Mitel s'empare des communications unifiées de Toshiba
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Mitel s’empare des communications unifiées de Toshiba Mitel vient d’annoncer avoir finalisé l’acquisition de l’entité communications unifiées de Toshiba Corporation. Les deux entreprises avaient signé un protocole d’accord le 11 mai dernier. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. Le spécialiste canadien des solutions de communication pour les entreprises récupère ainsi une partie des actifs dont les stocks et les contrats de support pour la base des clients nord-américains du japonais. Parmi les solutions de communication reprises, figurent IPedge (gamme d’IP PBX et telephones IP), sa version cloud VIPedge, la plate-forme de communication hybride Strata CIX ainsi que les applications et périphériques associés. Mitel récupère donc les clients de Toshiba outre-Atlantique. Si les intéressés n’en dévoilent pas le nombre précisément, leur consommation composeraient 3% environ du marché états-unien et 4% du marché canadien. En croissance, le marché nord-américain des communications était valorisé plus de 12 milliards de dollars en 2015 par Global Market Insights (sur un total mondial de près de 35 milliards). Elargir la base clients Mitel tient également à rassurer les clients et promet de les accompagner en assurant la continuité des produits et services de Toshiba. Dans un premier temps du moins en attendant une éventuelle fusion des catalogues. Comme gage de confiance pour assurer cette continuité, le Canadien va recruter un certain nombre de salariés de Toshiba dans les domaines des ventes, de la maintenance et de la R&D. L’acquisition de l’activité communication de Toshiba remet Mitel sur les rails de la croissance externe. Depuis l’acquisition de Aastra en 2014, l’entreprise dirigée par Rich McBee avait essuyé, à deux reprises, les refus de Shoretel, et son mariage avec Polycom avait été avorté à la dernière minute. Avec Toshiba, Mitel entend donc étendre son marché. Le fournisseur compte 60 millions d’utilisateurs dans une centaine de pays et gère 2 milliards de connexions par jour. Lire également Mitel étend ses offres Cloud à 40 pays dans le monde Mitel marie Cloud, mobilité et communications Rich McBee, Mitel : « Marier la mobilité avec le Cloud et le PBX traditionnel »
Les pratiques de Google autour Android bientôt punies par l’Europe ? Fin juin, la Commission européenne infligeait une amende record de 2,4 milliards d’euros à Google. En cause, son comparateur de prix, que la firme américaine aurait mis en avant sur son moteur de recherche plus que les offres concurrentes. Un abus de position dominante a jugé l’UE. Selon Reuters, une seconde amende particulièrement salée attendrait Google. Cette fois-ci, c’est le système d’exploitation Android qui serait visé. En cause, la tendance qu’a Google à forcer les constructeurs à intégrer Google Search et Google Chrome sur leurs terminaux mobiles, pour avoir le droit de profiter des autres solutions de la firme, dont Google Play. Sans Google Play, qui reste la première plate-forme de diffusion de logiciels pour Android, les smartphones et tablettes perdent une grande partie de leur intérêt. Google l’a bien compris, en offrant cette application aux constructeurs, à condition qu’ils adoptent un package complet de solutions logicielles. 2,4 milliards de dollars d’amende ? Là encore, nous sommes face à un abus de position dominante. Gageons que si les constructeurs avaient la possibilité de n’installer que Google Play, ils feraient peut-être l’impasse sur certaines des autres solutions de la firme. Ouvrant ainsi le marché à une possible concurrence. Une décision pourrait être prise à ce propos par la Commission européenne d’ici la fin de l’année. Avec à la clé une nouvelle amende record. Dont le montant pourrait une nouvelle fois atteindre les 2,4 milliards de dollars. La société serait également sommée de mettre fin à ces pratiques. À lire aussi : UE : Une amende plus salée que prévue pour Google Google intégrera ses propres puces aux smartphones Pixel Le Canada veut forcer Google à censurer des sites… mondialement Gartner prévoit un rebond des ventes de PC en 2018 Gartner vient de faire le point sur le marché des terminaux informatiques. Le monde PC va encore une fois subir une baisse cette année, avec des ventes estimées à 262 millions d’unités, contre 270 millions en 2016.
Le cabinet d’analyse estime toutefois qu’un rebond est à attendre en 2018 (267 millions), puis en 2019 (272 millions). Gartner base l’ensemble de ses espoirs sur le seul marché des PC ultraportables, qui devraient être les seuls à progresser : de 50 millions de ventes en 2016 à 82 millions en 2019. Dans le même temps, les PC traditionnels (fixes comme mobiles) vont plonger de 220 à 191 millions d’unités. Tablettes en baisse, smartphones en hausse Les tablettes devraient poursuivre leur descente, estime Gartner. Les ventes, qui s’établissaient à 169 millions de machines en 2016, chuteront ainsi à 160 millions cette année. Puis à 159 et 158 millions en 2018 et 2019. Une stabilisation du marché est donc à attendre côté tablettes. Le marché des smartphones va pour sa part se tasser, la phase d’équipement initiale étant maintenant en grande partie passée. Les ventes devraient toutefois continuer à progresser, avec 1,904 milliard de smartphones écoulés en 2017, contre 1,893 milliard en 2016. 2018 sera encore une bonne année (1,936 milliard), avant une petite érosion des ventes prévue pour 2019 (1,934 milliard). À lire aussi : Intel reprend la tête des performances sur les PC de bureau 500 millions de PC fonctionnent maintenant sous Windows 10 L’AMD Ryzen intégrera les PC Lenovo, HP, Dell, Acer et Asus Crédit photo : ©V oid Blathere – VisualHunt Samsung décline le Galaxy J5 2017 en édition premium Samsung vient de présenter une déclinaison boostée de son nouveau smartphone Galaxy J5 2017, qui n’est actuellement accessible qu’en Asie, au prix d’environ 300 dollars. Au menu du Galaxy J5 Pro, un processeur Exynos 7870 comprenant 8 cœurs Cortex-A53 cadencés à 1,6 GHz. Ce dernier propose un modem 4G à 300/50 Mb/s et un GPU ARM Mali-T830 MP2. L’écran est un modèle 5,2 pouces Super Amoled d’une résolution de 1920 x 1080 points. Deux capteurs d’images de 13 mégapixels sont présents sur l’appareil. Autres caractéristiques, 3 Go de RAM, 32 Go d’espace de stockage et une batterie de 3000 mAh. Le smartphone propose un lecteur d’empreintes digitales et la suite de sécurité Knox. Et fonctionne, comme il se doit, sous Android 7.0.
