Radiologie médicale : Enjeux et évolution des cabinets de radiologie et des centres d'imagerie médicale
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MARKETOR INTERACTIVE DEPARTEMENT ETUDES Radiologie médicale : Enjeux et évolution des cabinets de radiologie et des centres d’imagerie médicale
Sommaire I. Méthodologie de l’étude 3 II. Contexte et objectifs 4 III. Enjeux et problématiques des professionnels de la radiologie 5 IV. Perception de la téléradiologie 6 V. Etat des lieux du système d’information de radiologie 7 VI. Impact de l’Avenant 24 (12/09/2007) 9 VII. Ce qu’il faut retenir 10 2
I Méthodologie de l’étude Démarche L’enquête en ligne portant sur la radiologie médicale a été réalisée par Marketor Interactive du 15 décembre 2007 au 1er février 2008, auprès d’un panel de 205 radiologues. Du fait de la diversité d’acteurs en radiologie en France, nous avons principalement mené cette étude auprès des centres d’imagerie médicale (47% des répondants) et des cabinets de radiologie (32%). Cependant, afin de dépein- dre un portrait plus large de l’activité, nous avons ouvert cette enquête à des répondants pratiquant leur activité au sein d’hôpitaux ou de cliniques (21%). La localisation géographique et le sexe des répondants correspondant aux caractéristiques de la population globale ciblée, aucun redressement statistique n’a donc été effectué sur les résultats publiés dans ce document. Les répondants ont ainsi contribué à nourrir cette étude de leur vision et de leur expérience, et nous tenons à les en remercier. Caractéristiques du panel étudié Dans quel type d'établissement Dans quelle région exercez-vous votre activité ? exercez-vous votre activité ? Etranger / Autre DOM / TOM 21% 5% IDF Sud Ouest 24% 17% Centre d’imagerie médicale 47% Sud Est Cabinet de Nord Est 19% radiologie 17% 32% Nord Ouest 18% Combien compte votre établissement Etes-vous membre de collaborateurs radiologues ? d’un groupement de moyens ? Plus de 20 4% Non je ne sui s pa s De 10 à 20 De 3 à 5 28% i ntéres s é 15% 31% Non ma i s je 20% compte l e devenir Oui j’en s ui s 38% membre Entre 1 et 2 Oui j’en s ui s De 5 à 10 23% ges tionna i re 13% 27% 0% 20% 40% 3
II Contexte et objectifs 1er constat : les évolutions réglementaires La réduction du déficit de l’Assurance Maladie est aujourd'hui le moteur des évolutions réglementaires du système de santé en France. La réponse majeure des pouvoirs publics face au déficit structurel de l’assurance maladie a pris forme avec la mise en place du plan Hôpital 2007, puis du plan Hôpital 2012. Avec ce plan, le ministre de la Santé a souhaité favoriser l’investissement dans les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Dans la même lignée, l’arrivée des Avenants 24 et 26 concernant la rémunération de l’archivage numérique, consti- tue de nouveaux challenges pour les cabinets de radiologie, les centres d’imagerie Scanner/IRM, les services de ra- diologie, et les réseaux de radiologues. 2ème constat : La nécessité de mesurer et de piloter la performance Les établissements et services de radiologie sont de véritables petites et moyennes entreprises, et sont le plus sou- vent équipées de solutions artisanales, qui sont des juxtapositions d’outils bureautiques, de logiciels monofonction- nels et de développements internes peu pérennes. Cependant, les réformes en cours, la recherche continue d’amélioration de la qualité des soins et les attentes tou- jours plus grandes d’informations du grand public cristallisent le besoin de méthodes et d’outils de pilotage dans les établissements de santé. En effet, une des missions fondamentales des responsables de cabinet de radiologie (de centre ou de service de ra- diologie) est aujourd’hui de mesurer la performance économique et financière de leur établissement ou service. Pour cela, ils doivent s’assurer de la bonne adéquation des outils de mesure avec les objectifs stratégiques de la fonction. L’informatisation apparaît donc comme un facteur de croissance capable d’améliorer les conditions d’exercice des professionnels de santé et la qualité des soins, tout en maîtrisant les dépenses. Elle va introduire un mode de fonctionnement