Programme artistique Künstlerisches Programm Artistic Programme 2021

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Programme artistique Künstlerisches Programm Artistic Programme 2021
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                                                     View of the exhibition Robert Morris, The Perceiving Body, 07.02.2020 - 01.06.2020, Mudam Luxembourg | © Mudam Luxembourg
Dossier de presse Pressedossier Press Kit   10.12.2020

Programme artistique
Künstlerisches Programm
Artistic Programme
2021
Le Musée d'Art Contemporain du Luxembourg   mudam.com
Programme artistique Künstlerisches Programm Artistic Programme 2021
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    Sommaire
    Inhaltsverzeichnis
    Index

    Communiqué de presse Pressemitteilung Press release			                                                                       p.03

    EXPOSITIONS AUSSTELLUNGEN EXHIBITIONS

    William Kentridge. More Sweetly Play the Dance 				                                                                          p.09
    13.02 — 06.06.2021

    Post-Capital 									                                                                                                       p.18
    10.07.2021 — 01.2022

    Nari Ward. Geography: Bottle Messenger | Collection Mudam		                                                                  p.25
    09.10.2021 — 01.2022

    mirror mirror. cultural reflections in fashion | Collection Mudam                                                            p.29
    09.10.2021 — 18.04.2022

    Freigeister. Fragments d’une scène artistique au Luxembourg et au-delà                                                      p.36
    11.2021 — 02.2022

    PERFORMANCE

    Eliane Radigue. OCCAM OCEAN						                                                                                            p.47
    07.03.2021

    Joanna Dudley. The Guided Tour of the Exhibition: For Soprano with Handbag                                                   p.48
    15.05 + 16.05.2021

    Nora Turato. pool								                                                                                                    p.49
    Dans le cadre de l’exposition Post-Capital 10.07.2021 — 09.01.2022

    Mudam Performance Season: The Illusion of the End 			                                                                        p.50
    09.2021 — 10.2021

    En fonction de l’évolution de la situation sanitaire, les dates des expositions, performances et activités pourront être modifiées.
    According to the evolution of the sanitary situation, the dates of exhibitions, performances and activities may be modified.
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    Communiqué de presse | 10.12.2020

    Tour d’horizon
    Suzanne Cotter, Directrice

    La programmation artistique pour l’année 2021 met l’accent sur la diversité des perspectives qui
    s’exprime dans les œuvres d’artistes luxembourgeois et internationaux dont le travail entre en
    résonance avec le monde présent ou s’inscrit dans une démarche prospective. Elle fait la part
    belle aux collaborations interdisciplinaires, à la performance et aux plateformes de participation
    et d’échange, en même temps qu’elle affiche une volonté claire de s’inscrire dans le contexte
    architectural et paysager du musée.

    En 2021, Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean présentera ainsi trois
    nouvelles expositions, tout en continuant de mettre en valeur les œuvres de la collection au moyen
    de présentations changeantes.

    La programmation temporaire sera tout d’abord marquée par une exposition monographique
    majeure. En début d’année, More Sweetly Play the Dance réunira des œuvres récentes et inédites
    de l’artiste sud-africain William Kentridge. Elle est organisée dans le cadre du red bridge project,
    une collaboration entre le Mudam, la Philharmonie Luxembourg et le Grand Théâtre de la Ville de
    Luxembourg.

    Deux grandes expositions collectives, Post-Capital et Freigeister (Esprits libres), sont dédiées à
    la nouvelle génération d’artistes contemporains. Post-Capital réunit les œuvres de 20 artistes de
    17 pays et aborde des sujets comme la production, la consommation et la richesse en relation
    avec les évolutions technologiques. La seconde est quant à elle consacrée à la scène artistique
    luxembourgeoise et met en lumière le regard à la fois distancié et engagé que les artistes posent
    sur la société.

    En cette année du 15e anniversaire du Mudam, la collection affirmera sa présence continue au sein
    du musée à travers une série de présentations spéciales, parmi lesquelles l’installation Geography:
    Bottle Messenger de Nari Ward, qui avait été présentée une première fois dans le pavillon Henry J. et
    Erna D. Leir à l’occasion de l’ouverture du Mudam en 2006, et une sélection, opérée par la créatrice
    de mode Sarah Zigrand et mise en scène par le designer Georges Zigrand, de vêtements et d’objets
    de mode entrés dans la collection notamment durant les premières années de l’existence du musée.

    La performance sera présente à des moments clés de l’année grâce à une programmation qui
    souligne son importance dans l’art contemporain en cette période exceptionnelle. L’un des points
    forts du programme sera la Mudam Performance Season, qui se tiendra dans les galeries et le
    Grand Hall du musée durant deux semaines en octobre. Dans l’optique de développer le potentiel du
    musée en tant que plateforme d’échange, le Mudam proposera également tout au long de l’année
    une série de conférences sur le changement climatique, pour laquelle il sollicitera l’intervention
    d’éminents artistes, penseurs et scientifiques.
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    À l’heure où, avec d’autres musées d’Europe et du monde entier, nous avons engagé une réflexion
    approfondie sur les nouvelles réalités et les conséquences de la pandémie mondiale, l’équipe du
    Mudam poursuit son ambition d’offrir une plateforme privilégiée pour l’art contemporain, à l’écoute
    du monde qui nous entoure et en prise avec les problèmes de notre temps.
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    Pressemitteilung | 10.12.2020

    Überblick
    Suzanne Cotter, Direktorin

    Das Ausstellungs- und Veranstaltungsprogramm für 2021 zeichnet sich durch die vielfältigen
    Perspektiven der luxemburgischen und internationalen Künstler aus, deren Werke bewusst den
    Bezug zur Aktualität suchen oder sich in die Zukunft einschreiben. Das Programm setzt den
    Schwerpunkt auf interdisziplinäre Kooperationen, Performances und Plattformen für Partizipation
    und Dialog, und bezeugt gleichzeitig den Wunsch, den einzigartigen architektonischen und
    landschaftlichen Kontext des Museums aktiv miteinzubeziehen.

    Im kommenden Jahr wird das Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean
    drei neue Ausstellungen eröffnen und wiederum Werke aus der Sammlung in wechselnden
    Präsentationen vorstellen.

    Das Ausstellungsprogramm wird zunächst von einer großen monografischen Ausstellung geprägt
    sein. Zu Beginn des Jahres zeigt More Sweetly Play the Dance aktuelle und unveröffentlichte
    Werke des südafrikanischen Künstlers William Kentridge im Rahmen des red bridge project, einer
    Zusammenarbeit zwischen dem Mudam, der Philharmonie Luxemburg und dem Grand Théâtre de
    la Ville de Luxembourg.

