La Campagne BDS France était à la fête de l'Humanité 2018

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La Campagne BDS France était
à la fête de l’Humanité 2018
Comme chaque année, la Campagne BDS France tenait un stand
sous la bannière « Boycott Israël Apartheid » lors de la fête
de l’Huma qui s’est tenue du 14 au 17 Septembre dernier.
De très nombreux échanges avec les visiteurs, l’occasion de
faire connaître la Campagne BDS et ses nombreux volets à un
large public.

LES PHOTOS ICI !

Les cartes postales à signer et à adresser au président d’AXA,
appelant cette société d’assurance à cesser toute
collaboration avec l’une des principales sociétés d’armement
israélienne Elbit Systems ainsi que tout financement à des
banques israéliennes actrices de la colonisation ont suscité
un vif intérêt du public. Près de 300 cartes ont en effet été
signées sur notre stand.

Lors du débat organisé sur notre stand le samedi, Dominique
Grange, Mohamed Paz, Ivar Ekeland et Régine de BDS France
Marseille sont intervenus autour de la thématique :
« Pinkwashing, Saison France-Israël : la propagande d’Israël
en question »
Le dimanche, nous avons accueilli Samir Eskanda, militant de
la Campagne BDS Palestinienne autour d’un débat intitulé «
Comment la Campagne BDS a changé la donne », ainsi que Monira
de BDS St Étienne . Samir nous a rappelé l’importance du
boycott culturel, a listé les récentes victoires dans ce
domaine et les campagnes en cours (Festival Meteor, Eurovision
2019 en Israël…)
Nous avons également eu l’honneur d’accueillir tout au long du
week-end Mindy Gershon et Dave Lippman du groupe BDS new-
yorkais « Adalah New York »

Dimanche, pour clore ce week-end riche en partages, Ahed
Tamimi nous a fait l’honneur de sa visite sur notre stand,
accompagnée de sa famille. Nous lui avons bien évidemment
offert un Tee Shirt BDS qu’elle a brandi en guise de soutien.
Un moment fort en émotion, galvanisant à souhait.

Hommage à notre camarade et
amie Gisèle Felhendler
Hommage à notre camarade et amie Gisèle Felhendler

Gisèle, notre camarade, notre amie, nous a quittés hier lundi
17 septembre 2018.

Nous avions rencontré Gisèle en tant que coordinatrice de la
semaine anticoloniale pour la première fois en 2013. Elle
souhaitait que la résistance du peuple palestinien et que la
Campagne BDS soient dignement représentées durant cette grande
initiative annuelle de solidarité avec les peuples en lutte,
dans le programme des rencontres-débats, mais aussi au salon
anticolonial et aux manifestations. Nous co-organisions chaque
année en collaboration avec elle la soirée consacrée à BDS.
Grace à elle, « Sortir du Colonialisme », l’association
qu’elle coanimait, a rejoint la Campagne peu de temps après.

Gisèle, c’était aussi notre camarade douée pour l’écriture qui
se proposait spontanément et généreusement quand il fallait
initier des lettres ouvertes au nom de la Campagne BDS France,
comme celle en réponse à Juliette Gréco, ou pour dénoncer
l’assimilation de l’antisionisme à de l’antisémitisme comme
dans cette tribune.

Animatrice d’une émission sur Radio Libertaire puis FFP, elle
ne manquait jamais l’occasion de promouvoir l’actualité de BDS
à travers les ondes.

Gisèle était puissante, inspirante, exceptionnelle. Son
humour, sa bienveillance, son dévouement, sa droiture et son
intelligence nous manqueront terriblement.

Elle sera toujours dans la mémoire de celles et ceux qui ont
eu la chance de militer avec elle.

Nous présentons nos condoléances à tous ses proches.

La Campagne BDS France Paris, comme d’autres groupes, lui rend
ici hommage.

Gisèle avec des militantes de la Campagne BDS France – Paris

Oslo a 25 ans, la preuve que
le BDS est essentiel pour un
avenir libre et juste
13 septembre 2018 – Comité national palestinien de boycott,
désinvestissement et sanctions (BNC)

Alors que les Accords d’Oslo arrivent à leur 25e année, nous
voyons bien que le « processus de paix » a servi de couverture
à Israël pour voler plus de terres palestiniennes, expulser
plus de Palestiniens de leurs maisons et commettre des crimes
de guerre contre les Palestiniens sans qu’il ait à rendre des
comptes. Il est plus important que jamais de redoubler
d’efforts pour isoler l’apartheid israélien et créer un avenir
où nous serons tous libres.

Aujourd’hui, 13 septembre 2018, est le 25e anniversaire de la
signature des Accords d’Oslo et depuis, la vie des
Palestiniens n’a fait qu’empirer. Le « processus de paix »
d’Oslo a servi de couverture à Israël pour voler plus de
terres palestiniennes, expulser plus de Palestiniens de leurs
maisons et commettre des crimes de guerre contre les
Palestiniens sans qu’il ait à rendre des comptes. Israël a
adopté une législation qui officialise son système
d’apartheid,     utilisant     la  loi   pour   discriminer
systématiquement les Palestiniens originaires du pays et nous
priver de nos droits inhérents.

Nous exigeons les droits globaux de notre peuple, que les
Accords d’Oslo ont sapés, et plus particulièrement le droit de
nos réfugiés à retourner dans leurs maisons d’origine, nous
continuons donc de renforcer notre lutte populaire pour la
liberté, la justice et l’égalité.

Nous continuons également à construire un mouvement BDS dans
le monde entier comme la stratégie de solidarité la plus
efficace pour couper les liens de complicité avec le régime
d’oppression israélien. Après 25 ans d’ancrage de l’apartheid
israélien par Oslo, il est grand temps que la justice soit
rendue et que les responsables rendent des comptes.

Alors que l’Administration Trump se range sans aucune retenue
aux côtés d’Israël et que l’Union européenne poursuit sa
complicité, ne s’en tenant qu’à des déclarations, il est plus
important que jamais pour les personnes de conscience du monde
entier de soutenir notre mouvement pacifique, antiraciste.

