Renault officialise le départ de l'administrateur Thierry Desmarest - CCFA
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Mercredi 14 Février 2018 Renault officialise le départ de l'administrateur Thierry Desmarest Renault a officialisé le 13 février le départ de l'ancien patron de Total, Thierry Desmarest, de son conseil d'administration. Le constructeur souligne que la décision de M. Desmarest, qui prendra effet à l'issue du conseil d'administration prévu le 15 février au soir, s'explique « exclusivement au regard de considérations d'ordre personnel et d'âge ». « Thierry Desmarest, qui siège au sein du conseil d'administration du groupe Renault depuis avril 2008, et dont le mandat courrait jusqu'à 2020, a décidé de se démettre de son mandat d'administrateur et de ses fonctions de président du Comité de stratégie internationale et industrielle », indique le constructeur dans un communiqué. « Agé de 72 ans, il est normal que je quitte le conseil d'administration du groupe Renault, que j'ai été heureux d'accompagner pendant près de dix ans », déclare M. Desmarest, cité dans ce communiqué. « Je soutiens pleinement la stratégie et la gouvernance de Renault », ajoute- t-il. M. Ghosn salue « l'exemplarité de la décision de Thierry Desmarest » et le remercie « chaleureusement » au nom de l'ensemble des membres du conseil d'administration du groupe Renault. (AFP 13/2/18) Dacia passe la barre du million de véhicules vendus Moins de treize ans après l’arrivée de la marque en France, Dacia passe la barre du million de véhicules vendus. 2017 a été une nouvelle année record pour la marque, avec 119 357 immatriculations de véhicules légers (+ 6,5 %), ce qui lui a permis d’occuper la 5ème place du marché automobile hexagonal. Pour la première fois de son histoire, Dacia a même atteint la 3ème place des ventes à clients particuliers en France. Depuis son lancement en juin 2005, la marque Dacia a considérablement élargi sa gamme sans jamais déroger à ses principes fondamentaux : faciliter l’accès au véhicule neuf grâce à des modèles attractifs, de qualité, fiables et au juste prix. Celle-ci compte aujourd’hui 6 modèles avec la Sandero, les Logan et Logan MCV, le Dokker, le Lodgy et le Duster. Lancé en 2010, véhicule de loisir s'impose d'entrée comme une référence du segment des SUV, sans réel concurrent en termes de rapport prix - prestations. Le nouveau Duster entièrement redessiné – lancé début 2018, remporte déjà un succès prometteur. Si la marque Dacia connaît une croissance quasi ininterrompue depuis son lancement, c'est parce qu'elle est plébiscitée par ses clients. Fiers de leur « achat malin », ils en 1
deviennent rapidement les meilleurs ambassadeurs, au point de former une communauté forte aujourd'hui de 350 000 fans Facebook. Une communauté qui se retrouve chaque année depuis 2008 au Grand Pique-Nique Dacia, qui fêtera cette année sa 10ème édition. (COMMUNIQUE DE PRESSE DACIA 13/2/18) Faurecia reçoit le label « Top Employer Europe » Faurecia a reçu le label « Top Employer Europe » 2018 grâce à la certification de 5 pays : la France, l’Allemagne, l’Espagne, la République tchèque et la Pologne. En Europe, l’équipementier figure ainsi parmi les 31 entreprises certifiées en 2018 mettant en œuvre les critères d’excellence en matière d’environnement et de développement professionnel. Jean-Pierre Sounillac, vice-président exécutif Ressources Humaines de Faurecia, explique que « la diversité des profils, le développement des compétences et le renforcement de l’agilité des équipes et de l’organisation sont au cœur de la stratégie de développement des talents de Faurecia, dans un contexte de transformation accélérée [du] groupe ». (AUTOSTRATINTERNATIONAL 14/2/18) Michelin, nouvel actionnaire du leader allemand des centres autos Michelin se