    Die zwei großen Gruppenausstellungen Post-Capital und Freigeister zeigen eine jüngere Generation
    von zeitgenössischen Künstlern. Post-Capital vereint Werke von 20 Künstlern aus 17 Ländern
    und beschäftigt sich mit Themen wie Produktion, Konsum und Reichtum in Zusammenhang mit
    technischem Fortschritt. Freigeister widmet sich der luxemburgischen Kunstszene und beleuchtet
    die distanzierte und engagierte Perspektive der Künstler auf die Gesellschaft.

    Auch im 15. Jubiläumsjahr des Mudam wird die Sammlung dank speziell konzipierter
    Werkpräsentationen im Museum präsent sein. Hierzu gehören die Installation Geography: Bottle
    Messenger von Nari Ward, die anlässlich der Eröffnung des Museums im Jahr 2006 für das Henry
    J. und Erna D. Leir Pavillon konzipiert wurde, sowie eine von der Modedesignerin Sarah Zigrand
    kuratierte und vom Designer Georges Zigrand inszenierte Auswahl von Werken aus der Sammlung
    von Modeartikeln und -objekten, die in den frühen Jahren des Mudam erworben wurden.

    Die Performance wird zu Schlüsselmomenten des Jahres präsent sein, dank eines Programms,
    das ihre wachsende Bedeutung für die zeitgenössische Kunst in dieser außergewöhnlichen Zeit
    unterstreicht. Einer der Höhepunkte des Programms ist die Mudam Performance Season, die im
    Oktober zwei Wochen lang in den Galerien und dem Grand Hall des Museums stattfinden wird.
    Um das Potenzial des Museums als Plattform für Diskussion zu fördern, bietet das Museum über
    das ganze Jahr hinweg eine Reihe von Vorlesungen von führenden Kulturproduzent, Denker und
    Wissenschaftler zum Thema Klimawandel an.
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    In einer Zeit, in der wir uns mit anderen Museen in Europa und auf der ganzen Welt eingehend über
    die neuen Realitäten und die Folgen der globalen Pandemie austauschen, ist das Team des Mudam
    mehr denn je bestrebt, mit dem Museum eine Plattform für zeitgenössische Kunst bereitzustellen,
    die mit der Welt im Dialog steht und sich aktiv mit den Problemen unserer Zeit auseinandersetzt.
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    Press release | 10.12.2020

    Overview
    Suzanne Cotter, Director

    The artistic programme for 2021 offers a diversity of perspectives from artists from Luxembourg and
    around the world who we believe to resonate strongly in the present and artists whose practices
    we consider to be inscribing themselves in the future. Art and cross-disciplinary collaboration,
    performance and platforms for participation and exchange are at the core of the programme, as is
    the aim to work with the distinct architectural and site-related context of the museum.

    During 2021 we present three new exhibitions organised by Mudam Luxembourg – Musée d’Art
    Moderne Grand-Duc Jean together with a continuing focus on displays from the Mudam Collection.

    The temporary programme will first of all be marked by a major monographic exhibition. Opening
    in the beginning of the year, More Sweetly Play the Dance presents new and recent work by South
    African artist William Kentridge as part of the red bridge project, a collaboration between Mudam,
    the Luxembourg Philharmonie and Luxembourg City’s Grand Théâtre.

    Two ambitious group exhibitions, Post-Capital, and Freigeister (Free Spirit) focus on a younger
    generation of contemporary artists. Post-Capital addresses themes of production, consumption
    and wealth in relationship to technology, presenting work by 20 artists from 17 countries whilst
    Freigeister is devoted to the artistic scene of Luxembourg and highlights the perspective both
    distanced and engaged that artists have on society.

    In this, our 15th anniversary year, the Mudam Collection continues to have a fixed presence in the
    museum with a series of dedicated displays, among which Nari Ward’s installation Geography:
    Bottle Messenger presented at the Henry J. and Erna D. Leir Pavilion to mark the opening of
    Mudam in 2006, and fashion designer Sarah Zigrand’s selection and designer Georges Zigrand’s
    presentation of works from the museum’s collection of fashion items and objects acquired in the
    early years of Mudam’s history.

    Performance is present at key moments across the year in a programme that acknowledges its
    importance in contemporary art at this moment. A highlight of this programme will be Mudam
    Performance Season, presented in the galleries and the Grand Hall of the museum during a
    fortnight in October. Looking to expand the museum’s potential as a platform for exchange, Mudam
    will also present across the year a series of keynote lectures from cultural producers, thinkers and
    scientists on climate change.

    While together with museums across Europe and around the world we reflect on new realities
    and the consequences of a global pandemic, the team at Mudam continues in its ambition for the
    museum to be a privileged platform for contemporary art, responsive to the world around us and
    engaged with the issues of our time.
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      EXPOSITIONS

    AUSSTELLUNGEN

       EXHIBITIONS
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    William Kentridge
    More Sweetly Play the Dance
    13.02 — 06.06.2021

    Commissaire Suzanne Cotter, assistée par Christophe Gallois et Nelly Taravel
    Espaces Niveau 0 : Grand Hall ; Niveau +1: Galerie Est, Galerie Ouest
    Scénographie Sabine Theunissen, assistée par Julie Vandendael

    Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean présente une exposition
    monographique de William Kentridge (né en 1955 à Johannesbourg), l’un des artistes les plus
    influents de notre époque. Au cours des quarante dernières années, il a développé une œuvre
    majeure située à la croisée des disciplines artistiques, investissant notamment les champs
    de la performance, du théâtre et de l’opéra. Conçue dans le cadre du red bridge project,
    l’exposition au Mudam est consacrée à des œuvres nouvelles et récentes de l’artiste et mêle
    dessins, œuvres sur papier, sculptures, films et installations sonores et vidéo.

    Connu pour ses films d’animation réalisés à partir de dessins au fusain selon une technique unique
    d’effacement et de recouvrement, William Kentridge crée des œuvres résolument narratives, dans
    lesquelles il aborde des problématiques liées à l’histoire, à la mémoire et à l’oubli – autant de sujets
    qui sont explorés à travers le prisme de son pays natal, l’Afrique du Sud, et de sa propre personnalité
    en tant qu’artiste engagé dans le processus de création d’images. Se méfiant de ce qu’il
    appelle « l’idéologie des grands récits », il privilégie une pensée du monde axée sur le fragment,
    l’inachèvement et l’incertitude.

    L’un des thèmes centraux de l’exposition au Mudam concerne l’engagement continu de l’artiste
    dans la construction de sens au moyen de la composition visuelle, du langage, du son et du temps
    – temps historique, temps géologique, temps de la scène et temps de l’atelier. La présentation
    s’articule autour de sa nouvelle œuvre pour la scène, Waiting for the Sibyl (2019), une commande
    du Teatro dell’Opera de Rome, des Théâtres de la Ville de Luxembourg et de Dramaten à Stockholm
    créée en réponse à l’opéra Work in Progress (1968) d’Alexander Calder (né en 1898 à Lawnton,
    Pennsylvanie ; décédé en 1976 à New York).
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     Mise en espace par la scénographe Sabine Theunissen, collaboratrice de longue date de l’artiste,
     l’exposition présente également le film Sibyl (2020) au côté de City Deep (2020), le dernier film
     dans la série des Drawings for Projection, commencée en 1989 et dont les protagonistes sont Soho
     Eckstein et Felix Teitelbaum, les alter egos de l’artiste. Les films seront présentés dans la galerie Est
     du musée (Niveau +1), entourés d’une constellation de dessins de différentes dimensions, d’œuvres
     sur papier et de sculptures qui donnent à voir toute l’étendue de son vocabulaire narratif. Ces
     œuvres trouvent un pendant spectaculaire dans l’installation vidéo immersive More Sweetly Play
     the Dance (2015), présentée dans la galerie Ouest du musée (Niveau +1).

