" Un laboratoire des possibles " - DRJSCS Bretagne
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
« Un laboratoire des possibles » (MAJ 24 mars 2017-VH) PIA jeunesse Le projet « Jeunes en TTTrans » est le premier faveur de la jeunesse devront être lauréat du Programme d'Investissements rigoureusement évalués pendant leur mise en d'Avenir « Projets innovants en faveur de la œuvre et a posteriori. Dans une logique de jeunesse ». lutte contre les inégalités et d’égalité des chances, les actions financées bénéficieront Ce programme est doté de 59 millions d'euros de manière prioritaire aux jeunes habitants des de subventions pour un appel à projets destiné quartiers prioritaires de la politique de la ville, à favoriser, sur un territoire donné, des territoires ruraux isolés ou ultra-marins. l’émergence de politiques de jeunesse globales et intégrées. Celles-ci doivent 16 lauréats sont aujourd’hui subventionnés permettre de traiter les problématiques des pour transformer les politiques de jeunesse et jeunes de façon cohérente en évitant l’écueil accompagnés par l’ANRU missionnée pour la d’une juxtaposition d’initiatives sectorielles non gestion de l’appel à projets. coordonnées. Les impacts de ces projets en Jeunes en TTTrans Le projet « JeTTT » (transversalité, transitions, recherche sur la jeunesse de l’Ecole des transformations) vise au développement de hautes études en santé publique accompagne politiques locales de jeunesse intégrées dans les acteurs publics, privés et associatifs (y trois territoires bretons en parallèle (les compris les jeunes) s’adressant à la jeunesse quartiers de Kervénanec et de Bois-du- dans les trois territoires pour proposer d’agir à Château à Lorient, Morlaix communauté et partir des mêmes éléments de diagnostic et Bretagne Porte de Loire Communauté (ex des mêmes valeurs d’intervention. Communauté de communes de Moyenne- Vilaine-et-Semnon). Il s’agit de mettre en Le projet se déroule en deux phases : œuvre des politiques locales de jeunesse Phase 1 : diagnostics, co-construction et intersectorielles qui mettent en cohérence les programmation des actions (2016) ; différents échelons territoriaux pour mieux accompagner les transitions de la jeunesse Phase 2 : mise en œuvre, évaluation et vers l’âge adulte. Pour cela, la Chaire de pérennisation des actions (2017- 2020).
Table des matières PRESENTATION DU PROJET ............................................................................................. 3 Les territoires mobilisés .................................................................................................. 3 Les objectifs ................................................................................................................... 4 Les principes d’actions ................................................................................................... 5 Les actions dans les territoires ....................................................................................... 5 Les « maîtres d’ouvrage » .............................................................................................. 5 ....................................................................................................................................... 6 L’ACCOMPAGNEMENT INTERTERRITORIAL DU PROJET ................................................ 7 La coordination et le soutien logistique et financier......................................................... 7 La valorisation du projet ................................................................................................. 7 La mutualisation ............................................................................................................. 8 L’évaluation .................................................................................................................... 8 Un projet de recherche ................................................................................................... 9 La gouvernance ............................................................................................................. 9 LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET ......................................................................................10 Les pôles locaux de coopération ...................................................................................10 L’équipe projet ...............................................................................................................11 Les financements ..........................................................................................................12 2
