Près d'un passager sur deux voyage en low-cost en région. Il y a urgence pour Transavia

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Près d'un passager sur deux voyage en low-cost en
région. Il y a urgence pour Transavia
Le 17/02/2016 LA TRIBUNE

Plus de 41% des passagers en région voyagent sur une low-cost. Ce sera
difficile pour Transavia France de combler ce retard le jour où elle décidera de
se développer hors de Paris.
Essentiellement basée à l'aéroport de Paris Orly, Transavia a la volonté de se développer en région, bien
avant de se projeter à l'étranger, selon une source interne. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a
urgence pour la filiale low-cost d'Air France au regard du poids des concurrents à bas coûts en région.
Selon Jean-Michel Vernhes, le président de l'Union des aéroports français (UAF), les passagers voyageant
sur des compagnies low-cost représentaient en 2015 41,1% de l'ensemble du trafic des aéroports
régionaux, contre 38,7% l'année précédente. Soit 30,6 millions de passagers, contre 16,9 millions à Paris
où, ce type de trafic représente 28% de l'ensemble du trafic de Roissy et d'Orly , lesquels restent
néanmoins les deux premiers aéroports français accueillant le plus de passagers low-cost.

Développement de Transavia
La direction de Transavia souhaite changer de braquet en essayant d'arracher au SNPL Air France un
accord permettant de baser cet été de manière temporaire des équipages à Nantes et Lyon . Cela permettrait
de générer des économies à l'entreprise avant d'envisager de développer l'offre en région l'an prochain. Les
pilotes sont partants. Ils ont approuvé à 87% ce projet de création de base temporaire à Lyon et Nantes.
L'objectif est de se développer au-delà ces deux villes dans un second temps.

Le trafic des compagnies à bas coûts dans les principaux aéroports français

1- Paris-Orly : 9 910 376 (+10,5%)
2- Paris Charles de Gaulle : 7 065 365 (+7%)
3- Nice-Côte d'Azur : 4 797 308 (+6,9%)
4- Bâle-Mulhouse : 4 409 222 (+13,3%)
5- Beauvais : 4 2981 098 (+7,3%)
6- Lyon-Saint-Exupéry 2 479 616 (+12,7%)
7- Toulouse-Blagnac : 2 212 114 (+10,6%)
8- Bordeaux : 2 211 521 (+12,1%)
9- Marseille : 2 198 833 (+9,9)
10- Nantes-Atlantique : 2 079 182 (+15,4%)
Total : 47 607 105 (+9,4%)
                                                                                        Fabrice Gliszczynski
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Air France-KLM a amélioré ses résultats bien plus que
prévu
Le 18/02/2016 Boursorama
Air France-KLM a renoué avec un bénéfice d'exploitation en 2015, profitant de la baisse des prix du
pétrole malgré les pressions sur ses recettes liées aux surcapacités sur le marché.
Le groupe franco-néerlandais précise dans un communiqué avoir redressé son résultat d'exploitation,
amené à un bénéfice de 816 millions d'euros contre une perte de 129 millions en 2014, avec une nette
amélioration au quatrième trimestre malgré l'impact des attentats de Paris. C'est bien plus que les 544
millions attendus en moyenne par les analystes, selon le consensus réalisé par Inquiry Financial pour
Reuters. Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 4,6% à 26,059 milliards d'euros, là aussi au-dessus
des attentes (25,795 milliards). Air France-KLM a ramené sa dette nette à 4,3 milliards d'euros (soit 100
millions de mieux que prévu) fin 2015 contre 5,4 milliards fin 2014 et prévoit à nouveau un
"désendettement significatif" pour cette année.

