élevant à 50 000€. Le transmédia dans les séries : le téléspectateur-acteur HBO diffusera sa nouvelle série Mosaic le 22 janvier prochain, réalisée par Steven Soderbergh (diffusée en US+24 sur OCS). Déjà disponible aux Etats-Unis via une application dédiée, par laquelle le téléspectateur choisit lui-même l’ordre dans lequel il va visionner les segments de vidéo, ce programme expérimental fait entrer la série dans une nouvelle ère du transmédia sur laquelle revient NPA Conseil. Le transmédia, d’un simple outil marketing… La démocratisation des réseaux sociaux dans les années 2010, a permis aux séries de
communiquer d’une nouvelle manière auprès de leur public. Utilisé comme un moyen de promotion, le procédé du transmédia permet également la création d’un univers cohérent autour d’une fiction, enrichi par divers contenus. Ainsi, l’utilisation du transmédia a eu pour objectif de brouiller les frontières entre la fiction et la réalité, à l’image des comptes Facebook et Twitter de certains personnages de Fais pas ci, fais pas ça. Aujourd’hui encore, Canal+ utilise ce procédé en ayant créé un compte Twitter au personnage principal de la série Baron noir Philippe Rickwaert joué par Kad Mérad en vue du lancement de la deuxième saison de la fiction politique. Via l’hashtag #ScandaleEnSerie, ce compte fictif dénonce de faux scandales d’autres séries, notamment les créations originales Canal+, afin de mettre en avant sa propre série. La série norvégienne Skam dont l’adaptation est prévue pour une diffusion en linéaire ou en ligne par le groupe France Télévisions courant 2018 utilise également le transmédia. Web-série produite par la radio NRK P3, puis diffusée en linéaire sur NRK 3 de 2015 à 2017, la série suit la vie quotidienne de lycéens très actifs sur les réseaux sociaux. Des comptes Facebook et Instagram ont ainsi été créés pour chacun des personnages, ceux-ci publiant différentes vidéos et SMS échangés sur leurs profils respectifs au moment où ils sont censés se dérouler. L’épisode diffusé chaque week-end compile ainsi tous ces moments préalablement diffusés en ligne. L’adaptation française, produite par Banijay, reprendrait également ce procédé. Outre l’utilisation des réseaux sociaux, certaines séries ont utilisé d’autres médias pour assurer leur promotion, toujours dans l’objectif de créer la
confusion entre la fiction et le réel. Ainsi, Netflix procéda à une large campagne de ème communication pour la sortie de la 4 saison de House of Cards. D’abord, lors du débat télévisé pour les primaires américaines en décembre 2015, Netflix publie sur internet un spot de campagne présidentiel pour son personnage de fiction Frank Underwood, reprenant tous les codes des versions originelles des candidats. Un site internet de campagne a également été lancé proposant, entre autres, la vente de goodies permettant de mener campagne pour le président fictif. En janvier 2017, Netflix réitéra l’opération en publiant une vidéo promotionnelle de la cinquième saison où l’on y voit un drapeau américain flotter à l’envers sur un fond de ciel noir, avec en voix off des enfants déclamer le discours d’investiture du président des Etats-Unis, pile au moment de l’investiture, réelle cette fois-ci, de Donald Trump. … à une véritable expérience utilisateur De nouveaux procédés transmédias proposent également aux téléspectateurs une véritable mise en abyme dans l’univers de la série. Par exemple, pour la saison 2 de Braquo diffusée en 2011, Canal+ et Capa TV ont imaginé le développement d’un jeu intitulé « Mission Braquo » grâce auquel les téléspectateurs sont interpellés par les personnages de la série afin de les sortir de différentes situations, fournir des renseignements, leur faire éviter des pièges, etc. Ces différentes missions sont ainsi proposées entre chaque diffusion, parfois comblant les ellipses et anticipant l’intrigue diffusée à la télévision. L’objectif du transmédia est également d’accompagner le téléspectateur tout au long de la série en améliorant son expérience de visionnage. OCS a par exemple développé une application dédiée à Game of Thrones lors de la diffusion de la sixième saison en 2015 en US+24 sur son antenne. Synchronisée automatiquement avec l’épisode visionné, l’application propose au téléspectateur de suivre via l’application les mouvements des personnages sur une carte interactive, de faire des rappels