Choisir le réalisme positif - écoconso
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n°124 - avril 2016 | www.ecoconso.be | Une question ? 081 730 730 | info@ecoconso.be SOMMAIRE Retrouvez-nous sur • Edito • L'actu d'écoconso • Dossier • Et vous, vous en pensez quoi? • En bref, ce mois-ci • Agenda • Dans le prochain numéro EDITO Choisir le réalisme positif Je voulais vous écrire quelques lignes rappelant l'importance de passer à l’action, chacun à son niveau. Oui, c'était mon intention. Et puis j'ai regardé le JT, lu les journaux et sites d'actu, surfé sur les réseaux sociaux, consulté des alertes associatives. Ouvriers en colère, trentième anniversaire de Tchernobyl, expropriation de fermiers, statistiques sur la non-progression des gestes d’éco- consommation, menace pesant sur la moitié des sites du Patrimoine mondial de l’UNESCO à cause d’activités industrielles… Partout des raisons de baisser les bras, du carburant à désespoir. Ça vous arrive aussi d'être découragé ? Alors j’ai relu ce mail d’une ancienne collègue qui, avec un petit cœur en guise d’intro, était intitulé « Pour vous, comment continuer à croire en demain? ». Dans un des articles dont elle nous conseillait la lecture, on évoque l’influence que peut avoir un discours positif tenu par une « personnalité ». J’ai cherché autour de moi. Et en guise de personnalité, j’ai lu le témoignage de madame zéro déchet. J’ai repensé à ces permaculteurs qui témoignent dans le film Demain. J’ai discuté avec cette mère de famille nombreuse qui n’habite pas en ville mais continue tout de même à refuser la voiture. J’ai répondu à cette enseignante qui cherche des documents pour aborder l’éco-consommation en classe. J’ai écouté ces connaissances qui passent la nuit debout pour chercher ensemble des solutions. J’ai reçu cette invitation à rencontrer et soutenir ceux qui se battent pour l’accès des paysans à la terre. J’ai observé ce parent à la caisse d’un magasin expliquer avec beaucoup de bienveillance à son enfant pourquoi non, on n’achètera pas ce truc inutile même s’il fait très envie et qu’à la récré tout le monde en a un. Finalement, point besoin de « personnalité ». Tous ces témoignages de « gens normaux » ont chassé mon abattement. Parfois, tout ce dont on a besoin, c’est de voir que oui, un monde meilleur est en marche. Non, il n’est pas parfait, loin de là. Mais nous sommes nombreux à chaque jour le construire
un peu mieux. Et dans l’édification cette grande œuvre collective, chaque pierre compte, même le plus petit caillou. Alors voilà, c’est décidé : je veux rester à la fois réaliste et optimiste. Affronter ce qui doit être amélioré, continuer à agir, parler de toutes les solutions qu’écoconso et d’autres proposent et relaient. Et je compte sur votre exemple pour ne pas flancher ! Ann Wulf, Responsable communication « L’ombre gagne du terrain parce qu’on parle moins de la lumière. » Frederique Deghelt, Les Brumes de l'apparence. . L'ACTU D'ÉCOCONSO Fête de la récup’ Pour la 10e édition de la Fête de la récup', le réseau RESSOURCES qui rassemble les entreprises d'économie sociale actives dans le réemploi et la réutilisation, organise une trentaine d'animations gratuites en Wallonie et à Bruxelles pour sensibiliser à un mode de consommation plus respectueux de l’environnement. À cette occasion, écoconso s’associe au réseau RESSOURCES pour sensibiliser le public aux alternatives en matière d'achat, gestion et utilisation d'électroménagers. Nous avons réalisé trois fiches de "conseils malins" qui seront distribuées tout au long de la semaine. Par la suite, elles continueront à être offertes à l’achat d’un frigo, lave-linge ou lave-vaisselle de seconde main. Ces fiches invitent à décoder les étiquettes des produits de lavage, fabriquer des produits d'entretien « maison », éviter les gaspillages ou entretenir efficacement sa machine… Autant d'astuces pour conjuguer récup'attitude et gestes d’éco-consommation ! Programme complet des activités sur www.larecup.be écoconso recrute !
