REVUE DE PRESSE Comité de Notre Europe - 12 et 13 novembre 2010 Collège des Bernardins - Paris - Institut Jacques Delors
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REVUE DE PRESSE Comité de Notre Europe 12 et 13 novembre 2010 Collège des Bernardins - Paris CONTACT PRESSE : Stéphanie Baz, Chargée de communication, sbaz@notre-europe.eu Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 1
Le Comité de Notre Europe : Samedi 13 novembre 2010 a eu lieu au Collège des Bernardins à Paris, le Comité de Notre Europe. Cette réunion, présidée par Jacques Delors, Ancien Président de la Commission européenne et Président fondateur du think tank Notre Europe, s’est déroulée en présence de Tommaso Padoa-Schioppa, Président actuel et de plus de quarante participants. Le Comité de Notre Europe, anciennement appelé Comité Européen d’Orientation, CEO, se réunit annuellement autour de différentes personnalités européennes de haut niveau dans le but d’émettre des pistes de réflexion pour l’avenir de la construction de l’Union. Cette année, les débats ont porté sur : Les défis et les promesses de l’Union économique et monétaire Le destin européen de l’Allemagne : vraie ou fausse controverse ? Les nouvelles institutions: Le Traité de Lisbonne à l’épreuve des faits La Déclaration : A l’issue des débats du 13 novembre 2010, une déclaration intitulée UNE NOUVELLE RESSOURCE POUR LE BUGET EUROPEEN a été amendée après délibération par l’ensemble des membres du Comité. Les signataires : Au total, les 44 membres du Comité de Notre Europe présents ce samedi 13 novembre ont acceptés de cosigner cette déclaration. Parmi eux : Ministres, députés européens, Présidents, journalistes… Les publications : La déclaration intitulée proposant une nouvelle ressource pour le budget européen, issue du Comité de Notre Europe, a été reprise dans plusieurs quotidiens nationaux européens : Le Figaro (France), The Financial Times (Royaume-Uni), le Handesblatt (Allemagne), La Repubblica (Italie), Le Temps (Suisse), Le Soir (Belgique), La Vanguardia (Espagne). Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 2
SOMMAIRE Le programme de la journée p.4 Les présents le 13 novembre 2010 p.5 La Déclaration p.6 La liste des signataires p.7 Le Communiqué de Presse p.9 Les publications dans la presse européenne : - La Repubblica, le 14 novembre 2010 p.11 - Le Temps, le 15 novembre 2010 p.12 - Le Handesblatt, le 15 novembre 2010 p. 15 - Le Figaro, le 16 novembre 2010 p. 16 - The Financial Times, le 19 novembre 2010 p.17 - Agence Europe, le 22 novembre 2010 p. 22 - Le Soir, le 23 novembre 2010 p.24 Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 3
Réunions du Comité européen d’orientation de Notre Europe 12 et 13 novembre 2010 - Programme Vendredi 12 novembre – dîner d’ouverture Lieu : Automobile Club de France, 6-8 Place de la Concorde, 75008 Paris. 19h00 – 20h00 : cocktail d’accueil 20h00 – 22h30 : dîner, avec échanges sur le thème « Le Marché Intérieur, pierre d’angle de la construction européenne ». Intervention de Monsieur Mario Monti, ancien Commissaire européen et auteur du Rapport « Une nouvelle Stratégie pour le marché unique au service de l’économie et de la société européennes ». Samedi 13 novembre – réunion du Comité Européen d’Orientation Lieu : Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 Paris. Présidence : Jacques Delors, Président fondateur de Notre Europe 9h30 – 10h00 : accueil – café et viennoiseries 10h00 – 10h30 : présentation des activités de Notre Europe, en particulier suivi des projets communauté de l’énergie et rapport US-UE. 10h30 – 12h30 : L’euro en danger ? : Les défis et les promesses de l’Union économique et monétaire. Introduction par M. Tommaso Padoa-Schioppa, Président de Notre Europe. 12h30 – 14h00 : déjeuner 14h00 – 15h30 : Le destin européen de l’Allemagne : vraie ou fausse controverse ? Table ronde animée par Daniel Vernet, journaliste, avec les participants allemands au CEO (Joachim Bitterlich, Klaus Hänsch et Daniela Schwarzer). 15h30 – 16h30 : Nouvelles institutions, nouveau leadership ? : Le Traité de Lisbonne à l’épreuve des faits. Introduction par M. Philippe de Schoutheete, ancien Ambassadeur de la Belgique auprès de l’UE. 16h30 – 17h00 : Conclusions générales et adoption de la Déclaration du CEO Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 4
Comité européen Notre Europe 13 novembre 2010 Liste des participants Enrique Barón-Crespo Pervenche Berès Joachim Bitterlich Jean-Louis Bourlanges Josep Borrel Fontelles Laurent Cohen-Tanugi Etienne Davignon Jacques Delors Jean Baptiste de Foucauld Ana de Palacio Renaud Dehousse Philippe de Schoutheete Isabelle Durant Piero Fassino Jean François-Poncet Emilio Gabaglio Nicole Gnesotto Sylvie Goulard Elisabeth Guigou Klaus Hänsch Philippe Lagayette Eneko Landaburu Allan Larsson Pierre Lepetit Paavo Lipponen Vitor Martins Mario Monti Tommaso Padoa-Schioppa Riccardo Perissich Alojz Peterle Julian Priestley Antonio Puri Purini Gaëtane Ricard-Nihoul Maria João Rodrigues Daniela Schwarzer Pawel Swieboda Pedro Solbes Antoinette Spaak Barbara Spinelli Christian Stoffaës Christine Verger Guy Verhofstadt Daniel Vernet Jérôme Vignon Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 5
UNE NOUVELLE RESSOURCE POUR LE BUGET EUROPEEN Les Etats Membres s’apprêtent à renégocier l’ensemble des moyens alloués aux politiques communautaires pour une prochaine période de sept longues années. La grande majorité d’entre eux semble considérer, à l’heure où tous les budgets nationaux sont revus à la baisse, qu’il est normal que le budget de l’Union européenne connaisse le même sort. Cette approche est pourtant erronée. Elle est fondée sur de mauvaises prémisses et va à rebours de l’intérêt européen. Les prémisses sont erronées parce qu’il est impossible et donc démagogique de faire la moindre comparaison entre un budget national et le budget européen. Rappelons que le budget de l’Union représente seulement autour de 1% du Produit Intérieur Brut contre 25% aux Etats-Unis. Cette position va également à rebours de l’intérêt européen car elle condamne l’Union à la dépression économique, au mieux à la stagnation. Au moment où les gouvernements nationaux sont contraints à la voie de l’austérité, le budget européen peut et doit être l’instrument de la relance. Il le doit d’autant plus que l’Union obtient de nouvelles compétences du Traité de Lisbonne et affiche des objectifs extrêmement ambitieux à l’horizon 2020 pour promouvoir une croissance qu’elle souhaite intelligente, durable et inclusive. Avec les moyens actuels, elle n’y parviendra pas. Sa dynamique et son assise démocratique seraient une nouvelle fois ébranlées par une inadéquation totale entre les objectifs annoncés et les moyens pourvus. La dépense européenne ne s’ajoute pas arithmétiquement aux dépenses nationales. Dans plusieurs domaines (solidarité, défense, recherche et innovation, infrastructures européennes d’énergie ou de transports, etc.), elle permet de les rationaliser, par des économies d’échelle et par une action plus efficace avec moins de moyens. Peut-on compter sur les ressources actuelles de l’Union pour parvenir à une augmentation du budget communautaire ? Certainement pas puisque la majorité du budget européen est financé par des contributions nationales provenant d’Etats Membres contraints à réaliser des coupes budgétaires. L’Union européenne a besoin d’une nouvelle ressource propre, dont les revenus parviendraient directement au budget de l’Union sans passer par le niveau national. C’est d’ailleurs ce type de ressource que prévoyaient les Traités fondateurs pour le financement des actions de l’Union. Les gouvernements auraient tort d’y voir et d’agiter dans l’opinion publique l’épouvantail d’un impôt européen. Cette ressource permettrait d’augmenter le budget et de réduire leurs contributions. Elle pourrait permettre à l’Union de progresser dans la lutte contre le changement climatique, par le biais d’une taxe carbone, ou les dérives financières, par une taxe sur les transactions financières. Les citoyens ne comprendraient pas que le monde de l’après-crise ressemble en tout point à celui d’avant, avec juste encore moins de croissance et plus de chômage. Un budget européen de soutien fondé sur une nouvelle ressource propre et lié à un projet ambitieux est un acte qui relève de la nécessité économique et sociale comme de l’urgence politique. Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 6
Réunion du CEO du 13 novembre 2010 Samedi 13 novembre Collège des Bernardins Enrique Barón-Crespo, ancien Président du Parlement européen, ancien Président du groupe parlementaire des Socialistes européens Pervenche Berès, Députée européenne, Présidente de la Commission Emploi et Affaires sociales du Parlement européen Joachim Bitterlich, Executive Vice Président International, Veolia Environnement Paris, Vice -Président de Notre Europe Josep Borrel Fontelles, Président de l’Institut universitaire européen de Florence, ancien Président du Parlement européen Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen Laurent Cohen-Tanugi, avocat Etienne Davignon, Ministre d’Etat belge, ancien Vice-Président de la Commission européenne Jean Baptiste de Foucauld, Inspecteur des finances Jacques Delors, Président fondateur de Notre Europe, ancien Président de la Commission européenne Ana de Palacio, ancienne Ministre des affaires étrangères d’Espagne Renaud Dehousse, Directeur du Centre d’études européennes, Sciences Po Paris Philippe de Schoutheete, ancien Ambassadeur de la Belgique auprès de l’UE Isabelle Durant, Vice-présidente du Parlement européen Piero Fassino, Député, Ancien Ministre italien Jean François-Poncet, ancien Ministre des affaires étrangères de la France Emilio Gabaglio, ancien Secrétaire général de la Confédération européennes des syndicats Nicole Gnesotto, Professeur titulaire de la Chaire sur l’Union européenne au CNAM, Vice-présidente de Notre Europe Sylvie Goulard, députée européenne Elisabeth Guigou, députée, ancienne Ministre Klaus Hänsch, ancien Président du Parlement européen Philippe Lagayette, Président de la Fondation de France Eneko Landaburu, Ambassadeur, Chef de la Délégation de la Commission européenne au Royaume du Maroc Allan Larsson, ancien Ministre des finances de la Suède Pierre Lepetit, Inspecteur des Finances, Vice-Président de Notre Europe Paavo Lipponen, ancien Premier ministre finlandais Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 7
Vitor Martins, Conseiller pour les affaires européennes du Président de la République portugaise, ancien Ministre des affaires étrangères du Portugal Mario Monti, ancien Commissaire européen, Président de l’université Bocconi, Milan Tommaso Padoa-Schioppa, ancien Ministre des finances de l’Italie, Président de Notre Europe Riccardo Perissich, ancien Directeur général responsable du marché intérieur à la Commission européenne Alojz Peterle, député européen, ancien Premier ministre de la Slovénie Julian Priestley, ancien Secrétaire général du Parlement européen Antonio Puri Purini, Conseiller du Président italien, ancien ambassadeur de l’Italie en Allemagne Gaëtane Ricard-Nihoul, Secrétaire générale de Notre Europe Maria João Rodrigues, ancienne Ministre du Portugal, conseillère pour les politiques économiques et sociales auprès de la Commission européenne, Professeur à l’Université de Lisbonne Daniela Schwarzer, Chef de la division Recherche pour l’intégration européenne au « International and Security Affairs, Stiftung Wissenschaft und Politik» Pedro Solbes : Ancien ministre de l'Economie et des Finances de l'Espagne et commissaire européen aux Affaires monétaires. Président de la Fundación para las Relaciones Internacionales y el Diálogo Exterior (FRIDE). Antoinette Spaak, Ministre d’Etat belge, ancienne députée européenne Barbara Spinelli Journaliste Christian Stoffaës, Président du Conseil du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) Pawel Swieboda, President de Demos Europa, Centre for European Strategy Christine Verger, Directrice au Parlement européen, ancienne Secrétaire générale de Notre Europe Guy Verhofstadt , Président du groupe ADLE au Parlement européen, ancien premier ministre belge Daniel Vernet, journaliste Jérôme Vignon, Président des Semaines sociales de France Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 8
Paris, le 13 novembre 2010 COMMUNIQUE DE PRESSE Jacques Delors préside la réunion annuelle du Comité de Notre Europe* Samedi 13 novembre 2010 a eu lieu au Collège des Bernardins à Paris, le Comité de Notre Europe. Cette réunion, présidée par Jacques Delors, Ancien Président de la Commission européenne et Président fondateur du think tank Notre Europe, s’est déroulée en présence de Tommaso Padoa-Schioppa, Président actuel et de plus de quarante participants. Le Comité de Notre Europe se réunit annuellement autour de différentes personnalités européennes de haut niveau** dans le but d’émettre des pistes de réflexion pour l’avenir de la construction de l’Union. Cette année, les débats ont porté sur : Les défis et les promesses de l’Union économique et monétaire Le destin européen de l’Allemagne : vraie ou fausse controverse ? Les nouvelles institutions: Le Traité de Lisbonne à l’épreuve des faits A l’issue des débats, samedi 13 novembre à 17h, une déclaration commune intitulée « UNE NOUVELLE RESSOURCE POUR LE BUGET EUROPEEN » a été signée par tous les membres participants. Cette dernière témoigne de l’opinion de ce Comité au regard de l’actualité européenne. Pour plus d’informations merci de vous diriger vers le site de Notre Europe : www.notre-europe.eu *Notre Europe est un think tank européen établi en France, fondé par Jacques Delors et dont l’objectif