TraiTemenT 2.0 en bref - Programme VIH/sida

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Programme VIH/sida

Traitement 2.0
En bref
Traitement 2.0 En bref
u Qu’est-ce que l’initiative Traitement 2.0 ?
   •     Traitement 2.0 est une initiative de l’OMS et de
         l’ONUSIDA qui vise à accélérer la prochaine phase
         d’extension du traitement de l’infection à VIH en
         favorisant l’innovation et les gains d’efficacité. Elle
         aidera les pays à instaurer durablement l’accès universel
         au traitement et à tirer parti de l’effet préventif du
         traitement antirétroviral (TARV) en menant une action
         ciblée dans cinq domaines prioritaires (voir la Figure 1).

   •     L’OMS et l’ONUSIDA collaborent avec des partenaires
         mondiaux, des experts techniques et d’autres
         organismes coparrainants des Nations Unies à la
         réalisation de cette initiative, échelonnée selon des
         cibles et des étapes à court, moyen et long terme –
         comme la publication de principes normatifs
         actualisés dans les principaux domaines techniques –
         qui sont définies dans un cadre d’action (The treatment
         2.0 Framework for Action : Catalysing the Next Phase of
         Treatment, Care and Support, disponible en anglais à
         l’adresse    http ://www.who.int/hiv/pub/arv/treatment/
         en/index.html).

  Figure 1 : domaines d’activité prioritaires
  pour l’initiative Traitement 2.0

                           Optimiser les
                             schémas
                          thérapeutiques

                                           Fournir des outils
            Mobiliser                        diagnostiques
       les communautés                       utilisables sur
                           TRAITEMENT       le lieu des soins
                               2.0

                  Adapter
               les systèmes          Réduire les coûts
               de prestation
u Quelle est la situation en 2011 ?

   ü Le nombre de personnes qui ont accès au
     traitement a été multiplié par 22 depuis 2001

      •   On estime que 6,65 millions de personnes vivant
          dans des pays à revenu faible ou intermédiaire
          étaient sous TARV à la fin de 2010.

      •   Entre 8 et 9 millions de personnes qui auraient
          besoin du TARV en sont encore privées et
          beaucoup ignorent encore qu’elles sont VIH-
          positives. Si l’on ne prend pas des mesures
          énergiques pour élargir l’accès au dépistage et au
          traitement, nombre de ces personnes risquent de
          mourir avant de pouvoir bénéficier du traitement.

   ü Le TARV présente d’énormes avantages au plan
     clinique et du point de vue de la prévention et
     des coûts

      •   Un million quatre cent mille personnes de plus ont
          été mises sous TARV en 2010 et moins de
          personnes sont mortes des suites du sida que les
          années précédentes. Le nombre de décès annuel
          a diminué de 20 % par rapport à 2005 et plus de
          14 millions d’années de vie ont été gagnées grâce
          au TARV depuis 1996. Dans les pays à revenu
          faible ou intermédiaire où la couverture
          thérapeutique est élevée, le taux annuel de décès
          liés au sida a baissé de plus de 50 % et l’on
          constate un recul spectaculaire de l’incidence de
          la tuberculose et d’autres infections opportunistes.

      •   Le nombre de nouvelles infections diminue à
          l’échelle mondiale ; l’incidence de l’infection à VIH
          a baissé de 20 % environ ces dix dernières années
          et de plus de 25 % dans 33 pays, dont 22 sont
          situés en Afrique subsaharienne.

      •   D’après un essai contrôlé randomisé réalisé
          auprès de couples sérodifférents (HPTN 052), le
          risque de transmission diminue de 96 % chez les
          couples quand le partenaire VIH-positif est sous
          TARV ; l’essai confirme les résultats d’études
          d’observation antérieures indiquant que le TARV
          réduit notablement la transmission du VIH.

