Un peu d 'histoire 1 session
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Il y a 40 000 ans,les peuplades aborigènes utilisaient les feuilles d’eucalyptus en fumigation Historique aromathérapie Il y a plus de 7000 ans, les Indiens utilisent les eaux aromatiques pour traiter le corps et aussi l’esprit
• Moins de 3000 ans avant notre ère,utilisation de mélange d’extraits aromatiques pour l’embaumement des momies. • 1000 ans avant notre ère, les perses semblent être les inventeurs de la distillation proprement dite et de l’utilisation des huiles essentielles en thérapeutique
• L'histoire désormais classique des quatre voleurs, qui conçurent un vinaigre aromatique dont ils s'enduisaient le corps pour détrousser, "en toute immunité", leurs infortunés contemporains atteints de la peste, est assez connue pour ne pas être contée en détail de nouveau ici. Pourtant, il n' est pas sans intérêt de rappeler que leur vinaigre aromatique comportait, entre autres : Eugenia caryophyllus, Cinnamomum verum,lavanda latifolia ,mentha piperita… cette composition est restée inscrite au codex pharmaceutique jusqu’à 1884
• Oubli de cette thérapeutique avec la civilisation industrielle et renouveau à partir de 1928 par M. gattefossé.(soin spectaculaire de sa brûlure)
Ces caractéristiques sont accompagnées d’un autre aspect majeur : l’existence de l’harmonie physiologique entre les constituants de la plante et l’organisme humain. Les constituants d’origine végétale, issus du "vivant" présentent une certaine analogie de structure moléculaire spatiale (formes cis ou trans, formes lévogyres ou dextrogyres…) avec ceux de l’être humain. Il en est de même pour les différentes phythormones (PA ou métabolites l’harmonie physiologique entre secondaires) ou pour les nombreuses substances de type enzymatique dont les les constituants de la plante et structures moléculaires sont très proches de celle rencontrées chez l’homme. l’organisme humain
XVI AU XX SIECLES EVOLUTION VERS LA CHIMIE MODERNE XVII XVIII XIX XX NATURALISTE PARACELSE DECOUVERTE CHIMIE MODERNE L ALCHIMIE EVOLUE CELLULES ET ISOLE ET VERS LA ISOLATION DES SYNTHETISE ET IATROCHIMIE SUBSTANCES POSE DE BREVET ACTIVES MORPHINE
La notion de Totum La plante médicinale est composée de milliers de substances. Chacune d’entre elles est présente en quantité variable (souvent faible). Parmi tous les principes actifs (PA), il est souvent difficile de mettre en évidence les plus essentiels, mais deux caractéristiques sont à souligner : • chaque PA est accompagné de ses précurseurs et de ses métabolites, qui d’ailleurs peuvent être également actifs. • chaque PA coexiste avec d’autres PA mais aussi avec tous les autres constituants de la plante : ces derniers et les métabolites primaires (*) de la plante se révèlent souvent indispensables en intervenant par exemple dans les réactions enzymatiques.
La notion de Totum Le "tout" est bien plus que la somme des parties !