sur les personnages et leur biographie via des flashbacks, l’accès à un panel d’informations sur les intrigues en cours, etc. La série Cut, à l’antenne sur France Ô depuis 5 saisons, propose également une expérience transmédia avec une narration parallèle à la diffusion sur les comptes Facebook et Instagram de ses personnages. De plus, la page Facebook de la série propose plus de 300 contenus différents de tout type, publiés tout au long de la cinquième saison dont notamment des vidéos 360 degrés permettant de faire avancer l’utilisateur dans l’intrigue. Mais avec l’application consacrée à la série Mosaic développée par HBO, l’expérience du transmédia va beaucoup plus loin en proposant au téléspectateur d’être lui-même le réalisateur de la série. Via une application dédiée,
disponible uniquement aux Etats-Unis depuis le 8 novembre dernier, l’utilisateur a la possibilité de visionner les huit heures de vidéos avec une totale maitrise de ce qu’il regarde, c’est-à-dire du moment où il va visionner une scène particulière, s’il veut approfondir une rencontre entre des personnages ou la vie de l’un d’eux en particulier. Dans les faits, une vidéo d’une vingtaine de minutes doit être obligatoirement regardée afin de placer le contexte de l’histoire : Olivia Lake, interprétée par Sharon Stone, est auteure à succès de livres pour enfant et se trouve assassinée le jour de l’an. Il s’agit alors de retrouver son meurtrier. Libre ensuite au téléspectateur de choisir quelle séquence vidéo il souhaite visionner. Il sera également sollicité en plein visionnage par une icône lui proposant des éléments complémentaires : un article, une autre scène, un extrait audio, etc. La version que découvriront les téléspectateurs de HBO et de OCS sera la « version classique » de la série, dirigée et montée par Steven Soderbergh qui aura mis plus de 3 ans à monter ce projet ambitieux. Netflix propose également depuis l’été 2017 une expérience où l’utilisateur devient acteur de la série dans deux programmes animés pour enfants : L’épopée du Chat Potté, prisonnier d’un conte et Buddy Thunderstruck, la pile des peutêtre. L’utilisateur suit une trame narrative jusqu’à ce qu’il soit sollicité pour choisir la suite de l’aventure. Les tendances des séries diffusées en France en 2018 ème La 75 cérémonie des Golden Globes a récompensé 6 séries actuellement disponibles en France dont 3 diffusées à la télévision : Big Little Lies et The Handmaid’s Tale sur OCS et This is us sur les chaînes Canal+ (et dès le 24 janvier sur 6Ter). En cette rentrée 2018, NPA Conseil établit quelles seront les grandes tendances de l’année en matière de séries qui seront disponibles en France. La science-fiction envahit les séries US La thématique de la science-fiction sera largement présente dans les séries cette année. En plus de la deuxième saison
de Westworld qui arrivera sur OCS à partir de mars-avril, les chaînes du groupe Orange diffuseront à partir du 22 janvier Counterpart, série diffusée sur Starz aux Etats-Unis[1]. La série suit le personnage d’Howard Silk qui découvre que l’agence de l’ONU pour laquelle il travaille, possède un passage menant à une dimension parallèle. La chaîne Syfy proposera à partir de février la série Beyond à l’antenne depuis un an sur la chaîne du câble Freeform aux Etats-Unis, dans laquelle Holden Matthews se découvre des pouvoirs surnaturels après douze ans de coma. La thématique de la science-fiction sera également développée dans des séries exclusives de plateformes SVoD à l’image de Altered Carbon, prévue pour le 2 février sur Netflix. Inspirée du roman de Richard Morgan, la série relate une période du futur dans laquelle les humains ont développé une technologie permettant de transférer la conscience d’un être décédé dans le corps d’un vivant. C’est également le cas pour la série d’anthologie Philip K. Dick’s Electric Dreams diffusée sur Channel 4 au Royaume-Uni. Produite notamment par Bryan Cranston, chaque épisode évoque une œuvre de l’auteur de science-fiction Philip K. Dick dont la série The Man in the High Castle sur Amazon Prime Vidéo est également tirée. C’est aussi sur cette plateforme que l’on retrouvera la série de Channel 4 en France à partir du 12 janvier. La série française n’est pas épargnée par l’engouement pour la science-fiction puisque la chaîne Arte diffusera cette année Ad vitam avec Yvan Attal. La série