MON PROGRAMME POUR TRANSFORMER MARSEILLE - BERLAND2020.COM

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MON PROGRAMME POUR TRANSFORMER MARSEILLE - BERLAND2020.COM
MON PROGRAMME
POUR TRANSFORMER
MARSEILLE
BERLAND2020.COM        Vu le candidat – Imprimé sur papier certifié PEFC – Imprimerie CCI Marseille
                   ÉLECTIONS MUNICIPALES ET COMMUNAUTAIRES DES 15 ET 22 MARS 2020
LA
PROFESSION
DE FOI
D’YVON
BERLAND
J’ai consacré ma vie au service public, à soigner, à éduquer et à construire une ambition pour
les Marseillaises et les Marseillais.

J’aime passionnément cette ville.
Elle m’a permis, moi enfant d’une famille modeste du quartier de la Pauline, de devenir médecin.
De créer et de diriger un grand service de néphrologie à l’Hôpital de la Conception avant de présider
aux destinées de la faculté de médecine.
Puis de bâtir la plus grande université francophone du monde, Aix Marseille Université, dont vous
connaissez sûrement les sites de Luminy, la Timone, la Canebière et Colbert, de Saint-Charles, Saint-
Jérôme, Château-Gombert.

Avec toujours beaucoup d’abnégation, sans tenir compte de l’avis de ceux qui me disaient que je
n’y arriverais jamais.
Je crois en effet au travail, aux compétences, à la responsabilité individuelle, à la persévérance,
mais aussi à l’entraide et à la solidarité.

Mais ces valeurs et ces réalisations professionnelles ne suffisent pas à me définir.
Loin de là.
Je suis aussi un fan de sport, de football en particulier : j’ai même été gardien de but pendant de
longues années dès mon plus jeune âge.
J’ai eu l’honneur de présider le Stade marseillais université Club pendant près de 8 ans.

Je suis candidat aux suffrages des Marseillaises et des Marseillais pour être votre maire.
Je veux mettre toute mon expérience et toutes mes forces au service de Marseille.

On n’a qu’une ville ! Comme vous, ma ville, c’est Marseille.
Comme vous, je suis un Marseillais qui constate les nombreux désordres de notre ville.
Mais désireux plus que tout - parce que je suis un bâtisseur - d’apporter aux problèmes de notre
ville des solutions efficaces, crédibles et durables.
Des solutions qui dépassent les clivages partisans et rassemblent toutes les bonnes volontés.
Nous aurons en effet besoin de tous les talents et de toutes les énergies pour relever Marseille et la
projeter pleinement dans le 21ème siècle.

Vous ne m’avez jamais vu dans la vie politique. Je ne suis issu d’aucun appareil. Ma vie ne dépend
pas des succès électoraux. Je ne suis pas un politicien.
Mon seul parti, c’est Marseille ! Je veux œuvrer, avec vous, à rendre Marseille aux Marseillaises et
aux Marseillais.

Nous avons laissé trop de place au fatalisme, à l’incompétence, au manque d’autorité et de vision.

Arrêtons de subir.
Reprenons en main notre destin.
Révélons nos talents, nos solutions, nos énergies.
Soyons en fiers.

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Je veux être un Maire qui œuvre et gouverne pour tous les Marseillais, sans distinction.
Je veux être un Maire qui prend à bras le corps tous les défis de notre ville.

Chères Marseillaises, chers Marseillais, je vous propose un projet de reconquête.

Cette reconquête, nous la mènerons ensemble sur le terrain.
Dans chaque m2, dans chaque rue de Marseille.
Pour que chacun puisse avoir, demain, une vie meilleure.

Arrêtons de copier, avec retard, d’autres qui ne nous ressemblent pas.
Inventons notre propre voie et inspirons les autres.
Faisons de Marseille ce qu’elle peut être, ce qu’elle doit être : la cité dont nous sommes fiers, la ville
de France où nous vivons tous bien.
C’est possible. Ensemble nous pouvons y arriver.
Pour le meilleur et pour l’avenir.

À ceux qui me demandent quelles seront mes priorités ? Je réponds toujours que, face aux défis
auxquels nous faisons face, il n’y a qu’une seule chose à faire : tout faire en même temps !

Nous devons à la fois rétablir les fonctions vitales de la ville.
Et bâtir simultanément le Marseille de demain.

Grand port au passé glorieux Marseille a su ouvrir de multiples chemins vers des terres peu connues.
Nous faisons le pari qu’elle peut aussi le faire dans les domaines d’avenir : c’est cela l’esprit de la
reconquête.

Je vous propose ainsi 12 défis ambitieux de reconquête, avec un fil rouge commun :
l’éducation.

Ensemble, nous réussirons à relever ces défis.
Ensemble, nous réussirons à élever Marseille.
Ensemble, nous bâtirons une ville où chacun trouvera sa place.

Vive Marseille, vive la République, vive la France. »

                                                                                Yvon Berland

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SOMMAIRE
AXE 1 - AGIR VITE
RÉTABLIR LES FONCTIONS VITALES

DÉFI #1 : LA RECONQUÊTE DE L'ÉCOLE                     P. 8
TOUT PART DE LÀ !

DÉFI #2 : LA RECONQUÊTE DE NOTRE SÉCURITÉ              P. 17
LA PRIORITÉ DES MARSEILLAIS

DÉFI #3 : LA RECONQUÊTE DE L’ESPACE PUBLIC             P. 23
UNE VILLE PROPRE ET ACCESSIBLE À TOUS

DÉFI #4 : LA RECONQUÊTE DE NOTRE BONNE SANTÉ           P. 27
BIEN MANGER, RESPIRER ET SE SOIGNER

DÉFI #5 : LA RECONQUÊTE DE NOTRE DIGNITÉ               P. 31
STOP AUX LOGEMENTS INDÉCENTS !

