LIVE CINEMA : THE MYSTERIOUS LADY ESSENTIAL BERGMAN STEVE MCQUEEN, KING OF COOL MAI 68, LE CINQUANTENAIRE FESTIVAL DU FILM BRÉSILIEN

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LIVE CINEMA : THE MYSTERIOUS LADY ESSENTIAL BERGMAN STEVE MCQUEEN, KING OF COOL MAI 68, LE CINQUANTENAIRE FESTIVAL DU FILM BRÉSILIEN
05
Live Cinema : The Mysterious Lady
                 Essential Bergman
      Steve McQueen, King of Cool
         Mai 68, le cinquantenaire
          Festival du Film Brésilien

                          Mai 2018
LIVE CINEMA : THE MYSTERIOUS LADY ESSENTIAL BERGMAN STEVE MCQUEEN, KING OF COOL MAI 68, LE CINQUANTENAIRE FESTIVAL DU FILM BRÉSILIEN
Informations pratiques                                                                                                                                                                                                                     3

                                                                                                                                                                                                                  Sommaire
                                                                                                                                                                                                                  Tableau synoptique                    4
               Cinéma 17, place du Théâtre                                                 Abonnement gratuit
               L-2613 Luxembourg                                                           au programme mensuel                                                                                                   Live Cinema                           6
                                                                                           Tél. : 4796 2644                                                                                                       Young Audience Film Day              8
               Tickets online                                                              cinematheque@vdl.lu
                                                                                                                                                                                                                  Le Monde en doc                      10
               sur www.cinematheque.lu
               www.luxembourg-ticket.lu                                                                                                                                                                           Séance spéciale « Architecture »     12
                                                                                                                                                                                                                  Ciné-conférence « Film & Politik »   14
                                                                                                                                                                                                                  Le Mois de la Francophonie           16
                                                                                                                        n
                                         l                                                                         erge
                                      oya                                                                   illy Go                                                                                               Université Populaire du Cinéma       18
                           B      d. R                                                                 R. W
                                                                                                                                                                                                                  Essential Cinema                     22
                                                                          sB ains
                                                                     R. de                                                                                                                                        Kino mat Häerz                       26

                                                                                                                                Côte
                                                                                                                                                         La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg est un
                                                                                      R. Beaumont                                                        musée du cinéma ayant pour mission la préservation       Mai 68 – le cinquantenaire           28

                                                                                                                                  d’Eich
                                             Av. de la Porte-Neuve

                                                                                                                                                         et valorisation du patrimoine cinématographique inter-   Festival du Film Brésilien           34
                   R. Aldringen

                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                         national. Membre de la Fédération Internationale
                                                                                                                                                         des Archives du Film depuis 1983.                        Essential Bergman                    38
                                                                                                                            Baeckerei
                                                                                                                                           R. du Fossé                                                            Steve McQueen, King of Cool          46
                                                                                                                                                         Conception graphique Vidale-Gloesener
                                                                                                                                                         Impression Imprimerie Centrale, Luxembourg               Weekends@Cinémathèque                54
                                                                         Grand-Rue                                                                       Tirage 7.200
Bd. Royal

                                                                                                                                                         Photo couverture The Mysterious Lady ( p. 6)             Cinema Paradiso                      62
                                                                                                                                                                                                                  L’affiche du mois                    67
                   Salle de la Cinémathèque                                                  Accès par bus :                                             Glossaire
               P   Parking Place du Théâtre                                                  Lignes 9, 10, 11, 12, 14, 19, 20                            vo version originale non sous-titrée
                                                                                                                                                         vostf version originale sous-titrée en français
                                                                                             Arrêt : Badanstalt (rue
                                                                                                                  uré
                                                                                                                      des Bains)                         vostang version originale sous-titrée en anglais
                                                                       Place d’Arme                                   R. du C                            vostf+all version originale sous-titrée
              Caisse Vente des billets ½ heure                                             Administration /                                              en français et en allemand
                                                                                                                                                         vf version française
              avant les séances                                                            Archives / Bibliothèque                                       vl version luxembourgeoise
                                                                                           10, rue Eugène Ruppert
                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                         vofr version originale française
              Plein Tarif Billet : 3,70 €                                                  L-2453 Luxembourg                                             vall version allemande
              Carnet 10 billets : 25,00 €R. Louvigny                                       Tél. : (+352) 4796 2644                                       vostall version originale sous-titrée en allemand
                                                                                                                                                         voang version originale anglaise
              Tarifs réduits * Billet : 2,40 €                                             Fax : (+352) 40 75 19                                         voangstf version originale anglaise
                                        R. Notre-Dame
              Carnet 10 billets : 17,00 €                                                  cinematheque@vdl.lu                                           sous-titrée en français
                                                                                           Consultation des archives                                     voangstall version originale anglaise
               * jusqu’à 18 ans, étudiants et                                                                                                            sous-titrée en allemand
               titulaires carte jeunes, à partir de 65 ans                                 sur rendez-vous                                                 accompagnement live au piano
                                                                                                                                                         c couleurs
LIVE CINEMA : THE MYSTERIOUS LADY ESSENTIAL BERGMAN STEVE MCQUEEN, KING OF COOL MAI 68, LE CINQUANTENAIRE FESTIVAL DU FILM BRÉSILIEN
4            Programme du 01 au 31 mai 2018                                                                                            Programme du 01 au 31 mai 2018                                                                             5