La mortalité depuis la fin des années 2000 est estimée à 1,2 million de personnes , surtout des enfants,
Essai clinique bilharziose randomisé en Essai clinique paludisme randomisé en double double aveugle aveugle sur 800 patients : sur 957 patients : Efficacité curative de l’Artemisia annua ou afra Efficacité des tisanes d’Artemisia annua ou afra comparée versus à la combinaison ACT (Artesunate-Amodiaquine/ASAQ) Prazicantel sur la schistosomiase au Maniema, dans le traitement du paludisme simple à Plasmodium Congo falciparum dans la zone de santé de Kalima, Maniema, (RDC). Congo (RDC). Sous Artemisia le taux de guérison parasitaire est Sous Artemisia le taux de guérison parasitaire est de de 90%. 99,5%. Il est de 65% sous Prazicantel. Il est de 79,5% sous ACT. • Phytomedicine, Volume 51, 1 December ÉTUDES en cours 2018, Pages 233-240
L’exemple de l’artemisia annua ou afra/La bilharziose, communément appelée schistosomiase
Cette différence est fondamentale • En isolant une substance et en la concentrant (approche allopathique) on cherche à agir sur un seul paramètre physiologique avec de ce fait des effets secondaires. Plus on concentre la substance et l’isole, plus le rapport bénéfice-risque diminue. • En préservant le totum de la plante (plusieurs dizaines de principes actifs parfois de très faibles concentrations) on garde une ou plusieurs indications thérapeutiques quelques fois très différentes pour une même plante avec cependant très peu d’effets secondaires. • Plus la qualité de production sera grande, plus le totum sera conservé et moins il y aura d’effets indésirables ou allergies. • En général, en allopathie l’action du principe actif est plutôt anti … • Anti-inflammatoire,anti- cholestérol,antihypertenseur,antidiabétique antidépresseur..... L'utilisation de la phytothérapie • A ce jour, seules les plantes ont des vertus pro actives… : utilisant le totum de la plante est une • Cholagogue, digestif, cholérétique eupeptique, stomachiques, hormonales, circulatoires, Utilisation plurimillénaire. hépatiques,……. • De ce fait l’association des deux approches pourrait être très
Cette spécificité est également caractéristique des huiles essentielles dont les multiples constituants possèdent isolément des propriétés parfois très différentes (voire opposées) mais qui se concrétisent pour l’huile essentielle utilisée dans sa globalité (c’est- à-dire dans son extraction totale et non rectifiée en tel ou tel constituant), par des propriétés de régulation. Le simple exemple de l’huile essentielle de fleurs de Lavande, Lavandula officinalis, éclaire cette notion : parmi les nombreux composants de cette huile essentielle, distinguons les monoterpénols (dont le linalol) reconnus comme anti-infectieux et neurotoniques et les esters (en particulier, l’acétate de linalyle) dont les principales vertus sont d’être antispasmodiques et calmants. Ces effets individuellement et en apparence opposés confèrent à l’huile essentielle, employée dans sa globalité, de remarquables propriétés rééquilibrantes nerveuses
la prêle est caractérisée par une grande richesse en matières minérales (15 à 20% de la plante sèche), en particulier la silice dite « organique » (car venant du « vivant »), L’exemple de la Prêle : présente sous forme de silicium insoluble (concrétions d’opaline) et de silicates Equisetum arvense L. F. hydrosolubles, associée à de nombreux autres minéraux : carbonate et phosphate de calcium, chlorure et sulfate de potassium, fer, magnésium, manganèse, soufre…(9) Equisetaceae est tout aussi significatif : Partie médicinale : parties aériennes stériles Composition chimique simplifiée : avec de nombreux principes actifs Alors que l’apport de silice minérale provoque un (tanins, flavonoïdes, transfert du calcium de l’os vers les autres tissus, il est polyphénols, stérols, remarquable de constater que l’administration de prêle saponosides…), entraîne au contraire le transfert de calcium vers l’os. Ainsi, la prêle favorise la minéralisation osseuse. Il semble que la nature du silicium (silice organique), en présence de potassium soit à l’origine de cette particularité . Parallèlement, la prêle stimule l’activité des facteurs de croissance, en périphérie, au niveau osseux .