      •   Non seulement le TARV réduit les taux de
          morbidité et de mortalité, mais il est aussi
économiquement avantageux ; dans de nombreux
           sites, les soins contre le VIH, TARV compris,
           coûtent moins de US $300 par an quand le
           traitement est mis en route précocement, alors
           que le coût dépasse US $1000 par an quand le
           TARV est mis en route tardivement et que
           s’ajoutent des frais hospitaliers importants.

   ü Simplification, standardisation, décentralisation,
     mobilisation de la communauté et réduction
     des coûts

       •   Ces principes étaient à la base de l’initiative « 3
           millions d’ici 2005 » et de la première phase
           d’extension du traitement ; l’initiative Traitement 2.0
           développe ces principes dans les cinq domaines
           d’activité prioritaires en vue d’accélérer la mise au
           point et la mise à disposition de médicaments,
           d’outils diagnostiques et de services et d’obtenir la
           mobilisation communautaire indispensable pour
           instaurer la couverture universelle en maximisant
           les résultats par rapport aux coûts.

Traitement 2.0 :
cinq domaines prioritaires
1. Optimiser les schémas thérapeutiques
   Objectif en 2020 : des schémas thérapeutiques d’un
   comprimé par jour, efficaces, économiquement
   abordables, administrables à la plupart des
   populations avec une toxicité ou des interactions
   médicamenteuses minimales et faisant barrière au
   développement d’une résistance sont disponibles
   dans les pays à revenu faible ou intermédiaire

   L’OMS, l’ONUSIDA et ses partenaires mondiaux et ses
   experts techniques s’emploient à encourager la mise au
   point et l’utilisation de schémas thérapeutiques simplifiés,
   moins toxiques, qui font efficacement obstacle au
   développement d’une pharmacorésistance et qui exigent
   un suivi clinique minimum tout en préservant l’efficacité
   thérapeutique des médicaments. L’optimisation des
   schémas thérapeutiques consiste notamment à 1)
   déterminer la posologie optimale pour les antirétroviraux (et
   éventuellement une diminution des doses), 2) mettre au
   point des coformulations à doses fixes en «un comprimé
par jour» pour accroître l’observance, 3) améliorer les
   formes pédiatriques, 4) faciliter l’accès à des schémas de
   première, deuxième et troisième intention efficaces, plus
   sûrs, économiquement abordables, et pouvant être utilisés
   sans danger chez la femme enceinte, chez l’enfant et en
   association avec un traitement antituberculeux.

2. Fournir des outils diagnostiques utilisables
   sur le lieu des soins et d’autres moyens de
   diagnostic et de suivi simplifiés
   Objectif en 2020 : un ensemble d’outils diagnostiques
   utilisables sur le lieu des soins, simples,
   économiquement abordables, fiables et de qualité
   garantie, ainsi que d’autres moyens de diagnostic et
   de suivi simplifiés sont disponibles et accessibles
   dans les pays à revenu faible ou intermédiaire

   Il faut mettre au point et valider un ensemble d’outils
   diagnostiques économiquement abordables et faciles
   d’emploi en faisant appel à des techniques utilisables sur
   le lieu des soins et à d’autres techniques simplifiées pour
   étendre le dépistage du VIH et les analyses virologiques
   et immunologiques servant à mettre en place et à
   administrer le TARV. L’OMS et l’ONUSIDA collaborent avec
   des experts techniques en vue de formuler des
   recommandations concernant l’utilisation des outils
   exploitables sur le lieu des soins et des autres outils
   simplifiés et de donner des indications sur les priorités à
   court, moyen et long terme pour optimiser les technologies
   actuelles et en cours de développement.