Une solidarité efficace avec notre lutte aujourd’hui implique
d’approuver un embargo militaire contre le régime d’apartheid
d’Israël, de s’engager dans des initiatives pour le boycott
académique et culturel de ses institutions complices, de faire
campagne pour se désinvestir des entreprises qui se rendent
complices de ses crimes, ou pour faire pression sur son régime
d’extrême droite.

Comme dans la lutte pour la liberté en Afrique du Sud, la
justice peut prévaloir en Palestine, avec le soutien des
mouvements qui se battent dans le monde entier pour la
justice.

Multiplions par deux nos efforts pour isoler l’apartheid
israélien et nous créer un avenir où nous serons tous libres.

Le Comité national palestinien du BDS (BNC) est la plus grande
coalition de la société civile palestinienne. Elle dirige et
soutient le mouvement mondial de boycott, désinvestissement et
sanctions pour les droits des Palestiniens.

Source: BDS Movement

Traduction : JPP pour BDS FRANCE
Magic System s’il vous plaît,
ne    chantez     pas    pour
l’apartheid israélien
Chers A’salfo, Goudé, Manadja et Tino

Selon nos informations, vous êtes invités à vous produire à la
fin du mois de septembre à Ashdod en Israël, lors des
Francofolies.

Dans le cadre de la Campagne BDS Boycott- Désinvestissement-
Sanctions, nous nous joignons à la société civile
palestinienne pour vous demander de ne pas participer à ce
festival.

Depuis 2006, le gouvernement israélien instrumentalise les
prestations artistiques à des fins de propagandes à travers un
programme appelé Brand Israël.

 Dans le cadre de la Saison croisée France-Israël,      ce
festival participe d’une nouvelle opération     destinée à
redorer l’image de ce pays sur la scène internationale.
Rejoindre ce festival, c’est envoyer un message que ce que
fait Israël est acceptable, c’est cautionner le
blanchiment des crimes et des violations des Droits de
l’Homme, tels les massacres commis à Gaza depuis ces douze
années de blocus inhumain.

Chaque jour les colonies illégales israéliennes se répandent
en Cisjordanie et volent toujours plus de terres aux
Palestiniens. Entre mars et mai de cette année, les snipers de
l’armée israélienne ont tué 140 manifestants pacifiques à
Gaza. Gaza est bombardé presque chaque jour.
Au début du mois d’août, des missiles israéliens          ont
complètement détruit le centre culturel Al Mishal.

« C’est une guerre contre tout ce qui fait l’identité
palestinienne: la musique, la culture ou même la danse », dit
Nidal Eissa, le directeur adjoint du centre.

À chaque fois que l’occasion lui en est donnée, Israël
s’efforce d’effacer la culture palestinienne.

Enfin, comble de l’immoralité, le parlement israélien vient de
voter une loi décrétant l’État-nation du peuple juif. Israël a
toujours pratiqué la discrimination envers les Palestiniens,
mais cette loi entérine la domination d’une population sur une
autre. De par la loi, seuls les Israéliens juifs ont droit à
l’autodétermination; les Palestiniens, eux, en sont dépossédés
et leurs droits élémentaires sont niés.

Et que dire des Juifs originaires d’Afrique, qui n’ont pas la
« bonne couleur de peau » et qui subissent au quotidien un
flagrant mépris, en n’étant pas admis dans les institutions et
en étant frappés plus fort que les autres citoyens israéliens
par la pauvreté et le chômage ?

Dans les années 1970 et 1980, de nombreux artistes ont
boycotté un autre État qui avait légalisé la discrimination :
l’Afrique du Sud de l’apartheid.

Actuellement, de nombreux artistes dans le monde protestent
contre la tenue de l’Eurovision en Israël et des milliers
d’autres ont décidé de ne pas se produire en Israël, dont
Lorde, Lauryn Hill, Shakira, Vanessa Paradis, Lhasa, Annie
Lennox, Cat Power, Cassandra Wilson, Natacha Atlas, Aziza
Brahim, Roger Waters, Elvis Costello, Brian Eno, Thurston
Moore, Gilberto Gil, Chuck D., Gil Scott-Heron, Jason Moran,
Richard Bona, Eddie Palmieri, Salif Keita, Jello Biafra, Jean-
Luc Godard, Tardi, Portishead, The Young Fathers ou Massive
Attack!
Lorsqu’elle a été invitée au festival de cinéma d’Israël, la
cinéaste indienne Mira Naïr a déclaré : « J’irai en Israël
quand l’occupation sera terminée. J’irai en Israël quand
l’État ne privilégiera pas une religion par rapport à une
autre. J’irai en Israël quand il n’y aura plus d’apartheid ».

 Très récemment, de nombreux artistes internationaux, dont
Lana Del Rey, ont annulé leur participation au Méteor Festival
qui aura lieu dans quelques jours à Tel Aviv.

Rejoignez cette initiative pour la justice, entendez l’appel
des Palestiniens qui vous demandent de ne pas faire partie de
ceux qui cautionnent leur oppression !

Vous-mêmes, dans votre chanson « L’eau va manquer », vous
prônez l’entraide et la liberté :

« il faut nous rassembler il faut s’entraider
chacun doit changer chacun peut changer
il faut se libérer nous réinventer car même l’eau va manquer »

Mais vous savez que l’eau manque déjà à Gaza puisque, en
raison du blocus israélien, 95% de l’eau qui coule dans ce
territoire est impropre à la consommation. Vous savez aussi
que les colonies israéliennes volent aux Palestiniens les
sources d’eau en Cisjordanie occupée…

Aujourd’hui le peuple palestinien nous demande de les aider en
refusant toute complicité avec l’État israélien.
 Ne soyez pas insensible à cet appel…

Positionnez-vous du côté de la solidarité avec les
Palestiniens qui subissent la violence et l’injustice en
refusant de participer à ce festival des « Francofolies » et
en transmettant ce message aux organisateurs.

Juliette, pour la Campagne BDS France
La campagne BDS France à la
Fête de l’huma
   Comme chaque année, la campagne BDS France sera présente à
                                 la

  Fête de l’Humanité du 14 au 16 septembre 2018,

                     Village du Monde,

                  avenue Charlie Chaplin.

Venez rencontrer les militants qui pourront vous renseigner
sur les différents volets de la campagne!

