REVUE DE PRESSE Comité de Notre Europe - 12 et 13 novembre 2010 Collège des Bernardins - Paris - Institut Jacques Delors

La page est créée Jérémy Hernandez
 
CONTINUER À LIRE
REVUE DE PRESSE Comité de Notre Europe - 12 et 13 novembre 2010 Collège des Bernardins - Paris - Institut Jacques Delors
REVUE DE PRESSE

          Comité de Notre Europe
           12 et 13 novembre 2010
         Collège des Bernardins - Paris

                       CONTACT PRESSE :
Stéphanie Baz, Chargée de communication, sbaz@notre-europe.eu

           Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010   1
REVUE DE PRESSE Comité de Notre Europe - 12 et 13 novembre 2010 Collège des Bernardins - Paris - Institut Jacques Delors
Le Comité de Notre Europe :
Samedi 13 novembre 2010 a eu lieu au Collège des Bernardins à Paris, le Comité de Notre Europe. Cette
réunion, présidée par Jacques Delors, Ancien Président de la Commission européenne et Président
fondateur du think tank Notre Europe, s’est déroulée en présence de Tommaso Padoa-Schioppa, Président
actuel et de plus de quarante participants.

Le Comité de Notre Europe, anciennement appelé Comité Européen d’Orientation, CEO, se réunit
annuellement autour de différentes personnalités européennes de haut niveau dans le but d’émettre des
pistes de réflexion pour l’avenir de la construction de l’Union. Cette année, les débats ont porté sur :

                           Les défis et les promesses de l’Union économique et monétaire
                           Le destin européen de l’Allemagne : vraie ou fausse controverse ?
                           Les nouvelles institutions: Le Traité de Lisbonne à l’épreuve des faits

                                               La Déclaration :
A l’issue des débats du 13 novembre 2010, une déclaration intitulée UNE NOUVELLE RESSOURCE POUR LE
BUGET EUROPEEN a été amendée après délibération par l’ensemble des membres du Comité.

                                               Les signataires :
Au total, les 44 membres du Comité de Notre Europe présents ce samedi 13 novembre ont acceptés de
cosigner cette déclaration. Parmi eux : Ministres, députés européens, Présidents, journalistes…

                                              Les publications :
La déclaration intitulée proposant une nouvelle ressource pour le budget européen, issue du Comité de
Notre Europe, a été reprise dans plusieurs quotidiens nationaux européens : Le Figaro (France), The
Financial Times (Royaume-Uni), le Handesblatt (Allemagne), La Repubblica (Italie), Le Temps (Suisse), Le
Soir (Belgique), La Vanguardia (Espagne).

                                Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010            2
REVUE DE PRESSE Comité de Notre Europe - 12 et 13 novembre 2010 Collège des Bernardins - Paris - Institut Jacques Delors
SOMMAIRE

Le programme de la journée                                                                     p.4

Les présents le 13 novembre 2010                                                               p.5

La Déclaration                                                                                 p.6

La liste des signataires                                                                       p.7

Le Communiqué de Presse                                                                        p.9

Les publications dans la presse européenne :

       -   La Repubblica, le 14 novembre 2010                                                 p.11

       -   Le Temps, le 15 novembre 2010                                                      p.12

       -   Le Handesblatt, le 15 novembre 2010                                                p. 15

       -   Le Figaro, le 16 novembre 2010                                                     p. 16

       -   The Financial Times, le 19 novembre 2010                                           p.17

       -   Agence Europe, le 22 novembre 2010                                                 p. 22

       -   Le Soir, le 23 novembre 2010                                                       p.24

                                  Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010   3
REVUE DE PRESSE Comité de Notre Europe - 12 et 13 novembre 2010 Collège des Bernardins - Paris - Institut Jacques Delors
Réunions du Comité européen d’orientation de Notre Europe

                        12 et 13 novembre 2010 - Programme

Vendredi 12 novembre – dîner d’ouverture

Lieu : Automobile Club de France, 6-8 Place de la Concorde, 75008 Paris.

19h00 – 20h00 :     cocktail d’accueil

20h00 – 22h30 :     dîner, avec échanges sur le thème « Le Marché Intérieur, pierre d’angle de
                    la construction européenne ».

                    Intervention de Monsieur Mario Monti, ancien Commissaire européen et
                    auteur du Rapport « Une nouvelle Stratégie pour le marché unique au service
                    de l’économie et de la société européennes ».

Samedi 13 novembre – réunion du Comité Européen d’Orientation

Lieu : Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 Paris.

Présidence :        Jacques Delors, Président fondateur de Notre Europe

9h30 – 10h00 :      accueil – café et viennoiseries

10h00 – 10h30 :     présentation des activités de Notre Europe, en particulier suivi des projets
                    communauté de l’énergie et rapport US-UE.

10h30 – 12h30 :     L’euro en danger ? : Les défis et les promesses de l’Union économique et
                    monétaire.

                    Introduction par M. Tommaso Padoa-Schioppa, Président de Notre Europe.

12h30 – 14h00 :     déjeuner

14h00 – 15h30 :     Le destin européen de l’Allemagne : vraie ou fausse controverse ?

                    Table ronde animée par Daniel Vernet, journaliste, avec les participants
                    allemands au CEO (Joachim Bitterlich, Klaus Hänsch et Daniela Schwarzer).

15h30 – 16h30 :     Nouvelles institutions, nouveau leadership ? : Le Traité de Lisbonne à
                    l’épreuve des faits.

                    Introduction par M. Philippe de Schoutheete, ancien Ambassadeur de la
                    Belgique auprès de l’UE.

16h30 – 17h00 :     Conclusions générales et adoption de la Déclaration du CEO

                          Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010               4
Comité européen Notre Europe
     13 novembre 2010
            Liste des participants

          Enrique Barón-Crespo
              Pervenche Berès
             Joachim Bitterlich
          Jean-Louis Bourlanges
          Josep Borrel Fontelles
          Laurent Cohen-Tanugi
             Etienne Davignon
               Jacques Delors
        Jean Baptiste de Foucauld
               Ana de Palacio
             Renaud Dehousse
         Philippe de Schoutheete
               Isabelle Durant
                 Piero Fassino
           Jean François-Poncet
               Emilio Gabaglio
              Nicole Gnesotto
                Sylvie Goulard
              Elisabeth Guigou
                 Klaus Hänsch
            Philippe Lagayette
             Eneko Landaburu
                 Allan Larsson
                Pierre Lepetit
              Paavo Lipponen
                Vitor Martins
                 Mario Monti
        Tommaso Padoa-Schioppa
             Riccardo Perissich
                 Alojz Peterle
               Julian Priestley
            Antonio Puri Purini
          Gaëtane Ricard-Nihoul
          Maria João Rodrigues
            Daniela Schwarzer
              Pawel Swieboda
                 Pedro Solbes
             Antoinette Spaak
              Barbara Spinelli
             Christian Stoffaës
              Christine Verger
              Guy Verhofstadt
                Daniel Vernet
               Jérôme Vignon

Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010   5
UNE NOUVELLE RESSOURCE POUR LE BUGET EUROPEEN
Les Etats Membres s’apprêtent à renégocier l’ensemble des moyens alloués aux politiques
communautaires pour une prochaine période de sept longues années. La grande majorité d’entre
eux semble considérer, à l’heure où tous les budgets nationaux sont revus à la baisse, qu’il est
normal que le budget de l’Union européenne connaisse le même sort. Cette approche est pourtant
erronée. Elle est fondée sur de mauvaises prémisses et va à rebours de l’intérêt européen.

Les prémisses sont erronées parce qu’il est impossible et donc démagogique de faire la moindre
comparaison entre un budget national et le budget européen. Rappelons que le budget de l’Union
représente seulement autour de 1% du Produit Intérieur Brut contre 25% aux Etats-Unis.

Cette position va également à rebours de l’intérêt européen car elle condamne l’Union à la
dépression économique, au mieux à la stagnation. Au moment où les gouvernements nationaux sont
contraints à la voie de l’austérité, le budget européen peut et doit être l’instrument de la relance. Il le
doit d’autant plus que l’Union obtient de nouvelles compétences du Traité de Lisbonne et affiche des
objectifs extrêmement ambitieux à l’horizon 2020 pour promouvoir une croissance qu’elle souhaite
intelligente, durable et inclusive. Avec les moyens actuels, elle n’y parviendra pas. Sa dynamique et
son assise démocratique seraient une nouvelle fois ébranlées par une inadéquation totale entre les
objectifs annoncés et les moyens pourvus.