transversal, par processus, dont la finalité est de fournir un soin de qualité et sécurisé au patient. Elle va nécessiter le décloisonnement des services et l’apprentissage du travail en synergie, notamment au travers de pôles d’activités. Les objectifs de l’étude Etant donné les constats précités, nous avons voulu comprendre : • Quels sont les enjeux actuels des cabinets de radiologie et des centres d’imagerie médicale, • Quel est leur perception de l'évolution du métier compte tenu des aménagements règlementaires et de l'innovation technologiques en matière de système d'information de radiologie, • Dans quelle mesure leur système d’information de radiologie actuel répond à leurs objectifs de dé- veloppement et à leur organisation, et peut contribuer à une meilleure intégration des bonnes pra- tiques du secteur. 4
III Enjeux et problématiques des professionnels de la radiologie Quels sont les principaux enjeux de votre cabinet ? Trouver l’équilibre entre l’amélioration de la qualité Améliorer la qualité des services tout en augmentant la productivité 78% des soins et la recherche Maîtriser les coûts 42% de gains de productivité Satisfaire et « fidéliser » les patients 37% Développer de nouvelles prestations 29% Renforcer la notoriété 27% et l’image de votre établissement Améliorer le partenariat avec vos confrères 27% Améliorer la satisfaction du personnel 22% Intégrer les dispositions de 17% l’Avenant 24 du 12 Septembre 2007 Autre 3% 0% 40% 80% En 2007, le secteur de la radiologie a été bousculé par des affaires relatant d’écarts de pratique constatés au niveau de l’activité de cabinets de radiologie. Plusieurs enquêtes ont immédiatement été diligentées par les services du mi- nistère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports (DDASS de l’Aisne et du Nord), les inspections du travail concer- nées ainsi que par l’autorité de sureté nucléaire (ASN). De plus, bien que le nombre de machines en service en France a certes augmenté au cours des dernières années, notre pays a accumulé un retard important en matière d'équipements (scanner, IRM…). Ce dernier s’est accentué du fait la progression des besoins, ayant pour conséquence d’allonger les délais d’obtention de rendez-vous. Dans ce contexte, il est tout à fait normal de retrouver comme principal défi à relever la poursuite des efforts d’amé- lioration de la qualité de service. Ils s’accordent à penser que cette amélioration entraînera une meilleure confiance des patients, notamment en termes de satisfaction et de fidélisation. Les répondants doivent donc concilier la qualité de service et la productivité globale de leur activité. Ils sont cons- cients que cette politique de rationalisation passe par une optimisation et une maitrise des coûts plus fine. Quelles sont les principales problématiques L’optimisation de votre établissement ? des coûts de production Optimisation des coûts de production 59% et la gestion des compétences sont au cœur Gestion des ressources 55% des préoccupations et des compétences internes Manque d’indicateurs d’activité 51% et notamment sur les coûts Gestion de l’information 50% et des documents des patients Réduction des délais de facturation 13% Autre 5% 0% 30% 60% Afin de satisfaire les principaux enjeux cités plus haut, les radiologues vont faire reposer leur stratégie sur une com- binaison incontournable. Pour cela, ils doivent : • disposer d’outils de mesure, d’évaluation et de prévision de l’activité afin d’optimiser les coûts de production, • gérer de manière proactives les compétences des collaborateurs. A cette combinaison, les répondants intègrent la notion de traitement de l’information. En effet, comme il a été re- connu dans de nombreux autres secteurs, un meilleur partage de l’information contribue à une meilleure efficacité opérationnelle et constitue un puissant levier d’action et d’anticipation. 5
