La Campagne BDS France était à la fête de l'Humanité 2018
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La Campagne BDS France était à la fête de l’Humanité 2018 Comme chaque année, la Campagne BDS France tenait un stand sous la bannière « Boycott Israël Apartheid » lors de la fête de l’Huma qui s’est tenue du 14 au 17 Septembre dernier. De très nombreux échanges avec les visiteurs, l’occasion de faire connaître la Campagne BDS et ses nombreux volets à un large public. LES PHOTOS ICI ! Les cartes postales à signer et à adresser au président d’AXA, appelant cette société d’assurance à cesser toute collaboration avec l’une des principales sociétés d’armement israélienne Elbit Systems ainsi que tout financement à des banques israéliennes actrices de la colonisation ont suscité un vif intérêt du public. Près de 300 cartes ont en effet été signées sur notre stand. Lors du débat organisé sur notre stand le samedi, Dominique Grange, Mohamed Paz, Ivar Ekeland et Régine de BDS France Marseille sont intervenus autour de la thématique : « Pinkwashing, Saison France-Israël : la propagande d’Israël en question » Le dimanche, nous avons accueilli Samir Eskanda, militant de la Campagne BDS Palestinienne autour d’un débat intitulé « Comment la Campagne BDS a changé la donne », ainsi que Monira de BDS St Étienne . Samir nous a rappelé l’importance du boycott culturel, a listé les récentes victoires dans ce domaine et les campagnes en cours (Festival Meteor, Eurovision 2019 en Israël…)
Nous avons également eu l’honneur d’accueillir tout au long du week-end Mindy Gershon et Dave Lippman du groupe BDS new- yorkais « Adalah New York » Dimanche, pour clore ce week-end riche en partages, Ahed Tamimi nous a fait l’honneur de sa visite sur notre stand, accompagnée de sa famille. Nous lui avons bien évidemment offert un Tee Shirt BDS qu’elle a brandi en guise de soutien. Un moment fort en émotion, galvanisant à souhait. Hommage à notre camarade et amie Gisèle Felhendler Hommage à notre camarade et amie Gisèle Felhendler Gisèle, notre camarade, notre amie, nous a quittés hier lundi 17 septembre 2018. Nous avions rencontré Gisèle en tant que coordinatrice de la semaine anticoloniale pour la première fois en 2013. Elle souhaitait que la résistance du peuple palestinien et que la Campagne BDS soient dignement représentées durant cette grande initiative annuelle de solidarité avec les peuples en lutte, dans le programme des rencontres-débats, mais aussi au salon anticolonial et aux manifestations. Nous co-organisions chaque année en collaboration avec elle la soirée consacrée à BDS.
Grace à elle, « Sortir du Colonialisme », l’association qu’elle coanimait, a rejoint la Campagne peu de temps après. Gisèle, c’était aussi notre camarade douée pour l’écriture qui se proposait spontanément et généreusement quand il fallait initier des lettres ouvertes au nom de la Campagne BDS France, comme celle en réponse à Juliette Gréco, ou pour dénoncer l’assimilation de l’antisionisme à de l’antisémitisme comme dans cette tribune. Animatrice d’une émission sur Radio Libertaire puis FFP, elle ne manquait jamais l’occasion de promouvoir l’actualité de BDS à travers les ondes. Gisèle était puissante, inspirante, exceptionnelle. Son humour, sa bienveillance, son dévouement, sa droiture et son intelligence nous manqueront terriblement. Elle sera toujours dans la mémoire de celles et ceux qui ont eu la chance de militer avec elle. Nous présentons nos condoléances à tous ses proches. La Campagne BDS France Paris, comme d’autres groupes, lui rend ici hommage. Gisèle avec des militantes de la Campagne BDS France – Paris Oslo a 25 ans, la preuve que
le BDS est essentiel pour un avenir libre et juste 13 septembre 2018 – Comité national palestinien de boycott, désinvestissement et sanctions (BNC) Alors que les Accords d’Oslo arrivent à leur 25e année, nous voyons bien que le « processus de paix » a servi de couverture à Israël pour voler plus de terres palestiniennes, expulser plus de Palestiniens de leurs maisons et commettre des crimes de guerre contre les Palestiniens sans qu’il ait à rendre des comptes. Il est plus important que jamais de redoubler d’efforts pour isoler l’apartheid israélien et créer un avenir où nous serons tous libres. Aujourd’hui, 13 septembre 2018, est le 25e anniversaire de la signature des Accords d’Oslo et depuis, la vie des Palestiniens n’a fait qu’empirer. Le « processus de paix » d’Oslo a servi de couverture à Israël pour voler plus de terres palestiniennes, expulser plus de Palestiniens de leurs maisons et commettre des crimes de guerre contre les Palestiniens sans qu’il ait à rendre des comptes. Israël a adopté une législation qui officialise son système d’apartheid, utilisant la loi pour discriminer systématiquement les Palestiniens originaires du pays et nous priver de nos droits inhérents. Nous exigeons les droits globaux de notre peuple, que les Accords d’Oslo ont sapés, et plus particulièrement le droit de nos réfugiés à retourner dans leurs maisons d’origine, nous continuons donc de renforcer notre lutte populaire pour la liberté, la justice et l’égalité. Nous continuons également à construire un mouvement BDS dans le monde entier comme la stratégie de solidarité la plus