renforce en Allemagne en signant une prise de participation dans le capital d’ATU (Auto-Teile-Unger), leader des centres-autos outre-Rhin. L’opération s’élève, d’après un communiqué officiel, à 60 millions d’euros. Cette prise de participation minoritaire de 20 % s’inscrit dans le cadre d’un accord stratégique avec Mobivia, qui a racheté l’enseigne germanique en décembre 2016. « Mobivia, acteur de référence de l’entretien automobile dans plusieurs pays d’Europe, a démontré sa capacité à croître et améliorer constamment sa qualité de service. De son côté, Michelin, fort de plus de cent dix ans d’expérience dans ces pays, connaît bien les attentes des consommateurs et les exigences propres à ces marchés. C’est pourquoi nous avons souhaité joindre nos forces pour améliorer l’expérience consommateur et mettre en valeur nos offres de mobilité », a indiqué Yves Chapot, directeur des lignes business automobile et des régions Asie, Afrique, Inde et Moyen-Orient. Grâce à cette opération, Michelin compte renforcer ses positions sur le marché allemand, où il s’appuie déjà sur son enseigne Euromaster. Le réseau ATU exploite aujourd’hui 577 centres en Allemagne, ainsi que 25 sites en Autriche et six en Suisse. (JOURNALAUTO.COM 13/2/18) Novares renonce à entrer en Bourse L'équipementier automobile Novares (ex-Mecaplast) a annoncé le 13 février le retrait de son introduction en Bourse en raison de « conditions de marché particulièrement défavorables ». 2
« La forte volatilité des marchés survenue depuis le lancement de l'introduction en Bourse ne permet pas de réaliser une opération dans l'intérêt de la société, de ses actionnaires et de ses salariés », a expliqué dans un communiqué l'entreprise, qui avait déjà reporté en novembre dernier son projet, avant de le relancer le 26 janvier. Novares n'a pas donné de nouvelle date pour une éventuelle nouvelle tentative de s'introduire en Bourse, disant simplement vouloir « poursuivre sa stratégie axée sur l'innovation et le renforcement de ses activités dans les zones à fort potentiel ». L'entreprise, née après le rachat fin 2016 de l'Américain Key Plastics par Mecaplast, est aujourd'hui détenue à 72 % par le fonds d'investissement Equistone Partners Europe. La banque d'investissement Bpifrance possède 15 % des parts. Le reste du capital est entre les mains de la famille fondatrice (6 %) et des dirigeants de la société (8 %). Fin janvier, les dirigeants de Novares avaient indiqué vouloir accompagner l'introduction en Bourse d'une augmentation de capital de 130 à 150 millions d'euros. Le but était de conforter les investissements dans l'innovation et l'expansion internationale, notamment en Chine. Les ventes de Novares ont atteint près de 1,2 milliard d'euros en 2017. Le groupe compte 15 constructeurs d’automobiles parmi ses clients, notamment le Groupe PSA, Renault, Ford, Volkswagen, FCA et BMW. (AFP 13/2/18) La Banque européenne d'investissement aidera à financer l'Airbus des batteries La BEI (Banque européenne d'investissement) a promis d'aider à financer le projet d'Airbus des batteries, une initiative de la Commission européenne dévoilée à l'automne 2017. « Je confirme le soutien plein et entier de la BEI à cette initiative [...] et confirme que nous mettrons à sa disposition toute la palette de nos instruments », a déclaré Andrew McDowell, vice-président de la banque européenne, lors d'une conférence de presse conjointe, organisée le 12 février à Bruxelles, avec le commissaire européen à l'Energie Maros Sefcovic. « Il y a aura d'autres annonces de la BEI dans ce domaine précis dans les prochains mois », a-t-il ajouté. Andrew McDowell a indiqué que la banque s'associerait à l'Union européenne pour développer la capacité du continent en batteries électriques, et qu'elle avait approuvé la semaine dernière un