est de « penser l’unité européenne ». **Liste complète des participants au CEO de Notre Europe 2010 : Enrique Barón-Crespo; Pervenche Berès ; Joachim Bitterlich; Jean-Louis Bourlanges; Josep Borrel Fontelles ; Laurent Cohen-Tanugi ; Etienne Davignon ; Jacques Delors ; Jean Baptiste de Foucauld ; Ana de Palacio ; Renaud Dehousse ; Philippe de Schoutheete ; Isabelle Durant ; Piero Fassino ; Jean François-Poncet; Emilio Gabaglio ; Nicole Gnesotto ; Sylvie Goulard ; Elisabeth Guigou ; Klaus Hänsch ; Philippe Lagayette ; Eneko Landaburu ; Allan Larsson ; Pierre Lepetit ; Paavo Lipponen ; Vitor Martins ; Mario Monti ; Tommaso Padoa-Schioppa; Riccardo Perissich; Alojz Peterle; Julian Priestley; Romano Prodi; Antonio Puri Purini; Gaëtane Ricard-Nihoul; Maria João Rodrigues; Daniela Schwarzer ; Pawel Swieboda ; Antoinette Spaak; Barbara Spinelli ; Pedro Solbes ; Christian Stoffaës ; Christine Verger ; Guy Verhofstadt ; Daniel Vernet ; Jérôme Vignon CONTACT PRESSE : Stéphanie Baz: sbaz@notre-europe.eu Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 9
DOMENICA 14 NOVEMBRE 2010 @ PER SAPERNE DI PIÙ www.quirinale.it www.repubblica.it 27 L’ULTIMA MINACCIA DI MACKIE MESSER EUGENIO SCALFARI (segue dalla prima pagina) mera in modo certo e docu- Le variabili sono molte e pos- che avvenga nel corso di una le- mente non pesa neppure un to fuori il maggior sindacato D mentato ormai da sei votazio- sono essere combinate tra loro gislatura, non è prevista nella grammo) passeranno al filtro italiano. Per quanto riguarda escrive impietosa- ni: tre nella Commissione par- in vario modo. Costituzione. Al contrario c’è del Quirinale la cui decisione è gli stimoli alle imprese e ai con- mente gli errori che lamentare di bilancio ed altre La prima variabile, quella de- un articolo estremamente in ogni caso inappellabile e sumatori non se n’è mai vista hanno costellato il tre su questioni riguardanti cisiva, riguarda la possibilità di chiaro che così recita: «I mem- proprio questa inappellabilità l’ombra come ha documentato governo Berlusconi e l’immigrazione. Al Senato la formare un nuovo governo op- bri del Parlamento rappresen- costituisce garanzia costitu- più volte l’ufficio studi della la decomposizione del suo po- vecchia maggioranza c’è anco- pure la scelta di metter fine alla tano la nazione senza vincolo zionale a tutti gli effetti. Confindustria. tere, delle sue alleanze, della ra per una manciata di voti, ma legislatura e andare a nuove di mandato». Quest’articolo *** Infrastrutture. Il rapporto sua concezione del bene pub- sta per venir meno, molti sena- elezioni. Sarebbe in tal caso il tutela la libertà d’opinione dei Un’osservazione però voglio Cresme sulle opere pubbliche blico. La diagnosi è perfetta e tori stanno preparando i baga- secondo scioglimento antici- singoli parlamentari al di là dei aggiungerla sul cosiddetto go- presentato a Verona il 9 no- condivisibile. gli per cambiare gruppo. Co- pato delle Camere dopo due vincoli di partito. I delegati del verno del fare. Non mi stupisce vembre è il seguente: nel 2008 le Manca solo una cosa: l’auto- munque è sufficiente che la anni e mezzo dal primo. È chia- popolo rispondono alla loro affatto che gli accoliti di Berlu- opere pubbliche sono dimi- re non spiega perché se ne ac- maggioranza non sia più tale in ro che, prima di arrivare a tan- coscienza e responsabilità po- sconi proclamino che l’attuale nuite del 6 per cento rispetto al- corge soltanto oggi e perché nei una delle due Camere, per pro- to, Napolitano vorrà verificare litica e saranno giudicati dai lo- compagine ministeriale abbia l’anno precedente, nel 2009 la precedenti sedici anni abbia vocare la crisi di governo. se questo fatto per più aspetti ro elettori quando il popolo fatto il massimo che poteva fino diminuzione è stata del 7 per fatto di tutto il suo possibile in A questo punto i problemi traumatico possa essere evita- sarà nuovamente chiamato a a quando la scissione finiana ne cento e nel 2010 del 4,9. La pre- ampia e pessima compagnia sono tre: quando, come, e che to. Direi che questa verifica votare. ha paralizzato l’attività. visione per il 2011 segna un con altri turiferari, per manipo- cosa accadrà dopo. rientra nei suoi diritti e nei suoi I parlamentari di «Futuro e È ovvio che sostengano que- crollo del 9 per cento anno su lare la pubblica opinione in fa- Il quadro sembrava chiaro fi- doveri. L’incredibile minaccia Libertà» hanno già dimostrato sti tesi. Meno ovvio è che la stes- anno. Auspico che Sergio Ro- vore di Mackie Messer. Forse no all’altro ieri: dopo l’appro- di «guerra civile» lanciata da l’operatività di quell’articolo sa tesi sia sostenuta da persone mano sia più attento quando un atto di contrizione sarebbe vazione della legge di Stabilità Berlusconi è preoccupante co- della Costituzione quando equilibrate e apparentemente affronta argomenti così com- stato opportuno, ma sarebbe finanziaria che tutte le opposi- me sintomo della sua tenuta hanno deciso di costituire imparziali; questo sì, mi stupi- plessi e delicati. chieder troppo all’umana na- zioni vecchie e nuove avevano mentale ma non come pericolo gruppi parlamentari propri ab- sce e mi far riflettere fino a che Quanto ai beni culturali, cioè tura. accettato di votare (ancorché si reale. bandonando quello del Pdl. punto la propaganda di parte all’immenso patrimonio italia- Questi ingenui che si credo- tratti di una legge molto medio- Il vero tema è dunque di ca- Ancor più lo dimostreranno abbia stravolto il pensiero di no che è in materia il più gran- no furbi sono una delle nostre cre) per senso di responsabilità pire se, nell’interesse del Paese, domani uscendo dal governo. chi dovrebbe ragionare sui dati de del mondo, richiamo quan- debolezze nazionali. L’altra de- e accogliendo un pressante in- sia meglio andare a votare subi- Berlusconi e il gruppo dirigen- di fatto. to ha scritto in proposito il pro- bolezza sta nel fatto che i furbi vito del Capo dello Stato. to oppure – se i numeri ci sa- te del Pdl non hanno più la loro Un paio di settimane fa l’ex fessor Settis che è uno dei mas- si credono anche intelligenti e Questo sembrava l’accordo ranno in entrambe le Camere – fiducia e i motivi di questa sfi- ambasciatore Sergio Romano, simi esperti in materia e ricordo non lo sono affatto. fino a due giorni fa, ma a quel procedere alla formazione ducia sono stati da loro ampia- editorialista del Corriere della anche quanto ha detto il mini- Adesso gli ingenui si stanno punto Berlusconi ha capovolto d’un governo alternativo a mente illustrati. Sera scrisse un fondo sul suo stro Bondi quando, in una tra- svegliando da una lunga narco- la strategia dell’attendismo ac- quello attuale, che modifichi La scelta tra scioglimento giornale nel quale lamentava smissione televisiva sul crollo si. E sapete qual è la goccia che cendendo una miccia