efficace pour couper les liens de complicité avec le régime d’oppression israélien. Après 25 ans d’ancrage de l’apartheid israélien par Oslo, il est grand temps que la justice soit rendue et que les responsables rendent des comptes. Alors que l’Administration Trump se range sans aucune retenue aux côtés d’Israël et que l’Union européenne poursuit sa complicité, ne s’en tenant qu’à des déclarations, il est plus important que jamais pour les personnes de conscience du monde entier de soutenir notre mouvement pacifique, antiraciste. Une solidarité efficace avec notre lutte aujourd’hui implique d’approuver un embargo militaire contre le régime d’apartheid d’Israël, de s’engager dans des initiatives pour le boycott académique et culturel de ses institutions complices, de faire campagne pour se désinvestir des entreprises qui se rendent complices de ses crimes, ou pour faire pression sur son régime d’extrême droite. Comme dans la lutte pour la liberté en Afrique du Sud, la justice peut prévaloir en Palestine, avec le soutien des mouvements qui se battent dans le monde entier pour la justice. Multiplions par deux nos efforts pour isoler l’apartheid israélien et nous créer un avenir où nous serons tous libres. Le Comité national palestinien du BDS (BNC) est la plus grande coalition de la société civile palestinienne. Elle dirige et soutient le mouvement mondial de boycott, désinvestissement et sanctions pour les droits des Palestiniens. Source: BDS Movement Traduction : JPP pour BDS FRANCE
Magic System s’il vous plaît, ne chantez pas pour l’apartheid israélien Chers A’salfo, Goudé, Manadja et Tino Selon nos informations, vous êtes invités à vous produire à la fin du mois de septembre à Ashdod en Israël, lors des Francofolies. Dans le cadre de la Campagne BDS Boycott- Désinvestissement- Sanctions, nous nous joignons à la société civile palestinienne pour vous demander de ne pas participer à ce festival. Depuis 2006, le gouvernement israélien instrumentalise les prestations artistiques à des fins de propagandes à travers un programme appelé Brand Israël. Dans le cadre de la Saison croisée France-Israël, ce festival participe d’une nouvelle opération destinée à redorer l’image de ce pays sur la scène internationale. Rejoindre ce festival, c’est envoyer un message que ce que fait Israël est acceptable, c’est cautionner le blanchiment des crimes et des violations des Droits de l’Homme, tels les massacres commis à Gaza depuis ces douze années de blocus inhumain. Chaque jour les colonies illégales israéliennes se répandent en Cisjordanie et volent toujours plus de terres aux Palestiniens. Entre mars et mai de cette année, les snipers de l’armée israélienne ont tué 140 manifestants pacifiques à Gaza. Gaza est bombardé presque chaque jour.
Au début du mois d’août, des missiles israéliens ont complètement détruit le centre culturel Al Mishal. « C’est une guerre contre tout ce qui fait l’identité palestinienne: la musique, la culture ou même la danse », dit Nidal Eissa, le directeur adjoint du centre. À chaque fois que l’occasion lui en est donnée, Israël s’efforce d’effacer la culture palestinienne. Enfin, comble de l’immoralité, le parlement israélien vient de voter une loi décrétant l’État-nation du peuple juif. Israël a toujours pratiqué la discrimination envers les Palestiniens, mais cette loi entérine la domination d’une population sur une autre. De par la loi, seuls les Israéliens juifs ont droit à l’autodétermination; les Palestiniens, eux, en sont dépossédés et leurs droits élémentaires sont niés. Et que dire des Juifs originaires d’Afrique, qui n’ont pas la « bonne couleur de peau » et qui subissent au quotidien un flagrant mépris, en n’étant pas admis dans les institutions et en étant frappés plus fort que les autres citoyens israéliens par la pauvreté et le chômage ? Dans les années 1970 et 1980, de nombreux artistes ont boycotté un autre État qui avait légalisé la discrimination : l’Afrique du Sud de l’apartheid. Actuellement, de nombreux artistes dans le monde protestent contre la tenue de l’Eurovision en Israël et des milliers d’autres ont décidé de ne pas se produire en Israël, dont Lorde, Lauryn Hill, Shakira, Vanessa Paradis, Lhasa, Annie Lennox, Cat Power, Cassandra Wilson, Natacha Atlas, Aziza Brahim, Roger Waters, Elvis Costello, Brian Eno, Thurston Moore, Gilberto Gil, Chuck D., Gil Scott-Heron, Jason Moran, Richard Bona, Eddie Palmieri, Salif Keita, Jello Biafra, Jean- Luc Godard, Tardi, Portishead, The Young Fathers ou Massive Attack!
Lorsqu’elle a été invitée au festival de cinéma d’Israël, la cinéaste indienne Mira Naïr a déclaré : « J’irai en Israël quand l’occupation sera terminée. J’irai en Israël quand l’État ne privilégiera pas une religion par rapport à une autre. J’irai en Israël quand il n’y aura plus d’apartheid ». Très récemment, de nombreux artistes internationaux, dont Lana Del Rey, ont annulé leur participation au Méteor Festival qui aura lieu dans quelques jours à Tel Aviv. Rejoignez cette initiative pour la justice, entendez l’appel des Palestiniens qui vous demandent de ne pas faire partie de ceux qui cautionnent leur oppression ! Vous-mêmes, dans votre chanson « L’eau va manquer », vous prônez l’entraide et la liberté : « il faut nous rassembler il faut s’entraider chacun doit changer chacun peut changer il faut se libérer nous réinventer car même l’eau va manquer » Mais vous savez que l’eau manque déjà à Gaza puisque, en raison du blocus israélien, 95% de l’eau qui coule dans ce territoire est impropre à la consommation. Vous savez aussi que les colonies israéliennes volent aux Palestiniens les sources d’eau en Cisjordanie occupée… Aujourd’hui le peuple palestinien nous demande de les aider en refusant toute complicité avec l’État israélien. Ne soyez pas insensible à cet appel… Positionnez-vous du côté de la solidarité avec les Palestiniens qui subissent la violence et l’injustice en refusant de participer à ce festival des « Francofolies » et en transmettant ce message aux organisateurs. Juliette, pour la Campagne BDS France