la sauge officinale manifeste une activité régulatrice sur le métabolisme glucidique grâce à la mise en place simultanée d’un effet et de son contraire : Elle est capable d’induire à la fois un effet hyperglycémiant, indirectement grâce à ses propriétés œstrogénique et un effet hypoglycémiant par son action pancréatique exocrine. De ce fait, cela confère à la sauge officinale des propriétés régulatrices de la glycémie dont l’intensité et la qualité seront fonction de la correction physiologique régulatrice spécifique au patient considéré,
Le QUENSHING, • lorsque l’un des constituants du "totum" supprime l’un ou plusieurs effets indésirables des autres composants. Le "quenching" a été principalement mis en évidence dans l’emploi des huiles essentielles : • le citral (aldéhyde terpénique) employé isolément provoque des irritations ou des sensibilisations de la peau et des muqueuses. Cependant, au sein de l’essence de citron (Citrus limonum), a présence simultanée de d-limonène et alpha-pinène empêche l’expression de cet effet indésirable. • de même, dans l’huile essentielle de thym (thymus vulgaris L.), la présence de linalol et d’autres alcools monoterpéniques, réduit significativement la dermocausticité des phénols associés (thymol et carvacrol) - qui plus est, certains constituants d’huiles essentielles qui présentent isolément une toxicité potentielle, ne communiquent pas nécessairement celle-ci à l’huile essentielle elle-même, à condition qu’elle soit prise dans son totum d’extraction et non modifiée. L’exemple type est celui des cétones : le camphre présent dans l’huile essentielle de lavandin ne confère pas de neurotoxicité à cette huile essentielle complète,
Du coté de l ‘aromathérapie
Preuve scientifique • Antibacterial essential oils in malodorous cancer patients: clinical observations in 30 • The effect of essential oils on methicillin-resistant Staphylococcus aureus using a dressing model. patients. • Edwards-Jones V, Buck R, Shawcross SG, Dawson MM, Dunn K Burns Dec 2004; 30(8) :772-7 • Warnke PH, Sherry E, Russo PA, Açil Y, Wiltfang J, Sivananthan S, Sprengel M, Roldàn JC, Schubert S, Bredee JP, Springer IN • Recherche Full text par auteur | SauvegarderAffiliation Department of Biological Sciences, the Manchester Metropolitan University, Chester Street, Manchester, Phytomedicine Jul 2006; 13(7) :463-7 M15GD, UK. v.e.jones@mmu.ac.uk • Recherche Full text par auteur | Sauvegarder • Abstract Patchouli, tea tree, geranium, lavender essential oils and Citricidal (grapefruit seed extract) were used singly and • Affiliation in combination to assess their anti-bacterial activity against three strains of Staphylococcus aureus: Oxford S. Department of Oral and Maxillofacial Surgery, University of Kiel, Germany. aureus NCTC 6571 (Oxford strain), Epidemic methicillin-resistant S. aureus (EMRSA 15) and MRSA (untypable). warnke@mkg.uni-kiel.de The individual essential oils, extracts and combinations were impregnated into filter paper discs and placed on the surface of agar plates, pre-seeded with the appropriate strain of Staphylococcus. The effects of the vapours • Abstract of the oils and oil combinations were also assessed using impregnated filter paper discs that were placed on the Malodorous necrotic ulcers in cancer patients are of major concern as it leads to social underside of the Petri dish lid at a distance of 8mm from the bacteria. The most inhibitory combinations of oils for each strain were used in a dressing model constructed using a four layers of dressings: the primary layer isolation and poor quality of life. Current medications and topical therapies have proven consisted of either Jelonet or TelfaClear with or without Flamazine; the second was a layer of gauze, the third a inadequate in their ability to reduce foul smell to acceptable levels. We report the positive layer of Gamgee and the final layer was Crepe bandage. The oil combinations were placed in either the gauze or experience we have had in using antibacterial essential oils in patients with incurable head the Gamgee layer. This four-layered dressing was placed over the seeded agar plate, incubated for 24h at 37 and neck cancer and associated malodorous necrotic ulcers. All patients received a degrees C and the zones of inhibition measured. All experiments were repeated on three separate occasions. No anti-bacterial effects were observed when Flamazine was smeared on the gauze in the dressing model. When standard course of therapy with oral or systemic antibiosis. In addition, we rinsed the Telfaclear was used as the primary layer in the dressing model compared to Jelonet, greater zones of inhibition ulcers with an antibacterial essential oil mix (mainly based on Eucalyptus oil) twice a day. were observed. A combination of Citricidal and geranium oil showed the greatest-anti-bacterial effects against All patients experienced complete resolution of the foul smell by only the third or fourth MRSA, whilst a combination of geranium and tea tree oil was most active against the methicillin-sensitive S. day of therapy. As a secondary effect we saw that besides smell reduction the oils had aureus (Oxford strain). This study demonstrates the potential of essential oils and essential oil vapours as antibacterial agents and for use in the treatment of MRSA infection. anti-inflammatory effects on neoplastic ulcers. In some patients ulcers started to heal and achieved complete re-epithiliazation. The patients experienced great personal relief upon resolution of their malodorous conditions. Quality of life improved significantly with the resulting reintroduction of social contact with friends and relatives.