PRESENTATION DU PROJET Les territoires mobilisés - Les quartiers « politique de la ville » de Kervénanec et de Bois-du-Château à Lorient (Morbihan) - Bretagne Porte de Loire Communauté (Ille-et-Vilaine) - Morlaix communauté (Finistère) Morlaix communauté Bretagne Porte de Loire Lorient Communauté A partir des données issues du diagnostic comparé réalisé par Patricia Loncle-Moriceau et Etch Kalala-Mabuluki en octobre 2016 dans le cadre de JeTTT, il apparait que les trois territoires mobilisés dans le projet sont sensiblement différents, tant du point de vue de leur composition démographique que de leurs réalités sociales et économiques. Le territoire de Morlaix communauté est de loin le plus important numériquement alors que les quartiers de Kervénanec et Bois-du-Château apparaissent nettement plus petits malgré leur appartenance à une grande ville et malgré un maillage territorial et des interventions publiques (notamment consécutives au développement des politiques de la ville) tout à fait substantiels. Eléments de caractérisation des territoires Kervénanec et Bois-du- Morlaix communauté BPLC France entière Château à Lorient Ville de Lorient dans une Composition 27 communes sur 2 16 communes sur 334 km Agglomération de 25 territoriale 68 142 hectares communes 4 500 Kervénanec Nombre 2 300 Bois du 64 760 26 266 Château 66 millions d’habitants 58 831 habitants à Lorient Territoire urbain, Territoire rural Territoire 31.2% classé ZUS 38% d’emplois traditionnellement rural, d’emplois dans Quelques 36.5% d’emplois dans le secteur glisse vers le péri-urbain le secteur dans le secteur éléments de public 30.4% d’emplois dans le public public secteur public 44.6 % dans caractérisation 36% dans les 44,1% dans les commerces et 37% dans les les commerces commerces et services commerces et services et services services Source : données INSEE, 2015 3
Les jeunes dans les territoires mobilisés Les jeunes des territoires étudiés ne vivent pas dans les mêmes contextes même si les données qui apparaissent ci-dessous donnent à voir des réalités statistiques assez proches, les réalités de vie sont loin d’être identiques : La part des jeunes à Morlaix communauté a plutôt tendance à reculer alors qu’elle est en nette augmentation pour BPLC. Les territoires de BPLC et de Lorient sont globalement attractifs pour les jeunes ménages, ce qui ne semble pas être le cas de Morlaix communauté puisque la part des 15-24 ans a baissé de 9% entre 2007 et 2012. Les jeunes de BPLC doivent partir du territoire pour poursuivre leur scolarité après le lycée ; c’est moins vrai à Morlaix communauté où des filières supérieures existent (on compte ainsi près de 800 étudiants dans le territoire en 2016) et c’est encore moins vrai à Lorient où les étudiants peuvent largement continuer leurs études (on compte ainsi 12.8% d’étudiants). La part des jeunes en logement autonome est largement plus élevée à Lorient (79 %), ce qui s’explique par la présence des étudiants et des jeunes couples puis à Morlaix communauté (61%) et elle est moins élevée pour BPLC (49%). Eléments de caractérisation des jeunes du territoire Morlaix Part des jeunes en % BPLC Lorient France entière communauté Dans la population 13 9,4 15,5 12 générale (15-24 ans) Actifs occupés (15-24 ans) 33 38 31 32 Non scolarisés, sans 15 12 16 16 emploi (15-24 ans) En logement autonome 61 49 79 57 (20-24 ans) Source : compas 2016 Les objectifs Dans une démarche de recherche-action qui associe une équipe de recherche (Chaire de recherche sur la jeunesse) aux différents acteurs de jeunesse - tous secteurs confondus - de trois territoires (professionnels, jeunes, élus et décideurs) il s’agit de faciliter l'approche transversale et réflexive des actions mises en œuvre, de leur gouvernance et de leur pérennisation éventuelle. La recherche-action vise ainsi à mettre en perspective trois expérimentations parallèles (innovation- mutualisation), d’accompagner des acteurs (communauté d'apprentissage), et de capitaliser des expérimentations (évaluation-communication) afin de produire: 1. Un changement dans l’action publique s’adressant à la jeunesse ; 2. Un changement dans les pratiques des acteurs (décideurs et professionnels) ; 3. Des connaissances et les partager. 4
