THE INTIMATE CONSCIOUSNESS OF TIME - STIJN COLE GAUTHIER HUBERT GUDNY ROSA INGIMARSDOTTIR ATHINA IOANNOU GUILLERMO MORA BERNARD VILLERS - Irene Laub
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THE INTIMATE CONSCIOUSNESS OF TIME STIJN COLE GAUTHIER HUBERT GUDNY ROSA INGIMARSDOTTIR ATHINA IOANNOU GUILLERMO MORA BERNARD VILLERS Stijn Cole, 60 journées d’été - 10/7/2016 - 19:00 > 24:00 Seloignes, 2016, Inkjetprint on Baryta paper, 50 x 150 cm www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
THE INTIMATE CONSCIOUSNESS OF TIME STIJN COLE GAUTHIER HUBERT GUDNY ROSA INGIMARSDOTTIR ATHINA IOANNOU GUILLERMO MORA BERNARD VILLERS The intimate consciousness of time réunit six artistes dont le travail est caractérisé par la temporalité et qui utilisent la notion de durée soit comme partie intégrante de leur processus de création, soit en tant que dispositif de perception des œuvres. Dans la vitrine de la galerie, les Large Hanging Paintings d’Athina Ioannou relient ces deux voies d’une manière subtile et complexe. Dans ses compositions minimales, l’artiste imbibe des tissus colorés d’huile de lin, sans ajouter aucun pigment, et l’huile pénètre et sature lentement les textiles. Elle entame ainsi une transfiguration progressive des matériaux qu’elle a choisis, ce qui affecte leur texture, leur opacité, leurs couleurs et leur odeur. La notion de durée est présente dès le début de son processus, au moment de la transformation principale, mais le dialogue chimique entre tissu et huile de lin se poursuit également au fil des années, lentement et presque imperceptiblement. La série Iris descend de Bernard Villers utilise les propriétés des « couleurs interférentes », qui réagissent à la direction et à la force des ondes lumineuses, pour créer un effet iridescent en constante fluctuation. Combinant un gesso, une couleur de base et des pigments d’interférence, ses peintures sont une invitation à se mouvoir autour des œuvres afin d’appréhender leur joyeuse pluralité. Comme c’est souvent le cas dans sa pratique, Bernard Villers transcende les frontières physiques de ses peintures et prolonge leur impact à travers un espace - et un temps - de découverte étendu. L’œuvre 2014 en 2019 de Guillermo Mora, formée par un chevauchement de plusieurs couches de papiers, dissimule un dessin réalisé quelques années plus tôt par l’artiste. Le tableau ne fonctionne donc pas seulement comme une image en soi, mais sert également de réceptacle pour d’autres images. Guillermo Mora développe une structure wsecrètement une capsule temporelle. Ce fragment, qui se démarque par une couleur et une texture différente, fait appel à notre curiosité et fait appel au passé pour évoquer l’idée d’une potentialité inexplorée. Dans la série 60 jours d’été, Stijn Cole capture la lumière changeante de soixante couchers de soleil distincts. Ses « timescapes » condensent des dizaines de clichés pris d’un point fixe entre 19h et minuit, créant un résultat abstrait qui tient autant du panorama que de la frise chronologique. L’horizon divise l’image en deux - au-dessus, le ciel des teintes délicates de bleu rayonnant, de gris laineux, de bordeaux profond ou de noir charbon. En dessous, la terre accueille lentement les ombres de la nuit. Ces œuvres, créées en hommage aux Soixante jours de travail de Marthe Wéry, utilisent la récurrence comme processus de structuration, tout en conservant une dimension presque lyrique, en évoquant la volonté des Impressionnistes d’immortaliser l’impression fugitive d’un instant lumineux. La notion de récurrence est également très présente chez Gudny Rosa Ingimarsdottir. L’artiste utilise des motifs récurrents qui traversent et retraversent son œuvre au fil des années ; les formes et les phrases parcourent l’ensemble de son œuvre, sautant d’un médium à l’autre, créant des échos et des réverbérations sémantiques. Parfois, elle recycle littéralement des fragments de ses propres créations, les retirant d’une composition existante pour les retravailler et les placer dans une autre. La pratique de Gudny Rosa Ingimarsdottir montre que, consciemment ou inconsciemment, passé et présent sont irrévocablement liés dans un dialogue perpétuel. Son processus de travail est méthodique et méditatif, certains matériaux attendant pendant des années dans l’atelier avant de prendre lentement forme. La pratique de Gauthier Hubert se caractérise par une relation similaire avec le temps. Ses œuvres naissent souvent de l’idée d’un titre, qui est ensuite écrit dans un carnet ou sur le mur de l’atelier et passe par une période d’attente et de maturation de longueur variable, avant de prendre forme sur la toile. Dans Peinture du dimanche peinte uniquement les dimanches sauf le fond, l’artiste nous invite avec humour à réfléchir sur la classification et l’évaluation des œuvres d’art – les notions de peinture de genre et de peinture amateur (ou «peinture du dimanche») l’intéressent particulièrement. Cette exploration est à la fois rendue plus ludique et approfondie par l’utilisation de la temporalité en tant que dispositif performatif