Régionales 2021 Sept axes majeurs pour rebondir en Île-de-France - www.rebondir-idf-regionales21.fr #rebondirenIDF - Rebondir IDF régionales 21

 
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Régionales 2021
Sept axes majeurs
pour rebondir en Île-de-France

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Remerciements
Merci à l’ensemble des MEDEF territoriaux
franciliens et à l’ensemble des fédérations
professionnelles pour leur mobilisation
autour de cette plateforme collégiale.

                   YVELINES - ESSONNE - VAL-D’OISE

                                                     PARIS ÎLE DE FRANCE    Île-de-France

                                                                      -2-
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Renouveler les forces et l’attractivité de l’Île-de-France             4

7 axes pour relancer nos emplois et nos entreprises                    5
   Décider et agir avec nous                                           5
   Relancer par l’investissement                                       5
   Faire de la transition écologique une opportunité économique        6
   Réorienter l’aménagement du territoire                              6
   Dynamiser les perspectives des jeunes                               6
   Passer de l’ère des transports à celle des mobilités                7
   Restaurer notre souveraineté sanitaire                              7

Les entreprises unies pour faire rebondir l’Île-de-France              8
   De grandes mutations structurelles accélérées par la crise          10
    - La bascule numérique                                             10
    - La qualité de vie                                                11
    - La réhabilitation de la production                               11
   Un plan de relance Europe - État - Région - entreprises             12
   Mobilisation collective en faveur de l’investissement               13

Propositions en lien avec les compétences du Conseil Régional          14
   Gouvernance / Fiscalité                                             14
   Éducation / Recherche / Formation / Emploi                          15
   Culture / Sport / Tourisme                                          16
   Économie                                                            17
   Cadre de vie                                                        19
   Transports                                                          21

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Renouveler les forces
et l’attractivité de l’Île-de-France

              Comment rebondir après la crise ?
              Comment redonner confiance dans l’avenir ?
              Comment retrouver le goût de l’Île-de-France ?

Face à une crise dont les plus graves effets, tant économiques que psychologiques, sont
encore devant nous, le nouvel exécutif régional portera une responsabilité historique :
rendre à l’Île-de-France son attractivité auprès de ses habitants eux-mêmes en
améliorant la qualité de vie au quotidien et en relançant l’activité et la création d’emploi.
L’un des enjeux majeurs est de rétablir les capacités de financement des entreprises pour
qu’elles puissent investir et embaucher, tout en prenant le virage de la décarbonation de
l’économie.
Les Medef territoriaux, les fédérations professionnelles et le Medef Île-de-France
exhortent les candidats aux élections régionales de prendre la mesure de ces enjeux et
d’agir immédiatement et avec force sur sept sujets.
Les contenus des mesures ont été élaborés avec leurs adhérents, qui représentent les
entrepreneurs d’Île-de-France et leurs millions de collaborateurs.

 Décider et agir avec nous

 Relancer par l’investissement

 Faire de la transition écologique une opportunité économique

 Réorienter l’aménagement du territoire

 Dynamiser les perspectives des jeunes

 Passer de l’ère des transports à celle des mobilités

 Restaurer notre souveraineté sanitaire

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7 axes pour relancer nos emplois
et nos entreprises

 Décider et agir avec nous

Consultation systématique des milieux économiques par l’exécutif régional.
La crise sanitaire a fortement resserré les liens entre les organisations représentatives
des entreprises, la Région et les services de l’État en région. Ce resserrement a permis
de décider et d’agir vite.
Il est indispensable de conserver et approfondir cet état d’esprit pour faire face aux
défis que la région va affronter. Plus que jamais, une simplification de la gouvernance
est nécessaire pour revoir une organisation politico-administrative qui émiette les
responsabilités, complexifie les décisions et alourdit les coûts.
Les entreprises ne sont pas le problème mais la solution, pour créer des emplois,
pour permettre de bien et de mieux vivre en Île-de-France et pour évoluer vers
une économie décarbonée, protectrice de l’environnement.

 Relancer par l’investissement

La période de pandémie a asséché les capacités d’autofinancement des entreprises.
Le plan de relance coordonné de l’État et de la Région doit prendre en compte cet
impératif afin de fournir des moyens et une ingénierie financière répondant au besoin
vital d’investissement des entreprises pour s’adapter aux mutations économiques
structurelles.
À ce titre, un moratoire fiscal doit être acté et inclure la suppression des taxes qui
frappent exclusivement les entreprises franciliennes, notamment la taxe sur les
surfaces de stationnement (TSS). S’il faut saluer à cet égard la décision de supprimer
la taxe d’aménagement pour les petits commerces et les maisons de santé, d’autres
mesures restent à prendre. Pour demeurer compétitif et accueillir des entreprises à forte
valeur ajoutée, il faudra nécessairement revoir la redevance pour création de bureaux
et locaux commerciaux. En outre, il est totalement inenvisageable de faire supporter
aux entreprises une mesure démagogique de gratuité des transports publics pour
les usagers (qu’elles financent déjà à hauteur de 53 % selon Île-de-France Mobilités).