Les principes d’actions La recherche-action fait de la participation des jeunes un axe transversal, en accord avec l’appel à projets. Nous souhaitons ici systématiser la participation des jeunes à tous les stades de prise de décision et de mise en œuvre. Loin d’être fondée sur une seule préoccupation cosmétique, il s’agit pour nous de défendre ce principe comme gage d’une meilleure prise en compte des besoins des jeunes, de leur capacité à jouer un rôle plein et entier de citoyen. De manière plus pragmatique, nous faisons l’hypothèse que cette approche permettra, dans une certaine mesure, d’éviter le non-recours à l’offre d’accompagnement et de prise en charge. Cette approche participative pourra s’étendre par ailleurs, en fonction des actions, aux parents et aux habitants des territoires concernés. La recherche-action permet de questionner et d'expérimenter une gouvernance mutualisée des enjeux spécifiques à chaque territoire ce qui va faciliter les approches transversales horizontales (différents secteurs : santé, logement, emploi, culture, éducation…) et verticales (différents échelons politiques). La recherche-action facilitera, par la mise à distance de la démarche de recherche, l'articulation des niveaux politiques et opérationnels : le pilotage du projet par un tiers non impliqué directement dans les territoires, intégrera une certaine neutralité dans l'accompagnement des actions qui pourra faciliter la transversalité et les transformations des pratiques. Ainsi les principes d’action transversaux mobilisés sont : D’associer et d’inviter les jeunes à participer à toutes les étapes de ce projet ; De mettre l’accent sur la simplification des actions et procédures pour innover ; D’évaluer chemin faisant et en suivant une méthode participative ; De lutter contre le non-recours aux droits et aux dispositifs. Les actions dans les territoires (Voir tableau page suivante) Les « maîtres d’ouvrage » Morlaix communauté, la Maison des Jeunes et de la Culture, le Centre PEP Keravel, l’association SeSam PAEJ (Point d’Accueil et d’Ecoute Jeunes), la Mission Locale, et le RESAM ; La Ville de Lorient, la Maison Pour Tous (Centre social Kervénanec), la Mission Locale, la Maison de quartier de Bois du Château et l’Université Sociale ; Bretagne Porte de Loire Communauté, les Vallons Solidaires et Léo Lagrange ouest. 5
OBJECTIFS ACTIONS JeTTT PAR TERRITOIRE ENJEUX DES 3 PIA TERRITOIRES JEUNESSE BRETAGNE PORTE DE LOIRE LORIENT MORLAIX COMMUNAUTE COMMUNAUTE Animation du réseau Implication des Gouvernance Améliorer la Organisation de Coordination jeunes dans la collective des cohérence, la Consolider et des acteurs temps forts à mise en œuvre complémentarit coordonner les destination des administrative et actions jeunesse et l’évaluation é et la lisibilité réseaux professionnels financière du projet des offres d’acteurs afin de Formations destinées à la mettre en spécifiques des Maison de services jeunesse, pour cohérence et de acteurs locaux jeunesse la simplifier à simplifier les l'échelle des procédures. territoires Journal de « La parenthèse » pertinents. quartier Modes Création de lieux Construire et d’accueil conviviaux et Développer expérimenter son et Favoriser le coopératifs l’autonomie et Accès aux projet de vie d’écoute développement (économie, sociale l’émancipation des Mise en place de Sensibiliser et services d'offres et culturel) jeunes par Coopératives Jeunes outiller à la dans les innovantes et structurées l’accompagnement Majeurs (CJM) et/ou coopération lieux crées répondant aux et la valorisation de Coopératives besoins de la de leurs Jeunesse de Services jeunesse. engagements à la (CJS) Formation des vie locale. Vivre la acteurs jeunesse « Paroles, paroles », « La boite mobilité Facilitation de l'accès à outils », « Et si on essayait » Les modes de Encourager des jeunes Susciter des garde, travail sur Epanouissement l'entrepreunariat femmes et offres prenant la séparation des jeunes et des jeunes Bien être et estime de soi en compte : les Développer un mère/enfant Développement faire découvrir mères aux besoins et accompagnement Création d’une différents métiers problématiques global s’appuyant d’événements Encouragement offres de application : outil / informations propres à sur les d’animation du et valorisation service d’animation du Le chaque tranche motivations et les territoire de l'expression Vers de territoire laboratoire d'âge, la parcours des Accès des des jeunes nouvelles des particularité jeunes. pratiques de jeunes à possibles des trajectoires l’animation l'information et Sensibilisation des jeunes au des jeunes jeunesse aux dispositifs déterminisme social sur la mobilité