Des livres, dvd, documents, tee-shirts, stickers, drapeaux
palestiniens, keffiehs et autres matériels militants seront en
vente.

Deux   débats sont organisés   sur notre stand.

Voir le programme ci-dessous:

       SAMEDI 15 septembre 2018 de 16h00 à 17H30

    « De la Saison Croisée France/Israël au Pinkwaching, la
               propagande d’Israël en question »
Avec : Dominique Grange, chanteuse signataire de l’appel des
80 artistes français contre la saison France-Israël, Ivar
Ekeland (Association des Universitaires Pour le Respect du
Droit International en Palestine – AURDIP), Mohamed Paz
(Collectif LGBT pour la Palestine).

Animation : Régine, BDS France Marseille
DIMANCHE 16 septembre 2018   de 13h00 à 14H30

« Comment la Campagne BDS a changé la donne dans le contexte
d’aujourd’hui »
Rencontre avec Samir Eskanda, militant palestinien de la
Campagne BDS et Monira, de BDS France Saint-Étienne

Plus de 140 artistes signent
une   lettre   appelant   au
boycott de l’Eurovision 2019
si elle a lieu en Israël
Eurovision, ne blanchissez pas l’occupation militaire et les
violations des droits humains par Israël

7 septembre 2018

Nous, sous-signés, artistes d’Europe et d’ailleurs, soutenons
le vibrant appel des artistes palestiniens à boycotter le
Concours de l’Eurovision 2019 qui doit être accueilli par
Israël. Jusqu’à ce que les Palestiniens puissent jouir de la
liberté, de la justice et des droits égaux de tous les êtres
humains, il ne devrait pas y avoir de « business-as-usual »
avec l’état qui dénie leurs droits fondamentaux.

Le 14 mai, quelques jours après la victoire d’Israël à
l’Eurovision, l’armée israélienne a tué 62 manifestants
palestiniens non armés à Gaza, dont six enfants, et en a
blessé des centaines, la plupart à balles réelles. Amnesty
International a condamné la politique israélienne de « tirer-
pour-tuer-ou-mutiler » et Human Rights Watch a décrit les
massacres comme « illégaux et calculés ».
L’ Eurovision 2019 devrait être boycotté s’il est accueilli
par Israël, alors que ce pays continue depuis des décennies
ses graves violations des droits humains palestiniens.

Nous comprenons que l’Union européenne de radio-télévision
demande qu’Israël trouve un lieu « non conflictuel » pour
l’Eurovision 2019. Elle devrait annuler complètement l’accueil
du concours par Israël et le déplacer vers un autre pays avec
un meilleur dossier en matière de droits humains. L’injustice
divise, alors que la poursuite de la dignité et des droits
humains réunit.

L-FRESH The LION, musician, Eurovision 2018 national judge
(Australia)
Helen Razer, broadcaster, writer (Australia)
Candy Bowers, actor, writer, theatre director (Australia)
Blak Douglas, artist (Australia)
Nick Seymour, musician, producer (Australia)
DAAN, musician, songwriter (Belgium)
Daan Hugaert, actor (Belgium)
Alain Platel, choreographer, theatre director (Belgium)
Marijke Pinoy, actor (Belgium)
Code Rouge, band (Belgium)
DJ Murdock, DJ (Belgium)
Helmut Lotti, singer (Belgium)
Raymond Van het Groenewoud, musician (Belgium)
Stef Kamil Carlens, musician, composer (Belgium)
Charles Ducal, poet, writer (Belgium)
Fikry El Azzouzi, novelist, playwright (Belgium)
Erik Vlaminck, novelist, playwright (Belgium)
Rachida Lamrabet, writer (Belgium)
Slongs Dievanongs, musician (Belgium)
Chokri Ben Chikha, actor, theatre director (Belgium)
Yann Martel, novelist (Canada)
Karina Willumsen, musician, composer (Denmark)
Kirsten Thorup, novelist, poet (Denmark)
Arne Würgler, musician (Denmark)
Jesper Christensen, actor (Denmark)
Tove Bornhoeft, actor, theatre director (Denmark)
Anne Marie Helger, actor (Denmark)
Tina Enghoff, visual artist (Denmark)
Nassim Al Dogom, musician (Denmark)
Patchanka, band (Denmark)
Raske Penge, songwriter, singer (Denmark)
Oktoberkoret, choir (Denmark)
Nils Vest, film director (Denmark)
Britta Lillesoe, actor (Denmark)
Kaija Kärkinen, singer, Eurovision 1991 finalist (Finland)
Kyösti Laihi, musician, Eurovision 1988 finalist (Finland)
Kimmo Pohjonen, musician (Finland)
Paleface, musician (Finland)
Manuela Bosco, actor, novelist, artist (Finland)
Noora Dadu, actor (Finland)
Pirjo Honkasalo, film-maker (Finland)
Ria Kataja, actor (Finland)
Tommi Korpela, actor (Finland)
Krista Kosonen, actor (Finland)
Elsa Saisio, actor (Finland)
Martti Suosalo, actor, singer (Finland)
Virpi Suutari, film director (Finland)
Aki Kaurismäki, film director, screenwriter (Finland)
Pekka Strang, actor, artistic director (Finland)
HK, singer (France)
Dominique Grange, singer (France)
Imhotep, DJ, producer (France)
Francesca Solleville, singer (France)
Elli Medeiros, singer, actor (France)
Mouss & Hakim, band (France)
Alain Guiraudie, film director, screenwriter (France)
Tardi, comics artist (France)
Gérard Mordillat, novelist, filmmaker (France)
Eyal Sivan, film-maker (France)
Rémo Gary, singer (France)
Dominique Delahaye, novelist, musician (France)
Philippe Delaigue, author, theatre director (France)
Michel Kemper, online newspaper editor-in-chief (France)
Michèle Bernard, singer-songwriter (France)
Gérard Morel, theatre actor, director, singer (France)
Daði Freyr, musician, Eurovision 2017 national selection
finalist (Iceland)
Hildur Kristín Stefánsdóttir, musician, Eurovision 2017
national selection finalist (Iceland)
Mike Murphy, broadcaster, eight-time Eurovision commentator
(Ireland)
Mary Black, singer (Ireland)
Christy Moore, singer, musician (Ireland)
Charlie McGettigan, musician, songwriter, Eurovision 1994
winner (Ireland)
Mary Coughlan, singer (Ireland)
Luka Bloom, singer (Ireland)
Robert Ballagh, artist, Riverdance set designer (Ireland)
Aviad Albert, musician (Israel)
Michal Sapir, musician, writer (Israel)
Ohal Grietzer, musician (Israel)
Yonatan Shapira, musician (Israel)
Danielle Ravitzki, musician, visual artist (Israel)
David Opp, artist (Israel)
Assalti Frontali, band (Italy)
Radiodervish, band (Italy)
Moni Ovadia, actor, singer, playwright (Italy)
Vauro, journalist, cartoonist (Italy)
Pinko Tomažič Partisan Choir, choir (Italy)
Jorit, street artist (Italy)
Marthe Valle, singer (Norway)
Mari Boine, musician, composer (Norway)
Aslak Heika Hætta Bjørn, singer (Norway)
Nils Petter Molvær, musician, composer (Norway)
Moddi, singer (Norway)
Jørn Simen Øverli, singer (Norway)
Nosizwe, musician, actor (Norway)
Bugge Wesseltoft, musician, composer (Norway)
Lars Klevstrand, musician, composer, actor (Norway)
Trond Ingebretsen, musician (Norway)
José Mário Branco, musician, composer (Portugal)
Francisco Fanhais, singer (Portugal)
Tiago Rodrigues, artistic director, Portuguese national
theatre (Portugal)
Patrícia Portela, playwright, author (Portugal)
Chullage, musician (Portugal)
António Pedro Vasconcelos, film director (Portugal)
José Luis Peixoto, novelist (Portugal)
N’toko, musician (Slovenia)
ŽPZ Kombinat, choir (Slovenia)
Lluís Llach, composer, singer-songwriter (Spanish state)
Marinah, singer (Spanish state)
Riot Propaganda, band (Spanish state)
Fermin Muguruza, musician (Spanish state)
Kase.O, musician (Spanish state)
Soweto, band (Spanish state)
Itaca Band, band (Spanish state)
Tremenda Jauría, band (Spanish state)
Teresa Aranguren, journalist (Spanish state)
Julio Perez del Campo, film director (Spanish state)
Nicky Triphook, singer (Spanish state)
Pau Alabajos, singer-songwriter (Spanish state)
Mafalda, band (Spanish state)
Zoo, band (Spanish state)
Smoking Souls, band (Spanish state)
Olof Dreijer, DJ, producer (Sweden)
Karin Dreijer, singer, producer (Sweden)
Dror Feiler, musician, composer (Sweden)
Michel Bühler, singer, playwright, novelist (Switzerland)
Wolf Alice, band (UK)
Carmen Callil, publisher, writer (UK)
Julie Christie, actor (UK)
Caryl Churchill, playwright (UK)
Brian Eno, composer, producer (UK)
AL Kennedy, writer (UK)
Peter Kosminsky, writer, film director (UK)
Paul Laverty, scriptwriter (UK)
Mike Leigh, writer, film and theatre director (UK)
Ken Loach, film director (UK)
Alexei Sayle, writer, comedian (UK)
Roger Waters, musician (UK)
Penny Woolcock, film-maker, opera director (UK)
Leon Rosselson, songwriter (UK)
Sabrina Mahfouz, writer, poet (UK)
Eve Ensler, playwright (US)
Alia Shawkat, actor (US)

