FRANCE CITROËN ADVISOR VA ÉTENDRE SES AVIS À L'ACHAT DE VO ET AUX MODÈLES - CCFA

ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2016/03/21

FRANCE

CITROËN ADVISOR VA ÉTENDRE SES AVIS À L’ACHAT DE VO ET
AUX MODÈLES
Lancé en septembre 2014, le site Citroën Advisor a recueilli 40 000 avis de clients, après une livraison
de voiture neuve ou un acte d’après-vente. « Créer un site pour recueillir les avis des clients était un
pari risqué, mais nos distributeurs ont bien compris que si nous ne le faisions pas, d’autres, les forums
notamment, l’auraient fait pour nous. Les distributeurs n’auraient pas pu faire valoir les avis positifs
qu’ils reçoivent et ils auraient perdu les clients insatisfaits, alors qu’avec Citroën Advisor, ils rattrapent
la moitié des clients qui ont déposé un avis négatif (10 % des avis totaux à moins de 3 étoiles sur 5) »,
explique Matthieu Bellamy, directeur stratégie et expérience client de Citroën, intervenant à l’occasion
d’une conférence organisée par L’Argus.

Après une période test satisfaisante, Citroën Advisor va être davantage mis en avant par les
distributeurs, qui vont inviter leurs clients à les recommander s’ils sont satisfaits. « On pourrait
envisager une rémunération, mais le but n’est pas la course aux avis. Il en faut juste suffisamment
pour rassurer les nouveaux clients qui s’interrogeraient sur un distributeur », souligne le dirigeant. A
partir de cette année, les clients pourront aussi donner leur avis après l’achat d’un VO, mais aussi sur
les modèles Citroën qu’ils ont achetés, ajoute M. Bellamy. Citroën Advisor sera également étendu à
14 pays, dont la Chine à la fin de l’année. (AUTOACTU.COM 21/3/16)

Par Alexandra Frutos

DS NOMMERA SES FUTURS DISTRIBUTEURS AU MOIS DE JUILLET
Si une trentaine de points de vente DS (concessionnaires et filiales) ont déjà été déployées en
France, le réel déploiement du réseau DS commence maintenant. Le 17 mars, le constructeur a
présenté ses critères de sélection aux 109 investisseurs du réseau Citroën, logiquement prioritaires
pour représenter la marque. Il est prévu de faire coexister deux modèles, avec d’un côté des « salons
DS » de 125 m² au sein des concessions Citroën, et de l’autre des DS Store de 250 m² totalement
indépendants. Pour les salons, la marque prévoit un investissement de 150 000 euros. Il double à 300
000 euros pour l’installation d’un DS Store. Le choix se fera sur la capacité d’investissement du
distributeur, mais surtout sur le « potentiel de ventes premium » de son territoire. Il faudra ainsi un
potentiel de 100 ventes annuelles pour un salon et 200 pour un DS Store.

Les distributeurs qui souhaitent se porter candidat peuvent le faire d’ici à la fin du mois de mai. La
sélection se fera ensuite en juillet, selon le potentiel du distributeur. (AUTOACTU.COM 21/3/16)

Par Alexandra Frutos

WATTMOBILE A ÉTÉ RACHETÉ PAR INDIGO
De plus en plus de parcs de stationnement estampillés Indigo sont amenés à accueillir le service de
mobilité électrique en libre-service Wattmobile. En effet, ce dernier est passé sous le contrôle du
gestionnaire de parkings (le montant de l’opération n’a pas été communiqué). Avec cette acquisition,
Indigo entend faire de ses sites de véritables hubs de mobilité, en répondant à la fois aux besoins des
particuliers et à ceux des professionnels. « Plusieurs stations supplémentaires Wattmobile seront
installées dans nos parcs de stationnement à Paris et en petite couronne », précise Indigo. Le réseau
en compte actuellement onze.

Ces stations sont déployées dans les gares SNCF de Bordeaux, Grenoble, Toulouse, Avignon, Aix-en-
Provence, Marseille, Lille, Lyon et Paris (gare de Lyon, gare Montparnasse et gare de l’Est). Sur
chacun de ces sites, les abonnés au service ont en général accès à une flotte de véhicules
comprenant à la fois des scooters électriques et des Renault Twizy. « Elles proposeront
prochainement d’autres types de véhicules comme des vélos à assistance électrique et des Smart
électriques », ajoute Indigo. Les réservations s’effectuent depuis un ordinateur ou un smartphone, le
quart d’heure d’utilisation du scooter électrique s’élevant à 1,50 euro TTC et celui du Twizy à 2,25
euros TTC. A noter aussi que le service est accessible via iDPass, l’application de mobilité de la
SNCF. (JOURNALAUTO.COM 18/3/16)

Par Alexandra Frutos

LES ROUTIERS SE MOBILISENT CONTRE LE DUMPING SOCIAL
Une centaine de poids lourds ont bloqué la rocade de Rennes le 19 mars afin de dénoncer la «
concurrence déloyale » et le « cabotage illégal » d’entreprises de transport étrangères. Cette première
action menée à l’initiative de l’Otre (Organisation des PME du transport routier) pourrait en annoncer
d’autres dans les jours qui viennent. A l’occasion du SITL (Salon international du transport et de la
logistique de Paris), qui se tiendra du 22 au 25 mars, les transporteurs comptent mettre la pression
sur le gouvernement, à qui ils demandent la mise en place d’une campagne de contrôles contre le
cabotage illégal.