La dépense européenne ne s’ajoute pas arithmétiquement aux dépenses nationales. Dans plusieurs
domaines (solidarité, défense, recherche et innovation, infrastructures européennes d’énergie ou de
transports, etc.), elle permet de les rationaliser, par des économies d’échelle et par une action plus
efficace avec moins de moyens. Peut-on compter sur les ressources actuelles de l’Union pour
parvenir à une augmentation du budget communautaire ? Certainement pas puisque la majorité du
budget européen est financé par des contributions nationales provenant d’Etats Membres contraints
à réaliser des coupes budgétaires.

L’Union européenne a besoin d’une nouvelle ressource propre, dont les revenus parviendraient
directement au budget de l’Union sans passer par le niveau national. C’est d’ailleurs ce type de
ressource que prévoyaient les Traités fondateurs pour le financement des actions de l’Union.

Les gouvernements auraient tort d’y voir et d’agiter dans l’opinion publique l’épouvantail d’un impôt
européen. Cette ressource permettrait d’augmenter le budget et de réduire leurs contributions. Elle
pourrait permettre à l’Union de progresser dans la lutte contre le changement climatique, par le biais
d’une taxe carbone, ou les dérives financières, par une taxe sur les transactions financières.

Les citoyens ne comprendraient pas que le monde de l’après-crise ressemble en tout point à celui
d’avant, avec juste encore moins de croissance et plus de chômage. Un budget européen de soutien
fondé sur une nouvelle ressource propre et lié à un projet ambitieux est un acte qui relève de la
nécessité économique et sociale comme de l’urgence politique.

                               Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010                     6
Réunion du CEO du 13 novembre 2010
                     Samedi 13 novembre Collège des Bernardins

Enrique Barón-Crespo, ancien Président du Parlement européen, ancien Président du
groupe parlementaire des Socialistes européens
Pervenche Berès, Députée européenne, Présidente de la Commission Emploi et Affaires
sociales du Parlement européen
Joachim Bitterlich, Executive Vice Président International, Veolia Environnement Paris,
Vice -Président de Notre Europe
Josep Borrel Fontelles, Président de l’Institut universitaire européen de Florence, ancien
Président du Parlement européen
Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen
Laurent Cohen-Tanugi, avocat
Etienne Davignon, Ministre d’Etat belge, ancien Vice-Président de la Commission
européenne
Jean Baptiste de Foucauld, Inspecteur des finances
Jacques Delors, Président fondateur de Notre Europe, ancien Président de la
Commission européenne
Ana de Palacio, ancienne Ministre des affaires étrangères d’Espagne
Renaud Dehousse, Directeur du Centre d’études européennes, Sciences Po Paris
Philippe de Schoutheete, ancien Ambassadeur de la Belgique auprès de l’UE
Isabelle Durant, Vice-présidente du Parlement européen
Piero Fassino, Député, Ancien Ministre italien
Jean François-Poncet, ancien Ministre des affaires étrangères de la France
Emilio Gabaglio, ancien Secrétaire général de la Confédération européennes des
syndicats
Nicole Gnesotto, Professeur titulaire de la Chaire sur l’Union européenne au CNAM,
Vice-présidente de Notre Europe
Sylvie Goulard, députée européenne
Elisabeth Guigou, députée, ancienne Ministre
Klaus Hänsch, ancien Président du Parlement européen
Philippe Lagayette, Président de la Fondation de France
Eneko Landaburu, Ambassadeur, Chef de la Délégation de la Commission européenne
au Royaume du Maroc
Allan Larsson, ancien Ministre des finances de la Suède
Pierre Lepetit, Inspecteur des Finances, Vice-Président de Notre Europe
Paavo Lipponen, ancien Premier ministre finlandais

                       Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010              7
Vitor Martins, Conseiller pour les affaires européennes du Président de la République
portugaise, ancien Ministre des affaires étrangères du Portugal
Mario Monti, ancien Commissaire européen, Président de l’université Bocconi, Milan
Tommaso Padoa-Schioppa, ancien Ministre des finances de l’Italie, Président de Notre
Europe
Riccardo Perissich, ancien Directeur général responsable du marché intérieur à la
Commission européenne
Alojz Peterle, député européen, ancien Premier ministre de la Slovénie
Julian Priestley, ancien Secrétaire général du Parlement européen
Antonio Puri Purini, Conseiller du Président italien, ancien ambassadeur de l’Italie en
Allemagne
Gaëtane Ricard-Nihoul, Secrétaire générale de Notre Europe
Maria João Rodrigues, ancienne Ministre du Portugal, conseillère pour les politiques
économiques et sociales auprès de la Commission européenne, Professeur à l’Université
de Lisbonne
Daniela Schwarzer, Chef de la division Recherche pour l’intégration européenne au
« International and Security Affairs, Stiftung Wissenschaft und Politik»

Pedro Solbes : Ancien ministre de l'Economie et des Finances de l'Espagne et
commissaire européen aux Affaires monétaires. Président de la Fundación para las
Relaciones Internacionales y el Diálogo Exterior (FRIDE).

Antoinette Spaak, Ministre d’Etat belge, ancienne députée européenne
Barbara Spinelli Journaliste
Christian Stoffaës, Président du Conseil du Centre d’études prospectives et
d’informations internationales (CEPII)
Pawel Swieboda, President de Demos Europa, Centre for European Strategy
Christine Verger, Directrice au Parlement européen, ancienne Secrétaire générale de
Notre Europe
Guy Verhofstadt , Président du groupe ADLE au Parlement européen, ancien premier
ministre belge
Daniel Vernet, journaliste
Jérôme Vignon, Président des Semaines sociales de France

                       Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010              8
Paris, le 13 novembre 2010

                                             COMMUNIQUE DE PRESSE

              Jacques Delors préside la réunion annuelle
                    du Comité de Notre Europe*
   Samedi 13 novembre 2010 a eu lieu au Collège des Bernardins à Paris, le Comité de Notre Europe. Cette
   réunion, présidée par Jacques Delors, Ancien Président de la Commission européenne et Président
   fondateur du think tank Notre Europe, s’est déroulée en présence de Tommaso Padoa-Schioppa,
   Président actuel et de plus de quarante participants.

   Le Comité de Notre Europe se réunit annuellement autour de différentes personnalités européennes de
   haut niveau** dans le but d’émettre des pistes de réflexion pour l’avenir de la construction de l’Union.
   Cette année, les débats ont porté sur :
                        Les défis et les promesses de l’Union économique et monétaire
                        Le destin européen de l’Allemagne : vraie ou fausse controverse ?
                        Les nouvelles institutions: Le Traité de Lisbonne à l’épreuve des faits

   A l’issue des débats, samedi 13 novembre à 17h, une déclaration commune intitulée « UNE NOUVELLE
   RESSOURCE POUR LE BUGET EUROPEEN » a été signée par tous les membres participants. Cette dernière
   témoigne de l’opinion de ce Comité au regard de l’actualité européenne.

                Pour plus d’informations merci de vous diriger vers le site de Notre Europe :
                                          www.notre-europe.eu

   *Notre Europe est un think tank européen établi en France, fondé par Jacques Delors et dont l’objectif est de « penser l’unité
   européenne ».

**Liste complète des participants au CEO de Notre Europe 2010 :

   Enrique Barón-Crespo; Pervenche Berès ; Joachim Bitterlich; Jean-Louis Bourlanges; Josep Borrel Fontelles ;
   Laurent Cohen-Tanugi ; Etienne Davignon ; Jacques Delors ; Jean Baptiste de Foucauld ; Ana de Palacio ; Renaud
   Dehousse ; Philippe de Schoutheete ; Isabelle Durant ; Piero Fassino ; Jean François-Poncet; Emilio Gabaglio ;
   Nicole Gnesotto ; Sylvie Goulard ; Elisabeth Guigou ; Klaus Hänsch ; Philippe Lagayette ; Eneko Landaburu ; Allan
   Larsson ; Pierre Lepetit ; Paavo Lipponen ; Vitor Martins ; Mario Monti ; Tommaso Padoa-Schioppa; Riccardo
   Perissich; Alojz Peterle; Julian Priestley; Romano Prodi; Antonio Puri Purini; Gaëtane Ricard-Nihoul; Maria João
   Rodrigues; Daniela Schwarzer ; Pawel Swieboda ; Antoinette Spaak; Barbara Spinelli ; Pedro Solbes ; Christian
   Stoffaës ; Christine Verger ; Guy Verhofstadt ; Daniel Vernet ; Jérôme Vignon

