Campagne de ramassage des objets en plastique non biodégradable à Nouakchott

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Campagne de ramassage des objets en plastique non biodégradable à Nouakchott
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Campagne de ramassage des objets en plastique non biodégradable à
Nouakchott
Date : 07/01/2014 à 12:22:55

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Les services du ministère de l’Environnement et du Développement durable
en Mauritanie ont entamé lundi dans les marchés de Nouakchott, une campagne de ramassage, de collecte et de
saisie de tous les objets en plastique non biodégradable, a constaté sur place la PANA.
A cet effet, plusieurs dizaines d’agents du département en charge de l’environnement ont sillonné les marchés
et grandes artères de la capitale mauritanienne, procédant à la confiscation de ces objets en plastique, suivie
d’une verbalisation sous forme d’amende à l’encontre des détenteurs.
Pour la première journée de cette campagne, une importante quantité d’objets en plastique non biodégradable
ont été saisis et collectés à cette occasion.
Cette campagne a été initiée suite à l’adoption d’une loi interdisant l’importation, l’usage et la
commercialisation de bidons, sachets en plastique souples, et autres objets non biodégradables.
Cette loi vise à débarrasser le pays "de produits nuisibles à la santé des hommes, des animaux et à
l’environnement", a expliqué le colonel Ebnou Ould Ahmed, Délégué régional de l’environnement et du
développement durable.
Depuis quelques années, l’utilisation des objets en plastique non biodégradable fait l’objet d’une interdiction
progressive à travers les pays africains, le Rwanda faisant office de pionnier dans ce domaine.

Déchets plastiques marins : une consultation européenne jugée en
dessous de ses ambitions
Un rapport parlementaire s'interroge sur la pertinence d'une consultation lancée par Bruxelles visant à fixer un
objectif quantitatif de réduction des déchets marins au risque de ne pas le respecter. Il pointe plusieurs limites
du questionnaire.

08 janvier 2014 | Actu-Environnement.com Rachida Boughriet

                                                  © vladimirfloyd

La commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale a adopté le 18 décembre le rapport
d'information, présenté par le député socialiste Arnaud Leroy, portant sur la consultation publique de la
Commission européenne relative aux déchets marins, clôturée le même jour.

Lancée le 25 septembre dernier pour une durée de trois mois, cette consultation vise "l'établissement d'un
objectif quantitatif global de réduction des déchets marins" dans l'Union européenne, comme préconisé dans le
7e programme d'action pour l'environnement à l'horizon 2020. Le but de la Commission européenne est
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d'inclure cet objectif dans "une communication plus large sur les déchets", qui sera adoptée en 2014, en tenant
compte des stratégies marines établies par les Etats membres.

Renforcer la législation européenne actuelle

Si des textes législatifs européens visent déjà à prévenir les déchets à la source via la directive-cadre "déchets"
de 2008 en cours de réexamen, d'autres sont spécifiquement orientés sur la qualité des eaux. L'Union
européenne identifie en effet, dans la directive-cadre "stratégie pour le milieu marin", les propriétés et les
quantités de déchets marins comme l'un des onze "descripteurs qualitatifs" devant être pris en compte pour
parvenir à un "bon état écologique" d'ici à 2020, rappelle Arnaud Leroy dans son rapport.

La Commission européenne procède en outre à la révision de la directive sur les déchets d'emballage et de
conditionnement. Elle a adopté, en novembre dernier, une proposition qui impose aux Etats membres de réduire
l'utilisation des sacs en plastique légers à poignées et limiter leurs impacts.

D'autant que les microplastiques, composés de polymère, "potentiellement toxiques" constituent 80% des
gigantesques plaques de déchets qui flottent dans les océans. Les conséquences sont "multiples", rappelle M.
Leroy : ingestion des déchets marins par les poissons et in fine dans la chaîne alimentaire, empoisonnements
"parfois mortels", véhicules d'espèces invasives. Auxquelles s'ajoutent les impacts économiques : lourd coût de
nettoyage des plages par les collectivités locales, "manque à gagner" touristique et pertes des industries de
pêche. La quantité des déchets marins finissant ainsi chaque année dans l'environnement marin mondial est
estimée à 10 millions de tonnes : "15% sont rejetés sur les plages, 15% flottent en surface ou dans la colonne
d'eau et 70% ont coulé dans les fonds marins", souligne le rapporteur.

Une consultation qui passe à côté de l'essentiel ?

Pourtant, face à cette situation "alarmante", la réglementation actuelle "n'apporte pas une réponse efficace",
estime M. Leroy. La consultation publique, proposée par Bruxelles, visait à renforcer la législation de l'UE en la
matière. Instituts, associations, consommateurs, décideurs, industriels étaient invités à évaluer les mesures et
politiques pouvant être entreprises (faisabilité, coût, efficacité...).

Mais le parlementaire pointe un "décalage" entre l'intitulé de la consultation "établissement d'un objectif
quantitatif global de réduction des déchets marins" et le contenu du questionnaire, orienté vers l'identification
des "mesures pertinentes" à mettre en oeuvre pour réduire les flux et les stocks de déchets marins. Les
questions fermées soumises aux parties prenantes "apparaissent lacunaires, eu égard à la difficulté à
embrasser le problème dans toute sa complexité", estime-t-il.

Le rapporteur s'interroge sur la pertinence de fixer un objectif quantitatif "uniforme trop ambitieux" de
réduction des déchets marins, au risque, "par la suite", de ne pas se donner les moyens de le respecter, "plutôt
que de fixer des règles contraignantes lucides et efficaces en vue d'atteindre des résultats réalistes".

Autre bémol : l'impact chimique des déchets marins n'est pas cité dans le questionnaire. "Deux phénomènes
doivent pourtant être soulignés : de nombreux déchets marins, en se décomposant, relâchent des substances
chimiques, notamment des phtalates ; certains déchets plastiques absorbent et conservent des contaminants
présents dans le milieu, notamment les polluants organiques persistants", souligne M. Leroy. Le parlementaire
regrette également que le questionnaire "ne s'appuie pas" sur la hiérarchie du traitement des déchets fixée dans
la directive-cadre de 2008. "La notion de prévention est très peu présente dans le questionnaire ; la clé du
problème réside pourtant dans la maîtrise des déchets à la source".