Pas de pro en France… pour le moment La grande nouveauté des Galaxy J 2017 est l’adoption d’un châssis en aluminium, qui propulse ces téléphones dans le secteur du milieu de gamme. Chose d’autant plus vraie que leur design est plutôt réussi. Au prix toutefois de tarifs revus à la hausse. Faute d’édition pro, les Français pourront se rabattre sur le Galaxy J5 2017 classique, proposé dans l’Hexagone à 279 euros TTC. Son écran est moins bien défini (1280 x 720 points) et RAM (2 Go) ainsi qu’espace de stockage (16 Go) sont plus réduits. Il est pour le reste similaire au Galaxy J5 Pro. À lire aussi : Samsung propose un nouveau smart-flip-phone… à prix d’or Résultats : Samsung cartonne sur la mémoire et les écrans Samsung Galaxy S8 Active : tout d’un S8, sauf le design Télégrammes : Worldpay gobé par Vantiv, Xiaomi achète des brevets à Nokia, les promesses sonnantes et trébuchantes de la 5G Worldpay gobé par Vantiv. Après avoir été convoité par JPMorgan Chase jusqu’en bout de course, Worldpay Group, spécialiste britannique des traitements des paiements électroniques, devrait être acquis par son homologue américain Vantiv Inc. L’opération est valorisée 10 milliards de dollars. Worldpay a pris en charge 13,1 milliards de transactions en 2015, selon le site corporate. Vantiv fait mieux : 25 milliards de transactions (avec 2016 comme année de référence). On se rappelle que Worldpay aurait pu être français. En 2010, Atos (détenteur de Worldline) avait essayé de mettre le grappin dessus. Puis, cinq ans plus tard, c’est Ingenico qui avait tenté de s’en emparer. En vain également, souligne ITespresso. Xiaomi achète des brevets à Nokia. Nokia et Xiaomi viennent d’annoncer une série d’accords commerciaux, de collaborations technologiques et de vente de propriété intellectuelle « sur plusieurs années ». Le Finlandais va équiper le constructeur de téléphones en solutions réseau destinées aux opérateurs de datacenter et fournisseurs web. Sans plus de détails. Ce qui ne laisse pas d’intriguer dans la mesure où Xiaomi n’est pas un opérateur. Mais il pourrait bien exploiter les technologies de Nokia pour améliorer ses propres produits, smartphones et aussi ses solutions pour l’Internet des objets (IoT) qui connectent aujourd’hui 60 millions d’objets dans le monde. Les deux acteurs travailleront d’ailleurs ensemble sur des solutions de transport optique pour l’interconnexion de datacenter, sur des solutions de fabrique réseau et sur les capacités de routage IP avancées par le
récent processeur FP4. La réalité augmentée/virtuelle et l’intelligence artificielle figurent également parmi les domaines de recherche commune entre les deux groupes. Par ce nouvel accord, Xiaomi montre son appétence à vouloir monter en puissance dans l’innovation et la conquête des marchés. En juin 2016, le Chinois s’offrait quelque 1500 brevets de Microsoft. 270 milliards de dollars pour les opérateurs 5G en 2025. Chaque génération de technologie mobile est porteuse de promesses, notamment en matière d’espèces sonnantes et trébuchantes pour les opérateurs. La 5G n’échappe pas à la règle. Juniper Research s’est penché sur la question. Selon les estimations du cabinet d’études, les services issus de la 5G généreront 269 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour les opérateurs en 2025. Le secteur devrait ainsi connaitre une croissance annuelle moyenne de 161% entre 2019 (année considérée comme la première d’exploitation des premiers services 5G avec 851 millions de revenus) et le milieu de la prochaine décennie. Les deux-tiers de la valeur (66%) proviendront de l’Amérique du Nord et de l’Extrême Orient et de la Chine. Plus concrètement, les Coréens SK Telecom et KT, le Japonais NTT Docomo, le Chinois China Mobile et l’Américain AT&T seront les principaux opérateurs générateurs de cette valeur, avance Juniper Research. L’adoption de solutions de virtualisation du réseau (SDN) fera parti des stratégies technologiques des opérateurs afin de réduire les investissements nécessaires. Selon Juniper, les opérateurs qui se tourneront vers le SDN commenceront à amortir leurs dépenses dès 2024. Assises du très haut débit : « Sur le THD, on manque de visibilité » « Aujourd’hui, après les élections, nous sommes à la croisée des chemins », a lancé Sébastien Soriano en introduction de son intervention aux 11e Assises du très haut débit (THD) ce matin à la Maison de la Chimie à Paris et dont le thème s’intitulait : « Un nouvel élan pour le THD ? ». « Face aux enjeux d’infrastructures nationales et territoriaux, il normal que le politique s’approprie cet enjeu pour le remettre dans la bonne direction », a poursuivi le président de l’Arcep. Il évoquait évidemment le discours, hier, du Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale promettant le THD « partout en France » pour 2022 dans le cadre du plan France très haut débit (THD) lancé en 2011 par le gouvernement précédent. Une question que devrait, selon Les Echos, aborder vendredi prochain le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard avec les opérateurs. Mais comment accélérer le THD ? Par les investissements. C’est la direction que l’Arcep a prise depuis deux ans en émulant le marché. « Je pense qu’un réveil de l’investissement est en cours », avance Sébastien Soriano. En témoigne les chiffres des investissements des opérateurs passés de 7 milliard d’euros en moyenne avant 2015 à 9 milliards en 2016. « Un niveau historique », même si les opérateurs se concentrent sur les zones rentables « ce qui est normal ». Mais pas forcément souhaitable. Et le régulateur y travaille. Notamment sous l’angle de l’accès aux infrastructures FTTH.