DÉFI #6 : LA RECONQUÊTE DE NOTRE TEMPS                 P. 35
POUR DES TRANSPORTS ET MOBILITÉS QUI NOUS LIBÈRENT !

AXE 2 - VOIR GRAND
BÂTIR LE MARSEILLE DE DEMAIN

DÉFI #7 : LA RECONQUÊTE DE LA NATURE EN VILLE          P. 40
ET MARSEILLE LA BLEUE DEVIENT AUSSI LA VERTE !

DÉFI #8 : LA RECONQUÊTE DE NOS EMPLOIS                 P. 44
L'ATTRACTIVITÉ PAR LES TALENTS

DÉFI #9 : LA RECONQUÊTE DE LA MER                      P. 49
NOTRE LITTORAL EST NOTRE TRÉSOR... PARTAGEONS LE !

DÉFI #10 : LA RECONQUÊTE DE NOTRE CENTRE-VILLE
ET DE NOS VIES DE VILLAGE                              P. 53
APAISÉS, VIVANTS ET À PIED !

DÉFI #11 : LA RECONQUÊTE DU POLITIQUE                  P. 59
RENOUVELONS LES VISAGES ET LES PRATIQUES

DÉFI #12 : LA RECONQUÊTE DE NOTRE PLACE MONDIALE       P. 63
JOUONS À NOUVEAU DANS LA COUR DES GRANDS !

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NOS ENGAGEMENTS THÉMATIQUES

LA CULTURE                                                  P. 68
UN ÉLÉMENT MAJEUR D’INCLUSION, D’ÉMANCIPATION,
DE RAYONNEMENT, D’UNITÉ DE NOTRE VILLE

LA GRANDE PAUVRETÉ                                          P. 70
ACTEUR ET COORDONNATEUR DE LA LUTTE CONTRE L’EXCLUSION !

LA PETITE ENFANCE                                           P. 73
AMÉLIORONS NOTRE OFFRE D’ACCUEIL !

LE SPORT                                                    P. 76
RASSEMBLER LES MARSEILLAIS AUTOUR DES ACTIVITÉS SPORTIVES
POUR TOUS ET ADAPTÉES À CHACUN !

LES DISCRIMINATIONS SEXISTES ET L’HOMOPHOBIE                P. 82
UNE MUNICIPALITÉ EXEMPLAIRE !

LE FINANCEMENT DE NOTRE PROJET                              P. 85

CONTRIBUTIONS                                               P. 89

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AXE 1
AGIR VITE :
RÉTABLIR
LES FONCTIONS
VITALES
ÉCOLE   PLACE / MONDE   NATURE   SANTE

LA RECONQUÊTE
DE L’ÉCOLE :
TOUT PART
DE LÀ !
Écoles publiques délabrées, abandonnées, non chauffées, personnel à bout ou en grève…
La situation des écoles laissée par l’actuelle municipalité fabrique de l'exclusion dès le plus
jeune âge alors que les enjeux liés à l'éducation n'ont jamais été aussi essentiels dans un monde en
pleine mutation où des compétences relationnelles et créatives doivent être développées dès la
maternelle.

Les conditions d’accueil des élèves sont très dégradées : insalubrité, sous-équipement en matériel
pédagogique et sportif, insuffisances numériques de l’encadrement… Cette situation,
particulièrement marquée dans les quartiers où le rôle de l’école est le plus essentiel, entraîne
parmi les enseignants une défiance grande et légitime vis-à-vis de leurs tutelles et un fatalisme
quant à l’immuabilité de la situation.

Aujourd’hui, la confiance est rompue entre l’école publique municipale, les familles des
enfants et les personnels concernés. Les familles sont épuisées par ces conditions très dégradées
d’accueil qui pénalisent la qualité de l’enseignement mais aussi par les grèves à répétition qui
touchent la restauration scolaire ou le personnel municipal des écoles, la faiblesse de l’amplitude
horaire de prise en charge des enfants et la qualité médiocre des activités périscolaires proposées,
les insuffisances d’accès des enfants en situation de handicap à une assistance (rendue obligatoire
par la loi) et enfin par les incivilités et l’insécurité. Cette rupture de confiance a une conséquence : «
la fuite » vers l’enseignement privé et l’absence totale de mixité sociale dans de nombreux
établissements de la ville.

LA VISION D’YVON BERLAND

« Marseille doit enfin se doter d’un vrai service public de l’éducation. Je veux réinstaller les valeurs
républicaines au cœur de la société à travers le soutien aux écoles publiques et sous-contrat.

Je constate une démobilisation de nombreux élèves quant à l’investissement dans leur parcours
scolaire. Nos enfants et élèves ont besoin d’être rassurés, encadrés, orientés, autonomisés. Je veux
donner à tous les enfants la possibilité de s’épanouir dans un cadre scolaire sécurisant et offrant un
enseignement et des activités de qualité.

La réconciliation des familles avec l’école publique municipale passera par la responsabilisation des
différentes parties.

Premièrement, la sécurité.
Assurer la sécurité physique de tous est un pré-requis. Il est nécessaire de réaliser en urgence des
investissements importants afin de permettre aux établissements scolaires de fonctionner
convenablement sur le plan matériel : accélérer les programmes de rénovation et remise aux
normes des écoles primaires et maternelles ou de constructions de nouveaux établissements en
adoptant une approche écologique, équiper convenablement les salles de classes.

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La sécurité physique autour des écoles doit également être assurée : les écoles bénéficieront
progressivement de la mise en place d’un périmètre sanctuarisé où la circulation automobile sera
apaisée, les trottoirs aménagés et la présence de la police municipale aux heures d’entrée/sortie
des classes.