esplosi- l’obbrobriosa legge elettorale delle Camere o formazione di che gli insopportabili compor- di Pompei, ha dichiarato che ha fatto traboccare il vaso? È va: la richiesta al Senato di un vigente e gestisca al meglio l’e- un governo che prosegua la le- tamenti privati del premier «una struttura vecchia di due- stata l’inaudita bugia detta al voto di fiducia. La tregua sul conomia, ancora ben lontana gislatura spetta soltanto al Ca- avessero offuscato quanto di mila anni non poteva che crol- telefono la sera del 27 maggio quando è stata in tal modo rot- dall’esser uscita dalla crisi. po dello Stato che valuterà qua- buono, anzi di molto buono, il lare». scorso da Berlusconi al capoga- ta poiché l’opposizione, aven- I pareri sono divergenti su le sia la soluzione migliore per il governo aveva fatto per il Pae- Mai una frase del genere era binetto della Questura di Mila- do avuto notizia di quest’ini- questo punto, influenzati dalle Paese, sempre che i numeri gli se. stata accolta da un’irrefrenabi- no, quando asserì che la mino- ziativa del governo, ha presen- previsioni elettorali. Se si vota consentano di «vedere» l’esi- Romano indicava quali sia- le e tristissima risata di scherno. renne Ruby era la nipote di Mu- tato a sua volta una mozione di con la legge vigente la coalizio- stenza di una nuova maggio- no stati i successi del governo: barak. Tutto il resto era stato as- sfiducia alla Camera. Si è così ne Berlusconi-Bossi potrebbe ranza. un forte impulso alla costruzio- Post scriptum. Oggi a Milano solto dal maschilismo italico aperta la cosiddetta guerra del- di nuovo vincere alla Camera Bisogna essere molto chiari ne di infrastrutture, una legisla- il centrosinistra voterà alle pri- che la moralità se la mette sotto le mozioni che avvicina inevi- ma forse esser battuta al Sena- su questo punto: l’esistenza zione sociale virtuosa di prote- marie per scegliere i candidati i piedi senza esitare, ma la bu- tabilmente il momento della to. Si aprirebbe una fase di in- numerica di una nuova mag- zione del lavoro e di stimolo al- all’elezione del sindaco della gia su Mubarak (certificata per- crisi parlamentare. Il premier stabilità accentuata dalla quale gioranza è una condizione ne- le imprese, una politica econo- città. Si tratta di tre candidati ci- fino dal ministro dell’Interno, cerca di vincere la prima batta- il solo modo di uscire sarebbe cessaria ma non necessaria- mica di successo che ha argina- vici che chiederanno il voto su Maroni, senza neppure un bri- glia con l’ennesima forzatura una «grossa coalizione» dal Pdl mente sufficiente. Il Capo dello to gli effetti negativi della crisi altrettante liste una delle quali, vido di stupefazione) quella no, delle regole, pretendendo di far e Lega fino al Pd passando per il Stato potrebbe anche decidere internazionale; infine la positi- quella scelta dagli elettori, si quella è diventata argomento votare la mozione di Palazzo terzo polo centrista. Questo ti- che lo scioglimento delle Ca- va soluzione di problemi appa- presenterà in opposizione al da bar dello sport, quella era Madama, dove è più sicuro di po di soluzione sembra mani- mere sia più utile al bene pub- rentemente insanabili come i sindaco Moratti e ad altri can- impossibile da digerire anche avere la maggioranza. Nel frat- festamente impossibile. Pro- blico. rifiuti di Napoli e il terremoto didati del centrodestra. da stomaci capaci di mandar tempo si è riaperto il «calcio durrebbe un caos politico e so- A me non pare che questa d’Abruzzo. Si tratta di tre candidati degni giù perfino le pietre. mercato» sia in Senato sia alla ciale specialmente in tutta l’a- utilità vi sia, e non pare al mag- Mi sono stropicciato gli oc- di grande considerazione: l’ar- Quella era il segno che il capo Camera. Spettacolo vergogno- rea del centrosinistra. gior partito d’opposizione, non chi nel leggere quelle frasi; for- chitetto Boeri, il giudice costi- del governo italiano era sotto so quant’altri mai. L’alternativa a questo caos pare al terzo polo centrista che se, mi sono detto, l’ambascia- tuzionale Onida, l’avvocato Pi- ricatto al punto di temere che se *** nient’affatto calmo consiste in è ormai una nuova presenza tore Romano scambia i sogni sapia. la ragazza Ruby avesse dovuto Esaminare quanto accadrà un governo interinale che fac- parlamentare, non pare nep- (la propaganda) per realtà. Vinca il migliore. Ma ciò che passare una notte in Questura, dopo il voto di sfiducia alla Ca- cia proseguire la legislatura fi- pure alle forze sociali, sindaca- La verità è questa. Il terremo- oggi importa, come ha già scrit- avrebbe parlato. Per evitare mera è complicato. Ci saranno no alla sua naturale scadenza ti e Confindustria, che recla- to d’Abruzzo e i rifiuti di Napo- to ieri Gad Lerner, sarà l’af- quel pericolo anche il nome del infatti a quel punto svariati pro- nel 2013, fondato sull’accordo mano da tempo un governo li sono due miracoli annuncia- fluenza dei votanti che rappre- presidente egiziano poteva tagonisti: anzitutto il presiden- del terzo polo Fini-Casini con il che governi e constatano che il ti ma mai verificatisi e la realtà è senta una sorta di prova gene- servire ed infatti è servito. te della Repubblica e i presi- centrosinistra. governo attuale non è più in sotto gli occhi di tutti senza bi- rale della mobilitazione dell’e- *** denti delle Camere. I gruppi Si tratta di un ribaltone? E co- grado di fare alcunché, am- sogno di ricordarla. lettorato riformista e democra- Dopo l’antefatto e il post-fat- parlamentari. Ma anche le par- me tale improponibile? messo che in passato abbia fat- La legislazione sul lavoro e gli tico. La speranza a Milano e in to veniamo all’attualità. La pri- ti sociali e soprattutto la situa- *** to. stimoli alle imprese non ci sono Italia è che questo prologo dia il ma constatazione è che la mag- zione economica nazionale e La parola «ribaltone», intesa Ma, lo ripeto, queste valuta- stati, c’è stato un accordo con- massimo risultato. gioranza non c’è più. Alla Ca- internazionale. come cambio di maggioranza zioni (la mia personale ovvia- trattuale separato che ha tenu- © RIPRODUZIONE RISERVATA L’appello NUOVE RISORSE PER IL BILANCIO UE G li Stati Membri si apprestano a rinegoziare fettuare razionalizzazioni tramite le economie di sca- l’insieme dei mezzi attribuiti alle politiche la, un’azione più efficace e un risparmio di mezzi. E’ comunitarie per un prossimo periodo di set- possibile contare sulle attuali risorse dell’Unione per te lunghi anni. La grande maggioranza degli riuscire ad ottenere un aumento del bilancio comuni- Stati sembra ritenere normale che, laddove tutti i bi- tario ? No di certo, poiché la maggior parte di esso è fi- lanci nazionali sono rivisti al ribasso, anche quello del- nanziato da contributi nazionali provenienti da Paesi l’Unione Europea subisca la stessa sorte. Questa