L’ACCOMPAGNEMENT INTERTERRITORIAL DU PROJET La coordination et le soutien logistique et financier Du point de vue administratif, la coordination générale du projet consiste à veiller à la bonne conduite du projet notamment dans les relations avec l’ANRU et le CGI et avec les différents participants au projet. Du point de vue de la recherche-action, il s’agit d’organiser les différentes étapes de travail, de structurer le partenariat, de veiller à la bonne communication entre les participants, d’assurer le suivi de la production des différentes données. Pilotée par l’EHESP et assistée des trois territoires, tous les participants sont responsables du suivi des tâches administratives, mais les principales décisions sont prises par le Comité de Pilotage. Du point de vue financier, la coordination générale est une garantie pour l’utilisation de l’argent public, en réponse aux objectifs de la convention et du règlement général et financier de l’ANRU et sous la responsabilité juridique et comptable de l’EHESP (Etablissement Public Scientifique Culturel et Professionnel) La mise en commun des co-financements des différentes institutions et échelles territoriales permet de travailler l’évaluation, la gouvernance, le financement commun d’actions, la simplification des procédures, etc. Le travail avec les co-financeurs et les maitres d’ouvrages à une évaluation partagée et chemin faisant permettra de réajuster les actions, c’est une garantie pour les maitres d’ouvrage du versement annuel, et ce pendant 4 ans, pour la mise en œuvre des actions programmées à partir de leur estimation du coût de leurs actions. Cette coordination et le temps dédié à la recherche de financements, au suivi et bilan budgétaire, au suivi et bilan d’activité pris en charge par l’EHESP (2 ETP) permet un investissement quasi-total pour les maitres d’ouvrage dans la mise en œuvre des objectifs de leurs actions. La coordination de la recherche-action : - Suivi du plan de travail en consultation avec l’ensemble des membres de l’équipe projet et des partenaires ; - Coordination et animation des réunions de l’équipe projet, du comité scientifique, du comité de suivi et du comité de pilotage. La coordination administrative : - Organisation des différentes réunions des participants au projet, suivi de la communication autour de ces réunions, rédaction des ordres du jour et des procès-verbaux des réunions. - Rédaction des conventions garantissant le bon fonctionnement de l’instance de gouvernance proposée aux participants ; - Suivi et/ou production des activités de reporting pour l’ANRU / le CGI et livraison en temps et en heure des livrables attendus ; - Organisation des liens avec l’ANRU pour les versements des paiements des différentes étapes du travail. La valorisation du projet Les objectifs sont de valoriser la recherche-action et de communiquer sur le projet aux niveaux régional, national et international en s’appuyant sur différents supports (internet, communications orales et écrites à des fins d’échanges de pratiques, de formations et de recherche). La démarche de dissémination et de communication est composée de plusieurs actions : 1. Communiquer sur l’évolution du projet avec : Une newsletter et un dépliant annuel présentant l’avancée du projet ; Un site internet et une page Facebook pour présenter la démarche et diffuser les actions des partenaires ; Des communications de presse ;
Une communication spécifique dans les 3 territoires pour diffuser auprès de la population ; L’organisation de journées d’échanges de pratiques, de formations et de journées thématiques pour monter en compétence, interroger et mettre en réflexion les thématiques du projet. 2. Disséminer la méthode et les pratiques développées durant l’expérimentation avec : La participation à et/ou l’organisation de journées d’études et/de colloques ; L’élaboration d’un guide méthodologique et/ou des fiches pratiques la dernière année ; Des publications et des communications scientifiques. 3. Impliquer les acteurs des 3 territoires (jeunes, professionnels, politiques…) par : La co-construction d’événements, le recueil des besoins et des pratiques présentes dans les territoires ; L’organisation de liens avec les médias locaux. La mutualisation L’objectif est de déterminer les apports de la démarche engagée dans le projet du point de vue de sa pérennisation éventuelle dans les territoires et de sa généralisation possible à l’ensemble du territoire national. Conduites conjointement par l’équipe de l’EHESP et l’équipe d’évaluation, deux démarches structurent cette action : 1. Une réflexion en termes de pérennisation permettra : D’identifier les conditions de pérennisation de la démarche dans les territoires après le départ de l’équipe accompagnatrice de la démarche (chercheurs, instance de gouvernance, financements, etc…) ; De proposer une pérennisation des dispositifs ayant « prouvé » leur efficacité vis-à-vis des objectifs généraux du projet ; D’intégrer les actions dans l’approche intégrée de la jeunesse dans les trois territoires. 