• omposition and antimicrobial activity of Achillea clavennae L. essential oil. • Bezić N, Skocibusić M, Dunkić V, Radonić A. • University of Split, Faculty of Natural Science, Mathematics and Education, A. clavennae oil was Department of Biology, Teslina 12, 21000 Split, Croatia. found to possess • The volatile constituents of Achillea clavennae L. (Asteraceae), rare plant of Europe, have been analysed using GC/MS. Twenty- five components making antimicrobial activity up 81.6% of the oil were characterized with camphor (29.5%), myrcene (5.5%), 1,8-cineole (5.3%), beta-caryophyllene (5.1%) and linalool (4.9%) against Klebsiella being the major constituents. The essential oil was evaluated for pneumoniae, antibacterial and antifungal activities. The screening of the antimicrobial activity of essential oil was conducted by a disc diffusion test against Gram- Pseudomonas positive (Bacillus subtilis, Bacillus cereus, Staphylococcus aureus, Streptococcus faecalis), Gram-negative (Escherichia coli, Klebsiella aeruginosa and all pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Proteus mirabilis) and fungal organisms (Aspergillus niger, Aspergillus fumigatus, Candida albicans). The fungal organisms activity was more pronounced against Gram-negative and fungal organisms than against Gram-positive bacteria. A. clavennae oil was found to possess antimicrobial activity against Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa and all fungal organisms. Copyright 2003 John Wiley & Sons, Ltd
• The effect of essential oils on methicillin-resistant Staphylococcus aureus using a dressing model. Edwards-Jones V, Buck R, Shawcross SG, Dawson MM, Dunn K. Department of Biological Sciences, the Manchester Metropolitan University, Chester Street, Manchester, M15GD, UK. v.e.jones@mmu.ac.uk Patchouli, tea tree, geranium, lavender essential oils and Citricidal (grapefruit seed extract) were used singly and in combination to assess their anti-bacterial activity against three strains of Staphylococcus aureus: Oxford S. aureus NCTC 6571 (Oxford strain), Epidemic methicillin-resistant S. aureus (EMRSA 15) and MRSA (untypable). The individual essential oils, extracts and combinations were impregnated into filter paper discs and placed on the surface of agar plates, pre-seeded with the appropriate strain of Staphylococcus. The effects of the vapours of the oils and oil combinations were also assessed using impregnated filter paper discs that were placed on the underside of the Petri dish lid at a distance of 8mm from the bacteria. The most inhibitory combinations of oils for each strain were used in a dressing model constructed using a four layers of dressings: the primary layer consisted of either Jelonet or TelfaClear with or without Flamazine; the second was a layer of gauze, the third a layer of Gamgee and the final layer was Crepe bandage. The oil combinations were placed in either the gauze or the Gamgee layer. This four-layered dressing was placed over the seeded agar plate, incubated for 24h at 37 degrees C and the zones of inhibition measured. All experiments were repeated on three separate occasions. No anti-bacterial effects were observed when Flamazine was smeared on the gauze in the dressing model. When Telfaclear was used as the primary layer in the dressing model compared to Jelonet, greater zones of inhibition were observed. A combination of Citricidal and geranium oil showed the greatest-anti-bacterial effects against MRSA, whilst a combination of geranium and tea tree oil was most active against the methicillin-sensitive S. aureus (Oxford strain). This study demonstrates the potential of essential oils and essential oil vapours as antibacterial agents and for use in the treatment of MRSA infection. PMID: 15555788 [PubMed - indexed for MEDLINE]
• 1: Microbios. 2001;106 Suppl 1:31-9.Related Articles, Links Inhibition by the essential oils of peppermint and spearmint of the growth of pathogenic bacteria. Imai H, Osawa K, Yasuda H, Hamashima H, Arai T, Sasatsu M. Functional Foods Section, Central Laboratory, Lotte Company Ltd, Urawa, Saitama, Japan. The effects of the, essential oils of peppermint (Mentha piperita L.), spearmint Mentha spicata L.) and Japanese mint (Mentha, arvensis L.), of four major constituents of the esssential oil of peppermint, and of three major constituents of the essential oil of spearmint, on the proliferation of Helicobacter pylori, Salmonella enteritidis, Escherichia coli O157:H7, methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) and methicillin sensitive Staphylococccus aureus (MSSA) were examined. The essential oils and the various constituents inhibited the proliferation of each strain in liquid culture in a dose-dependent manner. In addition, they exhibited bactericidal activity in phosphate-buffered saline. The antibacterial activities varied among the bacterial species tested but were almost the same against antibiotic-resistant and antibiotic-sensitive strains of Helicobacter pylori and S. aureus. Thus, the essential oils and their constituents may be useful as potential antibacterial agents for inhibition of the growth of pathogens. PMID: 11549238 [PubMed - indexed for MEDLINE]