                              CONTACT PRESSE : Stéphanie Baz: sbaz@notre-europe.eu

                                         Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010                               9
DOMENICA 14 NOVEMBRE 2010
                                                                                                                                                                             @      PER SAPERNE DI PIÙ
                                                                                                                                                                                    www.quirinale.it
                                                                                                                                                                                    www.repubblica.it
                                                                                                                                                                                                                                                27

                                          L’ULTIMA MINACCIA DI MACKIE MESSER
                                          EUGENIO SCALFARI
(segue dalla prima pagina)                mera in modo certo e docu-                  Le variabili sono molte e pos-         che avvenga nel corso di una le-      mente non pesa neppure un              to fuori il maggior sindacato

D
                                          mentato ormai da sei votazio-            sono essere combinate tra loro            gislatura, non è prevista nella       grammo) passeranno al filtro           italiano. Per quanto riguarda
            escrive impietosa-            ni: tre nella Commissione par-           in vario modo.                            Costituzione. Al contrario c’è        del Quirinale la cui decisione è       gli stimoli alle imprese e ai con-
            mente gli errori che          lamentare di bilancio ed altre              La prima variabile, quella de-         un articolo estremamente              in ogni caso inappellabile e           sumatori non se n’è mai vista
            hanno costellato il           tre su questioni riguardanti             cisiva, riguarda la possibilità di        chiaro che così recita: «I mem-       proprio questa inappellabilità         l’ombra come ha documentato
            governo Berlusconi e          l’immigrazione. Al Senato la             formare un nuovo governo op-              bri del Parlamento rappresen-         costituisce garanzia costitu-          più volte l’ufficio studi della
la decomposizione del suo po-             vecchia maggioranza c’è anco-            pure la scelta di metter fine alla        tano la nazione senza vincolo         zionale a tutti gli effetti.           Confindustria.
tere, delle sue alleanze, della           ra per una manciata di voti, ma          legislatura e andare a nuove              di mandato». Quest’articolo                             ***                     Infrastrutture. Il rapporto
sua concezione del bene pub-              sta per venir meno, molti sena-          elezioni. Sarebbe in tal caso il          tutela la libertà d’opinione dei          Un’osservazione però voglio        Cresme sulle opere pubbliche
blico. La diagnosi è perfetta e           tori stanno preparando i baga-           secondo scioglimento antici-              singoli parlamentari al di là dei     aggiungerla sul cosiddetto go-         presentato a Verona il 9 no-
condivisibile.                            gli per cambiare gruppo. Co-             pato delle Camere dopo due                vincoli di partito. I delegati del    verno del fare. Non mi stupisce        vembre è il seguente: nel 2008 le
   Manca solo una cosa: l’auto-           munque è sufficiente che la              anni e mezzo dal primo. È chia-           popolo rispondono alla loro           affatto che gli accoliti di Berlu-     opere pubbliche sono dimi-
re non spiega perché se ne ac-            maggioranza non sia più tale in          ro che, prima di arrivare a tan-          coscienza e responsabilità po-        sconi proclamino che l’attuale         nuite del 6 per cento rispetto al-
corge soltanto oggi e perché nei          una delle due Camere, per pro-           to, Napolitano vorrà verificare           litica e saranno giudicati dai lo-    compagine ministeriale abbia           l’anno precedente, nel 2009 la
precedenti sedici anni abbia              vocare la crisi di governo.              se questo fatto per più aspetti           ro elettori quando il popolo          fatto il massimo che poteva fino       diminuzione è stata del 7 per
fatto di tutto il suo possibile in           A questo punto i problemi             traumatico possa essere evita-            sarà nuovamente chiamato a            a quando la scissione finiana ne       cento e nel 2010 del 4,9. La pre-
ampia e pessima compagnia                 sono tre: quando, come, e che            to. Direi che questa verifica             votare.                               ha paralizzato l’attività.             visione per il 2011 segna un
con altri turiferari, per manipo-         cosa accadrà dopo.                       rientra nei suoi diritti e nei suoi          I parlamentari di «Futuro e            È ovvio che sostengano que-        crollo del 9 per cento anno su
lare la pubblica opinione in fa-             Il quadro sembrava chiaro fi-         doveri. L’incredibile minaccia            Libertà» hanno già dimostrato         sti tesi. Meno ovvio è che la stes-    anno. Auspico che Sergio Ro-
vore di Mackie Messer. Forse              no all’altro ieri: dopo l’appro-         di «guerra civile» lanciata da            l’operatività di quell’articolo       sa tesi sia sostenuta da persone       mano sia più attento quando
un atto di contrizione sarebbe            vazione della legge di Stabilità         Berlusconi è preoccupante co-             della Costituzione quando             equilibrate e apparentemente           affronta argomenti così com-
stato opportuno, ma sarebbe               finanziaria che tutte le opposi-         me sintomo della sua tenuta               hanno deciso di costituire            imparziali; questo sì, mi stupi-       plessi e delicati.
chieder troppo all’umana na-              zioni vecchie e nuove avevano            mentale ma non come pericolo              gruppi parlamentari propri ab-        sce e mi far riflettere fino a che        Quanto ai beni culturali, cioè
tura.                                     accettato di votare (ancorché si         reale.                                    bandonando quello del Pdl.            punto la propaganda di parte           all’immenso patrimonio italia-
   Questi ingenui che si credo-           tratti di una legge molto medio-            Il vero tema è dunque di ca-           Ancor più lo dimostreranno            abbia stravolto il pensiero di         no che è in materia il più gran-
no furbi sono una delle nostre            cre) per senso di responsabilità         pire se, nell’interesse del Paese,        domani uscendo dal governo.           chi dovrebbe ragionare sui dati        de del mondo, richiamo quan-
debolezze nazionali. L’altra de-          e accogliendo un pressante in-           sia meglio andare a votare subi-          Berlusconi e il gruppo dirigen-       di fatto.                              to ha scritto in proposito il pro-
bolezza sta nel fatto che i furbi         vito del Capo dello Stato.               to oppure – se i numeri ci sa-            te del Pdl non hanno più la loro          Un paio di settimane fa l’ex       fessor Settis che è uno dei mas-
si credono anche intelligenti e              Questo sembrava l’accordo             ranno in entrambe le Camere –             fiducia e i motivi di questa sfi-     ambasciatore Sergio Romano,            simi esperti in materia e ricordo
non lo sono affatto.                      fino a due giorni fa, ma a quel          procedere alla formazione                 ducia sono stati da loro ampia-       editorialista del Corriere della       anche quanto ha detto il mini-
   Adesso gli ingenui si stanno           punto Berlusconi ha capovolto            d’un governo alternativo a                mente illustrati.                     Sera scrisse un fondo sul suo          stro Bondi quando, in una tra-
svegliando da una lunga narco-            la strategia dell’attendismo ac-         quello attuale, che modifichi                La scelta tra scioglimento         giornale nel quale lamentava           smissione televisiva sul crollo
si. E sapete qual è la goccia che         cendendo una miccia esplosi-             l’obbrobriosa legge elettorale            delle Camere o formazione di          che gli insopportabili compor-         di Pompei, ha dichiarato che
ha fatto traboccare il vaso? È            va: la richiesta al Senato di un         vigente e gestisca al meglio l’e-         un governo che prosegua la le-        tamenti privati del premier            «una struttura vecchia di due-
stata l’inaudita bugia detta al           voto di fiducia. La tregua sul           conomia, ancora ben lontana               gislatura spetta soltanto al Ca-      avessero offuscato quanto di           mila anni non poteva che crol-
telefono la sera del 27 maggio            quando è stata in tal modo rot-          dall’esser uscita dalla crisi.            po dello Stato che valuterà qua-      buono, anzi di molto buono, il         lare».
scorso da Berlusconi al capoga-           ta poiché l’opposizione, aven-              I pareri sono divergenti su            le sia la soluzione migliore per il   governo aveva fatto per il Pae-           Mai una frase del genere era
binetto della Questura di Mila-           do avuto notizia di quest’ini-           questo punto, influenzati dalle           Paese, sempre che i numeri gli        se.                                    stata accolta da un’irrefrenabi-
no, quando asserì che la mino-            ziativa del governo, ha presen-          previsioni elettorali. Se si vota         consentano di «vedere» l’esi-             Romano indicava quali sia-         le e tristissima risata di scherno.
renne Ruby era la nipote di Mu-           tato a sua volta una mozione di          con la legge vigente la coalizio-         stenza di una nuova maggio-           no stati i successi del governo:
barak. Tutto il resto era stato as-       sfiducia alla Camera. Si è così          ne Berlusconi-Bossi potrebbe              ranza.                                un forte impulso alla costruzio-           Post scriptum. Oggi a Milano
solto dal maschilismo italico             aperta la cosiddetta guerra del-         di nuovo vincere alla Camera                 Bisogna essere molto chiari        ne di infrastrutture, una legisla-     il centrosinistra voterà alle pri-
che la moralità se la mette sotto         le mozioni che avvicina inevi-           ma forse esser battuta al Sena-           su questo punto: l’esistenza          zione sociale virtuosa di prote-       marie per scegliere i candidati
i piedi senza esitare, ma la bu-          tabilmente il momento della              to. Si aprirebbe una fase di in-          numerica di una nuova mag-            zione del lavoro e di stimolo al-      all’elezione del sindaco della
gia su Mubarak (certificata per-          crisi parlamentare. Il premier           stabilità accentuata dalla quale          gioranza è una condizione ne-         le imprese, una politica econo-        città. Si tratta di tre candidati ci-
fino dal ministro dell’Interno,           cerca di vincere la prima batta-         il solo modo di uscire sarebbe            cessaria ma non necessaria-           mica di successo che ha argina-        vici che chiederanno il voto su
Maroni, senza neppure un bri-             glia con l’ennesima forzatura            una «grossa coalizione» dal Pdl           mente sufficiente. Il Capo dello      to gli effetti negativi della crisi    altrettante liste una delle quali,
vido di stupefazione) quella no,          delle regole, pretendendo di far         e Lega fino al Pd passando per il         Stato potrebbe anche decidere         internazionale; infine la positi-      quella scelta dagli elettori, si
quella è diventata argomento              votare la mozione di Palazzo             terzo polo centrista. Questo ti-          che lo scioglimento delle Ca-         va soluzione di problemi appa-         presenterà in opposizione al
da bar dello sport, quella era            Madama, dove è più sicuro di             po di soluzione sembra mani-              mere sia più utile al bene pub-       rentemente insanabili come i           sindaco Moratti e ad altri can-
impossibile da digerire anche             avere la maggioranza. Nel frat-          festamente impossibile. Pro-              blico.                                rifiuti di Napoli e il terremoto       didati del centrodestra.
da stomaci capaci di mandar               tempo si è riaperto il «calcio           durrebbe un caos politico e so-              A me non pare che questa           d’Abruzzo.                                 Si tratta di tre candidati degni
giù perfino le pietre.                    mercato» sia in Senato sia alla          ciale specialmente in tutta l’a-          utilità vi sia, e non pare al mag-        Mi sono stropicciato gli oc-       di grande considerazione: l’ar-
   Quella era il segno che il capo        Camera. Spettacolo vergogno-             rea del centrosinistra.                   gior partito d’opposizione, non       chi nel leggere quelle frasi; for-     chitetto Boeri, il giudice costi-
del governo italiano era sotto            so quant’altri mai.                         L’alternativa a questo caos            pare al terzo polo centrista che      se, mi sono detto, l’ambascia-         tuzionale Onida, l’avvocato Pi-
ricatto al punto di temere che se                          ***                     nient’affatto calmo consiste in           è ormai una nuova presenza            tore Romano scambia i sogni            sapia.
la ragazza Ruby avesse dovuto                Esaminare quanto accadrà              un governo interinale che fac-            parlamentare, non pare nep-           (la propaganda) per realtà.                Vinca il migliore. Ma ciò che
passare una notte in Questura,            dopo il voto di sfiducia alla Ca-        cia proseguire la legislatura fi-         pure alle forze sociali, sindaca-         La verità è questa. Il terremo-    oggi importa, come ha già scrit-
avrebbe parlato. Per evitare              mera è complicato. Ci saranno            no alla sua naturale scadenza             ti e Confindustria, che recla-        to d’Abruzzo e i rifiuti di Napo-      to ieri Gad Lerner, sarà l’af-
quel pericolo anche il nome del           infatti a quel punto svariati pro-       nel 2013, fondato sull’accordo            mano da tempo un governo              li sono due miracoli annuncia-         fluenza dei votanti che rappre-
presidente egiziano poteva                tagonisti: anzitutto il presiden-        del terzo polo Fini-Casini con il         che governi e constatano che il       ti ma mai verificatisi e la realtà è   senta una sorta di prova gene-
servire ed infatti è servito.             te della Repubblica e i presi-           centrosinistra.                           governo attuale non è più in          sotto gli occhi di tutti senza bi-     rale della mobilitazione dell’e-
                  ***                     denti delle Camere. I gruppi                Si tratta di un ribaltone? E co-       grado di fare alcunché, am-           sogno di ricordarla.                   lettorato riformista e democra-
   Dopo l’antefatto e il post-fat-        parlamentari. Ma anche le par-           me tale improponibile?                    messo che in passato abbia fat-           La legislazione sul lavoro e gli   tico. La speranza a Milano e in
to veniamo all’attualità. La pri-         ti sociali e soprattutto la situa-                         ***                     to.                                   stimoli alle imprese non ci sono       Italia è che questo prologo dia il
ma constatazione è che la mag-            zione economica nazionale e                 La parola «ribaltone», intesa             Ma, lo ripeto, queste valuta-      stati, c’è stato un accordo con-       massimo risultato.
gioranza non c’è più. Alla Ca-            internazionale.                          come cambio di maggioranza                zioni (la mia personale ovvia-        trattuale separato che ha tenu-                           © RIPRODUZIONE RISERVATA