financement de 52,5 millions d'euros, aux côtés du gouvernement suédois, pour le projet Northvolt. Ce site pilote, situé en Suède, sera la plus grosse usine européenne de cellules de batteries lithium-ion. Il s'agira aussi de l'initiative la plus avancée pour concurrencer l'Asie et les Etats-Unis et tenter de réduire la dépendance européenne vis-à-vis de ses importations de batteries. La compagnie Northvolt est dirigée par Peter Carlsson, un ancien de Tesla. Maros Sefcovic, également vice-président de la Commission européenne, avait réuni le 11 octobre de nombreux acteurs industriels pour lancer l'initiative surnommée « Airbus des batteries ». Ce projet ambitieux, visant à créer en Europe l'intégralité de la chaîne de valeur des batteries, est débattu depuis au sein de plusieurs groupes de travail. L'Europe est quasi absente aujourd'hui de cette partie du véhicule hybride ou entièrement électrique, qui peut 3
représenter pourtant jusqu'à la moitié de la valeur d'une voiture et qui est appelée à se tailler la part du lion dans les immatriculations futures de véhicules neufs. Or l'Asie est en situation de quasi-monopole sur le lithium-ion, avec les coréens LG Chem - qui fournit par exemple Renault et le Groupe PSA - et Samsung SDI - les deux approvisionnent Audi et BMW, les japonais Panasonic - dont des éléments équipent les batteries de Tesla - et NEC, ou encore les chinois CATL - dont PSA est également client - et BYD. Dans le cadre de la stratégie commune de l'Union en matière d'énergie, Bruxelles a identifié les batteries comme une initiative technologique clé au nom de l'indépendance du continent. En revanche, s'ils investissent aujourd'hui de manière croissante dans les moteurs électriques, les réducteurs, l'électronique de puissance et le packaging final des batteries, les constructeurs d’automobiles et nombre de leurs équipementiers européens estiment toujours que la chimie des cellules ne relève pas de leur cœur de métier. Renault et PSA ont ainsi salué la possibilité qu'un fournisseur européen de batteries vienne compléter l'offre asiatique, mais se sont empressés de souligner qu'il lui faudrait d'abord être compétitif. Carlos Ghosn, président de Renault, a ajouté qu'un tel projet devait être porté par les fournisseurs, non par les constructeurs. Certains équipementiers semblent aux aussi sceptiques. Lors des résultats 2017 du groupe, le président du directoire de Bosch, Volkmar Denner, a estimé que l'équation économique serait difficile à trouver en Europe pour la partie automobile. « Aujourd'hui, le marché des cellules est essentiellement aux mains de cinq fabricants asiatiques. Et avec l'évolution des technologies, il va être le théâtre d'une guerre des prix farouches. La marge pour créer et exploiter un avantage compétitif restera très étroite », a-t-il déclaré. L'Europe n'est toutefois pas totalement absente de la partie. Outre Bosch, qui travaille sur le stockage d'électricité, mais surtout pour le marché de l'énergie, Saft, grand spécialiste du lithium, participe à un des groupes de travail européens. Le secteur compte également le groupe Bolloré, expert du LMP solide, et Continental, qui travaille lui aussi sur la technologie des batteries solides. Tous pensent que sans un soutien actif des constructeurs, un Airbus des batteries aura du mal à voir le jour. Le sidérurgiste allemand ThyssenKrupp estime même qu'il revient à ceux qui ont besoin des batteries de construire l'infrastructure pour les produire. La création d'une filière européenne pourrait permettre à Saft, aujourd'hui filiale de Total, et à l'activité batteries de Bolloré, qui maîtrisent la chaîne de A à Z, de changer d'échelle. En élargissant leur présence au-delà des seules batteries pour l'armée, le ferroviaire, les bus et les Autolib’ grâce au vaste débouché de l'automobile grand public. (REUTERS 13/2/18) Les ventes de véhicules industriels et d'autobus en Espagne ont augmenté de 9,9 % en janvier Les ventes de véhicules industriels et d'autobus en Espagne ont augmenté de 9,9 % en janvier, à 2 566 unités, indique l'ANFAC (Association des constructeurs en Espagne). 4