prend place à une époque où l’immortalité est devenue possible. Darius, policier âgé de 120 ans, et Christa, jeune femme muette et suicidaire, enquêtent sur le suicide de sept personnes. La série française s’embarque dans l’adaptation de succès littéraires Les genres du thriller et du polar continuent d’envahir la série française pour l’année 2018 à l’image de Souviens-toi sur l’antenne de M6 à partir du 10 janvier. Portée par Marie Gillain et Sami Bouajila, la série narre l’histoire de Madeleine, petite fille de 8 ans, épargnée par l’assassinat de ses parents mais qui a perdu la mémoire. De son côté, Canal+ diffusera au printemps la nouvelle série Nox où une policière à la retraite, jouée par Nathalie Baye, part à la recherche de sa fille disparue dans les sous-sols de Paris. Alors qu’une deuxième saison de la série Guyane pour la chaîne cryptée est en cours, Arte proposera fin janvier la série Maroni, les fantômes du fleuve dans laquelle une enquêtrice arrive à Cayenne afin de régler une affaire criminelle compliquée. TF1 compte, cette année encore, miser sur ce genre qui a fait ses preuves, tout d’abord avec Les innocents à partir du 11 janvier où deux adolescents attirés l’un par l’autre se font traqués par un tueur qui les a surpris en pleine intimité. La série est incarnée entres autres par Tomer Sisley, Odile Vuillemin et Olivier Marchal. Suivra Gone à partir du 23 janvier, série américaine fruit d’un partenariat entre TF1, NBC Universal et RTL. Adapté du roman
américain One Kick de Chelsea Cain, les téléspectateurs pourront suivre les aventures de Kit Lannigan, agent du F.B.I. spécialisée dans les affaires d’enlèvement et de disparition, ayant elle-même été kidnappée enfant. Sera également diffusée sur la première chaîne la série Insoupçonnable, adaptation française de la série britannique The Fall. L’enquêtrice Stella Gibson sera jouée par Emmanuelle Seigner alors que Melvil Poupaud sera le psychologue-tueur en série. Enfin, La vérité sur l’affaire Harry Québert, adaptation du roman éponyme de Joël Dicker et dont Patrick Dempsey sera la tête d’affiche, ne sera pas diffusée avant le printemps. Canal+ proposera également un autre roman français à succès : Vernon Subutex de Virginie Despentes où l’on suivra un ancien disquaire parisien, joué par Romain Duris, se retrouvant à la rue et qui se fait héberger par des connaissances du passé. Les chaînes du service public misent également sur l’adaptation de thrillers et polars littéraires. Ainsi France 2 diffusera l’adaptation le roman Maman a tort de Michel Bussi dans lequel un garçon de quatre ans affirme que sa mère n’est pas sa vraie maman. Seconde adaptation prévue par la chaîne, celle des Rivières pourpres de Jean-Christophe Grangé dont est également tiré le film du même nom réalisé par Mathieu Kassovitz en 2000. Sur France 3, sera diffusé au printemps Aux animaux de la guerre avec Roschdy Zem et Tchéky Karyo, dont l’histoire est tirée du polar social du même nom écrit par Alain Tasma. Outre-Atlantique, l’adaptation de succès littéraires en séries télévisées constitue une véritable tradition. Ce sera encore le cas cette année avec, par exemple, HBO qui mise sur le talent de Gillian Flynn, auteur de Gone Girl, en adaptant un de ses romans : Sharp Objects que l’on pourra découvrir sur OCS à l’été 2018. La série sera réalisée par Jean- Marc Vallée (à qui l’on doit la réalisation de Big Little Lies) et mettra en scène l’actrice Amy Adams qui jouera une reporter retournant dans sa ville natale pour couvrir le meurtre d’adolescents, alors qu’elle sort d’un hôpital psychiatrique. L’Histoire : une source inépuisable de fiction Alors que la troisième saison de Versailles est prévue pour le printemps sur Canal+, de nouvelles séries historiques sont également à prévoir cette année en France. The Halcyon prévue sur France 3 pour février et originairement diffusée sur ITV en Grande-Bretagne, prend place dans un hôtel londonien de luxe au début de la Seconde Guerre mondiale où se côtoient simples employés et résidents richissimes. The Alienist, dont la diffusion est prévue aux Etats-Unis sur TNT à partir du 22 janvier, prend place dans le New-York du XIXème siècle où un chroniqueur criminel et un spécialiste des maladies mentales se chargent d’enquêter sur une série de meurtres de garçons prostitués. La série sera disponible en France sur la chaîne Polar+.