placé au cœur du processus de création. www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Stijn Cole, exhibition view of «1:1 / Marine», C-Mine, Genk (BE), 2017 (photo Karel Moortgat) Né en 1978 à Gand (BE) Vit et travaille à Chimay (BE) La relation entre l’objet et son environnement est centrale dans le travail de Stijn Cole. La lumière, et non le médium, est ici cruciale, car la façon dont nous expérimentons la couleur et la forme est en grande partie déterminée par l’intensité de la lumière à laquelle elles sont soumises. Stijn Cole met constamment cette connaissance en jeu lors de la création de ses installations et autres œuvres. Il réduit toujours ses images à leur essence la plus pure. Son choix de supports est éclectique : il y autant de la vidéo que de la sculpture, de la peinture, des médiums mixtes, de la photographie et du graphisme. Au-delà d’un travail abstrait, il crée également de l’art figuratif. Et pourtant, son œuvre fait preuve d’une grande cohérence. Dans l’univers de Stijn Cole, des thèmes comme le temps et la peinture de paysage sont dotés d’une beauté renouvelée qui se traduit par une version contemporaine de l’impressionnisme. Chaque nouvelle série d’œuvres de Stijn Cole est liée à une période spécifique, la marche ou le voyage, ce qui lui donne une qualité presque documentaire. Stijn Cole décrit sa contribution comme modeste, juste un filtre qu’il met sur la réalité. Mais avec la plus grande précision et la plus grande subtilité, il défie le spectateur à jouer un rôle actif. Dans ce jeu manipulateur, il incite le spectateur à s’engager dans une expérience d’intensité, d’espace et de forme qui s’avérera à maintes reprises surprenante. Ses œuvres les plus récentes prennent de plus en plus la forme d’installations, de paysages créés par Stijn Cole où le public est invité à se promener. www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE SHOWS (SELECTED) 2020 Miroirs 3 – De terre et de ciel, cur. Myriam COLLECTIONS Louyest and Christophe Veys, Enghien (BE) POST TENEBRAS SPERO LVCEM, Galeria Hilario Galguera, Mexico City (MX) Musée d’Ixelles, Brussels (BE) S.M.A.K – Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, 2019 Variations sur les mêmes thèmes (with Marthe Ghent (BE) Wéry), BPS22, Charleroi (BE) MSK – Museum voor Schone Kunsten, Ghent (BE) Genesis, cur. Christa Vyvey, LAC Narbonne, Sigean (FR) BPSS22, Charleroi (BE) Emile Van Doren Museum, Genk (BE) 2018 De zindering van de zee, cur. Joanna De Vos, De Belfius collection, Brussels (BE) Mesdag Collectie, Den Haag (NL) 100 year NICC, cur. Guillaume Bijl, NICC, Antwerp Collection of the Flemish Parliament, Brussels (BE) (BE) Collection of East Flanders, Ghent (BE) Belgian ambassy of Washington (US) 2017 1:1 / Marine, C-Mine, Genk (BE) Vloed, cur. Els Wuyts, Ten Bogaerde, Koksijde (BE) 2016 60 journées d’été ’76 ’16, Raveelmuseum, Machelen (BE) Drawing Front, Kunstvereniging Diepenheim, Diepenheim (NL) 2015 October, Gallery René Blouin, Montréal (CA) 2014 Capita Selecta, cur. Monia Warnez, Broelmuseum, Kortrijk (BE) 2013 The Prélude Pathétique, cur. Wim Lambrecht, University library, Leuven (BE) Onder de loep, cur. Kristof Reulens, Emile Van Dorenmuseum, Genk (BE) 2012 Von hier bis hier, Kunstverein Schwerte, Schwerte (DE)w Façades, cur. Patrick Ronsse and Pieter Vermeulen, Be-Part, Waregem (BE) 2011 ZT, Flanders House, New York (US) Frans Masereel Revisited, cur. Jan Denys, City museum, Aalst (BE) 2010 Provincial Prize East Flanders, Caermersklooster, Ghent (BE) 2008 Stijn Cole, cur. Christophe Dejaegere, Scharpoord, Knokke (BE) 2007 Sur La Route / Een tour van Kunstenaars, cur. Frank Maes, S.M.A.K, Ghent (BE) 2006 Stijn Cole, cur. Philippe Van Cauteren, KunstVerein, Ahlen (DE) Picture this! – Stijn Cole, cur. Joost Declerq, Stijn Cole, exhibition view of «Finistère / Fisterra», Haus der kunst St Josef, Solothurn (CH), 2019 Museum Dhondt Dhaenens, Deurle (BE) 2003 Stijn Cole/Hannes Vanseveren/Fien Muller 3, cur. Luk Lambrecht, CC Strombeek (BE) www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Stijn Cole, exhibition view of «Variations sur les mêmes thèmes» (With Marthe Wéry) at BPS22, Charleroi (BE), 2019 www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Stijn Coles’ light The word «Timescape » has unmistakable reminiscences with «Landscape». And with some sense for exaggeration, this aspect of the artworks of Stijn Cole could be even linked to ‘pleinairisme’. Cole’s Timescapes are in fact «landscapes seen and set in time» dealing with light, air, landscape and/or seaviews. But here all resemblances stop: Stijn Cole ‘s work involves a very laborious and time questioning process, which has little to do with only sensory experiences set in the here and now. On October 17, 2007 Stijn Cole’s assistant made a digital photograph of the sea view from the beach in De Panne (Belgium) and this every minute between 17.45pm and 20.15pm. He simultaneously did the same thing in Dover from 16.45pm till 19.15 pm taking into account the time zone difference. Of every image he transferred the colors