RT-PLUS Prothèse de Genou Modulaire à Rotation Stabilisée - Technique opératoire Implantation intramédullaire - Smith+Nephew
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Technique opératoire VPLWK QHSKHZ Implantation intramédullaire RT-PLUS™ Prothèse de Genou Modulaire à Rotation Stabilisée
RT-PLUS™ Modular Table des matières Introduction..................................................................................... 3 Concept/Description....................................................................... 4 Indications....................................................................................... 8 Contre-indications........................................................................... 8 Étude de cas.................................................................................... 9 Planification préopératoire............................................................ 10 Technique opératoire.................................................................... 13 Préparation du fémur............................................................... 17 Préparation extramédullaire facultative du carter fémoral....... 30 Préparation du tibia.................................................................. 32 Préparation facultative pour l’ancrage tibial avec offset........... 42 Préparation de la rotule............................................................ 48 Assemblage des composants de l’implant.............................. 50 Implantation des composants.................................................. 55 Soins postopératoires................................................................... 59 Références.................................................................................... 60 Stérilisation.................................................................................... 61 Implants......................................................................................... 62 Instruments................................................................................... 68 Présentation des produits (tableaux de combinaison)................. 83 Remarque Cette technique opératoire est présentée aux professionnels de santé pour illustrer le traitement proposé par l’auteur dans le cas d’une procédure non compliquée. En dernière analyse, le traitement à privilégier est celui qui répond aux besoins du patient. 1
Introduction Avec le nombre croissant d’implantations, on se trouve de plus en plus souvent confronté à des cas difficiles, nécessitant des systèmes d’implants spéciaux à couplage renforcé. La prothèse RT-PLUS™ Modular a été mise au point pour répondre à cette évolution. La conception de cette prothèse à rotation stabilisée combine tous les acquis technologiques et cliniques des prothèses de genou les plus modernes. Version modulaire de la prothèse RT-PLUS, le système de genou RT-PLUS Modular constitue un excellent complément au système de surfaçage bicondylien. Sa conception permet des coupes très conservatrices. Les composants articulaires ont une forme anatomique analogue à celle des prothèses de resurfaçage bicondylien actuelles. Les pièces fémorale et tibiale présentent le même système de couplage de tige et s’ancrent solidement dans l’os grâce à des tiges en alliage Ti6Al4V pour l’implantation non cimentée et en alliage CoCrMo pour l’implantation cimentée. Des cales d’augmentation en CoCrMo permettent de compenser les pertes de substance fémorale et/ou tibiale. Une attention particulière a été apportée à la facilité d’utilisation des instruments, qui assure une implantation sûre et précise de la prothèse. 3
Concept/Description La prothèse de genou RT-PLUS™ Modular est un implant à rotation stabilisée prévu pour une implantation condylienne cimentée. Elle autorise une rotation interne/externe d’environ 10°, bloquée par l’insert tibial en extension. La conception du plot de rotation permet un allongement, c’est-à-dire un écartement entre les composants fémoral et tibial. En flexion complète, le composant fémoral se détache de l’insert tibial, ce qui diminue les forces de levier sagittales qui s’exercent sur la tige de l’implant dans cette situation de contrainte. L’implant permet des coupes conservatrices. La compatibilité des coupes avec la prothèse tricompartimentale TC-PLUS™ permet une éventuelle conversion peropératoire du resurfaçage vers la prothèse de genou à rotation stabilisée. Les composants fémoral et tibial de la prothèse RT-PLUS Modular sont identiques à ceux du modèle RT-PLUS, à l’exception de l’option supplémentaire de liaison des tiges et des cales d’augmentation. Les inserts tibiaux sont les mêmes, les pièces fémorale et tibiale de ces deux systèmes sont donc entièrement compatibles entre elles. Toutes les tiges de la prothèse RT-PLUS Modular peuvent être combinées avec les composants fémoral et tibial de la prothèse RT-PLUS Modular pour répondre aux besoins. Les implants sont disponibles en cinq tailles (correspondant aux tailles 2, 4, 6, 8 et 10 du système TC-PLUS). Toutes les tailles, à l’exception de la 2, peuvent être combinées avec l’implant de la taille immédiatement inférieure ou supérieure (voir la présentation des produits, page 83). Dans le système de genou RT-PLUS Modular, la stabilité requise et l’absorption des forces sont assurées par le mécanisme d’articulation entre les composants tibial et fémoral, les surfaces articulaires condyliennes, les éléments d’ancrage dans le tibia et le fémur et les structures de tissus mous demeurées intactes. 4