     Le Grand Hall de Mudam accueillera l’installation sonore monumentale Almost Don’t Tremble
     (2019), produite par l’artiste en collaboration avec plusieurs compositeurs sud-africains : Philip
     Miller, Neo Muyanga, Kyle Shepherd, Waldo Alexander et Nhlanhla Mahlangu.

     William Kentridge. More Sweetly Play the Dance s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition du
     red bridge project, une collaboration interdisciplinaire entre le Mudam Luxembourg, la Philharmonie
     Luxembourg et le Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. Un programme de performances
     et d’événements spécialement conçus prolongera l’exposition. La programmation au Mudam
     comprend la performance The Guided Tour of the Exhibition: For Soprano with Handbag (15 &
     16.05.2021), qui met en scène la chanteuse australienne Joanna Dudley.

     L’exposition est accompagnée d’un livre d’artiste, Waiting for the Sibyl, publié par Walther König.

     Biographie de l’artiste
     William Kentridge (né en 1955 à Johannesbourg) a présenté des expositions personnelles au LaM
     à Villeneuve d’Ascq (2020), au Kunstmuseum Basel (2019), au Museo Nacional Centro de Arte
     Reina Sofía à Madrid (2017), au Musée national d’art moderne et contemporain à Séoul (2015),
     au Metropolitan Museum of Art à New York (2013), à la Tate Modern à Londres (2012), au Centre
     Pompidou à Paris (2002) et au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden à Washington, D.C. (2002).
     Son travail a été montré dans de nombreuses manifestations internationales, parmi lesquelles les
     documenta 10, 11 et 13 à Kassel (1997, 2002 et 2012) et les 45e, 48e et 51e Biennales de Venise
     (1993, 1999 et 2005). Il a reçu le Prix Praemium Imperial (2019), le Prix Penagos pour le dessin de
     la Fondation MAPFRE (2014), le Prix Kyoto (2010), le Goslaer Kaiserring (2003) et le Carnegie Prize
     (2000). Son travail pour la scène comprend plusieurs productions majeures telles que The Head
     and the Load (2018), Wozzeck (2017), The Nose (2010) et The Magic Flute (2005). Il vit et travaille à
     Johannesbourg.
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     Biographie de la scénographe
     Sabine Theunissen a étudié l’architecture à La Cambre à Bruxelles. Après une première expérience
     de travail au sein de l’atelier technique du Teatro alla Scala à Milan, elle a rejoint le Théâtre Royal
     de La Monnaie à Bruxelles, où elle a œuvré 17 ans en tant que scénographe. Sa collaboration avec
     William Kentridge a commencé à l’occasion de The Magic Flute (2005). Depuis, elle a conçu les
     décors pour plusieurs de ses productions pour la scène, parmi lesquelles Waiting for the Sibyl
     (2019), The Head and the Load (2018), Wozzeck (2017) et Lulu (2015). Elle a également contribué à
     la conception de certaines de ses installations, telles que The Refusal of Time (2012), et expositions,
     notamment Un poème qui n’est pas le nôtre au LaM à Villeneuve d’Ascq (2020), Why Should I
     Hesitate: Putting Drawings to Work au Zeitz MOCAA à Cape Town (2019) et That Which We Do Not
     Remember à l’Art Gallery of New South Wales à Sydney (2018). Elle vit et travaille à Bruxelles.

     À propos du red bridge project
     Des arts visuels à la Philharmonie, des installations au Mudam et des performances au Grand
     Théâtre : trois grandes institutions culturelles luxembourgeoises poursuivent le novateur red bridge
     project, véritable bâtisseur de ponts, tant géographiques qu’artistiques, entre musique, danse,
     performance, film et arts visuels. Après la première édition avec la chorégraphe belge Anne Teresa
     De Keersmaeker, couronnée de succès, l’artiste sud-africain William Kentridge est au centre de la
     saison 2020/21.
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     William Kentridge
     More Sweetly Play the Dance
     13.02 — 06.06.2021

     Kuratorin Suzanne Cotter, assistiert von Christophe Gallois und Nelly Taravel
     Ort Erdgeschoss: Grand Hall ; Obergeschoss: Ostgalerie, Westgalerie
     Ausstellungsdesign Sabine Theunissen, assistiert von Julie Vandendael

     Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean präsentiert eine monografische
     Ausstellung mit Arbeiten von William Kentridge (* 1955 in Johannesburg), einem der
     bedeutendsten Künstler unserer Zeit. Über vier Jahrzehnte hinweg hat Kentridge ein
     bedeutsames Gesamtwerk in verschiedenen künstlerischen Bereichen geschaffen, darunter
     Performance, Theater und Oper. Die im Rahmen des red bridge project konzipierte Ausstellung
     im Mudam widmet sich neuen und jüngeren Werken des Künstlers und zeigt neben
     Zeichnungen und Arbeiten auf Papier auch Skulpturen, Filme und audiovisuelle Installationen.

     Kentridge ist bekannt für seine auf Kohlestiftzeichnungen beruhenden Animationsfilme, die in
     einem für sein Werk charakteristischen Prozess des Auslöschens und Neubearbeitens entstehen.
     In seinen erzählerisch geprägten Arbeiten befasst er sich mit Problematiken, die im engen
     Zusammenhang mit der Geschichte, mit Erinnerung und Vergessen, aber auch mit dem Status
     des Künstlers und dem schöpferischen Arbeitsprozess stehen. Diese behandelt er stets unter dem
     doppelten Blickwinkel seines Heimatlands und der eigenen künstlerischen Persona. Der „Ideologie
     großer Narrative“, so Kentridge, ziehen seine Zeichnungen, Collagen, Filme, Performances und
     Bühnenwerke eine Ästhetik des Fragments, der Unvollständigkeit und der Ungewissheit vor.