Deuxièmement, le soutien.
Rétablir la confiance c’est réinstaller l’autorité bienveillante des équipes pédagogiques.
Afin d’épauler le personnel enseignant et diversifier les enseignements, il est crucial et
stratégique d'accroître le nombre d’adultes présents dans les établissements. En lien avec les
directions des écoles, nous déploierons des personnels complémentaires, qualifiés pour intervenir
en milieu scolaire, afin d’aider les enseignants, notamment dans la prise en charge des élèves en
situation de handicap ou l’accompagnement des projets pédagogiques des établissements. Ce
travail comme celui sur le temps périscolaire doit relever d’une politique municipale explicite et non
plus être seulement sous-traité par le milieu associatif. La médecine scolaire sera mieux soutenue
et des espaces réservés à la santé et à l’action sociale seront aménagés dans ou à proximité des
écoles.

Troisièmement, l’ouverture et l’innovation.
Faire de l’école un lieu ouvert sur leur quartier et leur environnement, c’est aussi en faire un point
de référence et d’initiative en faveur de la transition écologique, de la protection de
l’environnement et du développement durable, d’une part en renforçant l’éducation et la
sensibilisation à ces thématiques dès le plus jeune âge, d’autre part en faisant de nos écoles des
points d’appui et des lieux d’initiative pour une nutrition équilibrée et saine et pour le traitement
des déchets. Je proposerai un programme de transformation et d’innovation scolaire. »

LE PLAN D’URGENCE
LANCÉ DANS LES 100 PREMIERS JOURS

Nous finaliserons en 30 jours un rapport sur l’état des écoles publiques et lancerons un Plan
d’urgence pour l’école pour améliorer immédiatement les conditions d’études.

Ce plan s’appuiera sur un diagnostic de l’état du bâti, mais également sur un diagnostic d’usages
de chaque école élaboré avec la communauté éducative : petits travaux d’entretien et de
maintenance, sécurisation des abords notamment par rapport à la circulation automobile,
matériels pédagogiques et de vie scolaire. Dès le mois de mai un plan d’ampleur sera élaboré et
progressivement mis en œuvre. Il sera conçu sous la responsabilité de la Ville mais fera appel à un
soutien élargi de l’État, des autres collectivités, de l’Union Européenne.

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À situation exceptionnelle, dispositif exceptionnel !

u Des actions seront rapidement lancées pour adapter ces écoles à des conditions d’accueil
  d’enfants en période caniculaire et certaines cours de récréation seront végétalisées. Des travaux
  seront entrepris pendant les périodes de vacances scolaires estivales et de la Toussaint pour
  assurer correctement le chauffage de toutes les salles de classe l’hiver.

u Un point particulier sera fait sur l’état de la préscolarisation à trois ans et les éventuels freins
  qui ralentiraient sa généralisation désormais obligatoire et dont les effets bénéfiques sont
  connus notamment pour les enfants issus des milieux les plus défavorisés.

u Pour lutter contre le sentiment d’abandon de nombreuses écoles, nous établirons une
  nouvelle relation, plus directe, entre la Ville et les directeurs d’écoles, sous la forme de
  rencontres régulières et préparées, tant avec chaque mairie de secteur qu’au niveau municipal.

u Pour améliorer l’encadrement des écoles par du personnel municipal, nous fixerons
  immédiatement l’objectif de parvenir le plus rapidement possible à des ratios d’un
  encadrant pour 10 élèves en maternelle et pour 20 élèves en élémentaire. A terme l’objectif
  est que chaque école ait son concierge ou son agent d’accueil et chaque classe maternelle sa
  « tata ». Une réflexion sera rapidement engagée avec les personnels concernés sur les missions
  des « tatas ». Parallèlement, nous étudierons avec l’Académie, comment renforcer les brigades
  de remplacement d’enseignants notamment dans les zones les plus sensibles.

Les initiatives concrètes complémentaires que nous appuierons dans ce nouveau cadre seront les
suivantes :

u Assurer la sécurité physique et sanitaire des enfants passe par la sanctuarisation
  progressive des accès au trafic automobile afin de réduire les risques d’accident et
  l’exposition à la pollution atmosphérique. Équiper les écoles de capteurs de pollution de
  l’air et mettre en place un tableau de bord visant à dresser un bilan précis permettra de fixer des
  objectifs mesurables en matière de diminution de la pollution.

u Doter les écoles du matériel qui leur fait cruellement défaut. Nous augmenterons le budget
  fournitures scolaires et sanitaires, notamment dans les écoles qui ont fait l’objet d’un
  dédoublement de classes.

u Lancer une initiative, en lien avec les associations de proximité et les entreprises pour ouvrir
  au maximum l’horizon des élèves dès le plus jeune âge. L’objectif est que les enfants issus de
  milieux défavorisés considèrent à nouveau l’école comme la voie de leur ambition et non
  comme une impasse obligatoire. Il n’est plus acceptable que les élèves, par manque
  d’information et d’encouragement, n’osent pas tenter des filières d’excellence ou considèrent
  d’emblée qu’elles ne sont pas pour eux.

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À 1 000 JOURS
LE PLAN PROTIS

Le plan élaboré dès les premières semaines du nouveau mandat a vocation à dépasser les travaux
de première nécessité, et à devenir pour l'ensemble des crèches et écoles de Marseille un plan
pluriannuel appelé PROTIS (Programme de transformation et d’innovation scolaire) avec
plusieurs objectifs :

CONDUIRE LA CONSTRUCTION ET LA RÉNOVATION DES BÂTIMENTS AVEC UN IMPÉRATIF
ÉCOLOGIQUE

Ils devront être énergétiquement auto-suffisants et aménager en priorité des espaces végétalisés.
Chaque école disposera d’un petit potager. Les cours de récréation seront “débétonnées” pour en
faire de véritables îlots de fraîcheur. Les grands travaux de construction et la réhabilitation de
l’ensemble des groupes scolaires seront engagés sous maîtrise d'œuvre publique, afin que ces
investissements puissent davantage bénéficier aux entreprises locales, notamment les PME et les
artisans. Les écoles vétustes et les 28 écoles de type industriel datant des années 1960 et 1970 (dites
GEEP) feront l’objet d’un diagnostic précis et seront, si besoin, réhabilitées ou reconstruites.