Source: The Guardian

Des citoyens israéliens                                    à
Lætitia Sadier
Septembre 2018

Chère Laetitia Sadier,

Nous sommes un groupe de citoyens israéliens soutenant la
campagne BDS.

Nous vous avons déjà envoyé une lettre, vous demandant de ne
pas participer au Meteor Festival, qui est utilisé par l’état
d’Israël pour se vendre comme « une démocratie multiculturelle
cool ».

En réponse à votre note précédente, nous aimerions clarifier
notre point. BDS est l’opposé d’une guerre. BDS est une
campagne non violente pour mettre fin à la guerre et à
l’oppression, à savoir l’apartheid et la guerre d’Israël
contre le peuple palestinien. Nous pensons que votre note
récente témoigne une certaine incompréhension de la situation
ici et du rôle d’une manifestation politique.

Dans votre note, vous arguez que certains Israéliens sont
opposés au gouvernement israélien pour justifier votre
spectacle ici. Vous affirmez aussi que le festival « relie »
les gens. Nous constatons que c’est complètement faux.
D’abord, même s’il y a des dissidents israéliens (nous en
sommes), l’opposition de terrain à l’intérieur d’Israël contre
les crimes de guerre actuels d’Israël est très petite. De
plus, des millions de Palestiniens vivant sous l’apartheid
israélien, dans la bande de Gaza assiégée et bombardée ou en
Cisjordanie occupée et colonisée, ne sont pas autorisés à
traverser la ligne verte pour aller au festival. Aucun lien,
aucun apaisement,    ne   peut   avoir   lieu   dans   de   telles
circonstances.

La musique ne peut jouer un rôle constructif que si elle fait
partie d’une campagne politique pertinente fondée sur la
réalité. Par exemple, des concerts par des artistes
internationaux dans l’Afrique du Sud de l’apartheid avaient
très peu de signification si l’idée était simplement « de
promouvoir la paix ». D’un autre côté, un morceau de musique
comme « I ain’t gonna play Sun City » [Je ne vais pas jouer à
Sun City] par les Artistes Unis contre l’Apartheid a aidé à
éduquer le public général et à galvaniser le mouvement
international pour la justice et l’égalité en Afrique du Sud.

La campagne BDS pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du
Sud est considérée comme très justifiée de nos jours, même si
quelques Blancs d’Afrique du Sud étaient opposés au régime
d’apartheid. En fait, les militants anti-apartheid blancs en
Afrique du Sud soutenaient la campagne.

Nous espérons que vous comprenez que la campagne BDS ne cible
pas des individus, mais que son but est de mettre fin à une
occupation militaire agressive et au régime d’apartheid de
l’état d’Israël.
Nous voudrions citer une courageuse déclaration morale de Of
Montreal, qui a annulé son spectacle au Meteor Festival :

« Ignorer l’appel à se lever pour soutenir un groupe opprimé
d’êtres humains est une des pires choses qu’on peut faire ».