La campagne BDS France à la Fête de l’huma Comme chaque année, la campagne BDS France sera présente à la Fête de l’Humanité du 14 au 16 septembre 2018, Village du Monde, avenue Charlie Chaplin. Venez rencontrer les militants qui pourront vous renseigner sur les différents volets de la campagne! Des livres, dvd, documents, tee-shirts, stickers, drapeaux palestiniens, keffiehs et autres matériels militants seront en vente. Deux débats sont organisés sur notre stand. Voir le programme ci-dessous: SAMEDI 15 septembre 2018 de 16h00 à 17H30 « De la Saison Croisée France/Israël au Pinkwaching, la propagande d’Israël en question » Avec : Dominique Grange, chanteuse signataire de l’appel des 80 artistes français contre la saison France-Israël, Ivar Ekeland (Association des Universitaires Pour le Respect du Droit International en Palestine – AURDIP), Mohamed Paz (Collectif LGBT pour la Palestine). Animation : Régine, BDS France Marseille
DIMANCHE 16 septembre 2018 de 13h00 à 14H30 « Comment la Campagne BDS a changé la donne dans le contexte d’aujourd’hui » Rencontre avec Samir Eskanda, militant palestinien de la Campagne BDS et Monira, de BDS France Saint-Étienne Plus de 140 artistes signent une lettre appelant au boycott de l’Eurovision 2019 si elle a lieu en Israël Eurovision, ne blanchissez pas l’occupation militaire et les violations des droits humains par Israël 7 septembre 2018 Nous, sous-signés, artistes d’Europe et d’ailleurs, soutenons le vibrant appel des artistes palestiniens à boycotter le Concours de l’Eurovision 2019 qui doit être accueilli par Israël. Jusqu’à ce que les Palestiniens puissent jouir de la liberté, de la justice et des droits égaux de tous les êtres humains, il ne devrait pas y avoir de « business-as-usual » avec l’état qui dénie leurs droits fondamentaux. Le 14 mai, quelques jours après la victoire d’Israël à l’Eurovision, l’armée israélienne a tué 62 manifestants palestiniens non armés à Gaza, dont six enfants, et en a blessé des centaines, la plupart à balles réelles. Amnesty International a condamné la politique israélienne de « tirer- pour-tuer-ou-mutiler » et Human Rights Watch a décrit les massacres comme « illégaux et calculés ».
L’ Eurovision 2019 devrait être boycotté s’il est accueilli par Israël, alors que ce pays continue depuis des décennies ses graves violations des droits humains palestiniens. Nous comprenons que l’Union européenne de radio-télévision demande qu’Israël trouve un lieu « non conflictuel » pour l’Eurovision 2019. Elle devrait annuler complètement l’accueil du concours par Israël et le déplacer vers un autre pays avec un meilleur dossier en matière de droits humains. L’injustice divise, alors que la poursuite de la dignité et des droits humains réunit. L-FRESH The LION, musician, Eurovision 2018 national judge (Australia) Helen Razer, broadcaster, writer (Australia) Candy Bowers, actor, writer, theatre director (Australia) Blak Douglas, artist (Australia) Nick Seymour, musician, producer (Australia) DAAN, musician, songwriter (Belgium) Daan Hugaert, actor (Belgium) Alain Platel, choreographer, theatre director (Belgium) Marijke Pinoy, actor (Belgium) Code Rouge, band (Belgium) DJ Murdock, DJ (Belgium) Helmut Lotti, singer (Belgium) Raymond Van het Groenewoud, musician (Belgium) Stef Kamil Carlens, musician, composer (Belgium) Charles Ducal, poet, writer (Belgium) Fikry El Azzouzi, novelist, playwright (Belgium) Erik Vlaminck, novelist, playwright (Belgium) Rachida Lamrabet, writer (Belgium) Slongs Dievanongs, musician (Belgium) Chokri Ben Chikha, actor, theatre director (Belgium) Yann Martel, novelist (Canada) Karina Willumsen, musician, composer (Denmark) Kirsten Thorup, novelist, poet (Denmark) Arne Würgler, musician (Denmark)
Jesper Christensen, actor (Denmark) Tove Bornhoeft, actor, theatre director (Denmark) Anne Marie Helger, actor (Denmark) Tina Enghoff, visual artist (Denmark) Nassim Al Dogom, musician (Denmark) Patchanka, band (Denmark) Raske Penge, songwriter, singer (Denmark) Oktoberkoret, choir (Denmark) Nils Vest, film director (Denmark) Britta Lillesoe, actor (Denmark) Kaija Kärkinen, singer, Eurovision 1991 finalist (Finland) Kyösti Laihi, musician, Eurovision 1988 finalist (Finland) Kimmo Pohjonen, musician (Finland) Paleface, musician (Finland) Manuela Bosco, actor, novelist, artist (Finland) Noora Dadu, actor (Finland) Pirjo Honkasalo, film-maker (Finland) Ria Kataja, actor (Finland) Tommi Korpela, actor (Finland) Krista Kosonen, actor (Finland) Elsa Saisio, actor (Finland) Martti Suosalo, actor, singer (Finland) Virpi Suutari, film director (Finland) Aki Kaurismäki, film director, screenwriter (Finland) Pekka Strang, actor, artistic director (Finland) HK, singer (France) Dominique Grange, singer (France) Imhotep, DJ, producer (France) Francesca Solleville, singer (France) Elli Medeiros, singer, actor (France) Mouss & Hakim, band (France) Alain Guiraudie, film director, screenwriter (France) Tardi, comics artist (France) Gérard Mordillat, novelist, filmmaker (France) Eyal Sivan, film-maker (France) Rémo Gary, singer (France) Dominique Delahaye, novelist, musician (France)