• : BMC Surg. 2001;1:1. Epub 2001 May 16.Related Articles, Links Percutaneous treatment of chronic MRSA osteomyelitis with a novel plant-derived antiseptic. Sherry E, Boeck H, Warnke PH. OR Design Unit, University of Sydney, Nepean Hospital, PO Box 63, Penrith, NSW 2750, Australia. esherry@bigpond.com BACKGROUND: Antibiotic-resistant bacteria such as methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) and vancomycin-resistant enterococcus (VRE, are an increasing problem world-wide, causing intractable wound infections. Complex phytochemical extracts such as tea tree oil and eucalypt-derived formulations have been shown to have strong bactericidal activity against MRSA in vitro. Polytoxinol (PT) antimicrobial, is the trade name of a range of antimicrobial preparations in solution, ointment and cream form. METHODS: We report the first use of this drug, administered percutaneously, via calcium sulphate pellets (Osteoset,TM), into bone, to treat an intractable MRSA infection of the lower tibia in an adult male. RESULTS AND DISCUSSION: Over a three month period his symptoms resolved with a healing response on x-ray and with a reduced CRP. Publication Types:
• 1: J Antimicrob Chemother. 2000 May;45(5):639-43.Related Articles, Links Time-kill studies of tea tree oils on clinical isolates. May J, Chan CH, King A, Williams L, French GL. Microbiology Department, St Thomas' Hospital, London SE1 7EH, UK. Tea tree oil has recently emerged as an effective topical antimicrobial agent active against a wide range of organisms. Tea tree oil may have a clinical application in both the hospital and community, especially for clearance of methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) carriage or as a hand disinfectant to prevent cross-infection with Gram-positive and Gramnegative epidemic organisms. Our study, based on the time-kill approach, determined the kill rate of tea tree oil against several multidrug-resistant organisms, including MRSA, glycopeptide-resistant enterococci, aminoglycoside-resistant klebsiellae, Pseudomonas aeruginosa and Stenotrophomonas maltophilia, and also against sensitive microorganisms. The study was performed with two chemically different tea tree oils. One was a standard oil and the other was Clone 88 extracted from a specially bred tree, which has been selected and bred for increased activity and decreased skin irritation. Our results confirm that the cloned oil had increased antimicrobial activity when compared with the standard oil. Most results indicated that the susceptibility pattern and Gram reaction of the organism did not influence the kill rate. A rapid killing time (less than 60 min) was achieved with both tea tree oils with most isolates, but MRSA was killed more slowly than other organisms. PMID: 10797086 [PubMed - indexed for MEDLINE]
• J Hosp Infect. 2004 Sep;58(1):86-7. • A randomized, controlled trial of tea tree topical preparations versus a standard topical regimen for the clearance of MRSA colonization. Dryden MS, Dailly S, Crouch M. Department of Microbiology and Communicable Disease, Royal Hampshire County Hospital, Romsey Road, Winchester, Hampshire SO22 5DG, UK. matthew.dryden@weht.swest.nhs.uk Two topical MRSA eradication regimes were compared in hospital patients: a standard treatment included mupirocin 2% nasal ointment, chlorhexidine gluconate 4% soap, silver sulfadiazine 1% cream versus a tea tree oil regimen, which included tea tree 10% cream, tea tree 5% body wash, both given for five days. One hundred and fourteen patients received standard treatment and 56 (49%) were cleared of MRSA carriage. One hundred and ten received tea tree oil regimen and 46 (41%) were cleared. There was no significant difference between treatment regimens (Fisher's exact test; P = 0.0286). Mupirocin was significantly more effective at clearing nasal carriage (78%) than tea tree cream (47%; P = 0.0001) but tea tree treatment was more effective than chlorhexidine or silver sulfadiazine at clearing superficial skin sites and skin lesions. The tea tree preparations were effective, safe and well tolerated and could be considered in regimens for eradication of MRSA carriage. Publication Types: • Clinical Trial • Randomized Controlled Trial