Rejoignez notre équipe ! écoconso engage un-e chargé-e d'expertise, ainsi qu'un-e chargé-e de communication. Consultez l'offre détaillée pour chacun des postes et postulez avant le 19 avril 2016 : un-e chargé-e d'expertise à mi-temps un-e chargé-e de communication DOSSIER Chiens et chats : les coulisses de la gamelle Repas de croquettes Chiens et chats, en particulier, sont souvent considérés comme des membres de la famille et d’aucuns estiment devoir les nourrir comme leurs enfants, ou comme eux-mêmes aimeraient manger. Du bien-être animal aux dérives d'une humanisation outrancière de nos compagnons, il y un fossé que certains franchissent, signant ainsi des excès divers : festins de morceaux nobles, friandises et autres snacking, etc. Les industriels ne s’y trompent pas, qui investissent énormément pour proposer des aliments innovants, bio, santé, vegan, premium, etc. Qu’en penser ? Nos compagnons à quatre pattes ont-ils besoin de tout cela ? Quels choix faire ? Comment se positionner sur les plans environnement et éthique ? Petit tour d’horizon. Les relations étroites entre l’homme et l‘animal datent probablement de 15.000 ans avant JC, avec la domestication du chien. Depuis, de nombreuses espèces ont été domestiquées, d’abord dans un but utilitaire, pour l’agrément ensuite. Longtemps vus comme des objets, les animaux sont toujours considérés par la loi comme des biens et les animaux de compagnie sont communément reconnus comme non productifs : chiens, chats, autres animaux à fourrure de type lapins, furets, rongeurs divers et autres NACs [1]. Le présent article se limitera à l’alimentation des seuls chiens et chats,
souvent dénommée « Petfood » par les spécialistes. Selon la FEDIAF (European Petfood Industry Federation), 1 315 000 ménages belges sont détenteurs d’un animal (63 036 940 pour l’UE). 26% des ménages belges ont au minimum un chat et 24% au minimum un chien. En Belgique, la population de chats est de plus de deux millions, celle de chiens se monte à plus de deux millions et demi d'individus [2]. Et tout ce petit monde mange. Enormément. Souvent trop. Ration ménagère (la pâtée maison), croquettes, aliments humides, snacks, biscuits,… il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Y'a quoi au menu ? © UB Iwerks Comics La domestication millénaire du chien a transformé son système digestif au point qu’il n’est plus un carnivore strict comme ses ancêtres. Le chien a besoin d’apports journaliers en protides, glucides, lipides, vitamines et sels minéraux. Une ration ménagère pour Médor est possible mais difficile à équilibrer - les restes de table sont à proscrire, le chien n’est pas une poubelle ! La ration se composera de riz ou pâtes, de légumes cuits et de viande (bœuf, poulet), à parts égales, à raison d’un total de 30 à 40g par kilo de chien adulte. Avec ou sans os « bons pour la santé dentaire »? Sujet polémique mais les urgences vétérinaires pour perforation et étouffements nous font dire que seraient à préférer des os suffisamment gros pour ne pas être avalés et solides pour ne pas s’effriter en débris meurtriers. L’alimentation industrielle, humide ou en croquettes, est souvent privilégiée.
© Marianna Gadzhieva - DeviantArt Le chat a très peu évolué par rapport à son ancêtre sauvage. Il a conservé les besoins d’un carnivore strict et les comportements d’un prédateur, avec un grand nombre de petits repas par jour, une alimentation riche en protéines animales, pauvre en glucides, comportant idéalement 70% d’humidité. Si le chat peut choisir son alimentation, il consommera plus de 75% de petits mammifères et 16% d’oiseaux, mais aussi des insectes, des batraciens... Le taux de glucides n’est que de 2.8%. Une ration ménagère se composera de viande maigre, de légumes et de riz cuits, d’huile végétale, et de compléments vitaminés. Vous choisissez l’alimentation industrielle, tellement plus pratique ? Ne la limitez pas aux seuls aliments secs, pourtant si pratiques en libre-service. En effet, impossible d’équilibrer les croquettes avec un taux suffisamment élevé de protéines en regard d’un taux bas de glucides car beaucoup d’amidon est nécessaire à la fabrication. Du coup, 33% de l’énergie sont apportés par les glucides là où un taux de 2 à 12 % serait préférable, la part majeure devant être apportée par les protéines (54%) et les lipides (36 à 44%). Mais au fait, qu’y a-t-il derrière l’alimentation humide ou sèche vantée par la publicité ? Les rois de la croquette et de la mise en boîte