Faire monter à bord du FTTH tous les opérateurs Dans quelques jours, l’Arcep dévoilera ses conclusions suite à la consultation publique ouverte en début d’année sur l’accès à la fibre d’Orange. « Nous ferrons monter à bord du THD tous les opérateurs », promet Sébastien Soriano sans pour autant dévoiler les futurs axes de régulation. Le président de l’Arcep en a profité pour s’exprimer sur le cas du partage des territoires des zones moyennement denses (AMII). « Le partage des tâches est souhaitable, la mutualisation est là pour relancer le défit de l’investissement. Mais aujourd’hui, elle est créatrice de frustration. » Une manière d’évoquer la volonté de SFR de revoir l’accord signé en 2011 qui lui réserve 20% des zones AMII contre 80% d’un marché de plus de 10 millions de foyers pour Orange. Face au refus de ce dernier, SFR a porté l’affaire en justice. Pour le régulateur, « il est dommage d’empêcher un opérateur prêt à investir plus » dans la fibre aujourd’hui. Quant aux zones peu denses aujourd’hui couvertes par les collectivités territoriales dans le cadre de réseaux d’initiative publique (RIP), « il faut encourager les acteurs à investir en bonne intelligence ». Quitte à avoir recours à des technologies alternatives à la fibre. Comme la 4G fixe, ou la THD Radio (ou encore la RTTH) comme préfère la nommer Sébastien Soriano, et qui a le soutien du Président de la République pour amener le THD dans les zones qui n’auront pas la fibre en 2022. Après avoir dégagé, « contre l’avis de grands opérateurs », 40 MHz dans la bande des 3,5 GHz (voire 50 MHz dans certains territoires), le porte-parole de l’Arcep confirme sa volonté d’ouvrir un guichet dès septembre pour accorder « au fil de l’eau » des autorisations d’exploitation aux collectivités avant la fin de l’année. Parallèlement, des discussions sont cours au gouvernement pour « intensifier la 4G mobile pour apporter du fixe », souligne Sébastien Soriano. Qui ajoute que « accélérer, c’est possible, tout remettre en cause, ce n’est pas la meilleure façon de le faire ». Un manque de visibilité Même son de cloche du côté de l’Agence du Numérique en charge du plan France THD. A 10 jours de la Conférence nationale du territoire, l’Agence a « imaginé un nouvel élan pour le plan », déclare Antoine Darodes. Qui, sans dévoiler le nouveau programme du plan chargé d’apporter le THD sur le territoire, s’empresse d’en rappeler les avancées. « 1 million de prises FTTH ont été déployées en 2015, 2 millions en 2016, plus le seront en 2017, défend le directeur de l’agence. La dynamique est là mais il y a un manque de visibilité sur ce qui arrive. » Autrement dit, le manque d’information adressée aux citoyens et entreprises sur le calendrier de l’arrivée de la fibre dans leur zone génère des frustrations et polémiques. Un point sur lequel l’Agence du Numérique va probablement faire des propositions. Antoine Darodes a également rappelé que dans le cas des RIP, les projets mettent 3 à 4 ans pour aboutir. « Avec l’ouverture des réseaux dans l’Oise, ou l’Auvergne, on a aujourd’hui les premiers résultats du plan France THD. Et ça va s’accélérer. » En attendant, il convient que les solutions hertziennes peuvent constituer une alternative pour les 15% des zones rurales qui resteront durablement exclues de la fibre (soit 2,5 millions de prises). S’il se dit « réservé » sur le coût réel de la THD Radio et souligne la saturation du satellite (Eutelsat prévoyant un prochain satellite pour 2020), il voit dans la 4G mobile un palliatif. « Ce n’est pas la panacée et il y a plein de limites mais c’est une solution rapide pour apporter le haut débit [dans les zones concernées]. » Comme à l’Arcep, des discussions sont en cours avec les
opérateurs. 5 ans c’est trop long « On s’auto congratule un peu », s’est agacée Laure de la Raudière qui, pour son dernier mandat en tant que députée d’Eure-et-Loire, a décidé « de se lâcher ». Elle ne s’est pas privée de la tribune que lui offrait la table ronde sur l’amélioration du modèle français pour se faire entendre. « Oui, plein de choses avancent, mais 2022, c’est dans 5 ans. » Une attente « insupportable pour les familles » à ses yeux. Et de poursuivre : « L’avenir ce n’est pas la montée en débits. Il faut du THD sur tout le territoire. Ce n’est pas qu’une question d’emplois mais aussi d’éducation, de santé… Il en va de l’avenir des territoires et de la France. » Comment assurer cette couverture intégrale et égale pour tous ? Laure de la Raudière ne le précise pas. Mais elle estime que les élus de terrain ne sont pas assez écoutés depuis 10 ans. Et s’interroge sur la position du gouvernement face à Orange. « Il n’est pas saint que le gouvernement soit juge et partie sur Orange. On a préservé les intérêts d’un opérateur en matière d’obligations par rapport à la participation que l’Etat a dans son capital. » Un clin d’œil à la privatisation totale de l’opérateur historique que le gouvernement Macron pourrait envisager ? Dans tous les cas, « la grande ambition de ce mandat sera d’apporter la connectivité THD à tous pour accéder aux services numériques ». Tout le monde sera d’accord sur le principe. Sauf Orange ? Lire également Philippe Le Grand, Nomotech: «Il faudra plusieurs dizaines d’années pour couvrir tout le territoire en fibre» Fibre : Stéphane Richard évoque les «débats» d’Orange avec SFR Fibre : le Plan France THD ne sera pas réalisé Des chercheurs exfiltrent une clé privée RSA-1024 d’un logiciel de chiffrement Une équipe de chercheurs de plusieurs universités a trouvé un bug dans une bibliothèque de chiffrement Open Source donnant les moyens à un attaquant d’extraire la clé privée RSA-1024 utilisée pour chiffrer les données locales. Les travaux étaient axés sur GnuPG, un logiciel de chiffrement pour Android, Linux, MacOS et Windows. Plus précisément, les chercheurs ont concentré leurs efforts sur Libgcrypt, le module de GnuPG en charge des opérations de chiffrement. Les universitaires se sont appuyés sur la méthode dite de « fenêtre coulissante » permettant d’effectuer des calculs sur des équations mathématiques en arrière-plan du chiffrement des données. Le hic, selon les experts, est que cette méthode de calcul est aussi réputée pour laisser filer des données, dont des bits de la clé privée de chiffrement.