Description du produit Composant fémoral Le composant fémoral est asymétrique et est en alliage de cobalt, chrome et molybdène (CoCrMo). Sa gorge trochléenne profonde présente une obliquité anatomique qui permet le guidage rotulien et l’action de l’appareil extenseur du genou. Le mécanisme articulaire est renfermé dans un carter étroit, dont la largeur est comparable à celle d’un implant postéro-stabilisé. L’étroitesse de ce carter préserve le stock osseux, diminuant le risque de fracture condylienne. Le plot de rotation de 40 mm évite la luxation sans pour autant compromettre la facilité d’assemblage des implants. Le dessin original des condyles permet un enroulement physiologique de 9 mm, améliorant l’amplitude de flexion. Le mécanisme articulaire a été conçu pour que tous les composants métalliques (plot et axe de l’articulation) soient en contact avec des surfaces en polyéthylène, afin d’absorber les contraintes et d’éviter ainsi une usure prématurée. Une fixation modulaire de la tige permet l’utilisation de différentes tiges pour stabiliser le composant fémoral. Des cales d’augmentation fémorales postérieures et/ou distales peuvent être fixées au composant fémoral pour compenser les pertes de substance fémorale. Le composant fémoral est disponible en tailles 2, 4, 6, 8 et 10. Voir les tailles disponibles dans le tableau des implants (à partir de la page 62). 5
Composant rotulien Le composant rotulien tout polyéthylène UHMW présente une biconcavité symétrique qui améliore le guidage rotulien. Insert tibial L’insert tibial, simple et solidement ancré, est fabriqué en polyéthylène UHMW et existe en trois hauteurs différentes, 8, 11 et 14 mm, pour restaurer la hauteur de l’articulation quelle que soit l’étendue de la perte de substance tibiale. Attention Des composants tibiaux de 3 mm doivent être ajoutés à l’insert tibial de 8 mm, ce qui représente une taille tibiale totale de 11 mm (ou de 17 mm pour un insert tibial de 14 mm). La conception spéciale de l’insert en polyéthylène facilite l’assemblage de la prothèse, ne nécessitant qu’une distraction minime. L’épaisseur minimale de polyéthylène dans la zone d’appui est de 8 mm. La méthode de fabrication choisie, la conception (condyles) et la qualité du matériau contribuent à la résistance à l’usure démontrée de l’insert. Les inserts tibiaux sont identiques à ceux de la gamme RT-PLUS™. Composant tibial Le composant tibial symétrique est en alliage de cobalt, chrome et molybdène (CoCrMo). La surface intérieure polie du plateau et le rebord périphérique de l’embase évitent l’usure du polyéthylène à l’intérieur de l’embase. Une fixation modulaire de la tige permet l’utilisation de différentes tiges pour stabiliser le composant tibial. Des cales tibiales proximales peuvent être fixées au composant tibial pour compenser les pertes de substance tibiale. Le composant tibial est disponible en tailles 2, 4, 6, 8 et 10. 6
Cales fémorales et tibiales Les cales fémorales et tibiales sont en alliage de cobalt, chrome et molybdène (CoCrMo). Pour compenser les différentes pertes de substance fémorale et/ou tibiale, des cales fémorales distales de 5 mm, 10 mm et 15 mm de hauteur, des cales fémorales postérieures de 5 mm et 10 mm de hauteur et des cales tibiales proximales de 5 mm, 10 mm et 15 mm de hauteur sont disponibles. Les mêmes cales fémorales s’utilisent pour les condyles médial et latéral du composant fémoral. Les mêmes cales tibiales, sauf la hauteur de 15 mm, s’utilisent pour les condyles médial et latéral du composant tibial. Les cales doivent être assemblées aux composants fémoral et tibial avec des vis et peuvent être ensuite cimentées respectivement sur le tibia ou le fémur. Tiges cimentées Les composants fémoral et tibial peuvent être ancrés dans l’os grâce à des tiges coniques centromédullaires en alliage CoCrMo forgé. Disponibles en 95, 120 et 160 mm de long. Tiges non cimentées Les composants fémoral et tibial peuvent également être stabilisés dans l’os en utilisant des tiges cylindriques non cimentées en alliage Ti6Al4V extrudé. Ces tiges ne sont pas adaptées à l’ancrage primaire ; elles ne sont donc pas conçues pour l’ostéointégration. Cette combinaison avec des composants en CoCrMo a déjà fait ses preuves dans la pratique depuis 1999 (RT-PLUS Modular). Une large gamme de tiges permet une adaptation optimale aux différentes indications. Elles sont disponibles en différents diamètres (Ø 10, Ø 12, Ø 14, Ø 16, Ø 18 et Ø 20 mm) et longueurs (95 mm, 120 mm, 160 mm et 200 mm) pour assurer un ancrage optimal, même avec différentes géométries fémorales et tibiales. Pour les composants tibiaux, à l’exception des tiges droites, des tiges à offset de 3,75 mm sont disponibles en différents diamètres (Ø 10, Ø 12, Ø 14, Ø 16, Ø 18 et Ø 20 mm) et longueurs (95 mm, 120 mm et 160 mm). Voir les tailles disponibles dans le tableau des implants (à partir de la page 62). 7