Nous espérons que vous reconsidérerez votre décision, et
annulerez votre spectacle au Meteor Festival.

Bien à vous

Boycott from Within (Citoyens israéliens pour BDS)

Source: Boycott From Within

Traduction: C.G pour BDS France

Une  réponse   de  citoyens
israéliens à Ivan Smagghe
Septembre 2018

Cher Ivan Smagghe,

Nous sommes une association de citoyens israéliens qui
soutenons BDS.

Nous vous avons déjà envoyé une lettre , vous demandant de ne
pas prendre part au Festival Meteor, qui sert à l’État
d’Israël à se vendre en tant que « tranquille démocratie
multiculturelle ».

Nous avons été déçus en lisant votre récente note qui, à notre
avis, ne traite pas le cœur du sujet.
Dans votre note, vous mettez en avant que vous comprenez la
situation ici. Pourtant, quand vous prétendez que certains
Israéliens (vos « amis ») s’opposent au gouvernement israélien
afin de justifier votre présence ici, c’est faux. Nous
entendons très souvent cet argument. Alors qu’il est vrai que
ce type d’Israéliens existe (nous sommes quelques uns d’entre
eux), l’opposition sur le terrain à l’intérieur d’Israël aux
crimes de guerre incessants d’Israël est très réduite.

La campagne BDS pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du
Sud est considérée comme très légitime. Pourtant, quelques
blancs d’Afrique du Sud étaient opposés au régime d’apartheid.

Il n’y a là aucune contradiction. Les citoyens israéliens qui
sont en totale solidarité avec le peuple palestinien ne
devraient avoir aucun problème à justifier la campagne BDS non
violente, démocratique, populaire pour mettre fin aux
atrocités d’Israël. BDS a été efficace en Afrique du Sud et
les militants blancs anti-apartheid d’Afrique du Sud ont
soutenu cette campagne.

Nous espérons que vous comprenez que la campagne BDS ne vise
pas les individus, mais que son but est de mettre fin à
l’occupation militaire belliqueuse et au régime d’apartheid de
l’État d’Israël.

Nous aimerions citer une déclaration moralement courageuse de
Of Montreal qui a annulé sa présence au Festival Meteor :

« Ignorer l’appel à se tenir aux côtés d’un groupe humain
opprimé, c’est l’une des pires choses que l’on puisse faire. »

Nous espérons que vous reconsidérerez votre décision et que
vous annulerez votre présence au Festival Meteor.

Sincèrement,

Boycott From Within       [Boycott   de   l’Intérieur],   citoyens
israéliens pour BDS.
Traduction : J. Ch. pour BDS France

BDS France à l’Université
d’été solidaire et rebelle
des mouvements sociaux et
citoyens
La Campagne BDS France a participé à l’Université d’été
solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens, qui
se tenait cette année à Grenoble du 22 au 26 aout. 2100
personnes inscrites pour une centaine d’évènements, 5 jours
pour débattre, se former, agir !

BDS France a élaboré le programme « Palestine » avec l’AFPS,
l’UJFP et l’AURDIP. La règle était que les propositions
d’évènements devaient satisfaire à 3 organisations
différentes. Même si chacune est resté au pilotage des
ateliers dont elle était à l’initiative, la coopération a
toujours été sympathique et fructueuse :

     Un atelier sur les entreprises françaises complices de
     la colonisation israélienne. Un power point magistral
     élaboré pour la circonstance par l’AFPS présente la
     colonisation, l’implication des entreprises françaises
     dans la colonisation, la campagne en cours contre les
     banques françaises qui financent la colonisation, et la
     campagne « Tram » qui vient de démarrer.

     Un atelier « l’impact de l’occupation militaire sur les
enfants palestiniens et résilience » avec Samah Jabr,
     qui a remporté l’unanimité des présentEs pour dire
     qu’elle est fantastique.

L’AFPS et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
ont par ailleurs fait tourner le jeu interactif « Vivre en
Palestine ». Vif succès public ! Le film documentaire « Le
char et l’olivier » de Roland Nurier (scénariste et
réalisateur), et le film d’Alexandra Dols « Derrière les
fronts, résistances et résilience en Palestine » ont été
projetés.

     La Campagne BDS France était à l’initiative d’un
     évènement important co-organisé avec l’AFPS : l’atelier
     « France / Israël, l’argument sécuritaire en question »
     avec Shir Hever, économiste, écrivain et journaliste
     qui, en tant qu’Israélien a l’avantage d’analyser la
     société israélienne de l’intérieur. Une vidéo de 10 mn
     en cours d’élaboration présentera l’essentiel de son
     analyse sur l’évolution de l’élite politico-militaire
     aux commandes en Israël, sur les conséquences de la
     privatisation de l’industrie de la sécurité en Israël,
     sur les tentatives d’Israël pour exporter son modèle
     sécuritaire, et sur l’importance d’une campagne
     d’embargo militaire contre Israël. Il paraît utile de
     traduire et publier son dernier livre « The
     privatization of israeli security« . Salle pleine et
     franc succès pour une présentation « provocatrice » et
     un débat contradictoire animé.

     La coordination BDS à Grenoble a organisé une action BDS
     dans le centre ville de Grenoble appelée pour
     l’occasion « déambul’action ». 7 prises de paroles de 5
     à 10 minutes chacune dans 7 lieux différents ont permis
de présenter 7 campagnes BDS, dont la campagne sur le
     tram de Jérusalem, celle contre la vente des produits
     des colonies dans le grand Monoprix du quartier, la
     campagne de boycott culturel… Devant une agence de la
     Société Générale, l’AFPS a présenté sa campagne contre
     les banques françaises qui financent la colonisation.
     Nous voulions remettre au responsable le dossier « Les
     liaisons dangereuses des banques françaises… » mais
     entre temps l’agence avait baissé son rideau de fer !
     Plus de succès par contre dans l’agence AXA où le
     responsable nous a reçu après que nous ayons présenté la
     campagne embargo. Nous lui avons expliqué que l’on a
     rien contre lui personnellement ni contre AXA en
     général, mais contre les participation d’AXA dans Elbit
     Systems et dans les 5 principales banques israéliennes,
     et que sur ce point on ne les lâcherait pas !