Une attaque par canal auxiliaire non corrigée Ce bug a été en partie corrigé par l’équipe de Libgcrypt sur 2 des 3 attaques capables de s’emparer d’un bout de la clé privée. La dernière attaque avait été jugée bénigne, car elle ne divulguait qu’une partie de la clé privée. Ainsi, les implémentations de Libgrcrypt qui utilisent des « fenêtres coulissantes de 4 bits à droite et à gauche » émettent 40% de la clé privée, alors que les « fenêtres coulissantes de 5 bits à droite et gauche » ne laissent fuiter que 33% de la clé. Fort de cette découverte, les chercheurs ont mis au point un algorithme pour récupérer l’ensemble de la clé privée RSA-1024 à partir de ces informations éparses. Une fois ce précieux sésame en main, un attaquant peut aisément lire les fichiers locaux, les courriels, les sauvegardes. Les spécialistes de sécurité ont signalé leurs résultats à l’équipe GnuPG afin qu’elle corrige ce problème. Chose faite avec la publication de Libgcrypt 1.7.8 bloquant cette nouvelle attaque par canal auxiliaire. Le patch a été porté sur différentes distributions Linux comme Debian et Ubuntu. Les responsables de GnuPG ont minimisé l’importance du bug en rappelant que l’attaque exige que le pirate puisse accéder à l’équipement où la clé RSA est utilisée. A lire aussi : Communication quantique : plus fort que le chiffrement de bout en bout ? France et Royaume-Uni s’attaquent au chiffrement… sans livrer la clef Crédit Photo : Den Rise-Shutterstock Télégrammes : Samsung ouvre son usine de NAND, Auvergne –Rhône Alpes recrute sur Facebook, Bixby retardé Samsung augmente ses capacités de production de composants électroniques. Samsung étoffe ses capacités de production de composants électroniques. Le fournisseur des processeurs d’Apple, notamment, vient d’inaugurer une nouvelle usine à Pyeongtaek en Corée du Sud. Cette unité est spécialisée dans la production de composants de stockage flash V-NAND à 64 couches. Pyeongtaek a nécessité deux ans de travaux et aura englouti jusqu’à 30 000 milliards de wons (près de 23 milliards d’euros) à travers les différents aménagements programmés d’ici 2021 dans ce qui constitue la plus grande unité de production de semi-conducteur au monde. Samsung investira par ailleurs 6 milliards de wons (4,6 milliards d’euros) dans un site de production dédié aux semi- conducteurs et situés à Hwaseong. Et 1 autre milliard (765 millions d’euros) à Asan, toujours en Corée, dans la fabrication d’écrans Oled, en 2018. Des projets d’usines de composants électroniques sont également dans les cartons en Chine pour compléter l’unité de Xi’an initiée en
2014 et aujourd’hui pleinement opérationnelle. Cette vague d’investissements dans les sites de production de composants de nouvelle génération vise à répondre à la demande qui va s’intensifier avec l’Internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle, le big data et les technologies pour l’automobile, justifie Samsung. La Région Auvergne –Rhône Alpes recrute sur Facebook. La collectivité locale a publié 22 500 offres d’emplois et 14 500 formations provenant d’entreprises de la région ont été mises en ligne sur sa page sur le réseau social. Il s’agit d’une alternative à Pôle Emploi, selon le Président de la Région, Laurent Wauquiez. Les Hauts de France avaient déjà inauguré ce système en plaçant plus de 7000 offres d’emplois sur sa page Facebook. Les entreprises déposent gratuitement leurs offres et la rubrique « formation » est mise en ligne en direct. Bixby retardé pour manque de données. L’assistant vocal de Samsung prend encore du retard. Alors qu’une version complète était attendue aux Etats-Unis au printemps, le fabricant coréen pourrait encore en repousser la sortie explique le Korean Herald. La raison est le manque de données pour nourrir le machine learning et apprendre les subtilités de la langue anglaise. Le quotidien ne précise si le problème vient du peu de beta test téléchargées (une édition limitée de Bixby a été publiée récemment) ou si l’équipe de développement ne dispose pas de suffisamment d’échantillons pour affiner la prise en compte des accents. Si on ajoute à cela des barrières et des difficultés de communications entre les équipes américaines et coréennes de Samsung sur ce projet et vous aurez le cocktail d’un retard annoncé. Microsoft retarde la sortie de Timeline dans Windows 10 La fonction était très attendue. Et espérée pour Fall Creators Update, la prochaine évolution majeure de Windows 10 promise pour septembre prochain. Finalement, les utilisateurs devront encore patienter. « Timeline ne sera pas dans Fall Creators Update cet automne, a répondu par tweet Joe Belfiore, responsable Windows et Edge chez Microsoft, à Tom Warren, journaliste à The Verge. Nous prévoyons de l’introduire dans les builds Insider peu de temps après la sortie de FCU. » Timeline est une fonctionnalité qui permettra aux utilisateurs de retrouver une version de fichier antérieure à la plus récente mais aussi de basculer d’un appareil à l’autre, du PC à la tablette ou au smartphone, y compris sous Android ou iOS (via Cortana), et d’y poursuivre la tâche qu’ils viennent juste de quitter. Un peu ce qu’offre Apple dans la continuité entre macOS et iOS. Pratique quand on commence un travail sur un PC de bureau pour, en cas de départ précipité, le récupérer en mobilité. La copie de contenu d’un appareil à l’autre doit également être de Ia partie. Il faudra néanmoins vérifier quelles applications supporteront ces fonctionnalités.