IV La perception de la téléradiologie Quelle est votre perception de la téléradiologie ? Les répondants sont plutôt Un meilleur accès aux soins médicaux favorables à la téléradiologie 52% dans les régions mal servies Un mouvement inéluctable 49% Un moyen pour réduire les coûts de 43% déplacement des patients et des médecins Une meilleure productivité dans le diagnostic 40% La téléconsultation avec télétransmission d’i- mages radiologiques est particulièrement Un risque pour la qualité des diagnostics 28% adaptée pour améliorer la gestion des urgen- ces. Une majorité de répondants estime qu’elle contribue notamment à améliorer la Autre 4% qualité de service dans les régions les plus 0% 30% 60% reculées, en général les moins bien desser- vies. La télé-imagerie médicale joue donc un rôle majeur dans l’organisation des soins et l’aménagement du territoire et constitue un facteur d’équité dans l’accès à des soins de qualité. La technologie est disponible et permet d’obtenir des bénéfices économiques potentiels clairement identifiés. 43% et 40% des répondants estiment que cet outil est capable de générer des effets positifs sur leurs activités en termes de productivité et de réduction des coûts. Bien qu’étant une avancée technologique majeure, la téléradiologie nécessite une formalisation des démarches de télé-imagerie médicale. Afin de ne pas altérer la qualité des diagnostics, les radiologues doivent apporter la plus grande attention à certains facteurs clés de succès : • l’ergonomie du système et à ses performances en termes de sécurité, d’intégrité et de temps de transmission, • le respect des règles déontologiques et juridiques, • les aspects humains et organisationnels. Avez-vous envisagé d’interpréter des examens à distance Une spécialité encore de façon sécurisée via la téléradiologie ? peu pratiquée mais qui suscite Autre un engouement indéniable Oui je pratique 6% déjà ce type d’examen 16% Non mais j’envisage de le pratiquer Non je ne 52% souhaite pas pratiquer ce type d’examen Le développement des technologies de l’informa- 26% tion et l’évolution des modes d’exercice de la mé- decine poussent de plus en plus de praticiens vers cette technologie. Même si 16% des répondants proposent déjà des services de téléradiologie, 52% envisagent cette pratique à court ou moyen terme. Cet engouement est motivé par les réponses apportées à des besoins médicaux de plus en plus récurrents. Pour rappel, cette technologie permet entre autres : • de réduire ou d’éviter des transferts inutiles et/ou potentiellement dangereux et d’améliorer la prise en charge des patients, • d’accélérer la vitesse de réponse du spécialiste en réduisant le déplacements du radiologue, • d’apporter une expertise sur des images et des données cliniques envoyées par des structures médicalisées dépourvues de spécialistes. 6
V Etat des lieux du système d’information de radiologie Votre système d'information de radiologie(RIS/PACS) L’ informatisation, est-il équipé de ces différents modules ? levier d’amélioration Tableaux de bord 22% 78% de la productivité Sauvegarde 17% 83% Transmission automatisé 24% 76% des documents Facturation 18% 82% Gestion du dossier patient 17% 83% Compte-rendu 14% 86% Gestion planning 33% 67% Prise de rendez-vous 32% 68% Equipé 0% 50% 100% Ne suis pas équipé Le secteur semble être faiblement informatisé. Jusqu’à présent, les radiologues étaient souvent Comment évaluez-vous la qualité équipées de solutions artisanales, de juxtapositions de votre système d'information de radiologie d’outils bureautiques, de logiciels monofonctionnels (RIS/PACS) sur ces différents points ? ou de développements internes peu pérennes. Tableaux de bord 17% 56% 25% 1% Sauvegarde 31% 59% 10% 0% A l’exception des tableaux de bords, une large Transmission automatisé majorité de répondants (87% en moyenne) est 27% 57% 14% 1% des documents satisfaite des différents domaines fonctionnels constituant son RIS*/PACS*. Facturation 30% 59% 10% 2% Gestion du dossier patient 22% 65% 12% 1% Ce constat est vérifié en ce qui concerne la prise de rendez-vous, la gestion du planning et la gestion des Compte-rendu 35% 58% 7% 0% compte-rendu. Gestion planning 20% 71% 8% 1% Cependant dans les faits, ces applications sont sous- utilisées, ne communiquent pas réellement entre-elles Prise de rendez-vous 24% 65% 9% 1% et ne sont pas véritablement sécurisées. 