Malgré les pressions anti-démocratiques du CRIF (principal
relais de l’État d’Israël en France) répétées depuis juin en
direction de la Ville de Grenoble, nous avons organisé et
déclaré à la Préfecture une manifestation qui s’est déroulée
dans le calme, sous le regard discret de la police, et en
compagnie d’une journaliste du Dauphiné Libéré qui a rédigé un
bon article d’information dans le Dauphiné Libéré:

Enfin, sur le stand partagé avec l’UJFP nous avons décidé de
faire signer les cartes postales de la campagne contre AXA :
190 signatures recueillies ! Différents contacts intéressants
ont été pris avec des organisations présentes et sont à
développer…

L’Équipe BDS France à l’Université d’été d’Université d’été
solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens

Laetitia                     Sadier,    Ivan
Smagghe:                   s’il vous plaît
annulez                    votre    concert!
#Meteor
Cher Ivan Smagghe,

Chère   Laetitia Sadier,

Vous êtes invité·e à vous produire au festival Meteor en
Israël en septembre. Nous nous joignons à la société civile
palestinienne et à des Israéliens pour vous demander de ne pas
y aller.

Lana Del Rey vient d’annoncer sur Twitter l’annulation de sa
participation:

comme avant elle Khalas, Zenobia , le duo sud africain Black
Motion , Volvox et DJ Python et quatre autres artistes qui
étaient également annoncés ou invités à ce festival.

Israël a toujours pratiqué la discrimination envers les
Palestiniens, mais pas plus tard que le mois dernier, le
parlement israélien a franchi une étape supplémentaire. Il a
voté la loi de l’État -Nation Juif. Cette loi donne au groupe
ethnique dominant des droits que d’autres n’ont pas. De par la
loi,    seuls   les    Israéliens     juifs    ont   droit   à
l’autodétermination; les Palestiniens n’ont pas ce droit.
Dans les années    1970 et 1980, des musiciens ont boycotté un
autre État qui     avait légalisé la discrimination – c’est
l’Afrique du Sud   de l’apartheid. Nous vous demandons d’adopter
la même position   envers Israël de l’apartheid.

Vous ne seriez pas seul·e. Des milliers d’artistes dans le
monde ont décidé de ne pas se produire en Israël, dont Lorde,
Mme Lauryn Hill, Thurston Moore, Shakira, Wolf Alice, Chuck D,
Portishead, Brian Eno, et les Young Fathers.

Le gouvernement israélien utilise des prestations
internationales comme une marque d’approbation. Se produire
dans un festival international de musique en Israël envoie
comme message que ce que fait Israël est acceptable. C’est du
blanchiment.

Voilà ce qu’Israël blanchit: il utilise tous les moyens en sa
possession pour effacer la culture palestinienne. Ses colonies
illégales se répandent en Cisjordanie par le vol de terres aux
Palestiniens. Entre mars et mai de cette année, ses snipers
ont tué 140 manifestants pacifiques à Gaza. Gaza est bombardé
presque chaque jour. Au début de ce mois, des missiles
israéliens ont attaqué le centre culturel Al Mishal et l’ont
complètement détruit. « C’est une guerre contre tout ce qui
fait l’identité palestinienne: la musique, la culture ou même
la danse Dabké », dit Nidal Eissa, le directeur adjoint du
centre.

Pendant que vous vous produirez à Meteor, des Palestiniens
endureront ce type de violence.

La cinéaste Mira Naïr a dit, lorsqu’elle a été invitée au
festival de cinéma d’Israël: « J’irai en Israël quand
l’occupation sera terminée. J’irai en Israël quand l’État ne
privilégiera pas une religion par rapport à une autre. J’irai
en Israël quand il n’y aura plus d’apartheid ».

C’est le message dont nous espérons que vous le transmettrez
aux organisateurs de Météor.
Dans l’attente de votre réponse,

Bien à vous,

Imen pour la Campagne BDS France

« SodaStream est toujours
soumis au boycott »
Comité national palestinien de boycott, désinvestissement et
sanctions (BNC) – le 22 août 2018

Le mouvement BDS pour les droits des Palestiniens réagit à
l’achat de SodaStream par PepsiCo.

22 août 2018 – Plus tôt dans la semaine, PepsiCo a annoncé
qu’elle signait un accord pour l’achat de SodaStream,
fabricant de machines pour carbonatation domestique.
SodaStream a fait face à un boycott mondial en raison de sa
complicité dans les graves violations des droits de l’homme
des Palestiniens par Israël.

Omar Bargouti, cofondateur du mouvement BDS pour les droits
des Palestiniens, déclare :

« SodaStream est toujours soumis au boycott par le mouvement
mondial du BDS conduit par les Palestiniens pour les droits
des Palestiniens. Sa nouvelle usine est activement complice de
la politique d’Israël pour le déplacement des citoyens
bédouins palestiniens d’Israël, dans le Néguev. Les mauvais
traitements par SodaStream et sa discrimination à l’encontre
des travailleurs palestiniens ne sont pas non plus oubliés.

«   Le   mouvement   BDS   considère   la   fermeture   de   l’usine
SodaStream en Cisjordanie militairement occupée comme un
succès, en droite ligne avec notre engagement de mettre fin
aux violations israéliennes des droits de l’homme des
Palestiniens. L’usine SodaStream a été montée dans l’une des
plus importantes colonies de peuplement israéliennes, qui sont
illégales, sur une terre volée aux Palestiniens et sur les
ruines de sept villages palestiniens dont les habitants ont
été chassés par la force pour laisser la place à une ville
réservée aux seuls juifs, ceci en violation du droit
international et d’une politique soutenue par les USA de
plusieurs décennies.

« Comme ce fut le cas avec le boycott international et le
désinvestissement des entreprises complices des crimes de
l’Afrique du Sud de l’apartheid, toutes les entreprises qui
sont complices des violations israéliennes des droits de
l’homme des Palestiniens sont des cibles légitimes pour le
mouvement BDS.

« Au plus fort de la campagne BDS contre SodaStream, la valeur
de l’action de l’entreprise a chuté, et sa réputation a été
entachée.