Cortana au cœur de la fonctionnalité Pour cela, l’éditeur de Windows demande aux développeurs de référencer leurs applications dans son Microsoft Graph. De même, les utilisateurs devront installer et laisser activé Cortana sur leurs terminaux. L’assistant de Windows s’inscrit au cœur de la fonctionnalité d’itinérance des tâches. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. « Nous devons améliorer la synchronisation, laisse entendre Joe Belfiore. Une amélioration qui s’appuiera notamment sur les retours des beta-testeurs du programme Insider de l’éditeur. Il y a donc espoir que Timeline soit disponible dans la version finale de Windows 10 prévue pour mars 2018. Ce n’est pas la première fois que Microsoft reporte la disponibilité d’une innovation d’une version de Windows 10 à l’autre. Initialement attendue en avril dernier dans Creators Update, My People qui permettait de créer des raccourcis de contacts dans la barre des tâches devrait finalement voir le jour dans Fall Creators Update. Comme pour Timeline, la future fonctionnalité avait été rendue disponible aux insiders juste après la sortie de Windows 10 Creators Update en mars dernier. Lire également Microsoft livre une version de test de Windows 10 Fall Creators Update Avec AutoPilot, Microsoft simplifie la configuration de Windows 10 La dernière version de test de Windows 10 se focalise sur la sécurité 4G : Orange repasse devant SFR en nombre de sites exploités Les mises en service de sites 4G ont connu un bond au cours du mois de juin. Elles ont augmenté de 3,4% sur la période. Une hausse sensible en regard des 2% d’activation constatées par l’ANFR (Agence nationale des fréquences) en mai. Résultat, 31 397 points d’accès LTE sont actifs au 1er juillet 2017 (dont 1 527 en Outre-Mer) sur les 35 874 disposant d’une autorisation d’exploitation (dont 1 608 en Outre-Mer), en hausse de 2,2% par rapport au mois précédent dans une relative stabilité (en regard des 2,1% précédemment). Orange active près de 700 sites L’approche de l’été donne visiblement des ailes à Orange. Comme courant mai, l’acteur historique s’est montré le plus dynamique sur les activations de sites comme sur les autorisations. L’opérateur totalise 698 mises en services (dont 685 dans la bande des 800 MHz, le reste en 2600 MHz) et 621 sites nouvellement en mesure d’arroser les territoires. Soit largement plus que les 562 points hauts
activés chez Bouygues Telecom pour 262 autorisations nouvelles. Si les déploiements de SFR semblent ralentir sur ceux de ses concurrents avec 497 activations, les 517 autorisations obtenues ne laissent aucun doute sur la volonté de la filiale d’Altice de poursuivre massivement la couverture du territoire. En revanche, avec 78 sites allumés et 207 autorisations accordées, Free fait grise mine. Le calme avant la tempête ? Résultat, cinq mois après s’être fait doublé, Orange repasse devant SFR avec 12 304 sites 4G en fonction contre 12 223 pour son concurrent. En revanche, le futur Altice France reste devant l’opérateur historique sur les autorisations : 14 603 contre 14 086. Bouygues Telecom parvient néanmoins à maintenir ses adversaires à distance respectable avec 12 935 sites activés et 15 089 autorisés. A l’écart, Free se contente de 8 352 points hauts en service (dont 770 en 700 MHz) sur 11 365 disponibles (dont 1 047 en 700 MHz). Premiers déploiements 4G sur le 2100 MHz Le mois de juin inaugure également une nouvelle bande pour la 4G. Celle des 2100 MHz dont l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a accordé l’exploitation pour Bouygues Telecom et SFR. Pour l’heure, seule la filiale du groupe Bouygues s’est jetée sur les bouts de la fréquence historiquement dédiée à la 3G et a activé 14 des 25 sites autorisés en 2100 MHz. Bouygues Telecom est d’ailleurs le seul opérateur à opérer la 4G sur l’ensemble des fréquences du spectre disponible. A savoir 11 en 700 MHz, plus de 10 300 en 800 MHz, 14 en 2100 MHz, 1 780 en 2600 MHz et près de 7 900 dans la bande des 1800 MHz (également reconvertie en partie de la 2G à la 4G). C’est pourtant SFR qui entendait « prochainement démarrer le déploiement de cette nouvelle technologie » tandis que Bouygues Telecom nous déclarait ne pas encore avoir de date pour un déploiement opérationnel. Il faut croire que l’opérateur a changé d’avis entre temps. Lire également La 4G majoritaire sur les lignes mobiles dès 2018 La bande des 3,5 GHz sollicitée comme alternative à la fibre Qualité de service des opérateurs mobile : et le gagnant est… Orange L’iPhone 8 débloqué par la reconnaissance faciale A 2 mois de la probable présentation de la dixième génération de son smartphone phare, les rumeurs sur l’iPhone 8 s’amplifient. La dernière en date est à mettre au crédit de Ming-Chi Kuo de KGI Securities. Cet analyste est réputé pour avoir de bonnes informations concernant
l’environnement Apple. Selon lui, la firme de Cupertino devrait décliner son prochain iPhone en trois versions ; iPhone 7S, 7S plus et un iPhone 8 avec un écran OLED de 5,8 pouces. Sur ce dernier, Ming-Chi Kuo prévoit comme beaucoup d’autres, la disparition du bouton home. L’originalité viendrait de l’absence également du TouchID. Le lecteur d’empreintes digitales a été intégré à l’iPhone en 2013 pour déverrouiller le smartphone et réaliser des achats. Plusieurs rumeurs ont fait état d’une intégration du TouchID sous l’écran de l’iPhone, mais les difficultés techniques empêchent sa réalisation. Ecartée l’idée aussi de déporter ce capteur sur la façade arrière. Capteur 3D pour la reconnaissance faciale Pour l’analyste, l’option choisie par Apple devrait être la détection 3D pour la reconnaissance faciale. Une prévision soutenue par des sources citées par Bloomberg, indiquant qu’Apple teste actuellement un système de sécurité amélioré qui permettra aux utilisateurs d’iPhone 8 de débloquer leur appareil, d’approuver les achats Apple Pay et de lancer des applications sécurisées en scrutant leur visage. Le capteur 3D sera intégré dans la caméra frontale. Ce procédé biométrique évoque le Samsung Galaxy S8 et la reconnaissance de l’iris. Une technique qui a montré ses limites. En effet des hackers ont réussi à berner le capteur avec une simple photo. Pour Apple, la technologie utilisée promet d’être plus sécurisée, en s’appuyant sur la perception de profondeur en 3D. Elle ne pourra donc logiquement pas être abusée par une photo. Parmi les autres prévisions de Ming Chi Kuo, l’iPhone 8 devrait disposer d’un écran bord à bord. Apple ne peut pas rester en dehors de la tendance du moment. L’analyste souligne que « l’iPhone devrait avoir le meilleur ratio écran-corps qu’aucun autre terminal dans le monde ». A lire aussi : L’iPhone 8 présenté en vidéo sur YouTube L’iPhone a 10 ans : Cisco lui offre une app de sécurité pour l’entreprise Photo credit: spieri_sf via Visualhunt.com / CC BY-NC-ND Orange ne pourra pas surfacturer Free pour collecter les flux de la 4G Free n’aura pas à payer de prestation supplémentaire à Orange pour acheminer les données de ses sites mobiles 4G vers son propre réseau. La Cour d’appel de Paris a confirmé, la semaine dernière, une décision dans ce sens de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) du 28 juillet 2015.