« L’exaspération est réelle, le secteur souffre depuis trop d’années du dumping social en provenance
des pays de l’Est, phénomène largement renforcé par les pratiques de cabotage illégales », explique
aux Gilles Mathelié-Guinlet, secrétaire général de l’Otre. Le marché français du transport serait ainsi
confronté à l’afflux massif de transporteurs à bas coût, profitant des conditions sociales et salariales
en vigueur dans leur pays d’origine. Cette présence est renforcée par la pratique abusive et illicite du
cabotage, règle européenne permettant aux transporteurs internationaux d’effectuer un maximum de
trois opérations domestiques (enlèvements, livraisons, etc.) en sept jours. Cet abus serait à l’origine
de la présence de 7 camions étrangers sur 10 sur les routes françaises, d’après l’Otre. Pour mettre fin
à ces pratiques, le syndicat patronal attend du gouvernement une forte campagne de contrôle des
transporteurs étrangers, passant par une augmentation des contrôles et de leur sévérité, allant
jusqu’à l’immobilisation systématique des véhicules.

Au-delà, c’est sur une révision des règles européennes à plus long terme que souhaite travailler la
FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers), principale organisation du secteur. Selon
Nicolas Paulissen, son délégué général, « c’est la règle même du cabotage qui doit être revue et qui
doit évoluer de 3 opérations sur 7 jours à une opération sur 3 jours ».

A ce jour, la réponse du gouvernement français dans le cadre de la loi Macron a consisté à durcir les
règles de détachement des chauffeurs routiers, ce qui permet d’appliquer le droit social français à ces
opérations de cabotage. Une évolution bien perçue par l’Otre, qui souhaite néanmoins une réponse
immédiate en termes de contrôles. « Le temps politique est plus long que le temps économique »,
déplore Gilles Mathelié-Guinlet. (ECHOS 21/3/16)

Par Alexandra Frutos

EUROPE

LES SUV ET LA LEAF REPRÉSENTENT 85 % DU MIX DE NISSAN EN
EUROPE
Nissan a vendu 557 354 véhicules en Europe (hors Russie) en 2015, en hausse de 16,3 %, grâce
notamment au succès de ses SUV (Juke, Qashqai et X-Trail), lesquels constituent désormais le fer de
lance de la marque. « Avec une part de marché de 4,1 % en Europe, nos résultats prouvent que notre
stratégie et nos différents axes pris sont les bons. Nissan va bien », se félicite Guillaume Cartier,
directeur général de Nissan Europe.

Nissan commence également à entrevoir la voie du succès avec la Leaf. En effet, après des débuts
poussifs, la petite Leaf prend son envol sur le marché des véhicules électriques. Ainsi, 16 000 Leaf
ont été écoulées en Europe en 2015, en progression de 15 %.

« Au final, nos SUV et la Leaf pèsent près de 85 % de notre mix en Europe », précise M. Cartier.
(JOURNAL DE L’AUTOMOBILE 18/3/16)

Par Juliette Rodrigues

INTERNATIONAL

M. EICHINER (BMW) ESTIME QUE LE MARCHÉ AMÉRICAIN EST LE
PRINCIPAL RISQUE
Friedrich Eichiner, directeur financier de BMW, estime que le marché américain est le principal risque
pour l’exercice 2016. En effet, le constructeur aurait déjà observé une certaine « pression » sur le
marché de l’occasion et a donc commencé à réajuster ses stocks aux Etats-Unis.

Il note en revanche une normalisation du marché chinois. En effet, en Chine, le marché a déjà atteint
son point bas et les prix se stabilisent. (REUTERS, JOURNALAUTO.COM 18/3/16)

Par Cindy Lavrut

ALGÉRIE

FORD RENFORCE SA PRÉSENCE EN ALGÉRIE
Ford a conclu un accord avec le groupe turc Emin Auto pour renforcer sa présence sur le marché
algérien. Emin Auto devient ainsi le deuxième partenaire du constructeur en Algérie, après le groupe
Elsecom Motors.