0% 50% 100% Très satisfait Satisfait Mécontent Très mécontent Les répondants devraient mener des réflexions Seuls les répondants ayant déclaré être équipés à la question précédente sont pris d’optimisation de ces applications afin d’améliorer la en compte dans les résultats ci-dessus. planification du travail entre l'accueil du patient et la prise en charge de l'examen par les manipulateurs. Où pensez-vous que se situent les principaux problèmes de votre système d’information de radiologie (RIS/PACS) ? Des difficultés qui freinent le développement des radiologues Coût élevé 49% Mise à jour de l’application 36% Sécurité et fiabilité 33% des systèmes utilisés Maintenance de vos matériels 33% SAV déficient 20% L’une des raisons qui peut expliquer le faible taux Sauvegarde 18% d’équipement en RIS*/PACS* semble être d’ordre financière. Autre 14% 49% des répondants estiment que leur système Maintenance de postes de travail 13% d’information de radiologie représente un coût trop élevé. 0% 30% 60% Les radiologues sont également gênés par des aspects plus techniques de leur système d’information de radiologie. Ce dernier semble souffrir d’une évolutivité limitée, d’un niveau de sécurisation et d’une maintenance trop faible. Enfin dans une moindre mesure, les radiologues pointent du doigt les carences des services après-vente des prestataires informatiques. * Le PACS (de l’anglais Picture Archiving and Communication System) gère les images médicales. 7 * Le RIS (de l’anglais Radiology Information System) gère l'activité du département de radiologie.
V Etat des lieux du système d’information de radiologie Quelles sont les principales attentes Les radiologues pour votre activité d’un système d'archivage et de communication des images ou PACS ? attendent de leur PACS L'utilisation efficiente une meilleure gestion 61% des ressources du service des ressources du service radiologie et des informations médicales Une meilleure gestion de l'information 61% La capacité de communiquer aux médecins 50% traitants plus de données diagnostiques Un meilleur soutien aux hôpitaux 18% des petites communautés Autre 6% 0% 40% 80% Parmi les innovations technologiques dont le radiologue a bénéficié ces dernières décennies, les nouvelles techni- ques d'imagerie médicale occupent une place de toute première importance. Il y a vingt cinq ans, point de tomoden- sitomètre, d'échographe, d'imagerie par résonance magnétique, toutes explorations qui sont aujourd'hui d'usage courant. Cette explosion de nouveaux moyens d'investigation radiologique a accompagné et utilisé le développement de l'in- formatique (en l’occurrence du système d’archivage et de communication des images ou PACS). En effet, si les mo- dalités physiques d'acquisition en cause étaient connues depuis longtemps (ultrasons, magnétisme nucléaire, re- constructions ...), la puissance de calcul nécessaire pour leur exploitation médicale faisait défaut. Désormais, le PACS doit permettre en priorité une utilisation efficiente des ressources du service radiologie et une meilleure gestion de l'information pour une grande majorité des répondants. Quel gain de productivité journalier Une réflexion estimez-vous pouvoir dégager si votre système d’information de radiologie (RIS/PACS) était optimisé ? sur les gains de productivité possibles doit être menée Ne sais pas 51% Plus de 6 rendez-vous 13% De 4 à 5 rendez-vous 16% De 2 à 3 rendez-vous 16% 1 rendez-vous 4% 0% 30% 60% Malgré les avancées technologiques, le système d’information des radiologues semblent souffrir : • de contraintes financières (cout élevé), • de contraintes techniques (maintenance difficile, évolutivité limitée…). Si les radiologues disposaient d’un outil idéal, 49% d’entre-eux s’attendraient à réaliser un gain substantiel de pro- ductivité. Les plus optimistes sont les radiologues évoluant en centre d’imagerie médicale, 48% d’entre-eux estiment pouvoir gagner au minimum 2 rendez-vous par jour. Ces constats confirment que des résultats sont possibles et renforcent également la nécessité pour les autres répon- dants (51% n’ayant pas su évaluer le gain possible) de mener une réflexion sur leurs processus internes. Les radio- logues exerçant en cabinet de radiologie sont majoritairement dans ce cas (52%). En menant, cette approche, ils pourront ainsi faire ressortir les points clés, sources de leur efficacité ou de leur perte opérationnelle. 8