     Eines der zentralen Themen der Ausstellung im Mudam ist die fortwährende Beschäftigung des
     Künstlers mit der Konstruktion von Bedeutung anhand von visuellen Kompositionen, Sprache,
     Klang und Zeit – historische Zeit, geologische Zeit, Bühnenzeit und Atelierzeit. Im Zentrum der
     Präsentation steht sein neues Werk für die Bühne, Waiting for the Sibyl (2019), eine Auftragsarbeit
     des Teatro dell’Opera in Rom, den Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg und Dramaten in
     Stockholm, die als Gegenstück zur Oper Work in Progress (1968) von Alexander Calder (* 1898 in
     Lawnton, Pennsylvania; † 1976 in New York) konzipiert ist.
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     Die Ausstellung wird von der Designerin Sabine Theunissen, einer langjährigen Mitarbeiterin des
     Künstlers, in Szene gesetzt und zeigt den Film Sibyl (2020) neben City Deep (2020), dem letzten Film
     in der Reihe der Drawings for Projection, die Kentridge 1989 begonnen hat und deren Protagonisten
     seine Alter Egos Soho Eckstein und Felix Teitelbaum sind. Die Filme werden in der Ostgalerie des
     Museums (Obergeschoss) gezeigt, umringt von einer Zusammenstellung aus großen und kleinen
     Zeichnungen, Arbeiten auf Papier und Skulpturen, die das narrative Formenvokabular des Künstlers
     umfänglich dokumentieren. Ihr spektakuläres Pendant, die mehrteilige immersive Videoprojektion
     More Sweetly Play the Dance (2015), wird als Teil der Westgalerie des Museums (Obergeschoss)
     gezeigt.

     Im Grand Hall des Mudam wird die monumentale Klanginstallation Almost Don’t Tremble (2019) zu
     sehen sein, die der Künstler in Zusammenarbeit mit den südafrikanischen Komponist Philip Miller,
     Neo Muyanga, Kyle Shepherd, Waldo Alexander und Nhlanhla Mahlangu produziert hat.

     William Kentridge. More Sweetly Play the Dance ist Teil der zweiten Ausgabe des red bridge project,
     einer interdisziplinären Zusammenarbeit zwischen dem Mudam Luxembourg, der Philharmonie
     Luxembourg und dem Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. Eine Programmreihe mit
     Aufführungen und speziellen Veranstaltungen ergänzt die Ausstellung. Als Teil des Programms im
     Mudam wird die australische Sopranistin Joanna Dudley die Performance The Guided Tour of the
     Exhibition: For Soprano with Handbag (15 & 16.05.2021) durchführen.

     Die Ausstellung wird von dem Künstlerbuch Waiting for the Sibyl begleitet, das bei Walther König
     erschienen ist.

     Biographie des Künstlers
     William Kentridge (* 1955 in Johannesburg) wurden Einzelausstellungen im LaM in Villeneuve
     d’Ascq (2020), im Kunstmuseum Basel (2019), im Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía
     in Madrid (2017), im National Museum of Modern and Contemporary Art in Seoul (2015), im
     Metropolitan Museum of Art in New York (2013), in der Tate Modern in London (2012), im Centre
     Pompidou in Paris (2002) und im Hirshhorn Museum und Sculpture Garden in Washington, DC
     (2002) gewidmet. Seine Arbeiten wurden auf zahlreichen internationalen Großveranstaltungen
     gezeigt, darunter auf der documenta 10, 11 und 13 in Kassel (1997, 2002 und 2012) und der 45.,
     48. und 51. Biennale in Venedig (1993, 1999 und 2005). Er ist Träger des Praemium Imperial Prize
     (2019), des Penagos-Preises für Zeichnung der Stiftung MAPFRE (2014), des Kyoto-Preises (2010),
     des Goslaer Kaiserrings (2003) und des Carnegie Prize (2000). Sein Bühnenwerk umfasst mehrere
     umfangreiche Produktionen, darunter The Head and the Load (2018), Wozzeck (2017), The Nose
     (2010) und The Magic Flute (2005). Er lebt und arbeitet in Johannesburg.
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     Biographie der Ausstellungsdesignerin
     Sabine Theunissen studierte Architektur an der Cambre in Brüssel. Nach einem Jahr im technischen
     Werkstatt des Teatro alla Scala in Mailand trat sie dem Théâtre royal de La Monnaie in Brüssel bei,
     wo sie 17 Jahre lang als Szenenbildner tätig war. Ihre Zusammenarbeit mit William Kentridge geht
     auf The Magic Flute im Jahr 2005 zurück. Seitdem hat sie die Bühnenbilder für mehrere seiner
     Opern- und Theaterproduktionen entworfen, darunter Waiting for the Sibyl (2019), The Head and the
     Load (2018), Wozzeck (2017) und Lulu (2015). Sie zeichnet zudem verantwortlich für mehrere seiner
     Installationen, zum Beispiel The Refusal of Time (2012), und Ausstellungen, darunter Un poème qui
     n’est pas le nôtre im LaM in Villeneuve d’Ascq (2020), Why Should I Hesitate: Putting Drawings to
     Work im Zeitz MOCAA in Kapstadt (2019) und That Which We Do Not Remember in der Art Gallery
     of New South Wales in Sydney (2018). Sie lebt und arbeitet in Brüssel.

     Über das red bridge project
     Bildende Kunst in der Philharmonie, Installationen im Mudam und Performances im Grand
     Théâtre: drei große luxemburgische Kulturinstitutionen haben sich für ein innovatives Projekt
     zusammengeschlossen, das geografische und künstlerische Brücken zwischen den Bereichen
     Musik, Tanz, Performance, Kino und bildende Kunst schlägt. Nach der erfolgreichen Erstausgabe
     mit der belgischen Choreografin Anne Teresa De Keersmaeker steht der südafrikanische Künstler
     William Kentridge im Mittelpunkt der Saison 2020/21.
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     William Kentridge
     More Sweetly Play the Dance
     13.02 — 06.06.2021

     Curator Suzanne Cotter, assisted by Christophe Gallois and Nelly Taravel
     Locations Level 0: Grand Hall ; Level +1: East Gallery, West Gallery
     Exhibition design Sabine Theunissen, assisted by Julie Vandendael

     Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean presents William Kentridge (b.
     1955, Johannesburg), one of the most acclaimed artists of our time. Over the past four decades
     he has created a major oeuvre across various artistic disciplines including performance,
     theatre and opera. This exhibition conceived for Mudam as part of Luxembourg’s red bridge
     project presents new and recent works including drawings, works on paper, sculptures, new
     films, and sound and video installations.

     Known for his animated films that employ charcoal drawings and a distinctive process of erasure
     and recovery, Kentridge’s expansive oeuvre is resolutely narrative in its treatment of themes
     intimately connected to history and the phenomena of memory and forgetfulness. Kentridge
     addresses these subjects through the lens of his native South Africa and his own persona as an
     artist engaged in the process of making images. The artist’s films, performances, works for the
     stage and his drawings and collages, avoid what he describes as “the ideology of grand narratives”,
     favouring an aesthetic of fragmentation, non-completion and uncertainty.