3. Réduire les coûts
   Objectif pour 2020 : tous ceux qui en ont besoin dans
   les pays à revenu faible ou intermédiaire disposent de
   programmes de prévention, de soins et de traitement
   de grande qualité, au coût le plus bas possible pour
   une efficacité optimale

   Certes, il faut investir davantage dans la lutte contre le VIH,
   mais on peut réduire les coûts et réaliser des gains
   d’efficacité importants dans les programmes existants : on
   peut diminuer le prix des produits en faisant des achats
   groupés de médicaments et d’outils diagnostiques, en
   simplifiant les procédés de fabrication, en diminuant
   éventuellement les doses et en négociant à la baisse le
   coût des ingrédients pharmaceutiques, des médicaments
et des outils diagnostiques. On peut réaliser des gains
   d’efficacité dans la prestation des services, notamment en
   déléguant certaines tâches et en confiant davantage de
   responsabilités aux communautés, et les pays à revenu
   faible ou intermédiaire peuvent mieux profiter des flexibilités
   prévues par l’Accord sur les aspects des droits de propriété
   intellectuelles qui touchent au commerce (ADPIC).

4. Adapter la prestation des services
   Objectif 2020 : les programmes de soins et de
   traitement sont décentralisés et adéquatement
   intégrés à d’autres services de santé consacrés ou
   non au VIH, la communauté participe davantage à la
   prestation des services et la rétention est améliorée.

   La décentralisation du traitement et son intégration à
   d’autres services comme l’aide aux toxicomanes, les
   services de santé de la mère et de l’enfant, les services
   antituberculeux et les soins de santé primaires aideront à
   exploiter au maximum les ressources disponibles. Si l’on
   étend les services de dépistage du VIH et de conseil et
   qu’on les relie mieux aux soins, les programmes de
   prévention, de soins et de traitement devront faire face à
   une forte augmentation de la demande. On peut faire en
   sorte que ces programmes soient disponibles au moment
   et à l’endroit où ils sont nécessaires en privilégiant un mode
   de prestation des services décentralisé au niveau local, y
   compris en développant les services communautaires,
   pour que tous ceux qui ont besoin de ces programmes
   puissent en bénéficier. L’OMS, l’ONUSIDA et ses
   partenaires ont entrepris une étude exhaustive des modèles
   de prestation des services en vue de faire des
   recommandations sur les méthodes optimales de
   prestation intégrée et décentralisée qui permettront aux
   programmes thérapeutiques de faire face à l’augmentation
   de la demande et d’assurer des services de proximité.

5. Mobiliser les communautés
   Objectif en 2020 : les personnes vivant avec le VIH et les
   populations clés participent pleinement à la stimulation
   de la demande, à la planification, à l’exécution et à
   l’évaluation de programmes de traitement et de soins
   de qualité garantie et fondés sur les droits de l’homme,
   dans tous les pays à revenu faible ou intermédiaire

   La pleine participation des personnes vivant avec le VIH, de
   leur famille et de leur communauté est indispensable au
succès de l’initiative Traitement 2.0. Le plaidoyer et
    l’activisme menés aux niveaux national et mondial feront
    augmenter la demande de ressources financières, de
    services de dépistage et de conseil, de TARV et de services
    de santé connexes. Il est indispensable que les services
    communautaires jouent un plus grand rôle, y compris dans
    le dépistage, le suivi du traitement, l’observance et le
    maintien des patients sous traitement, pour que les
    systèmes de santé soient en mesure de fournir le traitement
    et les soins nécessaires aux personnes vivant avec le VIH,
    en particulier aux populations clés mal desservies.

Traitement 2.0 :
questions et réponses
1. Médicaments optimisés : comment l’initiative facilitera-
   t-elle l’homologation des coformulations à doses fixes ?
   Les coformulations à doses fixes sont pratiques pour les
   patients et il est prouvé qu’elles facilitent l’observance, mais
   nombre de pays à revenu faible ou intermédiaire les utilisent
   encore peu. L’OMS recommande les coformulations à
   doses fixes comme mode privilégié de distribution des
   médicaments, mais l’accès à certains schémas
   thérapeutiques moins toxiques et plus faciles d’emploi tels
   que l’association TDF/3TC/EFV reste limité. En outre, on
   s’interroge sur l’innocuité du ténofovir chez l’enfant, ainsi
   que sur les liens potentiels entre l’efavirenz et des effets
   tératogènes, de sorte qu’il est difficile de recommander ce
   schéma pour tous les patients. L’OMS, l’ONUSIDA et leurs
   partenaires mondiaux définissent des priorités de
   recherche pour répondre à ces questions, encouragent la
   production de ces associations et d’autres coformulations
   en les inscrivant sur les listes de médicaments de l’OMS et
   collaborent avec les fabricants pour s’assurer qu’ils
   respectent les critères d’efficacité, de toxicité réduite et de
   posologie simplifiée.