Philippe Delaigue, author, theatre director (France) Michel Kemper, online newspaper editor-in-chief (France) Michèle Bernard, singer-songwriter (France) Gérard Morel, theatre actor, director, singer (France) Daði Freyr, musician, Eurovision 2017 national selection finalist (Iceland) Hildur Kristín Stefánsdóttir, musician, Eurovision 2017 national selection finalist (Iceland) Mike Murphy, broadcaster, eight-time Eurovision commentator (Ireland) Mary Black, singer (Ireland) Christy Moore, singer, musician (Ireland) Charlie McGettigan, musician, songwriter, Eurovision 1994 winner (Ireland) Mary Coughlan, singer (Ireland) Luka Bloom, singer (Ireland) Robert Ballagh, artist, Riverdance set designer (Ireland) Aviad Albert, musician (Israel) Michal Sapir, musician, writer (Israel) Ohal Grietzer, musician (Israel) Yonatan Shapira, musician (Israel) Danielle Ravitzki, musician, visual artist (Israel) David Opp, artist (Israel) Assalti Frontali, band (Italy) Radiodervish, band (Italy) Moni Ovadia, actor, singer, playwright (Italy) Vauro, journalist, cartoonist (Italy) Pinko Tomažič Partisan Choir, choir (Italy) Jorit, street artist (Italy) Marthe Valle, singer (Norway) Mari Boine, musician, composer (Norway) Aslak Heika Hætta Bjørn, singer (Norway) Nils Petter Molvær, musician, composer (Norway) Moddi, singer (Norway) Jørn Simen Øverli, singer (Norway) Nosizwe, musician, actor (Norway) Bugge Wesseltoft, musician, composer (Norway)
Lars Klevstrand, musician, composer, actor (Norway) Trond Ingebretsen, musician (Norway) José Mário Branco, musician, composer (Portugal) Francisco Fanhais, singer (Portugal) Tiago Rodrigues, artistic director, Portuguese national theatre (Portugal) Patrícia Portela, playwright, author (Portugal) Chullage, musician (Portugal) António Pedro Vasconcelos, film director (Portugal) José Luis Peixoto, novelist (Portugal) N’toko, musician (Slovenia) ŽPZ Kombinat, choir (Slovenia) Lluís Llach, composer, singer-songwriter (Spanish state) Marinah, singer (Spanish state) Riot Propaganda, band (Spanish state) Fermin Muguruza, musician (Spanish state) Kase.O, musician (Spanish state) Soweto, band (Spanish state) Itaca Band, band (Spanish state) Tremenda Jauría, band (Spanish state) Teresa Aranguren, journalist (Spanish state) Julio Perez del Campo, film director (Spanish state) Nicky Triphook, singer (Spanish state) Pau Alabajos, singer-songwriter (Spanish state) Mafalda, band (Spanish state) Zoo, band (Spanish state) Smoking Souls, band (Spanish state) Olof Dreijer, DJ, producer (Sweden) Karin Dreijer, singer, producer (Sweden) Dror Feiler, musician, composer (Sweden) Michel Bühler, singer, playwright, novelist (Switzerland) Wolf Alice, band (UK) Carmen Callil, publisher, writer (UK) Julie Christie, actor (UK) Caryl Churchill, playwright (UK) Brian Eno, composer, producer (UK) AL Kennedy, writer (UK)
Peter Kosminsky, writer, film director (UK) Paul Laverty, scriptwriter (UK) Mike Leigh, writer, film and theatre director (UK) Ken Loach, film director (UK) Alexei Sayle, writer, comedian (UK) Roger Waters, musician (UK) Penny Woolcock, film-maker, opera director (UK) Leon Rosselson, songwriter (UK) Sabrina Mahfouz, writer, poet (UK) Eve Ensler, playwright (US) Alia Shawkat, actor (US) Source: The Guardian Des citoyens israéliens à Lætitia Sadier Septembre 2018 Chère Laetitia Sadier, Nous sommes un groupe de citoyens israéliens soutenant la campagne BDS. Nous vous avons déjà envoyé une lettre, vous demandant de ne pas participer au Meteor Festival, qui est utilisé par l’état d’Israël pour se vendre comme « une démocratie multiculturelle cool ». En réponse à votre note précédente, nous aimerions clarifier notre point. BDS est l’opposé d’une guerre. BDS est une campagne non violente pour mettre fin à la guerre et à l’oppression, à savoir l’apartheid et la guerre d’Israël contre le peuple palestinien. Nous pensons que votre note
récente témoigne une certaine incompréhension de la situation ici et du rôle d’une manifestation politique. Dans votre note, vous arguez que certains Israéliens sont opposés au gouvernement israélien pour justifier votre spectacle ici. Vous affirmez aussi que le festival « relie » les gens. Nous constatons que c’est complètement faux. D’abord, même s’il y a des dissidents israéliens (nous en sommes), l’opposition de terrain à l’intérieur d’Israël contre les crimes de guerre actuels d’Israël est très petite. De plus, des millions de Palestiniens vivant sous l’apartheid israélien, dans la bande de Gaza assiégée et bombardée ou en Cisjordanie occupée et colonisée, ne sont pas autorisés à traverser la ligne verte pour aller au festival. Aucun lien, aucun apaisement, ne peut avoir lieu dans de telles circonstances. La musique ne peut jouer un rôle constructif que si elle fait partie d’une campagne politique pertinente fondée sur la réalité. Par exemple, des concerts par des artistes internationaux dans l’Afrique du Sud de l’apartheid avaient très peu de signification si l’idée était simplement « de promouvoir la paix ». D’un autre côté, un morceau de musique comme « I ain’t gonna play Sun City » [Je ne vais pas jouer à Sun City] par les Artistes Unis contre l’Apartheid a aidé à éduquer le public général et à galvaniser le mouvement international pour la justice et l’égalité en Afrique du Sud. La campagne BDS pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud est considérée comme très justifiée de nos jours, même si quelques Blancs d’Afrique du Sud étaient opposés au régime d’apartheid. En fait, les militants anti-apartheid blancs en Afrique du Sud soutenaient la campagne. Nous espérons que vous comprenez que la campagne BDS ne cible pas des individus, mais que son but est de mettre fin à une occupation militaire agressive et au régime d’apartheid de l’état d’Israël.