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 Faire de la transition écologique une opportunité économique

Le passage vers une économie résiliente peut être dynamisé en établissant
un plan d’actions ambitieux de décarbonation de l’économie francilienne, pour
encourager, soutenir et inciter les entreprises à accélérer dans leurs transformations.
Il s’agirait notamment d’amplifier la rénovation énergétique des bâtiments publics
d’enseignement, de développer l’économie circulaire pour réduire le gaspillage
des matières premières, de considérer l‘industrie comme un véritable atout et
d’envisager des exonérations fiscales pour les projets d’investissements verts.

 Réorienter l’aménagement du territoire

Un nouveau schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif) doit être élaboré au plus
vite pour y intégrer les mutations structurelles découlant de la crise. Il faudrait rendre
possible l’émergence d’une nouvelle génération d’espaces tertiaires et développer
des tiers-lieux ou des espaces hybrides pour rendre le télétravail (chez soi ou dans
des locaux communs) plus accessible, faciliter et non restreindre la création de locaux
logistiques et productifs dans et à proximité des villes, redémarrer, en urgence,
la production de logements, accorder une place plus importante aux espaces verts.
Une approche fondée sur une densité raisonnée dans les zones urbaines permettra
d’accueillir les nouveaux Franciliens et d’éviter le départ d’habitants vers les régions
voisines, tout en faisant entrer la nature en ville pour rendre cette dernière plus saine et
plus agréable à vivre. En parallèle, le schéma directeur doit aussi préserver et renforcer
les terres dédiées à l’agriculture régionale et favoriser l’organisation de circuits
commerciaux courts.

 Dynamiser les perspectives des jeunes

Un plan lycée et formation novateur doit être mis en place sans tarder pour mobiliser
les leviers d’orientation scolaire et de formation détenus par la Région au service
de l’épanouissement des jeunes, et fournir les qualifications dont ont besoin les
entreprises d’Île-de-France. La Région doit notamment demander que lui soient
rattachés les lycées professionnels à titre d’expérimentation.

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 Passer de l’ère des transports à celle des mobilités

Une autorité organisatrice de toutes les mobilités doit être créée sous l’égide du
conseil régional d’Île-de-France. Elle sera en charge de l’organisation de la mobilité et
des transports sur l’ensemble du territoire, pour tous les modes, à l’image de ce qu’est
Île-de-France Mobilités pour les transports collectifs. Cette autorité devra en particulier
réaliser un schéma directeur de la mobilité logistique et professionnelle harmonisant
les restrictions de circulation, les conditions de stationnement et le développement des
infrastructures. Elle devra dépasser les habituelles logiques de silos pour réduire l’embolie
du transport professionnel qui hypothèque lourdement l’économie francilienne. Elle devra
notamment encourager l’initiative et l’action transversale pour (re)développer les voies
vertes et bleues.

 Restaurer notre souveraineté sanitaire

La crise de la Covid nous a fait comprendre que notre souveraineté sanitaire,
c’est-à-dire notre capacité à fournir les biens et services nécessaires pour protéger
la santé de notre population en toute indépendance, n’était plus assurée. L’Île-de-France,
grâce à ses centres de recherche, ses universités et ses entreprises pharmaceutiques,
est la région qui peut le plus contribuer à la restaurer. Un plan de réindustrialisation
dans le domaine des médicaments, de la chimie fine et des fournitures essentielles
liées à la santé, en lien avec les services de l’État et l’Europe, est nécessaire.

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Les entreprises unies
pour faire rebondir l’Île-de-France
La région capitale rayonne et attire sur tous les plans, artistique, culturel,
universitaire et économique. Mais du fait de sa spécialisation, elle
est aussi la région la plus durement touchée par la crise économique
la plus violente de l’après-guerre. La pandémie a en effet entraîné
une perte d’activité totale pendant de longs mois dans de nombreux
domaines où l’Île-de-France excelle et figure parmi les leaders au niveau
mondial : commerce de luxe, hôtellerie, immobilier, restauration, culture,
événementiel, tourisme, festivals, transports aérien et ferroviaire, et même
transports en commun, sans oublier musées et sites patrimoniaux. Ainsi
l’Île-de-France, qui représentait 23 % de l’emploi salarié français en 2019,
a concentré 30 % de la baisse de l’emploi du pays et 40 % de la baisse
des embauches en 2020 (source Observatoire français des conjonctures
économiques - OFCE).