Autres limites de cette consultation : alors que plusieurs secteurs d'activité y font l'objet de parties spécifiques,
le questionnaire "en néglige trois", qui sont pourtant à l'origine de "pollutions marines préoccupantes et
corrigibles" et "doivent être pris en considération" : l'industrie cosmétique, les structures d'assainissement et la
conchyliculture, ajoute le rapporteur. Quatre actions "particulières" sont également "nécessaires, dans des
domaines traités dans le questionnaire mais de façon incomplète". Elles viseraient, selon lui, le statut des
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containers, les granulés plastiques industriels, les équipements de pêche et d'aquaculture en fin de vie et les
décharges illégales.

Enfin, le député réitère "l'importance d'assécher" les sacs plastiques à usage unique, principale source de
déchets marins, "conformément aux objectifs fixés dans la proposition de directive en discussion, soit en les
interdisant purement et simplement, soit en les faisant payer systématiquement par les consommateurs afin de
dissuader leur usage".

M. Leroy a présenté le 18 décembre au groupe socialiste à l'Assemblée une proposition de loi pour limiter les
plastiques oxo-biodégradables en France.

Formulators Forecast New Records for Additives
SpecialChem - Jan 3, 2014

Michel Biron, SpecialChem Expert

When looking at the recent Click 'N Vote results for ‘Which family of additives will encounter the highest
growth in the coming 2-3 years?’, it clearly appears a considerable number of respondents confirming that
additive use is always an actual and general issue. The results have been summarized in the figure below:

                       Figure 1: Family of Additives to Encounter Highest Growth in Coming 2-3
                                                          Years
                       Gathered from SpecialChem4Polymers Community Results of the Survey

Emerging above the five other items, Bio-fillers and Flame retardants (50% of the responses), pursue two
very different topical targets: shifting towards natural-sourced products for one and fire safety for the other.

Bio-additives are used, for a first part into bioplastics and for another part as replacement of oil-based additives
for oil-based plastics. According to a recent BBC Research's market study, the total market for plastics
additives is projected to increase from $43.1 billion in 2013 to nearly $54.7 billion in 2018, yielding a
compound annual growth rate (CAGR) of 4.8%. The ‘Vision for Bioenergy and Biobased Products in the
United States’, published by the Biomass Technical Advisory Committee is ambitious, forecasting to produce
18% of chemicals and materials from biomass in 2020, and 25% in 2030, compared with the 12% produced
in 2010.
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Flame retardants take multiple paths to satisfy harsh technical, environmental, economic, and safety
requirements. Halogen-free, antimony-free, phosphorous-free, FR performance enhancement, reduced smoke
emission, intumescent systems, better mechanical performance, cheaper formulation cost, better recyclability,
natural-sourced additives are some of the main concerns. There isn’t a universal solution but a multitude of
partial solutions that must be adapted and combined for each case, bringing the smartest balance of the various
requirements. For example, for environmentally-friendly alternative replacements, Kemgard flame retardants
and smoke suppressants (Molybdate complexes) are proposed to replace antimony oxide and halogenated
additives, working well with alumina trihydrate (ATH) and magnesium hydroxide (MDH). In a very different
way, novel flame retardants are organic phosphorus-containing compounds, so-called phosphoramidates
launched by Empa.

Light stabilizers decrease degradations initiated by sunlight or UV exposure. For example, among most known
items, hindered amine light stabilizers (HALS or HAS) scavenge radicals which are produced by weathering.

UV absorbers dissipate the absorbed light energy from UV rays as heat by reversible intramolecular proton
transfer. This reduces the absorption of UV rays by the polymer matrix and hence reduces the rate of
weathering. Typical UV-absorbers include oxanilides for polyamides, benzophenones for PVC, benzotriazoles
and hydroxyphenyltriazines for polycarbonate.

Certain fillers and organic UV-absorbers act as filters protecting the polymer from UV.

Since the beginning of their use in plastics, there has been a considerable effort to extend beneficial effects of
reinforcing systems by particle size and shape optimization, surface treatments, ease of incorporation in
plastics, new physical forms of traditional reinforcement materials such as 3D preforms and others. Launch and
development of new reinforcing materials are endless such as carbon fibers, nanoclays, carbon nanotubes
(CNT), continuous fibers, nanofibers and graphene…

There is a renewable and unquestionable interest for Natural fibers and cellulose nanocrystals offering new
exciting ways satisfying environmental trends.

Antimicrobials stimulate the imagination of researchers proposing multiple ways as diverse as:

      Polymers having high charge density and high molecular weight (Nimbus by Quick-Med Technologies).
      Polyalkanals (Arkema and Chemeq Technologies Pty Ltd.)
      Carbon nanotubes-CNT
      Natural sourced biocides: Cu+, Ag+, Zn++ and Ba++, possibly nano-sized ; citrus extracts (Gaia® AB 504, Gaia®
       Byoprotec), Propolis (Hinokitiol)
      Self-spreading ionic silicone oligomers
      Functionalized polymers…

Thus, additives have a brilliant future through environmental trends and the economic requirements of
optimization of properties without using more expensive polymer families.

Pour les « fanas » des émissions de carbone…allez donc voir ici :
http://www.globalcarbonatlas.org/
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The high-heat-resistant PLA compound used for the housing of the
first bioplastic touchscreen computer is based on lactides from
Corbion Purac.
Le 12/01/14 (Merci Thierry de Breizpack)

What’s said to be world’s first bioplastic touchscreen computer was showcased at the K 2013 show in
Dusseldorf by Corbion Purac, a Dutch producer of lactic acid and lactides (U.S. office in Lenexa, Kans.). The
PLA computer housing was developed jointly by Taiwan’s SUPLA Material Technology Co. and Kuender &
Co., which produces consumer electronics for many brands. SUPLA developed optimized, high-heat-resistant
PLA compounds for consumer electronics based on lactides from Corbion Purac. These compounds were used
for the high-gloss housing of Kuender’s AIO (All-In-One) PC with a 21.5-in. touchscreen, and a naked-eye 3D
media player.