Ford aurait fait du marché algérien un nouveau territoire de conquête, où il a l’intention d’introduire
pas moins de huit nouveaux véhicules d’ici à 2018. Kalyana Sivagnanam, directeur des ventes et du
marketing pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a rappelé que Ford a lancé « un vaste plan de
développement dans la région et que le marché algérien reste des plus importants, d’où la nécessité
de s’appuyer sur un second partenaire local ». Toutefois, selon la presse locale, un projet d’usine en
Algérie ne figure pas dans les plans actuels de Ford. (AUTOACTU.COM 21/3/16)

Par Frédérique Payneau

ALLEMAGNE

LES CONSTRUCTEURS ONT INVESTI 16 MILLIONS D’EUROS DANS LA
PUBLICITÉ POUR DES V.E.
Les constructeurs d’automobiles ont investi 16 millions d’euros dans la publicité pour des modèles
électriques en Allemagne en 2015, contre 61 millions d’euros en 2014.

A titre d’exemple, BMW avait investi en 2014 30,8 millions d’euros pour promouvoir ses i3 et i8, mais
son budget publicitaire pour ces deux modèles a été réduit à 8,6 millions d’euros l’an dernier.
(AUTOMOBILWOCHE 20/3/16)

Par Cindy Lavrut

LE KBA ET GREENPEACE SONT EN CONFLIT CONCERNANT LES
TESTS D’ÉMISSIONS
Le KBA (Office fédéral des Transports) et Greenpeace sont en conflit concernant les tests
d’émissions, soulignant les tensions liées aux émissions polluantes des véhicules depuis la révélation
du scandale Volkswagen.

Selon Greenpeace, une liste de tests de modèles provenant du KBA révélerait que la Smart ForTwo
et l’Opel Astra (dotée d’un moteur de 2 litres) dépasseraient les limites d’émissions autorisées.

Néanmoins, le KBA a précisé que cette liste était uniquement indicative, pour déterminer si les
modèles d’occasion ne présentaient pas de problèmes techniques.

Cette liste ne peut donc pas déterminer la conformité ou non des modèles aux normes antipollution, a
indiqué le KBA.

Des tests sont actuellement en cours pour déterminer les niveaux d’émissions des véhicules en
circulation en Allemagne, suite aux doutes soulevés par l’affaire Volkswagen.

Les résultats définitifs concernant la conformité des modèles aux normes antipollution seront publiés
lorsque tous les tests seront terminés. Le KBA n’a toutefois pas donné de date à laquelle cette
publication aura lieu. (REUTERS 18/3/16)

Par Cindy Lavrut

M. KNIRSCH (AUDI) ESTIME QUE LE MANQUE D’INFRASTRUCTURES
EST LE PRINCIPAL OBSTACLE AU DÉVELOPPEMENT DES VOITURES
À PILES À COMBUSTIBLE
Stefan Knirsch, responsable du développement d’Audi, estime que le manque d’infrastructures est le
principal obstacle au développement des voitures à piles à combustible. Selon lui, un nombre « tout
juste suffisant » de stations à hydrogène ne sera pas disponible avant 2020.

En outre, le dirigeant a indiqué qu’il fallait que l’hydrogène soit produit de manière « régénérative »,
afin que le fonctionnement du véhicule soit entièrement neutre en termes d’émissions de CO2.

Audi vient d’annoncer qu’il reprenait la responsabilité de la recherche sur les piles à combustible pour
l’ensemble du groupe Volkswagen (cf. revue de presse du 15/3/16).

La marque aux anneaux a présenté le concept h-tron Quatto au Salon de Detroit en janvier et teste
actuellement l’A7 h-tron. (AUTOMOBILWOCHE 20/3/16)

Par Cindy Lavrut

BMW RÉORGANISE SA PRODUCTION MONDIALE
BMW réorganise son réseau de production mondial en séparant les usines qui produiront uniquement
des modèles à traction et les sites qui assembleront exclusivement des véhicules à propulsion.

Cela lui permettrait de réduire ses coûts de production de 5 % par an, estime Oliver Zipse,
responsable de la production de BMW.

Ce changement est l’un des principaux volets du nouveau processus de production de BMW, baptisé
« Manufacturing 4.0 ». Ce programme mise également sur une meilleure logistique, un usage plus
généralisé des robots et l’informatisation des processus.

BMW dispose de 10 usines d’assemblage dans le monde. A l’avenir, 4 de ces usines produiront des
modèles à traction et 5 des véhicules à propulsion. L’usine de Tiexi, en Chine, échappera à la règle et
continuera à fabriquer des modèles des deux types.

En outre, les 10 usines seront équipées pour assembler des modèles à 4 roues motrices.

Les usines pour lesquelles ce changement aura le plus de conséquences seront celles de Ratisbonne
et de Leipzig, qui assembleront désormais uniquement des modèles à traction (les véhicules à
traction de BMW sont les Série 2 Active Tourer et Gran Tourer, le X1 et une berline exclusivement
destinée à la Chine).

