ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 27 JUIN 2016 - CONFÉDÉRATION NATIONALE DE LA BOULANGERIE DE LA BOULANGERIE-PÂTISSERIE FRANÇAISE & - Boulangerie.org
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
CONFÉDÉRATION NATIONALE DE LA BOULANGERIE & DE LA BOULANGERIE-PÂTISSERIE FRANÇAISE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 27 JUIN 2016 27, avenue d’Eylau – 75782 PARIS CEDEX 16
RAPPORT DE LA COMMISSION ÉCONOMIQUE, FISCALE ET SOCIALE Président Christian MARTIN Depuis un an, la Commission Economique Fiscale et Sociale s’est réunie le 3 novembre 2015 et le 4 mai 2016. En matière économique, la commission a été informée de l’évolution du marché de la farine qui se traduit par une légère baisse de -1,3% des quantités de farine utilisées par les artisans boulangers qui s’est réalisée, en partie, au profit du secteur industriel. Ces difficultés semblent plus accrues en zone rurale qu’en zone urbaine. Cette différence peut notamment s’expliquer par l’érosion du portage qui est de moins en moins pratiqué en raison d’un manque de rentabilité économique de celui-ci. Le contexte économique actuel fragilise nos entreprises. Celles-ci doivent, en effet, faire face à de multiples difficultés parmi lesquelles : la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, l’augmentation des matières premières et des charges, les relations avec les établissements bancaires, l’absence de repreneurs suffisamment préparés aux obligations incombant à des chefs d’entreprises, la concurrence accrue des GMS et des terminaux de cuisson, les difficultés rencontrées avec le Régime Social des Indépendants (R.S.I.), et plus généralement une inflation d’obligations législatives et réglementaires qui peuvent être décourageante (Pénibilité, Information des consommateurs sur les allergènes, …). Les prix de vente des produits fabriqués et vendus dans nos entreprises ont du mal à être réajustés. C’est l’une des raisons pour lesquelles les chiffres d’affaires stagnent, voire baissent dans certains cas, et les marges se pincent en raison, notamment, de l’augmentation constante des matières premières et des charges. Les chefs d’entreprise, au-delà de leurs compétences professionnelles, doivent être également « managers », et disposer de connaissance fiscales, sociales, ... Page 2 sur 59
La concurrence des GMS et des terminaux de cuisson s’accroit et incite indirectement les artisans à réaliser des offres promotionnelles à leur image, ce qui n’est pas toujours économiquement viable et commercialement heureux. Il en résulte une situation économique difficile qui se traduit pour nos entreprises par un développement des procédures de redressement, voire de liquidation judiciaire. C’est la raison pour laquelle il nous faut développer, plus encore, notre savoir-faire qui est d’ailleurs, parfois, singé par les industriels et, donc, faire la promotion de la fabrication « maison » par le biais, notamment, des affiches mises à disposition des groupements professionnels. Il fut rappelé, à ce titre, la mise en place du Certificat de Qualification Professionnelle « Tourier » (Avenant n°103 à la Convention Collective Nationale du 11 juin 2012) dont la vocation est de développer et promouvoir l’appellation « viennoiserie maison ». Au vu de l’ensemble de ces éléments, il est nécessaire de créer un Observatoire économique qui mettrait à la disposition de la profession des informations économiques et sociales afin de lui permettre de répondre de manière pertinente tant aux différents tiers qui la sollicitent (Pouvoirs publics, Journalistes, ...) que pour mener à bien les discussions paritaires. Cet Observatoire pourra, d’une part, collecter des informations recueillies auprès des Centres de Gestion de la profession, voire de cabinets comptables traitant une clientèle « boulangère » importante, et d’autre part, recueillir le « ressenti » économique d’un panel d’entreprises de boulangerie et boulangerie-pâtisserie. Afin de disposer d’une image représentative de l’ensemble de la boulangerie, ce panel prendra en compte certaines distinctions entre entreprises afin de faciliter le traitement et l’analyse des informations recueillies. Ainsi, des critères relatifs au nombre de salariés, au montant du chiffre d’affaires, aux embauches, aux licenciements, à la trésorerie, aux investissements, ... pourront permettre de connaître les tendances par le biais d’indicateurs « météo ». A cet effet, un panel d’entreprises sera sectorisé en fonction de zones géographiques (urbaines, péri-urbaines, rurales) afin de respecter une certaine représentativité. Aussi, plusieurs responsables de Centres de Gestion Agrées seront réunis prochainement afin qu’ils recensent et listent les informations disponibles et qui pourront utilement être transmises à cet Observatoire. Page 3 sur 59
En matière sociale, l’activité a, cette année encore, été importante (10 réunions paritaires et 6 nouveaux avenants à la C.C.N.) et a connu les évolutions suivantes : En l’absence d’accord spécifique relatif au « Pacte de responsabilité » au sein de notre profession, un accord pour le développement des compétences et de l’emploi dans la filière alimentaire a été signé le 29 mai 2015. Celui-ci a été signé par notre profession et est l’équivalent du « Pacte de responsabilité » qui était jusqu’alors négocié au sein de la branche. La Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (CPNEFP) s’est réunie le 30 avril 2015 pour valider la liste des CFA paritaires du champ de la boulangerie-pâtisserie susceptibles d’être éligibles à un soutien financier par OPCALIM dans le cadre de la fongibilité 2015. La CPNEFP prit également connaissance du projet