À moyen et long terme, de nombreuses questions se posent dans bien des secteurs
quant à la possibilité d’un retour à la situation antérieure :

• le trafic aérien qui conditionne une partie notable de notre économie ne retrouvera
   son niveau de 2019 qu’en 2024 dans l’hypothèse optimiste, et en 2029 dans le scénario
   pessimiste (source Eurocontrol). En corollaire, les perspectives de l’aéronautique sont
   tout aussi sombres ;

• de nouvelles façons de travailler ont émergé pendant la crise sanitaire. Avec le
   développement du télétravail, le parc de bureaux francilien pourrait régresser de 2 %
   à 12 % en dix ans selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF),
   et le tourisme d’affaires paraît structurellement affecté ;

• les transports collectifs pourraient perdre durablement plus de 10 %
   de leurs utilisateurs ;

• le commerce physique ne retrouvera pas son niveau d’avant-crise avec les nouvelles
   habitudes d’e-achat.

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L’Île-de-France, 1re région économique française,
est également la 1re exposée au risque

Aéronautique :                                  Tourisme :
1re région aérospatiale française               Paris est la 2e destination touristique
(source Institut Paris Région).                 mondiale (source Global Destination
                                                Cities Index), et le tourisme représente
Automobile :                                    12,8 % des emplois parisiens.
1re région automobile française
en termes d’investissements R&D,                Événementiel :
mais également en termes d’effectifs            1re place européenne en termes d’offre
(source Institut Paris Région).                 d’espaces dédiés aux événements
                                                (source Institut Paris Région),
Commerce :                                      une région leader mondial en termes
44 % de la surface des grands                   de salons internationaux et d’accueil
magasins français (source Apur/LSA).            de grands congrès.

Transports :                                    Culture et patrimoine :
2e plateforme aéroportuaire d’Europe            50 % des visiteurs de musée sont
(source Institut Paris Région), 7 gares         étrangers ; 4e marché de l’art au niveau
TGV, 51 % du transport collectif de             mondial (source France créative –
voyageurs de proximité.                         EY 2018).

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De grandes mutations structurelles
accélérées par la crise
Les deux enjeux – crise économique liée à la pandémie et transition décarbonée –
exacerbent des mutations structurelles qui sont autant de défis supplémentaires
pour l’Île-de-France.
Parce que la crise sanitaire comporte cette importante composante structurelle avec
une mutation des modes de vie, de travail et de consommation, il est illusoire de parier
exclusivement sur un rebond de l’activité qui nous ramènerait à la situation d’avant.
La croissance ne reviendra que lorsque les entreprises se seront adaptées et
redéployées sur les nouveaux champs d’expansion découlant de ces mutations :
la numérisation des entreprises et de l’administration, la reconquête productive,
un nouvel urbanisme intégrant les mutations initiées et accélérées par la crise sanitaire,
la décarbonation de l’économie, du transport, du logement.

 La bascule numérique

À terme, la digitalisation des entreprises et des organisations est porteuse de croissance.
Mais dans un premier temps, cela implique des pertes d’emplois qu’il faut accompagner.
L’élan donné à la digitalisation des processus fait anticiper de forts gains de productivité
dans les sièges sociaux et les fonctions centrales des grandes entreprises, rendus
par ailleurs impératifs par la nécessité de redresser leurs comptes. Par exemple, selon
l’Institut de l’épargne immobilière et foncière, 150 000 emplois de bureaux pourraient
être supprimés à moyen terme. Mais cela occasionne également des pertes d’emplois
indirectes : moins d’activité hôtelière et aéroportuaire, moins de construction de bureaux,
moins de transport par taxi. Ces mutations produiront un chômage structurel si elles
ne font pas l’objet de réponses nécessitant des reconversions professionnelles et
si nous ne redéployons pas notre économie sur les nouveaux champs d’expansion,
en particulier les technologies numériques.
Fondamentalement, ces technologies sont source de progrès : les technologies de pointe
(l’intelligence artificielle notamment) permettent des avancées majeures dans tous
les domaines tels que l’industrie (industrie du futur, IA), la santé (prévention, application
pour la santé) ou l’environnement (bâtiment intelligent).
La crise sanitaire a également révélé l’importance du numérique pour la résilience
de notre société et de notre économie, notamment à travers le recours au télétravail,
l’usage de la télémédecine ou de l’enseignement à distance.

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La nouvelle mandature est une formidable opportunité pour imaginer et construire
une région plus inclusive, plus résiliente, plus écologique et plus participative avec
les citoyens. Le numérique constitue un formidable levier pour permettre l’inclusion
économique et sociale des territoires, accélérer la transition écologique avec des
solutions innovantes, simplifier les démarches administratives et améliorer
le fonctionnement de la collectivité.