Indications L’élément essentiel de la planification préopératoire est le diagnostic. Le chirurgien doit déterminer si l’état de l’os et la stabilité de l’articulation nécessitent l’implantation d’une prothèse contrainte. Principales indications de la prothèse RT-PLUS™ Modular : • Destruction articulaire sévère avec perte fonctionnelle importante et nécessité d’une stabilisation supplémentaire par des tiges plus longues et la reconstruction de défauts osseux • Forte instabilité articulaire impossible à corriger par reconstruction osseuse (greffe osseuse) ou par une intervention sur les parties molles • Contractures importantes et déplacement axial de plus de 15 à 20° • Échec d’une arthroplastie de resurfaçage (infection, descellement etc.) • Révision d'une prothèse primaire • Fractures traumatiques du fémur ou du tibia Remarque importante Le système est conçu pour permettre une conversion aisée de la prothèse TC-PLUS™ à la prothèse RT-PLUS Modular, même en peropératoire, dans la mesure où les coupes osseuses et les tailles d’implants sont identiques Contre-indications Les contre-indications sont les suivantes : • Infections locales ou systémiques, aiguës ou chroniques (ou en cas d’antécédents correspondants) • Maladie musculaire, neurologique ou vasculaire grave mettant en danger le membre concerné • Perte de substance osseuse ou mauvaise qualité de la réserve osseuse pouvant compromettre la stabilité de l’implant • Obésité sévère • Toute pathologie concomitante pouvant compromettre la fonction de l’implant, en particulier les déficits extrêmes de l’appareil extenseur du genou, qui peuvent aboutir à une distorsion du genou, ou l’obésité sévère ayant un retentissement au niveau dorsal, qui peut provoquer la dissociation des implants. Dans de telles situations, il peut être judicieux d’utiliser plutôt une prothèse de reconstruction post-tumorale ou une prothèse articulée couplée. • Hypersensibilité ou allergie du patient aux matériaux utilisés • Activité physique contraignante (par ex. sport de compétition, travail de force) Se reporter également à la notice 8
Étude de cas Situation préopératoire Patient présentant une instabilité articulaire sévère (gonarthrose en valgus) et une destruction de l’interligne articulaire médial. Résultat postopératoire Juste après l’opération ; restauration de la fonction et disparition de la douleur après reconstruction avec une prothèse de genou RT-PLUS™ Modular. 9
Planification préopératoire Pour effectuer une bonne planification préopératoire, il est recommandé de disposer d’une radiographie du membre complet en position debout. Si cela n’est pas possible, prendre au minimum un cliché de la cuisse incluant la tête du fémur. Des radiographies du genou à trois niveaux différents sont indispensables pour la planification de l’opération : une vue tangentielle de la rotule, une vue frontale et une vue sagittale par rapport à l’axe de la jambe. Des gabarits radiographiques à l’échelle 1,15:1, Lit. n° 1941, et 1:1, Lit. n° 1942, sont disponibles pour la planification préopératoire (voir la page 82). Le cliché de profil des condyles est décisif. Si ceux-ci sont lésés, on peut prendre en compte la largeur des condyles. En cas de doute, utiliser la taille d’implant inférieure afin d’éviter le débordement des composants de la prothèse. La détermination de la taille et le bon positionnement de la prothèse sont normalement vérifiés pendant l’opération, à l’aide des instruments adéquats et la planification peut aussi être effectuée sur le membre opposé non appareillé. Remarque importante Toutes les tailles de composants fémoral et tibial peuvent être combinées à la taille supérieure ou inférieure (voir la présentation des produits à partir de la page 83). Toutefois, les tailles 2 et 4 ne peuvent pas être combinées. Les déviations importantes de l’angle du col du fémur et les déformations sévères du fémur et du tibia (par ex. déformations axiales post- traumatiques) doivent être prises en compte lors de la planification préopératoire. Des ostéotomies de correction supplémentaires peuvent être nécessaires dans de rares cas de désaxement par rapport au genou qui altèrent l’axe mécanique du membre inférieur. 10
Planification de l’opération sur la base des radiographies Technique recommandée pour la planification à partir d’un cliché de face du membre inférieur complet : 1 Tracer l’axe anatomique « A » du fémur sur le cliché. 2 Tracer l’axe mécanique « D », qui relie la tête fémorale au centre du genou. 3 L’angle mesuré entre l’axe anatomique et l’axe mécanique, l’angle a, détermine l’angle de valgus. 4 Tracer l’axe tibial « B » et déterminer le plan de résection tibiale « E » de façon à éviter un enlèvement de matière excessif, en particulier s’il existe des pertes de substance. 5 Déterminer la taille des composants et la profondeur des coupes osseuses en préopératoire à l’aide de calques radiographiques (Lit. n° 1941 ou 1942) dans les plans antéropostérieur et latéral. 6 Après correction, l’axe mécanique « C » de la jambe doit se confondre avec les lignes « D » et « B ». Préopératoire Postopératoire A Axe anatomique du fémur B Axe anatomique du tibia C Axe mécanique de la jambe D Axe mécanique du fémur E Profondeur de résection tibiale (mm) a Angle de valgus 11