onto a digital two-color split bar, so both Timescape De Panne and Timescape Dover resulted in one hundred and fifty bars (the amount of minutes they photographed) full of water and air slowly fading from daylight till the dark of night. Running through the vertical bars is a horizontal line: this is obviously really the horizon, the elusive line between water and air. The two «Timescapes» are shown standing opposite of each other in the Caermersklooster, so you never see both of them at once. As you never could be simultaneously in both De Panne and Dover. And as you can never simultaneously look to the west and east. ‘Landscapes’, in the time given. (and including a paradox: when Stijn Cole and his assistant made the recordings they looked at the same horizon and towards each other ...). Upon first view the two Timescapes are very similar: viewers think they are seeing two identical works of art. That presumption works for the slow darkening of the beams portraying the air and the almost uniform gray of the seawater finally resulting in the dark of night. But Timescape Dover, especially towards the end of the day, shows more blue, as if there was a brightening. And the water of the sea in De Panne is much more red, as if the setting sun reflects its light on the surface of the sea. But is this really true? The digital color processing which Stijn Cole applies deals not only with reality, but also with a lot of other factors and parameters. What is it really all about: Stijn Cole creates reasoned, taut, schematic high-tech work, driven by digital imaging techniques, which he does not really see as a post-digital version of the landscape, but much rather as an examination of and an intense way of dealing with natural light.For it is the light that determines what color an object is: colors are not objective, light and shadow affect incessantly. Only if you, as an artist, consciously manipulate and shape them, they get shape. In these Timescapes as a combination of time and space. It is the essence of Cole’s ‘Times Landscapes’ and indeed of his entire oeuvre: he starts from an observation, a record he then entirely subordinates to natural light finally defining the form and perception of the observation. Running through that light, in all its forms, is a horizontal line which is not without importace: in other works Cole has already departed from that horizon to build a quick series of successive images, here the horizon is a mainstay, to see the colors in perspective. And all this in such a cool way that the viewer still gets touched by the essence: the 150 minutes of light string to each other as a Navy-digitized Turner. - Marc RUYTERS www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Stijn Cole, exhibition view of «Sunset/Sunset» at MSK - Museum voor Schone Kunsten, Ghent (BE), 2010 (photo Kristien Dam) www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Stijn Cole, exhibition view of «Sunset/Sunset» at MSK - Museum voor Schone Kunsten, Ghent (BE), 2010 (photo Kristien Dam) www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE ARTWORKS www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
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STIJN COLE Title : "60 journées d'été - 1/9/2016 - 19:00 > 24:00 Seloignes" Year : 2016 Medium : Photography Description : Inkjetprint on Baryta paper Size : 50 x 150 cm Edition : Unique Price : 4000€ www.irenelaubgallery.com | 29 Rue Van Eyck, 1050 Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Title : "60 journées d'été - 10/7/2016 - 19:00 > 24:00 Seloignes" Year : 2016 Medium : Photography Description : Inkjetprint on Baryta paper Size : 50 x 150 cm Edition : Unique Price : 4000€ www.irenelaubgallery.com | 29 Rue Van Eyck, 1050 Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Title : "60 journées d'été - 16/7/2016 - 19:00 > 24:00 Seloignes" Year : 2016 Medium : Photography Description : Inkjetprint on Baryta paper Size : 50 x 150 cm Edition : Unique Price : 4000€ www.irenelaubgallery.com | 29 Rue Van Eyck, 1050 Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Title : "60 journées d'été - 4/8/2016 - 19:00 > 24:00 Seloignes" Year : 2016 Medium : Photography Description : Inkjetprint on Baryta paper Size : 50 x 150 cm Edition : Unique Price : 4000€ www.irenelaubgallery.com | 29 Rue Van Eyck, 1050 Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
STIJN COLE Title : A walk - Lompret 21/12/2019 13:42 Year : 2019 Medium : Work on paper Description : Oil on inkjetprint Size : 33,2 x 45,8 cm (framed) Edition : Unique Price : 1500€ www.irenelaubgallery.com | 29 Rue Van Eyck, 1050 Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
CONTACT IRÈNE LAUB GALLERY 29 Rue Van Eyck, 1050 Bruxelles Du mardi au samedi de 11h à 18h ou sur rendez-vous www.irenelaubgallery.com info@irenelaubgallery.com +32 2 647 55 16 Directrice: Irène Laub +32 473 91 85 06 irene@irenelaubgallery.com Suivez-nous www.irenelaubgallery.com | Rue Van Eyck 29 | 1050, Brussels, Belgium | +32 2 647 55 16
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