 La qualité de vie

La crise sanitaire a amplifié une forme de désamour vis-à-vis des métropoles soumises
à la pollution et aux difficultés de transport et de logement . De plus, l’essor du télétravail
de masse, comme l’a connu l’Île-de-France, représente une rupture qui revisite la
géographie et les distances. D’après une étude de Liberkeys, agence immobilière digitale,
la nouvelle résolution 2021 des Français souhaitant déménager est de vivre à la campagne
(50 % des sondés), devant les villes moyennes (38 %) et les grandes villes (12 %).
Le développement de l’e-enseignement supérieur pourrait également ébranler
la suprématie francilienne dans ce domaine. Bref, l’Île-de-France est confrontée à
un vrai défi ; mais elle a certainement sur son propre territoire les moyens d’y répondre.

 La réhabilitation de la production

La crise sanitaire a permis aux décideurs politiques et à la haute fonction publique
de toucher du doigt l’ampleur de la désindustrialisation du pays, qui met ce dernier
en situation de vulnérabilité aiguë.
Ce redéploiement sur les nouveaux champs d’expansion post-crise nécessite deux
ingrédients majeurs :

• un surcroît d’investissement de la part des entreprises,
• un effort massif de formation/reconversion des salariés.
Or, selon l’institut d’études économiques Rexecode, après le paiement de l’impôt sur
les sociétés et des dividendes, la capacité d’autofinancement net des entreprises
françaises sera amputée de 100 milliards d’euros en deux ans. Pour beaucoup d’entre
elles, cela signifie deux années d’autofinancement net négatif. Il leur sera impossible
de maintenir leurs projets d’investissements, alors qu’il leur faut investir davantage pour
se redéployer au regard de ces mutations économiques structurelles et s’engager dans
la transition écologique. Ce risque de recul de l’investissement constitue la plus grande
menace pour l’activité et pour l’emploi, en particulier pour l’insertion professionnelle
des jeunes.

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Un plan de relance
Europe - État - Région - entreprises
Grâce aux mesures de soutien prises aux niveaux national et régional, la crise ne s’est
traduite ni par des licenciements massifs ni par une vague de faillites, pour le moment.
Mais le risque est devant nous avec des milliers d’entreprises et des centaines de milliers
d’emplois dorénavant directement fragilisés par la perte d’activité et leur désadaptation
aux évolutions structurelles.
Les entreprises, l’État et la Région partagent la même vision de la relance
économique. Leurs plans de relance intègrent la nécessité de redéployer l’économie
sur les nouveaux champs d’expansion post-crise.
L’État et la Région se sont ainsi unis pour la relance en Île-de-France par un plan de
13,8 milliards d’euros pour 2021-2022, centré sur l’investissement autour de trois grands
axes : le volet écologie, le volet cohésion sociale et le volet compétitivité.

Ce plan de relance pour la région comporte de nombreuses orientations pouvant
contribuer utilement à son rebond économique. Par exemple :

• il fait de l’innovation un des axes forts en faveur du développement économique
   régional, en appuyant d’une part les actions de recherche collaborative et d’autre part
   les PME innovantes ;

• État et Région s’engagent en faveur de l’enseignement supérieur, de la recherche
   et de l’innovation afin d’améliorer les conditions d’études des Franciliens ;

• État et Région investissent conjointement en faveur des transports écologiques
   du quotidien. Les transports en commun franciliens vont ainsi bénéficier, grâce
   à l’avenant au contrat de plan État-Région (CPER), d’une mobilisation de l’État et
   de la Région d’un montant total de 2,587 milliards d’euros ;

• l’offre de formation de la région est doublée, modernisée et ciblée vers les secteurs
   en tension.

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Mobilisation collective
en faveur de l’investissement
Les atouts économiques, géographiques, intellectuels, démographiques, patrimoniaux,
culturels, agricoles et naturels de l’Île-de-France sont fantastiques. Peu de régions
en ont autant.
Cependant, les défis du moment sont d’une telle ampleur qu’ils peuvent les fragiliser
voire les battre en brèche si une action politique résolue ne vient pas les conforter
pour rendre l’Île-de-France agréable et désirable.
L’ampleur de la crise et de ses conséquences à venir est telle que l’on ne pourra pas
y remédier par des mots et des demi-mesures, mais bien par des mesures de rupture.
Nous appelons à ce que le futur exécutif régional s’engage sur des projets d’envergure
au service de territoires résilients et durables, qui nécessitent l’apport et l’expertise
de l’ingénierie, pour agir dès la conception des projets sur l’emploi ; qu’il initie – dans
le cadre de ses prérogatives – des projets d’infrastructures, d’écosystème industriel et
de services dans les territoires, dans les domaines de l’environnement, des énergies
renouvelables, des réhabilitations, de la restauration des écosystèmes, de la dépollution…
Seule une approche stratégique et tactique englobant tous ces défis permettra
d’esquisser le rebond psychologique, social et économique de l’Île-de-France.
C’est le sens de l’appel lancé aux candidats au prochain Conseil régional qui aura
une responsabilité majeure en la matière.