L’usine de Ratisbonne mettra 3 ans pour adapter ses lignes de production, et celle de Leipzig 4 ans.
(AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 19/3/16)

Par Cindy Lavrut

DAIMLER S’APPRÊTERAIT À SIGNER UN IMPORTANT CONTRAT
AVEC UBER

Daimler s’apprêterait à signer un important contrat avec Uber, portant sur la livraison de Classe S.

A long terme, le constructeur pourrait ainsi livrer au moins 100 000 Classe S. Néanmoins, Uber
voudrait attendre la version autonome du modèle (attendue en 2020).

Dieter Zetsche, président de Daimler et Travis Kalanick, fondateur d’Uber, se seraient entendus à ce
sujet, croit savoir le journal allemand SPIEGEL (18/3/16).

Par Cindy Lavrut

OPEL RELANCE LA PRODUCTION DE VÉLOS
Le journal allemand AUTOMOBILWOCHE (19/3/16) signale qu’Opel a relancé sa production de vélos,
80 ans après avoir arrêté cette activité (le dernier vélo Opel ayant été fabriqué le 15 février 1937). Les
vélos seront disponibles sur Internet uniquement. Des exemplaires sont exposés dans une
concession de Francfort.

Par Cindy Lavrut

PROCÈS PORSCHE : MM. WIEDEKING ET HÄRTER ONT ÉTÉ RELAXÉS
Dans le procès lié à la tentative de Porsche de racheter le groupe Volkswagen, Wendelin Wiedeking,
ancien président de Porsche, et Holger Härter, ancien responsable financier, tous deux accusés de
manipulation de cours, ont été relaxés.

Le juge a en effet décidé qu’il n’y avait pas eu de « plan secret pour reprendre Volkswagen ».

M. Wiedeking et M. Härter encouraient des peines de 30 mois et 27 mois de prison, respectivement,
ainsi qu’une amende d’un million d’euros chacun.

Ce verdict est la conclusion d’un feuilleton juridique entamé fin octobre 2008, lorsque Porsche a tenté
de reprendre le groupe Volkswagen, manœuvre qui avait pourtant été démentie entre mars et octobre
2008. L’action Volkswagen avait alors brièvement dépassé les 1 000 euros, entraînant de lourdes
pertes chez les investisseurs qui tablaient sur une baisse du cours de ce titre.

M.Wiedeking s’est dit très heureux de cette décision. Néanmoins, le parquet a encore la possibilité de
se pourvoir en cassation. (AFP, BLOOMBERG, SPIEGEL 18/3/16, NEW YORK TIMES 19/3/16)

Par Cindy Lavrut

VOLKSWAGEN A ARRÊTÉ LA PRODUCTION DE LA PHAETON
Volkswagen a arrêté vendredi 18 mars la production de la Phaeton, une berline de luxe lancée il y a
14 ans. Le modèle pourrait être relancé dans plusieurs années, en version électrique uniquement.

« Il s’agit uniquement d’une pause pour la Phaeton », a ainsi affirmé Carsten Krebs, directeur de la
communication de la Manufacture de Verre de Dresde (l’usine où ce modèle est assemblé depuis
2002).

Un projet d’une nouvelle génération de Phaeton avait été jugé inadapté par Herbert Diess, président
de la marque Volkswagen, qui avait donc annoncé l’arrêt de la production du modèle.

Cet arrêt a en outre été précipité par le scandale des moteurs truqués, qui a imposé à la marque

Volkswagen des réductions de coûts plus drastiques.

Depuis son lancement, la Phaeton a été produite à quelque 84 000 unités, dont à peine 2 000 unités
en 2015 et environ 450 en ce début d’année. La berline était proposée à partir de 80 000 euros
environ.

L’usine de Dresde espère se voir confier la production de nouveaux modèles (pour l’instant non
nommés), d’ici à l’année prochaine. En attendant, seuls 100 de ses 500 salariés resteront sur le site,
appelé à devenir la vitrine de Volkswagen pour les voitures électriques et connectées.

Les 400 autres employés seront mutés dans d’autres usines de Volkswagen. (AFP, HANDELSBLATT
18/3/16)

Par Cindy Lavrut

MME DIETZE DEVRAIT ENTRER AU DIRECTOIRE DE VOLKSWAGEN
Birgit Dietze, secrétaire générale du syndicat IG Metall pour la région Berlin-Brandebourg-Saxe,
devrait entrer au directoire de Volkswagen, en remplacement de Babette Fröhlich, qui part chez
Osram. Mme Fröhlich était membre du directoire de Volkswagen depuis 2007. (AUTOMOBILWOCHE
18/3/16)

Par Cindy Lavrut

CANADA

LE RENAULT TWIZY HOMOLOGUÉ PAR LE MINISTÈRE DES
TRANSPORTS CANADIEN
Annoncé l’an dernier, le retour de Renault sur le marché nord-américain, dont il est absent depuis
trente ans, va bientôt être effectif. Le constructeur vient en effet d’annoncer que le Twizy a été
homologué par le ministère des Transports canadien et qu’il pourra donc bientôt être commercialisé
dans le pays.