L’appello

NUOVE RISORSE PER IL BILANCIO UE
G
            li Stati Membri si apprestano a rinegoziare        fettuare razionalizzazioni tramite le economie di sca-
           l’insieme dei mezzi attribuiti alle politiche       la, un’azione più efficace e un risparmio di mezzi. E’
           comunitarie per un prossimo periodo di set-         possibile contare sulle attuali risorse dell’Unione per
           te lunghi anni. La grande maggioranza degli         riuscire ad ottenere un aumento del bilancio comuni-
Stati sembra ritenere normale che, laddove tutti i bi-         tario ? No di certo, poiché la maggior parte di esso è fi-
lanci nazionali sono rivisti al ribasso, anche quello del-     nanziato da contributi nazionali provenienti da Paesi
l’Unione Europea subisca la stessa sorte. Questa im-           Membri oggi costretti a effettuare tagli al bilancio.
postazione è tuttavia errata. Si fonda su false premes-           L’Unione europea ha bisogno di una nuova risorsa
se ed è contraria all’interesse europeo                        propria, il cui gettito confluirebbe direttamente alle
    Le premesse sono false perché qualsiasi confronto          sue casse senza transitare per i bilanci nazionali. Que-
tra un bilancio nazionale e il bilancio europeo è im-          sto era il tipo di risorse previsto dai Trattati fondatori
possibile, e quindi demagogico. Ricordiamo infatti che         per finanziare le politiche dell’Unione.
il bilancio dell’Unione costituisce circa l’1% del Pro-            I governi avrebbero torto nel vedere in ciò - e nell’a-
dotto Interno Lordo (PIL) a fronte del 25% negli Stati         gitare presso l’opinione pubblica - lo spauracchio di
Uniti.                                                         una tassa europea. Questa risorsa consentirebbe di au-
    L’impostazione è, poi, contraria all’interesse euro-       mentare il bilancio e di ridurre gli apporti dei paesi.
peo giacché condanna l’Unione alla depressione eco-            Una tassa sulle emissioni di carbonio, o sulle istituzio-
nomica e, nella migliore delle ipotesi, alla stagnazione.      ni della finanza, o sulle transazioni finanziarie, per-
Nel momento in cui i governi nazionali sono costretti          metterebbe all’Unione di progredire nella lotta contro
a imboccare la via dell’austerità, il bilancio europeo         i cambiamenti climatici e di contribuire alla stabilità
può e deve essere lo strumento del rilancio. Deve es-          finanziaria.
serlo quanto più l’Unione riceve nuove competenze                 I cittadini non capirebbero perché il mondo del do-
dal trattato di Lisbona e affigge obbiettivi estrema-          po-crisi sia simile in tutto e per tutto a quello prece-
mente ambiziosi all’orizzonte del 2020: promuovere             dente, ma con un’ulteriore diminuzione della crescita
una crescita che auspica ragionata, durevole e a largo         e un incremento della disoccupazione. Un bilancio eu-
spettro d’azione. L’unione non può conseguire quegli           ropeo di crescita fondato su una risorsa propria e lega-
obiettivi con i mezzi di cui dispone attualmente. La sua       to ad un progetto ambizioso è un atto che emana tan-
stessa dinamica e la sua base democratica verrebbero           to dalla necessità economica e sociale quanto dall’ur-
nuovamente scosse dalla totale incoerenza tra gli              genza politica.
obiettivi che essa si prefigge e i mezzi di cui dispone.                           L’appello è firmato da 40 esponenti
    La spesa europea non si somma algebricamente al-                           della politica e dell’economia europea.
le spese nazionali. In vari ambiti (la solidarietà, la dife-                 Tra questi Jacques Delors, Piero Fassino,
sa, la ricerca e l’innovazione, le infrastrutture europee                  Mario Monti, Tommaso Padoa-Schioppa,
in materia di energia e di trasporti), essa consente di ef-     Antonio Puri Purini, Barbara Spinelli, Pedro Solbes