     A central theme within this exhibition is Kentridge’s continued engagement with the construction of
     meaning, through visual composition, language, sound, and time – as historic time, geological time,
     operatic time and studio time. The exhibition revolves around Kentridge’s new work for the stage,
     Waiting for the Sibyl (2019), co-commissioned by the Teatro dell’Opera in Rome, Les Théâtres de la
     Ville de Luxembourg and Dramaten in Stockholm as a companion work to the 1968 opera, Work in
     Progress, by Alexander Calder (b. 1898, Lawnton, Pennsylvania; d.1976, New York).

     Designed by Kentridge’s long-time collaborator, set designer Sabine Theunissen, the exhibition at
     Mudam also presents the film Sibyl (2020) together with City Deep (2020). The latter is the most
     recent in his Drawings for Projection, a series of films that date back to 1989 that feature the artist’s
     alteregos Soho Eckstein and Felix Teitelbaum. They will be presented in the museum’s East Gallery
     (Level +1) within a constellation of large and small-scale drawings, works on paper and sculptures
     that reveal Kentridge’s lexicon for narrative forms. Multichannel projection More Sweetly Play the
     Dance (2015) serves as a pendant in a dramatic and immersive installation in the museum’s West
     Gallery (Level +1).
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     Mudam’s Grand Hall will host the monumental sound installation, Almost Don’t Tremble (2019),
     produced by Kentridge in collaboration with Philip Miller, Neo Muyanga, Kyle Shepherd, Waldo
     Alexander, and Nhlanhla Mahlangu, a group of composers from South Africa.

     William Kentridge. More Sweetly Play the Dance is part of the second edition of Luxembourg’s
     red bridge project, an interdisciplinary collaboration between Mudam Luxembourg, Philharmonie
     Luxembourg and Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. A programme of performances and
     special events will accompany the exhibition. The programme at Mudam includes the performance
     The Guided Tour of the Exhibition: For Soprano with Handbag (15 & 16.05.2021), featuring the
     Australian singer Joanna Dudley.

     The exhibition is accompanied by an artist’s book, Waiting for the Sibyl (Walther König).

     Artist Biography
     William Kentridge (b. 1955, Johannesburg) has held solo exhibitions at LaM, Villeneuve d’Ascq
     (2020); Kunstmuseum Basel (2019); Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid (2017);
     National Museum of Modern and Contemporary Art, Seoul (2015); Metropolitan Museum of Art,
     New York (2013); Tate Modern, London (2012); Centre Pompidou, Paris (2002) and Hirshhorn
     Museum and Sculpture Garden, Washington, D.C. (2002). His work has been included in major
     international surveys including documenta 13, 11 and 10 in Kassel (2012, 2002, 1997) and the 51th,
     48th and 45th Venice Biennial (2005, 1999, 1993). He is the recipient of the Praemium Imperial
     Award (2019), Penagos Prize for Drawing of the MAPFRE Foundation (2014), the Kyoto Prize (2010),
     the Goslaer Kaiserring (2003) and the Carnegie Prize (2000). His stage design work includes a
     number of major productions such as The Head and the Load (2018), Wozzeck (2017), The Nose
     (2010) and The Magic Flute (2005). He lives and works in Johannesburg.

     Designer Biography
     Sabine Theunissen studied architecture at La Cambre, Brussels. After one year at the technical
     workshop of Teatro alla Scala in Milan, she joined the Royal Theatre of La Monnaie, Brussels, where
     she worked as a set designer for 17 years. Her collaboration with William Kentridge began with
     The Magic Flute (2005). Since then, she has designed sets for many of his opera productions and
     works for the stage, amongst which are Waiting for the Sibyl (2019), The Head and the Load (2018),
     Wozzeck (2017), Lulu (2015). She also designed some of his art installations, such as The Refusal
     of Time (2012), and exhibitions, including Un poème qui n’est pas le nôtre, LaM, Villeneuve d’Ascq
     (2020); Why Should I Hesitate: Putting Drawings to Work, Zeitz MOCAA, Cape Town (2019); That
     Which We Do Not Remember, Art Gallery of New South Wales, Sydney (2018). Theunissen lives and
     works in Brussels.

     About the red bridge project
     Visual arts in the Philharmonie, installations at Mudam and performances at Grand Théâtre: three
     of Luxembourg’s major cultural institutions continue their innovative red bridge project, building
     bridges, both geographically and artistically, between music, dance, performance, film and visual
     arts. After the successful first edition with the Belgian choreographer Anne Teresa De Keersmaeker,
     for 2020/21 the focus is on South African artist William Kentridge.
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                                                   Image Presse
                                                   Press visual

William Kentridge, video still from film made for More Sweetly Play the Dance, 2015
Courtesy of the artist
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     Post-Capital

     10.07.2021 — 01.2022

     Commissaire Michelle Cotton, assistée par Nelly Taravel et Joel Valabrega
     Espaces Niveau +1 : Galerie Est, Galerie Ouest ; Niveau 0 : Jardin des Sculptures ;
     Niveau -1 : Auditorium

     L’exposition Post-Capital réunit un ensemble de sculptures, peintures, photographies, vidéos
     et performances qui traîtent des réalités économiques contemporaines. Conçue dans une
     période marquée par l’incertitude et les profonds changements, elle prend pour point de
     départ l’essence paradoxale du capitalisme, un système à la fois dépendant de la technologie
     et menacé par elle. Présentant le travail d’une vingtaine d’artistes venus de 17 pays, elle se
     déploiera sur trois étages du musée.

     Post-Capital rassemble des œuvres récentes d’Ei Arakawa (né en 1977 à Iwaki), Mohamed
     Bourouissa (né en 1978 à Blida), Cao Fei (née en 1978 à Guangzhou), Simon Denny (né en 1982 à
     Auckland), Lara Favaretto (née en 1973 à Trévise), GCC (collectif fondé en 2013 à Dubaï), Guan Xiao
     (née en 1983 à Chongqing), Shadi Habib Allah (né en 1977 à Jérusalem), Roger Hiorns (né en 1975
     à Birmingham), Oliver Laric (né en 1981 à Innsbruck), Liz Magic Laser (née en 1981 à New York),
     Katja Novitskova (née en 1984 à Tallinn), Laura Owens (née en 1970 à Euclid, Ohio), Yuri Pattison (né
     en 1986 à Dublin), Sondra Perry (née en 1986 à Perth Amboy, New Jersey), Josephine Pryde (née en
     1967 à Alnwick), Nick Relph (né en 1979 à Londres), Cameron Rowland (né en 1988 à Philadelphie),
     Hito Steyerl (née en 1966 à Munich), Martine Syms (née en 1988 à Los Angeles) et Nora Turato (née
     en 1991 à Zagreb).

     Le titre de l’exposition est adapté du livre Post-Capitalist Society (1993) de Peter Drucker, dans
     lequel l’auteur prédit que l’impact des technologies de l’information sur le marché du travail sera
     tel qu’il finira par entraîner la chute du capitalisme d’ici à 2020. Alors qu’Internet n’en est qu’à ses
     débuts (le Luxembourg, par exemple, n’a été connecté qu’en 1992), il annonce que la connaissance
     est appelée à se substituer au capital, au travail ou à la terre comme source principale de richesse.