« Il est clair que le non-respect de l’appel BDS palestinien
est moralement inacceptable car il est nuisible pour les
droits de l’homme. Il est aussi nuisible pour les affaires. »

Le Comité   national palestinien du BDS (BNC) est la plus grande
coalition    de la société civile palestinienne. Il dirige et
appuie le   mouvement mondial de boycott, désinvestissements et
sanctions   pour les droits des Palestiniens.

Source: BNC

Traduction : JPP pour BDS FRANCE
Plus   de  la   moitié   des
conférenciers    invités  se
retirent    d’un    colloque
scientifique     dans    une
université israélienne des
colonies
20 août 2018 / Palestinian Campaign for the Academic and
Cultural Boycott of Israel (PACBI)

Six des onze conférenciers invités ont
confirmé l’annulation de leur
participation à un colloque de physique à
l’université Ariel, construite en
territoire palestinien occupé dans une
colonie israélienne illégale. Les
universitaires palestiniens demandent aux
conférenciers restants de se retirer de
la conférence.
La lettre suivante a été envoyée le 2 août 2018 aux
conférenciers invités du colloque « Inflation, alternatives et
ondes gravitationelles » qui doit se tenir du 3 au 6 septembre
à l’université Ariel. Cette université est construite en terre
palestinienne occupée, dans la colonie israélienne illégale
d’Ariel. Plus de la moitié de ceux invités à parler ont
confirmé qu’ils n’y assisteraient pas. Bien que certains se
soient retirés depuis plusieurs semaines, le site web du
colloque continue, de manière trompeuse, à afficher leurs
noms. Nous demandons aux conférenciers restants de soutenir
leurs collègues palestiniens et de se retirer du colloque.

Nous vous écrivons en tant que conférencier invité au colloque
intitulé « Inflation, alternatives et ondes gravitationelles »
à l’université Ariel, 3-6 septembre 2018. Nous, Fédération
palestinienne des syndicats de professeurs et d’employés
d’universités (PFUUPE) et Campagne palestinienne pour le
boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), nous vous
demandons d’annuler votre participation à cette université,
qui est construite en terre palestinienne occupée en violation
du droit international.

L’université Ariel est construite dans la colonie israélienne
illégale du même nom en Cisjordanie palestinienne occupée. Le
consensus international est que les colonies israéliennes sont
illégales. La résolution 2334 du Conseil de sécurité des
Nations Unies a récemment reconfirmé cette position,
maintenant que l’activité de colonisation d’Israël « n’a
aucune validité juridique et constitue une violation flagrante
selon le droit international ». Selon la 4ème Convention de
Genève, les colonies israéliennes constituent un crime de
guerre.

La colonie d’Ariel a été construite sur des terrains volés aux
villages palestiniens alentour et sur des terres que des
familles palestiniennes ont cultivées pendant des générations.
Le mur d’apartheid construit pour annexer Ariel à Israël, et
déclaré illégal en 2004 par la Cour pénale internationale
(ICJ), sépare des villages palestiniens les uns des autres et
restreint leur liberté de mouvement et leur développement. Les
Palestiniens doivent vivre avec la puanteur des eaux usées
d’Ariel, ce qui affecte leur santé, détruit leurs récoltes et
pollue leurs sources d’eau.

Les colonies, qui privent les Palestiniens de terres et de
ressources, font partie du système israélien d’oppression qui
domine tous les aspects      de   la   vie   palestinienne,   en
particulier l’éducation.

Les checkpoints militaires israéliens restreignent les
déplacements vers, et depuis, les universités des étudiants,
chercheurs et professeurs palestiniens. Israël empêche les
étudiants palestiniens dans Gaza assiégée, où près de deux
millions de personnes vivent avec quatre heures d’électricité
par jour, d’étudier dans les universités palestiniennes de
Cisjordanie ou de quitter Gaza pour des universités à
l’étranger.

Israël refuse des permis de voyage aux universitaires
palestiniens, limitant sévèrement leur accès à des conférences
internationales.

Depuis le début de l’année universitaire, Israël a refusé
l’entrée ou refusé de renouveler des visas d’un grand nombre
d’universitaires des universités palestiniennes détenant des
passeports étrangers.

Israël dénie aux Palestiniens le droit fondamental à la
liberté académique et l’université Ariel joue un rôle actif
[en cela].

L’Union européenne et la Fondation binationale pour la science
US-Israël excluent les institutions universitaires
israéliennes dans les territoires occupés, comme l’université
Ariel, de leurs subventions et de leurs programmes de
recherche.

Des associations universitaires israéliennes, dont
l’Association israélienne d’anthropologie et la Société
israélienne de sociologie, ainsi que 1200 universitaires
israéliens, ont banni l’université Ariel et refusent de
collaborer avec elle.

Plus tôt dans l’année, l’université Kasetsart de Bangkok a mis
fin à son partenariat avec l’université Ariel pour une
conférence d’études sur les femmes.

Ces mesures prennent acte du fait que collaborer avec
l’université Ariel signifie nécessairement normaliser les
politiques illégales d’Israël qui dénie les droits
palestiniens et étouffe l’enseignement supérieur palestinien.

En participant à un colloque à l’université Ariel, vous
prêterez votre nom et votre savoir à cet objectif, ce que,
nous en sommes sûrs, vous ne voulez pas faire.

Nous, universitaires palestiniens et défenseurs des droits
humains, vous demandons de faire ce qui est juste et d’annuler
votre participation à cette conférence dans la colonie
illégale d’Ariel.

Dans l’attente de votre réponse et du plaisir de discuter plus
longuement avec vous,

Cordialement,

La Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et
d’employés d’universités (PFUUPE)

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et
culturel d’Israël (PACBI)

La Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et
d’employés d’universités (PFUUPE) représente plus de 6 000
membres du personnel universitaire palestinien dans 13
institutions d’enseignement supérieur en territoire
palestinien occupé.

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et
culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 afin de
contribuer au combat pour la liberté, la justice et l’égalité
des Palestiniens. PACBI défend le boycott des institutions
universitaires et culturelles israéliennes, étant donné leur
profonde et persistante complicité dans le déni par Israël des
droits palestiniens tels qu’ils sont stipulés dans le droit
international.