                                                                                              Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010                                                                                             11

                                                                                                                                                                   Repubblica Nazionale
opinions lundi15 novembre 2010

Pour un budget européen de relance
Par Le think tank Notre Europe,

Le Comité européen du think tank Notre Europe, présidé par Jacques Delors,
craint que les Etats membres ne coupent dans le budget de l’UE, ce qui irait à
l’encontre des ambitions communautaires
Les Etats membres s’apprêtent à renégocier l’ensemble des moyens alloués aux politiques
communautaires pour une prochaine période de sept longues années. La grande majorité d’entre eux
semble considérer, à l’heure où tous les budgets nationaux sont revus à la baisse, qu’il est normal que
le budget de l’Union européenne connaisse le même sort. Cette approche est pourtant erronée. Elle est
fondée sur de mauvaises prémisses et va à rebours de l’intérêt européen.

Les prémisses sont erronées parce qu’il est impossible et donc démagogique de faire la moindre
comparaison entre un budget national et le budget européen. Rappelons que le budget de l’Union
représente seulement autour de 1% du produit intérieur brut contre 25% aux Etats-Unis.

Cette position va également à rebours de l’intérêt européen car elle condamne l’Union à la dépression
économique, au mieux à la stagnation. Au moment où les gouvernements nationaux sont contraints à
la voie de l’austérité, le budget européen peut et doit être l’instrument de la relance. Il le doit d’autant
plus que l’Union obtient de nouvelles compétences du Traité de Lisbonne et affiche des objectifs
extrêmement ambitieux à l’horizon 2020 pour promouvoir une croissance qu’elle souhaite intelligente,
durable et inclusive. Avec les moyens actuels, elle n’y parviendra pas. Sa dynamique et son assise
démocratique seraient une nouvelle fois ébranlées par une inadéquation totale entre les objectifs
annoncés et les moyens pourvus.

La dépense européenne ne s’ajoute pas arithmétiquement aux dépenses nationales. Dans plusieurs
domaines (solidarité, défense, recherche et innovation, infrastructures européennes d’énergie ou de
transports, etc.), elle permet de les rationaliser, par des économies d’échelle et par une action plus
efficace avec moins de moyens. Peut-on compter sur les ressources actuelles de l’Union pour parvenir
à une augmentation du budget communautaire? Certainement pas puisque la majorité du budget
européen est financé par des contributions nationales provenant d’Etats membres contraints à réaliser
des coupes budgétaires.

L’Union européenne a besoin d’une nouvelle ressource propre, dont les revenus parviendraient
directement au budget de l’Union sans passer par le niveau national. C’est d’ailleurs ce type de
ressource que prévoyaient les Traités fondateurs pour le financement des actions de l’Union.

Les gouvernements auraient tort d’y voir et d’agiter dans l’opinion publique l’épouvantail d’un impôt
européen. Cette ressource permettrait d’augmenter le budget et de réduire leurs contributions. Elle
pourrait permettre à l’Union de progresser dans la lutte contre le changement climatique, par le biais
d’une taxe carbone, ou les dérives financières, par une taxe sur les transactions financières.

                                  Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010                    12
Les citoyens ne comprendraient pas que le monde de l’après-crise ressemble en tout point à celui
d’avant, avec juste encore moins de croissance et plus de chômage. Un budget européen de soutien
fondé sur une nouvelle ressource propre et lié à un projet ambitieux est un acte qui relève de la
nécessité économique et sociale comme de l’urgence politique.

■ Les 44 signataires:

Enrique Barón-Crespo, ancien Président du Parlement européen, ancien Président du groupe
parlementaire des Socialistes européens

Pervenche Berès, Députée européenne, Présidente de la Commission Emploi et Affaires sociales du
Parlement européen

Joachim Bitterlich, Executive Vice Président International, Veolia Environnement Paris, Vice -Président
de Notre Europe

Josep Borrel Fontelles, Président de l’Institut universitaire européen de Florence, ancien Président du
Parlement européen

Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen

Laurent Cohen-Tanugi, avocat

Etienne Davignon, Ministre d’Etat belge, ancien Vice-Président de la Commission européenne

Jean Baptiste de Foucauld, Inspecteur des finances

Jacques Delors, Président fondateur de Notre Europe, ancien Président de la Commission européenne

Ana de Palacio, ancienne Ministre des affaires étrangères d’Espagne

Renaud Dehousse, Directeur du Centre d’études européennes, Sciences Po Paris

Philippe de Schoutheete, ancien Ambassadeur de la Belgique auprès de l’UE

Isabelle Durant, Vice-présidente du Parlement européen

Piero Fassino, Député, Ancien Ministre italien

Jean François-Poncet, ancien Ministre des affaires étrangères de la France

Emilio Gabaglio, ancien Secrétaire général de la Confédération européennes des syndicats

Nicole Gnesotto, Professeur titulaire de la Chaire sur l’Union européenne au CNAM, Vice-présidente de
Notre Europe

Sylvie Goulard, députée européenne

Elisabeth Guigou, députée, ancienne Ministre

Klaus Hänsch, ancien Président du Parlement européen

Philippe Lagayette, Président de la Fondation de France

Eneko Landaburu, Ambassadeur, Chef de la Délégation de la Commission européenne au Royaume du
Maroc

Allan Larsson, ancien Ministre des finances de la Suède

                               Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010                      13
Pierre Lepetit, Inspecteur des Finances, Vice-Président de Notre Europe

Paavo Lipponen, ancien Premier ministre finlandais

Vitor Martins, Conseiller pour les affaires européennes du Président de la République portugaise,
ancien Ministre des affaires étrangères du Portugal

Mario Monti, ancien Commissaire européen, Président de l’université Bocconi, Milan

Tommaso Padoa-Schioppa, ancien Ministre des finances de l’Italie, Président de Notre Europe

Riccardo Perissich, ancien Directeur général responsable du marché intérieur à la Commission
européenne

Alojz Peterle, député européen, ancien Premier ministre de la Slovénie

Julian Priestley, ancien Secrétaire général du Parlement européen

Antonio Puri Purini, Conseiller du Président italien, ancien ambassadeur de l’Italie en Allemagne

Gaëtane Ricard-Nihoul, Secrétaire générale de Notre Europe

Maria João Rodrigues, ancienne Ministre du Portugal, conseillère pour les politiques économiques et
sociales auprès de la Commission européenne, Professeur à l’Université de Lisbonne

Daniela Schwarzer, Chef de la division Recherche pour l’intégration européenne au « International and
Security Affairs, Stiftung Wissenschaft und Politik»

Pedro Solbes, Ancien ministre de l’Economie et des Finances de l’Espagne et commissaire européen
aux Affaires monétaires. Président de la Fundación para las Relaciones Internacionales y el Diálogo
Exterior (FRIDE).