Baptisé localement Twizy 40, il aura une vitesse « bridée à 40 km/h [en France, le quadricycle
électrique peut monter jusqu’à 80 km/h] pour répondre aux spécifications de la catégorie des
véhicules à basse vitesse, véhicules électriques à quatre roues dont la vitesse de pointe se situe entre
32 et 40 km/h », a indiqué Renault. C’est Azra Canada, partenaire local de la marque au losange, qui
distribuera le Twizy 40 à partir de cet été. (AUTOPLUS.FR 21/3/16)

Par Alexandra Frutos

CORÉE DU SUD

GM KOREA VA RAPPELER 66 000 CHEVROLET ORLANDO
GM Korea va rappeler 66 169 Chevrolet Orlando fabriqués entre 2010 et 2016, en raison d’un défaut
sur le bouton de démarrage, a annoncé le ministère coréen des Transports. (KOREA HERALD
21/3/16)

Par Frédérique Payneau

GM KOREA A INTRODUIT LE NOUVEAU CHEVROLET CAPTIVA
GM Korea a introduit une nouvelle version du Chevrolet Captiva. Le tout-terrain de loisir à sept places
est équipé d’un moteur turbodiesel de 2 litres, couplé à une boîte de vitesses automatique à six
rapports qui a été développée conjointement par GM Powertrain Europe et la filiale coréenne de
General Motors.

« Je pense que le nouveau Captiva aidera beaucoup la marque Chevrolet à accroître ses ventes sur
le segment des tout-terrain de loisir, qui est aujourd’hui le segment le plus compétitif du marché
automobile local », a déclaré James Kim, le patron de GM Korea. Selon la KAMA (association des
constructeurs coréens), les ventes de tout-terrain de loisir en Corée du Sud ont augmenté de 33,9 %
en 2015. (KOREA HERALD 21/3/16)

Par Frédérique Payneau

LA CORÉE DU SUD SOUTIENDRA LE DÉVELOPPEMENT DES
VOITURES AUTONOMES
Lors d’une visite de l’usine d’assemblage de Hyundai à Asan le 18 mars, la présidente de la Corée du
Sud Park Geun-hye a promis de soutenir le développement des voitures autonomes, afin d’assurer
que les constructeurs locaux ne soient pas en retard sur leurs concurrents internationaux.

Au vu des prouesses technologiques de ses entreprises, la Corée du Sud peut rivaliser avec Google
et d’autres sociétés étrangères dans le développement de voitures autonomes et de véhicules
électriques, a indiqué Mme Park. « Je pense que nos constructeurs ne seront pas à la traîne sur la
concurrence et resteront plutôt devant », a-t-elle déclaré.

La Corée du Sud a récemment autorisé Hyundai à tester une berline Genesis dotée d’un système de
conduite autonome sur six itinéraires désignés par le ministère des Transports. Le constructeur veut
développer des voitures complètement autonomes d’ici à 2030 et cherche à travailler avec des
équipementiers locaux sur des composants clés. Mme Park a promis le soutien du gouvernement
dans le domaine de l’intelligence artificielle.

La présidente sud-coréenne a par ailleurs invité Hyundai à développer des autobus à pile à
combustible pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2018 qui auront lieu à PyeongChang. Le
constructeur a vendu plus de 400 exemplaires du Tucson dotés de cette technologie au cours des
trois dernières années. (YONHAP 18/3/16)

Par Frédérique Payneau

NISSAN LANCE UNE VERSION DE BASE DE LA LEAF
A l’exposition consacrée aux véhicules électriques qui se tient sur l’île de Jeju (voir la revue de presse
du 18/3/16), Nissan a introduit la Leaf S, la version de base de sa voiture électrique.

Le constructeur a par ailleurs baissé le prix de la Leaf SL et il a aussi renforcé ses liens avec des
partenaires locaux afin d’accroître ses ventes de voitures électriques, a indiqué le responsable de
Nissan Korea Takehiko Kikuchi. La filiale a conclu un accord avec le distributeur de produits
électroniques Lotte Himart pour vendre la Leaf dans ses magasins en Corée du Sud. Elle va
également fournir des Leaf au loueur Tamra Rent Car à Jeju. (KOREA HERALD 20/3/16)

Par Frédérique Payneau

HYUNDAI PRÉSENTE LA IONIQ ÉLECTRIQUE AU SALON DES
VÉHICULES ÉLECTRIQUES DE JEJU
A Jeju, où se tient la troisième exposition internationale consacrée aux véhicules électriques, Hyundai
a présenté la version électrique de la Ioniq (voir la revue de presse du 18/2/16) et annoncé qu’il avait
pour ambition d’occuper plus de 50 % du marché coréen des voitures électriques.