d’accord multibranches sur la reconnaissance et l’inscription au Registre National des Certifications Professionnelles (R.N.C.P.) de Certificats de Qualification Professionnelle (C.Q.P.) transversaux du secteur alimentaire. Ce dernier fut signé le 29 mai 2015. L’avenant n°111 du 11 juin 2015 relatif à la création des Commissions Paritaires Régionales de la Boulangerie et Boulangerie-Pâtisserie (Cf. Circulaire n°58 du 28 septembre 2015). Suite à la loi du 17 août 2015 dite « Rebsamen », instituant des Commissions paritaires régionales interprofessionnelles propres aux TPE afin de représenter les salariés et employeurs d’entreprises de moins de 11 salariés relevant de certains branches non couvertes par une commission paritaire, les partenaires sociaux de la profession, considérant qu’il était essentiel que ce dialogue social puisse demeurer propre et spécifique à la boulangerie et boulangerie- pâtisserie. Cet avenant a été étendu par arrêté ministériel du 7 avril 2016 publié au Journal Officiel du 16 avril 2016. Ces Commissions doivent être mises en place à compter du 1er juillet 2017. Page 4 sur 59
L’avenant n°112 du 21 octobre 2015 relatif à la fusion de la cotisation due au titre du fonds de péréquation (0,30%) et au titre du Fonds d’Action Professionnel et Social (FAPS) (0,07%) qui est donc de 0,37%. Cet avenant élargit, par ailleurs, la prise en charge de l’indemnité de précarité due en cas de remplacement par un CDD d’un salarié absent au remplacement d’un non salarié (chef d’entreprise ou son conjoint collaborateur). L’avenant n°1 à l’avenant n°97 du 21 octobre 2015 dont l’objet est de mettre en conformité la portabilité dont bénéficie le personnel d’encadrement à la loi en la portant de 9 à 12 mois. Les négociations relatives au salaire horaire minimum professionnel ont abouti à l’avenant n°113 du 7 janvier 2016 qui a été diffusé par Circulaire n°3 du 12 janvier 2016. Cet avenant s’applique à compter du 1er janvier 2016 et correspond à une augmentation du salaire horaire minimum en résultant de 1% pour les coefficients 155 à 240, ainsi que pour les deux catégories « Cadres », par rapport à janvier 2015. Cet avenant a été étendu par arrêté du 3 mai 2016 publié au Journal Officiel du 19 mai 2016. La cotisation due au titre du régime de frais de soins de santé a été maintenue, pour 2016, à 1,36% du PMSS pour les salariés relevant du régime général et à 0,94% pour les salariés relevant du régime Alsace Moselle, est appelée selon les mêmes pourcentages que pour l’année 2015, en vertu de l’avenant n°19 du 7 janvier 2016 à l’avenant n°83. (Valeur du PMSS au 01/01/2016 : 3218 €). Sur les différents contentieux engagés par AG2R à l’encontre des quelques entreprises qui n’ont pas encore affilié leurs salariés au régime de frais de soins de santé, conformément à la Convention Collective Nationale, les décisions rendues à ce jour ont conforté le régime dans son caractère obligatoire mais également solidaire. Ainsi, les entreprises ont été condamnées sous astreinte à régulariser leur situation et à affilier leur personnel. Il convient de rappeler, à ce titre, que toutes les juridictions suprêmes, c’est-à-dire celles dont les décisions ne peuvent plus faire l’objet d’un recours (Conseil d’Etat, Cour de cassation, Cour de Justice de l’Union Européenne) se sont prononcées en faveur de la validité de l’avenant n°83 à notre Convention Collective Nationale. Page 5 sur 59
Dans le cadre du recours en excès de pouvoir à l’encontre de l’arrêté ministériel du 23 décembre 2011 portant extension de l’avenant n°100 du 27 mai 2011 qui a, notamment, pour objet de désigner AG2R comme organisme assureur du régime de frais de soins de santé, le Conseil d’Etat, par une décision en date du 30 décembre 2013, a posé une question préjudicielle à la Cour de Justice de la Communauté Européenne (CJUE) relative au respect d’une obligation de transparence préalable à la signature dudit avenant. Les organisations syndicales de salariés et la Confédération ont défendu leur position commune devant la CJUE. La Cour de Justice de l’Union Européenne a rendu son arrêt le 17 décembre 2015 dans lequel elle considère que l’obligation de transparence qui incombe à l’Etat, et non aux partenaires sociaux, justifie une publicité adéquate qui doit permettre à tout opérateur de proposer une offre concurrente, avant de publier l’arrêté d’extension. Celui-ci donne un caractère obligatoire aux avenants à la Convention Collective Nationale, celle-ci bénéficiant, dès lors, d’un caractère règlementaire. Par ailleurs, compte tenu de l’obligation de mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour tous les salariés issue de la loi n°2013-504 du 14 juin 2013, de nombreux démarchages du monde de l’assurance (assurance, mutuelle, institution de prévoyance) invitent les employeurs à changer d’organisme assureur pour leur complémentaire santé. Aussi, la Circulaire n°68 du 3 novembre 2015 a eu pour objet de rappeler le niveau qualité/prix de notre régime qui est d’un niveau remarquable, et le fait qu’il soit caractérisé par un haut degré de solidarité se matérialisant notamment par : - Une cotisation unique (quel que soit l’état de santé, l’âge du salarié, ...), - Des droits sans cotisation (par exemple la couverture gratuite pour les ayants droit du salarié décédé pendant un an, pour le salarié demeurant en arrêt de travail après six mois d’arrêt), - Une politique de prévention exemplaire (par exemple des visites gratuites auprès de chirurgiens-dentistes pour réduire le risque de caries liées au sucre, une campagne de prévention et de dépistage du diabète de type II, une campagne de prévention sur l’hypertension artérielle), - La création d’une action sociale en faveur des plus démunis, - Une solidarité intergénérationnelle puisque les salariés retraités de la profession continuent à bénéficier du régime en contrepartie d’une cotisation équivalente à 115 de la cotisation des actifs (alors que la loi prévoit que cette cotisation peut atteindre 150). Page 6 sur 59