2. Outils diagnostiques simplifiés : comment l’initiative
   abordera-t-elle un marché fragmenté en de nombreux
   produits dont aucun ne répond aux critères optimaux
   d’accessibilité économique, de fiabilité, de débit et de
   disponibilité sur le lieu de soins ou à proximité ? Des
   plates-formes de diagnostic simplifiées pour la numération
   des CD4 utilisables sur le lieu des soins ou dans des
   installations  de    laboratoire   rudimentaires   seront
   commercialisées sous peu. Les autres technologies de
diagnostic en cours de développement sont notamment
    les bandelettes de test pour l’analyse semi-quantitative
    des échantillons viraux et les plates-formes PCR
    simplifiées de diagnostic multimaladies pour le VIH, la
    tuberculose, les infections sexuellement transmissibles et
    l’hépatite virale. Ces technologies novatrices devraient
    permettre de prendre intégralement en charge l’infection à
    VIH sur le lieu des soins. L’OMS, l’ONUSIDA et des experts
    des outils diagnostiques sont en train de mettre au point
    une approche pour intégrer ces nouvelles technologies
    dans des principes normatifs afin d’encourager les
    investissements, de faire baisser les prix et de faciliter
    l’accès à ces produits tout en garantissant leur qualité,
    leur fiabilité et leur précision.

3. La place importante accordée à la réduction des coûts
   et à une utilisation plus efficace des ressources
   existantes signifie-t-elle qu’il n’y aura pas de nouveau
   financement pour la lutte contre le VIH ? Non, nous
   devons plaider pour le financement intégral de la riposte
   au VIH tout en montrant que nous pouvons réaliser des
   gains d’efficacité et réduire les coûts par l’innovation dans
   certains grands secteurs de dépenses (médicaments,
   outils diagnostiques, mécanismes d’achat, prestation des
   services) et en veillant à ce que les services soient
   adaptés aux populations les plus touchées. Pour réduire
   les coûts, il est primordial de maintenir voire d’améliorer la
   qualité et l’efficacité des produits et services comme de
   recourir à d’autres mécanismes d’ordre politique, tels que
   ceux prévus dans l’Accord sur les ADPIC.

4. Comment l’initiative vaincra-t-elle la résistance des
   gouvernements ou des organismes de réglementation
   qui déterminent quelles professions ou quels services
   de santé peuvent assurer certaines prestations ? Il est
   courant dans de nombreux pays de déléguer certains
   aspects de la distribution du traitement à différentes
   catégories d’agents de santé, pratique qu’il faut étendre
   pour accroître la capacité des systèmes de santé. En
   montrant qu’une approche décentralisée et intégrée de la
   prestation des services facilite considérablement l’accès
   au traitement et laisse le temps aux agents de santé de
   s’occuper de plus de patients, on dispose d’un argument
   de poids pour convaincre à la fois les responsables de
   l’élaboration des politiques et les personnels de santé. La
   coordination et les passerelles entre les services
   consacrés au VIH et les services de santé connexes
comme les programmes de lutte contre la tuberculose, les
    programmes de santé de la mère et de l’enfant ou d’aide
    aux toxicomanes sont cruciales pour maintenir les patients
    sous traitement. L’OMS et l’ONUSIDA continueront à
    préconiser ces modes de prestation des services.