VI Impact de l’Avenant 24 (12/09/2007) Compte tenu du faible taux d’informatisation du secteur (voir précédemment), la nouvelle législation du 12 septem- bre 2007, par l’intermédiaire de l’Avenant 24, apparaît comme une solution pour combler le retard technologique. Cet Avenant a pour objectif principal l’amélioration de l’efficience des soins. Les partenaires conventionnels ont sou- haité, par cet Avenant, contribuer à l’amélioration de l’efficience des soins. Désormais, une partie de la rémunération des radiologues libéraux sera directement allouée à l’innovation technologique. En tant qu’acteur de la radiologie quelle est votre L’Avenant 24, perception de l’Avenant 24 du 12 Septembre 2007 ? un véritable levier stratégique Une opportunité 44% pour moderniser son activité Un moyen pour optimiser 34% la qualité du diagnostic Une contrainte administrative 33% Les répondants perçoivent cette nouvelle légi- slation comme une opportunité de développe- Un accord difficile mais indispensable 31% ment interne et d'amélioration de la qualité du diagnostic. En effet, 44% des répondants reconnaissent Autre 7% que cet avenant va les aider à moderniser leur matériel et à bénéficier des dernières 0% 30% 60% innovations technologiques. Il est à noter que cet Avenant n’est pas un véritable plébiscite, un tiers des répondants estiment qu’il s’agit d’une nouvelle contrainte administrative. Malgré les difficultés soulevées par cette législation, elle semble inévitable et acceptée par 31% des répondants. Comment évaluez-vous l’efficacité Des solutions de stockage de votre système de stockage au regard des nouvelles pas encore optimales dispositions de l’Avenant 24 du 12 Septembre 2007 ? Je ne suis pas équipé 32% Pensez-vous remedier à la carence de votre système de stockage afin de bénéficier Très insuffisant 3% à court terme de l’incitation financière de l’Avenant 24 ? Insuffisant 23% Non 19% Satisfaisant 30% Oui 81% Très satisfaisant 12% 0% 20% 40% L’innovation technologique suggérée par cet Avenant a pour principale cible la capacité de stockage des données médicales des radiologues. En effet, avec le développement des technologies numériques, le stockage est un do- maine dans lequel les économies sont les plus probantes. Cependant à ce jour, 58% des répondants précisent ne pas être équipés de telle solution ou la jugent insuffisante. A l’inverse, environ un tiers des répondants déclarent disposer d’un système de stockage efficace au regard des dis- positions de l’Avenant 24. Cette adéquation permet au radiologue de bénéficier des incitations financières. 26% des répondants jugent de manière insatisfaisante l’efficacité de leur système de stockage. 81% d’entre-eux pensent remédier à cette carence à court terme, afin, eux aussi, de profiter de l’incitation financière. 9
VII Ce qu’il faut retenir Principal défi des radiologues : • trouver l’équilibre entre l’amélioration de la qualité des soins et la recherche de gains de productivité. Type de stratégie à mettre en place pour satisfaire ces enjeux : • disposer d’indicateurs de gestion de l’activité pour mieux optimiser les coûts de produc- tion, • gérer de manière proactive les compétences des collaborateurs. La téléradiologie aujourd’hui : • les répondants sont globalement favorables à sa pratique, • elle joue un rôle majeur dans l’organisation des soins et l’aménagement du territoire et constitue un facteur d’équité dans l’accès à des soins de qualité, • 16% des répondants proposent déjà des services de téléradiologie, 52% envisagent cette pratique à court ou moyen terme. Etat des lieux du système d’information des radiologues : • un faible taux d’utilisation des équipements en place, • ceux qui en sont équipés sont globalement satisfaits. Difficultés du système d’information des radiologues : • contraintes financières, • contraintes techniques (une maintenance difficile, une évolutivité limitée, une sécurité non opérationnelle …). Gains de productivité possibles : • une majorité de répondants ne connaît pas les apports d’un bon système d’information