OUVRIR LES ÉCOLES, NOTAMMENT EN DEHORS DU TEMPS SCOLAIRE.

  u L’articulation du temps scolaire et périscolaire se fera par la construction d’un Projet
    Éducatif de Territoire, avec des programmes périscolaires co-construits avec les services de
    l’Education nationale, les centres sociaux et les acteurs associatifs de proximité. Les plages
    horaires seront étendues le matin de 7h30 à 8h30, pendant la pause méridienne et de 16h30
    à 18h30. Une tarification adaptée aux revenus des familles sera mise en place.

  u La mutualisation des espaces sportifs avec les associations et les clubs sera élargie.

  u Les études du soir seront proposées dans toutes les écoles de la ville dès la rentrée 2020. Ces
    études pourront être assurées par les enseignants de l’école, des retraités de l’Education
    nationale, des associations agréées ou par des étudiants. Dans le cadre de la rénovation ou
    de la construction de nouveaux établissements, les centres de documentation ou
    bibliothèques seront aménagés pour être à l’interface du quartier et être ouverts pour l’étude
    et la lecture en soirée et fin de semaine.

  u La pratique de recyclage et du réemploi doit être ancrée dès le plus jeune âge. Un “Bon coin
    des Écoles” soutenu par une application numérique et ludique sera créé pour accueillir,
    avant l’ouverture et la fermeture du temps scolaire.

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u Une « maison des parents » sera créée en fonction des demandes, dans chaque école ou pour
    quelques écoles en réseau, avec une permanence associative, une aide à la parentalité, des
    conseils d’orientation et des centres sociaux.

  u Une réflexion approfondie devra être conduite et déboucher sur des actions concrètes
    pour améliorer voire instaurer la mixité sociale dans les écoles où elle n’existe pas ou quand
    elle a disparu. Du fait de la sectorisation de l’affectation des élèves, la structuration sociale
    horizontale de la Ville a en effet des conséquences néfastes en matière de mixité dans les
    écoles dès lors que les quartiers où elles sont localisées ont perdu toute mixité sociale.

     u Pour les enfants les plus jeunes, en primaire, la proximité de l’école et de leur domicile doit
       sans doute rester la règle mais les activités d’ouverture de l’horizon des enfants notamment
       à travers les activités péri-éducatives, les jumelages virtuels notamment avec des écoles
       étrangères prennent une importance encore plus grande et seront donc fortement
       soutenues.
       Dans cette perspective, le jumelage de classes interquartiers, notamment entre Nord et Sud
       et entre écoles publiques et privées sera encouragé. Une augmentation du budget de la
       Caisse des écoles permettra de mettre en œuvre ces jumelages autour de sorties et de classes
       vertes communes. Des visites de quartiers seront proposées pour amener les « minots » à
       découvrir et apprendre le rôle des institutions, entreprises ou associations dans la ville.

  u De là l’importance d’un objectif visant à mettre en place la gratuité des transports en
    commun pour tous les moins de 25 ans. Les frais de transport pour les sorties scolaires
    seront également pris en charge pour les enseignants concernés. Les sorties culturelles
    seront également facilitées par l’augmentation des services municipaux de transports
    scolaires.
    Ces mesures permettront de favoriser les sorties culturelles et les échanges intra-urbains,
    mais également toutes les expériences visant l’amélioration de la mixité sociale dans les
    établissements scolaires.

  u L’ouverture de l’horizon international des jeunes marseillais sera également
    encouragée de toutes les façons possibles : dès le primaire les jumelages virtuels avec des
    écoles des villes jumelées ou de pays étrangers notamment méditerranéens deviendra la
    règle à travers les pratiques en classe, notamment dans le cadre des apprentissages
    linguistiques comme dans les activités péri-scolaires.

SOUTENIR DE NOUVELLES PRATIQUES DANS LES ÉCOLES MATERNELLES ET ÉLÉMENTAIRES.

Pour développer les pratiques artistiques et écologiques dans les classes à fort effectif, nous
proposerons des intervenants formés, dotés du matériel nécessaire et mis à disposition par la ville.

Nous examinerons avec les structures culturelles soutenues par la Ville leurs possibilités d’accueil
des classes pour développer les activités en direction des enfants scolarisés en primaire.

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BIEN MANGER À L’ÉCOLE.

Le temps de cantine sera amélioré par un meilleur taux d’encadrement et la formation des
encadrants à l’apprentissage du goût et de la convivialité. Le tarif de cantine à 1 € sera mis en place
pour les familles en difficulté. Des petits déjeuners gratuits seront proposés dans les écoles
maternelles et élémentaires des quartiers prioritaires.

Nous associerons ainsi notre municipalité au programme national visant à ce que les enfants
n’aillent pas à l’école le ventre vide, puissent rester concentrés toute la journée et apprennent ainsi
dans les meilleures conditions, quelles que soient leurs conditions de vie et leur zone d’habitation.

Nous négocierons le contrat de restauration scolaire pour augmenter le plus rapidement possible
la part de produits bio, locaux et frais, avec à terme un objectif de 100%.

RENFORCER L’INVESTISSEMENT DE LA VILLE ET SON SUIVI.

Nous mettrons en place une équipe de maintenance de proximité par secteur supervisée par une
équipe “Suivi École au Quotidien”.