 “It takes a lot of effort to develop a durable grade of PLA, but it can be done with a right choice of raw
material,” noted SUPLA chairman Dr. Robin Wu. SUPLA balanced the properties of blends of PLA
homopolymers made from different Purac lactides to achieve the necessary heat resistance, flame retardance,
toughness, dimensional stability, high-gloss finish and stable processing for the monitor screens. Working
closely with SUPLA, Kuender has developed expertise in injection molding PLA blends. The resulting new
front and back covers of the AIO PC pass the test standards originally used for ABS.

M&G Chemical continue d'investir dans le PET biosourcé
Le 08 janvier 2014 par Tiziano Polito

                                           L'Italien vise le marché des boissons.

L'Italien va construire en Chine une usine capable de transformer un million de tonnes de biomasse en éthanol
et glycol. -

Parmi les leaders mondiaux dans la production de polyéthylène téréphtalate (PET), M&G Chemical annonce la
création d'une bioraffinerie dans la région de Fuyang, en Chine, pour transformer un million de tonnes de
biomasse, en l'occurrence de la lignine, en éthanol et glycol. Ces deux molécules seront ensuite utilisées pour
fabriquer du PET par polycondensation d'acide téréphtalique et d'éthylène glycol. Le projet sera réalisé en
partenariat avec le chinois Guozhen, fournisseur de la matière première. Les deux entreprises prévoient de
construire, à côté de l'usine principale, une centrale de cogénération d'une capacité de 45 MW. La bioraffinerie
utilisera la technologie Proesatm, développée par Beta Renewables, une co-entreprise de Biochemtex et
Novozymes. L'usine de Fuyang sera quatre fois plus grande que celle récemment inaugurée par M&G Chemical
à Crescentino, en Italie. La construction s'achèvera en 2015.
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Producteurs de boissons

M&G ambitionne de produire du PET biosourcé à grande échelle pour satisfaire les demandes des gros
producteurs de boissons, à l'instar de Coca-Cola par exemple, qui veut faire de la PlantBottle, sa bouteille
partiellement fabriquée à partir de résine d'origine végétale, un standard mondial à l'horizon 2020. M&G
Chemical est une filiale du groupe italien Mossi & Ghisolfi. L'entreprise, qui se présente comme l'un des trois
premiers producteurs de PET pour l'emballage dans le monde, emploie 936 personnes et réalise un chiffre
d'affaires de 1,8 milliard d'euros.

Bioplastics growth likely to be 'above average'
By PRW

Posted 3 January 2014

The organisation which represents Europe’s bioplastics industry expects the global market for the material to
see “above average” growth in the coming years.
Berlin-based European Bioplastics (EB), which represents 70 member companies spread across the European
Union, said annual production capacity of bioplastics would rise from 1.4 million tonnes in 2012 to 6.2 million
tonnes by 2017.
EB said that the strongest gains would be made in bio-based, non-biodegradable bioplastics area, notably bio-
based versions of bulk plastics such as polyethylene and PET.
But the organisation said capacity for biodegradable plastics would also grow by around 60% by 2017.
Among end-users, the packaging market was set to remain the leading segment for bioplastics applications,
although EB said other areas such as consumer electronics, automotive and the fibre market were “gaining in
strength”.
François de Bie, EB’s board chairman, said the development of bioplastics had the potential to create jobs
across Europe.
He also called on the European Commission “to establish a level-playing field for the biobased industries in
Europe and a clear cut policy framework for promising markets such as bioplastics”, especially in the face of
competition from South America and Asia.

Consortium develops 100% compostable irrigation system
By PRW
Posted 10 January 2014
A system whereby plastic irrigation pipes and green waste can be composted together at the end of a crop-
growing period is the subject of a European cross-border research project.
The system is being developed by Spain’s plastics research and technology institute Aimplas; Extruline
Systems, also from Spain; Metzerplas Irrigation Systems, based in Israel, and OWS, a Belgian firm specialising
in biogas plants, under the ‘Drius’ umbrella.
Once established the new system will not require separation or burning of the pipes and green waste.
A new compostable system being developed will enable the entire waste stream to be handled in a composting
plant.
New biodegradable micro-irrigation pipes have already been developed, while the new project aims to
manufacture biodegradable drippers that will feed in water.
Aimplas said the Drius project will seek to optimise the suitable material for the drippers to manufacture
possible.

The Drius project, funded by the European Community, began in November last year and will run for two
years.
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The Next Generation of Bioplastics
January 10, 2014