Ce message est porté avec espoir et attente par
les entrepreneurs d’Île-de-France, qui demandent
aux candidats aux élections régionales de 2021
de prendre position sur ces propositions.

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Propositions en lien
avec les compétences
du Conseil Régional

 Gouvernance / Fiscalité

• Exonération de la taxe sur les surfaces de stationnement pour les entreprises pour
   lesquelles le parking est inhérent à l’activité. Par exemple les restaurants routiers qui,
   sans parking, ne peuvent avoir d’activité.

• Exonération de la fiscalité locale pour les projets de relocalisation, d’extension
   d’activité industrielle, ainsi que pour les projets d’investissements verts.

• Plafonnement à leur niveau actuel de toutes les taxes qui pèsent sur les entreprises.
• Mise en place d’un dispositif pérenne pour le financement du réseau du Grand Paris
   dont les coûts supplémentaires ne peuvent plus être financés davantage par les
   entreprises de la région.

• Pas d’écotaxe régionale spécifique qui mettrait en grande difficulté l’activité
   économique de la région.

• Suppression des doublons entre l’État et la Région dans les organismes d’attribution
   ou de gestion des aides (ex. : maîtrise d’ouvrage d’infrastructures, action culturelle,
   animation sportive et associative…).

• Par le biais de l’expérimentation, mobilisation pour lever les contraintes
   administratives et réglementaires qui paralysent ou freinent les initiatives : obtenir
   de l’État une harmonisation réglementaire pouvant mener à des systèmes « fast
   track », sur le modèle anglo-saxon, accélérant les démarches administratives.

• Pour accompagner les acteurs de l’événementiel professionnel, qui ont été mis à
   l’arrêt par les autorités pendant plus de 14 mois :
   - suppression de la taxe sur les locaux à usage de bureaux qui s’applique aux parcs
     et aux centres des expositions ;
   - suppression de la taxe sur les surfaces de stationnement de ces mêmes parcs
     et centres des expositions.

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 Éducation / Recherche / Formation / Emploi

Agir sans relâche en faveur du développement des compétences des salariés et
des demandeurs d’emploi.

• Dans les marchés publics, reconnaître l’apprentissage, tout niveau considéré, comme
   une réponse aux clauses d’insertion.

• Engager une campagne de communication régionale sur les métiers en tension
   à l’occasion des JO Paris 2024 et des travaux de la Société du Grand Paris.

• Faire connaître les certificats d’économies d’énergie (CEE) aux établissements
   scolaires.

• Faire connaître plus largement Transitions Pro, l’organisme de reconversion
   professionnelle.

• Massifier les investissements pour faire de la rénovation énergétique des bâtiments
   publics d’enseignement un des piliers de la politique régionale francilienne.

• Soutenir le développement de nouvelles filières de formations (rénovation
   énergétique, numérique, etc.), notamment par l’investissement dans de nouveaux
   locaux d’enseignement et de pratique.

• Établir une cartographie de l’apprentissage au niveau régional en phase avec
   les différents bassins d’emplois.

• Améliorer ensemble l’attractivité des voies scientifiques et technologiques, mais
   aussi des métiers de l’industrie, notamment auprès des jeunes femmes et par la lutte
   contre les stéréotypes genrés.

• Fédérer les opérateurs qui gravitent autour du service public régional de l’orientation
   (SPRO) : qualifier les opérateurs quant à leurs missions, clarifier les champs de
   compétences entre Éducation nationale et branches professionnelles, travailler
   sur la création d’un portail commun aux branches et au SPRO.

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• Soutenir les démarches d’aide et d’accompagnement visant à maintenir l’emploi et les
   compétences au niveau territorial. Ces démarches concernent l’accès favorisé
   à la formation des salariés placés en activité partielle de longue date, mais
   également la mise en réseau des entreprises et de leurs besoins en termes d’emploi
   et de maintien des compétences : mise à disposition de personnel, utilisation de
   groupements d’employeurs, etc.

• Cibler la formation professionnelle des demandeurs d’emploi pour répondre
   aux emplois non pourvus dans la région dans une logique « adéquationniste »
   avec les besoins des entreprises qui cherchent à recruter.

• Investir dans l’accompagnement et le soutien financier des salariés qui initient
   des démarches de transition professionnelle, liées ou non à la crise. Dans cette
   perspective, nous proposons que les données d’emploi et les informations sur les
   métiers de l’ingénierie soient transmises aux représentants des conseils régionaux
   au sein des commissions paritaires interprofessionnelles régionales (CPIR) et
   des structures paritaires « Transitions Pro ».