Par catégories, les ventes de véhicules industriels ont progressé de 7,1 % le mois dernier, à 2 211 unités, et celles d'autobus et d'autocars ont fait un bond de 31,5 %, 355 unités. (COMMUNIQUE ANFAC 13/2/18) Renault a accru ses ventes en Russie de 51,3 % en janvier Renault a vendu 7 880 véhicules en Russie au mois de janvier, en hausse de 51 %. Il s’est ainsi classé quatrième sur le marché russe, avec une pénétration de 7,7 %, contre 6,7 % un an plus tôt. Le crossover Duster a été le modèle le plus vendu en Russie en janvier, avec 2 510 unités écoulées (+ 35,8 %), suivi de la Sandero (1 760, + 89,9 %) et du Kaptur (1 752, + 15,3 %). Les bonnes performances de Renault en Russie procèdent de sa stratégie de « localisation de sa production » et de la richesse de son offre en SUV/crossovers. Le constructeur peut en outre s’appuyer sur un réseau de distribution solide de plus de 160 concessionnaires officiels, disséminés à travers le pays, de Kaliningrad à Vladivostok. (AUTOSTAT 13/2/18) Les ventes des constructeurs japonais en Russie ont progressé de 9,4 % en 2017 Les ventes des constructeurs japonais en Russie ont augmenté de 9,4 % en 2017, à 287 200 unités, correspondant à une part de marché de 20 % environ. Le crossover Toyota RAV4 a été le modèle japonais le plus vendu en Russie l’an passé, avec 32 931 unités écoulées (+ 7,6 %), suivi de la Toyota Camry (28 199 unités, + 0,5 %), et du Nissan X-Trail (20 626, + 15,3 %). (AUTOSTAT 13/2/18) Suzuki mise sur les SUV pour mener sa croissance en Europe Suzuki table sur une hausse de ses ventes en Europe cette année (Russie et Turquie incluses), à quelque 280 000 unités environ, soit 10 000 de plus qu’en 2017. Le constructeur mise notamment sur les crossovers et SUV pour tirer cette croissance. « Nous comptons poursuivre notre croissance en Europe, où les modèles diesel vont progressivement disparaître en raison des coûts élevés de mise en conformité avec les futures normes d’émissions. Pour autant, la croissance parallèle des véhicules électriques sera bien plus lente que les gens ne le pensent. L’électrification du parc n’interviendra que vers 2050 ou 2060. En Europe, par exemple, si la moitié des voitures venaient à fonctionner à l’électricité, il faudrait ajouter 18 centrales nucléaires aux 78 existantes. Les véhicules hybrides semblent une meilleure solution », a expliqué Toshihiro Suzuki, directeur général de Suzuki. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 13/2/18) 5
Les ventes de véhicules de passagers en Inde ont progressé de 7,6 % en janvier La SIAM (Association des constructeurs en Inde) indique que les ventes de véhicules de passagers ont augmenté de 7,6 % au mois de janvier, à 285 477 unités, avec une baisse de 1,25 % pour les voitures et un bond de près de 38 % pour les tout terrain/SUV/crossovers/monospaces. Les ventes de véhicules utilitaires en Inde ont pour leur part augmenté de 39,7 % en janvier, à 85 660 unités. Pour l’ensemble de l’exercice fiscal qui s’achèvera fin mars, la SIAM table sur une hausse de 8-9 % des ventes de véhicules de passagers (contre une hausse de 7-8 % annoncée antérieurement) et sur une progression de 13 % des ventes de véhicules utilitaires (contre une hausse de 4-5 % prévue auparavant). (ECONOMIC TIMES 13/2/18) Le marché des véhicules électriques en Inde affichera une croissance à deux chiffres d’ici à 2020 Les ventes de véhicules électriques en Inde devraient afficher une croissance à deux chiffres d’ici à 2020, indique une