By: Fran Howard, AgWeb.com
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Corn might give the plastics industry a makeover
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Bioplastics and biochemicals made from the sugar and sometimes protein of corn, soybeans and other crops
will likely never replace ethanol as one of corn’s key markets. However, they will be a growing market for corn
and other field crops if manufacturers can produce them cheap enough to compete with petroleum-based
plastics.
"Ethanol has had a massive impact on the corn market but only a minor impact on the fuel market," says Olly
Peoples, co-founder and chief science officer for Metabolix, a bioscience company that produces biochemicals
and resins to make bioplastics from crops. By contrast, bioplastics and biochemicals have the potential to make
a major impact on the plastic and chemical industries.
The ethanol industry produces 14 billion gallons of biofuel, which is equivalent to about 190 million tons of
corn sugar, Peoples says. From that, bioscience companies such as Metabolix could produce 90 million tons of
biochemicals, which is a year’s worth of U.S. demand for the equivalent convention of chemicals.
The bioplastics industry is even larger. Bioplastics can be made from PHA (Polyhydroxyalkanoates) and PLA
(polylactide) resins. PLA plastics are hard and rigid and won’t degrade unless they are sent to a municipal
compost facility where temperature and composting time are controlled. PHA plastics are flexible, marine
degradable and compostable.
Recent research could expand the market for these and other bio-based products. "We’ve been testing a plastic
that is half PLA and half soy protein," says David Grewell, an Iowa State University researcher. "If put it in the
ground, it acts like a fertilizer."
Garden pots are one application for this plastic; the pots can be used to grow the plants. When the plants are
ready to be put into the ground, they are removed from the pots, and the pots are placed into the garden near the
plants’ roots.
Double Duty. "A few months later, the pot has biodegraded and the plant is fertilized," Grewell says.
The self-fertilization feature of these pots is due to the fact that they are made partially using soy proteins. Corn
proteins can also be used to produce these bio-pots, which are not yet commercially available.
"We’ve been studying these pots for several years," Grewell says. "From vegetables to flowers, plants grown in
these pots are larger, healthier and nicer looking than plants grown conventionally."
Metabolix technology is also used in a biodegradable soil wrap that looks like a plant pot. "You just stick it in
the ground along with the plant," Peoples says. Within a couple of months, these pots have fully degraded.
Unlike Grewell’s pots, Metabolix pots are made from corn sugars and are not self-fertilizing, but they are
commercially available.
Compared to that of petroleum-based plastics, the bioplastics manufacturing process produces fewer
greenhouse-gas emissions. Also, bioplastics don’t contain bisphenol A (BPA), which supposedly can disrupt
hormones in humans.
However, PHA bioplastics need to be composted. PLA bioplastics can be industrially composted and
sometimes recycled, but recycling and composting remain controversial.
Parts of Europe have a composting infrastructure, and like recycling, the U.S. infrastructure is not uniform.
Areas with composting include parts of the West Coast, such as Seattle and San Francisco, and states such as
Minnesota, Oregon, Pennsylvania and parts of New England.
"Compostable plastics make sense only if you have a compostable infrastructure in place," says Frederic
Scheer, founder and CEO of Cereplast, a bioscience company headquartered in El Segundo, Calif. "EPA is
pushing for it, but it will take time to build."
Corn Everywhere. NatureWorks LLC, which is based in Blair, Neb., and jointly owned by Cargill and
Thailand’s PTT Global Chemical, produces Ingeo PLA resins used in deli food containers, food-service ware,
textiles, baby wipes and a range of durable products. The company has the capacity to produce 140,000 tons of
PLA resins a year, says Steve Davies, NatureWorks spokesperson.
"It takes the starch from 2.7 tons of corn to produce one ton of Ingeo resins," Davies says. "However, when our
bioplastics facility is operating at full capacity, it only aligns with the starch from less than 0.2% of annual U.S.
corn production, or less than 0.05% of global corn production. The corn oil, gluten feed and gluten meal
markets for that 0.05% of the global corn crop remain unaffected."
Metabolix resins are used in a variety of products, including gift cards and pens, but the largest application is
industrial compost bags sold in Europe. Metabolix produces and sells PHA resin pellets, called Mirel
technology, to companies that turn them into compost bags. Mirel resins can be processed on the same
equipment used to make petroleum-based plastics.
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"Mirel is the fastest degrading bioplastic on the market," Peoples says. "It degrades within about 30 days in soil
and 60 days if the bag ends up in the ocean. Its ability to degrade in the ocean
is important due to the plastic pollution in the oceans."
Prevent Pollution. In time, petroleum-based plastics photo-degrade with sunlight, breaking into smaller and
smaller pieces. These particles remain suspended at or just below the surface of saltwater and become trapped
by currents. The largest area where marine plastic pollution has accumulated is called the great Pacific garbage
patch, and by some estimates, it covers 270,000 to more than 15 million square miles.
PHA products cost twice what petroleum-based products cost, and PLA plastics are 5% to 20% more expensive
(depending on whether they’re compared with conventional plastics such as polystyrene, polyethylene
terephthalate or PETE).
Cereplast’s Scheer explains that as the price of crude oil increases, bioplastics will become more cost
competitive. As technology improves and the density of bioplastics declines, he says, they will be able to better
compete with petro-based plastics.
Cereplast makes compostable and sustainable bio-based plastic products from corn, tapioca,
rice and bamboo. The company’s compostable resins are used to make single-use disposables and packaging
including cups, straws, cutlery and bags, while its sustainable resins can replace as much as 95% of the
petroleum in conventional plastics.
These durable plastics are used in consumer and electronic goods, as well as by the automotive, medical and
construction industries.
Peoples says global demand for bioplastics is growing at about 20% a year. "People have been talking about
bioplastics for the past couple of decades, but interest has increased substantially during the past couple of years
now that there is a growing suite of materials available," he adds.
In 2010, global production capacity of bioplastics was 724,000 tons, which is equivalent to 1.96 million tons of
corn, according to European Bioplastics, an organization that represents members from the agricultural
feedstock, chemical and plastics industries, as well as industrial users and recycling companies. By 2015, global
capacity is expected to reach 1.7 million tons, which is equivalent to 4.59 million tons of corn.
According to USDA’s latest supply and demand estimates, global corn production for the current crop year will
exceed 880 million tons.
"Companies producing bioplastics and biochemicals need to find the right niche for their products and they
need to be cost competitive," Grewall says. "If they are not cost competitive, bioplastics will always be a niche
market.
Peoples’ Metabolix also produces biochemicals C-3 and C-4, which is a $10 billion global market.
Infinite Possibility. Multinational companies such as Coca-Cola, Frito-Lay, Danone and others have embraced
bioplastics, says Davies of NatureWorks.
"How much of the plastics market can bioplastics take? With the big players interested in bio-based plastics and
equally interested in seeing their products recycled or composted, the size of the bioplastics market is really the
size of the plastics market," he says.
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Des sacs plastique "biodégradables" bientôt interdits? Les industriels
furieux
13/1/14 - 11 H 41 AFP – La Croix, Le Parisien et BFMTV