En outre, en application de la loi n°2013 du 14 janvier 2013, et l’article L911-7 du Code de la Sécurité Sociale, la condition d’ancienneté d’un mois dans la même entreprise afin de pouvoir bénéficier du régime de frais de soin de santé n’est plus applicable depuis le 1er janvier 2016 (Cf. Circulaire n°78 du 10 décembre 2015). Les dernières campagnes de prévention réalisées dans le cadre du régime de frais de soins de santé, à savoir : Reconduction d’une nouvelle campagne de prévention de la « carie du boulanger-pâtissier » menée par l’Union Française pour la Santé Bucco Dentaire (UFSBD) auprès de chaque Centre de Formation d’Apprentis volontaire. Son objet est de réaliser des séances d’éducation et de sensibilisation à l’importance d’une bonne santé bucco- dentaire, suivies de séances de dépistage exécutées sur place par un chirurgien-dentiste. La précédente campagne a permis, notamment, de s’assurer du suivi des bonnes pratiques par les apprentis. Le Programme Coaching REspiratoires (CARE) afin de suivre les salariés de la profession dépistés dans le cadre de la première campagne (affectés par une rhinite majeure ou un asthme) et dont l’objet est : D’améliorer la santé et la qualité de vie et participer au maintien dans l'emploi des boulangers touchés par des allergies respiratoires à la farine. De promouvoir la lutte contre les allergies respiratoires professionnelles De fédérer une communauté d'intérêt autour d'une pathologie professionnelle prioritaire. Cette action de prévention a remporté le 24 novembre 2015 le Trophée des Argus de l’Innovation mutualiste et paritaire dans la catégorie « Prévention des risques ». Ce trophée a pour objectif de récompenser les acteurs du secteur mutualiste et paritaire en mettant à l’honneur leurs démarches exemplaires entreprises. La catégorie « Prévention des risques » récompense une initiative innovante en matière d’éducation, de prévention santé, des accidents domestiques, d’accompagnement du vieillissement...dont l’appréciation repose sur l’évaluation des risques, l’évolution des comportements et la baisse de la sinistralité. Page 7 sur 59
Cette action a permis, à près d’un millier de personnes disséminé sur l’ensemble du territoire national, de bénéficier, par le biais d’entretiens téléphoniques semi-directifs réalisés par des infirmiers conseil, outre l’acquisition des connaissances clés en santé respiratoire et gestion du souffle, d’aborder d’autres aspects clés de la vie des professionnels pour améliorer la qualité avec la maladie tels que la nutrition, l’activité physique et l’environnement intérieur domestique et professionnel. La nouvelle campagne sur l’Hyper Tension Artérielle Ces actions de prévention, comme les précédentes, n’ont pu être réalisées que grâce à une mutualisation forte résultant des clauses de désignation et de migration de la complémentaire santé de notre profession, qui permet un haut degré de solidarité. L’avenant n°114 du 1er juin 2016 dont l’objet est de reconduire pour une nouvelle période quinquennale (du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2020) les organismes gestionnaires de nos régimes de Prévoyance et de frais de soins de santé. Le principe même de la désignation étant intégré au sein du corps de la Convention Collective Nationale, ces dispositions continuent de produire leurs effets jusqu’à une éventuelle dénonciation par les partenaires sociaux de la branche. La Confédération poursuit ses négociations avec : - AG2R - ISICA ; - Et le Régime Social des Indépendants (RSI). dans le but de conclure des conventions visant à aider les amicales d’anciens boulangers à travers l’association du Cercle des Seniors de la Boulangerie. Il faut rappeler que le RSI consacre à l’action sociale pour ses actifs ou ses retraités un budget annuel d’un peu plus de 100 millions d’euros. Parallèlement, le Cercle des Seniors de la Boulangerie, dont l’objet est de fédérer l’ensemble des amicales d’anciens boulangers de France, a signé le 15 janvier 2016 une convention avec l’Agence Nationale pour les Chèques- Vacances (ANCV) pour proposer le programme seniors de cette agence auxdites amicales. Page 8 sur 59
Par ailleurs, il semble nécessaire d’avoir une réflexion sur le fait religieux en entreprise. L’expression religieuse des salariés dans l’entreprise peut, parfois, s’illustrer au travers des exemples suivants : - Un salarié refuse la visite médicale au motif que sa religion lui interdit de se dévêtir devant une personne du sexe opposé, - Un salarié travaillant dans un magasin alimentaire refuse d’être en contact avec de la viande de porc ; refuse de toucher des bouteilles d’alcool ; refuse d’être sous l’autorité d’une femme dans le cadre de son travail au nom de ses convictions religieuses, ... Quelle attitude le chef d’entreprise peut-il adopter face à ces comportements ? Les salariés disposent de droits à ce titre mais doivent, bien évidemment, respecter leurs obligations professionnelles. La liberté religieuse doit se concilier avec les nécessités du travail, c’est-à-dire le déroulement normal de l’activité et la bonne exécution du contrat de travail. Il est donc essentiel de rappeler que la liberté de manifester ses convictions peut faire l’objet de certaines limitations non-discriminatoires, qui doivent être justifiées et proportionnées au but recherché. Les limites ne peuvent, donc, être générales et absolues, s’appliquant à tous les salariés, sans distinction de professions ou de missions. La Commission Économique, Fiscale et Sociale a également été informée : Des obligations issues de la loi de finances pour 2016 qui instaure l’obligation à partir de 2018 pour les commerçants et autres professionnels assujettis à la TVA, qui utilisent une caisse enregistreuse, de l’équiper d’un logiciel de comptabilité ou d’un système de caisse sécurisés et certifiés. Cette obligation a pour objet de rendre impossible la fraude qui consiste à reconstituer par un logiciel frauduleux des tickets de caisse pour soustraire des paiements en espèces des recettes de la comptabilité. Page 9 sur 59