2. Des propositions en termes de généralisation de la démarche seront faites auprès du Commissariat général à l’investissement et de l’ANRU. Ces propositions examineront les conditions de transférabilité de la démarche, notamment en termes de : Bonnes pratiques identifiées dans les territoires (du point de vue de la simplification administrative, de la cohérence des actions menées, de la baisse des phénomènes de non recours, des coûts évités…) ; Transversalité et d’interministérialité des actions déployées ; Participation de tous les acteurs intéressés (acteurs publics, associatifs, privés). Une attention particulière sera portée à des propositions de généralisation concernant la participation des jeunes. L’évaluation L’évaluation s’inscrit sur la durée de construction du projet. Elle vise à porter un regard : Sur l’ensemble du processus de la construction de la politique intégrée par l’analyse des freins, leviers, ressources humaines et financières mobilisables et mobilisées tout au long du projet. Sur les impacts tant auprès des politiques publiques et de leurs modalités de gouvernance, que de la transformation des pratiques professionnelles nécessaires ou perçues comme telles pour répondre aux besoins des jeunes, aux mises en réseaux d’acteurs (professionnels, secteurs de politiques publiques,…) sur les parcours des jeunes et leur mobilisation au regard des actions qui seront mises en œuvre. La mise en œuvre du processus permanent d’évaluation dans les 3 territoires se traduira par : La mobilisation des acteurs (typologie des acteurs présents dans les différentes instances et sur les territoires, secteurs d’origine…) ; 8
L’analyse des comptes rendus des différentes réunions ; le nombre de formations envisagées (développement d’une culture commune) ; d’informations données sur le projet (modalités et auprès de qui) ; d’inscription des acteurs économiques (à quel moment ?)… Concrètement l’évaluation se déroulera de novembre 2016 à septembre 2019 et portera sur les actions, la réalisation et l’impact que nous mesurerons par le nombre et la nature des actions envisagées, le nombre de jeunes estimés, les caractéristiques et le lien avec les objectifs stratégiques du PIA : Du point de vue des professionnels investis dans ces actions et ce dans une visée de transformation des pratiques, des auto-questionnaires d’analyse des pratiques seront diffusés au début et à la fin de l’action. De même, l’utilisation de la technique du « récit » sera être utilisée afin de mieux appréhender la perception des différents acteurs investis dans le projet. Du point de vue des jeunes (à mettre en lien avec la nature des actions envisagées) nous feront des entretiens, focus-group et/ou questionnaire sur leur perception des dispositifs. Du point de vue des politiques publiques, nous interrogerons l’intersectoriallité des actions. Du point de vue économique, nous tenterons de mesurer l’impact et l’économie réalisée. Selon la nature des actions, des recherches documentaires seront menées afin d’affiner les outils d’évaluation. Un projet de recherche Par ailleurs, « jeunes en TTTrans » fera également l’objet d’une recherche qualitative dédiée qui portera dans un premier temps sur les impacts de JeTTT sur les modalités de la prise de décision et de la mise en œuvre dans le champ des politiques de jeunesse en Bretagne (années 2017 et 2018) puis sur l’influence de JeTTT sur les parcours de jeunes accompagnés (années 2019 et 2020). Cette recherche sera menée par Patricia Loncle et sera articulée avec les travaux des évaluateurs et la mission de recherche comparative menée par Etch Kalala Mabuluki actuellement doctorant à l’Université de Rennes 1 (et plus particulièrement dans le laboratoire Arènes UMR 6051) et membre de l’équipe de la Chaire de recherche sur la jeunesse. Il commence une thèse de science politique en 2017, intitulée : « Politiques intégrées de jeunesse. Analyse comparée de l’approche transversale de l’action publique en direction des jeunes en France, Italie et Finlande » - sous la direction de Patricia Loncle-Moriceau et d’Alain Vulbeau - contrat doctoral dans le cadre de l’évaluation de l’action « Projets innovants en faveur de la jeunesse » du Programme d'Investissements d'Avenir (PIA) financé par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) et la Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA). La gouvernance L’organisation de la gouvernance sera expérimentée, évaluée et adaptée aux besoins de la phase de mise œuvre de la recherche action. Comité de pilotage : instance de décision Il se réunit deux fois par an pour valider le programme annuel d’actions et le budget prévisionnel au regard de l’évaluation, du bilan de l’exercice à clôturer et celui des actions engagées. Il est composé : Des représentants des trois territoires engagés ; D’un représentant de l’EHESP (porteur du projet pour l’ANRU) ; De représentants de chaque co-financeurs ; De représentants des maitres d’ouvrage (au moins un par territoire) ; De représentants des jeunes (au moins un par territoire) ; De la direction du projet (animation du comité) ; 9
Des évaluateurs (observation et contribution). Membres invités au comité de pilotage en 2017 : Morlaix Communauté, BPLC, Ville de Lorient, Préfecture de Région, DRJSCS, SGAR, Conseil Régional, CAF 29, CAF 35, CAF 59, Conseil Départemental 29, Conseil Départemental 35, Conseil Départemental 56, EHESP, Caisse des dépôts et consignations. Comité de suivi : instance de consultation Il est consulté une fois par an pour réagir à l’actualité du projet et faire des propositions au comité de pilotage. Il réunit différentes organisations régionales actrices des politiques de jeunesse. Membres invités au comité de suivi en 2017 : CESER, Collège coopératif de Bretagne, CRAJEP, MRJC, CRIJ Bretagne, URHAJ, Askoria, Auberges de Jeunesse, Réso Ville, CCB, CRJ, ARML, INJEP, IREPS, Sesam, CCI, Fondation Yao, Pépites, EPA, Conseil de développement, CRESS, JTM. Comité scientifique : instance de consultation Il se réunit une fois par an. Ses avis sont transmis au comité de pilotage et au comité de suivi. Il est composé de chercheurs et d’experts des questions développées dans le projet. Il accompagne l’équipe projet et enrichie l’approche réflexive de la recherche action. Il peut contribuer à la valorisation du projet. Il met en perspective le projet avec les expérimentations et les projets scientifiques à l’échelle nationale et internationale. Membres invités en 2017 : Lasse SIURALA (en retraite, a été chargé de la politique jeunesse de la ville d’Helsinki et directeur de la jeunesse et des sports au conseil de l’Europe), Howard WILLIAMSON (professeur en politiques de jeunesse européennes à l’université de South Wales), Antoine DULIN (membre du conseil économique social et environnemental), Jean-Claude RICHEZ (en retraire, a été à la direction de la recherche de l’INJEP), Mireille MASSOT (en retraite, a été élue en charge des questions sociales et de jeunesse, première vice-présidente, au Conseil départemental d’Ille-et- Vilaine) et Jean-Luc MASSON (en retraite de la fonction publique territoriale, ancien Directeur de la cohésion sociale et politique de la ville de Rennes métropole, co-président de l’Association Rennaise des Centres sociaux, membre du CA de l’association Prisme). LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET Les pôles locaux de coopération Leurs objectifs sont, dans les 3 territoires, d’organiser la mise en œuvre du plan d’action, de faire coopérer les acteurs de la jeunesse entre eux, d’imaginer de nouvelles formes de gouvernance pour donner une place aux jeunes et pour mettre en œuvre localement la logique de politique transversale. Ces 3 espaces de coopération sont à expérimenter, développer et inscrire durablement dans les territoires. Ils sont coordonnés et animés par les référents territoriaux du projet. Ils se réunissent plusieurs fois par an en fonction des besoins des actions et acteurs. Ils regroupent les partenaires maitres d’ouvrage et les structures associées au projet. Une rencontre annuelle « interpoles » permettra de faciliter la mutualisation des expériences entre les territoires. 14 partenaires sont engagés avec l’EHESP pour la mise en œuvre des plans d’actions dans les territoires : A Morlaix communauté, Maison des Jeunes et de la Culture, Centre PEP Kravel, Association SeSAM PAEJ (Point d’Accueil et d’Ecoute Jeunes), Mission Locale du pays de Morlaix, RESAM (Réseau des Associations du pays de Morlaix). 10