• Soutenir et promouvoir les congrès médicaux, scientifiques, techniques,
   des sociétés savantes ou des associations professionnelles comme des outils
   et lieux de formation permettant aux professionnels de ces filières de monter
   en compétences et d’échanger entre pairs.

• Développer des formations numériques au lycée, et communiquer davantage sur les
   filières numériques et ingénierie et les perspectives d’emploi pour les jeunes femmes.

 Culture / Sport / Tourisme

• Faire du sport un des leviers de l’orientation et de l’insertion en s’appuyant sur les
   clubs sportifs pour assurer du coaching et/ou un accompagnement vers les métiers
   en tension.

• Compléter l’aide nationale, développée dans le cadre du plan de relance national,
   par des aides complémentaires ambitieuses pour l’entretien et la restauration des
   édifices du patrimoine local francilien, qu’ils soient classés monuments historiques
   ou non.

• Sur le tourisme, en matière de promotion de la destination Paris – Île-de-France,
   soutenir et favoriser la fusion des acteurs pour faciliter le dialogue entre l’État et
   ceux chargés de la mise en œuvre des actions. Pour la promotion de la place de
   l’Île-de-France en matière d’événements professionnels (salons internationaux,
   congrès, réunions d’entreprises), favoriser la concentration des moyens de promotion
   sur une seule entité – au niveau régional pour ne pas disperser les moyens.

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• Pour compléter l’aide nationale, créer un
   « fonds d’accompagnement et de relance
   de l’événementiel professionnel » destiné
   à soutenir les organisateurs de salons
   professionnels, grand public et de congrès
   – à travers des subventions directes
   aux sociétés savantes et associations
   organisatrices ou d’une aide à la participation
   d’exposants de ces événements pour
   encourager les entreprises françaises à
   réutiliser l’outil événementiel.

• Soutenir l’accueil de congrès médicaux et
   scientifiques, d’événements d’entreprises
   et d’institutions par la prise en charge de
   certaines de leurs dépenses (soit des
   organisateurs, soit des participants – dépenses d’accès et de séjour, par exemple).

• Mettre en place un plan de promotion internationale des salons et événements
   professionnels en Île-de-France (cible exposants, visiteurs, participants) pour
   faire revenir, depuis les pays européens d’abord – l’Union européenne est à 70 %
   le continent d’origine des participants internationaux de nos grands salons leaders –,
   puis des contrées plus lointaines (Amériques, Asie), les clientèles d’affaires qui auront
   été privées de rencontres pendant 13, 15, 18 mois parfois…

Économie

Intensifier la politique de relance au service de l’innovation, de la montée en gamme
des productions et de leur décarbonation.

• Contribuer à la transition progressive des mesures de soutien d’urgence à l’activité
   économique.

• Renforcer le « Small Business Act » régional adopté en 2017 (notamment : versement
   d’avances forfaitaires majorées ; situation de travaux diminuée à 15 jours ; réduction
   systématique des délais de paiement ; clause en faveur du développement
   économique local qui élève à 25 % le montant minimum des travaux attribués aux TPE/
   PME régionales). Mettre en place un comité de suivi régional d’attribution des marchés
   de travaux aux TPE/PME locales.

• Faire de la rénovation énergétique des bâtiments publics d’enseignement un
   des piliers de la politique régionale francilienne et massifier ces investissements.

• Accélérer l’implantation et la relocalisation des chaînes de production en
   Île-de-France pour favoriser un approvisionnement local en matériels et matériaux.

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• Accélérer l’implantation et la relocalisation des sociétés d’ingénierie en Île-de-France
   pour maintenir dans la région le savoir-faire des ingénieurs et des services à très forte
   valeur ajoutée.

• Pérenniser un dispositif de subvention pour les investissements numériques
   au bénéfice des petites et moyennes entreprises. Selon les chiffres 2017-2018
   de McKinsey, seules 63 % des TPE françaises ont un site internet, contre 91 %
   en Allemagne, et l’automatisation de la chaîne logistique n’a été engagée que par 25 %
   des PME françaises (et 11 % des TPE), contre 43 % au Danemark (26 % pour les TPE)
   ou 41 % en Allemagne (21 % pour les TPE).

• Réindustrialiser dans le domaine des médicaments et de la chimie fine :
   - cartographier la chaîne industrielle impliquée dans la production de médicaments
     pour segmenter, identifier et imaginer les leviers pertinents ;
   - établir un vaste plan d’investissement au bénéfice des PME et ETI tournées vers
     la chimie dite de spécialités et la production de produits de base pour la santé ;
   - omutualiser des partenariats avec les universités et les centres de recherche ;
   - identifier et organiser : en amont, les approvisionnements allant au-delà du prix
     des principes actifs pour favoriser la localisation et la fiabilité des fournisseurs ;
     en aval, des systèmes de regroupements et de livraisons pertinents, notamment
     pour organiser et encourager les circuits courts ;
   - travailler auprès des jeunes pour améliorer l’image de ces métiers en prenant
     en compte les perspectives industrielles de la filière.