     L’évolution continue des technologies a révolutionné les formes du travail, le rapport à l’argent,
     la production et le commerce des marchandises, ainsi que la nature même de la consommation.
     Les multinationales du numérique et du e-commerce représentent l’essentiel de la capitalisation
     boursière mondiale actuelle, tandis que l’information et les données – une denrée à la fois
     abondante et reproductible à l’infini – sont devenues un bien précieux qui défie les principes
     économiques traditionnels fondés sur la rareté. Les œuvres présentées dans Post-Capital explorent
     les paradoxes, aberrations et problématiques éthiques liées à l’ère post-industrielle et aux
     économies post-capitalistes.
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     L’exposition a été spécifiquement conçue pour le contexte du Luxembourg, une capitale
     européenne réputée pour son secteur financier, où l’économie numérique est aussi un enjeu
     stratégique. Le musée se trouve également à moins d’une cinquantaine de kilomètres du lieu
     de naissance du philosophe et économiste Karl Marx (né à Trèves en 1818 ; décédé à Londres
     en 1883), dont le texte fondateur, Le Capital (1867), décrit le capitalisme comme un système
     économique dynamique qui tend à l’autodestruction.

     Les œuvres de Cao Fei, Simon Denny, Liz Magic Laser et Cameron Rowland explorent la nature
     du travail contemporain, évoquant respectivement le phénomène des centres de logistique et
     entrepôts automatisés, les plateformes numériques recrutant des travailleurs indépendants et
     les horloges biométriques. Les tableaux LED d’Ei Arakawa, les installations vidéo de Mohamed
     Bourouissa et de Yuri Pattison et les photographies de Shadi Habib Allah montrent la production
     de différents moyens d’échange, de la frappe de pièces de monnaie à la Monnaie de Paris à
     la production de bitcoins en Chine rurale ou au troc illicite de bons alimentaires contre des
     cigarettes ou des crédits téléphoniques (entre autres) dans les épiceries de Miami. Les œuvres
     de GCC, Guan Xiao et Roger Hiorns abordent les phénomènes de la consommation à outrance
     et de la surproduction, tandis que les sculptures de Katja Novitskova s’amusent de l’« économie
     de l’attention » dans un monde saturé d’informations. Oliver Laric reproduit des objets trouvés
     dans les musées du monde entier à partir d’une sélection de scans numériques téléchargeables
     gratuitement et libres de droits d’auteur via sa plateforme en ligne threedscans.com, et l’installation
     de Hito Steyerl relie le phénomène des ports francs à la production agricole sans propriété foncière
     des jardins communautaires.

     L’exposition sera accompagnée d’un catalogue incluant un essai de la commissaire ainsi que
     des illustrations et textes sur les œuvres sélectionnées. Organisé comme une anthologie en trois
     sections, intitulées respectivement Production, Consommation et Richesse, le catalogue inclura
     une sélection de textes écrits par d’éminents spécialistes de l’économie, de l’art ou de la culture.
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     Post-Capital

     10.07.2021 — 01.2022

     Kuratorin Michelle Cotton, assistiert von Nelly Taravel und Joel Valabrega
     Ort Obergeschoss: Ostgalerie, Westgalerie ; Erdgeschoss: Skulpturengarten ;
     Untergeschoss: Auditorium

     Post-Capital vereint Skulpturen, Gemälde, Fotografien, Videos und Performances, die
     sich Themen der zeitgenössischen Ökonomie widmen. Dabei geht die Ausstellung, die in
     einer von Umbrüchen und Unsicherheit geprägten Zeit entwickelt wurde, von einer dem
     Kapitalismus zugrundeliegenden Ambivalenz aus: seiner Abhängigkeit von der Technologie
     und gleichzeitigen Bedrohung durch diese. Präsentiert werden die Arbeiten von rund zwanzig
     Künstler aus 17 Ländern, die über mehrere Räume auf den drei Etagen des Museums verteilt
     sind.

     Post-Capital zeigt aktuelle Werke von Ei Arakawa (* 1977 in Iwaki), Mohamed Bourouissa (* 1978
     in Blida), Cao Fei (* 1978 in Guangzhou), Simon Denny (* 1982 in Auckland), Lara Favaretto (* 1973
     in Treviso), GCC (2013 in Dubai gegründetes Kollektiv), Guan Xiao (* 1983 in Chongqing), Shadi
     Habib Allah (* 1977 in Jerusalem), Roger Hiorns (* 1975 in Birmingham), Oliver Laric (* 1981 in
     Innsbruck), Liz Magic Laser (* 1981 in New York), Katja Novitskova (* 1984 in Tallinn), Laura Owens (*
     1970 in Euclid, Ohio), Yuri Pattison (* 1986) in Dublin), Sondra Perry (* in Perth Amboy, New Jersey),
     Josephine Pryde (* 1967 in Alnwick), Nick Relph (* 1979 in London), Cameron Rowland (* 1988 in
     Philadelphia), Hito Steyerl (* 1966 in München), Martine Syms (* 1988 in Los Angeles) und Nora
     Turato (* 1991 in Zagreb).

     Der Titel der Ausstellung ist dem Buch Post-Capitalist Society (1993) von Peter Drucker entlehnt,
     in dem der Autor vorhersagt, dass die Auswirkungen der Informationstechnologie auf den
     Arbeitsmarkt noch vor 2020 zum Fall des Kapitalismus führen werden. In einer Zeit, in der das
     Internet noch in den Kinderschuhen steckt (Luxemburg beispielsweise wurde erst 1992 an das
     WWW angebunden), prophezeit er, dass Kapital, Arbeit und Boden als Grundstock des Reichtums
     langfristig durch Wissen ersetzt werden.

     Ob Arbeitsformen, Zahlungsmittel, Produktion, Handel oder Konsum: der technologische Fortschritt
     hat alle Wirtschaftsbereiche grundlegend verändert. Die Global Player der digitalen Technologie
     und des E-Commerce machen heute den weitaus größten Teil der Marktkapitalisierung aus. Daten,
     eine im Überfluss vorhandene und unendlich reproduzierbare Ware, sind zu einem kostbaren
     Handelsgut geworden, das sich den auf Verknappung beruhenden traditionellen wirtschaftlichen
     Prinzipien entzieht. Die Arbeiten in Post-Capital untersuchen die Widersprüche, Anomalien und
     ethischen Probleme, die mit dem postindustriellen Zeitalter und postkapitalistischen Ökonomien
     einhergehen.
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     Die Ausstellung wurde speziell mit Blick auf Luxemburg konzipiert, eine europäische Hauptstadt,
     die für ihren starken Finanzsektor bekannt ist und in der die digitale Wirtschaft auch ein
     strategisch wichtiges Thema ist. Das Museum ist zudem knapp fünfzig Kilometer vom Geburtsort
     des Philosophen und Ökonomen Karl Marx (* 1818 in Trier; † 1883 in London) entfernt, dessen
     Hauptwerk Das Kapital (1867) den Kapitalismus als ein dynamisches Wirtschaftssystem beschreibt,
     das zur Selbstzerstörung neigt.