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Technique opératoire Installation du patient Installer le patient en décubitus dorsal. L’opération peut être réalisée avec ou sans garrot. Il est recommandé d’utiliser une couverture flexible pour la jambe permettant un positionnement stable de l’articulation du genou en flexion à 90°. La plupart des étapes opératoires sont réalisées dans cette position. Procédure chirurgicale L’incision peut être centrale ou parapatellaire. S’il existe des cicatrices d’opérations antérieures, il est conseillé de pratiquer les nouvelles incisions au même endroit afin de réduire le risque de troubles de l’irrigation cutanée. Une arthrotomie médiale est recommandée ou, à défaut, un abord adapté à la situation pathologique. Après la préparation habituelle (méniscectomie, ablation des ostéophytes et synovectomie si nécessaire), sectionner les ligaments croisés et, si nécessaire, désinsérer les ligaments latéraux au ras de l’os. Retrait des composants de l’implant : Si un implant doit être retiré en début de chirurgie de révision, Smith & Nephew propose aux chirurgiens un système universel d’extraction de prothèse de genou contenant tous les outils nécessaires à un retrait sûr et efficace des composants fémoral et tibial. Le kit d’instruments comprend un kit de base (n° SAP 75210243/0944290) et des lames de ciseau et de scie stériles à usage unique (voir technique chirurgicale Lit. n° 2025). 13
Résumé des séquences de résection pour les interventions primaires Il est important d’obtenir des intervalles de flexion et d’extension identiques. 1 Résection fémorale distale et résection pour cale distale facultative 2 Résections fémorales antérieures et postérieures et résection pour cale postérieure facultative 3 Coupe des chanfreins et découpe de l’échancrure intercondylienne. Suppression des vestiges des condyles postérieurs (le cas échéant). Remarque importante Afin d’éviter tout risque de fracture condylienne, nous recommandons de préparer l’échancrure intercondylienne après la préparation tibiale. 4 Coupe tibiale et coupe pour cale tibiale facultative 5 Coupe rotulienne (facultative) Remarque importante Pour l’instrumentation standard, utiliser des lames de scie de 1,00 mm d’épaisseur pour toutes les résections osseuses ! Pour l’option à fente de 1,27 mm, utiliser des lames de scie correspondantes de 1,27 mm. Voir les références correspondantes dans la référence Lit. n° 01218. 14
Résumé des séquences de résection pour les interventions de révision Aviver les coupes osseuses après l’extraction des implants primaires. 1 Résection fémorale distale et résection pour cale distale facultative 2 Résections fémorales antérieures et postérieures et résection pour cale postérieure facultative 3 Coupe des chanfreins et découpe de l’échancrure intercondylienne. Suppression des vestiges des condyles postérieurs (le cas échéant). Remarque importante Afin d’éviter tout risque de fracture condylienne, nous recommandons de préparer l’échancrure intercondylienne après la préparation tibiale. 4 Coupe tibiale et coupe pour cale tibiale facultative 5 Coupe rotulienne (facultative) Remarque importante Pour l’instrumentation standard, utiliser des lames de scie de 1,00 mm d’épaisseur pour toutes les résections osseuses ! Pour l’option à fente de 1,27 mm, utiliser des lames de scie correspondantes de 1,27 mm. Voir les références correspondantes dans la référence Lit. n° 01218. 15
Utilisation de goupilles filetées On peut également utiliser des goupilles filetées pour fixer solidement des instruments (blocs de coupe) à l’os. Les goupilles filetées sont disponibles en différentes longueurs et types : Goupilles filetées avec rebord Ø 3,2 / 30 mm – 6x PAC (réf. 42000089/75006487) Goupilles filetées Ø 3,2 / 65 mm – 6x PAC (réf. SYS251354/75009338) Goupilles filetées Ø 3,2 / 80 mm – 6x PAC (réf. SYS251355/75009339) Goupilles filetées Ø 3,2 / 110 mm – 6x PAC (réf. SYS251356/75009340) Adaptateur AO pour goupilles filetées (réf. SYS251316/75009310) 16
Préparation du fémur Abord : Se reporter aux manuels de chirurgie pertinents pour l’abord initial du genou. Remarque importante Outre les résections osseuses, il est important de corriger les déséquilibres ligamentaires à l’aide d’interventions appropriées sur les tissus mous. Au besoin, procéder à une libération d’ensemble du côté de la contracture. Fléchir la jambe et éliminer les ostéophytes éventuellement présents sur le fémur et le tibia. Cette résection permet une bonne exposition de l’articulation du genou qui facilitera la détermination de la taille. Détermination de la taille du fémur Utiliser les gabarits fémoraux (tailles 2, 4, 6, 8 et 10) pour déterminer la taille dans le plan sagittal, en fonction des contours intérieurs et extérieurs, et ventral, en fonction des résections antérieures et postérieures et des contours médiaux et latéraux. Les lignes de repérage supplémentaires correspondent aux cales d’augmentation. Les repères, ainsi que les contours interne et externe du gabarit fémoral, indiquent l’emplacement des découpes et donc la position finale des implants. La ligne sur la vue sagittale et le trou en vue frontale sur le gabarit fémoral indiquent la position du canal médullaire fémoral, autrement dit la position de la tige. Veiller à ce que les repères laser garantissent un positionnement correct : par exemple LEFT (gauche) et Medial. 17