                                                             Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez

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Air France-KLM : les profits cachent un bilan très alarmant
Le 19 février 2016 Économie générale

Air France fait des bénéfices en 2015 mais le montant des capitaux propres réels
reste négatif…

Air France est à la Une de tous les journaux et de tous les médias. Tous les journalistes publient des articles
et des reportages dithyrambiques sur ses bénéfices 2015 mais le montant des capitaux propres réels (l’actif
net tangible) reste négatif…
Document                                                1                                              :

… compte tenu des écarts d’acquisition…

Document                                                2                                              :

…      à     cause   des     pertes   accumulées       au    cours     de  ces    dernières    années…
Avec 11 milliards d’euros de dettes à long terme ! Air France ne doit sa survie qu’à la protection de la
nomenklatura !
Inutile d’examiner davantage cet exemple typique de l’exception française…
La capitalisation boursière de 2,5 milliards d’euros a fait un bond de 10 % après la publication des
résultats… ce qui répond à la logique de la nomenklatura !

Document 3 :

                                                                                Jean-Pierre Chevallier

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Air France-KLM n’est pas encore à l’abri d’une crise
Le 18/02 Les Echos

La rentabilité du groupe Air France-KLM reste trop faible pour résister à
un retournement de cycle.
Si Air France-KLM ne se bat plus pour sa survie, le groupe franco-néerlandais n’est pas pour
autant sorti d’affaire. Sa marge d’exploitation, de 3,1 % seulement, reste très en dessous d’un
niveau de rentabilité minimal qui permette de financer ses investissements. De fait, le coût moyen
du capital frise les 7 %. Et c’est encore plus vrai d’Air France seul, avec ses 2,8 % de marge.

Mais surtout, ces modestes bénéfices et un niveau d’endettement encore élevé ne permettraient
pas au groupe d’affronter une nouvelle tempête, comme la crise financière de 2008. A l’époque, la
recette unitaire avait brutalement chuté de 15 %. Or, une baisse d’un point de la recette unitaire
correspond environ à 200 millions d’euros de résultat en moins, affirme le directeur financier d’Air
France-KLM.

Baisse des coûts contre baisse des prix
Et si une crise de l’ampleur de celle de 2008 ne survient pas tous les quatre matins, le transport
aérien est déjà confronté à une érosion ininterrompue depuis plus d’un an du prix moyen des
billets, du fait de ces acteurs particulièrement agressifs que sont les low cost et les compagnies du
Golfe. En 2015, la recette unitaire des vols long-courriers d’Air France-KLM a ainsi reculé de
4,4 % en moyenne et le phénomène ne semble pas s’arrêter. Pour y résister, le groupe s’est fixé
pour objectif de réduire ses coûts unitaires de 1,5 % par an d’ici à 2020, sachant qu’une baisse
d’un point du coût unitaire lui rapporte entre 200 et 300 millions d’euros de résultat
supplémentaire. Toutefois en 2016, le groupe a dû limiter son ambition à 1% de baisse, compte
tenu du retard pris dans les négociations avec les syndicats de navigants sur le plan de
compétitivité.

Le plus faible des trois
Par ailleurs, Air France-KLM reste à la traîne de ses deux principaux concurrents. Lufthansa et
IAG n’ont pas encore publié leurs comptes 2015, mais le premier table sur 1,75 à 1,95 milliards
d’euros de résultat d’exploitation et le second, sur 2,2 milliards. Or, en cas de nouvelle crise, les
premiers à sombrer ou à se faire racheter seront les plus faibles financièrement, leurs concurrents
plus fortunés ayant intérêt à les faire disparaître pour faire remonter les prix. C’est ce qui est
arrivé, lors des crises précédentes, à Swissair, Sabena, Iberia, Alitalia et Aer Lingus. Et
aujourd’hui, il ne reste plus beaucoup de victimes potentielles derrière Air France.

                                                                                       BRUNO TREVIDIC

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Air France, pas d'accord, pas de nouvel avion

Les pilotes, en bloquant les négociations, gèlent mécaniquement leurs
avancements de carrière et leurs salaires.