étude de Assocham et du cabinet de conseil EY. « Les volumes sont encore bas, moins de 1 % du marché, mais les véhicules électriques vont progresser substantiellement au cours des prochaines années grâce notamment aux mesures de soutien du gouvernement et à la diminution progressive du coût des batteries », souligne l’étude. L’étude met toutefois en lumière deux éléments indispensables à la croissance des ventes de V.E : l’installation d’infrastructures de recharge et la mise en place de solutions de recyclage pour les batteries. (ECONOMIC TIMES 11/2/18) Le tout-terrain de loisir de Rolls-Royce s’appellera Cullinan Rollys-Royce a confirmé que son premier tout-terrain de loisir s’appellerait Cullinan, comme le plus gros diamant brut découvert à ce jour. Le constructeur a publié des photos du Cullinan prises pendant des tests. Le tout-terrain de loisir sera dévoilé cet été. Les commandes ouvriront à la fin de l’année et les livraisons débuteront en 2019. Le Cullinan devrait faire passer les ventes annuelles de Rolls-Royce pour la première fois à plus de 5 000 unités. La marque de luxe britannique a vendu 3 362 voitures en 2017. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 13/2/18) 6
Ssangyong a basculé dans le rouge en 2017 Ssangyong a annoncé pour l’année 2017 une perte nette de 65,8 milliards de wons (49 millions d’euros), à comparer avec un bénéfice de 58,1 milliards de wons un an plus tôt. Il a également basculé dans le rouge au niveau opérationnel et son chiffre d’affaires a reculé de 3,7 %, à 3 495 milliards de wons (2,62 milliards d’euros). Le constructeur coréen, détenu par l’Indien Mahindra, a attribué la détérioration de son résultat net à une baisse de 29 % de ses exportations. Il a aussi souffert de la vigueur du won. Ssangyong a vendu 143 685 véhicules dans le monde l’an dernier (- 16 %). (YONHAP 13/2/18) Nomination chez Rolls-Royce Rolls-Royce a nommé un nouveau directeur de l’ingénierie. Mihiar Ayoubi occupera ce poste à compter du 1er mars, en remplacement de Philip Koehn qui a quitté l’entreprise, a annoncé le constructeur britannique, détenu par BMW. M. Ayoubi est actuellement responsable des concepts, des architectures et de l’intégration chez BMW. (AUTOMOTIVE NEWS 13/2/18) L’Ontario soutient l’innovation dans le secteur automobile Le gouvernement de l’Ontario s’est associé avec l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario (IUTO) pour révolutionner son Centre d’excellence automobile (CEA) et en faire le centre d’essais aérodynamiques et thermiques le plus complet au monde. Grâce à ce partenariat, le CEA améliorera ses installations de recherche en les dotant d’un tapis roulant de simulation de l’effet de sol. Cet équipement donnera aux étudiants des outils pour leur formation et leurs travaux de recherche dans un milieu de haute technologie. Il permettra également à des entreprises et à des chercheurs de créer de nouveaux produits écoénergétiques et de réduire les émissions de carbone dans le secteur de l’automobile. Le gouvernement de l’Ontario affectera 4 millions de dollars à l’amélioration du CEA. L’institut universitaire de technologie de l’Ontario apportera 500 000 dollars et Magna un million de dollars. (AUTOSTRATINTERNATIONAL 14/2/18, COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT DE L’ONTARIO) GM a lancé son service d’autopartage Maven à Toronto General Motors a lancé cette semaine son service d’autopartage Maven à Toronto, au Canada. 7