Explications. Pour construire son réseau mobile, 3G au départ, Free s’est largement appuyé sur la boucle locale cuivre historique d’Orange, cette partie du réseau qui relie les points d’accès (les antennes mobiles) aux équipements actifs de collecte des données hébergés au sein des NRA (noeud de raccordement abonnés pour l’ADSL/cuivre) ou NRO (nœud de raccordement optique). Une prestation qu’Orange facture à son client tant pour l’hébergement des équipements que pour le service de collecte sur liaison optique dite « LFO » (lien fibre optique) pour acheminer les flux issus des sites raccordés en fibre optique. La LFO correspond à de la fibre noire, inactive par définition. Installés par Orange mais non utilisée par l’opérateur historique, les LFO sont activés (allumés) par les opérateurs alternatifs pour acheminer le trafic sur leurs propres dorsales. 15 000 euros de dommages Pour répondre aux exigences de capacité des hauts débits de la 4G, Free a déployé ses propres liens optiques entre ses sites radio et les NRO en lieu et place des liaisons cuivre d’Orange. Or, ce dernier justifiait d’une utilisation plus efficace des prestations d’hébergement et de collecte pour surfacturer ses prestations à son client sous la forme d’un abonnement à « usage étendu » qui augmentait d’1 euro le prix de base d’un service qui évolue entre 0,50 et 1,50 euro par an le mètre de liaison louée selon le nombre de lignes à raccorder. Une surfacturation que Free a contestée en avril 2015 auprès du régulateur en demandant de supprimer les modifications tarifaires argumentant que le tarif d’Orange pour l’usage étendu du LFO était excessif en regard des coûts de production et qu’il limiterait la couverture du territoire en dégroupage. Une demande que validait l’Arcep fin juillet. Mais pas Orange qui portait l’affaire devant la Cour d’appel en réclamant l’annulation de la décision de l’Autorité. En vain. Le tribunal a « fait sienne » la décision de l’Arcep et a rejeté le recours d’Orange qui devra également verser 15 000 euros de dédommagement à Free pour les frais de procédure judiciaire. « La sur-facturation imposée revenait à priver Free des synergies dont la société Orange a elle-même bénéficié et à limiter leur compétitivité sur les marchés de détail mobile et fixe, par rapport aux branches de détail de la société Orange, qui bénéficient pleinement et depuis plusieurs années des synergies fixe et mobile sur le segment de la collecte », justifie notamment la Cour dans sa décision. Autrement dit, la surfacturation aurait freiné les investissements de Free et « l’incitation au progrès technologique ». Lire également Pour Free, encadrer la fibre d’Orange est indispensable Free Mobile réduit les débits de l’itinérance Orange à la rentrée Itinérance : Bouygues Telecom ne digère pas l’accord Orange-Free crédit photo © Junial-Enterprises-Fotolia.com
Le Galaxy Note 7 reprend du service en Galaxy Note Fan Edition Le tristement célèbre Galaxy Note 7 de Samsung, rappelé une première fois avant d’être retiré du marché pour cause de surchauffe, aura finalement droit à une seconde chance. Il reprend en effet sa carrière sous le nom de Galaxy Note Fan Edition, un smartphone grand écran à stylet proposé en Corée du Sud sous les 550 euros. Il est en effet vendu 699.600 wons, soit environ 535 euros. Ceci en fait ainsi un modèle particulièrement abordable dans la famille des Galaxy Note. Hormis son système d’alimentation déficient, provoquant des chauffes de l’appareil, le Galaxy Note 7 était loué pour ses caractéristiques et sa qualité de fabrication. Mais pour revenir sur le devant de la scène, Samsung a dû revoir son produit. Avec plus de points de contrôle. Et une batterie plus petite : 3200 mAh, contre 3500 mAh précédemment. Un Galaxy Note 7… en mieux Pour le reste, nous retrouvons l’écran de 5,7 pouces (résolution de 2560 x 1440 points), 4 Go de RAM, 64 Go d’espace de stockage et un capteur photo principal de 12 mégapixels. Le processeur est toutefois remplacé par un Qualcomm Snapdragon 821. Et l’OS passe à Android 7.1.1, épaulé par l’assistant Bixby. Le Galaxy Note FE sera une série limitée tirée à seulement 400.000 exemplaires, indique Samsung. Il est possible donc qu’il ne soit accessible qu’en Corée du Sud. Date de lancement, le 7 juillet. À lire aussi : Samsung propose un nouveau smart-flip-phone… à prix d’or Samsung Galaxy S8 Active : tout d’un S8, sauf le design Le Nokia 9 promet d’être plus rapide que le Galaxy S8 Télégrammes : Les Galaxy débloquent Windows 10, l’Inde réclame un rabais à Microsoft, Bouygues et Free tapent sur