Antoinette Spaak, Ministre d’Etat belge, ancienne députée européenne

Barbara Spinelli , Journaliste

Christian Stoffaës, Président du Conseil du Centre d’études prospectives et d’informations
internationales (CEPII)

Pawel Swieboda, President de Demos Europa, Centre for European Strategy

Christine Verger, Directrice au Parlement européen, ancienne Secrétaire générale de Notre Europe

Guy Verhofstadt, Président du groupe ADLE au Parlement européen, ancien premier ministre belge

Daniel Vernet, journaliste

Jérôme Vignon, Président des Semaines sociales de France

            © 2009 Le Temps SA

                                 Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010                14
10 MEINUNG                                                                                                                                                                                                       MONTAG, 15. NOVEMBER 2010, Nr. 221 ******                                                                                                                                             11

                                                                                                                                                                                                                                                                     KANZLERIN

                                                                                                                                                                                                                                                                     Angela Aschenputtel
                                                                                                                                                                                                                         WORTE DES TAGES
  SCHULDENKRISE

  Die Staaten
                                                                                                                                                                                                                                                                     D
                                                                                                                                                                                                                                                                                  as Auffälligste an Angela Merkel                                                         Es gibt keine andere Schlussfolgerung als

  zahlen alles                                                                                                                                                                                                            „Ehrlich gesagt, ich weiß nicht,
                                                                                                                                                                                                                                                                                  ist nicht das, was sie tut, son-
                                                                                                                                                                                                                                                                                  dern das, was sie unterlässt. Un-
                                                                                                                                                                                                                                                                                  strittig ist: Sie kann was. Aber
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Gabor
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Steingart
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        die: Der Zauber der Angela Merkel wirkt
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        nicht mehr. Das Leisetreten und die Selbst-
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Sozialdemokratisierung haben sich nicht aus-

  K
         apital ist ein scheues Reh. Weil sie diese                                                                                                                                                                       wie sich der Markt entwickeln                           genauso deutlich ist mittler-                                                         gezahlt. Das Projekt „Mitte“ führt mit großer
         alte Weisheit nicht verinnerlicht hat, ma-                                                                                                                                                                       wird.“                                     weile zu erkennen: Sie will nichts. Selten hat                                                     Zielstrebigkeit in Richtung Mittelmäßigkeit.
         növriert sich die Bundesregierung im-                                                                                                                                                                            AKIO TOYODA,                               ein Regierungschef so anspruchslos vor sich                                                           Verspricht sie „Bürokratieabbau“, weiß
  mer tiefer in ein Dilemma. Nachdem die von                                                                                                                                                                              Toyota-Chef, zur Entwicklung der           hinregiert: „Wir gehen unseren Weg“, sagte                                                         der Kundige, dass nun wieder mit Papier ge-
  Berlin vorangetriebene Diskussion über einen                                                                                                                                                                            Elektroautos                               sie gestern im großen Interview vor dem Par-     Einen neuen Anfang hat die                        raschelt wird. Wenn sie einen „Herbst der
  erzwungenen Forderungsverzicht für private                                                                                                                                                                                                                         teitag. Wohin dieser Weg führt oder auch                                                           Entscheidungen“ ankündigt, ahnt man,
  Anleihegläubiger die Kurse irischer Staatsanlei-                                                                                                                                                                                                                   nur führen sollte, verriet sie nicht.            Kanzlerin einst versprochen.                      dass sie in Wahrheit meint: Wir schleppen
                                                                                                                                                                                                                           „Ich habe einen Vertrag
  hen immer weiter nach unten gedrückt hatte,
  sahen sich Wolfgang Schäuble und seine euro-                                                                                                                                                                             bis September 2012 und pflege
                                                                                                                                                                                                                                                                        Das war anders versprochen. „Ein neuer
                                                                                                                                                                                                                                                                     Anfang“ stand auf den Plakaten, mit deren
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Und nicht gehalten. Ihr Pro-                      uns weiter über die Runden. Sagt sie Ge-
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        sundheitsreform, ertappt man sich dabei,
  päischen Kollegen zu der Erklärung genötigt,                                                                                                                                                                             Verträge einzuhalten.“                    Hilfe sie im Jahre 2005 erstmals Kanzlerin       jekt „Mitte“ führt die CDU in                     wie man instinktiv an die Geldbörse greift.
  jegliche Pläne in dieser Richtung würden Halter
  bereits ausstehender Staatsanleihen nicht be-
                                                                                                                                                                                                                           JÜRGEN GROSSMANN,
                                                                                                                                                                                                                           RWE-Chef
                                                                                                                                                                                                                                                                     wurde. Sie hielt gepfefferte Reden wie
                                                                                                                                                                                                                                                                     diese: „Die staatlichen Institutionen sind
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      die Mittelmäßigkeit.                              Erst letzte Woche schraubte sie die Beiträge
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        wieder um 0,6 Punkte nach oben. Sechs Mil-
  treffen. Denn auch wenn die irische Regierung                                                                                                                                                                                                                      teilweise ausgezehrt oder arbeiten sich in                                                         liarden zusätzlich nimmt sie den Versicher-
  im Moment gar kein neues Geld am Kapital-                                                                                                                                                                                                                          Bürokratie ab. Viele Einzelteile bewegen                                                           ten ab. Selbst die Idee mit den „Gipfeln im
  markt aufnehmen muss, gefährdeten die Kurs-
                                                                                                                                                                                                                          „Derzeit verzeichnen wir                   sich, aber das Ganze tritt auf der Stelle. In       Sieben Jahre und sechs Parteitage später       Kanzleramt“, zu denen sie beinahe im Mo-
  verluste der Anleihen doch akut die Stabilität                                                                                                                                                                          den höchsten Auftragsbestand               weiten Teilen der Gesellschaft, die Parteien     steht die Winterkönigin heute in Karlsruhe        natstakt einlädt, hat sich abgenützt. Bil-
  der Banken in Irland und in anderen Ländern.                                                                                                                                                                            aller Zeiten.“                             schließe ich dabei ausdrücklich mit ein,         als Angela Aschenputtel vor ihrem Publi-          dung, Islam, Ausländerintegration: Stets
     Fürs Erste hat die Erklärung der Finanzminis-                                                                                                                                                                        ESTHER BAHNE,                              fehlt der Wille zum Aufbruch.“                   kum. Der einst beeindruckende Ehrgeiz ist         war die Teilnehmerliste so lang, wie das Er-
  ter zu einer Beruhigung geführt. Aber dem Di-                                                                                                                                                                           Audi-Sprecherin                                                                             von ihr abgefallen wie das prächtige Ball-        gebnisprotokoll kurz war.
  lemma entkommen sind sie damit nicht. Zum ei-                                                                                                                                                                                                                      Einst war sie die                                kleid von dem Mädchen im Märchen der Ge-
  nen mussten sie nun offiziell erklären, was An-                                                                                                                                                                                                                                                                     brüder Grimm. Grau sieht sie aus. Ihre            „Habt ihr keine andere

                                                                                                                                                                                                www.berndtaskott.de
  gela Merkel und Wolfgang Schäuble gerade ver-
                                                                                                                                                                                                                          „Wer heute Fachkräfte                      Winterkönigin der CDU                            Worte klingen seit längerem schon matt.
  hindern wollten: dass in Bezug auf ein eventuell                                                                                                                                                                        will, muss auch bereit sein,               Das wollte sie ändern. Das war ihr großes        Statt Ballkleid trägt sie wieder Arbeitskittel.   Tochter?“ fragte der König
  noch nötig werdendes Rettungspaket für Irland                                                                                                                                                                           fair zu bezahlen.“                         Versprechen. In ihr loderte die Sehnsuchts-         Die Delegierten werden versuchen, sich         Zumindest im Märchen der Gebrüder
  allein die Partnerstaaten aufkommen müssen.                                                                                                                                                                             PHILIPP RÖSLER,                            energie eines Landes, das willig war, sich zu    nichts anmerken zu lassen. Parteisoldaten         Grimm ging alles gut aus. „Das ist auch nicht
  Nicht die Banken, die den Schlamassel verur-                                                                                                                                                                            Gesundheitsminister, zum wachsenden        wandeln. Denn es hatte sich herumgespro-         sind tapfer. Aber sie alle kennen die Verlust-    die rechte“, sprach der König, „habt ihr
                                                                                                                                                                                                                          Mangel an Pflegekräften
  sacht haben, oder die übrigen Investoren.                                                                                                                                                                                                                          chen, dass ein Sozialstaat, der auf der Kopf-    zahlen. Unter Merkels Führung hat die CDU         keine andere Tochter?“ Er gab nicht eher
     Zum anderen können sie dem Dilemma auch                                                                                                                                                                                                                         zahl von Kindern beruht, im Zeitalter der        im Vergleich zur ersten gesamtdeutschen           Ruhe, bis Aschenputtel wieder die elegante
  für die Zukunft nicht entgehen. Da man nieman-                                                                                                                                                                          „Ein Staat ohne Gerechtigkeit              Kinderlosigkeit anders finanziert werden         Wahl im Jahr 2000 rund 30 Prozent ihrer           Ballkönigin war, die er schätzen und lieben
  den zwingen kann, bestimmte Anleihen zu kau-                                                                                                                                                                            ist wie eine Räuberbande.“                 muss. Sie bot erst ihrer Partei, dann den        Wähler verloren. 5,2 Millionen Menschen,          gelernt hatte.
  fen, müssen die Europäer selbst die Zeche be-                                                                                                                                                                           BERTHOLD HUBER,                            Deutschen ein ungewöhnliches Tauschge-           die damals Kohl wählten, votierten 2009              Der König unserer Tage ist der Wähler. Er
  zahlen, wenn sie die Anleihen eines Partnerlan-                                                                                                                                                                         IG-Metall-Chef                             schäft an: Freiheit gegen Sicherheit, Zukunft    nicht für Merkel. Ausweislich der jüngsten        ist von Angela Merkel enttäuscht, aber er
  des unattraktiver machen. Wenn ein Land vom                                                                                                                                                                                                                        statt Nostalgie, womit vor allem eine solide     Meinungsumfragen, wenige Tage vor dem             hat nicht mir ihr gebrochen. Er sucht weiter
  europäischen Rettungsschirm aufgefangen wor-                                                                                                                                                                                                                       Sozialstaatsfinanzierung gemeint war.            Parteitag erhoben, sind es mittlerweile 36        nach seiner Prinzessin. Vielleicht zieht sie,
  den ist, weil es sich am Markt nicht mehr refi-                                                                                                                                                                                                                       Heribert Prantl von der „Süddeutschen         Prozent der damaligen CDU-Wähler, die von         ihm zuliebe, noch einmal das Ballkleid an.
  nanzieren kann, dann soll es ja möglichst bald                                                                                                                                                                                                                     Zeitung“ nannte Angela Merkel, die Ener-         der Merkel-CDU nichts wissen wollen.              Es hat ihr gut gestanden.
  wieder auf eigenen Füßen stehen. Einem hoch-                                                                                                                                                                                                                       gische, die für ihre Vorstellung von Zukunft        Seit sie das Kanzleramt bewohnt, gingen