La mise en œuvre d’un tel plan ambitieux implique des changements dans la gouvernance par
la Ville de son domaine de compétence en matière d’éducation :

u La relation directe mise en place dès le début du nouveau mandat entre la Ville et les
  directeurs d’écoles sera confortée et installée dans la durée. Elle opèrera à deux niveaux : dans
  chaque secteur sous l’égide du maire de secteur et de son adjoint chargé de l’éducation avec des
  rencontres mensuelles ; au niveau municipal par le suivi de ces conseils sectoriels comme par
  des rencontres bi-annuelles des représentants des directeurs d’écoles.

u Le rôle de la mairie du secteur sera ainsi renforcé, dans le suivi régulier des besoins des écoles
  comme dans la facilitation des relations de proximité entre écoles acteurs éducatifs et culturels
  locaux. Le maire de secteur présidera un conseil des écoles qui regroupera les différents acteurs
  (éducation nationale, services municipaux, représentants des enseignants, des parents d’élèves,
  des élèves), qui permettra de cartographier les différentes pratiques et mettre en réseaux les
  différents acteurs.

u Au niveau municipal, outre la relation régulière avec les directeurs d’écoles, sera instauré
  un Conseil Municipal de l'Éducation où seront représentés les principaux acteurs de l’école
  (enseignants, parents, personnels, élus) qui aura pour vocation d’être l’instance privilégiée de la
  consultation et du dialogue nécessaires à la bonne conduite du plan PROTIS.

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Ces initiatives liées aux compétences propres de la Ville seront accompagnées d’impulsions
nouvelles proposées aux autres collectivités et à l’État en ce qui concerne les collèges, les
lycées et les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, notamment dans le
cadre de contrats partenariaux. Ces impulsions viseront en particulier :

u L’amélioration de la mixité sociale des collèges et des lycées : des expériences de
  désectorisation contrôlée peuvent être conçues et mises en œuvre avec l’Éducation Nationale et
  les autres collectivités (Département, Métropole, Région), recourant par exemple au « busing »
  en s’inspirant des politiques conduites dans les villes américaines ou des expérimentations
  pertinentes observées dans d’autres villes ou régions françaises. De même la question
  d’internats de qualité doit être posée dans une ville qui n’en a pas et qui pourrait en susciter la
  création comme un des leviers de cette désectorisation contrôlée. De telles opérations, busing
  expérimentaux et premiers internats d’excellence, seront proposées avant la mi-mandat.

u Dans la même perspective que pour les élèves plus jeunes, la Ville encouragera toutes les
  initiatives visant à ouvrir au maximum l’horizon des élèves. Il sera ainsi proposé aux collégiens
  et lycéens des visites dans les entreprises, des échanges avec des professionnels ayant réussi
  pour améliorer leur information et les aider à mieux s’orienter.

u En collège et lycée, de façon à améliorer son attractivité, la Ville accompagnera également du
  mieux possible le développement des formations bilingues et internationales au-delà de la
  réalisation rapide du lycée international prévu à la Joliette. Elle pourra également être à
  l’initiative de programmes conjoints avec d’autres partenaires pour encourager la mobilité
  internationale lycéenne et étudiante, notamment pour les jeunes (notamment en lycée
  professionnel) n’ayant pas bénéficié de telles occasions précédemment.

u Les exigences de mobilité dans l’espace urbain concernent aussi le public étudiant, de plus
  en plus important à Marseille et qui contribue à l’image positive de la Ville. Marseille appartient
  à l’une des rares grandes métropoles qui n’a pas encore conçu son schéma de développement
  des transports collectifs en tenant compte des besoins de communication aisée entre sites
  universitaires et scientifiques. La Ville impulsera une réflexion partagée avec les acteurs
  compétents pour combler les lacunes de ce schéma aux horizons les plus rapprochés. Le
  nouveau Contrat de Plan État-Région déjà en cours de préparation doit être l’occasion privilégiée
  pour aller dans un tel sens.

u L’accès au logement pour les étudiants sera facilité par un tel schéma de transports repensé,
  au-delà des actions spécifiques auxquelles la Ville peut également contribuer en liaison avec le
  CROUS.

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NOTRE AMBITION À 10 ANS

À travers les ambitions et les réalisations d’un tel plan, se dessinera ainsi un nouveau visage de
l’Éducation à Marseille, de sa place dans la politique municipale mais aussi de son lien avec tous les
autres domaines de l’action de la Ville.

Si notre programme se donne l’Éducation comme « fil rouge » en soulignant que « tout part de là »,
c’est parce que nous savons le pouvoir structurant et générateur de développement durable d’une
politique éducative réussie. C’est parce que nous savons qu’à l’inverse les failles du système
éducatif rejaillissent immédiatement sur le devenir d’une collectivité dans tous les domaines.

C’est pourquoi, sans nous préoccuper d’imiter tel ou tel modèle ou de passer par telle ou telle étape
obligée, nous voulons faire de Marseille ce « laboratoire éducatif innovant » pionnier d’un
nouveau modèle de développement durable soucieux de former ses esprits au monde de demain.

Ville des 111 quartiers. Marseille peut devenir celle des 470 écoles qu’ils accueillent pour refaire
battre le cœur de la République. L’école, qui concerne tous les Marseillais, doit être le lieu de la
reconquête républicaine de tous les territoires.

À condition d’en faire une priorité absolue dans les choix municipaux, ce que nous ferons.
L’effort ainsi accompli par la Ville aura pour corollaire l’objectif que les élèves obtiennent de
meilleurs résultats.

À l’horizon du plan PROTIS, le taux de maîtrise des fondamentaux par les élèves du primaire
de Marseille devra avoir fortement progressé, signe indispensable du combat gagné contre la
fatalité.