     Die Werke von Cao Fei, Simon Denny, Liz Magic Laser und Cameron Rowland erforschen den
     zeitgenössischen Arbeitsmarkt am Beispiel automatisierter Logistikzentren und Lagerhäuser, der
     digitalen Platformen, die Selbständige anwerben und biometrischer Uhren. Ei Arakawas LED-
     Gemälde, die Videoinstallationen von Mohamed Bourouissa und Yuri Pattison und die Fotografien
     von Shadi Habib Allah befassen sich mit sogenannten „Tauschmitteln“, von der Münzprägung
     in der Monnaie de Paris und der Herstellung von Bitcoins im ländlichen China bis hin zum
     illegalen Tauschhandel von Essgutscheinen für (unter anderem) Zigaretten oder Telefonkredite
     in Lebensmittelgeschäften in Miami. Die Arbeiten von GCC, Guan Xiao und Roger Hiorns
     thematisieren das Phänomen des Überkonsums und der Überproduktion, während die Skulpturen
     von Katja Novitskova die sogenannte „Aufmerksamkeitsökonomie“ in einer informationsgesättigten
     Gesellschaft humorvoll hinterfragen. Oliver Laric reproduziert Kunstwerke aus Museen weltweit,
     die er über seine Online-Plattform threedscans.com in Form von kostenlos herunterladbaren und
     urheberrechtsfreien digitalen Scans verfügbar macht, während die Installation von Hito Steyerl
     das Phänomen der Zollfreizonen mit der landwirtschaftlichen Produktion in Gemeinschaftsgärten
     verknüpft.

     Die Ausstellung wird von einem Katalog mit einem Essay der Kuratorin sowie Abbildungen und
     Texten zu den ausgestellten Werken begleitet. Die Publikation ist einem Handbuch ähnlich in drei
     Kapitel – „Produktion“, „Verbrauch“ und „Reichtum“ – unterteilt und enthält zudem eine Auswahl von
     Texten von führenden Experten aus den Bereichen Wirtschaft, Kunst und Kultur.
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     Post-Capital

     10.07.2021 — 01.2022

     Curator Michelle Cotton, assisted by Nelly Taravel and Joel Valabrega
     Locations Level +1: East Gallery, West Gallery ; Level 0: Sculpture Garden ; Level -1: Auditorium

     Post-Capital brings together works of sculpture, painting, photography, video and performance
     in an exhibition that seeks to address the subject of contemporary economics. Developed
     within a period of significant change and uncertainty, the exhibition takes as its starting point
     the inherent paradox within a capitalist system that is both dependent upon, and threatened
     by, technology. Presenting the work of 21 artists from 17 countries it will be installed in various
     spaces across three floors of the museum.

     The exhibition includes recent works by artists including Ei Arakawa (b. 1977, Iwaki), Mohamed
     Bourouissa (b. 1978, Blida), Cao Fei (b. 1978, Guangzhou), Simon Denny (b. 1982, Auckland),
     Lara Favaretto (b. 1973, Treviso), GCC (founded 2013, Dubai), Guan Xiao (b. 1983, Chongqing),
     Shadi Habib Allah (b. 1977, Jerusalem), Roger Hiorns (b. 1975, Birmingham), Oliver Laric (b. 1981,
     Innsbruck), Liz Magic Laser (b. 1981, New York), Katja Novitskova (b. 1984, Tallinn), Laura Owens (b.
     1970, Euclid, Ohio), Yuri Pattison (b. 1986, Dublin), Sondra Perry (b. 1986, Perth Amboy, New Jersey),
     Josephine Pryde (b. 1967, Alnwick), Nick Relph (b. 1979, London), Cameron Rowland (b. 1988,
     Philadelphia) Hito Steyerl (b. 1966, Munich), Martine Syms (b. 1988, Los Angeles) and Nora Turato
     (b. 1991, Zagreb).

     The exhibition’s title is adapted from Peter Drucker’s 1993 book, Post-Capitalist Society, which
     predicted that the impact of information technology on the labour market would be so great that
     it would ultimately lead to the fall of capitalism by 2020. Writing whilst the internet was still in its
     infancy (Luxembourg, for example, was connected in 1992), Drucker argued that in the future,
     knowledge, rather than capital, labour or land, would become the basis for wealth.

     Today forms of labour, currency, commodities and the nature of consumption have been
     dramatically transformed by technologies that continue to evolve. Multinational information
     technology and e-commerce firms assume the highest ranks of global market capitalisation and
     data that is both abundant and infinitely replicable has become a valuable commodity that defies
     traditional economic principles based upon scarcity. The artworks in Post-Capital variously explore
     the paradoxes, absurdities and ethical questions posed by post-industrial and perhaps post-capital
     economies.
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     The exhibition is conceived for the context of Luxembourg, a European capital renowned for its
     financial sector and where the digital economy is also a strategic focus. Mudam is also situated
     approximately 45 kilometres from the birthplace of the philosopher and economist Karl Marx (b.
     Trier, 1818; d. London 1883), whose foundational text, Das Kapital (1867) described capitalism as a
     dynamic economic system tending towards self-destruction.

     Works by Cao Fei, Simon Denny, Liz Magic Laser and Cameron Rowland explore the nature of
     contemporary labour, referring respectively to phenomenon of the automated logistics centres
     and warehouses, the gig economy and biometric time clocks. LED paintings by Ei Arakawa, video
     installations by Mohamed Bourouissa and Yuri Pattison, and photographs by Shadi Habib Allah
     feature so-called ‘mediums of exchange’ from the minting of coins at the Monnaie de Paris to the
     production of Bitcoin in rural China or the illicit trade of food stamps for cigarettes or phone credit
     (amongst other things) in grocery stores in Miami. Other works by GCC, Guan Xiao and Roger Hiorns
     address conspicuous consumption or overproduction whilst sculpture by Katja Novitskova playfully
     alludes to the emergence of the so-called ‘attention economy’ in an information-saturated world.
     Oliver Laric reproduces objects from museums all over the world from a selection of digital scans
     made free and available for use without copyright restrictions via his online platform threedscans.
     com and an installation by Hito Steyerl connects the phenomenon of freeports with the possibility of
     crop production without land ownership in community gardens.