Des obligations relatives à l’entretien professionnel qui devaient être conduits pour chaque salarié avant le 7 mars 2016 (Cf. Circulaire °9 du 3 mars 2016 qui diffuse, par la même occasion, un modèle d’entretien professionnel et son mode d’emploi réalisés par OPCALIM). De la possibilité de réaliser prochainement par internet la déclaration concernant les alcools utilisés dans les produits alimentaires afin qu’ils soient exonérés de fiscalité. Des obligations relatives à la médiation de la consommation dont l’objet est de créer une alternative à l’action judiciaire. Cette médiation est obligatoire pour le professionnel qui doit permettre aux consommateurs d’y avoir recours. Du projet de loi relatif à l’économie numérique. Du décret du 9 mars 2016 relatif à la procédure simplifiée de recouvrement de petites créances De la synthèse du rapport sur l’économie collaborative dont la mission a été confiée à M. Pascal TERRASSE, Député de l’Ardèche Du dossier relatif aux facteurs de pénibilité qui pourraient concernés notre profession, à savoir : le bruit et la chaleur. A cet effet, une étude est en cours par la société SOVERIAL dans trois entreprises de chaque Région administrative afin de mesurer les températures ambiantes dans les locaux de fabrication et d’effectuer des mesures sonores en utilisant un sonomètre. De l’impact négatif de l’affaire « CAZENAVE » sur le dossier de la fermeture hebdomadaire et la récupération politique dont elle a fait l’objet qui a malheureusement incité quelques professionnels à tenter de suivre cet exemple. Pour autant, il faut rappeler que les réfractaires ne peuvent remettre en cause le principe d’une majorité indiscutable au sein du département en faveur de la fermeture hebdomadaire des points de vente de pain. Dans ces conditions, les arrêtés préfectoraux doivent être scrupuleusement respectés. Néanmoins les distributeurs à baguettes ne peuvent être contraints de respecter cette règlementation (sous réserve qu’il n’y ait pas une tentative manifeste de contourner la règlementation – par exemple en faisant fonctionner ce distributeur le seul jour de fermeture hebdomadaire du professionnel). Page 10 sur 59
De la réforme liée à la représentativité des organisations professionnelles patronales et aux critères qui ont été déterminées par le législateur. Il en résulte qu’il est indispensable de connaître, non seulement le nombre d’adhérents à chaque groupement professionnel départemental, mais également, le nombre de salariés employés par chaque adhérent, la part de cotisations dans le budget global du groupement, … Il faut, à ce titre, évoqué la Circulaire n°14 du 24 mars 2016 dont l’objet est de souligner l’importance de transmettre à la Confédération avant le 30 juin prochain les informations suivantes : 1) La liste des adhérents en 2015 (à jour de cotisation 2015, versée au plus tard le 31 mars 2016), 2) Nombre de salariés employés par les adhérents tel qu’il figure sur la DADS 2014, 3) La ou les délibérations définissant les règles applicables en matière de cotisations fixées par le groupement professionnel départemental (délibérations d’AG, C.A., Bureau, …). Enfin, s’est poursuivi le travail de veille réglementaire concernant le social qui a, notamment, fait l’objet de Circulaires et d’articles dans « Les Nouvelles de la Boulangerie Pâtisserie » et la lettre d’information électronique de la boulangerie. Page 11 sur 59
RAPPORT DE LA COMMISSION DE LA QUALITÉ, DE LA FORMATION ET DE L’INNOVATION Président Yannick MAZETTE Depuis la dernière Assemblée Générale, la Commission de la Qualité, de la Formation et de l’Innovation s’est réunie le 27 octobre 2015 à la Maison de la Boulangerie, à Paris et le 20 avril 2016 au Baking Center Lesaffre à Marcq-en-Barœul dans le Nord. DIPLÔMES, EXAMENS ET TITRES : Projet de formation supérieure en boulangerie : La 7ème CPC Alimentation (Commission Professionnelle Consultative de l’Education Nationale) s’est réunie le 20 janvier dernier. Monsieur Laurent SERRE s’est vu confirmer un principe d’ouverture à l’accès aux certifications de niveau supérieur au niveau III pour la branche alimentaire. La Confédération a donc adressé un courrier de saisine à l’éducation pour une demande de mise en place d’un BTS filière blé, farine, pain. Un premier rendez-vous de travail doit être organisé à l’Education Nationale pour examiner les faisabilité du projet. FORMATION DES COLLABORATEURS DES GROUPEMENTS PROFESSIONNELS 17 ET 18 DECEMBRE 2015 : 6 items ont été développés au titre de la formation professionnelle continue pour un temps total de 10h. • GESTION D’ENTREPRISE Financer la création, la reprise ou le développement de son entreprise 2h Page 12 sur 59