Ouverture fémorale Régler le guide de forage intramédullaire fémoral réglable à la taille prévue de la pièce fémorale (repère de taille 2, 4, 6, 8 ou 10) et l’insérer au centre du fémur, sous le quadriceps. La butée distale doit reposer sur les condyles sur la résection distale. Vérifier que le gabarit repose à plat sur la corticale fémorale antérieure, dans le sens de l’axe du fémur. Remarque importante Le guide de forage intramédullaire doit être placé en position légèrement médiale par rapport à la « Ligne de Whiteside » (3 à 4 mm). Afin d’assurer un positionnement optimal du guide de forage fémoral sur les condyles, tapoter doucement la zone médiolatérale et non la partie de guide de forage de l’instrument. Ouvrir le canal médullaire fémoral jusqu’à la butée à l’aide du foret étagé intramédullaire de Ø 8/14 mm. Le forage est dirigé dans l’axe du fémur. Remarque importante Le canal médullaire fémoral, qui détermine la position de la tige de l’implant, doit être ouvert avec précaution (repère pour la position du composant fémoral) afin d’éviter de créer une position d’extension (risque d’entaille) ou de flexion relative (rotule en saillie). On peut insérer une broche à os (de 75 mm de long) pour stabiliser le guide de forage fémoral intramédullaire réglable. À l’aide de la poignée modulaire, insérer avec précaution la tige intramédullaire de Ø 8 mm jusqu’au niveau de l’isthme du canal fémoral, puis la retirer. Il est important de procéder avec prudence afin d’éviter une pression excessive dans le canal médullaire. 18
Préparation de l’ancrage fémoral Des alésoirs sont utilisés avec prudence et par étapes progressives (en commençant par Ø 10 mm) pour aléser aux diamètre et profondeur requis pour la tige. La référence pour la profondeur du repère laser est la résection osseuse distale finale. Les alésoirs sont disponibles aux diamètres suivants : Ø 10, Ø 12, Ø 14, Ø 16, Ø 18 et Ø 20 mm. L’indicateur de profondeur se trouve sur l’alésoir : examiner les repères laser (95, 120, 160 et 200). Remarque importante Pour les tiges cimentées, forer à la profondeur désirée à l’aide de l’alésoir Ø 12 mm, puis utiliser la tige d’essai non cimentée correspondante. Les longueurs disponibles pour les tiges cimentées sont 95 mm, 120 mm et 160 mm. Les tiges d’essai cimentées facultatives s’utilisent uniquement avec les composants d’essai (pas avec les instruments) ! La longueur de 200 mm n’est disponible qu’en version non cimentée. Remarque importante Dans les procédures de résection primaire, contrôler la profondeur d’alésage après la résection fémorale distale. Les repères laser de profondeur doivent être alignés avec la résection osseuse distale. Contrôle de la position de la tige On peut utiliser un guide d’alignement extramédullaire fixé à l’alésoir pour vérifier la position de la tige dans l’alignement axial et en profondeur (l’extrémité du guide d’alignement d’alésoir correspond à la pointe de l’alésoir). 19
Préparation de la fixation de la tige fémorale Si on alèse seulement aux diamètres Ø 10, Ø 12 ou Ø 14 mm, le réceptacle de fixation de la tige doit être alésé avec l’alésoir étagé de Ø 10/16 mm jusqu’au repère laser (correspondant au niveau de coupe). Positionnement et contrôle intramédullaire avec des tiges d’essai Fixer la tige d’essai choisie à la rallonge prévue à cet effet (Ø 8 mm) et l’introduire avec précaution dans le canal médullaire fémoral à l’aide de la poignée modulaire de sorte que le trait soit approximativement au niveau de la résection osseuse distale. Il est important d’éviter une pression excessive dans le canal médullaire fémoral. Retirer ensuite la poignée modulaire. Avec des guides médullaires trop courts, l’alignement peut être inexact (varus/valgus ou extension/flexion). Remarque importante Ne pas tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre lors de la mise en place de la tige d’essai. Risque éventuel de descellement de la tige d’essai ! 20
Mise en place du bloc de coupe fémorale distale La douille fémorale à 6° correspond à l’angle déterminé lors de la planification préopératoire. Elle s’insère dans le dispositif de suspension fémoral de telle sorte que, en fonction de la jambe opérée, la marque « L » pour Left (genou gauche) ou « R » pour Right (genou droit) soit visible au niveau de la flèche ▼. Remarque importante Vérifier que la douille fémorale est insérée dans la *Dans les cas position correcte (« L » ou « R »). Pour l’ajustement de révision et la correction, retirer la douille, la retourner à 180° et la réinsérer. Visser le bloc de coupe fémorale/tibiale sur le dispositif de suspension fémoral et le placer par-dessus la rallonge de la tige d’essai (Ø 8 mm). Fixer ensuite les poignées. Remarque importante Pour les révisions, fixer la cale d’écartement distale de révision au dispositif de suspension fémoral (pièce noire en plastique sur l’illustration). Elle remplace ainsi l’os distal manquant. La résection qui en résulte reste tout de même de 2 mm. Aligner le positionneur en rotation. Les poignées amovibles doivent être parallèles à l’axe épicondylien. Après un forage préliminaire avec le foret de Ø 3,2 mm, fixer le dispositif de suspension fémoral à l’aide d’une broche à os (longueur 75 mm) depuis l’extrémité distale. 21
Après le forage préliminaire avec le foret de Ø 3,2 mm, fixer le bloc de coupe fémorale/tibiale en introduisant deux broches à os (longueur 75 mm) dans les trous marqués « 0 ». Cette position permet une résection de 9 mm sur le fémur distal, correspondant à l’épaisseur distale de la prothèse fémorale sans les cales fémorales. Remarque importante Afin d’éviter tout conflit avec la tige d’essai, privilégier le trou de broche 0 le plus latéral du bloc de coupe fémorale/tibiale (pour le genou gauche, utiliser les deux trous de broche 0 L et pour le genou droit, utiliser les trous de broche 0 R). Retirer la broche à os du dispositif de suspension fémorale à l’aide de l’extracteur de broche. Après avoir desserré la vis de fixation, enlever l’alésoir à l’aide de la poignée modulaire. Retirer ensuite le dispositif de suspension. La profondeur de résection peut être ajustée aux niveaux proximal et distal par incréments de 2 mm (± 4 mm). En utilisant le palpeur de résection, il est possible de vérifier la résection fémorale distale. 22