Le 19/02/2016 Le Point.fr
Les comptes d'Air France-KLM sont revenus l'an dernier dans le vert pour la première fois depuis
2008, mais la compagnie n'est pas sortie d'affaire pour autant. Le bas prix du carburant explique
cette embellie, outre les efforts réalisés par une partie du personnel dans le cadre du plan
Transform 2015. Une partie seulement, car les pilotes n'ont rempli leur contrat d'amélioration de
productivité qu'à 65 %. Conséquence, si un retournement de cycle du transport aérien ou une
hausse du prix du baril survient, Air France replongera, incapable de résister à la concurrence,
notamment, de Lufthansa ou de British Airways qui, elles, se sont réformées.
Depuis la grève de septembre 2014, le syndicat majoritaire SNPL de pilotes d'Air France joue aux
abonnés absents et refuse toute réunion de négociation. Un calendrier vient néanmoins d'être
construit avec un premier rendez-vous le 10 mars. Pourquoi si tard alors que le programme des
vols de la saison d'été démarre à la fin de même mois ? Les vacances scolaires d'hiver sont
évoquées par les représentants syndicaux des pilotes, manifestement peu pressés de venir parler
autour d'une table de la mise en œuvre d'une productivité qui les rapprocherait des horaires de
travail de leurs collègues européens.

Cinq Boeing 787 en souffrance
Côté direction d'Air France, on joue aussi l'immobilisme en retardant les arrivées des avions
nouveaux. Cinq Boeing 787-9 devaient être livrés cette année et le premier est déjà sur la ligne
d'assemblage à Everett au nord de Seattle dans la plus grande usine de Boeing. Les trois suivants
ont été recédés à la compagnie américaine United. Pour les pilotes d'Air France, c'est à la fois le
recrutement, l'avancement de la carrière et les salaires qui sont ainsi gelés. Un avion de plus, pour
qu'il vole quotidiennement en long-courrier, exige une dizaine d'équipages, soit une trentaine de
pilotes. Ce sont donc près de 150 navigants techniques qui auraient été concernés directement
par la mise en ligne du Boeing 787 Dreamliner cette année. En même temps, toute la pyramide
des équipages bouge et leurs salaires avec. Des commandants de bord d'A320 seraient
« montés » sur B787 avec une hausse confortable de rémunération, passant du moyen-courrier
au long-courrier. Des augmentations toucheraient aussi les copilotes de long-courrier aptes à
devenir commandants de bord en moyen-courrier, etc. Depuis deux ans, rien n'avance, excepté le
remplacement des départs en retraite.
Les Boeing 787, qui sont par ailleurs livrés à KLM, arriveront-ils à Air France d'ici à la fin de
l'année ? « Il suffit d'appuyer sur un bouton », nous a expliqué un instructeur, car les équipages
sont déjà sélectionnés, les programmes de formation homologués et les simulateurs de vol
réservés. Trois mois de cours théoriques et de simulateur sont nécessaires pour apprendre le
nouvel avion, voire neuf mois pour un copilote qui devient commandant de bord. Si la signature
d'un accord intervient avec les syndicats de pilotes, la direction d'Air France prévoit de revenir à la
croissance du réseau avec au moins deux nouvelles destinations long-courrier par an.
                                                                                  THIERRY VIGOUREUX

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Easyjet accentue la pression sur Air France à Roissy-CDG
Le 22/02 Les Echos
Easyjet va augmenter son offre de 9 % à Roissy-CDG, cette
année, soit 400.000 sièges de plus, tandis qu’Air France doit
encore réduire la voilure sur ses vols moyen-courriers.
Bloqué dans sa croissance à Orly, Easyjet redouble de vigueur à Roissy-CDG. La compagnie à
bas coûts, qui célébrait ce lundi le huitième anniversaire de sa base de CDG, va augmenter son
offre au départ du hub d’Air France de plus de 9 % cette année, avec plus de 400.000 sièges
supplémentaires et quatre nouvelles lignes, vers Manchester, Olbia, Faro et Pula (Croatie).

41 lignes au départ de CDG 2D
Au total, Easyjet exploitera ainsi 41 lignes au départ du terminal 2D de Roissy-CDG, avec
9 avions basés à Roissy-CDG et quelque 550 salariés sous contrat français. De quoi conforter son
rang de numéro deux à Roissy, avec plus de 5 millions de passagers attendus cette année, contre
3,5 millions à Orly. Mais pas de quoi arranger les affaires d’Air France, dont les vols moyen-
courriers vers et au départ de Roissy-CDG restent l’une des principales sources de pertes
(230 millions d’euros en 2015) et qui va continuer à réduire la voilure en 2016. Alors qu’Easyjet
présentait ses ambitions à Roissy, la moitié des agents de piste d’Air France à Roissy étaient en
grève ce lundi, pour protester contre le recours à des sous-traitants pour gérer 15 lignes moyen-
courriers.