The patients experienced great personal relief upon resolution of their malodorous conditions. • Warnke PH, Sherry E, Russo PA, Açil Y, Wiltfang J, Sivananthan S, Sprengel M, Roldàn JC, Schubert S, Bredee JP, Springer IN. • Department of Oral and Maxillofacial Surgery, University of Kiel, Germany. warnke@mkg.uni-kiel.de • Malodorous necrotic ulcers in cancer patients are of major concern as it leads to social isolation and poor quality of life. Current medications and topical therapies have proven inadequate in their ability to reduce foul smell to acceptable levels. We report the positive experience we have had in using antibacterial essential oils in patients with incurable head and neck cancer and associated malodorous necrotic ulcers. All patients received a standard course of therapy with oral or systemic antibiosis. In addition, we rinsed the ulcers with an antibacterial essential oil mix (mainly based on Eucalyptus oil) twice a day. All patients experienced complete resolution of the foul smell by only the third or fourth day of therapy. As a secondary effect we saw that besides smell reduction the oils had anti-inflammatory effects on neoplastic ulcers. In some patients ulcers started to heal and achieved complete re- epithiliazation. The patients experienced great personal relief upon resolution of their malodorous conditions. Quality of life improved significantly with the resulting reintroduction of social contact with friends and relatives. • PMID: 16785038 [PubMed - indexed for MEDLINE]
• Antibacterial effect of essential oils from two medicinal plants against Methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA). • Tohidpour A, Sattari M, Omidbaigi R, Yadegar A, Nazemi J Phytomedicine Feb 2010; 17(2) :142-5 • Recherche Full text par auteur | Sauvegarder • Affiliation Department of Bacteriology, School of Medical Sciences, Tarbiat Modares University, P.O. Box: 14115-158, Tehran, Iran. • Abstract Antimicrobial properties of plants essential oils (EOs) have been investigated through several observations and clinical studies which purpose them as potential tools to overcome the microbial drug resistance problem. The aim of this research is to study the antibacterial effect of two traditional plants essential oils, Thymus vulgaris and Eucalyptus globulus against clinical isolates of Methicillin resistant Staphylococcus aureus (MRSA) and other standard bacterial strains through disk diffusion and agar dilution methods. Gas Chromatography (GC) and Gas Chromatography/Mass Spectrometry (GC/MS) analysis examined the chemical composition of the oils. Results revealed both of oils to possess degrees of antibacterial activity against Gram (+) and Gram (-) bacteria. T. vulgaris EO showed better inhibitory effects than E. globulus essential oil. GC analysis of T. vulgaris resulted in thymol as the oil major compound whereas GC/MS assay exhibited eucalyptol as the most abundant constitute of E. globulus EO. These results support previous studies on these oils and suggest an additional option to treat MRSA infections
2/16/2019 francois Tournay
La vie est information, Le traitement doit collaborer avec la vie
2 session : • Extraction des essences et obtention des huiles essentielles et des hydrolats. • Analyse incontournable pour une qualité certifiée et reconnue. • Critères de qualité : bio et /ou sauvage • Toxicité aiguë et chronique des huiles essentielles • Effets secondaires, contre-indications et précautions d'emploi
Stade intermédiaire à tardif. A, coupe transversale à travers une glande peltate présécrétoire fixée chimiquement avec un disque apical à huit cellules. BC, cellule basale; SC, cellule pédale; DC, cellule de disque. La flèche indique un mur latéral de cellule de tige épaississement. Bar = 5 mm. B, coupe périclinal à travers un disque apical cryofixé d'une glande de pré- sécrétion. Bar = 5 μm. C, Grossissement supérieur de l'échantillon montré en (B). Les cellules discales apparaissent typiques des cellules végétales en développement avec de nombreux ribosomes, de petites vacuoles (V), de nombreux Golgi, des mitochondries (M) et de petites proplastides (P).