Kwak Jin, un dirigeant du constructeur, a souligné que la Ioniq électrique avait une autonomie
suffisante pour faire le tour de l’île de Jeju. (KOREA HERALD 18/3/16)

Par Frédérique Payneau

ESPAGNE

SEAT MET EN PLACE UN PLAN DE DÉPARTS EN PRÉ-RETRAITE
Seat va mettre en place un plan de départs en pré-retraite pour ses salariés âgés de plus de 60 ans.
Le programme, basé sur le volontariat, entrera en vigueur le 1er avril 2016. Il pourrait concerner 229
personnes jusqu’en décembre 2018.

Ces départs seront remplacés par des « contrats relève », concrètement par des salariés plus jeunes
à temps complet tandis que le salarié pré-retraité effectue en parallèle 15 % de son temps de travail
annuel. (EL MUNDO 18/3/16)

Par Juliette Rodrigues

ETATS-UNIS

GM PROPOSERA UNE NOUVELLE BOÎTE DE VITESSES
AUTOMATIQUE À DIX RAPPORTS SUR HUIT MODÈLES
Une nouvelle boîte de vitesses automatique à dix rapports de General Motors sera proposée sur huit
modèles d’ici à 2018, a indiqué Mark Reuss, directeur du développement du constructeur. La Camaro
ZL1 sera la première voiture à en être équipée cet automne.

Cette nouvelle boîte de vitesses (ainsi qu’une boîte automatique à neuf rapports) a été développée
dans le cadre d’un partenariat avec Ford. Le constructeur de Dearborn proposera la transmission cet
automne sur le nouveau Raptor.

General Motors produira sa nouvelle boîte de vitesses automatique à dix rapports dans son usine de
Romulus (Michigan), où il a investi 343 millions de dollars. (AUTOMOTIVE NEWS 21/3/16)

Par Frédérique Payneau

HONDA VA DÉMARRER LA FABRICATION DE LA NOUVELLE ACURA
NSX À MARYSVILLE
Honda commencera à produire sa nouvelle Acura NSX dans le centre de fabrication de Marysville
(Performance Manufacturing Center). Ce centre, qui représente un investissement de 70 millions de

dollars, est un laboratoire de test pour de nouvelles méthodes de production qui pourront ensuite être
introduites dans les usines du constructeur à travers le monde.

« La NSX sera elle aussi un laboratoire roulant, qui nous permettra de tester de nouvelles
technologies, qui serviront à l’ensemble de nos futurs modèles », explique Honda.

Le centre de Marysville devrait produire quelque 1 400 Acura NSX par an. (AUTOMOTIVE NEWS
20/3/16)

Par Juliette Rodrigues

LE GOUVERNEMENT AMÉRICAIN MET EN GARDE CONTRE LE
RISQUE DE CYBERATTAQUES
Le FBI et la NHTSA (agence américaine en charge de la sécurité routière) ont mis en garde contre les
risques de cyberattaques sur les voitures qui sont de plus en plus connectées.

Une étude menée l’an dernier sur une période de plusieurs mois par la société de sécurité IOActive a
identifié des vulnérabilités dans des voitures d’années-modèles récentes, ont indiqué les deux
agences. (DETROIT NEWS 18/3/16)

Par Frédérique Payneau

INDE

CUMMINS VA AGRANDIR SON CENTRE DE R&D DE PUNE
Le fabricant américain de moteurs diesel Cummins va investir pour agrandir son centre de recherche
et développement de Pune. Le centre technique indien, qui emploie 1 500 ingénieurs, verra ses
effectifs augmenter de 25 %.

« L’investissement dans le centre de R&D sera mené à bien d’ici à la fin 2016 », a déclaré Anant
Talaulicar, président de Cummins Group India. (ECONOMIC TIMES 21/3/16)

Par Frédérique Payneau

IRAN

RENAULT DEVRAIT ÊTRE L’UN DES LEADERS DU MARCHÉ IRANIEN
À PARTIR DE 2018
Si Hyundai et Peugeot ont dominé le marché iranien jusqu’en 2012, la reconstruction de l’industrie
automobile iranienne qui se met en place avec la levée des sanctions devrait s’accompagner d’une
modification de la hiérarchie des constructeurs. Pour IHS, c’est l’Alliance Renault-Nissan, et plus
particulièrement Renault, qui devrait devenir l’un des principaux leaders du marché en 2018.