              18h30                                                  20h30                                                              18h30                                                 20h30
Ma 01 | 05    Le Mans                                                Un été avec Monika Suède 1953 | Ingmar               Je 17 | 05    14h30 Die Abenteuer               18h30 Sourires d’une nuit            20h30 Le Mans
              USA 1971 | Lee H. Katzin | vostf | 106’ | p. 50        Bergman | vostang | 96’ | p. 40                                    des Grafen Bobby                  d’été Suède 1955 | Ingmar            USA 1971 | Lee H. Katzin |
Me 02 | 05    Les Fraises sauvages Suède 1957 | Ingmar               Mai 68 – le cinquantenaire : Soirée 1 :                            Autriche 1961 | Géza von          Bergman | vostf | 108’ | p. 42       vostf | 106’ | p. 50
              Bergman | vostang | 91’ | p. 41                        Allemagne – l’émergence du                                         Cziffra | vo | 93’ | p. 26
                                                                     mouvement 68 p. 30                                   Ve 18 | 05    Paris pieds nus France-Belgique 2016 |                Sunrise : A Song of Two Humans USA 1927 |
Je 03 | 05    Séance spéciale « Architecture » :                     Sourires d’une nuit d’été                                          Dominique Abel, Fiona Gordon | vo | 83’ | p. 56       F. W. Murnau | int.ang. | 93’ | | p. 24
              Koolhaas Houselife France 2008 | Ila Bêka,             Suède 1955 | Ingmar Bergman | vostf | 108’ | p. 42   Sa 19 | 05    19h00 Paula Allemagne-France 2016 |                   21h30 Indiana Jones and the Temple of
              Louise Lemoine | vostang | 58’ | p. 13                                                                                    Christian Schwochow | vostf | 123’ | p. 58            Doom USA 1984 | Steven Spielberg | vostf |
Ve 04 | 05    La Vanité                                              Joachim Brésil-Portugal 2017 | Marcelo                                                                                   118’ | p. 59
              Suisse-France 2015 | Lionel Baier | vo | 83’ | p. 56   Gomes | vostang | 97’ | p. 36                        Di 20 | 05    15h00 Die Biene Maja              17h00 The Black Dahlia               20h30 Zabriskie Point
Sa 05 | 05    19h00 Liquid Truth Brésil 2017 | Carolina              21h30 Casino Royale USA 2006 | Martin                              Japon-Autriche 1977 | dessin      USA 2006 | Brian De Palma |          USA-Italie 1970 | Michelangelo
              Jabor | vostang | 90’ | p. 36                          Campbell | vostf+all | 144’ | p. 59                                animé | vall | 80’ | p. 65        vostf | 121’ | p. 60                 Antonioni | vostf | 111’ | p. 61
Di 06 | 05    11h00-20h50 ! Séances spéciales                        21h00 ! Chronique d’un amour Italie 1950 |           Lu 21 | 05    Junior Bonner                                         Le Silence Suède 1963 | Ingmar Bergman |
              « Young Audience Award » p. 8                          Michelangelo Antonioni | vostf | 98’ | p. 61                       USA 1972 | Sam Peckinpah | vostf | 100’ | p. 51       vostf | 96’ | p. 44
Lu 07 | 05    Pendulaire Brésil-Argentine 2017 | Júlia               Le Monde en doc : Circle of Poison                   Ma 22 | 05    Ciné-conférence « Film & Politik » :                  Persona
              Murat | vostf | 108’ | p. 37                           USA 2016 | Shannon Post, Evan Mascagni |                           Vue sur la scène politique : House of Cards           Suède 1966 | Ingmar Bergman | vostf | 85’ | p. 45
                                                                     vostf | 71’ | p. 10                                                en langue allemande | entrée libre | p. 14
Ma 08 | 05    Desert Brésil 2017 | Guilherme Weber |                 Les Fraises sauvages Suède 1957 | Ingmar             Me 23 | 05    Les Communiants Suède 1963 | Ingmar                   The Getaway
              vostang | 100’ | p. 37                                 Bergman | vostang | 91’ | p. 41                                    Bergman | vostang | 81’ | p. 43                       USA 1972 | Sam Peckinpah | vostf | 123’ | p. 52
Me 09 | 05    Un été avec Monika Suède 1953 | Ingmar                 The Reivers                                          Je 24 | 05    L’Heure du loup                                       Papillon USA 1973 | Franklin J. Schaffner |
              Bergman | vostang | 96’ | p. 40                        USA 1969 | Mark Rydell | vostf | 112’ | p. 49                      Suède 1968 | Ingmar Bergman | vostf | 90’ | p. 45     vostf | 151’ | p. 52
Je 10 | 05    19h00 !                                                                                                     Ve 25 | 05    Modern Times                                          Sunset Boulevard
              The Great Escape USA 1963 | John Sturges | vostf | 172’ | p. 48
                                                                                                                                        USA 1936 | Charles Chaplin | int.ang. | 85’ | p. 56   USA 1950 | Billy Wilder | vostf | 110’ | p. 25
Ve 11 | 05    Young Frankenstein                                     Still Life                                           Sa 26 | 05    19h00 The Piano Australie 1992 | Jane                 21h30 A Clockwork Orange GB-USA 1971 |
              USA 1974 | Mel Brooks | vostf | 106’ | p. 56           Chine 2006 | Jia Zhangke | vostf | 111’ | p. 23
                                                                                                                                        Campion | vostf | 120’ | p. 58                        Stanley Kubrick | vostf | 136’ | p. 59
Sa 12 | 05    19h00 pas de séance                                    21h30 pas de séance
                                                                                                                          Di 27 | 05    15h00 Le Livre de                 17h00 The African Queen              20h30 Identification
              (en raison du ING Night Marathon)                      (en raison du ING Night Marathon)
                                                                                                                                        la jungle USA 1967 |              USA 1951 | John Huston |             d’une femme Italie 1982 |
Di 13 | 05    15h00 Le Peuple                    17h00 The Lord of the                20h30 L’Eclipse Italie 1962 |                     Wolfgang Reitherman | v f |       vostf | 103’ | p. 60                 Michelangelo Antonioni |
              migrateur France 2001 |            Rings : The Two Towers               Michelangelo Antonioni |                          78’ | p. 65                                                            vostf | 130’ | p. 61
              Jacques Perrin | vo | 94’ |        USA 2002 | Peter Jackson |           vostf | 126’ | p. 61
                                                                                                                          Lu 28 | 05    19h00 ! Université Populaire du Cinéma – Leçon 8 : « Liberté : Godard » ou comment le
              p. 64                              vostf+all | 179’ | p. 60
                                                                                                                                        cinéma est un champ d’expérimentation permanente | p. 20
Lu 14 | 05    The Getaway                                            20h45 ! Les Communiants Suède 1963 |
                                                                                                                          Ma 29 | 05    Le Silence Suède 1963 | Ingmar Bergman |              An Enemy of the People
              USA 1972 | Sam Peckinpah | vostf | 123’ | p. 52        Ingmar Bergman | vostang | 81’ | p. 43
                                                                                                                                        vostf | 96’ | p. 44                                   USA 1978 | George Schaefer | vo | 103’ | p. 53
Ma 15 | 05    19h00 ! Université Populaire du Cinéma                                                                      Me 30 | 05    The Hunter                                            L’Heure du loup
              Leçon 6 : « Dominos : Bresson » ou comment le cinéma n’existe que dans les correspondances | p. 18
                                                                                                                                        USA 1980 | Buzz Kulik | vostf | 98’ | p. 53           Suède 1968 | Ingmar Bergman | vostf | 90’ | p. 45
Me 16 | 05    Séance spéciale : Ma vie de courgette                  Mai 68 – le cinquantenaire : Soirée 2 :              Je 31 | 05    Persona                                               Mai 68 – le cinquantenaire : Soirée 3 :
              Suisse 2016 | Claude Barras, Michael                   France – Mai 68 et après p. 31
                                                                                                                                        Suède 1966 | Ingmar Bergman | vostf | 85’ | p. 45     Paris - Luxembourg – même combat ? p. 32
              Sinterniklaas | vofr | 66’ | p. 16
LIVE CINEMA : THE MYSTERIOUS LADY ESSENTIAL BERGMAN STEVE MCQUEEN, KING OF COOL MAI 68, LE CINQUANTENAIRE FESTIVAL DU FILM BRÉSILIEN
6                                                                                                                                                                 7

    La Cinémathèque présente                 The Mysterious Lady                                                                          Ve 04 | 05 à 20h00
                                                                                                                                          Sa 05 | 05 à 20h00

    Live Cinema
                                             USA 1928 | intertitres anglais | 88’ | De : Fred Niblo | Avec : Greta Garbo, Conrad Nagel,
                                             Gustav von Seyffertitz | D’après : le roman ‘Der Krieg im Dunkel’ de Ludwig Wolff |          à la Philharmonie
                                             version restaurée | Musique : Carl Davis
                                                                                                                                          Production de la
    Orchestre Philharmonique du Luxembourg   Une espionne russe met tout en œuvre pour sauver son amant – un
                                                                                                                                          Cinémathèque
                                                                                                                                          en coopération
    sous la direction de Carl Davis          officier autrichien accusé de trahison – de l’échafaud ...                                   avec l’OPL et la
                                                                                                                                          Philharmonie
                                             Greta Garbo, alors âgée de 23 ans, dans le rôle d’une espionne à
                                             la Mata Hari. Sublimement photographiée, la Divine évolue dans                               Avec le concours de :
                                             les splendides décors qui témoignent de la perfection artistique et                          Photoplay Productions
                                             esthétique de la MGM. Jouant habilement sur les cadrages, le réa-                            Ltd, Threefold Music,
                                                                                                                                          Musichall Ltd, Faber
                                             lisateur Fred Niblo parvient à créer un authentique suspense à la                            Music Ltd
                                             manière d’Hitchcock.
                                             Greta Garbo is the ‘femme fatale’ in this spy romance, set in Vienna                         Tickets
                                             just before the First World War. Garbo plays a Russian agent and a                           10/20/30 €
                                                                                                                                          (< 27 ans : 6/12/18 €)
                                             mistress of an Austrian spy-master. She tries to save her lover from                         www.philharmonie.lu,
                                             execution after he is accused of treachery. Carl Davis’s superb music                        (+352) 26 32 26 32
                                             evokes the style and spirit of pre-war Vienna, animating Garbo’s                             luxembourgticket.lu,
                                             seductive screen presence.                                                                   (+352) 47 08 95 -1

                                             Family Edition avec Charlie Chaplin
                                             The Kid                                                                                      Sa 05 | 05 à 15h00
                                             USA 1921 | intertitres anglais | 60’ | De : Charles Chaplin | Avec : Charlie Chaplin,        à la Philharmonie
                                             Jackie Coogan, Edna Purviance Musique : Charles Chaplin
                                                                                                                                          Avec le concours de :
                                             Charlot recueille et élève avec tendresse un bébé abandonné. Cinq                            Roy Export SAS,
                                             ans plus tard, le gosse casse les carreaux à coup de cailloux pour que                       Bourne Co. Music
                                                                                                                                          Publishers, Threefold
                                             Charlot, vitrier d’occasion, puisse proposer ses services. Jusqu’au
                                                                                                                                          Music, Musichall Ltd
                                             jour où la mère repentie veut reprendre son enfant ...
                                             Le premier long métrage réalisé par Charles Chaplin est un immense
                                             chef-d’œuvre qui tient à la fois d’‘Oliver Twist’ et de ‘L’opéra de
                                             quat’sous’. Mais The Kid est avant tout un miroir autobiographique                           Tickets
                                             de la propre enfance de Chaplin dans les faubourgs pauvres de                                18 € (enfants : 12 €)
                                                                                                                                          www.philharmonie.lu,
                                             Londres. Un film déchirant, burlesque jusqu’au délire et sans une
                                                                                                                                          (+352) 26 32 26 32
                                             ombre de pleurnicherie ... qui enchantera les enfants aussi bien que                         luxembourgticket.lu,
                                             leurs parents !                                                                              (+352) 47 08 95 -1
LIVE CINEMA : THE MYSTERIOUS LADY ESSENTIAL BERGMAN STEVE MCQUEEN, KING OF COOL MAI 68, LE CINQUANTENAIRE FESTIVAL DU FILM BRÉSILIEN
8                                                                                                                                                                   9