Résection fémorale distale Faire glisser le bloc de coupe fémorale/tibiale sur l’os. Pratiquer ensuite la résection fémorale distale à l’aide d’une lame de scie de 1 mm (ou de 1,27 mm) passée à travers la fente de sciage 0 (fente fermée avec facette). Pour verrouiller le bloc de coupe fémorale/tibiale, il est possible d’introduire une broche supplémentaire dans les trous obliques marqués « AUX ». On peut retirer cette broche après la résection. Lorsque l’on utilise des cales d’augmentation fémorales distales, la résection est pratiquée à travers les fentes de sciage ouvertes. Des cales d’augmentation de 5 mm, 10 mm et 15 mm sont disponibles. Remarque importante En présence d’un déficit d’extension, il est conseillé de décaler la résection distale de 2 à 4 mm dans le sens proximal pour ajuster l’interligne d’extension. Pour les patients hyperlaxes, il est conseillé de réduire la résection distale de 2 mm. La coupe distale sert de référence pour les étapes suivantes et sa précision doit être vérifiée. Remarque importante Le bloc de coupe fémorale/tibiale ne doit pas encore être retiré car il servira une nouvelle fois par la suite. Vérification de la taille fémorale Contrôler une nouvelle fois la taille fémorale et la déterminer définitivement. Pendant la mesure médiale/latérale, utiliser la largeur extérieure du gabarit comme référence. Retirer les poignées latérales du bloc de coupe fémorale/tibiale et les monter sur le bloc de coupe fémorale antéropostérieure. 23
Mise en place du bloc de coupe fémorale antéropostérieure Fixer la tige d’essai choisie à la rallonge prévue à cet effet (Ø 8 mm) et l’introduire dans le canal médullaire fémoral. Placer le bloc de coupe fémorale antéropostérieure au-dessus. Lorsque l’on utilise des cales d’augmentation fémorales distales, les cales correspondantes doivent être fixées sur le bloc de coupe fémorale antéropostérieure. Respecter l’épaisseur (5 mm, 10 mm ou 15 mm) et la taille (2, 4 ou 6, 8, 10). Pour régler la rotation du bloc de coupe fémorale antéropostérieure, appliquer le bloc de coupe fémorale/tibiale sur l’avant. S’il faut réajuster la rotation du bloc de coupe fémorale antéropostérieure, procéder à un alignement visuel par rapport à l’axe épicondylien à l’aide des poignées fixées sur le côté. Après le forage préliminaire avec le foret de Ø 3,2 mm, fixer le bloc de coupe fémorale antéropostérieure avec deux broches à os (38 mm avec la tête) à travers les trous latéraux obliques à 45°. Vérification des coupes Contrôler le plan et la hauteur de résection antérieurs et postérieurs à l’aide du palpeur de résection. Résection antéropostérieure et résection des chanfreins La résection fémorale antérieure est pratiquée à l’aide d’une lame de scie de 1 mm (ou de 1,27 mm) passée à travers la fente de sciage fermée (fente antérieure avec facette). 24
La résection fémorale postérieure est pratiquée à travers les deux fentes de sciage postérieures ouvertes (fentes à facette). Lorsque l’on utilise des cales d’augmentation fémorales postérieures, la résection est pratiquée à travers les fentes de sciage ouvertes de 5 mm et 10 mm. La résection des chanfreins fémoraux est pratiquée à travers les fentes correspondantes (fentes à facette). Vérification des coupes Retirer le bloc de coupe fémorale antéropostérieure pour vérifier les coupes fémorales. 25
Préparation de l’échancrure fémorale (IM = intramédullaire) Remarque importante Cette technique est appliquée lorsqu’il n’y a pas de tissu osseux disponible pour fournir une base solide à l’instrument (en particulier dans la zone osseuse antérieure et après explantation d’une prothèse). On privilégiera la préparation de l’échancrure fémorale extramédullaire en cas de bonne base osseuse distale et antérieure (voir page 30). Afin d’améliorer le support de l’écarteur de Hohmann, nous conseillons de préparer l’échancrure fémorale après la préparation tibiale. Faire glisser une nouvelle fois la tige d’essai déjà utilisée avec la rallonge de tige d’essai (Ø 8 mm) dans le canal médullaire fémoral en utilisant la poignée modulaire puis détacher cette dernière. Faire glisser le dispositif de positionnement intramédullaire de guide de sciage de l’échancrure (taille 2 ou tailles 4-10) sur la rallonge jusqu’à l’extrémité distale coupée avec le dispositif de positionnement de guide de sciage de l’échancrure (prendre la taille en compte). Il est important que le guide de sciage de l’échancrure soit de niveau avec les surfaces de coupe. Si on utilise des cales fémorales distales, monter les cales appropriées sur le bloc de coupe fémorale. Sélectionner à l’épaisseur appropriée (5 mm, 10 mm ou 15 mm). Les poignées latérales peuvent être montées sur le dispositif de positionnement de guide de sciage de l’échancrure. Si nécessaire (absence de tissu osseux antérieur), ajuster la rotation par rapport à l’épicondyle fémoral à l’aide des poignées latérales. Fixer le dispositif de positionnement intramédullaire du guide de sciage de l’échancrure avec des broches à tête (38 mm) à travers les trous distaux. Avec la tige d’essai et la rallonge de tige d’essai, retirer le positionneur de guide de sciage d’échancrure à l’aide de la poignée de la tige d’essai fixée sur la rallonge de tige d’essai. Pour plus de stabilité, on peut mettre en place une broche à tête (38 mm) à travers le trou antérieur médial du dispositif de positionnement intramédullaire du guide de sciage de l’échancrure. 26