de radiologie, en effet 51% n’arrivent pas estimer les gains de productivité réalisables avec un tel système d’information, • 29% évaluent ce gain à au moins 4 rendez-vous supplémentaires par jour, • les systèmes de prise de rendez-vous, de gestion du planning et de gestion des compte- rendu sont, de part leur simplicité d’implantation, capables de générer rapidement des retours sur investissement. Avenant 24 et projets d’amélioration : • les répondants reconnaissent que l’Avenant 24 va les aider à moderniser leur matériel et à bénéficier des dernières inno- vations technologiques, Envisagez-vous une refonte ou une amélioration de votre système d’information de radiologie (RIS/PACS) ? • 69% des répondants déclarent Projet à l'étude 41% avoir un projet d’amélioration de leur système d’information de radiologie à plus ou moins long Pas de projet 31% terme, Projet à 6 mois 12% • Ce dernier point témoigne-t-il d’une réelle prise de conscience du manque de performance de Projet à 24 mois 8% leur système d’information ou est-il la conséquence directe des incitations financières ? Projet à 12 mois 7% 0% 25% 50% 10
Cette étude a été commanditée par DIMACS, système d'information de santé La société DIMACS développe et propose des services innovants afin d’optimiser Système d’information de santé - la Gestion Opérationnelle, Administrative, Financière et Comptable des centres Imagerie Médicale d’imagerie médicale Scanner et IRM, des réseaux de radiologues, ainsi que des cabinets de radiologie monosites ou multisites. Des problématiques récurrentes En partenariat avec : Vous constatez souvent : • que mon secrétariat est surchargé, conséquence de la gestion simultanée de l'accueil du patient, des appels téléphoniques, de la frappe des comp- tes-rendus… • des pertes dans la prise de mes RdV, dues à des temps d'attente trop longs ou un mauvais aiguillage téléphonique du patient. • que mon établissement est désorganisé en cas de maladie ou de congés de mes collaborateurs. Pour en savoir plus : • que des anomalies se produisent dans le traitement et le transfert des www.alysse.biz FSE et des forfaits techniques… info@alysse.biz • un manque d'indicateurs d'activités et d'outils d'analyse, d'informations comptables, financières et statistiques. • des déficits de trésorerie dangereux, avec des pertes si les délais ne sont pas respectés. Ces freins à la productivité peuvent être levés grâce à une plateforme logiciel fondée sur une structure d'information adaptée, des fonctionnalités complètes, des rôles utilisateurs clairement répartis et un accès full web. ALYSSE Web MANAGER On DEMAND Un seul objectif : contrôler et optimiser l'ensemble de votre organisation pour accroître vos gains de productivité. ALYSSE Web MANAGER est proposée sous forme d’un service applicatif dédié aux établissements d’imagerie médicale, disponible directement sur Internet, et garantissant un engagement de service (SaaS). Le gain ainsi réalisé est bien entendu économique et financier, mais il concerne aussi l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du personnel. Cette solution est le fruit de la collaboration : • d’une équipe de radiologues soucieux d’optimiser la gestion de leur activi- té et celle de leur personnel, • de professionnels de l’informatique, DIMACS (édition de logiciel) et ACTI (ingénierie et intégration), alliant leurs compétences pour apporter aux établissements de santé des solutions métier "on demand". DIMACS et ACTI sont membres du programme IBM « Collaborative Business Program for Services ». Ce partenariat assure aux utilisateurs d’ALYSSE Web MANAGER le bénéfice d’une solution prête à l’emploi et parfaitement adaptée à leurs besoins. S’appuyant sur son centre d'hébergement hautement sécurisé de Montpellier, IBM complète cette solution en apportant la puissance informatique nécessaire Your Channel & Hi-Tech à la mise à disposition en mode SaaS de la solution. Marketing Partner Maison des ESSEC Pour en savoir plus, contactez-nous au : 01 60 78 21 51. 70 rue Cortambert, 75116 Paris www.marketor.fr Philippe AMBLARD etudes@marketor.fr Directeur Marketing & NTIC 11
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