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• Mieux prendre en compte les services à l’industrie dans le soutien aux filières
   fragilisées (aéronautique, automobile, construction…), notamment l’ingénierie
   et les services à la R&D :
   - en orientant les financements vers les entreprises de l’ingénierie et pas seulement
     vers les industriels ;
   - en privilégiant les aides aux entreprises travaillant avec les ingénieristes (PME/PMI)
     de l’Île-de-France ;
   - en accompagnant les entreprises impactées par la crise (ingénierie de
     l’aéronautique, de l’automobile…) dans leurs efforts de diversification d’activité et
     de développement commercial ;
   - en favorisant l’accès à l’offre de formation et son financement sur les métiers
     en tension et porteurs.

• Soutenir la structuration de filières industrielles décarbonées, notamment la filière
   hydrogène.

 Cadre de vie

Urbanisme
• Proposer une offre de logements à faible loyer aux apprentis et aux alternants,
   par la construction et la réhabilitation (partenariat avec Action Logement), ainsi
   que par des allocations.

• Proposer une offre de logements et de restauration aux salariés qui viennent dans
   la région travailler pour le Grand Paris et les JO 2024.

• En matière de foncier en Île-de-France, déverrouiller le marché pour permettre
   la création de logements et répondre aux besoins des activités productives ; viser
   la sobriété foncière et non la « zéro artificialisation » des sols qui ne permettrait
   pas de répondre à la réalité de la demande de logements en Île-de-France.

• Le nouveau SDRIF doit fixer des objectifs ambitieux en matière de construction
   de logements via :
   - l’augmentation de l’objectif de construction annuelle de 90 000 logements minimum
     en Île-de-France pour faire du logement le prochain axe de développement du Grand
     Paris ;
   - le renforcement de l’offre de logements intermédiaires ;
   - le développement de la transformation de bureaux en logements en systématisant
     un bonus de constructibilité ;
   - une place accrue et sanctuarisée accordée aux locaux logistiques et productifs
     ainsi qu’aux tiers-lieux pour limiter la délocalisation des grands entrepôts d’Île-de-
     France et de leurs emplois en périphérie ;

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   - le développement du modèle de la ville durable et écologique, nécessairement
     dense ; l’accompagnement de la maîtrise de l’artificialisation des sols d’un principe
     de reconstruction de la ville sur elle-même : reconstruire sur les friches, recomposer
     le tissu urbain existant, surélever quand cela est possible ;
   - le développement du démembrement (dissocier le foncier du bâti) : l’organisme
     de foncier solidaire (véhicule prévu dans la loi Alur) prend en charge le foncier,
     l’acquéreur n’a plus qu’à prendre en charge le bâti ; la constitution d’une foncière
     régionale pour y contribuer.

• Pour davantage de rénovation de logements, il convient :
   - d’assurer la promotion des entreprises labellisées « reconnu garant de
     l’environnement » (RGE) ;
   - d’assurer la promotion de l’association Rénovactif comme outil de montée en
     compétences des professionnels du bâtiment en matière de rénovation globale
     du bâti ;
   - de créer des subventions régionales encourageant la rénovation énergétique et
     la réalisation d’audits thermiques pour lutter contre les passoires énergétiques.
     En 2018, 38 % des logements parisiens étaient considérés comme des passoires
     énergétiques ;
   - de créer un guichet régional de la rénovation énergétique sur l’ensemble du
     territoire pour améliorer la lisibilité et la visibilité des aides de l’Anah auprès des
     particuliers en Île-de-France ;
   - de déployer le programme Sare (service d’accompagnement pour la rénovation
     énergétique) en y associant étroitement les acteurs professionnels. Ce programme
     apporte, via le dispositif des CEE, des financements pour déployer des structures
     d’accompagnement sur l’ensemble du territoire.

Environnement
• Développer l’économie circulaire pour réduire le gaspillage des matières premières
   et accompagner les particuliers comme les entreprises en la matière. En premier lieu,
   soutenir la filière des industries de carrière et de construction dans sa transition vers
   l’économie circulaire par des investissements novateurs permettant d’améliorer le tri
   afin d’augmenter les volumes et la qualité des matériaux recyclés.

• Soutenir l’industrie qui, dans notre région, est une arme décisive dans la bataille
   contre le changement climatique : cela doit se refléter dans le schéma régional
   d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet).