Les sacs en plastique traditionnel traités pour être "biodégradables" sont-ils vraiment bons pour
l'environnement? Rien ne le prouve, répond un député socialiste qui vient de déposer une proposition de loi
pour les interdire, tandis que les industriels furieux, dénoncent une manœuvre pour les évincer du marché.
"J'espère que cette proposition de loi sera examinée avant juin", déclare à l'AFP Arnaud Leroy, député des
Français établis hors de France (5e circonscription), qui l'a déposée la semaine dernière.
Selon lui, le principe de précaution s'applique. "Il y a un gros débat sur la biodégradabilité de ses sacs. Je
demande simplement que soit démontrée l'innocuité de la technique avant la poursuite de mise sur le marché".
Les déchets en plastique polluent terres et océans, où ils s'élèveraient à six millions de tonnes par an, présentant
de multiples risques pour la faune, les éco-systèmes et, éventuellement, pour la santé.
Deux nouveaux types de plastique se veulent la solution: les bio-plastiques ou hydro-biodégradables à base
d'amidon de maïs ou encore de pomme de terre, et les plastiques oxo-dégradables.
Ce sont ces derniers qui sont visés par la proposition de loi. Ils sont fabriqués à base de polymères traditionnels
mais, grâce à des additifs, comme des sels de métaux, le plastique abandonné dans la nature s'oxyde sous
l'action de la lumière et/ou de la chaleur puis, assurent ses producteurs, fini par totalement se biodégrader.
Ces plastiques --qui se déclinent essentiellement en sacs et films agricoles-- représentent environ 10% du
marché aujourd'hui en France, indique à l'AFP Philippe Michon, représentant exclusif en France de la
compagnie britannique Symphony environmental, un des principaux fabricants de ces additifs dans le monde.
"Leur intérêt est qu'ils ont un faible surcoût par rapport à un sac plastique traditionnel, 10% à peu près, et le but
du jeu est qu'on limite l'influence du plastique abandonné sur l'environnement", explique M. Michon, qui vend
ses additifs à une trentaine de fabricants français.
Faux, assure Arnaud Leroy. Ces plastiques "se désagrègent en fines particules de plastique, le plus souvent du
polyéthylène fossile, sans jamais atteindre la déstructuration moléculaire finale qui caractérise la
biodégradation", écrit-il dans la proposition de loi.

"Principe de précaution"

Ils "n'ont pas fait la preuve de leur absence d'innocuité" et "le principe de précaution doit être appliqué dès lors
que les risques sur la santé et l'environnement ne peuvent plus être écartés".
Une étude en 2010 du ministère britannique de l'Environnement concluait que "le sort du plastique oxo-
dégradable après s'être fragmenté en fine poudre n'est pas clair". "Il est recommandé de mener des études pour
déterminer s'il y a dégradation complète et à quelle échéance".
"Si des particules fines persistent après une longue période, il faudra établir leurs effets sur l'environnement",
poursuivait l'étude, qui recommandait également de ne pas recycler ces "oxo" au risque de fragiliser les
plastiques traditionnels.
Furieuse, l'Association des plastiques oxo-biodégradables a rejeté ces accusations, mettant en avant d'autres
études-- dont une de 2011 assurant que 91% du plastique finit biodégradé dans le sol après 24 mois (NDLR :
ici pris en flagrant délis de mensonge !!)-- et dénonce une manœuvre politique et industrielle.
Cette proposition de loi "relève du lobbying à peine déguisé pour évincer les plastiques oxo-biodégradables du
marché français et laisser la place aux bio-plastiques qui ne sont pas aussi compétitifs et ont une utilité limitée",
dénoncent les industriels, qui assurent par ailleurs qu'une telle loi contreviendrait au droit européen.
La filière bioplastique, dont les deux plus gros fabricants en France sont Barbier et Sphere, revendique un peu
plus de 4.000 emplois sur le sol français.
Pour M. Michon, "depuis plusieurs années, il y a une forte volonté d'essayer de développer les filières de
fabrication de films à base végétale, en imposant des taxes sur les sacs plastiques traditionnels". "La demande
d'interdiction doit être fondée sur des éléments scientifiques qui tiennent la route or je n'en vois pas", ajoute-t-il.
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Storopack étoffe son offre de calages "bio"
Le 13 janvier 2014 par Tiziano Polito

Le fournisseur reprend à son compte les activités de Complas Packaging France. -

Storopack renforce son offre en particulaires de calage en reprenant à son compte les produits commercialisés
par Complas Packaging France. Pour la plupart d'entre eux fabriqués à partir de bioplastiques, ceux-ci seront
désormais proposés sous sa marque Renature. Parmi ces variantes, deux produits sont composés d’amidon de
maïs non génétiquement modifié, le troisième étant à base de blé également sans OGM. Storopack propose du
particulaire de calage à base d'amidon de maïs depuis 1987. Certains de ces produits comme le Pelaspan Bio
sont compostables selon la norme européenne EN 13432.

Storopack est spécialisé dans les solutions de calage et de protection. L'entreprise est présente en France depuis
1984 avec quatre sites : Saint-Sébastien-sur-Loire et Anetz (Loire-Atlantique), Pont-l'Abbé (Finistère) et
Nully-Trémilly (Haute-Marne).

Biotec lance Bioplast 500
Le 15 janvier 2014 par Tiziano Polito

Cette résine dédiée à la fabrication de sacs et emballages souples affiche un pourcentage de carbone végétal de
plus de 50%. -

Le producteur allemand de bioplastiques Biotec lance Bioplast 500, une résine affichant un pourcentage de
carbone végétal supérieur à 50% selon la norme américaine ASTMD6866, ce qui signifie, en d'autres termes,
que le plastique est issu à plus de 50% de matière d'origine végétale, notamment de l'amidon de pomme de
terre. C'est une première pour cette entreprise basée à Emmerich (Allemagne), qui fait partie du groupe français
SPhere, spécialisé dans l'emballage ménager. Bioplast 500 est dédié à la fabrication de sacs et sachets à courte
13

durée de vie, sacs poubelle, sacs cabas réutilisables et films agricoles, imprimables ou pas par flexographie ou
offset. Le plastique répond à la norme EN13432 et possède la certification OK Compost Home. Les emballages
ainsi fabriqués peuvent ensuite être valorisés par compostage.