Maven mettra initialement 40 véhicules à la disposition des utilisateurs dans la capitale de la province de l’Ontario, où il sera en concurrence avec la filiale de Daimler Car2Go, Enterprise CarShare et Zipcar. (AUTOMOTIVE NEWS 13/2/18) Hyundai présentera le nouveau Santa Fe au salon de Genève Hyundai espère que le nouveau Santa Fe, qui sera plus spacieux, plus luxueux et doté de technologies de pointe, donnera un élan aux ventes de son gros tout-terrain de loisir sur le marché européen. L’an dernier, Hyundai a vendu 133 171 Santa Fe aux Etats-Unis (+ 1,5). Selon JATO Dynamics, les ventes du modèle en Europe ont baissé de 26 %, à 11 742 unités. La quatrième génération du Santa Fe sera présentée au salon de Genève le 6 mars prochain. Le véhicule sera commercialisé sur le marché européen à partir de cet été, a indiqué une porte-parole. Les ventes aux Etats-Unis devraient débuter au troisième trimestre. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 13/2/18) Le groupe BMW a vendu 169 538 voitures en janvier Le groupe BMW a vendu 169 538 voitures neuves au mois de janvier (+ 3,8 %), dont 148 400 BMW (+ 3,4 %) et 20 929 Mini (+ 7,0 %). A titre de comparaison, les marques Audi et Mercedes ont dépassé BMW sur le segment du haut de gamme, avec 149 100 et 193 414 unités écoulées, respectivement. BMW a indiqué qu’il réalisait cette année la plus importante offensive de modèles de son histoire, et que cela se reflétait dans ses ventes en hausse. BMW table d’ailleurs sur des ventes record sur l’ensemble de l’année. Par marchés, le groupe allemand a vendu 65 071 unités en Europe (+ 1,8 %), 71 083 unités en Asie (+ 6,5 % ; dont 54 675 unités en Chine, en hausse de 6,5 % également), et 28 545 unités dans la région Amériques (+ 6,0 % ; dont 21 953 unités aux Etats-Unis, en hausse de 3,5 %). Par ailleurs, les ventes de BMW Group electrified (qui inclut BMW i, BMW iPerformance et Mini Electric) ont bondi de 36,7 % en janvier, à 7 155 unités. Sur l’ensemble de 2017, le groupe munichois entend vendre 140 000 véhicules électrifiés. (AUTOMOBILWOCHE 13/2/18, COMMUNIQUE BMW) Le gouvernement allemand veut tester les transports publics gratuits Le gouvernement allemand a proposé à la Commission Européenne de tester la gratuité des transports publics dans 5 villes (Bonn, Essen, Herrenberg, Reutlingen et Mannheim), afin de 8
réduire la pollution atmosphérique, et ainsi éviter un recours auprès de la Cour de Justice de l’Union Européenne. En effet, la Commission Européenne menace de poursuivre l’Allemagne pour ses émissions de particules polluantes, qui dépassent régulièrement les normes européennes dans plusieurs villes du pays. En raison de ces émissions supérieures aux normes, certaines villes envisagent des interdictions de circulation pour les diesel. Afin d’éviter de telles interdictions mais de réduire tout de même le nombre de voitures particulières en circulation dans les centres-villes, les Ministères de l’Environnement, des Transports et des Finances ont donc présenté un plan de gratuité des transports publics. Ce projet a été défini en lien avec les Länder et les communes. En cas de succès dans les 5 villes pilotes, la gratuité pourrait être étendue à d’autres villes sujettes à des taux de pollution élevés. Néanmoins, la fédération des sociétés de transports a expliqué que « le système existant ne serait absolument pas capable de supporter une augmentation subite et rapide de passagers ». Des adaptations seraient donc à prévoir. En outre, la fédération des régies communales de transports réclame une compensation pour les 12 milliards d’euros de manque à gagner issus de la vente des tickets. Il reste donc à déterminer comment seraient financés cette compensation ainsi que le coût de l’amélioration du système de transports pour accueillir davantage d’usagers. Outre ce système de gratuité des transports publics, le gouvernement allemand – toujours en vue d’éviter une interdiction des voitures diesel dans les centres-villes – a également proposé à la Commission Européenne une solution technique pour réduire de 90 % les émissions de NOx des modèles diesel déjà en circulation. Néanmoins ce « post- équipement » représenterait un coût moyen de 1 300 euros par véhicule, somme que refusent de prendre en charge les constructeurs allemands. Par ailleurs, en Allemagne, le tribunal fédéral de Leipzig doit se prononcer sur les éventuelles interdictions de circulation pour les diesel le 22 février. (ECHOS, AUTOMOBILWOCHE 13/2/18) Electromobilité : Daimler met en garde contre un risque sur la chaîne d’approvisionnement Dans son rapport annuel, Daimler a prévenu que la baisse de la demande pour les modèles diesel et la transition vers des modèles électrifiés risquaient d’avoir des conséquences négatives sur ses fournisseurs. En effet, les constructeurs sont de plus en plus scrutés pour les émissions polluantes de leurs véhicules diesel depuis l’éclatement du scandale des moteurs truqués de Volkswagen 2015. 9
Pour éviter une totale interdiction des diesel dans les centres-villes, Daimler et consorts ont accéléré le développement de véhicules électriques et ont accepté de mettre à jour leurs logiciels de gestion des émissions. De ce fait, les fournisseurs, notamment ceux de Daimler, sont forcés d’investir pour accompagner le développement de l’électromobilité initié par les constructeurs. Mercedes, par exemple, veut proposer des versions électrifiées de tous ses modèles d’ici à 2022. « En raison de l’électrification prévue de nouveaux modèles et d’un basculement de la demande des modèles diesel vers les modèles à essence, la branche Voitures Particulières de Mercedes en particulier fait face à un risque de modification des volumes de composants commandés à nos fournisseurs », a expliqué Daimler dans son rapport annuel. « Cela pourrait résulter dans une sur-utilisation ou à l’inversion une sous-utilisation des capacités de production de certains fournisseurs. Si les fournisseurs n’arrivent plus à couvrir leurs frais fixes, il existe un risque de les voir demander des compensations », a ajouté Daimler. Ainsi, « les augmentations de capacités de production nécessaires dans les usines de nos fournisseurs pourraient nécessiter de notre part une participation », a précisé le constructeur. L’électrification de l’ensemble de sa gamme d’ici à 2022 impliquera que Daimler propose plus de 50 modèles électriques, hybrides ou hybrides rechargeables. Par ailleurs, Daimler a indiqué que la croissance de son bénéfice opérationnel risquait de ralentir cette année, en raison de ses importants investissements dans le développement de nouvelles technologies (notamment dans les domaines de l’électrification et de la conduite autonome). Outre ces dépenses supplémentaires, diverses incertitudes politiques et conjoncturelles pourraient mener à des pénuries de certains matériaux et matières premières spécifiques, ce qui aura un effet négatif sur les prix. Or, il est difficile pour les constructeurs de répercuter la hausse des prix des matières premières sur leurs produits finis (les voitures), en raison de la forte concurrence sur le segment. Pour faire face à ces risques ainsi qu’à des risques juridiques, Daimler a provisionné une somme de 14 milliards d’euros (voir article ci-dessous). (REUTERS, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 13/2/18) Les émissions moyennes de CO2 de la flotte de voitures neuves de Daimler ont augmenté En 2017, les émissions moyennes de CO2 de la flotte de voitures neuves de Daimler ont légèrement augmenté, à 125 g/km, contre 123 g/km en 2015 et 2016. 10