im- Membri oggi costretti a effettuare tagli al bilancio. postazione è tuttavia errata. Si fonda su false premes- L’Unione europea ha bisogno di una nuova risorsa se ed è contraria all’interesse europeo propria, il cui gettito confluirebbe direttamente alle Le premesse sono false perché qualsiasi confronto sue casse senza transitare per i bilanci nazionali. Que- tra un bilancio nazionale e il bilancio europeo è im- sto era il tipo di risorse previsto dai Trattati fondatori possibile, e quindi demagogico. Ricordiamo infatti che per finanziare le politiche dell’Unione. il bilancio dell’Unione costituisce circa l’1% del Pro- I governi avrebbero torto nel vedere in ciò - e nell’a- dotto Interno Lordo (PIL) a fronte del 25% negli Stati gitare presso l’opinione pubblica - lo spauracchio di Uniti. una tassa europea. Questa risorsa consentirebbe di au- L’impostazione è, poi, contraria all’interesse euro- mentare il bilancio e di ridurre gli apporti dei paesi. peo giacché condanna l’Unione alla depressione eco- Una tassa sulle emissioni di carbonio, o sulle istituzio- nomica e, nella migliore delle ipotesi, alla stagnazione. ni della finanza, o sulle transazioni finanziarie, per- Nel momento in cui i governi nazionali sono costretti metterebbe all’Unione di progredire nella lotta contro a imboccare la via dell’austerità, il bilancio europeo i cambiamenti climatici e di contribuire alla stabilità può e deve essere lo strumento del rilancio. Deve es- finanziaria. serlo quanto più l’Unione riceve nuove competenze I cittadini non capirebbero perché il mondo del do- dal trattato di Lisbona e affigge obbiettivi estrema- po-crisi sia simile in tutto e per tutto a quello prece- mente ambiziosi all’orizzonte del 2020: promuovere dente, ma con un’ulteriore diminuzione della crescita una crescita che auspica ragionata, durevole e a largo e un incremento della disoccupazione. Un bilancio eu- spettro d’azione. L’unione non può conseguire quegli ropeo di crescita fondato su una risorsa propria e lega- obiettivi con i mezzi di cui dispone attualmente. La sua to ad un progetto ambizioso è un atto che emana tan- stessa dinamica e la sua base democratica verrebbero to dalla necessità economica e sociale quanto dall’ur- nuovamente scosse dalla totale incoerenza tra gli genza politica. obiettivi che essa si prefigge e i mezzi di cui dispone. L’appello è firmato da 40 esponenti La spesa europea non si somma algebricamente al- della politica e dell’economia europea. le spese nazionali. In vari ambiti (la solidarietà, la dife- Tra questi Jacques Delors, Piero Fassino, sa, la ricerca e l’innovazione, le infrastrutture europee Mario Monti, Tommaso Padoa-Schioppa, in materia di energia e di trasporti), essa consente di ef- Antonio Puri Purini, Barbara Spinelli, Pedro Solbes Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 11 Repubblica Nazionale
opinions lundi15 novembre 2010 Pour un budget européen de relance Par Le think tank Notre Europe, Le Comité européen du think tank Notre Europe, présidé par Jacques Delors, craint que les Etats membres ne coupent dans le budget de l’UE, ce qui irait à l’encontre des ambitions communautaires Les Etats membres s’apprêtent à renégocier l’ensemble des moyens alloués aux politiques communautaires pour une prochaine période de sept longues années. La grande majorité d’entre eux semble considérer, à l’heure où tous les budgets nationaux sont revus à la baisse, qu’il est normal que le budget de l’Union européenne connaisse le même sort. Cette approche est pourtant erronée. Elle est fondée sur de mauvaises prémisses et va à rebours de l’intérêt européen. Les prémisses sont erronées parce qu’il est impossible et donc démagogique de faire la moindre comparaison entre un budget national et le budget européen. Rappelons que le budget de l’Union représente seulement autour de 1% du produit intérieur brut contre 25% aux Etats-Unis. Cette position va également à rebours de l’intérêt européen car elle condamne l’Union à la dépression économique, au mieux à la stagnation. Au moment où les gouvernements nationaux sont contraints à la voie de l’austérité, le budget européen peut et doit être l’instrument de la relance. Il le doit d’autant plus que l’Union obtient de nouvelles compétences du Traité de Lisbonne et affiche des objectifs extrêmement ambitieux à l’horizon 2020 pour promouvoir une croissance qu’elle souhaite intelligente, durable et inclusive. Avec les moyens actuels, elle n’y parviendra pas. Sa dynamique et son assise démocratique seraient une nouvelle fois ébranlées par une inadéquation totale entre les objectifs annoncés et les moyens pourvus. La dépense européenne ne s’ajoute pas arithmétiquement aux dépenses nationales. Dans plusieurs domaines (solidarité, défense, recherche et innovation, infrastructures européennes d’énergie ou de transports, etc.), elle permet de les rationaliser, par des économies d’échelle et par une action plus efficace avec moins de moyens. Peut-on compter sur les ressources actuelles de l’Union pour parvenir à une augmentation du budget communautaire? Certainement pas puisque la majorité du budget européen est financé par des contributions nationales provenant d’Etats membres contraints à réaliser des coupes budgétaires. L’Union européenne a besoin d’une nouvelle ressource propre, dont les revenus parviendraient directement au budget de l’Union sans passer par le niveau national. C’est d’ailleurs ce type de ressource que prévoyaient les Traités fondateurs pour le financement des actions de l’Union. Les gouvernements auraient tort d’y voir et d’agiter dans l’opinion publique l’épouvantail d’un impôt européen. Cette ressource permettrait d’augmenter le budget et de réduire leurs contributions. Elle pourrait permettre à l’Union de progresser dans la lutte contre le changement climatique, par le biais d’une taxe carbone, ou les dérives financières, par une taxe sur les transactions financières. Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 12