Biotec possède une capacité de production de 25 000 tonnes par an. La société, qui emploie 35 personnes,
réalise un chiffre d'affaires de 21 millions d'euros.

French Proposal to Ban Oxo-Biodegradable Plastics
NDLR: attention! Ceci est écrit par les membres de l’association « oxobioplastics »

14/01/2014 Packaging Europe

A group of members of the French National Assembly have proposed a law to ban oxo-biodegradable plastics -
not on the basis that they pose risks to health and the environment, but on the basis that they just might.

The oxo-biodegradable plastics association criticises as a lobbying attempt to take oxo-biodegradable plastics
off the French market and leave the field clear for bio-based plastics which are not competitive with oxo-bio
and have very limited usefulness, and fear that lobbyists are trying to do the same in Italy and Spain.

Their statement goes as follows:
It would be surprising if the French Government allowed this proposal to pass into law, because in a civilised
country you cannot close down a lawful business on the basis of a mere suspicion – you need to have credible
evidence to justify such a serious interference with freedom. Moreover, any such law would contravene Art 18
of the EU Packaging Waste Directive, and even if that article were eventually amended as proposed by the
Commission, it would still contravene Article 36 of TFEU (Treaty on the Functioning of the EU).
Their main point seems to be that fragments of plastic might contaminate food and the environment. However,
everything will fragment into the environment as it degrades, for example paper, textiles, conventional plastics,
and bio-based plastics. Are they going to ban them all, even if they are not toxic?
It appears from the statement introducing the proposal that the group of French Deputies have been misled by
lobbyists as follows:

DEGRADATION:
Oxo-biodegradable bags do not break up into micro-particles of plastic due to the heat and solar radiation. They
are confusing oxo-bio with photo-degradable plastics. Oxo-biodegradation is defined by CEN (the European
Standards Organisation) as “degradation resulting from oxidative and cell-mediated phenomena, either
simultaneously or successively.”
Oxo-biodegradable plastic does not therefore just fragment, but will be consumed by bacteria and fungi after
oxidative cleavage has reduced the molecular structure to a level which permits living micro-organisms access
to the carbon and hydrogen. It is thus "biodegradable." This process continues until the material has
biodegraded to nothing more than CO2, water, and humus, and it does so without leaving any fragments of
plastic in the environment.
In France, extensive work has been done over many years by Professor Jaques Lemaire at Blaise Pascal
University. He is one of the world’s leading experts on oxo-biodegradability, and has no
doubt about its efficacy, its safety, and its usefulness. He has been instrumental in creating the AFNOR Accord
T51 808.

STANDARDS:
The lobbyists are focussing the Deputies’ attention on the wrong standard. EN 13432 is a specification for
biodegradation in the special conditions found in an industrial composting unit, not in the open environment.
Oxo-biodegradable plastics are tested according to ASTM D6954; BS 8472; ISO 17556; UAE 5009, and the
AFNOR Accord T51 808.
14

These are not mere guidelines, but are detailed scientific tests which have to be performed to prove that an oxo-
bio plastic is degradable, biodegradable, and non-toxic. There is no EN standard for oxo-biodegradable plastics
because lobbyists have been using votes in CEN to block it for many years. However, the eco-toxicity tests in
the standards for oxo-bio are the same as the tests prescribed for bio-based “compostable” plastics by
EN13432.
Oxo-biodegradable plastic does not contain heavy metals, and the salts contained within it are at such low
concentrations that they are unlikely to be toxic to the environment. This is confirmed by the UK government.
[1]

MARINE ENVIRONMENT:
The reports which have been cited from Belgium and the Mediterranean are about fragments of conventional
plastic – not oxo-biodegradable plastics.

For Oxo-bio in the Marine Environment see http://www.biodeg.org/files/uploaded/OPA-Plastics%20in%20the
%20Marine%20Environment.pdf

EU DIRECTIVE:
Oxo-bio plastic is recoverable within the meaning of Directive 94/62EC on Packaging Waste Annex 1 because
it is “of such a nature that it is capable of undergoing physical, chemical, thermal or biological decomposition
such that most of the finished compost ultimately decomposes into carbon dioxide, biomass and water.”

RECYCLING:
The OPA were aware of the views expressed by some recyclers, so an expert opinion was sought as to whether
there was any foundation for them. This expert evidence - the Roediger report of 2012 – has been submitted to
the Environmental Audit Committee of the UK Parliament. After extensive testing of materials the report
concluded:
“We are able to confirm that plastic products made with oxo-biodegradable technology may be recycled
without any significant detriment to the newly formed recycled product.”
The report was reviewed and revalidated by Roediger laboratories in December 2013 after studying the
Austrian (TCKT) report prepared for EuPC in November 2013. The conclusions were:

1.    “The TCKT report makes it clear that “compostable” plastics cannot be safely recycled together with oil-
based plastics in a post-consumer waste stream.”
2.    “We have no reason to change our 2012 opinion, and we consider that plastic products made with oxo-
biodegradable technology may be recycled together with conventional oil-based polymers without the need for
separation and without any significant detriment to the newly-formed recycled product.”

BIO-BASED (“COMPOSTABLE”) PLASTICS:
Bio-based plastics marketed as compostable cannot be made into compost. This is because EN13432 requires
them to convert into CO2 gas within 180 days. This is not “recovery” but is conversion of the material into a
gas, which contributes to climate change but does nothing for the soil.
Bio-based plastics are useful as garbage sacks for transporting organic matter to a composting plant, but oxo-
bio bags have also been trialled and found satisfactory for that purpose.
European governments want plastic products to be recyclable, but bio-based bags cannot be recycled with
ordinary plastics. Expensive separation processes would be necessary, but would not justify the cost, as they
are dealing with a low-value and readily available material.
Bio-based compostable plastic can be considered “renewable” only if you ignore the oil-based content of the
material (which can be 40% or more) and if you ignore the extensive amount of energy used in making them.