A Lorient, Maison Pour Tous (Centre social Kervénanec), Mission Locale Réseau pour l'Emploi Pays de Lorient, Maison de quartier de Bois du Château et Université Sociale. A Bretagne Porte de Loire Communauté, Vallons Solidaires et Léo Lagrange Ouest. De nombreuses structures se sont associées à la démarche de co-construction et vont contribuer à développer une approche transversale des politiques de jeunesse dans les territoires. L’équipe projet Elle assure le pilotage, le suivi et la coordination pour atteindre les objectifs du projet. Elle permet d’articuler les différentes échelles en associant et en réunissant des représentants de chaque territoire, ainsi que diverses fonctions et compétences. Concrètement elle est composée d’une : Direction du projet : Karinne GUILLOUX-LAFONT, membre de la Chaire de recherche sur la jeunesse, EHESP, initie et pilote à temps plein les activités de la recherche-action sur l’ensemble de ses volets et de ses étapes ; mobilise et dirige les partenariats correspondant à ces activités ; dirige l’équipe projet ; Responsable scientifique : Patricia LONCLE-MORICEAU, professeure des universités, titulaire de la Chaire de recherche sur la jeunesse, sociologue et politiste, assiste, entre autre, la directrice sur les aspects méthodologiques et scientifiques de la recherche-action ; Coordination des activités de transfert : Valérie HAMDI, membre de la Chaire de recherche sur la jeunesse, anime et coordonne à temps plein les activités de transfert en assurant la valorisation et la communication des actions, en partageant les expertises par la formation. Elle développe les partenariats afin d’impulser des démarches participatives et d’ouvrir le projet à l’extérieur ; Coordination de la mise en œuvre : Stéphanie GUILLEMARD, membre de la Chaire de recherche sur la jeunesse, anime et coordonne à temps plein les activités du projet en organisant les modalités d’échange et de travail entre les différents acteurs du projet. Elle assure et coordonne le suivi administratif et financier du projet. En sont également membres les : Référents territoriaux : afin d’administrer les actions au quotidien, de coordonner le projet dans les territoires et de développer les mises en œuvre concrètes, les référents sont chargés du suivi des actions territoriales et contribuent à la mutualisation des expériences. Ils sont associés aux réunions de travail de l’équipe projet, pour : o Morlaix Communauté : Soaz LE ROUX est coordinatrice jeunesse, titulaire d’un D.E.S.J.E.P.S (Diplôme d’Etat Supérieur de la Jeunesse, de l’Education Populaire, et du Sport), elle assure la mise en œuvre et le suivi de la politique de jeunesse de Morlaix communauté ; o Bretagne Porte de Loire Communauté : Franck RUBAUD est chef du projet jeunesse, diplômé du master 2 « Jeunesse : politiques et prises en charge ». o Ville de Lorient : Aurélie FILOCHE est responsable de la mission Jeunesse, diplômée du Master 2 Professionnel Droit Public : « Administration et Gestion Publique » de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Les référents territoriaux seront assistés par des chargés de mission, des volontaires en service civique ou des stagiaires. Evaluateurs : Eric LE GRAND et Laurence DAVOUST, consultants, sociologues. Ils travaillent en étroite collaboration avec Jean-Marie ANDRE sur le volet « calcul des coûts évités ». Leurs missions les amènent à travailler avec l’équipe projet, les instances de gouvernance du projet mais aussi les opérateurs et bénéficiaires des actions. Et enfin, Jean-Luc MASSON, représentant du comité scientifique et animateur du comité de suivi. 11
Les financements Le financement de ces actions est possible grâce à la mutualisation des apports financiers et des auto-financements provenant de l’ensemble des partenaires de Jeunes en TTTrans. Cette mutualisation est une garantie pour les maitres d’ouvrage du versement annuel, et ce pendant 4 ans, pour la mise en œuvre de leurs actions et cela à partir de leurs estimations du coût de leurs actions. Répartition des dépenses pour la phase 2 Dépenses dans les territoires : 2 105 788 € 31% Dépenses transversales (Mise en œuvre 69% des action, coordination, gouvernance, mutualisation, évaluation, communication): 960 520 € Répartition des recettes pour la phase 2 3% Autofinancement du Porteur et des Maitres d'Ouvrage : 1 183 174€ 17% 32% Financement PIA (48% des dépenses justifiées): 1 783 555 € Co-financements: 640 000 € 48% Valorisation des partenaires associés au projet: 127 698 € 12
Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), Département des Sciences Humaines, Chaire de recherche sur la Jeunesse 15, avenue du Pr. Léon Bernard 35043 Rennes cedex Tél : +33(0)2 99 02 28 03 Mail : contact.jettt@ehesp.fr Site : www.jettt.org Le Conseil régional de Bretagne, les Conseils départementaux 29 et 35 et les CAF 29, 35 et 56 contribuent aux co-financements du projet « Jeunes en TTTrans » aux côtés de l’Etat et des 3 collectivités partenaires. 13
Vous pouvez aussi lire