Les citoyens ne comprendraient pas que le monde de l’après-crise ressemble en tout point à celui d’avant, avec juste encore moins de croissance et plus de chômage. Un budget européen de soutien fondé sur une nouvelle ressource propre et lié à un projet ambitieux est un acte qui relève de la nécessité économique et sociale comme de l’urgence politique. ■ Les 44 signataires: Enrique Barón-Crespo, ancien Président du Parlement européen, ancien Président du groupe parlementaire des Socialistes européens Pervenche Berès, Députée européenne, Présidente de la Commission Emploi et Affaires sociales du Parlement européen Joachim Bitterlich, Executive Vice Président International, Veolia Environnement Paris, Vice -Président de Notre Europe Josep Borrel Fontelles, Président de l’Institut universitaire européen de Florence, ancien Président du Parlement européen Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen Laurent Cohen-Tanugi, avocat Etienne Davignon, Ministre d’Etat belge, ancien Vice-Président de la Commission européenne Jean Baptiste de Foucauld, Inspecteur des finances Jacques Delors, Président fondateur de Notre Europe, ancien Président de la Commission européenne Ana de Palacio, ancienne Ministre des affaires étrangères d’Espagne Renaud Dehousse, Directeur du Centre d’études européennes, Sciences Po Paris Philippe de Schoutheete, ancien Ambassadeur de la Belgique auprès de l’UE Isabelle Durant, Vice-présidente du Parlement européen Piero Fassino, Député, Ancien Ministre italien Jean François-Poncet, ancien Ministre des affaires étrangères de la France Emilio Gabaglio, ancien Secrétaire général de la Confédération européennes des syndicats Nicole Gnesotto, Professeur titulaire de la Chaire sur l’Union européenne au CNAM, Vice-présidente de Notre Europe Sylvie Goulard, députée européenne Elisabeth Guigou, députée, ancienne Ministre Klaus Hänsch, ancien Président du Parlement européen Philippe Lagayette, Président de la Fondation de France Eneko Landaburu, Ambassadeur, Chef de la Délégation de la Commission européenne au Royaume du Maroc Allan Larsson, ancien Ministre des finances de la Suède Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 13
Pierre Lepetit, Inspecteur des Finances, Vice-Président de Notre Europe Paavo Lipponen, ancien Premier ministre finlandais Vitor Martins, Conseiller pour les affaires européennes du Président de la République portugaise, ancien Ministre des affaires étrangères du Portugal Mario Monti, ancien Commissaire européen, Président de l’université Bocconi, Milan Tommaso Padoa-Schioppa, ancien Ministre des finances de l’Italie, Président de Notre Europe Riccardo Perissich, ancien Directeur général responsable du marché intérieur à la Commission européenne Alojz Peterle, député européen, ancien Premier ministre de la Slovénie Julian Priestley, ancien Secrétaire général du Parlement européen Antonio Puri Purini, Conseiller du Président italien, ancien ambassadeur de l’Italie en Allemagne Gaëtane Ricard-Nihoul, Secrétaire générale de Notre Europe Maria João Rodrigues, ancienne Ministre du Portugal, conseillère pour les politiques économiques et sociales auprès de la Commission européenne, Professeur à l’Université de Lisbonne Daniela Schwarzer, Chef de la division Recherche pour l’intégration européenne au « International and Security Affairs, Stiftung Wissenschaft und Politik» Pedro Solbes, Ancien ministre de l’Economie et des Finances de l’Espagne et commissaire européen aux Affaires monétaires. Président de la Fundación para las Relaciones Internacionales y el Diálogo Exterior (FRIDE). Antoinette Spaak, Ministre d’Etat belge, ancienne députée européenne Barbara Spinelli , Journaliste Christian Stoffaës, Président du Conseil du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) Pawel Swieboda, President de Demos Europa, Centre for European Strategy Christine Verger, Directrice au Parlement européen, ancienne Secrétaire générale de Notre Europe Guy Verhofstadt, Président du groupe ADLE au Parlement européen, ancien premier ministre belge Daniel Vernet, journaliste Jérôme Vignon, Président des Semaines sociales de France © 2009 Le Temps SA Revue de presse - Comité Notre Europe - novembre 2010 14
10 MEINUNG MONTAG, 15. NOVEMBER 2010, Nr. 221 ****** 11 KANZLERIN Angela Aschenputtel WORTE DES TAGES SCHULDENKRISE Die Staaten D as Auffälligste an Angela Merkel Es gibt keine andere Schlussfolgerung als zahlen alles „Ehrlich gesagt, ich weiß nicht, ist nicht das, was sie tut, son- dern das, was sie unterlässt. Un- strittig ist: Sie kann was. Aber Gabor Steingart die: Der Zauber der Angela Merkel wirkt nicht mehr. Das Leisetreten und die Selbst- Sozialdemokratisierung haben sich nicht aus- K apital ist ein scheues Reh. Weil sie diese wie sich der Markt entwickeln genauso deutlich ist mittler- gezahlt. Das Projekt „Mitte“ führt mit großer alte Weisheit nicht verinnerlicht hat, ma- wird.“ weile zu erkennen: Sie will nichts. Selten hat Zielstrebigkeit in Richtung Mittelmäßigkeit. növriert sich die Bundesregierung im- AKIO TOYODA, ein Regierungschef so anspruchslos vor sich Verspricht sie „Bürokratieabbau“, weiß mer tiefer in ein Dilemma. Nachdem die von Toyota-Chef, zur Entwicklung der hinregiert: „Wir gehen unseren Weg“, sagte der Kundige, dass nun wieder mit Papier ge- Berlin vorangetriebene Diskussion über einen Elektroautos sie gestern im großen Interview vor dem Par- Einen neuen Anfang hat die raschelt wird. Wenn sie einen „Herbst der erzwungenen Forderungsverzicht für private teitag. Wohin dieser Weg führt oder auch Entscheidungen“ ankündigt, ahnt man, Anleihegläubiger die Kurse irischer Staatsanlei- nur führen sollte, verriet sie nicht. Kanzlerin einst versprochen. dass sie in Wahrheit meint: Wir schleppen „Ich habe einen Vertrag hen immer weiter nach unten gedrückt hatte, sahen sich Wolfgang Schäuble und seine euro- bis September 2012 und pflege Das war anders versprochen. „Ein neuer Anfang“ stand auf den Plakaten, mit deren Und nicht gehalten. Ihr Pro- uns weiter über die Runden. Sagt sie Ge- sundheitsreform, ertappt man sich dabei, päischen Kollegen zu der Erklärung genötigt, Verträge einzuhalten.“ Hilfe sie im Jahre 2005 erstmals Kanzlerin jekt „Mitte“ führt die CDU in wie man instinktiv an die Geldbörse greift. jegliche Pläne in dieser Richtung würden Halter bereits ausstehender Staatsanleihen nicht be- JÜRGEN GROSSMANN, RWE-Chef wurde. Sie hielt gepfefferte Reden wie diese: „Die staatlichen Institutionen sind die Mittelmäßigkeit. Erst letzte Woche schraubte sie die Beiträge wieder um 0,6 Punkte nach oben. Sechs Mil- treffen. Denn auch wenn die irische Regierung teilweise ausgezehrt oder arbeiten sich in liarden zusätzlich nimmt sie den Versicher- im Moment gar kein neues Geld am Kapital- Bürokratie ab. Viele Einzelteile bewegen ten ab. Selbst die Idee mit den „Gipfeln im markt aufnehmen muss, gefährdeten die Kurs- „Derzeit verzeichnen wir sich, aber das Ganze tritt auf der Stelle. In Sieben Jahre und sechs Parteitage später Kanzleramt“, zu denen sie beinahe im Mo- verluste der Anleihen doch akut die Stabilität den höchsten Auftragsbestand weiten Teilen der Gesellschaft, die Parteien steht die Winterkönigin heute in Karlsruhe natstakt einlädt, hat sich abgenützt. Bil- der Banken in Irland und in anderen Ländern. aller Zeiten.“ schließe ich dabei ausdrücklich mit ein, als Angela Aschenputtel vor ihrem Publi- dung, Islam, Ausländerintegration: Stets Fürs Erste hat die Erklärung der Finanzminis- ESTHER BAHNE, fehlt der Wille zum Aufbruch.