La chaîne Histoire proposera en mars une grande fresque historique dénommée Tutankhamun en provenance de ITV au Royaume-Uni, racontant l’expédition ayant conduit à la découverte de la tombe de Toutänkhamon en 1922. Beaucoup plus proche de notre époque, Canal+ diffusera American Crime Story : the assassination of Gianni Versace qui reconstitue l’enquête à propos du meurtre du couturier italien à Miami en 1997. Le premier épisode sera diffusé sur FX aux Etats-Unis et sur la chaîne cryptée française au printemps. Quant à la série française Speakerine, elle prend place dans les studios télévisés de la RTF au début des années 60 où l’on suivra le destin d’une speakerine populaire jouée par Marie Gillain. La série sera diffusée sur France 2 courant 2018. Une fiction toujours plus proche des téléspectateurs Qu’elles soient comiques ou dramatiques, les séries s’inspirent grandement de la réalité et du quotidien pour dépeindre des situations cocasses ou tragiques. L’année 2018 ne dérogera pas à la règle, par exemple avec la série comique américaine SMILF sur Showtime aux Etats-Unis et à partir du 23 janvier sur Canal+ Séries, qui suit les galères d’une mère célibataire. Après Quadras, M6 mise sur 2 comédies : Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? avec Lorant Deutsch et Emilie Caen, où un psychologue quitte Paris pour s’installer dans la ville de son enfance, au grand désespoir de sa femme. Est également prévu Papa ou maman, adaptation du film réalisé par Martin Bourboulon en 2015, où des parents s’affrontent pour ne pas obtenir la garde de leurs enfants suite à leur divorce. France Télévisions a confirmé en septembre 2017 l’adaptation de la série norvégienne Skam suivant le quotidien de jeunes lycéens, pour sa plateforme en ligne ou une diffusion en linéaire. Comme pour sa version originale, un procédé transmédia devrait accompagner la série qui sera diffusée au rythme d’un épisode par week-end. Tout au long de la semaine, les comptes réseaux sociaux des personnages publieront du contenu vidéo au moment où ils sont censés vivre les évènements en question, et l’épisode du week-end compilera ces moments[2]. Quant à TF1, la série Les bracelets rouges s’intéressera au quotidien d’enfants atteints de pathologies lourdes dans un hôpital, de quoi faire rire mais aussi pleurer les téléspectateurs au premier trimestre 2018. Cette année, vous retrouverez aussi sur : TF1 : W.A.T, The Good doctor, Deception France 2 : A l’intérieur, Philarmonia, No futur, Illégitimes, Charon, Le clan Bonaparte France 3 : Noces rouges Arte : Thanksgiving, Jeux d’influence, Fiertés, River M6 : Code black, Remix, La faute Canal+ : Hippocrate C8 : Access, Commissaire Bancroft
TF1 Séries Films : Training Day, Guépardes OCS : Mosaic, Nu, 25 Warner TV : Wrecked Dans le cadre du Festival SERIES MANIA : Le nouvel audiovisuel sans e frontières au centre du 27 colloque NPA / Le Figaro Le 2 mai 2018, dans le cadre du Forum Européen des Projets et des Talents du Festival ème SERIES MANIA, le 27 colloque NPA / Le Figaro rassemblera les dirigeants européens pour prendre la mesure de la nouvelle Directive SMA. Les accréditations pour participer au Forum Européen des Projets et des Talents sont désormais ouvertes via ce lien. [1] Le premier épisode est déjà disponible en avant-première sur le service OCS