Le groupe allemand a expliqué cette hausse par une demande croissante pour des modèles consommant plus de carburant, tels que les véhicules de loisir. En parallèle, les ventes des modèles compacts (et donc plus sobres) Classe A et Classe B ont reculé, alors qu’elles étaient en forte hausse en 2016 (ce qui explique la baisse des émissions moyennes de la flotte de Daimler cette année-là). D’ici à 2021, Daimler devra se conformer aux objectifs européens de réduction des émissions de CO2, à savoir proposer une flotte dont les émissions moyennes ne dépassent pas les 95 g/km. (HANDELSBLATT 13/2/18, AUTOMOBILWOCHE 14/2/18) Daimler a provisionné une somme de près de 14 milliards d’euros Dans son rapport annuel, le groupe Daimler a indiqué avoir provisionné une somme de près de 14 milliards d’euros afin de couvrir d’éventuels risques juridiques (amendes ou autres). Cela représente 2,1 milliards d’euros de plus que la somme provisionnée un an auparavant. Les risques juridiques peuvent être liés à des thèmes tels que les émissions, la sécurité (rappels de véhicules), la consommation de carburant, les services financiers, les relations avec les concessionnaires ou les fournisseurs, les droits de propriété intellectuelle, les plaintes d’actionnaires, les garanties, etc. Malgré cette forte hausse du montant de la provision, Daimler a fait savoir que les éventuelles amendes ou autres obligations financières n’auraient pas d’influence durable sur la santé financière du groupe. (AUTOMOBILWOCHE 13/2/18) M. Zetsche va toucher un salaire d’environ 8,6 millions d’euros Dieter Zetsche, président du groupe Daimler, va toucher un salaire d’environ 8,6 millions d’euros au titre de 2017, soit un million d’euros de plus qu’un an auparavant. De plus, les salaires cumulés de l’ensemble des membres du directoire de Daimler se sont établis à 35 millions d’euros au titre de 2017 (contre 32,8 millions d’euros au titre de 2016). En parallèle, les salariés de Daimler en Allemagne bénéficieront d’un bonus de 5 700 euros au titre de 2017 (contre 5 400 euros au titre de 2016) et les actionnaires percevront un dividende de 3,65 euros par action (soit 40 cents de plus qu’un an auparavant). (SPIEGEL, AUTOMOBILWOCHE 13/2/18) Mercedes choisit l’agence Publicis pour sa transformation numérique et créative L’agence française Publicis a décroché un important contrat avec Mercedes pour devenir son « réseau mondial » pour sa transformation numérique et créative. 11
Le contrat couvre 40 marchés internationaux, mais exclut les Etats-Unis, l’Allemagne et la Chine. La communication publicitaire pour ces trois pays est gérée par les agences Merkley & Partners, Antoni et BBDO, respectivement. Pour répondre aux besoins de Mercedes, Publicis a fondé une nouvelle filiale, baptisée Publicis Emil, d’après Emil Jellinek, un pionner de l’automobile dans le début des années 1900 et dont la fille se nommait Mercedes. M. Jellinek avait passé une importante commande auprès de Daimler dans le début du siècle dernier, à condition que la future voiture soit nommée d’après sa fille, Mercedes donc. Publicis Emil siègera à Berlin et sera entièrement opérationnelle le 1er juillet. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, HANDELSBLATT 13/2/18) Mercedes dévoilera la version restylée de la variante Maybach de la Classe S Mercedes a annoncé qu’il présenterait la version restylée de la variante Maybach de la Classe S lors du Salon de Genève, qui se déroulera au mois de mars. Cette nouvelle Classe S Maybach sera notamment dotée d’une calandre redessinée, basé sur le concept de coupé Vision Mercedes-Maybach 6, présenté au Concours d’Elégance de Pebble Beach, en 2016. Outre cette nouvelle calandre, le modèle sera également disponible avec une peinture bi- ton. La Classe S Maybach sera dotée d’un moteur V8 de 4 litres développant 469 ch ou un V12 de 6 litres développant 630 ch. Mercedes a livré plus de 25 000 Classe S Maybach depuis le lancement de la variante en 2015. Les principaux débouchés pour ce modèle sont les Etats-Unis, la Chine et la Russie. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE 13/2/18) 12
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