Orange, Le jailbreak est mort Les smartphones Samsung débloquent Windows 10. C’est une fonctionnalité originale pour plusieurs smartphones. Avec le lecteur d’empreinte digitale, il sera possible via l’application Flow de pouvoir débloquer un PC sous Windows 10. Le constructeur coréen étend cette fonctionnalité à plusieurs autres smartphones : Galaxy S7 et S7 Edge, S6, S6+ et S6 Edge, le Note 5, A7, A5 et A3 et la tablette Tab S3. En complément du déverrouillage, l’apps Flow permet de synchroniser des notifications des smartphones sur le PC. Auparavant, la firme limitait cette possibilité aux PC Samsung. L’Inde réclame une ristourne à Microsoft. Face aux cyberattaques récentes, le gouvernement Indien aimerait bien moderniser le parc de PC sous Windows dans le pays, soit environ 50 millions de terminaux. Mais les édiles bloquent sur le prix des licences et ont discuté avec Microsoft pour obtenir un rabais afin de basculer sur Windows 10, jugé plus sécurisé. Selon chef de la cyber sécurité du gouvernement indien, un « accord de principe » aurait été trouvé avec les responsables de Microsoft Inde. Selon le dirigeant, il s’agirait d’un prix unique pour l’ensemble du pays. Sans rentrer dans le détail tarifaire, il a évoqué « moins d’un quart du prix actuel ». Windows 10 Home se vend actuellement 7,999 roupies (124 $), tandis que la version Pro du logiciel généralement utilisé par les grandes entreprises et les institutions coûte 14 999 roupies (232 $). La ristourne si elle est effectivement validée, créera un précédent et d’autres pays feront la même requête à l’éditeur. Bouygues Telecom et Free veulent la fibre d’Orange. Alors que l’Arcep (le régulateur des télécoms) doit livrer dans quelques jours ses conclusions sur la consultation publique portant sur l’encadrement de la fibre d’Orange, Free et Bouygues Telecom en appellent au gouvernement pour demander le rééquilibrage du marché du FTTH (fibre optique à domicile). Dans une lettre envoyée le 30 juin au Premier ministre, ainsi qu’au président de l’Arcep Sébastien Soriano, et dévoilée par Les Echos, les deux opérateurs dénoncent, une fois encore, l’avantage concurrentiel que l’opérateur historique se réserve avec l’usage de ses fourreaux, les gaines qui permettent de faire passer les fibres dans les sous-sols des grandes villes. Les concurrents veulent de nouvelles obligations pour pouvoir accéder au réseau d’Orange, le principal opérateur à déployer du FTTH avec SFR. Ils réclament également une répartition plus équilibrée des zones de déploiement entre opérateurs. Aujourd’hui, Orange peut déployer en priorité dans 90% des villes de tailles moyenne contre 10% pour SFR qui se bat également pour un meilleur équilibre. De son côté, Orange se défend en dénonçant le manque d’investissement de ses concurrents qui souhaitent aujourd’hui profiter de ses infrastructures pour déployer leurs offres FTTH. Jailbreaker son iPhone, une pratique obsolète. Le Jailbreak de l’iPhone est-il en voie de disparition ? C’est ce que pensent un certain nombre de développeurs historiques de solutions pour contourner les verrous d’iOS. Jay Freeman (alias Saurik), concepteur de Cydia, Nicholas Allegra (Comex), ou Luca Todesco (qwertyoruiop) ne recommandent plus aux utilisateurs de jailbreaker leurs terminaux. Pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’ils se sont eux-mêmes tournés vers le programme, beaucoup plus rémunérateur, de bug bounty qu’Apple a lancé l’année dernière, rapporte Motherboard. Ensuite, les dernières versions d’iOS ont fait preuve d’une plus large ouverture qu’à ses débuts via les nombreux SDK. Enfin, la plate-forme est aujourd’hui suffisamment riche pour pouvoir se passer des fonctions inédites (les « tweaks ») qu’apportaient les
développeurs alternatifs. Et surtout, selon Jay Freeman, débloquer l’iPhone aujourd’hui pourrait se révéler dangereux pour ses utilisateurs alors qu’il est difficile de connaître les motivations des derniers hackers adeptes du jailbreak. L’apps Facebook fait débat avec sa fonctionnalité « Find Wi-Fi » Facebook vient de lancer une nouvelle fonctionnalité pour son application mobile, « Find Wi-Fi ». Laquelle fait d’ores et déjà débat. Elle permet aux terminaux mobiles Android et iOS pourvus de l’application Facebook de détecter les bornes WiFi publiques gratuites se trouvant à portée de l’utilisateur. Et de l’y connecter. Un moyen simple et appréciable d’économiser sur son forfait data. Problème, l’utilisateur sera suivi dans le moindre de ses déplacements, et sa position enregistrée – et probablement exploitée – par Facebook. Même quand l’application ne sera pas utilisée. Un véritable souci du point de vue du respect de la vie privée. Il sera fort heureusement possible de désactiver cet outil. Autre problème, seules les bornes WiFi signalées par les opérateurs auprès de Facebook pourront être listées par l’application. Encore une fois, il est donc demandé aux entreprises de faire allégeance au grand AOL des temps modernes qu’est Facebook. Tout entier centré sur son seul écosystème. 2 milliards de personnes suivies à la trace ? La semaine passée, Facebook a annoncé avoir passé le cap des 2 milliards d’utilisateurs. Voir à ce propos notre précédent article « 2 milliards d’utilisateurs pour Facebook ! ». Une majorité de personnes accède aujourd’hui à Facebook en mode mobile… et pourra donc profiter de la fonctionnalité « Find Wi-Fi ». À lire aussi : Mark Zuckerberg (Facebook) envisage un monde sans smartphones Facebook éradique 30 000 comptes français suspectés de fake news Près de 2 milliards d’utilisateurs de Facebook !