Go. [2] Le Flash NPA du 17 janvier sera consacré aux développements numériques des séries. Fictions sociétales, science-fiction… : les tendances des séries diffusées en France en 2018 ème La 75 cérémonie des Golden Globes a récompensé 6 séries actuellement disponibles en France dont 3 diffusées à la télévision : Big Little Lies et The Handmaid’s Tale sur OCS et This is us sur les chaînes Canal+ (et dès le 24 janvier sur 6Ter). En cette rentrée 2018, NPA Conseil établit quelles seront les grandes tendances de l’année en matière de séries qui seront disponibles en France. La science-fiction envahit les séries US La thématique de la science-fiction sera largement présente dans les séries cette année. En plus de la deuxième saison de Westworld qui arrivera sur OCS à partir de mars-avril, les chaînes du groupe Orange diffuseront à partir du 22 janvier Counterpart, série diffusée sur
Starz aux Etats-Unis[1]. La série suit le personnage d’Howard Silk qui découvre que l’agence de l’ONU pour laquelle il travaille, possède un passage menant à une dimension parallèle. La chaîne Syfy proposera à partir de février la série Beyond à l’antenne depuis un an sur la chaîne du câble Freeform aux Etats-Unis, dans laquelle Holden Matthews se découvre des pouvoirs surnaturels après douze ans de coma. La thématique de la science-fiction sera également développée dans des séries exclusives de plateformes SVoD à l’image de Altered Carbon, prévue pour le 2 février sur Netflix. Inspirée du roman de Richard Morgan, la série relate une période du futur dans laquelle les humains ont développé une technologie permettant de transférer la conscience d’un être décédé dans le corps d’un vivant. C’est également le cas pour la série d’anthologie Philip K. Dick’s Electric Dreams diffusée sur Channel 4 au Royaume-Uni. Produite notamment par Bryan Cranston, chaque épisode évoque une œuvre de l’auteur de science-fiction Philip K. Dick dont la série The Man in the High Castle sur Amazon Prime Vidéo est également tirée. C’est aussi sur cette plateforme que l’on retrouvera la série de Channel 4 en France à partir du 12 janvier. La série française n’est pas épargnée par l’engouement pour la science-fiction puisque la chaîne Arte diffusera cette année Ad vitam avec Yvan Attal. La série prend place à une époque où l’immortalité est devenue possible. Darius, policier âgé de 120 ans, et Christa, jeune femme muette et suicidaire, enquêtent sur le suicide de sept personnes. La série française s’embarque dans l’adaptation de succès littéraires Les genres du thriller et du polar continuent d’envahir la série française pour l’année 2018 à l’image de Souviens-toi sur l’antenne de M6 à partir du 10 janvier. Portée par Marie Gillain et Sami Bouajila, la série narre l’histoire de Madeleine, petite fille de 8 ans, épargnée par l’assassinat de ses parents mais qui a perdu la mémoire. De son côté, Canal+ diffusera au printemps la nouvelle série Nox où une policière à la retraite, jouée par Nathalie Baye, part à la recherche de sa fille disparue dans les sous-sols de Paris. Alors qu’une deuxième saison de la série Guyane pour la chaîne cryptée est en cours, Arte proposera fin janvier la série Maroni, les fantômes du fleuve dans laquelle une enquêtrice arrive à Cayenne afin de régler une affaire criminelle compliquée. TF1 compte, cette année encore, miser sur ce genre qui a fait ses preuves, tout d’abord avec Les innocents à partir du 11 janvier où deux adolescents attirés l’un par l’autre se font traqués par un tueur qui les a surpris en pleine intimité. La série est incarnée entres autres par Tomer Sisley, Odile Vuillemin et Olivier Marchal. Suivra Gone à partir du 23 janvier, série américaine fruit d’un partenariat entre TF1, NBC Universal et RTL. Adapté du roman