Au même horizon, nous aurons su harmoniser les pratiques scolaires et réduire les inégalités
aujourd’hui criantes, grâce à un enseignement plus efficace, délivré dans de meilleures conditions
et tirant tous les bénéfices d’activités péri-scolaires repensées et mieux conçues, grâce encore à de
nouvelles relations entre public et privé, grâce enfin à une école non plus à côté de son
environnement mais en son cœur.
Là est la source de la prospérité de demain, de la Marseille que nous voulons, la « Ville éducative du
XXIè siècle ».

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SECURITÉ   DIGNITÉ   EMPLOI   TEMPS

LA RECONQUÊTE
DE NOTRE SÉCURITÉ :
LA PRIORITÉ
DES MARSEILLAIS
Aujourd’hui, Marseille est systématiquement pointée du doigt pour son insécurité et ses
incivilités qui touchent tous les quartiers et minent la vie quotidienne des habitants : trafic de
drogue et règlements de comptes dans les cités, vandalisme, violence et vols en centre-ville,
cambriolages dans tous les quartiers, délinquance routière partout. Personne ni aucun quartier
n’échappe à cette délinquance.

Ainsi, le nombre de délits rapporté à la population est près de 50% plus élevé à Marseille qu’à
Paris. Ce sentiment d’insécurité ressenti par la population n’est donc pas fantasmé.

À ce contexte de criminalité importante, s’ajoute la difficulté de couvrir un territoire
particulièrement vaste. Ainsi, une présence policière massive pour protéger nos concitoyens
24/24 dans tous les secteurs s’impose. Aujourd’hui, pour assurer la sécurité des Marseillais, 2 000
fonctionnaires de la police nationale sont affectés à notre ville, répartis sur 3 zones (nord, centre et
sud) et une police municipale d’un effectif de 450 fonctionnaires placés sous l’autorité de l’adjointe
au Maire en charge de la sécurité et de 7 directeurs de police municipale au 1er janvier 2020 au sein
d’une direction de la police municipale et de la sécurité.

Si les effectifs de police municipale ont doublé depuis 2011 et devaient conformément au
programme de 2014 passer à 600 agents dans les prochains mois avant la fin du mandat, il apparaît
clairement que l’effort s’est essoufflé et la vision n’est pas à la hauteur des enjeux de notre cité :

u Une partie du territoire n’est pas couverte par manque d’effectifs, principalement dans les
  quartiers nord et la nuit. L’absence d’affectation géographique des équipes sur l’ensemble des 8
  secteurs de la ville ne permet pas une équité en termes de maillage du territoire

u Le partage des responsabilités entre Police Nationale et Police Municipale n’est pas clair et les
  citoyens ont du mal à comprendre qui fait quoi. Nos concitoyens veulent voir les forces de
  sécurité travailler ensemble et se coordonner au mieux dans le cadre des compétences de
  chacun.

LA VISION D’YVON BERLAND

“Se sentir en sécurité, lutter contre le sentiment d’impunité, c’est la 2ème attente des Marseillaises
et Marseillais. Mais c’est aussi le 1er facteur de bien-être et la 1ère attente des acteurs économiques
qui souhaitent s’implanter et se développer à Marseille.
Il n’y aura pas de développement économique prospère sans un apaisement dans la rue et un vivre
ensemble retrouvé.

Marseille doit attirer les talents et être protectrice et épanouissante pour les familles en offrant un
environnement plus sécurisé et sécurisant. Marseille doit offrir un environnement sans désordre ni
malveillance, un environnement où chacun se respecte et respecte le bien commun. Entretenir ou
améliorer la qualité́ de l’espace public, c’est envoyer un signal fort de considération aux habitants.

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Reconquérir la liberté d’aller et venir en toute sécurité passera par un accroissement des effectifs
de police municipale pour toujours plus de proximité avec tous les Marseillais. Nous voulons
apporter des réponses rapides aux atteintes qui dégradent la qualité et le cadre de vie. et les réparer
dans des délais acceptables. Les effectifs de la police municipale doivent travailler en totale
collaboration avec les services qui ont des missions d’intervention sur l’espace public. Maire de
Marseille, je serai le chef d’orchestre de la politique de sécurité et de prévention de la délinquance
dans notre ville.

Tout en respectant les prérogatives de la police nationale, la police municipale sera présente dans
la lutte contre la délinquance du quotidien.

Mais notre sécurité retrouvée est également l’affaire de tous. À Marseille, encore plus qu’ailleurs,
nous nous sommes habitués aux petites incivilités. Nous n’y prenons même plus garde et les
laissons avec fatalisme abimer notre qualité de vie. Nous devons renouer avec l’entraide et la
bienveillance. Si cela nécessite l’implication et la vigilance de tous, la mairie a un rôle à jouer en
mettant à disposition des outils simples, comme une application citoyenne, pour faciliter la
solidarité et la remontée d’alertes.”

CAP 100 JOURS
DES MESURES IMMÉDIATES ET EFFICACES

u Renforcer les moyens.
  50 nouveaux policiers municipaux dédiés aux espaces publics et l’environnement seront
  recrutés pour être sur le terrain dès le début de la saison estivale 2020. La police municipale
  atteindra tout de suite 500 agents. En septembre 2020, un concours ouvert pour le recrutement
  de 100 agents sera lancé. Les premiers radars tourelles autour des écoles puis collèges et
  lycées et sur les zones de rencontre 20km/h seront commandés.

u Adopter en test une application d’entraide citoyenne, d’alerte des secours et de
  signalement des incivilités matérielles.

u Son déploiement sera soutenu par une grande campagne de sensibilisation et de mise en place
  de “médiateurs référents” au niveau de chaque quartier, en partenariat avec la Préfecture de
  police et des associations de riverains. Par extension, un service d’accompagnement des
  femmes seules, dans les transports, sera expérimenté le soir, par les “médiateurs référents”.

u Définir avec le Gouvernement la création d’un 3ème quartier de reconquête républicaine,
  dans les zones sensibles des quartiers Sud et Est. Un objectif de 30 effectifs supplémentaires
  devra être atteint.

u Un pôle commun polices nationale et municipale pour le site d’Euroméditerranée sera mis en
  place.