5. Comment mobilisera-t-on davantage encore les
   communautés pour étendre le champ de leurs
   activités ? D’importantes possibilités s’offrent d’investir
   davantage dans le renforcement des systèmes
   communautaires et de former des agents communautaires
   qui feront le trait d’union avec le système de santé
   structuré pour assurer des services élargis, par exemple
   des services de conseil pour une bonne observance du
   traitement et pour le maintien des patients sous traitement.
   Les     services     assurés    par    les    organisations
   communautaires varient selon les endroits ; l’ONUSIDA et
   les partenaires des communautés entreprennent des
   consultations régionales avec celles-ci en vue de
   déterminer le rôle que chacun doit jouer et le financement
   à assurer pour une plus grande mobilisation
   communautaire en faveur de l’initiative Traitement 2.0.

6. Quel est le rôle de l’OMS et de l’ONUSIDA dans
   l’initiative ? L’OMS et l’ONUSIDA codirigent la stratégie,
   les rôles et responsabilités étant répartis entre les
   différents domaines d’activités selon leur profil et leur
   mandat institutionnel. En tant qu’autorité directrice et
   coordonnatrice des travaux de caractère international
   dans le domaine de la santé, l’OMS dirige, au sein du
   système des Nations Unies, la riposte du secteur de la
   santé au VIH à l’échelle mondiale. Elle s’acquitte de sa
   mission en jouant un rôle directeur, en définissant des
   normes et des critères, en formant des partenariats, en
   fixant les priorités de la recherche et en surveillant la mise
   en œuvre des politiques fondées sur des données
   scientifiques dans les domaines cruciaux pour la santé
   publique. L’ONUSIDA a une mission plus large en tant que
   principal promoteur d’une action accélérée, globale et
   coordonnée au niveau mondial face à l’épidémie
   d’infection à VIH, à laquelle participent de nombreux
   secteurs et partenaires gouvernementaux et de la société
   civile. Conformément à ces principes, l’OMS contribuera à
   l’action menée en jouant son rôle directeur concernant les
   éléments normatifs et techniques de la stratégie, et plus
   particulièrement l’optimisation des médicaments, la
simplification des outils diagnostiques et l’adaptation des
      systèmes de prestation. L’ONUSIDA exerce un rôle
      directeur concernant la réduction des coûts et la
      participation de la communauté, qui sont les aspects
      transversaux de la stratégie.

7.    Pourquoi l’initiative repose-t-elle sur un cadre
      multipartenariats ? L’initiative Traitement 2.0 est un cadre
      multipartenariats qui assure une synergie et une coopération
      complémentaires entre les partenaires prenant part à la
      mise en œuvre dans les différents domaines d’activité. En
      collaboration avec les Nations Unies et les partenaires
      extérieurs, l’OMS et l’ONUSIDA rempliront plus efficacement
      leurs fonctions essentielles et aideront les pays à mieux
      suivre les résultats des mesures qu’ils prennent
      conformément aux priorités en matière de traitement et de
      soins. Ce suivi permettra de mieux utiliser l’information
      stratégique et orientera les politiques et les programmes. Le
      renforcement et l’intégration des projets de collaboration en
      cours comme ceux consacrés à la pharmacorésistance
      (HIVDR) et à la pharmacovigilance et financés par la
      Fondation Bill & Melinda Gates, et la mise en place de
      nouveaux projets de collaboration avec d’autres grands
      partenaires tels que l’Initiative Clinton d’Accès à la Santé
      (CHAI), le Fonds mondial de Lutte contre le sida, la
      tuberculose et le paludisme, Médecins Sans Frontières, le
      PEPFAR, l’UNITAID et la Banque mondiale sont
      indispensables au succès de l’initiative Traitement 2.0.

     Pour obtenir plus d’information, merci de contacter :
             Organisation Mondiale de la Santé
                   Département VIH/sida
                          20, avenue Appia
                           1211 Genève 27
                               Suisse

                     E-mail : hiv-aids@who.int
                        www.who.int/hiv

       © Organisation Mondiale de la Santé 2012. Tous droits réservés.
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