Le guide intramédullaire de sciage de l’échancrure (guide pour la taille 2 et les tailles 4-10) peut être glissé dans le dispositif de positionnement. Réaliser les coupes avec une lame de scie étroite spéciale de 13 mm de largeur introduite jusqu’au repère RT 45 (ce repère correspond à une profondeur de 45 mm). Remarque importante Protéger les vaisseaux et les nerfs de la fosse poplitée. Si l’on utilise le guide pour les tailles 4–10, effectuer la coupe antérieure de l’échancrure à travers la fente de sciage de la taille appropriée. Enlever le guide de sciage de l’échancrure. Retirer toutes les broches, le guide de coupe d’échancrure intramédullaire et le dispositif de positionnement. À l’aide d’un ostéotome fin et droit et d’un emporte-pièce, excaver l’échancrure fémorale le long des limites extérieures marquées et préparées avec la scie étroite (prolonger postérieurement avec précaution les deux coupes latérales de l’échancrure à l’aide de l’ostéotome ou de la scie). À partir de la face antérieure, introduire la lame de scie étroite (ou un ostéotome) dans le trou du canal médullaire pour découper l’os cortical postérieur de l’échancrure. Remarque importante Afin de protéger les importantes parties molles postérieures, placer un écarteur de Hohmann au milieu du condyle postérieur. 27
Selon la qualité de l’os et pour plus de précision, l’échancrure fémorale peut être également excavée en effectuant des coupes « transversales » avec la scie étroite, en prenant pour base les coupes verticales de référence. Éliminer le triangle résiduel à l’aide d’un emporte- pièce Prêter attention à la ligne de profondeur marquée par le repère RT 45 ! Si nécessaire, finaliser l’échancrure fémorale à l’aide d’un emporte-pièce. Vérifier la position et la profondeur de l’échancrure et terminer avec la râpe intercondylienne (râpes pour taille 2 et pour tailles 4 à 10). Remarque importante N’utiliser les râpes intercondyliennes que dans le sens longitudinal ; coincer ou basculer la râpe risquerait de fracturer les condyles Contrôle des résections fémorales et de l’ancrage Visser la pièce fémorale d’essai sur la tige d’essai (correspondant au dernier alésoir) et l’insérer à l’aide du percuteur. Si l’on utilise des cales d’augmentation fémorales distales et/ou postérieures, des cales d’essai fémorales correspondantes (5 mm, 10 mm ou 15 mm) sont disponibles. Elles se fixent latéralement sur la pièce d’essai fémorale. 28
Retrait des vestiges des condyles postérieurs Remarque importante Ce qui suit doit être vérifié à chaque intervention ! Une fois les résections fémorales effectuées, éliminer tous les ostéophytes, ainsi que les saillies des condyles postérieurs, à l’aide de l’ostéotome courbe. C’est également le moment de libérer une éventuelle contracture postérieure, afin d’améliorer la flexion et d’éviter que ces saillies osseuses endommagent l’insert en polyéthylène. La pièce fémorale d’essai sert de guide pour les recoupes osseuses pratiquées à l’aide de l’ostéotome courbe. Remarque importante Il est recommandé de laisser la pièce fémorale d’essai assemblée à la tige et éventuellement aux cales d’augmentation pour l’utiliser comme référence, respectivement en tant que composant de comparaison lors de l’assemblage de l’implant définitif. La pièce fémorale d’essai peut être retirée à l’aide d’un marteau à glissière. Au besoin, la pièce fémorale d’essai peut être laissée en place afin de protéger le condyle fémoral pendant la préparation du tibia. Après retrait, l’échancrure fémorale peut être remplie de deux compresses pliées. 29
Préparation extramédullaire facultative du carter fémoral Si du tissu osseux est disponible en position distale et antérieure pour assurer une bonne base à l’instrument, on peut opter pour la version de « traitement de l’échancrure fémorale extramédullaire » (cette version est plus rapide et plus facile à réaliser). Préparation extramédullaire de l’échancrure fémorale Afin d’améliorer le support de l’écarteur de Hohmann, nous conseillons de préparer l’échancrure fémorale après la préparation tibiale. Remarque importante La quantité de substance osseuse du côté antérieur doit être suffisante pour cette procédure. Pour marquer le centre de l’échancrure fémorale et la position médiolatérale du composant fémoral, respectivement, introduire le gabarit de centrage à travers la fente de sciage antérieure du bloc de coupe fémorale antéropostérieure. Marquer sa position avec l’électrocautère ou une broche dans l’os cortical antérieur. Aligner le dispositif de positionnement intramédullaire du guide de sciage de l’échancrure fémorale avec le guide de sciage de l’échancrure (guides pour les tailles 2 et 4–10) et le fixer avec des broches à os sur le repère de l’os cortical antérieur. Il est important que le guide de sciage de l’échancrure soit au niveau avec les coupes. Si l’on utilise des cales d’augmentation fémorales distales, les cales correspondantes doivent être fixées sur le guide de sciage de l’échancrure. Prêter attention à l’épaisseur (5 mm, 10 mm ou 15 mm). Pour plus de stabilité, on peut mettre en place une broche à tête (38 mm) à travers le trou antérieur médial du dispositif de positionnement intramédullaire du guide de sciage de l’échancrure. Les poignées latérales peuvent être montées sur le dispositif de positionnement intramédullaire du guide de sciage de l’échancrure. Réaliser les coupes avec une lame de scie étroite spéciale de 13 mm de largeur introduite jusqu’au repère RT 45. Remarque importante Protéger les vaisseaux et les nerfs de la fosse poplitée. 30