Intervenants : • Jacques GIRON (Bred Banque populaire - Directeur des partenariats professionnels) • Marie-Line VINCENT (Banque populaire - Secrétaire Générale de la Fédération Nationale des SOCAMA Responsable des partenariats professionnels Direction du développement Banque populaire) • REGLEMENTATION HYGIENE, ETIQUETAGE, SECURITE Retours d’entreprises : les principaux points inspectés par les services de contrôle 2h Intervenante : Anne LAURIDSEN (Chargée de Mission Pôle Innovation de l’INBP - Intervenante INBP en hygiène et réglementation) • DROIT DROIT SOCIAL ET DROIT DES BAUX COMMERCIAUX Appréhender les dernières évolutions législatives et réglementaires et leur impact dans la profession de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie 1h30 Intervenants : Jean-Louis MACK (Directeur juridique CNBF) et Xavier CASALINI (Juriste CNBF) • MARKETING Comment faire face à l’arrivée d’un nouveau concurrent ? 1h30 Intervenant : Jean-François ASTIER (Directeur Général INBP) • COMMUNICATION Réussir sa communication locale en élaborant un outil : le communiqué de presse 1h15 Intervenante : Catherine STEPHAN (Directrice de communication INBP) • RESSOURCES HUMAINES Les outils de fidélisation des salariés 1h15 Intervenante : Célia LAMONTRE (Service juridique et Ressources Humaines - Fédération des boulangers de la Moselle) L’ensemble de la formation a été évaluée sous la forme d’un QCM individuel (30 mn) 3 items ont été développés hors temps de formation pour un temps total d’une heure : Page 13 sur 59
Le Guide de l’Entreprise (Cécile Tracol, Christian Martin et Xavier Casalini qui a participé à son élaboration) Le Centre National de Gestion Agréé Interprofessionnel de France (Sylvie Nicoulaud, Geneviève Clerc) La représentativité Patronale et la fin de la clause de désignation au 31/12/2016 (Philippe Maupu, Jean-Louis Mack et Xavier Casalini) La formation a réuni : 34 collaborateurs de Groupement Professionnels (29 départements représentés) 5 permanents CNBF/SOTAL Régions non représentées : Alsace, Languedoc-Roussillon, Limousin, Nord-Pas-de-Calais Rappel : 2014 : 38 collaborateurs de Groupement Professionnels (31 départements représentés) 4 permanents CNBF/SOTAL (JL. Mack et X. Casalini présents en qualité d’intervenants) Régions non représentées : Alsace, IdF (78, 91, 95), Languedoc- Roussillon, Nord-Pas-de-Calais 2013 : 38 collaborateurs (31 départements) 8 CNBF/SOTAL Régions non représentées : Alsace, Picardie. 2012 : 54 collaborateurs (42 départements) 8 CNBF/SOTAL Régions non représentées : Alsace, Languedoc Roussillon, Picardie. 2011 : 52 collaborateurs (40 départements) 5 CNBF/SOTAL Régions non représentées : Languedoc Roussillon, Nord Pas de Calais, Picardie, Auvergne. La participation est encore en baisse par rapport à l’année 2014 et toujours insuffisante. Il faut noter qu’après les événements du 13 novembre, certaines secrétaires n’ont pas voulu se rendre à Paris. EVALUATION : Résultats d’après 36 questionnaires recueillis Page 14 sur 59
LE CONTENU DU PROGRAMME •> L’ensemble du programme de formation vous a paru : peu satisfaisant = 5% satisfaisant = 56% très satisfaisant = 39% •> Sur 10, vous attribuez la note de : 7,5/10 > soit 15/20 Note la plus attribuée : 8/10 ACTIVITE FORMATION SALARIE : OPCALIM Le document en annexe présente le bilan 2015 du plan de formation, de la professionnalisation. Evolution 2015/2014 Plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés : Les engagements ont progressé de + 304 % (+20,5 % en 2014) Le nombre de stagiaires a progressé de + 176 % (+11,4 % en 2014) Le nombre d’heures a augmenté de + 142 % (+55 % en 2014) En 2015, les entreprises de moins de 10 salariés (tous secteurs confondus) ont bénéficié d’une situation exceptionnelle de financement de leurs actions de formation. En effet, à une collecte de 8,8 M€ se sont ajoutés des financements issus de reports à nouveau ainsi que du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) permettant ainsi de disposer au total d’environ 32 millions d’Euros. C’est dans ce cadre qu’en 2015, nos entreprises de moins de 10 salariés ont pu bénéficier d’un accès à la formation à hauteur de 5 000 € par entreprise. Malgré tout, les engagements ont dû être stoppés avant la fin de l’exercice 2015. A titre indicatif les engagements du plan « moins de 10 » de l’alimentation en détail représentent 78 % des engagements globaux (AD+COOP+IA). Plan de formation des entreprises de 10 à 49 salariés : Les engagements ont progressé de + 11 % (+18 % en 2014) Le nombre de stagiaires a progressé de + 13 % (+22 % en 2014) Le nombre d’heures a diminué de -10 % (+44 % en 2014) Page 15 sur 59
Période de professionnalisation : Les engagements ont baissé de 61 % (-49 % en 2014) Le nombre de stagiaires a baissé de 40 % (+122 % en 2014) Le nombre d’heures a augmenté de + 10 % (+26 % en 2014) Contrat de professionnalisation : Les engagements ont légèrement baissé de 2 % (-11 % en 2014) Le nombre de stagiaires a baissé de 9 % (-14 % en 2014) Le nombre d’heures est en légère augmentation à 3 % (-14 % en 2014) Compte Personnel de Formation : 30 dossiers CPF ont été pris en charge en 2015 pour le secteur boulangerie- pâtisserie pour un coût moyen de 12 502 € et 971 heures de formation. Depuis le 1er janvier 2015, le CPF remplace le DIF (Droit Individuel à la Formation). Le CPF peine à se mettre en place par manque de communication. A titre de comparaison, en 2014, le DIF a mobilisé 835 stagiaires issus de 549 entreprises. ACTIVITE FORMATION TNS : FAF CEA 2015 Budget 58 663 480 € collectés selon le détail suivant : 54 000 000 € collectés auprès des Chefs d’entreprises artisanales, collecte plafonnée par l’Etat, 4 663 480 € collectés auprès des AE au titre de l’exercice 2014 (perçus en juin 2015) Montant collecté auprès de l’artisan : 64,66 € en 2015, Assiette de la contribution des AE : 0,3 % du chiffre d’affaires de l’exercice. Affectation du budget : 87 % du budget affecté à la formation soit 51 037 227 €, 16 % (+1 pt /2014) des dépenses de formation engagées ont été affectées au secteur Alimentation, 9 % (+1 pt / 2014) des stagiaires financés relèvent du secteur Alimentation. Page 16 sur 59