     The exhibition will be accompanied by a catalogue including a new essay by the curator of the
     exhibition with illustrations and texts on the selected works. Structured as a ‘reader’ in three
     sections; Production, Consumption and Wealth, the book will sample a range of texts on these
     subjects by leading thinkers in economics, art and culture.
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                                                 Image Presse
                                                 Press visual

Josephine Pryde, Your Secure and Private Path, 2015
Image courtesy: The Artist & Galerie Neu, Berlin
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     Nari Ward
     Geography: Bottle Messenger
     Collection Mudam

     09.10.2021 — 01.2022

     Espace Niveau 0 : Pavillon Henry J. et Erna D. Leir

     Acquise par le Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean en 2003 et
     présentée la première fois dans Eldorado (2006), l’exposition inaugurale du musée, Geography:
     Bottle Messenger (2002) de Nari Ward (né en 1963 à Saint Andrew Parish, Jamaïque) fait partie
     des installations emblématiques de la collection du Mudam. Le pavillon Henry J. et Erna D. Leir
     offre un cadre idéal à cette œuvre monumentale.

     Nari Ward s’intéresse aux cultures et à l’aura qu’elles confèrent aux objets du quotidien qu’il récupère
     et accumule dans des installations au pouvoir chamanique. Geography: Bottle Messenger se présente
     sous la forme d’une cascade de bouteilles en verre contenant des messages écrits de manière
     obsessionnelle dans le vain espoir de communiquer, à la manière d’un naufragé sur une île déserte.
     Puisant dans sa propre expérience multiculturelle, l’artiste jongle avec les matériaux au même titre
     qu’avec les traditions et les références. Il se pose ainsi en conteur de mémoires accumulées, évoquant
     autant les arbres à bouteilles africains censés chasser les mauvais esprits que l’art du vitrail gothique.

     Biographie de l’artiste
     Nari Ward (né en 1963 à Saint Andrew Parish, Jamaïque) a récemment exposé au New Museum à New
     York (2019), à l’Institute of Contemporary Art à Boston (2017), à la Barnes Foundation à Philadelphie
     (2016), au Pérez Art Museum Miami (2015) et au LSU Museum of Art à Baton Rouge (2014). Son travail
     a été présenté dans le cadre de la Whitney Biennial à New York (2006) et de la documenta 11 à Kassel
     (2003), ainsi que dans des expositions collectives au Museo del Barrio à New York (2017), au Studio
     Museum à Harlem, New York (2015), à la Fondazione Nicola Trussardi à Milan (2015) et au Museum of
     Contemporary Art Chicago (2015). Son travail lui a valu plusieurs prix, dont le Joyce Award en 2015 et
     le Prix de Rome, décerné par l’American Academy of Rome en 2012. Il vit et travaille à New York.
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     Nari Ward
     Geography: Bottle Messenger
     Mudam Sammlung

     09.10.2021 — 01.2022

     Ort Erdgeschoss: Henry J. und Erna D. Leir Pavillon

     Die 2003 vom Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean erworbene und
     2006 in der Eröffnungsausstellung Eldorado (2006) zum ersten Mal gezeigte Arbeit Geography:
     Bottle Messenger (2002) von Nari Ward (* 1963 in Saint Andrew Parish, Jamaika) ist eine der
     emblematischsten Installationen in der Mudam Sammlung. Der Henry J. und Erna D. Leir
     Pavillon bietet den idealen Rahmen für dieses monumentale Werk.

     Nari Ward interessiert sich für Kulturen und die Aura, die sie Alltagsgegenständen verleihen. Diese
     sammelt er und fügt sie zu Installationen mit schamanistischem Potential zusammen. Geography:
     Bottle Messenger nimmt die Form eines kaskadenförmigen Gebildes aus Glasflaschen, die
     hermetische Botschaften enthalten, geschrieben in der vergeblichen Hoffnung auf Kommunikation,
     wie von einem Schiffbrüchigen auf einer einsamen Insel. Der in einem multikulturellen Kontext
     aufgewachsene Künstler jongliert in seinen Arbeiten mit Materialien, Traditionen und Referenzen.
     So gibt er sich als Geschichtenerzähler gesammelter Erinnerungen, dessen Arbeit gleichermaßen
     an die afrikanischen Flaschenbäume zur Vertreibung böser Geister und an die Kunst gotischer
     Kirchenfenster erinnert.

     Biografie des Künstlers
     Nari Ward (* 1963 in Saint Andrew Parish, Jamaika) hat jüngst im New Museum in New York (2019),
     am Institute of Contemporary Art in Boston (2017), in der Barnes Foundation in Philadelphia (2016),
     im Pérez Art Museum Miami (2015) und im LSU Museum of Art in Baton Rouge (2014) ausgestellt.
     Seine Arbeiten wurden auf der Whitney Biennale in New York (2006) und der documenta 11 in
     Kassel (2003) sowie in Gruppenausstellungen im Museo del Barrio in New York (2017), im Studio
     Museum in Harlem, New York (2015), in der Fondazione Nicola Trussardi in Mailand (2015) und
     am Museum für zeitgenössische Kunst Chicago (2015) gezeigt. Seine Arbeit wurde durch mehrere
     Preise ausgezeichnet, darunter den Joyce Award 2015 und den Prix de Rome der American
     Academy of Rome 2012. Er lebt und arbeitet in New York.
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     Nari Ward
     Geography: Bottle Messenger
     Collection Mudam

     09.10.2021 — 01.2022

     Location Level 0: Henry J. and Erna D. Leir Pavilion

     Acquired by Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean in 2003 and
     presented in the museum’s inaugural exhibition Eldorado (2006), Geography: Bottle Messenger
     (2002) by Nari Ward (b. 1963, Saint Andrew Parish, Jamaica) is one of the Mudam Collection’s
     emblematic installations. Mudam’s Henry J. and Erna D. Leir Pavilion provides the ideal
     showcase in which to present this monumental work.

     Nari Ward is interested in cultures and in the aura they confer on everyday objects. Ward reclaims
     these objects, accumulating them to create installations with a shamanistic power. Geography:
     Bottle Messenger takes the form of a cascade of glass bottles containing a collection of hermetic
     messages, obsessively written in the vain hope of communicating, as if written by someone
     shipwrecked on a desert island. Steeped in his own multicultural experience, Ward juggles with
     materials as he does with traditions and references. He poses as a storyteller of accumulated
     memories, evoking African bottle trees designed to ward off evil spirits, along with the art of Gothic
     stained-glass windows.

     Artist biography
     Nari Ward (b. 1963, Saint Andrew, Jamaica) has recently held solo exhibitions at New Museum,
     New York (2019); Institute of Contemporary Art, Boston (2017); Barnes Foundation, Philadelphia
     (2016); Pérez Art Museum Miami (2015) and LSU Museum of Art, Baton Rouge (2014). His work
     was presented within the Whitney Biennial, New York (2006) and documenta 11, Kassel (2003)
     and in group exhibitions at Museo del Barrio, New York (2017); Studio Museum in Harlem, New
     York (2015); Fondazione Nicola Trussardi, Milan (2015) and Museum of Contemporary Art Chicago
     (2015). He was awarded various prizes, including the Joyce Award in 2015 and the Rome Prize
     awarded by the American Academy of Rome in 2012. Nari Ward lives and works in New York.
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