• Encourager la décarbonation de l’économie en investissant dans les infrastructures
   durables et en accompagnant les dispositifs en faveur de processus de production
   avec une empreinte carbone moins importante. Pour ce faire, il s’agira de :
   - financer le développement des points de collecte dédiés aux professionnels,
     notamment dans les zones déficitaires pour favoriser une gestion de proximité
     des déchets ;

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   - créer des plateformes temporaires et mutualisées de stockage et de tri entre
     plusieurs chantiers ou entre un chantier et d’autres activités économiques ;
   - décloisonner la gestion des déchets domestiques et des déchets d’activités
     économiques en ouvrant les déchetteries aux professionnels, notamment
     aux artisans du bâtiment ;
   - encourager la lutte contre les dépôts sauvages (multiplication des contrôles et
     des sanctions) ;
   - améliorer l’exemplarité de la commande publique de la Région Île-de-France en
     matière d’économie circulaire (réemploi, recyclage, éco-conception des bâtiments,
     matériaux biosourcés, label RGE).

• Favoriser la transition énergétique en accompagnant les entreprises via des aides
   incitatives au renouvellement des flottes (achat de véhicules propres…).

• Favoriser la transition et le mix énergétique en permettant la reconnaissance du B100
   en critère 1 et le déploiement des infrastructures pour les carburants alternatifs.

 Transports

• Encourager à l’échelle de l’Île-de-France, et avec le concours de l’État, un travail
   de concertation et de réelle planification de l’organisation des transports en région,
   et ce pour tous les modes de transport et de déplacement (transport ferroviaire,
   routier, vélos, etc.).

• Réaliser un schéma directeur de la mobilité logistique et professionnelle couvrant
   l’ensemble des dimensions (flux de marchandises dans les agglomérations, flux
   de déchets, déplacement d’engins…) et harmonisant les restrictions de circulation,
   les conditions de stationnement et le développement des infrastructures.

• Mettre en place un plan d’urgence pour développer les infrastructures au service
   des mobilités douces de manière coordonnée au niveau régional, notamment
   les autoroutes pour vélo.

• Ouvrir les voies de bus aux véhicules professionnels et collectifs à faibles émissions
   et leur permettre le stationnement gratuit.

• Harmoniser les restrictions de circulation au niveau de la région en tenant compte
   des contraintes professionnelles (livraison, déplacement de matériels, horaires
   de travail…) et prévoir des dérogations ou des adaptations en fonction de la réalité
   des offres alternatives.

• Maintenir, au profit du développement économique de l’Île-de-France, le programme
   d’investissement du Grand Paris dans les échéances prévues.

• Outre les trois lignes du Grand Paris Express, poursuivre le développement de
   nouvelles lignes de tramway mais aussi de transports collectifs en site propre (TCSP)
   pour favoriser le report modal en Île-de-France.

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• Soutenir le développement de l’intermodalité dans la région : multiplication des parcs-
   relais à tarif réduit en périphérie pour faciliter l’utilisation des transports en commun,
   ouverture des transports en commun 24 h/24 et 7 j/7.

• Soutenir le développement du réseau de bornes de recharge électrique et le réseau
   d’avitaillement en gaz naturel pour véhicules (GNV) pour permettre une conversion
   des poids lourds.

• Développer les aides à toutes les entreprises et tous les professionnels de la région
   (y compris le transport pour compte d’autrui qui est aujourd’hui exclu de leur bénéfice)
   pour l’acquisition de véhicules à faibles émissions.

• Faciliter le stationnement de ces véhicules.
• Continuer à investir dans les infrastructures routières, premier support de la mobilité
   des Franciliens, que ce soit en grande ou en petite couronne.

• Développer beaucoup plus massivement et rapidement l’accès aux carburants
   alternatifs : réseau de bornes de recharge électrique pour les automobiles et petits
   utilitaires, réseau d’avitaillement GNV pour permettre une conversion des poids
   lourds.

• CDG Express : malgré la baisse temporaire et conjoncturelle du trafic aérien
   consécutive à la crise de la Covid, soutenir la mise en œuvre de la liaison ferroviaire
   rapide entre le point d’arrivée de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle et le centre
   de Paris, à l’image de toutes les plus grandes métropoles mondiales.

• Poursuivre les travaux indispensables de rénovation des lignes de RER A, B et C
   en matière d’amélioration de la fréquence, de sécurité/sûreté et de propreté.

• Réhabiliter le rôle des ports, voies d’eau et liaisons maritimes dans le mix des mobilités
   et l’intermodalité non seulement des marchandises mais aussi des personnes :
   accroître les efforts d’investissement en faveur du fluvial de la Région Île-de-France,
   et en coordination avec VNF et HAROPA, pour :
   - dans le cadre du plan de relance, accentuer le verdissement des ports fluviaux
     franciliens ;
   - poursuivre les travaux de régénération du réseau fluvial et améliorer la qualité
     des infrastructures.

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