“ kum. Der einst beeindruckende Ehrgeiz ist war die Teilnehmerliste so lang, wie das Er- ter zu einer Beruhigung geführt. Aber dem Di- Audi-Sprecherin von ihr abgefallen wie das prächtige Ball- gebnisprotokoll kurz war. lemma entkommen sind sie damit nicht. Zum ei- Einst war sie die kleid von dem Mädchen im Märchen der Ge- nen mussten sie nun offiziell erklären, was An- brüder Grimm. Grau sieht sie aus. Ihre „Habt ihr keine andere www.berndtaskott.de gela Merkel und Wolfgang Schäuble gerade ver- „Wer heute Fachkräfte Winterkönigin der CDU Worte klingen seit längerem schon matt. hindern wollten: dass in Bezug auf ein eventuell will, muss auch bereit sein, Das wollte sie ändern. Das war ihr großes Statt Ballkleid trägt sie wieder Arbeitskittel. Tochter?“ fragte der König noch nötig werdendes Rettungspaket für Irland fair zu bezahlen.“ Versprechen. In ihr loderte die Sehnsuchts- Die Delegierten werden versuchen, sich Zumindest im Märchen der Gebrüder allein die Partnerstaaten aufkommen müssen. PHILIPP RÖSLER, energie eines Landes, das willig war, sich zu nichts anmerken zu lassen. Parteisoldaten Grimm ging alles gut aus. „Das ist auch nicht Nicht die Banken, die den Schlamassel verur- Gesundheitsminister, zum wachsenden wandeln. Denn es hatte sich herumgespro- sind tapfer. Aber sie alle kennen die Verlust- die rechte“, sprach der König, „habt ihr Mangel an Pflegekräften sacht haben, oder die übrigen Investoren. chen, dass ein Sozialstaat, der auf der Kopf- zahlen. Unter Merkels Führung hat die CDU keine andere Tochter?“ Er gab nicht eher Zum anderen können sie dem Dilemma auch zahl von Kindern beruht, im Zeitalter der im Vergleich zur ersten gesamtdeutschen Ruhe, bis Aschenputtel wieder die elegante für die Zukunft nicht entgehen. Da man nieman- „Ein Staat ohne Gerechtigkeit Kinderlosigkeit anders finanziert werden Wahl im Jahr 2000 rund 30 Prozent ihrer Ballkönigin war, die er schätzen und lieben den zwingen kann, bestimmte Anleihen zu kau- ist wie eine Räuberbande.“ muss. Sie bot erst ihrer Partei, dann den Wähler verloren. 5,2 Millionen Menschen, gelernt hatte. fen, müssen die Europäer selbst die Zeche be- BERTHOLD HUBER, Deutschen ein ungewöhnliches Tauschge- die damals Kohl wählten, votierten 2009 Der König unserer Tage ist der Wähler. Er zahlen, wenn sie die Anleihen eines Partnerlan- IG-Metall-Chef schäft an: Freiheit gegen Sicherheit, Zukunft nicht für Merkel. Ausweislich der jüngsten ist von Angela Merkel enttäuscht, aber er des unattraktiver machen. Wenn ein Land vom statt Nostalgie, womit vor allem eine solide Meinungsumfragen, wenige Tage vor dem hat nicht mir ihr gebrochen. Er sucht weiter europäischen Rettungsschirm aufgefangen wor- Sozialstaatsfinanzierung gemeint war. Parteitag erhoben, sind es mittlerweile 36 nach seiner Prinzessin. Vielleicht zieht sie, den ist, weil es sich am Markt nicht mehr refi- Heribert Prantl von der „Süddeutschen Prozent der damaligen CDU-Wähler, die von ihm zuliebe, noch einmal das Ballkleid an. nanzieren kann, dann soll es ja möglichst bald Zeitung“ nannte Angela Merkel, die Ener- der Merkel-CDU nichts wissen wollen. Es hat ihr gut gestanden. wieder auf eigenen Füßen stehen. Einem hoch- gische, die für ihre Vorstellung von Zukunft Seit sie das Kanzleramt bewohnt, gingen Wachstumstreiber „Gute Laune“ verschuldeten Land wird das kaum gelingen, auf dem Leipziger Parteitag eine fulminante damit jeden Tag rund 1 200 CDU-Wähler ver- Der Autor ist Handelsblatt-Chefredakteur. wenn auf jeder Anleihe der Warnhinweis Mehrheit erhielt, „die Winterkönigin der loren. Diese Wähler sind heute nicht rot, Sie erreichen ihn unter: prangt: „Der Finanzminister darf diese Anleihe CDU“. gelb oder grün, sie sind sauer. steingart@handelsblatt.com nicht zum Nennwert zurückzahlen, wenn er ir- gendwelche Hilfen von seinen Partnerländern in Anspruch nehmen sollte.“ Deshalb müssen sichtige Mischkonzern Siemens verbindet weltgrößten Volkswirtschaft, Ängste, in Arbeitslosigkeit. Sie war in Deutschland die Partnerländer die Finanzen des Problem- Ulf sein Rekordergebnis plötzlich mit einer China könnte eine (Immobilien-)Blase plat- jahrzehntelang der wohl größte Hemm- EUROPA falls vor der Rückkehr an den Kapitalmarkt Kampfansage an die Konkurrenz. Selbstbe- zen, und Befürchtungen, dass öffentliche schuh für einen anspringenden Binnen- Sommer Mehr Geld! Mehr Kompetenzen! durchgreifend sanieren. Sie müssen dessen Ver- wusst blicken die Münchener nach vorn Aufträge an Unternehmen künftig sinken, markt, weil viele Angestellte aus Furcht schuldung senken, indem sie auf einen großen und wähnen sich auf gutem Weg, den weil sich die hochverschuldeten Industrie- vor einem Stellenverlust ihr Geld lieber zu- Teil ihrer Forderung verzichten, so dass es nur Schwung in das nächste Jahr mitzuneh- nationen künftig im Geldausgeben zurück- sammenhielten. noch geringe Zweifel an der Kreditwürdigkeit men und die Erträge weiter zu steigern. halten. Kurzum, viele Ungleichgewichte Schließlich stärken die vielen vorgezoge- Einmalzahlungen, vorgezo- D des Landes geben kann. Die Kehrtwende überrascht, denn bis- und Störfeuer, wozu auch der Währungs- nen Tariferhöhungen den Glauben in die er Gesamtfinanzrahmen der EU-Ge- nanziert sich größtenteils durch die Bei- Es gibt ohnehin kaum einen sachlichen lang hatte Siemens, ebenso wie die meis- streit zwischen den USA und China zählt, Zukunft. Nach Bosch, Volkswagen, Audi meinschaftspolitik für die kom- Jacques träge der Mitgliedstaaten, die ängstlich rea- Grund für die deutsche Initiative. Das Problem gene Tariferhöhungen und ten deutschen Großkonzerne, die sprechen dafür, dass sich Umsätze, Ge- und vielen Zulieferern in der Metall- und mende, sieben Jahre dauernde Haus- Delors gieren und zu Haushaltskürzungen gezwun- in Ländern wie Irland und Spanien war ja kei- nesfalls, dass sich die Regierungen aufgrund zu viele offene Stellenange- schwerste Wirtschaftskrise der Nachkriegs- geschichte als noch nicht ausgestanden be- winne und Margen tatsächlich abschwä- chen könnten. Daraus resultiert die ge- Elektroindustrie wie Elringklinger profitie- ren auch die Angestellten bei Siemens. Die haltsperiode wird in Kürze neu verhandelt. Nun vertreten die meisten Mitgliedstaaten gen sind. Die Europäische Union braucht da- her eine eigene Einkommensquelle, um den niedriger Zinsaufschläge zu stark verschuldet bote schüren den Optimis- zeichnet und den Boom nur als kurze Epi- dämpfte Stimmung bei vielen Firmen. Münchener zahlen obendrein im Januar je- die Auffassung, dass in Zeiten der nationa- EU-Haushalt direkt und ohne Umweg über hätten. Irland verzeichnete vor der Krise Haus- sode eingestuft. Die Chemiehersteller und Aber: In sinkenden Zahlen lässt sich dem Beschäftigten bis zu 1 000 Euro ex- len Haushaltskürzungen der EU-Haushalt die nationale Ebene zu versorgen. Die Grün- mus. Das trägt den Auf- haltsüberschüsse. Es war vielmehr der private vor allem die Autobauer heben zwar im nichts belegen. Im Gegenteil. Die Aufträge tra. Als Lohn und Dank für die überstan- ein ähnliches Schicksal erfahren solle. Die- Die Gemeinschaft braucht