Young Audience Film Day                        Cette année le Luxembourg participe pour la troisième fois au Prix
                                               du Jeune Public organisé par la « European Film Academy », qui
                                               réunit pour sa 7 e édition un nombre record de 37 pays. Trois films
                                                                                                                                          Di 06 | 05 à 11h00

                                                                                                                                         Séances ouvertes
European Film Academy – Young Audience Award   seront projetés parallèlement dans 46 villes en Europe à l’occasion
                                                                                                                                         au public, entrée
                                                                                                                                         libre
                                               de ce « Young Audience Film Day ». Des jeunes cinéphiles de 12 à
                                                                                                                                         En collaboration
                                               14 ans visionneront, délibéreront et voteront directement après les                       avec le Luxem-
                                               projections pour leur film préféré. La cérémonie de remise de prix                        bourg City Film
                                               sera retransmise en direct à partir de 20h à la Cinémathèque ainsi                        Festival
                                               que sur le site www.yaa.europeanfilmawards.eu.
                                                                                                                                         Inscriptions
                                               Les films nominés :                                                                       pour les jeunes entre
                                                                                                                                         12 à 14 ans souhaitant
                                               11h00 Girl in Flight                                                                      participer au jury :
                                               Italie-Suisse 2017 | vostf+all | 78’ | c | De : Sandra Vannucchi | Avec : Lisa Ruth       register@luxfilmfest.lu
                                               Andreozzi, Donatella Finocchiaro, Filippo Nigro
                                                                                                                                         Infos
                                               Silvia, 11 ans, vit en Toscane avec une mère dépressive. Pour échap-                      www.luxfilmfest.lu
                                               per au quotidien, la jeune fille plaide pour un voyage en famille à
                                               Rome. Mais son père change d’avis à la dernière minute. Silvia quitte
                                               alors la maison parentale afin de réaliser ses rêves.

                                               14h00 Hobbyhorse Revolution
                                               Finlande 2017 | vostf+all | 90’ | c | De : Selma Vilhunen | Avec : Mariam ‘Aisku’ Njie,
                                               Elsa Salo, Alisa Aarniomäki

                                               Trois jeunes filles chevauchent des bâtons ornés d’une tête de cheval                     © Francesca Casciarri, Calias

                                               en tissu, jouet traditionnel des tout-petits. Bientôt la fièvre de l’« hobby­
                                               horse » se répand et le groupe de devient de plus en plus important ...
                                               Ce « Coming of Age » offre un regard rafraîchissant sur des jeunes
                                               filles qui, grâce à leur conviction, ont transformé leur passion en un
                                               outil d’émancipation.
                                                                                                                                         © Stefan Bremer, Tuffi Films
                                               16h00 Wallay
                                               France-Burkina Faso-Qatar 2017 | vostall | 83’ | c | De : Berni Goldblat | Avec :
                                               Makan Nathan Diarra, Ibrahim Koma, Hamadoun Kassogué

                                               Ady a 13 ans et n’écoute plus son père qui décide de le confier à son
                                               oncle le temps d’un été. L’oncle Amadou et sa famille habitent au
                                               Burkina Faso ! Là-bas à 13 ans on se doit de devenir un homme et
                                               Ady, persuadé de partir en vacances, ne l’entend pas de cette oreille.                    © bathysphere
LIVE CINEMA : THE MYSTERIOUS LADY ESSENTIAL BERGMAN STEVE MCQUEEN, KING OF COOL MAI 68, LE CINQUANTENAIRE FESTIVAL DU FILM BRÉSILIEN
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Le Monde en doc                             Circle of Poison
                                            USA 2016 | vostf | 71’ | c | Documentaire de : Shannon Post et Evan Mascagni
                                                                                                                           Lu 07 | 05 à 20h30

                                                                                                                           En collaboration
Les rendez-vous du documentaire stimulant   Alors que plusieurs pesticides ont été interdits aux Etats-Unis pour
                                                                                                                           avec etika – Ini-
                                                                                                                           tiativ fir Alternativ
                                            leurs effets dangereux sur la santé et l’environnement, les entre-             Finanzéierung asbl,
                                            prises sont toujours autorisées à les fabriquer pour l’exportation.            ATTAC Luxembourg,
                                            Cette politique envoie un message au monde : les vies américaines              Meng Land-
                                                                                                                           wirtschaft, SOS
                                            sont plus précieuses que les autres. Mais c’est sans compter sur
                                                                                                                           FAIM Luxembourg,
                                            l’ironique retour de flammes : puisque ces produits volatils toxiques          SOS FAIM Belgique
                                            circulent dans le monde entier, à un moment donné, ils retournent              et le Festival
                                            indéniablement aux Etats-Unis, dans les aliments importés, via le              Alimenterre
                                            fameux « cercle du poison ».
                                            « Shannon Post and Evan Mascagni sound the alarm in Circle of Poison,
                                            an eye-opening and ire-raising doc that follows pesticides around the
                                            world to see the damage they do. ( ... ) A straightforward indictment
                                            of longstanding ecological injustice. » (The Hollywood Reporter)

                                            La projection sera suivie d’une discussion avec Marine
                                            Lefebvre de SOS FAIM Luxembourg qui traitera des négo-
                                            ciations en cours devant le Conseil des droits de l’homme
                                            pour l’adoption d’une Déclaration des Nations Unies sur :
                                            les droits des paysans incluant le droit aux semences et
                                            avec Jacques Mersch, expert et membre de la campagne
                                            « Ouni Pestiziden » qui nous détaillera les dernières avancées
                                            de la campagne contre les pesticides au Luxembourg.                            Marine Lefebvre
                                                                                                                           SOS FAIM Luxembourg
                                                                                                                           Jacques Mersch
                                                                                                                           expert et membre de
                                                                                                                           la campagne « Ouni
                                                                                                                           Pestiziden »
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Séance spéciale    Koolhaas Houselife
                   France 2008 | vostang | 58’ | c | Documentaire de : Illa Bêka et Louise Lemoine |
                                                                                                       Je 03 | 05 à 18h30

                                                                                                         En collaboration

« Architecture »
                   Avec : Guadalupe Acedo                                                               avec LUCA –
                                                                                                         Luxembourg
                   L’architecte et artiste Ila Bêka ainsi que la cinéaste Louise Lemoine                ­Center for
                   ont décidé en 2008 de réaliser une série de film, « Living Architec-                ­Architecture
                   tures ». Koolhaas Houselife est le premier des films de cette série et
                   nous fait visiter un des chefs d’œuvres d’architecture contemporaine,
                   une maison à Bordeaux conçue par Rem Koolhaas. Son propriétaire
                   est en fauteuil roulant depuis un accident de voiture ...
                   « Heartfelt, thought-provoking and hilariously funny. » (The New
                   York Times)
                   « The architecture cult movie. » (El País)
                   « Ici, la star du film est moins la maison que ... Guadalupe, la femme
                   de ménage. En effet, les deux cinéastes suivent cette femme au carac-
                   tère bien trempé dans son travail quotidien au cœur d’une demeure
                   qui est un poème de béton, de fer et de verre. ‘Y a pas de murs,
                   s’étonne Guadalupe, je sais pas comment ça tient !’ Une proposition
                   qui fait preuve d’un nouveau regard porté sur l’architecture, élargis-
                   sant les champs de sa représentation. Une maison, et même celle-ci,
                   est un lieu de vie plurielle avec tout son désordre, son imperfection,
                   ses détériorations, ses changements. Ce film nous offre un portrait
                   d’une rare spontanéité de la vitalité concrète et changeante d’un de
                   ces monuments que l’on croit immortels. Une chose est sûre, vous
                   n’oublierez jamais Guadalupe ! » (centredufilmsurlart.com)
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Soirée spéciale      Ciné-conférence
                     Vue sur la scène politique : House of Cards                            Ma 22 | 05 à 18h30

« Film & Politik »
                     De Olivier Kohns (Université du Luxembourg) Ciné-conférence            Entrée libre
                     ponctuée d’extraits de films | en langue allemande
                                                                                            En collaboration
                     La série télé House of Cards est très souvent interprétée comme        avec le « Zentrum
                     commentaire de la situation politique actuelle. Même si ses détails    fir politesch
                     créent un sens de la réalité, la série respecte les traditions de la   Bildung » et le
                                                                                            Centre National de
                     dramaturgie. La conférence a pour but d’analyser comment House
                                                                                            l’Audiovisuel
                     of Cards cherche à transmettre ces traditions et en même temps à
                     se rapprocher de l’actualité politique.