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u Multiplier et organiser la présence de médiateurs afin qu’elle bénéficie à tous les quartiers
  de Marseille et permettent de sensibiliser les jeunes aux gestes citoyens. Ces médiateurs,
  payés par la mairie sur la base de contrats courte durée, notamment pendant les périodes
  sensibles de vacances scolaires, seront clairement identifiables et interviendront en petite
  équipes mobiles sur les lieux qui sont susceptibles de concentrer des actes d’incivilité, de petites
  délinquance (Vieux port, abords des plages ou festivals). Leur rôle sera de prévenir et alerter. Ils
  seront en liaison directe avec les équipes de police municipales via une application mobile
  dédiée afin de solliciter une intervention rapide.

CAP 1 000 JOURS
DES PROJETS PHARES À ENGAGER AVANT MI-MANDAT

Réorganiser la police municipale :

u Améliorer la visibilité de l’action de policiers municipaux et l’attribution pour lutter contre les
  infractions du quotidien : répression du stationnement abusif, des tapages diurnes et nocturnes,
  lutte contre l’ivresse publique, brigade de l’environnement (stationnement propreté, espaces
  verts et naturels).

u Mieux répartir la police municipale sur le territoire dans la proportion des 3 pôles de la Police
  Nationale et de la population par arrondissement.

u Mobiliser dans chaque secteur municipal, à partir d’un accès numérique unique, une équipe
  interservices de la tranquillité publique. Cette équipe, pouvant même intervenir de nuit, sera
  composée de la police municipale, d’agents des services espaces verts, des emplacements, de la
  surveillance de la voie publique et de la propreté urbaine (en lien avec la Métropole).

u Clarifier la répartition des tâches entre la police nationale et la police municipale, qui doit être
  l'élément moteur de la lutte contre les incivilités. Le renouvellement de la Convention de
  Coordination avec la Police nationale permettra de clarifier les tâches de la police municipale,
  de la sécurisation des grands évènements et manifestations à l’enlèvement des véhicules et
  carcasses abandonnées.

u Équiper en moyens, notamment les véhicules avec de la technologie embarquée, adaptés aux
  problématiques spécifiques de chaque arrondissement.

Cette nouvelle organisation fera l’objet d’une campagne de consultation dans chaque secteur puis
d’information auprès des Marseillaises et des Marseillais.

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Améliorer la réactivité face aux incivilités en installant un véritable accueil dans les locaux
municipaux, en créant une application d’entraide citoyenne, d’alerte des secours et de
signalement des incivilités matérielles, en instaurant le pré-dépôt en ligne de main courante.
Elle permet d’informer si nécessaire les différents services municipaux. Cela sera mis en œuvre
grâce au développement d'une application plus globale de prévention, d’évaluation des résultats
des conséquences de la délinquance et des incivilités quotidiennes. La police municipale créera une
équipe spécifique de résolution des problèmes d’incivilité dans les lieux fortement impactés.

Accroître les effectifs de la police municipale de 450 à 800 avant la fin du mandat.

Achever le déploiement des 2 000 caméras pour la vidéo-protection et la vidéo-verbalisation.
Nous demanderons à l’Etat de construire des murs d’images dans les 3 commissariats des divisions
de la police nationale afin que les transferts d’images permettent des interventions rapides.

Adopter une politique ferme en matière de délits routiers avec l’installation de “radars
tourelles” dans toutes les zones où les plus fragiles, notamment les enfants, sont exposés aux
chauffards.
u Afin de faire reculer les conflits d’usages, nous réorganiserons le stationnement sur l’espace
   public pour tous les véhicules (2 roues, trottinettes, livraisons) et augmenteront les possibilités
   de mobilités et de stationnement. Après une période de sensibilisation du public avec une
   campagne d’information auprès des conducteurs et véhicules mal-garés, notamment sur la
   chaussée et sur les trottoirs, les contrevenants pourront être verbalisés au moyen de radars
   embarqués.

u L’accent sera mis sur la lutte contre les tapages diurnes et nocturnes et en particulier les rodéos
  urbains.

u L’autorité du Maire s’exprimera par une réaction rapide pour réparer le désordre commis. En
  collaboration avec le Procureur de la République, les auteurs de faits dégradant les biens et
  troublant la tranquillité publique seront convoqués en mairies de secteurs afin que soient
  prononcées des sanctions pécuniaires et des obligations de travaux non rémunérés.

u Dans toutes les mairies de secteur et dans les services municipaux, un coordonnateur sera
  désigné afin que soient accueillis les travaux d’intérêt général prononcés par les tribunaux.

Faire de l’école le premier lieu de prévention et d’éducation à la sécurité.
En lien avec l’Éducation nationale, nous augmenterons les temps de formation en milieu scolaire
sur les enjeux de sécurité et de lutte contre les incivilités ou les discriminations. En lien avec
l’Éducation nationale, le Maire de secteur convoquera en mairie les parents des enfants
absentéistes afin de prononcer un rappel à l’ordre en présence du délégué du procureur.

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NOTRE AMBITION À 10 ANS

Faire remonter Marseille dans le top 5 des villes françaises les plus attractives pour les familles et
les entreprises en faisant évoluer les mentalités et les pratiques.

Faire que l’insécurité ne soit plus un frein à l’attractivité internationale et économique.