américain One Kick de Chelsea Cain, les téléspectateurs pourront suivre les aventures de Kit Lannigan, agent du F.B.I. spécialisée dans les affaires d’enlèvement et de disparition, ayant elle-même été kidnappée enfant. Sera également diffusée sur la première chaîne la série Insoupçonnable, adaptation française de la série britannique The Fall. L’enquêtrice Stella Gibson sera jouée par Emmanuelle Seigner alors que Melvil Poupaud sera le psychologue-tueur en série. Enfin, La vérité sur l’affaire Harry Québert, adaptation du roman éponyme de Joël Dicker et dont Patrick Dempsey sera la tête d’affiche, ne sera pas diffusée avant le printemps. Canal+ proposera également un autre roman français à succès : Vernon Subutex de Virginie Despentes où l’on suivra un ancien disquaire parisien, joué par Romain Duris, se retrouvant à la rue et qui se fait héberger par des connaissances du passé. Les chaînes du service public misent également sur l’adaptation de thrillers et polars littéraires. Ainsi France 2 diffusera l’adaptation le roman Maman a tort de Michel Bussi dans lequel un garçon de quatre ans affirme que sa mère n’est pas sa vraie maman. Seconde adaptation prévue par la chaîne, celle des Rivières pourpres de Jean-Christophe Grangé dont est également tiré le film du même nom réalisé par Mathieu Kassovitz en 2000. Sur France 3, sera diffusé au printemps Aux animaux de la guerre avec Roschdy Zem et Tchéky Karyo, dont l’histoire est tirée du polar social du même nom écrit par Alain Tasma. Outre-Atlantique, l’adaptation de succès littéraires en séries télévisées constitue une véritable tradition. Ce sera encore le cas cette année avec, par exemple, HBO qui mise sur le talent de Gillian Flynn, auteur de Gone Girl, en adaptant un de ses romans : Sharp Objects que l’on pourra découvrir sur OCS à l’été 2018. La série sera réalisée par Jean- Marc Vallée (à qui l’on doit la réalisation de Big Little Lies) et mettra en scène l’actrice Amy Adams qui jouera une reporter retournant dans sa ville natale pour couvrir le meurtre d’adolescents, alors qu’elle sort d’un hôpital psychiatrique. L’Histoire : une source inépuisable de fiction Alors que la troisième saison de Versailles est prévue pour le printemps sur Canal+, de nouvelles séries historiques sont également à prévoir cette année en France. The Halcyon prévue sur France 3 pour février et originairement diffusée sur ITV en Grande-Bretagne, prend place dans un hôtel londonien de luxe au début de la Seconde Guerre mondiale où se côtoient simples employés et résidents richissimes. The Alienist, dont la diffusion est prévue aux Etats-Unis sur TNT à partir du 22 janvier, prend place dans le New-York du XIXème siècle où un chroniqueur criminel et un spécialiste des maladies mentales se chargent d’enquêter sur une série de meurtres de garçons prostitués. La série sera disponible en France sur la chaîne Polar+.