Nous voudrions citer une courageuse déclaration morale de Of Montreal, qui a annulé son spectacle au Meteor Festival : « Ignorer l’appel à se lever pour soutenir un groupe opprimé d’êtres humains est une des pires choses qu’on peut faire ». Nous espérons que vous reconsidérerez votre décision, et annulerez votre spectacle au Meteor Festival. Bien à vous Boycott from Within (Citoyens israéliens pour BDS) Source: Boycott From Within Traduction: C.G pour BDS France Une réponse de citoyens israéliens à Ivan Smagghe Septembre 2018 Cher Ivan Smagghe, Nous sommes une association de citoyens israéliens qui soutenons BDS. Nous vous avons déjà envoyé une lettre , vous demandant de ne pas prendre part au Festival Meteor, qui sert à l’État d’Israël à se vendre en tant que « tranquille démocratie multiculturelle ». Nous avons été déçus en lisant votre récente note qui, à notre avis, ne traite pas le cœur du sujet.
Dans votre note, vous mettez en avant que vous comprenez la situation ici. Pourtant, quand vous prétendez que certains Israéliens (vos « amis ») s’opposent au gouvernement israélien afin de justifier votre présence ici, c’est faux. Nous entendons très souvent cet argument. Alors qu’il est vrai que ce type d’Israéliens existe (nous sommes quelques uns d’entre eux), l’opposition sur le terrain à l’intérieur d’Israël aux crimes de guerre incessants d’Israël est très réduite. La campagne BDS pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud est considérée comme très légitime. Pourtant, quelques blancs d’Afrique du Sud étaient opposés au régime d’apartheid. Il n’y a là aucune contradiction. Les citoyens israéliens qui sont en totale solidarité avec le peuple palestinien ne devraient avoir aucun problème à justifier la campagne BDS non violente, démocratique, populaire pour mettre fin aux atrocités d’Israël. BDS a été efficace en Afrique du Sud et les militants blancs anti-apartheid d’Afrique du Sud ont soutenu cette campagne. Nous espérons que vous comprenez que la campagne BDS ne vise pas les individus, mais que son but est de mettre fin à l’occupation militaire belliqueuse et au régime d’apartheid de l’État d’Israël. Nous aimerions citer une déclaration moralement courageuse de Of Montreal qui a annulé sa présence au Festival Meteor : « Ignorer l’appel à se tenir aux côtés d’un groupe humain opprimé, c’est l’une des pires choses que l’on puisse faire. » Nous espérons que vous reconsidérerez votre décision et que vous annulerez votre présence au Festival Meteor. Sincèrement, Boycott From Within [Boycott de l’Intérieur], citoyens israéliens pour BDS.
Traduction : J. Ch. pour BDS France BDS France à l’Université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens La Campagne BDS France a participé à l’Université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens, qui se tenait cette année à Grenoble du 22 au 26 aout. 2100 personnes inscrites pour une centaine d’évènements, 5 jours pour débattre, se former, agir ! BDS France a élaboré le programme « Palestine » avec l’AFPS, l’UJFP et l’AURDIP. La règle était que les propositions d’évènements devaient satisfaire à 3 organisations différentes. Même si chacune est resté au pilotage des ateliers dont elle était à l’initiative, la coopération a toujours été sympathique et fructueuse : Un atelier sur les entreprises françaises complices de la colonisation israélienne. Un power point magistral élaboré pour la circonstance par l’AFPS présente la colonisation, l’implication des entreprises françaises dans la colonisation, la campagne en cours contre les banques françaises qui financent la colonisation, et la campagne « Tram » qui vient de démarrer. Un atelier « l’impact de l’occupation militaire sur les
enfants palestiniens et résilience » avec Samah Jabr, qui a remporté l’unanimité des présentEs pour dire qu’elle est fantastique. L’AFPS et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ont par ailleurs fait tourner le jeu interactif « Vivre en Palestine ». Vif succès public ! Le film documentaire « Le char et l’olivier » de Roland Nurier (scénariste et réalisateur), et le film d’Alexandra Dols « Derrière les fronts, résistances et résilience en Palestine » ont été projetés. La Campagne BDS France était à l’initiative d’un évènement important co-organisé avec l’AFPS : l’atelier « France / Israël, l’argument sécuritaire en question » avec Shir Hever, économiste, écrivain et journaliste qui, en tant qu’Israélien a l’avantage d’analyser la société israélienne de l’intérieur. Une vidéo de 10 mn en cours d’élaboration présentera l’essentiel de son analyse sur l’évolution de l’élite politico-militaire aux commandes en Israël, sur les conséquences de la privatisation de l’industrie de la sécurité en Israël, sur les tentatives d’Israël pour exporter son modèle sécuritaire, et sur l’importance d’une campagne d’embargo militaire contre Israël. Il paraît utile de traduire et publier son dernier livre « The privatization of israeli security« . Salle pleine et franc succès pour une présentation « provocatrice » et un débat contradictoire animé. La coordination BDS à Grenoble a organisé une action BDS dans le centre ville de Grenoble appelée pour l’occasion « déambul’action ». 7 prises de paroles de 5 à 10 minutes chacune dans 7 lieux différents ont permis
de présenter 7 campagnes BDS, dont la campagne sur le tram de Jérusalem, celle contre la vente des produits des colonies dans le grand Monoprix du quartier, la campagne de boycott culturel… Devant une agence de la Société Générale, l’AFPS a présenté sa campagne contre les banques françaises qui financent la colonisation. Nous voulions remettre au responsable le dossier « Les liaisons dangereuses des banques françaises… » mais entre temps l’agence avait baissé son rideau de fer ! Plus de succès par contre dans l’agence AXA où le responsable nous a reçu après que nous ayons présenté la campagne embargo. Nous lui avons expliqué que l’on a rien contre lui personnellement ni contre AXA en général, mais contre les participation d’AXA dans Elbit Systems et dans les 5 principales banques israéliennes, et que sur ce point on ne les lâcherait pas ! Malgré les pressions anti-démocratiques du CRIF (principal relais de l’État d’Israël en France) répétées depuis juin en direction de la Ville de Grenoble, nous avons organisé et déclaré à la Préfecture une manifestation qui s’est déroulée dans le calme, sous le regard discret de la police, et en compagnie d’une journaliste du Dauphiné Libéré qui a rédigé un bon article d’information dans le Dauphiné Libéré: Enfin, sur le stand partagé avec l’UJFP nous avons décidé de faire signer les cartes postales de la campagne contre AXA : 190 signatures recueillies ! Différents contacts intéressants ont été pris avec des organisations présentes et sont à développer… L’Équipe BDS France à l’Université d’été d’Université d’été
solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens Laetitia Sadier, Ivan Smagghe: s’il vous plaît annulez votre concert! #Meteor Cher Ivan Smagghe, Chère Laetitia Sadier, Vous êtes invité·e à vous produire au festival Meteor en Israël en septembre. Nous nous joignons à la société civile palestinienne et à des Israéliens pour vous demander de ne pas y aller. Lana Del Rey vient d’annoncer sur Twitter l’annulation de sa participation: comme avant elle Khalas, Zenobia , le duo sud africain Black Motion , Volvox et DJ Python et quatre autres artistes qui étaient également annoncés ou invités à ce festival. Israël a toujours pratiqué la discrimination envers les Palestiniens, mais pas plus tard que le mois dernier, le parlement israélien a franchi une étape supplémentaire. Il a voté la loi de l’État -Nation Juif. Cette loi donne au groupe ethnique dominant des droits que d’autres n’ont pas. De par la loi, seuls les Israéliens juifs ont droit à l’autodétermination; les Palestiniens n’ont pas ce droit.
Dans les années 1970 et 1980, des musiciens ont boycotté un autre État qui avait légalisé la discrimination – c’est l’Afrique du Sud de l’apartheid. Nous vous demandons d’adopter la même position envers Israël de l’apartheid. Vous ne seriez pas seul·e. Des milliers d’artistes dans le monde ont décidé de ne pas se produire en Israël, dont Lorde, Mme Lauryn Hill, Thurston Moore, Shakira, Wolf Alice, Chuck D, Portishead, Brian Eno, et les Young Fathers. Le gouvernement israélien utilise des prestations internationales comme une marque d’approbation. Se produire dans un festival international de musique en Israël envoie comme message que ce que fait Israël est acceptable. C’est du blanchiment. Voilà ce qu’Israël blanchit: il utilise tous les moyens en sa possession pour effacer la culture palestinienne. Ses colonies illégales se répandent en Cisjordanie par le vol de terres aux Palestiniens. Entre mars et mai de cette année, ses snipers ont tué 140 manifestants pacifiques à Gaza. Gaza est bombardé presque chaque jour. Au début de ce mois, des missiles israéliens ont attaqué le centre culturel Al Mishal et l’ont complètement détruit. « C’est une guerre contre tout ce qui fait l’identité palestinienne: la musique, la culture ou même la danse Dabké », dit Nidal Eissa, le directeur adjoint du centre. Pendant que vous vous produirez à Meteor, des Palestiniens endureront ce type de violence. La cinéaste Mira Naïr a dit, lorsqu’elle a été invitée au festival de cinéma d’Israël: « J’irai en Israël quand l’occupation sera terminée. J’irai en Israël quand l’État ne privilégiera pas une religion par rapport à une autre. J’irai en Israël quand il n’y aura plus d’apartheid ». C’est le message dont nous espérons que vous le transmettrez aux organisateurs de Météor.
Dans l’attente de votre réponse, Bien à vous, Imen pour la Campagne BDS France « SodaStream est toujours soumis au boycott » Comité national palestinien de boycott, désinvestissement et sanctions (BNC) – le 22 août 2018 Le mouvement BDS pour les droits des Palestiniens réagit à l’achat de SodaStream par PepsiCo. 22 août 2018 – Plus tôt dans la semaine, PepsiCo a annoncé qu’elle signait un accord pour l’achat de SodaStream, fabricant de machines pour carbonatation domestique. SodaStream a fait face à un boycott mondial en raison de sa complicité dans les graves violations des droits de l’homme des Palestiniens par Israël. Omar Bargouti, cofondateur du mouvement BDS pour les droits des Palestiniens, déclare : « SodaStream est toujours soumis au boycott par le mouvement mondial du BDS conduit par les Palestiniens pour les droits des Palestiniens. Sa nouvelle usine est activement complice de la politique d’Israël pour le déplacement des citoyens bédouins palestiniens d’Israël, dans le Néguev. Les mauvais traitements par SodaStream et sa discrimination à l’encontre des travailleurs palestiniens ne sont pas non plus oubliés. « Le mouvement BDS considère la fermeture de l’usine
SodaStream en Cisjordanie militairement occupée comme un succès, en droite ligne avec notre engagement de mettre fin aux violations israéliennes des droits de l’homme des Palestiniens. L’usine SodaStream a été montée dans l’une des plus importantes colonies de peuplement israéliennes, qui sont illégales, sur une terre volée aux Palestiniens et sur les ruines de sept villages palestiniens dont les habitants ont été chassés par la force pour laisser la place à une ville réservée aux seuls juifs, ceci en violation du droit international et d’une politique soutenue par les USA de plusieurs décennies. « Comme ce fut le cas avec le boycott international et le désinvestissement des entreprises complices des crimes de l’Afrique du Sud de l’apartheid, toutes les entreprises qui sont complices des violations israéliennes des droits de l’homme des Palestiniens sont des cibles légitimes pour le mouvement BDS. « Au plus fort de la campagne BDS contre SodaStream, la valeur de l’action de l’entreprise a chuté, et sa réputation a été entachée. « Il est clair que le non-respect de l’appel BDS palestinien est moralement inacceptable car il est nuisible pour les droits de l’homme. Il est aussi nuisible pour les affaires. » Le Comité national palestinien du BDS (BNC) est la plus grande coalition de la société civile palestinienne. Il dirige et appuie le mouvement mondial de boycott, désinvestissements et sanctions pour les droits des Palestiniens. Source: BNC Traduction : JPP pour BDS FRANCE