Même si la levée des sanctions économiques et financières contre l’Iran reste progressive, plusieurs
investisseurs étrangers, parmi lesquels des constructeurs, ont signé des lettres d’intention
d’investissement en Iran. Le gouvernement iranien favorise le retour de ces investisseurs en leur
proposant des terrains et une baisse des droits d’importation. Ces droits sont actuellement très élevés
puisqu’ils atteignent 40 % du prix pour les petits véhicules et qu’ils peuvent monter à 90 % pour les

plus gros. « Le gouvernement fait en outre le forcing pour que les constructeurs étrangers n’envoient
pas des pièces, mais créent des coentreprises avec leur partenaire iranien pour produire dans le
pays, partager leur savoir-faire et la R&D. L’objectif est véritablement de remettre sur pied une
industrie automobile iranienne avec des constructeurs domestiques qui rattrapent leur retard et qui
soient à capables à terme d’exporter leur production », explique Michel Jacinto, senior analyst chez
IHS Automotive.

PSA a ainsi annoncé en janvier qu’il reprenait la livraison des véhicules en pièces détachées, mais
qu’il négociait également la création d’une coentreprise avec Iran Khodro pour développer un site
d’assemblage, mais aussi pour financer de la R&D au niveau local et effectuer des transferts de
technologie. Renault, qui a une coentreprise, baptisée Renault Pars, depuis 2004 avec AIDco (Saipa
à 74 % et Iran Khodro à 26 %) a de son côté assuré vouloir « renforcer [sa] présence, faire évoluer
[ses] structures et soutenir la filière iranienne ». Suzuki, Hyundai ou encore Isuzu ont eux aussi
annoncé la production future de plusieurs modèles à travers des coentreprises. Mais il faudra attendre
2017-2018 avant que les premiers véhicules sortent de production et que le marché redémarre
réellement, car « les transactions bancaires bloquées par les sanctions ne sont pas encore rouvertes,
et les constructeurs ne pourront pas commencer à investir véritablement avant la fin de l’année »,
remarque Stéphanie Vigier, senior analyst chez IHS Automotive.

Pour IHS, dès lors que les usines démarreront et que les clients iraniens pourront trouver une offre
plus qualitative, le marché repartira en croissance pour atteindre au minimum 1,4 million d’unités en
2018. Cela représenterait 500 000 unités de plus qu’en 2015. Mais surtout, la hiérarchie des
constructeurs devrait se modifier. Jusqu’en 2010, c’est le groupe Hyundai qui dominait le marché
iranien avec sa Kia Pride, également commercialisée avec le badge de son partenaire Saipa. Puis en
2011 et 2012, Peugeot s’est hissé à la tête du marché iranien avec 455 000 voitures vendues pour sa
dernière année pleine (en 2011). Si Iran Khodro a continué d’assembler (notamment avec des pièces
de contrefaçon) des modèles Peugeot pendant l’application des sanctions, ce sont les marques
iraniennes et chinoises qui ont profité de la désertification des grands constructeurs internationaux et
qui ont dominé le marché. Les marques chinoises sont même montées à 10 % du marché, alors
qu’elles étaient absentes d’Iran avant 2012.

« A partir de 2018, nous pensons que les constructeurs domestiques seront majoritaires sur le
marché. Ensuite c’est l’Alliance Renault-Nissan et plus particulièrement Renault qui sera le premier
constructeur étranger avec 15 % à 17 % de parts de marché », indique Michel Jacinto. Renault part
en effet avec un peu d’avance puisqu’il n’a jamais totalement cessé sa production locale, mais IHS
estime surtout que le constructeur devrait profiter de la variété de son offre. « Nos prévisions restent
en outre pessimistes puisque Renault n’a pas fait d’annonce officielle concernant la production de son
véhicule ultra low-cost, la Kwid, dans le pays », note M. Jacinto.

Derrière Renault, Hyundai, qui a déjà un réseau local établi, devrait également prendre une part
importante du marché, estime IHS, tandis que les constructeurs chinois et leur offre à bas prix
pourraient continuer de progresser pour prendre 12 % à 15 % de parts de marché. Concernant PSA,
IHS estime que le nombre de modèles prévus en production, les Peugeot 208, 2008 et 301, n’est pas
suffisant. « Ces véhicules risquent en outre d’être trop chers et de ne pas correspondre à la demande
des Iraniens », souligne Stéphanie Vigier. (AUTOACTU.COM 21/3/16)

Par Alexandra Frutos

ITALIE

DACIA ASSOCIE SON NOM AU STADE DU CLUB DE FOOTBALL
D’UDINE

Le 13 mars, lors de la 29ème journée du championnat italien et de la rencontre Udinese-Roma, le
club de la région du Frioul, un des doyens du Calcio, a rebaptisé son stade « Dacia Arena ».
Surnommé Le Diamant, l’ancien Stadio Friuli est ainsi devenu la Dacia Arena, suite à l’accord passé
entre le club de football dirigé par Giampaolo Pozzo et Dacia. Les deux entités sont d’ailleurs liées
depuis 2009.