                                                      Wachstumstreiber „Gute Laune“
  verschuldeten Land wird das kaum gelingen,                                                                                                                                                                                                                         auf dem Leipziger Parteitag eine fulminante      damit jeden Tag rund 1 200 CDU-Wähler ver-        Der Autor ist Handelsblatt-Chefredakteur.
  wenn auf jeder Anleihe der Warnhinweis                                                                                                                                                                                                                             Mehrheit erhielt, „die Winterkönigin der         loren. Diese Wähler sind heute nicht rot,         Sie erreichen ihn unter:
  prangt: „Der Finanzminister darf diese Anleihe                                                                                                                                                                                                                     CDU“.                                            gelb oder grün, sie sind sauer.                   steingart@handelsblatt.com
  nicht zum Nennwert zurückzahlen, wenn er ir-
  gendwelche Hilfen von seinen Partnerländern
  in Anspruch nehmen sollte.“ Deshalb müssen                                                        sichtige Mischkonzern Siemens verbindet      weltgrößten Volkswirtschaft, Ängste, in                              Arbeitslosigkeit. Sie war in Deutschland
  die Partnerländer die Finanzen des Problem-
                                                      Ulf
                                                                                                    sein Rekordergebnis plötzlich mit einer      China könnte eine (Immobilien-)Blase plat-                           jahrzehntelang der wohl größte Hemm-           EUROPA
  falls vor der Rückkehr an den Kapitalmarkt                                                        Kampfansage an die Konkurrenz. Selbstbe-     zen, und Befürchtungen, dass öffentliche                             schuh für einen anspringenden Binnen-
                                                      Sommer

                                                                                                                                                                                                                                                                     Mehr Geld! Mehr Kompetenzen!
  durchgreifend sanieren. Sie müssen dessen Ver-                                                    wusst blicken die Münchener nach vorn        Aufträge an Unternehmen künftig sinken,                              markt, weil viele Angestellte aus Furcht
  schuldung senken, indem sie auf einen großen                                                      und wähnen sich auf gutem Weg, den           weil sich die hochverschuldeten Industrie-                           vor einem Stellenverlust ihr Geld lieber zu-
  Teil ihrer Forderung verzichten, so dass es nur                                                   Schwung in das nächste Jahr mitzuneh-        nationen künftig im Geldausgeben zurück-                             sammenhielten.
  noch geringe Zweifel an der Kreditwürdigkeit                                                      men und die Erträge weiter zu steigern.      halten. Kurzum, viele Ungleichgewichte                                  Schließlich stärken die vielen vorgezoge-
                                                      Einmalzahlungen, vorgezo-
                                                                                                                                                                                                                                                                     D
  des Landes geben kann.                                                                               Die Kehrtwende überrascht, denn bis-      und Störfeuer, wozu auch der Währungs-                               nen Tariferhöhungen den Glauben in die                 er Gesamtfinanzrahmen der EU-Ge-                                                           nanziert sich größtenteils durch die Bei-
     Es gibt ohnehin kaum einen sachlichen                                                          lang hatte Siemens, ebenso wie die meis-     streit zwischen den USA und China zählt,                             Zukunft. Nach Bosch, Volkswagen, Audi                  meinschaftspolitik für die kom-          Jacques                                           träge der Mitgliedstaaten, die ängstlich rea-
  Grund für die deutsche Initiative. Das Problem      gene Tariferhöhungen und                      ten    deutschen     Großkonzerne,     die   sprechen dafür, dass sich Umsätze, Ge-                               und vielen Zulieferern in der Metall- und              mende, sieben Jahre dauernde Haus-
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Delors                                            gieren und zu Haushaltskürzungen gezwun-
  in Ländern wie Irland und Spanien war ja kei-
  nesfalls, dass sich die Regierungen aufgrund zu
                                                      viele offene Stellenange-                     schwerste Wirtschaftskrise der Nachkriegs-
                                                                                                    geschichte als noch nicht ausgestanden be-
                                                                                                                                                 winne und Margen tatsächlich abschwä-
                                                                                                                                                 chen könnten. Daraus resultiert die ge-
                                                                                                                                                                                                                      Elektroindustrie wie Elringklinger profitie-
                                                                                                                                                                                                                      ren auch die Angestellten bei Siemens. Die
                                                                                                                                                                                                                                                                     haltsperiode wird in Kürze neu verhandelt.
                                                                                                                                                                                                                                                                     Nun vertreten die meisten Mitgliedstaaten
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        gen sind. Die Europäische Union braucht da-
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        her eine eigene Einkommensquelle, um den
  niedriger Zinsaufschläge zu stark verschuldet       bote schüren den Optimis-                     zeichnet und den Boom nur als kurze Epi-     dämpfte Stimmung bei vielen Firmen.                                  Münchener zahlen obendrein im Januar je-       die Auffassung, dass in Zeiten der nationa-                                                        EU-Haushalt direkt und ohne Umweg über
  hätten. Irland verzeichnete vor der Krise Haus-                                                   sode eingestuft. Die Chemiehersteller und       Aber: In sinkenden Zahlen lässt sich                              dem Beschäftigten bis zu 1 000 Euro ex-        len Haushaltskürzungen der EU-Haushalt                                                             die nationale Ebene zu versorgen. Die Grün-
                                                      mus. Das trägt den Auf-
  haltsüberschüsse. Es war vielmehr der private                                                     vor allem die Autobauer heben zwar im        nichts belegen. Im Gegenteil. Die Aufträge                           tra. Als Lohn und Dank für die überstan-       ein ähnliches Schicksal erfahren solle. Die-
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Die Gemeinschaft braucht                          dungsverträge sahen übrigens eine Einkom-
  Sektor, vor allem die Banken, der sich zu viel      schwung länger, als viele                     Monatsrhythmus ihre Prognosen an, ver-       ziehen weiter an, ganz besonders bei den                             dene Krise.                                    ser Ansatz ist jedoch grundlegend falsch. Er                                                       mensquelle dieser Art vor. Die Regierungen
  Schulden auflud. Später durfte er sie, weil man                                                   weisen dabei aber fast entschuldigend auf    skeptischen Auto- und hochspezialisierten                               Ähnlich wie Kurzarbeit und die einst be-    basiert auf irrigen Prämissen und läuft dem      eigene Finanzquellen, um                          sollten darin nicht fälschlicherweise eine
                                                      heute glauben.
  die Banken nicht pleitegehen lassen konnte
  oder wollte, auf den Staat abladen.
                                                                                                    die reißende Nachfrage aus China. Als ob
                                                                                                    es sich dabei um einen Lotteriegewinn
                                                                                                                                                 Maschinenbauern. Siemens hat deshalb
                                                                                                                                                 recht mit seiner offensiven Kehrtwende,
                                                                                                                                                                                                                      lächelte staatliche Abwrackprämie vor
                                                                                                                                                                                                                      zwei Jahren die schwere Wirtschaftskrise
                                                                                                                                                                                                                                                                     europäischen Wohl zuwider.
                                                                                                                                                                                                                                                                        Die Prämissen sind nicht korrekt, weil der
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      unabhängig von Beiträgen                          Europa-Steuer sehen und diese der Öffent-
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        lichkeit als Schreckgespenst vorhalten.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      einzelner Staaten kraftvoller