                                                                                            Olivier Kohns
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Le Mois de la Francophonie    En présence de l’auteur Gilles Paris
                             Ma vie de courgette                                                                   Me 16 | 05 à 18h30
                              Suisse-France 2016 | vo | 66’ | c | Film d’animation de : Claude Barras | Avec les
Séance spéciale               voix de : Gaspard Schlatter, Sixtine Murat, Paulin Jaccoud | D’après : le roman
                                                                                                                   Séance organisée
                                                                                                                   par l’Ambassade
                             ‘Autobiographie d’une courgette’ de Gilles Paris
                                                                                                                   de Suisse au
                                                                                                                   Luxembourg en
                             Courgette n’a rien d’un légume, c’est un vaillant petit garçon. Il croit              collaboration avec
                             qu’il est seul au monde quand il perd sa mère. Mais c’est sans comp-                  le Lycée Vauban et
                             ter sur les rencontres qu’il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour              l’Institut français
                             enfants. Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : ils ont tous leurs                 de Luxembourg
                                                                                                                   dans le cadre
                             histoires et elles sont aussi dures qu’ils sont tendres. Et puis il y a
                                                                                                                   du Mois de la
                             cette fille, Camille. Quand on a 10 ans, avoir une bande de copains,                  Francophonie
                             tomber amoureux, il y en a des choses à découvrir et à apprendre.
                             Et pourquoi pas même, être heureux.
                             « Le charme de ces petites marionnettes animées opère, avec leurs

                                                                                                                                      © Didier Gaillard-Hohlaweg
                             yeux immenses, si expressifs, ouverts sur un monde qui, jusque-
                             là, ne leur a pas fait de cadeaux. Claude Barras les anime image
                             par image, en stop motion comme s’il dirigeait de vrais acteurs, et
                             imagine de superbes plans-séquences dans un décor à la tristesse
                             pimpante, à la fois contemporain et intemporel comme ces jeux de
                             construction en bois qui continuent à faire rêver les gamins d’au-                    Gilles Paris
                             jourd’hui. » (Télérama)                                                               auteur du roman
                                                                                                                   ‘Autobiographie
                                                                                                                   d’une courgette’
                             La projection, en présence de l’Ambassadeur de Suisse,
                             S.E. Monsieur Christian Fotsch, sera suivie d'une discussion
                             avec l’auteur Gilles Paris.

                               © Rita Productions/Blue Spirit Productions/Gebeka Films
LIVE CINEMA : THE MYSTERIOUS LADY ESSENTIAL BERGMAN STEVE MCQUEEN, KING OF COOL MAI 68, LE CINQUANTENAIRE FESTIVAL DU FILM BRÉSILIEN
18                                                                                                                        19

Université Populaire   Leçon 6 : « Dominos : Bresson »
                       Ou comment le cinéma n’existe que dans les correspondances
                                                                                                         Ma 15 | 05 à 19h00 !

du Cinéma
                       Par Vincent Amiel (professeur en études cinématographiques
                       et audiovisuelles, Université Paris 1) Ciné-conférence ponctuée
                       d’extraits de films | en langue française | 60’

                       « Trois étages à la fusée Bresson, trois stades à sa théorie du ciné-
                       matographe : 1) Des acteurs qui ne jouent pas, qui ne doivent pas
                       avoir conscience de ce qu’ils font, de ce qu’ils sont : ils se contentent
                       d’être. 2) Des images qui doivent être quelconques, « plates », insuf-            Vincent Amiel
                       fisantes à exprimer, dont aucune ne constitue à elle seule un spec-
                       tacle. C’est le montage, organisé par le cinéaste, qui leur donnera
                       leur signification. 3) Un accent mis sur le geste plutôt que sur l’action,        Infos supplémen-
                                                                                                         taires et formules
                       sur le fragment plutôt que sur la totalité.
                                                                                                         « libre pass »
                       Tous aujourd’hui, de Cuaron à Jia Zangke, de Lazlo Nemes à Bruno                  unipopcine@vdl.lu
                       Dumont, ont une dette (avouée) envers ce cinématographe qui théo-                 www.unipopcine.lu
                       rise en créant. » (Vincent Amiel)
                       Interlude « finger food & meet the prof »
                       Lancelot du lac
                       France 1974 | vo | 85’ | c | De : Robert Bresson | Avec : Luc Simon, Laura Duke
                       Condominas, Fabrice Luchini

                       Le film commence après la quête mythique et vaine du Graal par les
                       chevaliers de la Table ronde. Lancelot revient auprès du roi Arthur et
                       de la reine Guenièvre, à qui il avait juré son amour avant son départ ...
20                                                                                                                                 21

Université Populaire   Leçon 8 : « Liberté : Godard »
                       Ou comment le cinéma est un champ d’expérimentation
                                                                                                                Lu 28 | 05 à 19h00 !

du Cinéma
                       permanente Par Gilles Mouëllic (professeur en études cinémato-­
                       graphiques et musique, Université Rennes 2) Ciné-conférence
                       ponctuée d’extraits de films | en langue française | 60’

                       « Pour Jean-Luc Godard, faire du cinéma c’est considérer l’acte de créa-
                       tion comme un acte libre de toutes les ‘grammaires’ que l’industrie a
                       tentées d’imposer aux cinéastes trop dociles, libre de toutes les habi-
                       tudes instaurées peu à peu dans les premières décennies d’existence                     Gilles Mouëllic
                       du ‘cinématographe’. La liberté de Godard repose sur une croyance
                       dans les puissances du cinéma et dans l’intelligence de ceux qui ai-
                       ment les films. Elle s’exerce à partir de deux maîtres mots : chercher et
                       inventer, à l’origine d’une multitude de propositions susceptibles par-
                       fois de dérouter les plus opiniâtres des spectateurs. » (Gilles Mouëllic)
                       Interlude « finger food & meet the prof »
                       Week-end
                       France 1967 | vo | 95’ | c | De : Jean-Luc Godard | Avec : Mireille Darc, Jean Yanne,
                       Jean-Pierre Léaud

                       Roland et Corinne sont un couple de Français moyens. Chaque
                       week-end, ils partent en voiture. Ce jour-là, ils sont arrêtés par un
                                                                                                               Infos supplémen-
                       bouchon de plusieurs kilomètres, provoqué par un terrible accident ...                  taires et formules
                       « D’une liberté formelle qui ne recule pas devant l’extravagance, Week-                 « libre pass »
                                                                                                               unipopcine@vdl.lu
                       end ressemble à un patchwork d’articles de magazines, entrecoupé                        www.unipopcine.lu
                       de fulgurances poétiques. » (Dictionnaire des films, Ed. Larousse)

                                                                                                               Autres films-clés
                                                                                                               ­illustrant « Liberté :
                                                                                                               Godard » :

                                                                                                               03 | 06 Le Petit
                                                                                                               Soldat | France 1960 |
                                                                                                               Jean-Luc Godard

                                                                                                               10 | 06 Nouvelle
                                                                                                               Vague | France 1990 |
                                                                                                               Jean-Luc Godard
22                                                                                                              23

     Essential Cinema : Les vendredis à 20h30 à la Cinémathèque
                                                                                         Liste complète
     L’irruption d’un tout-à-l’image peuplé de multiples écrans risque de                des 100 films :
     noyer le cinéphile dans un océan des possibles. La Cinémathèque                     dépliant « Essential
     a, plus que jamais, pour mission de tenir les fils d’un patrimoine                  Cinema » ou
     éclaté et d’orienter le public, de ne pas reculer devant la nécessité               cinematheque.lu
                                                                                         (sous réserve de
     de construire un canon du 7e Art. « Essential Cinema » embrasse                     modifications)
     pleinement ce rôle, en proposant au public un programme de 100
     films représentatifs de l’art cinématographique. 100 chefs-d’œuvres
     à voir pour donner une vue d’ensemble de l’essence créative du
     cinéma. 100 films à voir absolument. Non pas avant de mourir, mais
     dès maintenant.