Il s’agit aussi du premier cas en Italie de sponsorisation d’un stade par une marque d’automobile. Ce
qui n’est pas le cas en Europe et notamment en Allemagne, où les exemples sont légion :
Volkswagen à Wolfsburg (Volkswagen Arena), Mercedes à Stuttgart (Mercedes Arena) ou Audi à
Ingolstadt (Audi Park). (JOURNALAUTO.COM 18/3/16)

Par Alexandra Frutos

BOLLORÉ INAUGURE UN SERVICE D’AUTOPARTAGE DE VOITURES
ÉLECTRIQUES À TURIN
Bolloré a inauguré le 18 mars à Turin un service d’autopartage de véhicules électriques, le cinquième
de ce genre dans le monde après ceux de Paris, Lyon, Bordeaux en France et Indianapolis aux Etats-
Unis. Le service, baptisé Bluetorino, est basé sur le modèle parisien d’Autolib’, et le groupe prévoit de
déployer près de 150 véhicules et 250 bornes de recharge d’ici à un an.

« Nous sommes très heureux d’exporter une nouvelle fois notre système hors des frontières
françaises et particulièrement en Italie, où nous avons conçu la toute première Bluecar aux côtés de
Pininfarina. L’objectif pour Turin est de proposer un service d’autopartage à la fois pratique,
économique et respectueux de l’environnement et du patrimoine historique », a déclaré Vincent
Bolloré, président du groupe éponyme, dans un communiqué. Le service d’autopartage de véhicules
électriques « est une solution d’avenir pour les métropoles du monde entier », a ajouté le groupe.
(AFP 18/3/16)

Par Alexandra Frutos

POLOGNE

DAIMLER POURRAIT CHOISIR LA POLOGNE POUR Y IMPLANTER SA
PROCHAINE USINE
Daimler pourrait choisir la Pologne pour y construire sa prochaine usine, plutôt que la Russie.

Selon des rapports de la presse allemande et polonaise, la ville de Jawor (sud-ouest de la Pologne)
serait en lice pour l’implantation de ce futur site. Cette ville avait été envisagée pour accueillir une
usine de Jaguar Land Rover, qui avait finalement opté pour une implantation en Slovaquie.

Les modèles qui seraient assemblés dans cette future usine ne sont pas encore connus, mais il
devrait s’agir de modèle dérivés de la plateforme MRA pour les véhicules à propulsion de la marque
Mercedes (notamment les Classe C, Classe E, Classe S et GLC).

La Pologne pourrait être préférée à la Russie, au vu des difficultés économiques que traverse le pays,
selon le magazine allemand AUTOMOBIL PRODUKTION.

En outre, le journal polonais PULS BIZNESU croit savoir qu’une usine de moteur serait également
prévue en Pologne et qu’une décision devrait être annoncée d’ici à la fin du mois. (AUTOMOTIVE
NEWS EUROPE 18/3/16)

Par Cindy Lavrut

RUSSIE

BAISSE DES VENTES DE V.U.L ET DE CAMIONS EN RUSSIE EN
FÉVRIER
Les ventes de camions en Russie ont diminué de 25,7 % en février, à 3 400 unités, dont 1 400 unités
(- 7,8 %) écoulées par le leader du segment, KAMAZ. GAZ s’est classé deuxième, avec 491 véhicules
vendus (+ 7,9 %) et Ural, troisième (253 unités, + 8,6 %).

Sur les deux premiers mois de 2016, les ventes de camions en Russie ont reculé de 33,3 %, à 6 200
unités.

Les ventes de véhicules utilitaires légers ont par ailleurs diminué de 4,9 % en févier, à 5 900 unités, 2
500 unités écoulées par GAZ (+ 3,8 %), 1 300 unités vendues par UAZ (+ 8,1 %) et 471 par Lada (+
16,6 %).

Sur les deux premiers mois de 2016, les ventes de véhicules utilitaires légers en Russie ont baissé de
20,5 %, à 10 400 unités. (AUTOSTAT 18/3/16)

Par Juliette Rodrigues

LE MARCHÉ DE L’OCCASION EN RUSSIE AFFICHE SA PREMIÈRE
HAUSSE DEPUIS PLUS D’UN AN
Le marché des voitures d’occasion en Russie a augmenté de 10,9 % en février, à près de 370 000
unités, enregistrant ainsi sa première hausse depuis décembre 2014. En janvier, les ventes de
voitures d’occasion sur le marché russe ont reculé de 6,8 %, à 308 800 unités. (AUTOSTAT 18/3/16)

Par Juliette Rodrigues