La chaîne Histoire proposera en mars une grande fresque historique dénommée Tutankhamun en provenance de ITV au Royaume-Uni, racontant l’expédition ayant conduit à la découverte de la tombe de Toutänkhamon en 1922. Beaucoup plus proche de notre époque, Canal+ diffusera American Crime Story : the assassination of Gianni Versace qui reconstitue l’enquête à propos du meurtre du couturier italien à Miami en 1997. Le premier épisode sera diffusé sur FX aux Etats-Unis et sur la chaîne cryptée française au printemps. Quant à la série française Speakerine, elle prend place dans les studios télévisés de la RTF au début des années 60 où l’on suivra le destin d’une speakerine populaire jouée par Marie Gillain. La série sera diffusée sur France 2 courant 2018. Une fiction toujours plus proche des téléspectateurs Qu’elles soient comiques ou dramatiques, les séries s’inspirent grandement de la réalité et du quotidien pour dépeindre des situations cocasses ou tragiques. L’année 2018 ne dérogera pas à la règle, par exemple avec la série comique américaine SMILF sur Showtime aux Etats-Unis et à partir du 23 janvier sur Canal+ Séries, qui suit les galères d’une mère célibataire. Après Quadras, M6 mise sur 2 comédies : Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? avec Lorant Deutsch et Emilie Caen, où un psychologue quitte Paris pour s’installer dans la ville de son enfance, au grand désespoir de sa femme. Est également prévu Papa ou maman, adaptation du film réalisé par Martin Bourboulon en 2015, où des parents s’affrontent pour ne pas obtenir la garde de leurs enfants suite à leur divorce. France Télévisions a confirmé en septembre 2017 l’adaptation de la série norvégienne Skam suivant le quotidien de jeunes lycéens, pour sa plateforme en ligne ou une diffusion en linéaire. Comme pour sa version originale, un procédé transmédia devrait accompagner la série qui sera diffusée au rythme d’un épisode par week-end. Tout au long de la semaine, les comptes réseaux sociaux des personnages publieront du contenu vidéo au moment où ils sont censés vivre les évènements en question, et l’épisode du week-end compilera ces moments[2]. Quant à TF1, la série Les bracelets rouges s’intéressera au quotidien d’enfants atteints de pathologies lourdes dans un hôpital, de quoi faire rire mais aussi pleurer les téléspectateurs au premier trimestre 2018. Cette année, vous retrouverez aussi sur : TF1 : W.A.T, The Good doctor, Deception France 2 : A l’intérieur, Philarmonia, No futur, Illégitimes, Charon, Le clan Bonaparte France 3 : Noces rouges Arte : Thanksgiving, Jeux d’influence, Fiertés, River M6 : Code Black, Remix, La faute Canal+ : Hippocrate C8 : Access, Commissaire Bancroft
TF1 Séries Films : Training Day, Guépardes OCS : Mosaic, Nu, 25 Warner TV : Wrecked Dans le cadre du Festival SERIES MANIA : Le nouvel audiovisuel sans e frontières au centre du 27 colloque NPA / Le Figaro Le 2 mai 2018, dans le cadre du Forum Européen des Projets et des Talents du Festival ème SERIES MANIA, le 27 colloque NPA / Le Figaro rassemblera les dirigeants européens pour prendre la mesure de la nouvelle Directive SMA. Les accréditations pour participer au Forum Européen des Projets et des Talents sont désormais ouvertes via ce lien. [1] Le premier épisode est déjà disponible en avant-première sur le service OCS Go. [2] Le Flash NPA du 17 janvier sera consacré aux développements numériques des séries. Les téléréalités s’enchaînent sur la TNT Alors que la dernière saison des Marseillais vs le reste du monde sur W9 et Secret Story sur NT1 se terminent en ce mois de décembre, NPA Conseil revient sur ce genre de télévisuel dont certaines chaînes abreuvent les téléspectateurs tout au long de l’année. Avec l’arrivée des Anges de la téléréalité (La Grosse équipe) sur NRJ12 en 2011, une nouvelle forme de téléréalité débarque en France : la téléréalité de cohabitation. Calquée sur la téléréalité d’enfermement (seule Secret Story issue de ce format est encore à l’antenne), les candidats (d’anciennes gloires de la téléréalité) sont installés dans une maison ouverte sur le monde où différentes missions professionnelles et ludiques leur sont confiées. Aucun vote du public n’est suscité pour éliminer un candidat, les téléspectateurs n’ayant qu’à suivre au quotidien les aventures des protagonistes qui se disputent, s’aiment et se déchirent, telle une fiction. W9 a très vite pris le pas en proposant à de jeunes inconnus de partir en vacances aux 4 coins du monde afin de remplir différentes tâches professionnelles, d’abord avec Les Ch’tis puis Les Marseillais (Banijay). Des saisons dérivées ont également été diffusées, généralement en début de saison, mettant en scène des affrontements lors d’épreuves sportives, professionnelles ou de culture générale entre équipes à l’image des Marseillais et les Ch’tis vs le reste du monde ou Les vacances des Anges : All Stars, les candidats désignant eux-mêmes les candidats qui devront quitter l’aventure. La téléréalité de
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