     Still Life                                                                          Ve 11 | 05 à 20h30
     Sanxia haoren Chine 2006 | vostf | 111’ | c | De : Jia Zhangke | Avec : Tao Zhao,
     Zhou Lan, Sanming Han Lion d’Or, Venise 2006

     Chine. Ville de Fengje en amont du barrage des Trois Gorges. San
     Ming fait le voyage dans la région pour retrouver son ex-femme et
     sa fille qu’il n’a pas vues depuis seize ans. Dans la même ville, Shen
     Hong cherche son mari disparu depuis deux ans. Là où la construc-
     tion du gigantesque barrage a pour conséquence la destruction de
     villages entiers, deux quêtes amoureuses s’enlacent ...
     « Confrontation entre communisme et capitalisme, tradition millé-
     naire et futur de haute technologie. Chez Jia Zhangke, cette série
     de dualités est synonyme de relation poétique et non d’opposition.
     Entre les habitants réduits à la misère et les ouvriers accidentés, le
     film exhale une mélancolie funeste, soutenue par la brume tenace et
     la pluie. Tout de même, dans cet univers de débâcle perce quelque
     chose qui ressemble à de l’espoir. » (Télérama)
     « Jia Zhangke se révèle aussi subtil dans la peinture des sentiments
     que puissant dans l’évocation d’une société en crise. » (Positif)
     « The resonant setting, lovely performances and surrealist surprises
     make for transfixing viewing. » (Tony Rains)
     « A lyrical pic that brilliantly blends together documentary and fan-
     tasy to paint an evocative picture of modern China that is free from
     the usual Red Chinese propaganda. » (Ozu’s World Movie Reviews)
24                    Essential Cinema                                                                                                  Cinémathèque’s 100 Must-See Films                                       25

                      Accompagnement live au piano par Hughes Maréchal                                   Sunset Boulevard                                                                       Ve 25 | 05 à 20h30
 Ve 18 | 05 à 20h30   Sunrise : A Song of Two Humans                                                     USA 1950 | vostf | 110’ | De : Billy Wilder | Avec : Gloria Swanson, William Holden,
                      USA 1927 | int. ang | 93’ | De : Friedrich Wilhelm Murnau | Avec : Janet Gaynor,   Erich von Stroheim
                      George O’Brian, Bodil Rosing Oscar de la meilleure actrice (Janet Gaynor), 1927

                      Un paysan s’éprend de passion pour une fille des villes, qui lui
                      conseille de se débarasser de sa femme en la noyant ...
                      « C’est l’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma, où l’ex-
                      pression de l’art muet atteint son apogée, juste avant l’avènement
                      du parlant. La fable contée est universelle : celle d’un amour pur
                      et quasi enfantin que vient troubler une tentation extérieure. Bien
                      avant Welles, Murnau fait un usage savant de la profondeur de
                      champ et des mouvements de caméra, d’une souplesse incroyable.
                      L’utilisation des lumières est d’une sophistication extrême, d’abord
                      au service de la quiétude campagnarde, puis de cette ruche bour-
                      donnante qu’est la grande ville. Plastiquement, le résultat est pure
                      poésie. » (Télérama)
                      « For his Hollywood début, in 1927, the German director F. W.
                      ­Murnau brought a slender story to life with a breathtaking display
                                                                                                         L’ancienne star du muet Norma Desmond vit, oubliée, dans un
                      of cinematic virtuosity, creating one of the masterworks of the art
                                                                                                         somptueux palais démodé d’Hollywood, sur le Sunset Boulevard,
                       form. » (The New Yorker)
                                                                                                         avec son majordome. Quand un jeune scénariste, poursuivi par des
                                                                                                         créanciers, survient, elle le séquestre et lui demande d’écrire un scé-
                                                                                                         nario qui lui permettra de redevenir la star d’antan ...
                                                                                                         Un film hallucinant à l’atmosphère crépusculaire, un vertigineux jeu
                                                                                                         de miroirs. Sunset Boulevard est le film le plus sincère qui ait été
                                                                                                         réalisé sur Hollywood. Figure monstrueuse et pathétique, Norma
                                                                                                         Desmond trouve en Gloria Swanson une interprète d’exception, qui
                                                                                                         assume avec courage tous les excès de son personnage et nous offre
                                                                                                         une brillante recréation de la gestuelle du muet.
                                                                                                         « D’un pouvoir de fascination inégalé, le chef d’œuvre de Wilder dis-
                                                                                                         tille lentement une atmosphère trouble et déliquescente confondant
                                                                                                         en permanence illusion et réalité, folie et normalité, haine et amour,
                                                                                                         pathétique et ridicule, romantisme et sordide, hommage ému et
                                                                                                         critique acerbe. Une pure tragédie qui brille de l’éclat sombre d’un
                                                                                                         diamant noir. » (Guide des films, Ed. Larousse)
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Kino mat Häerz
                    « Kino mat Häerz » das Wohlfühl-Kino am Nachmittag für Jung und                   En collaboration
                    Alt mit der Extraportion . Einmal im Monat empfängt Sie das Team                  avec le Service
                                                                                                      Seniors de la Ville
                    von « Kino mat Häerz » im charmanten und urgemütlichen Kino-                      de Luxembourg,
... a mat Kaffi !   saal der Cinémathèque und gibt Ihnen zur Einstimmung eine kurze                   Help/Croix-Rouge
                    ­Einführung in den Film. Auch nach dem Kinobesuch wird Gesel-                     et la Maison des
                     ligkeit groß geschrieben : bei « Kaffi a Kuch » können Sie sich über             Associations
                    den Film austauschen und ein paar gemütliche Augenblicke in einer
                    Konditorei der Stadt verbringen !
                    Damit auch Personen mit eingeschränkter Mobilität Zugang zum
                    Kino-Beisammensein haben, werden alle Filme noch einmal im
                    Kinosaal der Cinémathèque auf der Cloche d’Or vorgeführt.

                    Klamauk, Musik und unverwüstliche Witze mit Peter
                    Alexander in seiner außerordentlich erfolgreichen Doppel­
                    rolle des Grafen Bobby !
                    Die Abenteuer des Grafen Bobby                                                    Je 17 | 05 à 14h30
                    Musikalische Komödie | Österreich 1961 | deutsche Originalfassung | 93’ | Von :
                                                                                                      à la Cinémathèque /
                    Géza von Cziffra | Mit : Peter Alexander, Vivi Bach, Gunther Philipp
                                                                                                      Place du Théâtre
                    Eigentlich sollte Bobbys Tante Gräfin Ratzeberg für gutes Geld die
                                                                                                      Je 24 | 05 à 14h30
                    amerikanische Millionärstochter Mary als Anstandsdame auf einer
                    Reise durch Europa begleiten. Doch als sie an Grippe erkrankt,                    à la Cinémathèque /
                    schlüpft ihr Neffe kurzerhand in Frauenkleidung, um den Auftrag                   Cloche d’Or :
                    zu erfüllen. Da sich Mary als überaus hübsch erweist, verliebt sich               für Personen mit ein-
                                                                                                      geschränkter Mobilität
                    Bobby ohne Zögern in sie. Weniger schön ist allerdings, dass auch
                                                                                                      zugänglich (begrenzte
                    sein Freund Baron Mucki Gefallen an der netten Mary findet ...                    Platzzahl, Reservie-
                                                                                                      rung erforderlich)

                                                                                                       Infos & Anmel-
                                                                                                      dungen für « Kaffi
                                                                                                      & Kuch » und
                                                                                                      die Vorstellung
                                                                                                      ­Cinémathèque –
                                                                                                       Cloche d’Or
                                                                                                      (bis 2 Tage vor der
                                                                                                       Filmvorführung)
                                                                                                      T. +352/47 96 -24 28
                                                                                                      servsenior@vdl.lu
28                                                                                                                               29

Mad Punter                       50 ans déjà que des hommes autour du monde sont descendus                En coopération
                                 dans la rue, ont occupé des universités ou ont manifesté dans les        avec l’Institut
                                                                                                          Pierre Werner
                                 usines pour lutter pour un autre monde. Il s’agissait de participa-
                                 tions et d’autodéterminations, de réformes et de révolutions, de se      En partenariat avec
                                 confronter à la génération des parents et leurs crimes. On luttait       le Tageblatt
                                 contre la guerre du Vietnam et la politique établie, pour un meilleur    « Sous les pavés, la
                                 système scolaire et pour une vie plus libre et plus juste. Les ressem-   plage ! »
                                 blances et les différences entre les manifestations en Allemagne et
                                 en France, les raisons pour lesquelles le Luxembourg est d’abord
                                 resté calme entre 1967 et 1969 avant que les mouvements de
                                 protestation n’éclatent aussi en 1971 à Diekirch – voici les thèmes
                                 qui seront abordés à l’occasion de trois soirées à la Cinémathèque
                                 et une table ronde internationale à l’Abbaye de Neumünster.