Source: PACBI

Traduction: C.G pour BDS France

COMMUNIQUÉ de BDS France :
   Solidarité    avec   les
militants   de   BDS-France
Montpellier
                  COMMUNIQUÉ de BDS France :

    Solidarité avec les militants de BDS-France Montpellier

Le BNVCA (le soi-disant « Bureau National de Vigilance Contre
l’antisémitisme ») vient de porter plainte contre 3 porte-
paroles de BDS France Montpellier pour : « (…) avoir commis ou
tenté de commettre l’infraction de discrimination selon
l’article 225 du code pénal. ». Les faits incriminés sont
relatifs à l’action de boycott du spectacle soutenu par le
ministère de la culture israélien les 20 et 21 mars au théâtre
Jean Vilar à La Paillade. Trois des porte-parole de BDS
Montpellier, sont convoqués le 28 août à 9h au commissariat
central pour audition.

Depuis début 2018, BDS 34 est verbalisé par la police
municipale et/ou nationale là où il s’exprime pour informer la
société civile de ce qui se passe en Palestine, y compris lors
d’une manifestation déclarée en préfecture. Au total 12 PV ont
été dressés au nom d’un des porte-parole de BDS France
Montpellier. Trois d’entre eux ont été dressés pour atteinte à
la tranquillité pour des actions menées de jour !

L’engagement de ces poursuites survient au moment où Israël
vient d’adopter une « Loi fondamentale » qui consacre « Israël
en tant qu’État national du peuple juif » et donc officialise
l’apartheid à l’égard des Palestiniens d’Israël, supprime
l’arabe comme seconde langue officielle, officialise Jérusalem
capitale d’Israël, officialise le refus du retour des réfugiés
palestiniens et promeut l’annexion par la colonisation juive
au rang de « valeur nationale ». Israël se déclare ainsi
officiellement comme État raciste doté d’un système
d’apartheid contre l’ensemble du peuple palestinien.

Depuis plus d’un siècle et particulièrement depuis son
expulsion massive en 1948 (la Nakba) le peuple palestinien
subit colonisation, expulsions, épuration ethnique, apartheid
et répression sous de multiformes formes (massacres,
assassinats, blocus ignoble de Gaza, emprisonnement massif,
etc.). Face à l’inaction ou à la complicité des grandes
puissances, le mouvement BDS initié par les Palestiniens est
devenu une forme majeure de soutien non violent et antiraciste
à la lutte pour le respect du droit international et des
droits humains en Palestine. Son développement dans le monde
entraîne des tentatives de répression et d’interdiction
(notamment en France). La mobilisation des personnes,
associations, partis et syndicats voués à la cause de la
justice et de l’égalité voue ces tentatives à l’échec.

Il est plus que jamais nécessaire que partout en FRANCE la
société civile manifeste son soutien au peuple palestinien et
réponde à son appel au boycott désinvestissement et sanctions
contre l’apartheid israélien.

La campagne BDS France exprime toute sa solidarité au comité
BDS France Montpellier dont la lutte s’inscrit dans cette
démarche citoyenne, anti-raciste et non violente. Elle
considère qu’au lieu de tenter de réprimer ou d’interdire
l’expression du BDS et de céder aux pressions indignes du
lobby pro-israélien, les autorités françaises doivent prendre
fermement    position contre les innombrables violations
israéliennes et le racisme inscrit dans la loi qui caractérise
ce régime.    Elle considère que partout les comités BDS
doivent se renforcer ou se constituer pour l’appel au boycott
de cet État tant qu’il ne respectera pas le droit
international et les droits humains.

Paris, le 21 août 2018.

Éducation à l’oppression: les
institutions universitaires
israéliennes    lient    leur
destin à l’élite sécuritaire
israélienne
23 juillet 2018 / par Shir Hever

Trois faits récents dans les plus grandes universités
israéliennes montrent que les institutions universitaires et
sécuritaires renforcent leur coopération.

Cet article a été publié à l’origine dans le bulletin
d’information de juillet du Comité britannique pour les
universités de Palestine (BRICUP)

Pourquoi les institutions universitaires israéliennes
coopèrent-elles si étroitement avec les organes sécuritaires
[répressifs] israéliens? Les directions universitaires et
sécuritaires israéliennes ont de bonnes raisons d’être en
désaccord entre elles. L’élite sécuritaire se méfie des
universitaires à cause de leur supposé parti pris pour les «
droits de l’homme » et parce que le monde universitaire se
consacre à placer la théorie et la recherche abstraite au
dessus de l’expérience pratique dont l’élite sécuritaire est
très fière. Quand l’ancien chef d’état-major israélien Dan
Halutz a fermé l’Institut de recherche sur la théorie
opérationnelle (OTRI) en 2006, c’était un acte de malveillance
motivé par la crainte que des officiers militaires se mettent
à citer Deleuze, Guattari, Foucault voire qu’ils
« s’indigènisent » dans le monde académique. L’élite
académique, de même, ressent le poids du boycott international
des universités et a beaucoup à perdre à renforcer son image
d’annexe de R & D pour l’industrie militaire israélienne.

Cependant, les deux groupes dirigeants ont maintenant un
ennemi commun, la droite populiste israélienne en expansion
rapide. Des politiciens comme la ministre de la Culture Miri
Regev, le ministre de la Défense Avigdor Lieberman et surtout
le Premier ministre Benyamin Netanyahou ne font aucun effort
pour dissimuler leur mépris des « anciennes élites »
principalement identifiées comme Juifs ashkénazes (originaires
d’Europe ou d’Amérique du Nord) intégrées dans le vieux parti
travailliste et dans les institutions qui dépendent de fonds
publics, telles que les universités, l’armée et la police.

Le financement de l’enseignement supérieur en Israël a été de
plus en plus détourné des universités de recherche vers les
collèges (axés sur les diplômes de premier cycle et la
formation professionnelle commercialisable) parce que la
droite populiste israélienne considère le monde universitaire
comme «de gauche». Les milieux militants savent moins que les
dépenses publiques israéliennes en matière de sécurité, bien
que toujours parmi les plus élevées au monde en termes de
proportion du PIB, se sont également érodées. Par rapport à
près de 15% du PIB consacré à la défense en 1988, les dépenses
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