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ESPACE PUBLIC   QUARTIER   BORD DE MER

LA RECONQUÊTE
DE L’ESPACE
PUBLIC :
POUR UNE VILLE
PROPRE ET
ACCESSIBLE À TOUS
Manque de poubelles, absence de sanitaire, déjections animales : Marseille a été élue la ville
la plus sale de France, « balai d’or RMC » en 2018. Les trottoirs sont sales, encombrés, trop étroits,
les stationnements anarchiques, il n’y a pas de banc pour se reposer, peu d’arbres pour protéger les
passants. L’espace public est devenu hostile aux publics.

Selon le baromètre de l’Association des Paralysés de France, Marseille est en queue de classement
des villes accessibles aux personnes handicapées et donc aussi des poussettes !

Nous avons abandonné Marseille aux voitures et aux poubelles. Malgré un embryon de
piétonnisation du centre-ville, les rues sans voiture restent peu nombreuses à Marseille en
comparaison des dix villes les plus piétonnes de France qui comprennent Paris et Lyon mais
également Montpellier ou Grenoble. La transformation et l’entretien de l’espace public se sont faits
sans vision stratégique.

LA VISION D’YVON BERLAND

“Notre vision concerne tous les quartiers, pas uniquement le centre-ville !
Nous devons repenser cet espace public, nos services publics pour qu’ils redeviennent des espaces
accueillant pour tous :
   - par une piétonnisation et une végétalisation accrues,
   - par une politique de “tolérance zéro” pour la saleté,
   - par une adaptation à grande échelle de la ville aux personnes handicapées,
   - et par un accès aux services facilité.

Si nous pensons notre espace public pour les personnes les plus fragiles, alors il sera agréable
et apaisé pour tous ! Nous y gagnerons tous.”

CAP 100 JOURS
DES MESURES IMMÉDIATES ET EFFICACES

u Engager la mobilisation de tous les Marseillais en impliquant tous les acteurs de terrain
  pour lancer une campagne “Marseille propre”.

u Élargir le dimanche la piétonnisation des espaces publics. Cela commencera dès le mois de
  juin 2020 par la Corniche et en lien avec les mairies de secteur cette approche sera étendue à de
  nouveaux espaces au centre-ville et dans les quartiers.

u Promouvoir en impliquant les partenaires du territoire une action modèle en commençant
  par le quartier de Noailles : installer de nouvelles poubelles enterrées, amener les
  commerçants à adhérer au service de collecte qui sera amélioré pour répondre à leurs
  spécificités (cartons, compost).

u Réhabiliter et entretenir les aires publiques de jeux pour les adapter à tous les enfants, y
  compris les enfants handicapés.

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u Verbaliser et sanctionner enfin les incivilités environnementales. Les 50 policiers
  municipaux recrutés dès cet été seront formés, dédiés au respect de l'environnement et de
  la biodiversité, à la propreté des plages et à la lutte contre les dépôts sauvages.

CAP 1 000 JOURS
DES PROJETS PHARES À ENGAGER AVANT MI-MANDAT

u Offrir des services publics répondant aux attentes des Marseillaises et des Marseillais. Nous
  augmenterons l'amplitude horaire des guichets et équipements publics : crèches, bibliothèques,
  piscines... L'administration sera en capacité d'offrir une plus large gamme de services ouverts en
  fonction des besoins réels des administrés et attentes contemporaines des usagers. Nous
  veillerons à assurer l’accès à ces services à toutes les personnes à mobilité réduite.
u Mettre en place un accès universel et gratuit aux services municipaux et métropolitains. Un
  standard téléphonique gratuit sera mis en place, commun à la ville de Marseille et à la métropole.
  Il sera accessible aux personnes malentendantes et sourdes et le site internet aux personnes
  mal-voyantes et aveugles. Tous les services seront accessibles à partir d’une application
  numérique rénovée.

u Impulser avec tous les partenaires un “grand plan trottoirs” élaboré en concertation avec les
  riverains pour assurer un triple objectif la propreté, la sûreté et l'accessibilité. Les trottoirs
  seront rendus aux piétons, aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite.
u Sur les espaces disposant de caméra de surveillance, les stationnements gênants notamment
  sur les passages cloutés, les dépôts sauvages et les déjections canines seront systématiquement
  verbalisés.

u Accélérer la mise en accessibilité des points d’arrêt des transports en communs (sans oublier
  l’entretien des escalators et des ascenseurs).

u Rendre prioritaire l’évolution des équipements sportifs. En lien avec les associations
  handisports en vue des jeux Paralympiques 2024, notre engagement permettra de développer la
  pratique des sports adaptés et le nombre de licenciés et d’accueillir les sportifs de haut niveau.

u Avoir une “tolérance zéro pour la saleté” sur l’espace public. Nous lancerons des équipes
  vertes de professionnels ou de volontaires mobiles de quartier en quartier. La brigade anti-tags
  verra ses missions recentrées : elle devra également répertorier, photographier et verbaliser les
  tags et effacer les graffitis dégradant des bâtiments publics, pour les bâtiments privés elle agira
  sur commande.

u Veiller à la pérennité des équipements et des espaces publics déjà réalisés, s’assurer de la
  qualité des travaux de réhabilitation, améliorer le confort urbain et la convivialité. Des parcs
  publics, des bancs, des points d’eaux, des sanitaires, des espaces de jeux pour les enfants et les
  adolescents, nombreux, entretenus et accessibles voilà notre ambition.

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NOTRE AMBITION À 10 ANS

Nous ferons de Marseille la métropole méditerranéenne la plus inclusive et conviviale pour les
personnes handicapées, les enfants et les animaux à horizon 2030.

Si nous pensons notre espace public pour les personnes les plus fragiles, alors il sera agréable et
apaisé pour tous ! Nous y gagnerons tous.

26
SANTE   POLITIQUE   SECURITÉ   DIGNITÉ

LA RECONQUÊTE
DE NOTRE SANTÉ :
BIEN RESPIRER,
BIEN MANGER ET
BIEN SE SOIGNER
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