             Mai 68
             le cinquantenaire
             Films & débats
30                        Mai 68 – le cinquantenaire                                                                                                        Films & débats                           31

 Me 02 | 05 à 20h30       Soirée 1 : Allemagne – l’émergence du                                     Soirée 2 : France – Mai 68 et après                                         Me 16 | 05 à 20h30

                          mouvement 68                                                              La Mort se mérite
                          Der Polizeistaatsbesuch – Beobachtungen unter deutschen                   Death Must be Earned France 2017 | vostang | 92’ | De : Nicolas Drolc |
                                                                                                    Avec : Serge Livrozet
                          Gastgebern
                          RFA 1967 | vo | 44’ | Documentaire de : Roman Brodmann                    La Mort se Mérite brosse le portrait de Serge Livrozet, figure de la
                                                                                                    contre-culture française des années 70, ancien plombier, ancien
                          Eigentlich wollte Regisseur Roman Brodmann einen heiter ironi-            perceur de coffres forts, fondateur avec Michel Foucault du Comité
                          schen Film drehen : eine Fernsehreportage für den SDR über den            d’Action des Prisonniers, écrivain autodidacte et militant libertaire.      Introduction par
Einführung                Deutschlandbesuch des persischen Schahs Reza Pahlevi im Sommer
                                                                                                                                                                                Fabrice Montebello
Meike Vogel (Histori-     1967. Dann holen die Ereignisse Brodmann ein : In Berlin bereiten         « Jusqu’au bout, Livrozet aura combattu le capitalisme et tout ce qui
                                                                                                                                                                                (Université de Lorraine)
kerin, Universität Bie-
                          die Studenten der Freien Univesität den Protest vor, sie verteilen        va avec : les inégalités, les injustices, la compétition, le carriérisme,
lefeld) | In deutscher                                                                              la soumission ... Fumer le cigare est l’un de ses rares plaisirs. Au
Sprache, en langue        Informationen über das autokratische Unrechtsregime des Schahs.
allemande                 Am 2. Juni 1967 schließlich fällt während der Proteste vor der Oper       moment où le mot ‘insoumis’ est devenu un label, ce film montre
                          in Berlin ein Schuss. Opfer der Polizeigewallt : der Student Benno        un insoumis pur jus qui aura fumé sa vie comme ses cigares, à fond,
                          Ohnesorg. Brodmann ist der einzige, dessen Kamera diesen schick-          avec style et panache. » (Serge Kaganski, Les Inrocks)
                          salhaften Moment einfängt – einen Moment, der als Auftakt der             « Pas question, pour le réalisateur, de faire le mariole en recourant à
                          deutschen Studentenrevolte in die Geschichte eingehen wird. So            de vains artifices de mise en scène. Le portrait qu’il brosse est brut,     En présence du
                          erweist sich sein Film in der Rückschau als ein einzigartiges Zeitdoku-                                                                               réalisateur
                                                                                                    sans fard, sans complaisance, mais d’une subjectivité résolument            Nicolas Drolc
                          ment : als ein hellsichtiges Porträt der bundesdeutschen Gesellschaft     assumée. C’est dans sa rugosité rigoureuse qu’il trouve sa cohérence,
                          am Vorabend von 1968.                                                     sa force et son insolite poésie. » (Jean-Pierre Bouyxou)
                          Nicht löschbares Feuer
                          Inextinguishable Fire RFA 1969 | vostang | 25’ | c | Documentaire de :
                          Harun Farocki

                          1968 flog Farocki mit siebzehn weiteren Studenten wegen rebelli-
                          scher Umtriebe von der Berliner Filmakademie ; ein Jahr später
                          entstand Nicht löschbares Feuer, der wichtigste Agitprop-Film der
                          Antivietnamkriegsbewegung.
                          « Ein Traktat über Napalm-Produktion, Arbeitsteilung und fremd-
                          bestimmtes Bewusstsein von brechtischer Kargheit, lehrhaft im Stil,
                          schneidend in der Diktion : heute ein Dokument für den pädago-
                          gischen Rigorismus der 68er, aber auch für ihr Vermögen, kompli-
                          zierte Zusammenhänge so zu erhellen, daß Kapieren und Agieren für
                          viele der Generation zu einer selbstverständlichen Einheit wurden. »
                          (Klaus Kreimeier, Die Zeit)
32                   Mai 68 – le cinquantenaire

Je 31 | 05 à 20h30   Soirée 3 : Luxembourg – Paris – même
En collaboration     combat ?
avec le CNA
                     Mad Punter
                     Luxembourg 1971 | vo | 19’ | Documentaire de : Paul Hammelmann

                     Les manifestations de 1971 à Diekirch, Esch-sur-Alzette et
                     Luxembourg-Ville

                     Les Bulles du cardinal
                     France 1971| vo | 11’ | De : Ody Roos

                     A l’occasion de l’occupation par des étudiants, en janvier 1969, du
                     rectorat de la Sorbonne, où trône le célèbre portrait du cardinal de
En présence des      Richelieu par Philippe de Champaigne, ce reportage militant vili-
réalisateurs
Paul Hammelmann
                     pende les mensonges de la grande presse et dénonce le pouvoir
et Ody Roos          des médias.

                     Pano ne passera pas
                     Luxembourg 1969 | vostang | 78’ | De : Ody Roos et Danielle Jaeggi | Avec :
                     Philippe Doaire, Anne Kerlen

                      Les événements de Mai 68 à Paris vus par un monteur aux ­actualités
                      télévisées de l’ORTF. Le film s’attache à montrer la manipulation de
                      l’information. Mêlant documentaire et fiction, le film commence
                     en avril 1968 pour se terminer le 31 décembre 1968. Le journaliste
                     ­Philippe, syndicaliste CGT et militant communiste, est interprété par
                     un comédien. Il sera le fil conducteur des événements montrés.
                     « ... le témoignage le mieux informé et le plus fermement compris
                     que le cinéma ‘normal’ ait donné sur les événements en question. »
                     (Louis Seguin, Positif)
                     « Le langage révèle une intelligence de conception que l’on ne
                     trouvait jamais dans ce genre de films et annonce une nouvelle
                     manière de s’exprimer sur le temps présent qui va plus loin que
                     celle de Godard. Voilà le cinéma libre et à la fois engagé. » (Tribune
                     de Lausanne)
34                                                                                                                     35

                          Pays plus que fascinant aux facettes multiples, le Brésil n’a de cesse
                                                                                                    Informations
                          de faire rêver le monde entier, son cinéma aussi.                         supplémentaires
                                                                                                    www.festivaldu-
                          En tant que vrai cinéma de qualité, le cinéma brésilien se veut être
                                                                                                    filmbresilien.lu
                          revendicatif, réaliste, incisif parfois, aussi tendre que brut, tout en
                          sensibilisant sur la réalité des problématiques du pays.
                          Un vrai cinéma d’auteur s’est aussi imposé au fil des années,
                          prenant directement position face à l’invasion des blockbusters qui
                          inondent le monde cinématographique de leur vision propre du
                          monde actuel.
                          Le Festival du Film Brésilien Luxembourg, se veut être le fer
                          de lance de la représentation cinématographique du pays au
                          Luxembourg.
                          Le but est de permettre aux cinéphiles de découvrir des films et
                          des documentaires tout en invitant le grand public à découvrir les
                          différentes cultures de ce pays gigantesque.
                          Lors de cette 7ème édition, 4 longs-métrages seront projetés à la
                          Cinémathèque, révélateurs d’une ambiance et un genre cinémato-
                          graphique différent. Un roller-coaster d’émotions à la brésilienne
                          vous attend.