Plus de la moitié des conférenciers invités se retirent d’un colloque scientifique dans une université israélienne des colonies 20 août 2018 / Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (PACBI) Six des onze conférenciers invités ont confirmé l’annulation de leur participation à un colloque de physique à l’université Ariel, construite en territoire palestinien occupé dans une colonie israélienne illégale. Les universitaires palestiniens demandent aux conférenciers restants de se retirer de la conférence. La lettre suivante a été envoyée le 2 août 2018 aux conférenciers invités du colloque « Inflation, alternatives et ondes gravitationelles » qui doit se tenir du 3 au 6 septembre à l’université Ariel. Cette université est construite en terre palestinienne occupée, dans la colonie israélienne illégale d’Ariel. Plus de la moitié de ceux invités à parler ont confirmé qu’ils n’y assisteraient pas. Bien que certains se soient retirés depuis plusieurs semaines, le site web du
colloque continue, de manière trompeuse, à afficher leurs noms. Nous demandons aux conférenciers restants de soutenir leurs collègues palestiniens et de se retirer du colloque. Nous vous écrivons en tant que conférencier invité au colloque intitulé « Inflation, alternatives et ondes gravitationelles » à l’université Ariel, 3-6 septembre 2018. Nous, Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et d’employés d’universités (PFUUPE) et Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), nous vous demandons d’annuler votre participation à cette université, qui est construite en terre palestinienne occupée en violation du droit international. L’université Ariel est construite dans la colonie israélienne illégale du même nom en Cisjordanie palestinienne occupée. Le consensus international est que les colonies israéliennes sont illégales. La résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies a récemment reconfirmé cette position, maintenant que l’activité de colonisation d’Israël « n’a aucune validité juridique et constitue une violation flagrante selon le droit international ». Selon la 4ème Convention de Genève, les colonies israéliennes constituent un crime de guerre. La colonie d’Ariel a été construite sur des terrains volés aux villages palestiniens alentour et sur des terres que des familles palestiniennes ont cultivées pendant des générations. Le mur d’apartheid construit pour annexer Ariel à Israël, et déclaré illégal en 2004 par la Cour pénale internationale (ICJ), sépare des villages palestiniens les uns des autres et restreint leur liberté de mouvement et leur développement. Les Palestiniens doivent vivre avec la puanteur des eaux usées d’Ariel, ce qui affecte leur santé, détruit leurs récoltes et pollue leurs sources d’eau. Les colonies, qui privent les Palestiniens de terres et de ressources, font partie du système israélien d’oppression qui
domine tous les aspects de la vie palestinienne, en particulier l’éducation. Les checkpoints militaires israéliens restreignent les déplacements vers, et depuis, les universités des étudiants, chercheurs et professeurs palestiniens. Israël empêche les étudiants palestiniens dans Gaza assiégée, où près de deux millions de personnes vivent avec quatre heures d’électricité par jour, d’étudier dans les universités palestiniennes de Cisjordanie ou de quitter Gaza pour des universités à l’étranger. Israël refuse des permis de voyage aux universitaires palestiniens, limitant sévèrement leur accès à des conférences internationales. Depuis le début de l’année universitaire, Israël a refusé l’entrée ou refusé de renouveler des visas d’un grand nombre d’universitaires des universités palestiniennes détenant des passeports étrangers. Israël dénie aux Palestiniens le droit fondamental à la liberté académique et l’université Ariel joue un rôle actif [en cela]. L’Union européenne et la Fondation binationale pour la science US-Israël excluent les institutions universitaires israéliennes dans les territoires occupés, comme l’université Ariel, de leurs subventions et de leurs programmes de recherche. Des associations universitaires israéliennes, dont l’Association israélienne d’anthropologie et la Société israélienne de sociologie, ainsi que 1200 universitaires israéliens, ont banni l’université Ariel et refusent de collaborer avec elle. Plus tôt dans l’année, l’université Kasetsart de Bangkok a mis fin à son partenariat avec l’université Ariel pour une
conférence d’études sur les femmes. Ces mesures prennent acte du fait que collaborer avec l’université Ariel signifie nécessairement normaliser les politiques illégales d’Israël qui dénie les droits palestiniens et étouffe l’enseignement supérieur palestinien. En participant à un colloque à l’université Ariel, vous prêterez votre nom et votre savoir à cet objectif, ce que, nous en sommes sûrs, vous ne voulez pas faire. Nous, universitaires palestiniens et défenseurs des droits humains, vous demandons de faire ce qui est juste et d’annuler votre participation à cette conférence dans la colonie illégale d’Ariel. Dans l’attente de votre réponse et du plaisir de discuter plus longuement avec vous, Cordialement, La Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et d’employés d’universités (PFUUPE) La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) La Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et d’employés d’universités (PFUUPE) représente plus de 6 000 membres du personnel universitaire palestinien dans 13 institutions d’enseignement supérieur en territoire palestinien occupé. La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 afin de contribuer au combat pour la liberté, la justice et l’égalité des Palestiniens. PACBI défend le boycott des institutions universitaires et culturelles israéliennes, étant donné leur profonde et persistante complicité dans le déni par Israël des droits palestiniens tels qu’ils sont stipulés dans le droit