16/02/2019 francois Tournay
la vanilline de synthèse,
Alors ,on distille….
Les huiles essentielles, Vers une nouvelle aromathérapie ?
Critères pour choisir une huile essentielle de qualité La qualité d’une huile dépend de plusieurs facteurs. Sa pureté, la manière dont la plante a été cultivée, cueillie, traitée, distillée et embouteillée avant d’arriver chez vous dans son petit flacon vont influer sur ses vertus, la finesse de son odeur, et ses qualités vibratoires. Le top du top serait donc une huile issue d’une plante sauvage, cueillie à la main dans son biotope naturel à l’écart de toute pollution au moment précis où elle est la plus chargée de principes actifs.
1 Origine géographique de la plante et/ou terroir d’origine. 2 N°de lot et DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimum soit la date de fabrication + 4 années). 3 Signature de la distillation effectuée par Essenciagua. 4 Marque du caractère artisanal de la distillation effectuée en France à partir d’une plante récoltée en France (lien : www.heaf.fr). 5 Logo européen conformité au référentiel européen + N° de l’organisme de contrôle FR-BIO-01. 6 Marque du ministère de l’agriculture signant le caractère alimentaire. 7 Nom commun et nom latin. 8 Chémotype, associée à une chromatographie du lot garantie 100% pure et naturelle. 9 Partie de la plante distillée. 10 Culture ou cueillette sauvage bio.
Citrus limonum
Citrus limonum
Les hydrolats.
Les hydrolats: définition • À l’issue de la distillation à la vapeur d’eau de source des différentes parties de plantes aromatiques (plantes qui sécrètent des molécules aromatiques), on obtient de l’huile essentielle dense en principes actifs (non hydrosolubles) au-dessus dans le vase florentin, et la vapeur d’eau redevenue liquide après refroidissement se concentre en bas (hydrolat)
Eau florale ? • C’est donc l’eau utilisée pour la distillation de plantes ou fleurs aromatiques qui se sépare de l’huile essentielle à la sortie de l’alambic que l’on appelle hydrolat ou eau florale. • Il est important de noter que chaque goutte d’hydrolat contient toutes les informations de la plante, et que l’hydrolat est plus riche en principes actifs volatils que l’infusé de la même plante. • hydrolat: résultat de la distillation des plantes et des feuilles, • eau florale: eau de distillation des fleurs, pour simplifier on parlera d’hydrolat.
Le gros avantage • les hydrolats, très peu concentrés en principes actifs, sont particulièrement doux pour la peau, même pour les plus sensibles, ils ne nécessitent pas les mêmes précautions que les huiles essentielles, il n’y a pas de contre-indications particulières pour leur utilisation, même pour les tous petits enfants. Les hydrolats ont un PH acide entre 3 et 6,5, tout à fait adapté pour une utilisation cosmétique (la peau humaine ayant un PH entre 4 et 7 selon les épidermes): produits précieux non irritants pour la peau et les muqueuses. On peut les utiliser purs ou en mélange mais aussi en composition avec les huiles essentielles ou les teintures.