INTERNATIONAL USAGE:

Oxo-biodegradable plastic is becoming popular on an international scale. The government of the UAE realised
that they would never be able to prevent some of their plastic waste getting into the environment on land or sea,
so they carefully considered the effectiveness and safety of oxo-biodegradable technology before making it
15

mandatory to use it. The law covers not just carrier bags, but all disposable plastic goods and packaging.
They rejected the bio-based alternative as it did not address the litter problem and had many other
disadvantages.
Nine other countries have followed their example – the largest being Pakistan. These have a combined
population of 195 millions
European factories and retailers cannot now export to those countries unless their disposable plastic products
and packaging are made with oxo-biodegradable technology.

Colorants et pigments d’origine végétale

Rédigé par:            Juillet 2011

Les pigments et les colorants sont des substances utiles dans de nombreuses applications: de l'alimentation au
textile, en passant par la cosmétique et le coating. Certaines molécules impliquées dans la production, la
formulation ou utilisées en tant que matières colorantes sont néanmoins épinglées par le règlement européen
REACh.

Dans le cadre de l'action collective Vegereach recensant les alternatives végétales aux substances jugées
préoccupantes, le pôle de compétitivité IAR a réalisé un dossier sur les colorants et pigments d'origine
végétale.

Les pigments et les colorants sont des matières colorantes organiques ou minérales, naturelles ou synthétiques,
utilisées pour apporter une couleur déterminée à un milieu ou une surface.
Les colorants sont solubles dans le milieu d’utilisation et ont un pouvoir opacifiant faible voir nul. Ils se fixent
par une liaison chimique sur le support soit directement, soit avec un prétraitement (exemple de la teinture du
textile).
Les pigments sont des matériaux insolubles, broyés et dispersés dans un milieu servant souvent de liant. Ils sont
déposés à la surface du support à traiter (ex: peinture) ou répartis de manière homogène dans la masse de la
matière à colorer (ex: matières plastiques).
A la différence des colorants, les pigments agissent sur certaines propriétés d’usage du composé final par leurs
propriétés optiques (brillance, matité, opacité ...) et physicochimiques (anticorrosion, incombustibilité,
consistance ...).
Dans le textile ou la cosmétique, des intermédiaires sont souvent nécessaires afin de fixer la coloration. On
parle ainsi de mordants dans le textile: ces produits permettent de greffer la substance colorante sur la fibre. En
cosmétique, les colorations temporaires nécessitent l’emploi de véhicules afin de fixer les colorants sur le
cheveu.
16

Des applications vastes

On retrouve les colorants dans l’alimentation, la chimie, la cosmétique, la plasturgie, le textile et le cuir.

Les pigments trouvent leur application dans la cosmétique, la peinture, les encres, les revêtements, la plasturgie,
la verrerie, la céramique, le béton etc.

Le marché correspondant

Le marché mondial pour les colorants et pigments organiques était estimé en 2008 à 1.9 millions de tonnes et
13.4 milliards de dollars US.

Le prix moyen d’un pigment ou d’un colorant organique peut ainsi s’évaluer à 7 dollars US/kg. Les principaux
producteurs à l’échelle mondiale sont Clariant, BASF et DIC (Dainippon Ink and Chemicals).

Réglementation REACh

Dans le cadre de la règlementation REACh, 6 substances sont à ce jour soumises à autorisation (annexe XIV),
leurs productions étant interdites, sauf autorisation obtenue auprès de l’ECHA (au 17 février 2011).

Le 4,4’-Diaminodiphenylmethane (MDA, classé cancérogène) utilisé en tant que colorant azoïque en fait partie
(pour l’élaboration de jaunes, rouges, oranges ou bruns). 13 substances utilisées pour la fabrication de colorants
ou pigments sont également incluses dans la liste des substances candidates à l’autorisation (46 substances au
total au 15 décembre 2010).

                                Substance                               Utilisation(s)
                                Anthracène                         Formulation de colorants
                                                                  Fabrication de pigments et
                        Chromate de plomb (jaune)
                                                                           colorants
                        Jaune de sulfochromate de
                                                                     Colorants et peinture
                     plomb (C.I. Pigment Yellow 34)
                    Rouge de chromate, de molybdate
                        et de sulfate de plomb (C.I.                           "
                             Pigment Red 104)
                                                              Colorant céramiques, Fabrication
                      Chromate de potassium (jaune)                 de pigments/encres,
                                                                  Mordant pour le textile
                         Dichromate d’amonium                  Agent mordant pour le textile
                        Dichromate de potassium                                "
                          Dichromate de sodium                                 "
                      Sulphate de Cobalt(II) (rouge)               Fabrication de pigments
                     Carbonate de Cobalt (II) (violet)                         "
                     Diacétate de Cobalt (II) (rouge)                          "
                       Trioxyde de chrome (rouge)                              "
                        Acides générés à partir de
                        trioxyde de chrome et ses                              "
                               oligomères
17

Les colorants et pigments d’origine végétale

Les pigments et colorants d’origine végétale sont organiques et s’extraient à partir de feuilles, racines ou
écorces de plantes tinctoriales.

Les familles chimiques correspondantes sont les flavonoïdes, les indigoïdes, les caroténoïdes, les tanins, les
bétanidines, les chlorophylles, les naphto-, benzo- et anthraquinones, etc.

On dénombre beaucoup plus de colorants végétaux que de pigments d’origine végétale. Les plus connus sont
utilisés pour la teinturerie, l’alimentaire, la pharmacie ou encore la cosmétique.

Quelques exemples de colorants végétaux

- Jaune-orangé du safran, Jaune de Gaude
- Rouge de betterave, Rouge vif de garance
- Vert de la chlorophylle
- Noir de campêche
- Teintes rouge, orange, jaune rose des caroténoïdes
- Le thé, la camomille, le henné, les oignons

Les colorants végétaux sont reconnus pour leur qualité esthétique. Ceci est du à leur composition: les extraits
végétaux contiennent en effet plusieurs substances (de 5 à 25 molécules différentes), ce qui donne lieu à un
meilleur rendu.

Une technique consiste également à greffer des colorants végétaux sur un support minéral afin d’apporter des
propriétés d’opacification: on parle alors de laques.