     Festival du Film
     Brésilien
     Du 2 au 9 mai 2018
36                    Festival du Film Brésilien                                                                                                                      Du 2 au 9 mai 2018                             37

 Ve 04 | 05 à 20h30   Joaquim                                                                                 Pendulaire                                                                             Lu 07 | 05 à 18h30
                      Brésil-Portugal 2017 | vostang | 97’ | c | De : Marcelo Gomes | Avec : Júlio Machado,   Pendular Brésil-Argentine-France 2017 | vostf | 108’ | c | De : Júlia Murat | Avec :
                      Nuno Lopes, Rômulo Braga Sélectionné en compétition internationale, Festival            Raquel Karro, Rodrigo Bolzan, Valeria Barretta Prix FIPRESCI – Panorama, Festival
                      international du film de Berlin, 2017                                                   international du film de Berlin, 2017

                      A partly fictional, partly historical account of the events that con-                   Dans un vieux hangar abandonné, un couple d’artistes contem-
                      ducted Joaquim José da Silva Xavier, alias Tiradentes, to become                        porains observe l’art, la performance et leur intimité se confondre.
                      an independence fighter and national hero. The film shows an                            Suite à des nombreuses contradictions le couple perd petit à petit la
                      anti-hero’s transformation from unthinking colonialist henchman                         capacité de distinction entre ce qui fait partie des projets artistiques
                      to revolutionary. He will later lead the resistance movement to the                     et ce qui n’est autre que leur relation amoureuse, allant jusqu’à créer
                      Portuguese domination called ‘Inconfidência Mineira’.                                   un conflit avec leur propre passé.
                      « A co-production between Portugal and Brazil, Marcelo Gomes’s                          « For its outstanding visual quality and its narrative force that results
                      Joaquim invites us to step into a place and time that has never                         in an accurate portrait of two contemporary artists. The expression of
                      before been explored on screen with such impressive accuracy and                        the modern and bold choreography of human relations in the story
                      depth. The film benefits from painstakingly-researched sets, ward-                      connects perfectly with the aesthetic and dramatic originality of the
                      robe (servicing the whole spectrum from Portuguese officials to the                     film. » (Fipresci Pize Statement, Berlinale 2017)
                      indigenous Indians, not to mention the slaves and African rebels)
                      and lighting and, above all, offers us an insight into everyday life in                 Desert                                                                                 Ma 08 | 05 à 18h30
                      eighteenth-century Brazil. The most memorable aspect of this film,                      Deserto Brésil 2017 | vostang | 100’ | c | De : Guilherme Weber | Avec : Lima
                      however, is the way that Gomes manages to make us feel almost                           Duarte, Magali Biff, Cida Moreira
                      physically immersed in this world. Unlike most historical films, which
                      keep a cool distance from the period they evoke, Joaquim gives us                       A small group of artists travels the Brazilian backlands presenting a
                      a ground-level view, getting right up close to the characters : their                   show. Upon arriving in a small village, they find an abandoned city
                      ­bodies, their movements, even their scent. » (cineuropa.org)                           with houses, a church, and a fountain spouting clean water, like a
                                                                                                              miracle of a biblical desert. Tired of and battered by their life as
                                                                                                              wanderers, the artists decide to settle in the village and start a new
 Sa 05 | 05 à 19h00   Liquid Truth                                                                            community, assigning themselves different roles from those they
                      Aos Teus Olhos Brésil 2017 | vostang | 90’ | c | De : Carolina Jabor | Avec :
                      Daniel de Oliveira, Malu Galli, Marco Ricca Audience Award, Best Screenplay,            have played throughout their lives. This new arrangement, however,
                      Best Actor, Best Supporting Actor – Rio de Janeiro International Film Festival 2017     will reveal these artists the worst vices of the civilian life.
                                                                                                              Un vrai cinéma d’auteur s’est aussi imposé au fil des années, prenant
                      What if the only evidence of a crime is the testimony of a parent
                                                                                                              directement position face à l’invasion des blockbusters qui inondent
                      translating the words of her child? Rubens is a carefree, charismatic
                                                                                                              le monde cinématographique de leur vision propre du monde actuel.
                      swimming instructor who finds himself accused of displaying inappro-
                      priate affection toward one of his students by the boy’s mother. Other
                      parents and colleagues are only too eager to condemn him. Jabor’s
                      incisive, unsettling debut maintains an intriguing, tension-filled air of
                      mystery even as it exposes our own propensity to pass judgment.
38                                                                                                                                                         39

Sourires d’une nuit d’été
                                                           « Humaniste, artiste, cinéaste-philosophe, Bergman a marqué                  A l’occasion du
                                                           de son style le cinéma moderne. Dieu/l’Art, le Bien/le Mal, la               centenaire de sa
                                                                                                                                        naissance
                                                           conscience/l’inconscient, l’angoisse de la mort ; autant de questions
                                                           autour desquelles Ingmar Bergman a construit, entre cinéma,                  En collaboration
                                                           théâtre et télévision, une œuvre tout en verticalité et en dualité.          avec l’Ambassade
                                                           Une œuvre qui ressemble à une quête ; perpétuel questionnement               de Suède au
                                                                                                                                        Luxembourg
                                                           sur la nature humaine en forme de désespoir. Cette dualité s’inscrit
                                                           dans une double thématique philosophique qui parcourt tous ses               « No form of art goes
                                                           films. D’un côté, la réflexion méditative sur la place de l’homme            beyond ordinary
                                                                                                                                        consciousness as film
                                                           dans l’univers, son rapport à Dieu, à la Nature, à la société, de
                                                                                                                                        does, straight to our
                                                           l’autre, un regard critique, lucide et satirique sur les rapports            emotions, deep into
                                                           humains et sur l’incommunicabilité dans le couple. » (ecrannoir)             the twilight room
                                                                                                                                        of the soul. »
                                                           « Monumentale, son œuvre tire sa légitimité de son dialogue inin-            (Ingmar Bergman)
                                                           terrompu avec la culture européenne et de la haute idée que se faisait
                                                           le cinéaste de son art. Son nom, par excellence, aura fini par incarner      « To shoot a film is
                                                                                                                                        to organize an
                                                           le passage du cinéma comme divertissement de masse à l’un des arts
                                                                                                                                        entire universe. »
                                                           les plus raffinés du XXe siècle. » (Jacques Mandelbaum, Le Monde)            (Ingmar Bergman)
                                                           « Bergman a tout mis dans ses films. Il y est tout entier. Il y est nu. A    « Directing is more
                                                           la fois illusionniste et premier dénonciateur de cette illusion. A la fois   fun with women.
                                                           vulnérable et accessible, humain et insaisissable. » (Olivier Assayas)       ­Everything is. »
                                                                                                                                         (Ingmar Bergman)
                                                           « If Bergman’s work is hard to watch, it’s because he forces us to
                                                           confront aspects of ourselves that we would rather shy away from. »
                                                           (Alex Barrett, BFI)

                            Essential
                            Bergman (2)
                            Rétrospective Ingmar Bergman
40                    Ingmar Bergman                                                                                                                           Rétrospective                          41

 Ma 01 | 05 à 20h30   Un été avec Monika                                                       Les Fraises sauvages                                                                   Me 02 | 05 à 18h30
 Me 09 | 05 à 18h30   Sommaren med Monika Suède 1953 | vostang | 96’ | De : Ingmar Bergman |   Smultronstället Suède 1957 | vostang | 91’ | De : Ingmar Bergman | Avec :              Ma 08 | 05 à 20h30
                      Avec : Harriet Andersson, Lars Ekborg, Dagmar Ebbesen                    Victor Sjöström, Bibi Andersson, Ingrid Thulin, Gunnar Björnstrand, Max von Sydow
                                                                                                 Ours d’or, Festival de Berlin, 1958 ; Golden Globe du Meilleur film étranger, 1960
                      Monika, petite vendeuse de Stockholm, s’enfuit sur le bateau d’un
                      jeune homme, passe l’été avec lui dans une île. Au retour, elle est
                      enceinte ...
                      Une des premières réussites internationales de Bergman. Le propos
                      démystificateur du cinéaste, en prise avec la réalité quotidienne,
                      est considérablement servi par la présence d’Harriet A­ ndersson
                      qui vit sa libération sur le mode instinctif. Sa vie végétative, sa
                      nudité joyeuse, sa crasse, son appétit sexuel, ses larcins, sont
                      autant de rejets spontanés des lois et des devoirs liés à une société
                      bien-pensante.
                      « A tender yet unsentimental account of a love affair that turns
                      sour. Bergman’s sympathetic eye and Gunnar Fischer’s atmos-
                      pheric photography invest the locations with a poetic significance,
                      the light and open spaces of the holiday islands contrasted tell-
                      ingly with the dark claustrophobia of the city, where the flame of       Un vieux docteur part en auto avec sa bru. Son voyage est coupé de
                      the couple’s love is slowly extinguished by the lack of air. » (Nigel    rencontres, de rêves, de cauchemars, de retours en arrière ...
                      Floyd, Time Out Film Guide)
                                                                                               « C’est l’un des films les plus caractéristiques du Bergman des
                                                                                               années 50. Les grandes angoisses métaphysiques (la vie, la mort,
                                                                                               Dieu) se mêlent aux questions morales ou psychologiques (l’amour,
                                                                                               l’égoïsme, la solitude, la femme), dans un style et des symboles
                                                                                               qui doivent beaucoup à l’expressionnisme comme à la tradition du
                                                                                               cinéma muet nordique. » (Joël Magny)
                                                                                               « Ce qui est le plus admirable dans la construction du film, c’est
                                                                                               le constant transfert du rêve à la réalité et de la réalité au rêve. »
                                                                                               (Cahiers du cinéma)
                                                                                               « Servi par l’interprétation lumineuse de Sjöström (plus grand
                                                                                               cinéaste suédois avant Bergman), Les Fraises sauvages, film remar-
                                                                                               quable, souvent copié, jamais égalé, a une honnêteté émotionnelle
                                                                                               en accord avec le cheminement de son principal protagoniste. »
                                                                                               (1001 films, Ed. Omnibus)
42                    Ingmar Bergman                                                                                                                               Rétrospective                       43