international. Source: PACBI Traduction: C.G pour BDS France COMMUNIQUÉ de BDS France : Solidarité avec les militants de BDS-France Montpellier COMMUNIQUÉ de BDS France : Solidarité avec les militants de BDS-France Montpellier Le BNVCA (le soi-disant « Bureau National de Vigilance Contre l’antisémitisme ») vient de porter plainte contre 3 porte- paroles de BDS France Montpellier pour : « (…) avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de discrimination selon l’article 225 du code pénal. ». Les faits incriminés sont relatifs à l’action de boycott du spectacle soutenu par le ministère de la culture israélien les 20 et 21 mars au théâtre Jean Vilar à La Paillade. Trois des porte-parole de BDS Montpellier, sont convoqués le 28 août à 9h au commissariat central pour audition. Depuis début 2018, BDS 34 est verbalisé par la police municipale et/ou nationale là où il s’exprime pour informer la société civile de ce qui se passe en Palestine, y compris lors d’une manifestation déclarée en préfecture. Au total 12 PV ont été dressés au nom d’un des porte-parole de BDS France Montpellier. Trois d’entre eux ont été dressés pour atteinte à
la tranquillité pour des actions menées de jour ! L’engagement de ces poursuites survient au moment où Israël vient d’adopter une « Loi fondamentale » qui consacre « Israël en tant qu’État national du peuple juif » et donc officialise l’apartheid à l’égard des Palestiniens d’Israël, supprime l’arabe comme seconde langue officielle, officialise Jérusalem capitale d’Israël, officialise le refus du retour des réfugiés palestiniens et promeut l’annexion par la colonisation juive au rang de « valeur nationale ». Israël se déclare ainsi officiellement comme État raciste doté d’un système d’apartheid contre l’ensemble du peuple palestinien. Depuis plus d’un siècle et particulièrement depuis son expulsion massive en 1948 (la Nakba) le peuple palestinien subit colonisation, expulsions, épuration ethnique, apartheid et répression sous de multiformes formes (massacres, assassinats, blocus ignoble de Gaza, emprisonnement massif, etc.). Face à l’inaction ou à la complicité des grandes puissances, le mouvement BDS initié par les Palestiniens est devenu une forme majeure de soutien non violent et antiraciste à la lutte pour le respect du droit international et des droits humains en Palestine. Son développement dans le monde entraîne des tentatives de répression et d’interdiction (notamment en France). La mobilisation des personnes, associations, partis et syndicats voués à la cause de la justice et de l’égalité voue ces tentatives à l’échec. Il est plus que jamais nécessaire que partout en FRANCE la société civile manifeste son soutien au peuple palestinien et réponde à son appel au boycott désinvestissement et sanctions contre l’apartheid israélien. La campagne BDS France exprime toute sa solidarité au comité BDS France Montpellier dont la lutte s’inscrit dans cette démarche citoyenne, anti-raciste et non violente. Elle considère qu’au lieu de tenter de réprimer ou d’interdire l’expression du BDS et de céder aux pressions indignes du
lobby pro-israélien, les autorités françaises doivent prendre fermement position contre les innombrables violations israéliennes et le racisme inscrit dans la loi qui caractérise ce régime. Elle considère que partout les comités BDS doivent se renforcer ou se constituer pour l’appel au boycott de cet État tant qu’il ne respectera pas le droit international et les droits humains. Paris, le 21 août 2018. Éducation à l’oppression: les institutions universitaires israéliennes lient leur destin à l’élite sécuritaire israélienne 23 juillet 2018 / par Shir Hever Trois faits récents dans les plus grandes universités israéliennes montrent que les institutions universitaires et sécuritaires renforcent leur coopération. Cet article a été publié à l’origine dans le bulletin d’information de juillet du Comité britannique pour les universités de Palestine (BRICUP) Pourquoi les institutions universitaires israéliennes coopèrent-elles si étroitement avec les organes sécuritaires [répressifs] israéliens? Les directions universitaires et
sécuritaires israéliennes ont de bonnes raisons d’être en désaccord entre elles. L’élite sécuritaire se méfie des universitaires à cause de leur supposé parti pris pour les « droits de l’homme » et parce que le monde universitaire se consacre à placer la théorie et la recherche abstraite au dessus de l’expérience pratique dont l’élite sécuritaire est très fière. Quand l’ancien chef d’état-major israélien Dan Halutz a fermé l’Institut de recherche sur la théorie opérationnelle (OTRI) en 2006, c’était un acte de malveillance motivé par la crainte que des officiers militaires se mettent à citer Deleuze, Guattari, Foucault voire qu’ils « s’indigènisent » dans le monde académique. L’élite académique, de même, ressent le poids du boycott international des universités et a beaucoup à perdre à renforcer son image d’annexe de R & D pour l’industrie militaire israélienne. Cependant, les deux groupes dirigeants ont maintenant un ennemi commun, la droite populiste israélienne en expansion rapide. Des politiciens comme la ministre de la Culture Miri Regev, le ministre de la Défense Avigdor Lieberman et surtout le Premier ministre Benyamin Netanyahou ne font aucun effort pour dissimuler leur mépris des « anciennes élites » principalement identifiées comme Juifs ashkénazes (originaires d’Europe ou d’Amérique du Nord) intégrées dans le vieux parti travailliste et dans les institutions qui dépendent de fonds publics, telles que les universités, l’armée et la police. Le financement de l’enseignement supérieur en Israël a été de plus en plus détourné des universités de recherche vers les collèges (axés sur les diplômes de premier cycle et la formation professionnelle commercialisable) parce que la droite populiste israélienne considère le monde universitaire comme «de gauche». Les milieux militants savent moins que les dépenses publiques israéliennes en matière de sécurité, bien que toujours parmi les plus élevées au monde en termes de proportion du PIB, se sont également érodées. Par rapport à près de 15% du PIB consacré à la défense en 1988, les dépenses
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