                                                      D
     Um so etwas in Zukunft zu vermeiden, sind                                                      oder einmaligen Ausrutscher handelt.         Mitarbeiter und Aktionäre für 2011 auf Op-                           erfolgreich milderten, so verlängern jetzt     Vergleich zwischen einem nationalen Haus-                                                             Mit einer solchen Finanzquelle könnte
  ganz andere Maßnahmen nötig: Das Finanzsys-                     eutschlands     Unternehmen          Kaum jemand wagt auf die Fortsetzung      timismus zu trimmen.                                                 also die Unternehmen den gegenwärtigen         halt und dem europäischen Haushalt                                                                 der EU-Haushalt erhöht werden, was die na-
  tem und die Banken müssen mit durchgreifen-                     übertreffen selbst die optimis-   des gegenwärtigen Wirtschaftsbooms zu           Ausgerechnet in Deutschland scheint                               Boom, indem sie ihre Angestellten daran        schlichtweg nicht möglich und damit dema-
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      auftreten zu können.                              tionalen Beiträge reduzieren würde. Die EU
  den Maßnahmen sicherer und stabiler gemacht                     tischsten Erwartungen. Sie er-    hoffen. Dazu passt aus Übersee die skepti-   der Optimismus sich derzeit selbst zu ver-                           teilhaben lassen – sofort und nicht wie frü-   gogisch ist. Vergessen wir nicht, dass der                                                         wäre damit in der Lage, im Klimaschutz
  werden.                                                         wirtschaften nur ein Jahr         sche Analyse des weltgrößten Netzwerk-       stärken – also in einer Volkswirtschaft, die                         her nach endlos ermüdenden und stim-           Haushalt der Europäischen Union nur rund                                                           (über eine CO2-Besteuerung) und in der Be-
                                                                  nach der großen Krise schon       ausrüsters Cisco über die Geschäfte in       bislang eher unverdächtig war, sich allzu                            mungstötenden Tarifverhandlungen.              ein Prozent vom Bruttoinlandsprodukt be-         Wachstum. Mit den derzeitigen Mitteln sind        kämpfung von finanziellen Verwerfungen
                                                      wieder Rekordgewinne. Doch wenn es um         Europa und den USA. Schon oft erwies         schnell euphorischen Gefühlen hinzuge-                                  Einmalzahlungen und weniger Zukunfts-       trägt. Zum Vergleich: In den USA liegt der       diese Perspektiven nicht erreichbar. Die Dy-      (durch eine Transaktionssteuer) kraftvoller
                                                      Prognosen für die Zeit über das in sieben     sich der amerikanische IT-Konzern, des-      ben. Die enormen Gewinnsteigerungen,                                 sorgen bedeuten noch keine ewige Fortset-      Bundeshaushalt bei 25 Prozent.                   namik und das demokratische Fundament             zu agieren.
  Norbert                                             Wochen zu Ende gehende Jahr hinaus-           sen Chef John Chambers mehrere amerika-      aus denen üppige Dividenden resultieren,                             zung des gegenwärtigen Aufschwungs.               Die Forderung nach einer Kürzung des          der Union würden erneut durch die völlige            Die Bürgerinnen und Bürger in Europa
  Häring                                              geht, dann mauern sie beharrlich. Nie-        nische Präsidenten beraten hat, als Trend-   schüren die Zuversicht bei Angestellten                              Doch wer sich klarmacht, wie sehr allein       EU-Haushalts steht im Widerspruch zum eu-        Unverhältnismäßigkeit der angekündigten           würden es nicht verstehen, wenn die Welt
                                                      mand weiß, wie sich die Weltwirtschaft        setter nicht nur für die Branche, sondern    und Aktionären. Dazu kommen die vielen                               schon gute Stimmung die Realkonjunktur         ropäischen Interesse, weil Europa dadurch        Ziele und der bereitgestellten Mittel erschüt-    nach der Krise genauso aussähe wie vor-
                                                      und das boomende China entwickeln wer-        der gesamten Weltwirtschaft.                 Stellenangebote.      Insgesamt     suchen                           bewegt, kann die Prognose wagen: Der           zu einer wirtschaftlichen Depression oder        tert.                                             her – nur mit weniger Wachstum und höhe-
                                                      den, lautet die Devise bei vielen export-        Zugegeben, nicht nur Cisco, auch viele    Deutschlands Unternehmen derzeit eine                                überraschende Boom hat gute Chancen,           bestenfalls Stagnation verurteilt wird. Die         Die EU-Ausgaben kommen nicht einfach           rer Arbeitslosigkeit. Ein wachstumsorien-
  Der Autor ist Korrespondent in Frankfurt.           starken Industriefirmen in ihren jüngsten     europäische Unternehmen hegen viele be-      Million Mitarbeiter, ergab eine repräsenta-                          sich zumindest in das erste Quartal 2011       nationalen Regierungen müssen derzeit ei-        zu den nationalen Ausgaben dazu. In mehre-        tierter EU-Haushalt mit einer neuen, eige-
  Sie erreichen ihn unter:                            Quartalsausblicken.                           rechtigte Zweifel an einer Fortsetzung des   tive Umfrage des Instituts für Arbeits-                              fortzupflanzen. Der Stimmungstöter             nen Sparkurs steuern, aber gerade dann           ren Bereichen (Finanzausgleich, Verteidi-         nen Finanzquelle und einem ehrgeizigen
  haering@handelsblatt.com                              Doch es gibt rühmliche Ausnahmen.           gegenwärtigen Booms. Dazu gehören die        markt- und Berufsforschung. Sinkende Er-                             „schwacher Binnenkonsum“, der früher           muss der europäische Haushalt ein Instru-        gung, Forschung und Innovation, Energie           Projektrahmen ist wirtschaftlich und sozial
                                                      Der bislang mit Vorhersagen extrem vor-       Sorgen über den Zustand der USA, der         werbslosenzahlen mindern die Angst vor                               so oft zugeschlagen hat, wird den Auf-         ment der wirtschaftlichen Belebung sein.         und Verkehr) trägt die EU dazu bei, dass die      unumgänglich und politisch von höchster
                                                                                                                                                                                                                      schwung diesmal nicht abwürgen.                Das gilt insbesondere angesichts der neuen,      Staaten weniger finanzielle Mittel brauchen       Dringlichkeit.
  Verantwortlicher Redakteur der Meinungsseiten:                                                                                                                                                                                                                     durch den Vertag von Lissabon geschaffe-         oder ihr Geld effizienter einsetzen können.
  Thomas Hanke, Berlin. Sie erreichen die                       Diskutieren Sie online mit der Redaktion über die Politik der Bundeskanzlerin                                                                         Der Autor ist Redakteur.                       nen Kompetenzen der Union und ihrer ex-             Kann man aber mit den heutigen Ressour-        Der Autor war Europapolitiker und spricht hier
  Meinungsredaktion: E-Mail: hb.meinung@vhb.de                  unter: handelsblatt.com/debatte                                                                                                                       Sie erreichen ihn unter:                       trem ehrgeizigen Ziele zur Förderung von in-     cen den Haushalt der EU ausbauen? Sicher-         für das Komitee von „Notre Europe“. Sie errei-
  Adresse: Kasernenstraße 67, 40213 Düsseldorf                                                                                                                                                                        sommer@handelsblatt.com                        telligentem, nachhaltigem und integrativem       lich nicht. Denn der europäische Haushalt fi-     chen ihn unter: gastautor@handelsblatt.com

      © Handelsblatt
© Handelsblatt       GmbH.Alle
                  GmbH.    Alle Rechte
                                 Rechtevorbehalten. Zum ErwerbZum
                                           vorbehalten.        weitergehender Rechte wenden Sie sich
                                                                   Erwerb weitergehender             bitte anwenden
                                                                                                 Rechte       nutzungsrechte@vhb.de.
                                                                                                                      Sie sich bitte an nutzungsrechte@vhb.de.                                  © Handelsblatt GmbH. Alle Rechte vorbehalten. Zum Erwerb weitergehender Rechte wenden Sie sich bitte an nutzungsrechte@vhb.de.
                                                                                                                                               Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010                                                                                                                                                                                                  15
Vous pouvez aussi lire