Externe/interne • En interne: • Les hydrolats peuvent être bus, consommés comme boisson agréable, ou comme tisane: • 1cuiller à café dans un verre d’eau chaude ou froide, • peuvent être utilisés dans la cuisine, à froid pour agrémenter un plat • en cure de 20 jours 1 cuiller à soupe diluée dans un verre d’eau à boire dans la journée, ceci pour corriger le terrain, ou pour faire un bon drainage de fond en douceur. • On verra encore bien d’autres utilisations. • En externe: • en lotion adaptée aux différents besoins de la peau, • à appliquer sur le visage ou le corps, pendant ou après la toilette • corrige les imperfections cutanées • s’utilise pour le démaquillage, après le shampoing • nettoie, apaise, rafraîchit la peau • en spray, en diffusion, en friction ou simplement pour leur merveilleux pouvoir olfactif.
Digest’ Aneth Menthe verte Carotte(Angélique) Articul’ Cassis Matricaire (ou Achillée) Sapin pectiné (Genévrier ou Laurier) Hiver Sapin Géant Thym thujanol Laurier Sommeil tranquille Verveine Mélisse Angélique
LES HUILES ESSENTIELLES SONT-ELLES DANGEREUSES?
Puisque la réglementation des HE dans le domaine cosmétique est relativement succincte, le groupe de travail « Huiles essentielles » a jugé utile de rappeler également la réglementation des HE dans les domaines pharmaceutique et alimentaire qui est susceptible d’apporter des points d’information complémentaires sur ces substances.
• l’huile essentielle de rose contient dans sa composition 6 de ces allergènes : citral, citronellol, eugénol, farnésol, géraniol, linalol).
LES HUILES ESSENTIELLES SONT-ELLES DANGEREUSES?
Symptômes • Les symptômes et la gravité d’une intoxication par les huiles essentielles varient suivant le type d’exposition (ingestion, contact oculaire,…), le type d’huile en cause, la concentration du produit (l’intoxication par les huiles essentielles pures est la plus problématique), la quantité ingérée (1 goutte, 1 gorgée,…).
Ingestion • En cas d’ingestion, les symptômes peuvent être multiples: • Irritation des muqueuses de la bouche. • Nausées. • Vomissements. • Diarrhée. • L’ingestion de certaines huiles essentielles peut également provoquer des troubles de la conscience ou des convulsions, des problèmes respiratoires, et, plus rarement, une atteinte du foie ou des reins. • Les premiers symptômes surviennent dans les premières heures après l’accident, souvent dans la première demi-heure.
Contact cutané En cas de contact cutané avec une huile pure, des irritations de la peau peuvent apparaitre: rougeurs, sensations de brûlures,… Des effets indésirables peuvent également se produire avec des huiles diluées, l’intensité de l’irritation dépendant du degré de dilution. Les huiles essentielles peuvent déclencher des réactions allergiques chez des personnes sensibilisées. Des irritations cutanées et des allergies ont été décrites chez des professionnels utilisant des produits pour massage à base d’huiles essentielles.
Contact oculaire • En cas de contact oculaire, des troubles de la vision et des atteintes de la cornée sont possibles. Ces lésions sont réversibles. Voies respiratoires • L’inhalation de vapeurs peut parfois provoquer une légère irritation des voies respiratoires supérieures.
Afin d’évaluer la situation, nous vous demanderons quelques informations: • Type d’huile essentielle et quantité. • Huile essentielle concentrée ou non. • Type d’exposition : ingestion, contact cutané, inhalation, contact oculaire… • Délai entre l’incident et l’appel. • L’âge de la victime. • Présence de symptômes. • Le traitement des intoxications par huiles essentielles est symptomatique, il n’existe pas d’antidote spécifique.
Vous pouvez aussi lire