PLACE DE LA CHIRURGIE VISCÉRALE, DIGESTIVE ET OVARIENNE - Dr Turco Service de chirurgie viscérale, digestive et cancérologique - Unité de ...
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
PLACE DE LA CHIRURGIE VISCÉRALE, DIGESTIVE ET OVARIENNE Dr Turco Service de chirurgie viscérale, digestive et cancérologique – Unité de Transplantation Hépatique CHU Minjoz Besançon
INTRODUCTION 20 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers/an 25% de la mortalité Prédominance masculine Tendance à l’augmentation Problème de santé publique
INTRODUCTION Les plus fréquents : - cancer colorectal - cancer de l’estomac - cancer primitif du foie (homme) - cancer pancréas (femme) Les plus mortels : - cancer du pancréas - cancer primitif du foie - cancer de l’œsophage
INTRODUCTION Prise en charge pluri-disciplinaire : oncologues, radiothérapeutes, gastro-entérologues, radiologues, anatomopathologistes… et chirurgiens ! Plan de soins coordonné autour du patient Nécessite une coopération étroite pour permettre une prise en charge rapide et appropriée
QUAND INTERVIENT LA CHIRURGIE ? Opérabilité ? NON OUI Résécabilité ? NON OUI Traitement Traitement médical palliatif Chirurgie curative chirurgical
QUAND INTERVIENT LA CHIRURGIE ? Opérabilité - âge : facteur limitant ? - statut OMS - comorbidités - grandes fonctions physiologiques (cardiaque, rénale, respiratoire) risques chirurgical et anesthésique
CHIRURGIE PALLIATIVE Chirurgie de confort - stomie - dérivation interne Pas ou peu de chirurgie de réduction tumorale
POURQUOI LA CHIRURGIE EN CANCEROLOGIE ? Guérir le patient Améliorer la survie Obtenir une preuve anatomopathologique Rétablir une fonction Agir sur des symptômes ou des douleurs
TIMING Ttt néo-adjuvant (CT, RT) Traitement unique Associée à la chimiothérapie et/ou radiothérapie Chirurgie Rattrapage Ttt adjuvant schémas thérapeutiques multiples
PRINCIPES : VOIES D’ABORD Laparotomie Cœlioscopie - reste discutée car peu d’études cliniques - quelques résultats : pas de différence au niveau carcinologique, amélioration du post-opératoire
PRINCIPES : VOIES D’ABORD Principes généraux - éviter toute manipulation tumorale avec les instruments - incision d’extraction suffisamment large pour éviter tout contact de la tumeur avec les berges de l’incision, protéger de la paroi avec une jupe ou extraire la pièce opératoire dans un sac - laver la cavité péritonéale au sérum physiologique ou avec un agent tumoricide et aspirer les épanchements avant l’ablation des trocarts - exsuffler le pneumopéritoine trocarts en place - laver les orifices de trocarts et le site d’extraction au sérum physiologique ou à la povidone iodée
PRINCIPES : TECHNIQUES Exérèse carcinologique - monobloc +/- élargir organes voisins - marges longitudinales et latérales - résection R0 Curage ganglionnaire +++ Préservation fonctionnelle examen anatomopathologie et tumorothèque
PRINCIPES : TECHNIQUES Rétablissement de continuité si possible - anastomose manuelle
PRINCIPES : TECHNIQUES Rétablissement de continuité - anastomose mécanique
COMPLICATIONS POST-OPERATOIRES Médicales - cardiaques, respiratoires - infections urinaires - embolie pulmonaire et TVP +++ Chirurgicales - paroi abdominale : hématomes, suppurations, désunion, éviscération - cavité péritonéale : hémorragie, fistule, péritonite - tube digestif : hématémèse, méléna, occlusion
CANCER COLO-RECTAL Le plus fréquent : 42000 nouveaux cas par an Survie globale à 5 ans : 56% Principaux facteurs de risque : - âge supérieur à 50 ans - maladies inflammatoires intestinales - antécédent personnel ou familial d’adénome/de CCR - prédisposition génétique - consommation excessive de viande rouge ou de boissons alcoolisées - tabagisme, obésité Sporadiques dans 80 % des cas, surviennent dans un contexte familial dans 15 % des cas et liés à une prédisposition génétique dans 5 % des cas
CANCER COLO-RECTAL Colectomie droite Colectomie gauche
CANCER COLO-RECTAL Spécificité du rectum - techniques particulières selon localisation : TME AAP
CANCER COLO-RECTAL Spécificité du rectum - problème des récidives locales - séquelles fonctionnelles : * problème de la conservation sphinctérienne * séquelles génito-urinaires
CANCER DU PANCRÉAS 7 800 nouveaux cas par an 90 % = cancer du pancréas exocrine ou adénocarcinome canalaire pancréatique 10 % = types histologiques plus rares (ampullomes, cystadénomes, tumeurs endocrines…) Facteurs étiologiques peu connus
CANCER DU PANCRÉAS Diagnostic tardif 5% de survie à 5 ans tous stades confondus
CANCER DU PANCRÉAS 20% sont opérables
CARCINOSE PERITONEALE 2/3 des CP sont d’origine digestive : - 50% d’origine colo-rectale - 20% d’origine gastrique - 20% d’origine pancréatique 1/3 des CP est d’origine non digestive (50% d’origine ovarienne) Pronostic des CP d’origine colo-rectale ou ovarienne > CP d’origine gastrique ou pancréatique
CARCINOSE PERITONEALE Score de Sugarbaker (PCI)
CARCINOSE PERITONEALE Plusieurs temps opératoires : - chirurgie d’exérèse carcinologique complète comprenant : * la tumeur primitive * un curage ganglionnaire extensif * un nettoyage de la carcinose péritonéale * métastasectomie éventuelle absence de résidus macro et microscopiques = facteur pronostique +++
CARCINOSE PERITONEALE Plusieurs temps opératoires : - chimiothérapie intrapéritonéale en hyperthermie (CHIP)
CONCLUSION Prise en charge des cancers digestifs doit être multi- disciplinaire Chirurgie : toute sa place Sur-spécialisation Objectif = guérison des malades
Vous pouvez aussi lire