De là à penser qu’Easyjet essaye de profiter de la faiblesse d’Air France... De tous les marchés
européens, la France est en effet celui sur lequel la compagnie orange prévoit la plus forte
croissance cette année, avec au total pas moins de 30 nouvelles lignes . Et Easyjet en aurait
probablement fait plus s’il n’était pas contraint par le manque d’avions disponibles. « Le potentiel
de Roissy-CDG nous permettrait de baser plus de 14 appareils » , assure François Bacchetta, le
directeur général d’Easyjet en France.

Pas de création d’emplois
Cependant, si la croissance d’easyJet fait le bonheur d’Aéroports de Paris – qui a entrepris de
relier les terminaux B et D de CDG 2 pour mettre à la disposition d’Easyjet un nouveau terminal
unique en 2019 –, elle ne compense pas les pertes d’emplois chez Air France. En effet, la
croissance d’Easyjet à Paris se fera sans avion supplémentaire basé et, donc, sans création
d’emplois. Les nouvelles lignes et les vols supplémentaires seront assurés, soit par
le redéploiement de moyens existants, soit par des appareils et des équipages non basés en
France et donc non soumis aux charges sociales françaises. Au total, l’ouverture de 30 nouvelles
lignes en France en 2016 ne se traduira que par deux avions basés supplémentaires à Lyon. Soit
l’équivalent de 72 emplois de navigants sous contrat français. Or, dans le même temps, Air
France s’apprête encore à annoncer un nouveau plan de départs volontaires de 1.600 postes
cette semaine, dont 200 navigants.
                                                                                     BRUNO TREVIDIC
Techniciens. Maitrise. Cadres.

Quelles sont les compagnies aériennes les plus détestées
sur Twitter ?
Le 22/02/2016 DéplacementsPros.com

Les réseaux sociaux ont changé la relation des compagnies aériennes
avec les passagers. Le lien est maintenant plus direct. Ainsi la
satisfaction ou le mécontentement des clients remontent beaucoup plus
vite et se trouvent surtout beaucoup plus visibles. L'agence américain
Fractl a étudié 1,3 millions de tweets pour déterminer quels étaient les
transporteurs les plus détestés ou aimés sur le net. Air France s'en sort
plutôt bien en s'offrant la 5ème place des compagnies les plus citées
positivement.

L'agence Fractl a étudié les tweets reçus par 70 compagnies aériennes pour le compte du charter
Stratos Jets. Et les transporteurs américains ont la vie dure sur le net. Spirit Airlines est la
compagnie ayant reçu le plus de messages négatifs avec un score de -0,15. Elle est suivie par
ses deux consœurs Frontier Airlines et American, qui ont toutes les deux une note de -0,1. En
4ème position, on retrouve Delta (-0,07). Cebu Pacific, 5ème, est la première entreprise non
américaine de ce classement peu glorieux. Viennent ensuite la low-cost américaine Allegiant Air,
la mexicaine Viva Aerobus, puis JetStar. Le Top 10 des compagnies les moins aimés du net se
clôture avec Wizz Air et Srilankan Airlines (-0,04).

L'étude a également établi le classement des compagnies les plus appréciées sur Twitter. Korean
Air remporte la première place de ce top avec une note de 0,54. Le charter canadien Air North
(0,55) et TuiFly complètent le podium. Tap Portugal est la première compagnie aérienne régulière
européenne citée, avec une note de 0,53 mais elle est suivie de près par Air France (0,50). On
retrouve après dans l'ordre : Tiger Airways, Monarch Airlines, Icelandair, Tarom et Air New
Zealand.

Pour établir son classement, Fractl a mis au point un algorithme analysant les messages positifs
et négatifs reçus sur les comptes twitter des compagnies aériennes. Il a ainsi étudié 1,3 million de
tweets envoyés entre Thanksgiving et Noël 2015.
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