dungsverträge sahen übrigens eine Einkom- Sektor, vor allem die Banken, der sich zu viel schwung länger, als viele Monatsrhythmus ihre Prognosen an, ver- ziehen weiter an, ganz besonders bei den dene Krise. ser Ansatz ist jedoch grundlegend falsch. Er mensquelle dieser Art vor. Die Regierungen Schulden auflud. Später durfte er sie, weil man weisen dabei aber fast entschuldigend auf skeptischen Auto- und hochspezialisierten Ähnlich wie Kurzarbeit und die einst be- basiert auf irrigen Prämissen und läuft dem eigene Finanzquellen, um sollten darin nicht fälschlicherweise eine heute glauben. die Banken nicht pleitegehen lassen konnte oder wollte, auf den Staat abladen. die reißende Nachfrage aus China. Als ob es sich dabei um einen Lotteriegewinn Maschinenbauern. Siemens hat deshalb recht mit seiner offensiven Kehrtwende, lächelte staatliche Abwrackprämie vor zwei Jahren die schwere Wirtschaftskrise europäischen Wohl zuwider. Die Prämissen sind nicht korrekt, weil der unabhängig von Beiträgen Europa-Steuer sehen und diese der Öffent- lichkeit als Schreckgespenst vorhalten. einzelner Staaten kraftvoller D Um so etwas in Zukunft zu vermeiden, sind oder einmaligen Ausrutscher handelt. Mitarbeiter und Aktionäre für 2011 auf Op- erfolgreich milderten, so verlängern jetzt Vergleich zwischen einem nationalen Haus- Mit einer solchen Finanzquelle könnte ganz andere Maßnahmen nötig: Das Finanzsys- eutschlands Unternehmen Kaum jemand wagt auf die Fortsetzung timismus zu trimmen. also die Unternehmen den gegenwärtigen halt und dem europäischen Haushalt der EU-Haushalt erhöht werden, was die na- tem und die Banken müssen mit durchgreifen- übertreffen selbst die optimis- des gegenwärtigen Wirtschaftsbooms zu Ausgerechnet in Deutschland scheint Boom, indem sie ihre Angestellten daran schlichtweg nicht möglich und damit dema- auftreten zu können. tionalen Beiträge reduzieren würde. Die EU den Maßnahmen sicherer und stabiler gemacht tischsten Erwartungen. Sie er- hoffen. Dazu passt aus Übersee die skepti- der Optimismus sich derzeit selbst zu ver- teilhaben lassen – sofort und nicht wie frü- gogisch ist. Vergessen wir nicht, dass der wäre damit in der Lage, im Klimaschutz werden. wirtschaften nur ein Jahr sche Analyse des weltgrößten Netzwerk- stärken – also in einer Volkswirtschaft, die her nach endlos ermüdenden und stim- Haushalt der Europäischen Union nur rund (über eine CO2-Besteuerung) und in der Be- nach der großen Krise schon ausrüsters Cisco über die Geschäfte in bislang eher unverdächtig war, sich allzu mungstötenden Tarifverhandlungen. ein Prozent vom Bruttoinlandsprodukt be- Wachstum. Mit den derzeitigen Mitteln sind kämpfung von finanziellen Verwerfungen wieder Rekordgewinne. Doch wenn es um Europa und den USA. Schon oft erwies schnell euphorischen Gefühlen hinzuge- Einmalzahlungen und weniger Zukunfts- trägt. Zum Vergleich: In den USA liegt der diese Perspektiven nicht erreichbar. Die Dy- (durch eine Transaktionssteuer) kraftvoller Prognosen für die Zeit über das in sieben sich der amerikanische IT-Konzern, des- ben. Die enormen Gewinnsteigerungen, sorgen bedeuten noch keine ewige Fortset- Bundeshaushalt bei 25 Prozent. namik und das demokratische Fundament zu agieren. Norbert Wochen zu Ende gehende Jahr hinaus- sen Chef John Chambers mehrere amerika- aus denen üppige Dividenden resultieren, zung des gegenwärtigen Aufschwungs. Die Forderung nach einer Kürzung des der Union würden erneut durch die völlige Die Bürgerinnen und Bürger in Europa Häring geht, dann mauern sie beharrlich. Nie- nische Präsidenten beraten hat, als Trend- schüren die Zuversicht bei Angestellten Doch wer sich klarmacht, wie sehr allein EU-Haushalts steht im Widerspruch zum eu- Unverhältnismäßigkeit der angekündigten würden es nicht verstehen, wenn die Welt mand weiß, wie sich die Weltwirtschaft setter nicht nur für die Branche, sondern und Aktionären. Dazu kommen die vielen schon gute Stimmung die Realkonjunktur ropäischen Interesse, weil Europa dadurch Ziele und der bereitgestellten Mittel erschüt- nach der Krise genauso aussähe wie vor- und das boomende China entwickeln wer- der gesamten Weltwirtschaft. Stellenangebote. Insgesamt suchen bewegt, kann die Prognose wagen: Der zu einer wirtschaftlichen Depression oder tert. her – nur mit weniger Wachstum und höhe- den, lautet die Devise bei vielen export- Zugegeben, nicht nur Cisco, auch viele Deutschlands Unternehmen derzeit eine überraschende Boom hat gute Chancen, bestenfalls Stagnation verurteilt wird. Die Die EU-Ausgaben kommen nicht einfach rer Arbeitslosigkeit. Ein wachstumsorien- Der Autor ist Korrespondent in Frankfurt. starken Industriefirmen in ihren jüngsten europäische Unternehmen hegen viele be- Million Mitarbeiter, ergab eine repräsenta- sich zumindest in das erste Quartal 2011 nationalen Regierungen müssen derzeit ei- zu den nationalen Ausgaben dazu. In mehre- tierter EU-Haushalt mit einer neuen, eige- Sie erreichen ihn unter: Quartalsausblicken. rechtigte Zweifel an einer Fortsetzung des tive Umfrage des Instituts für Arbeits- fortzupflanzen. Der Stimmungstöter nen Sparkurs steuern, aber gerade dann ren Bereichen (Finanzausgleich, Verteidi- nen Finanzquelle und einem ehrgeizigen haering@handelsblatt.com Doch es gibt rühmliche Ausnahmen. gegenwärtigen Booms. Dazu gehören die markt- und Berufsforschung. Sinkende Er- „schwacher Binnenkonsum“, der früher muss der europäische Haushalt ein Instru- gung, Forschung und Innovation, Energie Projektrahmen ist wirtschaftlich und sozial Der bislang mit Vorhersagen extrem vor- Sorgen über den Zustand der USA, der werbslosenzahlen mindern die Angst vor so oft zugeschlagen hat, wird den Auf- ment der wirtschaftlichen Belebung sein. und Verkehr) trägt die EU dazu bei, dass die unumgänglich und politisch von höchster schwung diesmal nicht abwürgen. Das gilt insbesondere angesichts der neuen, Staaten weniger finanzielle Mittel brauchen Dringlichkeit. Verantwortlicher Redakteur der Meinungsseiten: durch den Vertag von Lissabon geschaffe- oder ihr Geld effizienter einsetzen können. Thomas Hanke, Berlin. Sie erreichen die Diskutieren Sie online mit der Redaktion über die Politik der Bundeskanzlerin Der Autor ist Redakteur. nen Kompetenzen der Union und ihrer ex- Kann man aber mit den heutigen Ressour- Der Autor war Europapolitiker und spricht hier Meinungsredaktion: E-Mail: hb.meinung@vhb.de unter: handelsblatt.com/debatte Sie erreichen ihn unter: trem ehrgeizigen Ziele zur Förderung von in- cen den Haushalt der EU ausbauen? Sicher- für das Komitee von „Notre Europe“. Sie errei- Adresse: Kasernenstraße 67, 40213 Düsseldorf sommer@handelsblatt.com telligentem, nachhaltigem und integrativem lich nicht. Denn der europäische Haushalt fi- chen ihn unter: gastautor@handelsblatt.com © Handelsblatt © Handelsblatt GmbH.Alle GmbH. 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