 Je 03 | 05 à 20h30   Sourires d’une nuit d’été                                                         Les Communiants                                                               Lu 14 | 05 à 20h45 !
 Je 17 | 05 à 18h30   Sommarnattens leende Suède 1955 | vostf | 108’ | De : Ingmar Bergman |            Nattvardsgästerna Suède 1963 | vostang | 81’ | De : Ingmar Bergman | Avec :   Me 23 | 05 à 18h30
                      Avec : Ulla Jacobsson, Eva Dahlbeck, Harriet Andersson, Gunnar Björnstrand Prix   Ingrid Thulin, Gunnar Björnstrand, Max von Sydow, Gunnel Lindblom
                      de l’humour poétique, Festival de Cannes, 1956
                                                                                                        Le pasteur Thomas Ericsson doute de sa foi. Le suicide d’un de ses
                                                                                                        fidèles va accroitre son desarroi ...
                                                                                                        « Bergman atteint un sommet d’intensité : la narration est dépouillée,
                                                                                                        tendue, et va droit à l’essentiel. Filmés principalement en gros plans,
                                                                                                        magnifiquement éclairés par Sven Nykvyst, les acteurs font montre
                                                                                                        d’un jeu puissant d’une grande retenue et simplicité. Les décors et
                                                                                                        les paysages hivernaux, simples, gris et froids ajoutent encore à l’im-
                                                                                                        pression générale d’austérité et de rigueur. A sa manière étrange et ini-
                                                                                                        mitable, l’art du cinéaste est éblouissant. » (Geoff Andrew, 1001 films)
                                                                                                        « Second volet de la ‘trilogie des films de chambre’, entre A travers
                                                                                                        le miroir et Le Silence, Les Communiants est une méditation d’ordre
                                                                                                        métaphysique, centrée sur quelques personnages et une demi-
                                                                                                        journée. Un film exigeant, et un virage dans l’œuvre de Bergman. »
                      Malgré son remariage avec une femme-enfant qu’il laisse vierge,                   (Joël Magny, Dictionnaire des films, Ed. Larousse)
                      un veuf reste épris d’une actrice mûrissante. La délaissée finira                 « Never a comfortable film, it’s finely acted by a familiar Bergman
                      par séduire innocemment son beau-fils. Autour de ce trio circulent                ensemble, and the awesomely cold vistas form a perfect counterpoint
                      d’autres couples ...                                                              to the spiritual freeze. » (David Thompson, Time Out Film Guide)
                      « Nourri de souvenirs explicites de Shakespeare, l’action nouée à la
                      ville se résoudra au cours d’une nuit de la Saint-Jean, dans un châ-
                      teau où la beuverie fait croire à quelques sortilèges. Dans sa mise
                      en scène claire et classique, on retrouve la tradition de Marivaux, de
                      Beaumarchais et même de Jean Anouilh. Moins une philosophie
                      de l’existence exprimée à travers des chassés-croisés amoureux et
                      érotiques, Sourires d’une nuit d’été constitue un divertissement
                      où le jeu du libertinage est porté à la perfection. » (Jacques Siclier,
                      Télérama)
                      « Dans ce film brillant, Bergman parvient à combiner avec perfection
                      les techniques du théâtre et du cinéma. » (Michel Apers)
                       « A wonderfully funny, genuinely erotic, and quite superbly acted
                      ‘rondo of love’. » (Tom Milne, Time Out Film Guide)
44                    Ingmar Bergman                                                                                                                                   Rétrospective                       45

 Lu 21 | 05 à 20h30   Le Silence                                                                         Persona                                                                           Ma 22 | 05 à 20h30
 Ma 29 | 05 à 18h30   Tystnaden Suède 1963 | vostf | 96’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Ingrid Thulin,   Persona Suède 1966 | vostf | 85’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Bibi Andersson,   Je 31 | 05 à 18h30
                      Gunnel Lindblom, Birger Malmsten 3 Guldbagge Awards (Meilleur film, Meilleur       Liv Ullmann, Margaretha Krook, Gunnar Björnstrand 2 Guldbagge Awards
                      réalisateur, Meilleure actrice), 1964                                              (Meilleur film, Meilleure actrice), 1967

                      Esther, une intellectuelle, se sent physiquement attirée par sa sœur               Une actrice de théâtre perd l’usage de la parole. Elle est envoyée
                      Anna, elle-même toujours en quête de nouvelles aventures amou-                     en convalescence sur une île avec une infirmière, Alma. Les deux
                      reuses et mère d’un garçon de dix ans ...                                          femmes finissent par fusionner ...
                      « Tout cela est traduit en images sombres, expressionnistes, en                    « ... peut-être le plus beau film de l’auteur, à coup sûr le plus com-
                       scènes aiguës, tragiques, en anecdotes audacieuses, en fulgurances                plexe, le plus limpide et le plus mystérieux, le plus séduisant et le
                       érotiques dérivant d’une frustration sexuelle qui s’exaspère. »                   plus inquiétant. » (Jean de Baroncelli, Le Monde)
                      ­(Gilbert Salachas, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)                                 « Sa construction syncopée, cahotique, son aspect fragmentaire en
                      « L’angoisse, le drame ineffable, la névrose morbide ne sont jamais                font une pierre rare aux arêtes vives et tranchantes. » (Michel Ciment)
                      chez Bergman les prétextes d’un exercice de style ; on en sent la                  « Bergman at his most brilliant. Not an easy film, but an infinitely
                      marque sur les visages et les chairs des actrices, dans ce décor d’apo-            rewarding one. » (Time Out Film Guide)
                      calypse invisible, et même derrière le regard du jeune héros, déjà au-
                      delà du péché. » (C. Beylie et P. Carcassonne, Le Cinéma, Ed. Bordas)
                                                                                                         L’Heure du loup                                                                   Je 24 | 05 à 18h30
                      «…a bleak and disturbing study of loneliness, love and obsessive                   Vargtimmen Suède 1968 | vostf | 90’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Max von        Me 30 | 05 à 20h30
                      desire. » (Time Out Film Guide)                                                    Sydow, Liv Ullmann, Gertrud Fridh, Erland Josephson, Ingrid Thulin

                                                                                                         Un peintre vit dans l’isolement total en compagnie de sa femme. Il
                                                                                                         est victime d’hallucinations ...
                                                                                                         « Doutes, tourments, terreur : l’inspiration de Bergman est d’une
                                                                                                         noirceur absolue, mais l’intensité de sa mise en scène, la fascination
                                                                                                         de la lumière blanche, noire, grise, le délire de certaines images sont
                                                                                                         extraordinaires. » (Jacques Siclier, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
                                                                                                         « Avec ce film, Bergman renoue directement avec la nuit expression-
                                                                                                         niste et terrifiante du Nosferatu de Murnau. » (S. Krezinski, Diction-
                                                                                                         naire des films, Ed. Larousse)
                                                                                                         « Clairement inspiré par les écrits troublants de E.T.A. Hoffmann, il
                                                                                                         s’agit d’un vrai film d’horreur sur les déboires d’un artiste sensible (à
                                                                                                         défaut d’être sympathique) spirituellement déchiré par des critiques
                                                                                                         et un public démoniaques. » (M. Tapper, 1001 Films, Ed. Omnibus)
                                                                                                         « A brilliant Gothic fantasy. » (Time Out Film Guide)
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