Philippe Le Grand, Nomotech: «Il faudra plusieurs dizaines d’années pour couvrir tout le territoire en fibre» « Je n’ai jamais cru qu’il était possible de déployer un réseau FTTH en 10 ans, il faudra plusieurs dizaines d’années pour couvrir tout le territoire d’un réseau en fibre optique. En attendant, il faut se tourner vers des solutions alternatives et la technologie hertzienne à très haut débit en est une. » Vice-président de l’opérateur NomoTech, Philippe Le Grand fait naturellement référence à la 4G fixe. Une technologie qui va prochainement bénéficier de 40 MHz de bande passante continue (avec 10 MHz supplémentaires dans certaines zones) dans les 3,5 GHz avec une bande qui sera consacrée à l’aménagement numérique des territoires en France comme l’a récemment annoncé l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). NomoTech entend bien profiter du « retard » de la fibre pour déployer des offres en 4G fixe. Créé en 2003 autour des technologies radio, le groupe opérateur a élargi ses offres aux réseaux Wifi dans les lieux de transport (gares, aéroports), les projets de smart cities, mais aussi la fourniture d’accès avec le rachat d’Ozone en 2010 et, plus récemment, les liaisons longues distances interentreprises en fibre avec l’acquisition de Telecom Luxembourg en novembre 2016. Présent à l’international, en France Nomotech a déployé 3000 sites radio couvrant 5000 communes dans le cadre des réseaux d’initiative publique (RIP) ou de ses investissements propres. La 4G fixe s’inscrit ainsi comme une nouvelle opportunité de croissance pour l’entreprise qui a réalisé 32 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016. Plus de 5 millions de foyers privés de THD en 2022 « On estime à 5 millions le nombre de foyers qui n’auront pas accès au très haut débit en 2022 (date de fin théorique du plan France très haut débit, NDLR) », avance Philippe Le Grand. Une estimation basse en regard des 5,1 millions de foyers exclus du THD avancés par la Firip (Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique dont notre interlocuteur est par ailleurs trésorier) et les 6,2 millions de lignes optiques qu’il restera à construire selon le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). Un potentiel sur lequel NomoTech espère prospérer en ciblant « un nombre important » de foyers alors que l’entreprise capte plus de 80% du marché des accès radio fixes en France. La 4G fixe, qui s’apparente à de la boucle locale radio (BLR) en raccordant les foyers équipés depuis un point d’accès sans fil, ne risque-t-elle pas de connaître le même désastre que le Wimax du milieu des années 2000 ? « Non, assure Philippe Le Grand. Il y a trois choses qui ont conduit le Wimax à l’échec ». Et d’argumenter : d’abord une bande de fréquence trop étroite et dispersée qui ne permettait pas de faire de l’agrégation de canaux pour faire du très haut débit, et qui le limitait à 2 Mbit/s « alors que, sur notre bande libre 5,4 GHz nous apportions 12 à 18 Mbit/s »; ensuite la modalité d’attribution laissait une place limitée au critère d’aménagement du territoire ce qui provoqué une spéculation autour des fréquences avec des acteurs qui les ont achetées dans une volonté
spéculative pour espérer faire du mobile dessus; enfin, le Wimax a subi le rejet des opérateurs mobiles qui ont exercé un lobby extrêmement fort et mondial pour empêché l’émergence d’un concurrent potentiel. « De notre côté, nous n’avons jamais cru au Wimax, on a fait du Wifi sur des bandes libres et c’est pour cela qu’on s’est bien développé », relate notre interlocuteur. La 4G fixe sur les 3,5 GHz a aussi pour elle l’assurance d’une plus grande capacité. Basée sur la technologie LTE TD (time division), la 4G fixe permet de se concentrer sur la qualité de service pour du transit de données et s’affranchit de la problématique de la voix (néanmoins transportée en IP). « C’est toute la différence avec la 4G mobile qui souffre de ce pour quoi elle est faite, à savoir assurer les conversations téléphoniques », estime Philippe Le Grand qui fait référence aux offres 4G fixe des opérateurs mobiles. Qui plus est, l’architecture des réseaux est différente. Là où les points d’accès des réseaux mobiles se positionnent pour arroser le plus grand nombre, les antennes de la 4G fixe vont cibler les foyers « qui ont moins de 4 Mbit/s de débit » avec des bandes de fréquences hautes (la 3,5 GHz en l’occurrence) qui permettent d’offrir de très hauts débits. Ensuite, les stations radio seront reliées aux backbones Internet avec des liaisons optiques. Débits garantis pour les entreprises « Nous pourrons proposer 30, 60 et 100 Mbit/s, avance Philippe Le Grand. Au lancement on fera des offres à 30 Mbit/s et dans un ou deux ans, on passera à 60 et 100 Mbit/s. » Sans garantie de débit, les offres 4G fixe 4P (Internet, téléphonie, mobile et télévision) pour les foyers résidentiels s’apparenteront à celles de l’ADSL en matière de prix et de services. Les entreprises pourront, elles, bénéficier de liaisons redondées et/ou avec débits garantis à travers des offres commençant à 60 euros par mois. Le déploiement du réseau demandera néanmoins de lourds investissements. « Entre 30 et 50 sites sont nécessaires par département pour 12 à 18 mois de travaux, ce qui représente 3 à 5 millions d’euros d’investissements. » Philippe Le Grand estime que 70 départements devraient lancer un projet de 4G fixe au cours des 10 prochaines années. Et « on est déjà très présent au sein des départements parmi nos clients, donc on travaille sur des avenants à nos contrats tout en répondant à des appels d’offre. » NomoTech travaille déjà sur 5 projets, dont le Lot et l’Hérault. La Seine et Marne est en cours de déploiement et les premières offres commerciales y seront lancées dès septembre prochain. Nomotech se positionne pour assurer la transition du très haut débit vers la fibre ou la 5G dans les territoires isolés. Lire également La Firip juge la 4G-fixe essentielle pour couvrir le territoire en haut débit La 4G fixe prend son envol en Haute-Garonne et Bourgogne-Franche-Comté SFR lance sa box 4G fixe en direction des entreprises
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