Quelques exemples de pigments végétaux

- Bleu indigo (indigotier), Bleu pastel (Guède)
- Noir de carbone (carbonisation de vegétaux)
- Laque de garance (rouge)

Les freins à leur utilisation

Leur utilisation peu importante à l’échelle industrielle s’explique par:
- leur moindre stabilité dans le temps (faible solidité à la lumière, à la tempérarure et aux solvants),
- leur manque d’opacité et d’accroche sur les supports,
- leur coût de production,
- une estimation plus difficile concernant la disponibilité des matières premières.

Devant leurs caractéristiques propres, il convient donc d’attribuer des usages adéquats (pour des biens de
consommation étant peu exposés à la lumière par exemple).
18

Les perspectives de recherche

Afin de les rendre plus performants, des travaux sont réalisés sur la modification chimique de leur structure afin
de leur apporter une meilleure stabilité (tenue à la chaleur, à la lumière), ainsi que sur l’amélioration des laques.

Cependant, les travaux restent encore confidentiels étant donné l’aspect stratégique que représente leur
utilisation dans des secteurs comme la peinture industrielle.

Des solutions biosourcées, mais relatives

Certains solutions de coloration dites végétales ne correspondent pas nécessairement à des pigments ou
colorants d’origine végétale.

Il s’agit en effet le plus souvent de liants d’origine végétale. On peut citer des encres d’imprimerie à base
d’huile végétale, des exfoliants à base de PLA pour la cosmétique, ou encore de mélanges maîtres à partir de
PLA pour la plasturgie (à ne pas confondre avec des produits biodégradables ou des additifs formulés pour
colorer des plastiques biosourcés).

Biodegradable masterbatch for polyolefins
European Plactics news 15/12/13

Chroma Corporation, the US-based masterbatch maker, showed its line of biodegradable masterbatches that
allow processors to make standard polypropylene and polyethylene biodegradable. This technology initiates a
natural process, according to the company, which causes the PP and PE to degrade.

The concentrate allows processors of typical PP and PE resin to offer biodegradable products. The shelf life of
the product can be controlled by the amount of concentrate used. The company claims that plastics that have the
biodegradable additive may also be recycled without causing damage to the recycled resin stream.

Unlike PLA resins, the product can be used in standard tooling and is FDA-sanctioned and RoHS directive-
compliant.

DSM ups bio content of Arnitel Eco to 73%
European Plactics news 15/12/13

DSM says its Arnitel Eco material can now be made with up to 73% bio-based content, thanks to a new BDO
deal with Genomatica.
Frederic Petit, sustainability, communication and branding director at DSM, said the company is currently
testing materials made with Genom- atica's bio-based BDO (1,4-bu- tanediol).The bio source is currently rape
seed oil but Genomatica can use a variety of different raw materials, he said.
"Arnitel Eco is continuously evolving and now 73% can be biobased, depending on the hardness of the
materials," he said.
At K 2013, DSM also showed its Eco Paxx 410 material, which is derived from castor oil produced in India.
"This polymer was launched at the last K show but has now been commercialised with a lot of customers", said
Petit.
On the stand DSM showed a Volkswagen crank shaft cover, developed with Kaco, which is 45% lighter than
aluminium, has tight tolerances and is chemically resistant to oil. Another automotive application is the engine
cover for the Mer
19

cedes A class car which, according to Petit, provides better temperature resistance and aesthetics.
Eco Paxx can also be used for non-automotive applications, for example sunglasses, which were designed by
Italian company Nannini, and food packaging, made by development partner MF Fobien.

Meredian aims for PHA production of 60 million pounds
European Plactics news 15/12/13

Bioplastics maker Meredian is aiming to ramp up production of its PHA bioresin to 60 million pounds (27
million kg) once its plant in Georgia, the US, goes into full production next year.
"We started production this month," chairman Paul Pereira told European Plastics News. "We are only
producing small volumes for now but in December we'll go up to the 5,000- 10,000 pound levels and then 5-10
million pounds in the second quarter of 2014."
The company is committed to doubling capacity shortly after, he added.
The Meredian PHA is derived through fermentation of renewable plant oils, such as canola.

Novamont BDO plant to come on stream in 2014
European Plactics news 15/12/13

Novamont's biobased butanediol (BDO) plant, established as a joint venture with US-based Genomatica, will
come on stream next year, sales manager Alberto Castel- lanza said at the Bioplastics Breakfast conference at
the K show.
The converting plant's startup in 2014 will see Italy-based Novamont use Genomatica's production process to
make BDO, an intermediate that can
be used in polymers like Novamont's biodegradable plastic, Mater-Bi.
The plant will have a production capacity of approximately 40 million pounds (18 million kg) per year and will
use biomass sugars as the renewable feedstock.
Novamont will be the majority equity holder, with Genomatica owning a minority share.
Last year, Genomatica said
that even though Novamont has committed to purchasing all of the output from the plant, it may purchase a
portion to "support further market development". The deal also includes the possibility that Novamont may
build and operate a second BDO plant, added the company.
Castellanza announced the start-up date the first day of the Bioplastics Breakfast, which was organised by
Bioplastics Magazine.

Corbion Purac looks to make PLA durable
European Plactics news 15/12/13

PLA is broadening out from disposable applications and into durable products thanks to Corbion Purac tech-
nology, global marketing director Frangois de Bie told European Plastics News at the K show in Dusseldorf.
Netherlands-based Corbian Purac was able to develop the technology thanks to its relatively recent 75,000
tonne PLA monomer plant in Thailand.
"Up until now, PLA was generally used for disposable packaging for, for example, potatoes," said de Bie,
adding: "And until we opened the facility in Thailand, high performance PLA was only available in laboratories
and universities."
At K, Corbion Purac showed the results of several successful
partnerships involving durable applications, including a bioplastic touch screen computer, manufactured by
Supla and Kuender using lactides from Corbion Purac.
Corbion claims the housing is the first of its kind to be made using bioplastics and that the PLA blends provide
improved impact resistance, excellent high gloss finish and stable,
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