Activité du FAFCEA : 114 924 stagiaires => -15 % de stagiaires financés / à 2014 (baisse du dispositif Feebat) ; 80 623 entreprises concernées ; 2 049 598 heures de stage financées ; 99 % des actions financées concernent les chefs d’entreprises ; 95 % des formations financées sont des formations techniques ; 63 % des formations ont été individuelles contre 37 % de demandes collectivisées ; profil « type » de la formation financée tous secteurs : 441 € pour 18 heures (25 €/heure). Focus sur le secteur Alimentation : 7 199 entreprises financées (+2,5 % / 2014) ; 10 631 stagiaires accompagnés (+2,6 % / 2014) : o 98 % de formations techniques, o 0,2 % de formations diplômantes, o 2 % de formation gestion/informatique, o 0 % de formation culture générale ; 59 % des formations financées correspondent à des demandes individuelles ; 170 539 heures de formations financées (+2 % / 2014) ; 8 326 432 € de dépenses de formation (+17 % / 2014) ; profil « type » de la formation financée pour le secteur : 783 € pour 16 heures (49 €/heure). Zoom sur l’activité Boulangerie : 4 277 stagiaires financés (soit 40 % de l’activité du secteur Alimentation c/ 39 % en 2014) ; 74 856 heures de formations financées (+3 %) ; 3 828 068 € de dépenses de formation (46 % des dépenses du secteur) ; profil « type » de la formation financée pour le secteur : 895 € pour 18 heures (50 €/heure). Perspectives 2016 (au 13 06 2016) : 2 827 stagiaires agréés pour l’activité Boulangerie ; 80 872 heures de formation agréées pour l’activité Boulangerie ; 2 665 163 € de dépenses de formation agréées pour l’activité Boulangerie. Page 17 sur 59
CONCOURS SEMAINE DE L’EXCELLENCE GENERATION BOULANGERIE 2015: Les concours « 6ème Trophée des Talents du Conseil et de la Vente en boulangerie-pâtisserie » et « 35ème Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers » de France se sont déroulés, dans le cadre de la Semaine de l’Excellence, au CFA André Fargier de Lanas, dans le département de l’Ardèche, du 23 au 27 novembre 2015. Les résultats du 6ème Trophée des Talents du Conseil et de la vente en Boulangerie-Pâtisserie : 1er Elodie ROY ROCHEFORT DU GARD (30) PACA-Corse 2ème Amélie BRIZARD LE MANS (72) Pays de la Loire 3ème Océane DAUBY AIGLEMONT (08) Champagne Ardenne 4èmes ex-aequo Samantha LEVAVASSEUR LE CHEVAIN (72) Basse Normandie Angélique POLLET LILLEBONNE (76) Haute Normandie Les résultats du 35ème MJB : 1er Jérémy GIRARDEAU NIEUL LE DOLENT (85) Pays de la Loire 2ème Marie SCHALCK-TAICLET STRASBOURG (67) Alsace 3ème Florian GRAMOND TEILHEDE (63) Auvergne 4èmes ex-aequo Conrad GRANAT GAILLAC (81) Midi-Pyrénées Laurence GRONDIN LE TAMPON (974) La Réunion Clément MOULIN MONTIGNY/AVRE (28) Centre Aurégan TIRARD CONCARNEAU (29) Bretagne Au-delà de la parfaite organisation soulignée lors des discours de proclamation des résultats, il faut souligner la bonne médiatisation du concours MJB, tout particulièrement. France5 a, en effet, suivi la préparation et les épreuves dans le cadre de l’émission « La Quotidienne ». Le reportage a été diffusé sous forme de feuilleton la première semaine de février, à 13 heures. Une équipe de production a également réalisé un reportage qui devrait faire l’objet d’une diffusion sur TF1. Les retombées presse ont été nombreuses : un quarantaine d’article dans la presse régionale, Il est également rappelé que les 2 premiers « MJB » et la première « Trophée » étaient présents sur scène le lundi 14 mars dernier dans le cadre de la soirée des « RABELAIS DES JEUNES TALENTS ». Page 18 sur 59
SEMAINE DE L’EXCELLENCE GENERATION BOULANGERIE 2016 : La prochaine édition de la Semaine de l’Excellence se tiendra sur la semaine du 22 au 24 novembre 2016. La Région Normandie accueillera les deux concours MJB et Trophée des Talents du Conseil et de la Vente à l’INBP de Rouen. Le thème du Pain décoré a été arrêté par le Président Jean-Paul MARTIN : « La Pomme au Cœur du Terroir Normand » Le changement de l’organisation des Régions Boulangères impose une modification du nombre de candidats éligibles par Région. Le Bureau confédéral du mardi 23 février dernier a entériné les dispositions suivantes relatives au nombre de candidats éligibles par Région : Pour les régions comptant 8 départements et plus : 2 candidats Pour les régions comptant moins de 8 départements : 1 candidat Les finales nationales de nos deux concours accueilleront donc à Rouen 20 candidats sélectionnés comme suit : Nord-Pas de Calais-Picardie : Aisne (02), Nord (59), Oise (60), Pas-de- Calais (62), Somme (80) : 5 départements, soit 1 candidat. Normandie : Calvados (14), Eure (27), Manche (50), Orne (61), Seine- Maritime (76) : 5 départements, soit 1 candidat. Ile de France : Paris (75), Seine-et-Marne (77), Yvelines (78), Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94), Val- d'Oise (95) : 8 départements, soit 2 candidats. Alsace Champagne-Ardenne Lorraine : Ardennes (08,), Aube (10), Marne (51), Haute-Marne (52), Meurthe-et-Moselle (54), Meuse (55), Moselle (57), Bas-Rhin (67), Haut-Rhin (68), Vosges (88) : 10 départements, soit 2 candidats. Bretagne : Côtes-d'Armor (22), Finistère (29), Ille-et-Vilaine (35), Morbihan (56) : 4 départements, soit 1 candidat. Pays de la Loire : Loire-Atlantique (44), Maine-et-Loire (49), Mayenne (53) Sarthe (72), Vendée (85): 5 départements, soit 1 candidat. Centre Val de Loire : Cher (18), Eure-et-Loir (28), Indre (36), Indre-et- Loire (37), Loir-et-Cher (41), Loiret (45) : 6 départements, soit 1 candidat. Page 19 sur 59