Si l’on utilise le guide pour les tailles 4–10, effectuer la coupe antérieure de l’échancrure à travers la fente de sciage de la taille appropriée. Enlever le guide de sciage de l’échancrure. 31
Préparation du tibia Placer la jambe en flexion et éliminer les derniers ostéophytes, ainsi que l’éminence intercondylaire si nécessaire. Ouverture du tibia Ouvrir le canal médullaire tibial avec le foret de Ø 8 mm ou directement avec le foret étagé de Ø 8/14 mm. Positionner le trou au centre dans le sens médiolatéral, à un tiers de la distance à partir de l’os cortical antérieur. On peut également ouvrir le tibia en plaçant le gabarit tibial d’essai assemblé au guide de ciseau tibial dans la résection osseuse proximale. On peut alors ouvrir le canal médullaire tibial à l’aide du foret de Ø 8 mm. Remarque importante Lors d’une procédure primaire, l’éminence intercondylaire doit être réséquée en premier lieu pour permettre le positionnement du gabarit tibial. À l’aide de la poignée modulaire, insérer avec précaution la tige intramédullaire de Ø 8 mm jusqu’au niveau de l’isthme du canal tibial, puis la retirer. Il est important de procéder avec prudence afin d’éviter une pression excessive dans le canal médullaire. 32
Préparation de l’ancrage tibial Des alésoirs sont utilisés avec prudence et par étapes progressives (en commençant par Ø 10 mm) pour aléser aux diamètre et profondeur requis pour la tige. La référence pour la profondeur du repère laser est la résection osseuse tibiale finale. Les alésoirs sont disponibles aux diamètres suivants : Ø 10, Ø 12, Ø 14, Ø 16, Ø 18 et Ø 20 mm. L’indicateur de profondeur se trouve sur l’alésoir : examiner les repères laser (95, 120, 160 et 200). Remarque importante Pour les tiges cimentées, forer à la profondeur désirée à l’aide de l’alésoir Ø 12 mm, puis utiliser la tige d’essai non cimentée correspondante. Les longueurs disponibles pour les tiges cimentées sont 95 mm, 120 mm et 160 mm. Les tiges d’essai cimentées facultatives s’utilisent uniquement avec les composants d’essai (pas avec les instruments). La longueur de 200 mm n’est disponible qu’en version non cimentée. Remarque importante Lors de procédure primaire, contrôler la profondeur d’alésage après la résection tibiale. Les repères laser de profondeur doivent être alignés avec la résection osseuse tibiale. Contrôle de la position de la tige On peut utiliser un guide d’alignement extramédullaire fixé à l’alésoir pour vérifier la position de la tige dans l’alignement axial et en profondeur (l’extrémité du guide d’alignement d’alésoir correspond à la pointe de l’alésoir). 33
Préparation de la fixation de la tige tibiale Si on alèse seulement aux diamètres Ø 10, Ø 12 ou Ø 14 mm, le réceptacle de fixation de la tige doit être alésé avec l’alésoir étagé de Ø 10/16 mm jusqu’au repère laser (correspondant au niveau de coupe). Positionnement et contrôle intramédullaire avec des tiges d’essai Fixer la tige d’essai choisie à la rallonge prévue à cet effet (Ø 8 mm) et l’introduire avec précaution dans le canal médullaire tibial à l’aide de la poignée modulaire de sorte que le trait soit approximativement au niveau de la résection osseuse proximale. Il est important d’éviter une pression excessive dans le canal médullaire tibial. Retirer ensuite la poignée modulaire. Avec des guides médullaires trop courts, l’alignement peut être inexact (varus/valgus ou extension/flexion). Remarque importante Ne pas tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre lors de la mise en place de la tige d’essai. Risque éventuel de descellement de la tige d’essai ! 34
Mise en place du bloc de coupe tibiale Les deux parties du guide de coupe tibiale intramédullaire sont couplées en joignant la flèche à la flèche et en appuyant sur le bouton. Le bloc de coupe fémorale/tibiale est fixé au guide de coupe tibiale intramédullaire avec la petite vis sans tête et glisse complètement sur la rallonge de tige d’essai (Ø 8 mm). Vérifier que le levier de verrouillage est sur « OPEN » pour pouvoir faire coulisser le guide de coupe tibiale intramédullaire en place. Inverser ensuite le levier pour bloquer le guide de coupe tibiale intramédullaire en place. Commencer par soulever le bloc de coupe fémorale/tibiale vers le haut en appuyant sur le bouton afin de pouvoir fixer le palpeur tibial. Réglage de la hauteur de coupe Positionner le palpeur tibial sur le plateau tibial. Le palpeur tibial peut être utilisé aussi bien pour les résections primaires (repère à 11 mm) que pour les résections de révision (repère à 1 mm). Remarque importante Lors de procédure primaire, placer le palpeur tibial de 11 mm au point le plus bas du condyle le moins endommagé. Dans les procédures de révision ne nécessitant pas de cale d’augmentation tibiale, placer le palpeur tibial de 1 mm sur la zone la plus basse du plateau tibial. Dans les procédures de révision nécessitant des cales d’augmentation, placer le palpeur tibial de 1 mm au point le plus bas du condyle le moins endommagé. 35
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