Bourgogne Franche Comté : Côte-d'Or (21), Doubs (25), Jura (39), Nièvre (58), Haute-Saône (70), Saône-et-Loire (71), Yonne (89), Territoire de Belfort (90) : 8 départements, soit 2 candidats. Aquitaine Limousin Poitou Charentes : Charente (16), Charente- Maritime (17), Corrèze (19), Creuse (23), Dordogne (24), Gironde (33), Landes (40), Lot-et-Garonne (47), Pyrénées-Atlantiques (64), Deux-Sèvres (79), Vienne (86), Haute-Vienne (87) :12 départements, soit 2 candidats. Auvergne Rhône-Alpes : Ain (01), Allier (03), Ardèche (07), Cantal (15), Drôme (26), Isère (38), Loire (42), Haute-Loire (43), Puy-de-Dôme (63), Rhône (69D), Métropole de Lyon (69M), Savoie (73), Haute-Savoie (74) : 13 départements, soit 2 candidats. Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées : Ariège (09), Aude (11), Aveyron (12), Gard (30), Haute-Garonne (31), Gers (32), Hérault (34), Lot (46), Lozère (48), Hautes-Pyrénées (65), Pyrénées-Orientales (66), Tarn (81), Tarn-et-Garonne (82) :13 départements, soit 2 candidats. PACA Corse : Alpes-de-Haute-Provence (04), Hautes-Alpes (05), Alpes- Maritimes (06), Bouches-du-Rhône (13), Var (83), Vaucluse (84), Haute Corse (2B), Corse du Sud (2A) : 8 départements, soit 2 candidats. Outre-Mer : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte (+ 6 collectivités et 1 Territoire) : 5 départements, soit 1 candidat. Concours International des Jeunes Boulangers : La 45ème édition du Concours International des Jeunes Boulangers s’est tenue à Weinheim, en Allemagne, du 30 janvier au 3 février dernier. Seulement 6 pays participaient à la compétition : Danemark, Allemagne, Hollande, Suède, Suisse, France. L’équipe française était composée de : Baptiste GUERY et Antoine LENAFF, arrivés respectivement 1er et 2ème du MJB 2014 de Sainte Luce sur Loire. Jean-Yves GAUTIER, en qualité de membre du jury. Page 20 sur 59
Le faible nombre de pays participants s’explique par le changement du règlement effectué à la dernière minute et de façon unilatérale par l’organisation : raccourcissement de la durée générale des épreuves et introduction de nouvelles fabrications. De fait, plusieurs pays dont la Belgique, l’Espagne et le Portugal ont refusé de participer, arguant très légitimement du manque de respect du processus démocratique dans les prises de décisions de modification du règlement. Les résultats du concours sont les suivants : 1er : Allemagne, 2ème : Suisse, 3ème : Suisse. Le prochain concours se tiendra dans le cadre du SIRHA 2017. Page 21 sur 59
CONCOURS NATIONAL DE LA MEILLEURE BAGUETTE DE TRADITION FRANCAISE 23, 24 et 25 mai 2016 – Parvis de Notre Dame de Paris Région Candidat Boulangerie-Pâtisserie Ville Alsace Junko MIYAJIMA Boulangerie Durrenberger MERTZWILLER Aquitaine Jérémy COTTE SARL FMRI JURANÇON Auvergne Joseph DESSEAUVES BoulangerieTriboulet HURIEL Basse Normandie Cyrille BRANTHONNE La Pannetière du Marais CARENTAN Bourgogne Romain BOUDIN Aux Délices de Surgy SURGY Bretagne Ludovic BEAUMONT La Fournée à Brest BREST Centre Romain DAGOT O'Délices de Pailloux NEUVY PAILLOUX Champagne Ardenne Arnaud MIGNEAUX Boulangerie Migneaux AY Franche Comté Patrice MAZURE La Vague Gourmande CHAMPAGNOLE Haute Normandie Anaïs GOUSSET Boulangerie Osmont LE PETIT QUEVILLY Ile de France Benoît LABORIE Maison Laborie GIF S/YVETTE Limousin Bryan BOCLET Boulangerie Boclet OBJAT Lorraine David LEBLANC La Tradition de Mon Grand-Père SARREGUEMINES Midi Pyrénées Clément LAMPLE Boulangerie Lasjaunias SAUZET Paris Amandine THOMANN Aux Délices d’Amandine LES LILAS Pays de la Loire Anthony GABORIAU Boulangerie Gaboriau ANGERS Picardie Ismaël EL ALLAM Aux Délices de Gwen COURMELLES Poitou-Charentes Frédéric HAENNEL Boulangerie Victor 1er CHATEAUBERNARD PACA Corse Yannick BLANCHARD Anatheaz LA CIOTAT Rhône-Alpes Emmanuel CHAMPEAUD Pains et Gourmandises CHAPONNAY Régions absentes : Languedoc-Roussillon et Nord Pas-de-Calais Les 6 finalistes en lice le 25 mai : Alsace : Junko MIYAJIMA Basse Normandie : Cyrille BRANTHONNE Bretagne : Ludovic BEAUMONT Centre : Romain DAGOT Haute Normandie : Anaïs GOUSSET Pays de la Loire : Anthony GABORIAU Le gagnant : Ludovic BEAUMONT (Bretagne) Ludovic BEAUMONT rêvait d’être boulanger depuis l’âge de 5 ans. Aujourd’hui à 36 ans, il est titulaire d’un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) boulangerie, d’un brevet d'études professionnelles (BEP) boulangerie, d’un brevet technique des métiers (BTM) pâtissier et d’un brevet de maîtrise (BM) pâtissier. A l’issue de sa formation, il a été gérant d’une boulangerie à Paris pendant 2 ans, puis il s’est installé dans le Loiret pour 8 ans avant de devenir technicien en minoterie durant 2 ans. En octobre 2013, il décide de reprendre la boulangerie « La Fournée à Brest » avec un objectif : faire du 100 % fait-maison. A ce jour, il emploie 12 salariés. Page 22 sur 59
Compétiteur, Ludovic BEAUMONT a déjà été 2 fois lauréat du meilleur croissant du Finistère (2014 et 2015) et lauréat de la meilleure galette des rois (2015). Jury permanent (lundi 23, mardi 24 et mercredi 25 mai) Pascal BARILLON, Président du jury Stéphanie DUBREUCQ Jorge COSTA, finaliste 2015 Denis JOURDAIN Gérard LOUBET Messieurs Jean-Louis MIERGER et Jean-Yves GAUTIER ont encadré les candidats durant toute la durée des épreuves. Jurés complémentaires présents pour la finale : Carlos MARSAL, Chef de cuisine du Préfet de Police de Paris, Pierre GRANGE, Chef de cuisine, Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Foret, Stéphane LACROIX, Directeur Commercial LESAFFRE FRANCE Il faut également souligner la présence de Madame Luana BELMONDO, animatrice et blogueuse culinaire qui s’est mesurée aux 6 finalistes en produisant également 40 baguettes dans le temps imparti et assurant ainsi une belle animation relayée par les médias. La cérémonie de proclamation des résultats s’est déroulée en présence de Madame Martine PINVILLE, Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie Sociale et Solidaire, de Monsieur Jean-Pierre CROUZET, Président de la CNBF et de Monsieur Dominique ANRACT, Président du Syndicat Patronal des Boulangers du Grand Paris. Il faut souligner l’efficacité du partenariat avec le groupe LESAFFRE qui, au- delà de son soutien financier, a assuré une belle présence tout au long de la semaine. Ont également apporté leur soutien au concours : Les Salines de Guérande (fourniture du sel) Bragard (fourniture des tenues des candidats) Page 23 sur 59
Olympiades des Métiers : En France, le COFOM – WorldSkills France a toute liberté quant au choix des métiers en compétition, des sélections régionales aux finales nationales. Ainsi, 50 métiers sont déjà représentés au niveau national. En revanche, au niveau mondial l’engagement minimum de 12 nations est requis pour que puisse se dérouler la compétition. C’est ainsi qu’il y a quelques années, en raison du nombre insuffisant de pays inscrits, le métier « Boulangerie » n’était plus présent au niveau international. En 2015, le soutien actif du pays hôte, le Brésil, a permis au métier de réapparaître en démonstration lors de la Worldskills Competition São Paulo 2015 avec 11 pays présents : Corée-Brésil-Danemark-Taïwan-Autriche-Australie-Suisse-Italie - Etats- Unis- Espagne- Russie Afin de soutenir cette initiative et d’inscrire le métier de Boulanger en Compétition Officielle pour la Worldskills Competition Abu Dhabi 2017, le COFOM – WorldSkills France a pris l’initiative de s’engager dans ce métier pour 2017 et devient ainsi le 12ème pays en compétition. Pour chaque métier, le COFOM – WorldSkills France s’appuie sur un réseau de bénévoles appelés les « experts ». En septembre 2015, un appel à candidature pour le poste d’Expert en Boulangerie avait été lancé auprès des membres de l’association (UPA, APCMA, Compagnons, etc.). La seule candidature reçue, celle de Thibaud FERARD, fut alors retenue. Il parait important, pour la réussite du métier aux Olympiades, d’avoir le soutien et l’implication des acteurs nationaux de la Boulangerie en France. Une « équipe métier » doit donc se constituer autour de l’expert. Rappel du calendrier : Janvier-octobre 2016 : Sélections Régionales. Elles sont prises en charge intégralement par les Conseils Régionaux, 9-11 mars 2017 : Finale Nationale à Bordeaux Octobre 2017 : Compétition Internationale à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis). Page 24 sur 59
C’est tout naturellement que le COFOM – WorldSkills France s’est rapproché de la Confédération Nationale afin de travailler conjointement à : L’organisation des Finales Nationales (tous les 2 ans) - Assistance pour la recherche de fours et autres équipements La communication auprès des jeunes boulangers en âge de concourir (- de 23 ans) - La période d’inscription pour cette édition est close et ré-ouvrira au 3ème trimestre 2017 pour les 45èmes Olympiades des Métiers La préparation du vainqueur des Finales Nationales pour la Worldskills Competition. Les objectifs de cette coopération sont : D’utiliser les Olympiades des Métiers comme une vitrine supplémentaire de valorisation et de promotion du métier de Boulanger, notamment auprès du jeune public en recherche d’orientation professionnelle. D’être compétitifs lors des compétitions internationales Worldskills et remporter ainsi des médailles. Il n’est demandé aucune participation financière à la Confédération Nationale dans ce projet de coopération. Le COFOM – WorldSkills France propose également à la Confédération Nationale de devenir, si elle le souhaite, membre associé de l’association (article 7.4 des statuts) avec : Participation aux Assemblées générales Participation aux autres évènements organisés à destination des membres : réunions communication, invitations lors des Finales Nationales, etc. Une première réunion de travail se tient demain mardi 28 juin dans les locaux du COFOM. Autres Concours : Coupe du Monde de la Boulangerie : Pays candidats : Japon Canada Etats-Unis Turquie Taïwan Corée du Sud Pays-Bas Russie Chine Brésil Ile Maurice France Page 25 sur 59
Podium : 1er : Corée du Sud 2ème : Taïwan 3ème : France Coupe de France des Ecoles : En 2016 les gagnants ont été : Catégorie « Espoirs » (boulangerie – viennoiserie – pâtisserie) 1er : CFA des Compagnons du Devoir de Strasbourg (67) avec Raphael CALMELS, Lucas GOOSSENS et Sophierika MEHUL Formateurs : François MARTIN (Boulanger) et Caroline FRANCOIS (Pâtissière). 2ème : CFA BPF de Rouen (76) avec Germain COZIC BOP, Marie DAVID et Lorenzo RENOU Formateurs Pascal GOUSSET (Boulanger) et Patrice GUILLARD (Pâtissier). 3ème : Lycée des Métiers de Concarneau (29) avec Victor LEROUGE, Alicia LEROY et Ema REUNGOAT Formateurs Dominique JEGOUSSE (Boulanger) et Pierre ROGER (Pâtissier). Catégorie « Excellence » (boulangerie – viennoiserie – pâtisserie – traiteur) 1er : CIFAM de Sainte Luce sur Loire (44) avec Manuela FERRE, Bryan GALLEE et Clément MASSICOT Formateurs : Bruno GREAUD (Boulanger) et Sébastien BOURE (Pâtissier) 2ème : CFA CM CCI de Bourges (18) avec Marine DESROCHES, Yoann MILLERIOUX et Marc MOREL Formateurs : Jean-Baptiste TREILLES (Boulanger) et Philippe BARDIN (Pâtissier) 3ème : CFA des Métiers de l’Indre de Châteauroux (36) avec Louis CHAUVY, Océane JUDALET et Alexandre MICOURAUD Formateurs : Francis BARBAUD (Boulanger) et Philippe BARDIN (Pâtissier) Page 26 sur 59
Vous pouvez aussi lire