90% du marché du Petfood couvrent la nourriture pour chiens et chats, avec une hyper- segmentation dont l’agro-alimentaire humain ne rêve même pas, des innovations, des tendances fortes à la premiumisation (gammes « de luxe »), à la naturalisation (valorisation de l'alimentation naturelle) et au snacking. Derrière Friskies, César ou Sheba, trônent les magnats de l’agro-alimentaire pour les humains. Les plus connus sont Mars (Whiskas, Sheba, Catisfaction, Frolic, Pedigree, Cesar, etc. et, rachetés en 2014 à Procter & Gamble, Iams, Eukanuba et Natura), Nestlé SA (Purina, Purina One, Deli-Cat, Friskies, Pro Plan, etc.), Colgate Palmolive (Hill’s, Hill’s Science Plan), mais aussi Del Monte Foods. Rien d’étonnant : issu de la valorisation des sous-produits animaux, le développement de l’industrie du Petfood procède des productions agricoles et, en particulier, de l’élevage. Si les grands groupes agro-alimentaires sont actifs au niveau mondial, la France tient la croquette haute au reste de l’Union Européenne, avec 23 fabricants (34 unités de production), près de deux millions de tonnes de produits fabriqués, dont 50% sont exportés. 1 464 000 tonnes de produits de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche sont «valorisés» en nourriture pour animaux domestiques, dont 72 % proviennent de France (au total, 99% proviennent de l’Union Européenne, 1% des Pays Tiers). Entrent ainsi chaque année dans le «Petfood» 371 000 tonnes de sous-produits de viandes 25 000 tonnes de sous-produits de poissons (matières fraîches ou congelées) 1 068 000 tonnes de matières sèches (céréales, légumes et protéines animales déshydratées). Mais l’industrie de la nourriture des animaux de compagnie en France, ce sont aussi plus de 6 500
emplois directs et 14 000 emplois indirects, pour un chiffre d’affaire de 2,7 milliards d’euros.[3] Une vraie machine de guerre économique ! La croissance mondiale de ce marché ne se dément pas, soutenue par les marchés émergents comme le Brésil, la Russie et plus généralement l’Asie et l’Amérique du Sud, favorisée par la hausse des revenus et une sensibilité accrue aux bienfait d’une alimentation de qualité « pour les animaux aussi ». Mais le Petfood industriel répond-il effectivement à cette promesse? Que peut-on intégrer dans les aliments pour chiens et chats ? Réglementation Les aliments pour animaux de compagnie sont élaborés à partir de sous-produits animaux (cadavres entiers ou parties d’animaux non destinés à la consommation humaine), notamment. La législation en matière de sous-produits animaux se fonde sur le Règlement de base (CE) n° 1069/2009 et son Règlement d’exécution (UE) n° 142/2011. Comme pour tout secteur de fabrication alimentaire, ces aliments doivent respecter des exigences en matière de sécurité, de commercialisation et de traçabilité à toutes les étapes de la production, de la transformation et de la distribution. Ils ne doivent pas contenir de matières premières dont la mise sur le marché ou l’utilisation est limitée ou interdite. Le règlement (CE) n° 767/2009 établit, notamment, les exigences relatives à l’étiquetage, au conditionnement et à la présentation, tandis que la Commission européenne a également en recommandation supplémentaire, un code de bonnes pratiques en matière d’étiquetage pour l’alimentation des animaux familiers. La face cachée de l’étiquette L’étiquette des aliments pour animaux doit indiquer : le type d’aliment, le nom et l’adresse de l’exploitant du secteur de l’alimentation animale, le numéro de référence du lot, le poids net, la liste des additifs utilisés, la teneur en eau. Clairement lisibles et indélébiles, l’étiquetage et la présentation ne doivent pas induire l’utilisateur en erreur concernant la destination ou les caractéristiques de l’aliment. Selon le code de bonnes pratiques, lorsqu’un ingrédient est mis en exergue ou qu’il est fait référence à une espèce (bœuf, poulet, etc.) sur le packaging, cela doit répondre à des exigences au niveau du contenu. Toutes les parties d’une espère citée doivent être autorisées selon la législation 1069/2009 sur les sous-produits animaux. Sont ainsi exclus phanères (griffes, poils, cornes, plumes, becs, dents, sabots), peaux (sauf la peau de porc), graisses ajoutées. En pratique, ce n’est pas si simple. Les appellations marketing peuvent prêter à confusion. Si l’étiquette annonce « Bouchées de bœuf aux petits légumes » ou « Terrine au poulet et à l’agneau », ces éléments n’apparaissent pas forcément en premier dans la liste des ingrédients, classés par ordre décroissant d’importance en poids. Si vous pensez que la mention «au bœuf » sur une photo de filet mignon offre à votre animal la garantie d’un repas gourmet 100% bidoche, vous pataugez dans la gelée. Décryptage !
Réalité dans la liste des ingrédients Mention visible sur l’étiquette (conformité au code de bonnes pratiques) "Arôme de boeuf" Bœuf 0%, arôme ajouté "Aromatisé avec du bœuf" + de 0% mais moins de 4% de boeuf "Avec du bœuf" ou "contient du boeuf" Min. 4% de boeuf "Riche en bœuf" Min. 14% de bœuf Marque du produit assorti de l’ingrédient Min. 26% de boeuf « bœuf » Rien d’autre que du bœuf et les additifs Marque du produit assorti de « tout bœuf » autorisés, compléments nutritionnels et de l’eau pour la fabrication. À noter que lorsque une espèce n’est pas évoquée sur l’étiquette et que la liste d’ingrédients ne mentionne que « sous-produits animaux » et/ou « produits dérivés[4] », la valeur nutritionnelle du produit peut être quasi nulle. Le pourcentage de protéines ne signifie pas grand-chose car elles peuvent être de piètre qualité et non digestibles. Ingrédient à traquer, assorti de sa position dans la liste détaillée : la « viande fraîche », issue de carcasses, rognons, foies, rates, cœurs de volaille, bœuf, porc… Aliment pour chat Autre ingrédient à surveiller, la céréale (par exemple la farine de maïs). Son amidon est indispensable à la fabrication des croquettes. En haut de gamme, on utilise de la « viande fraîche », 50% de céréales maximum, assortis d’adjuvants organoleptiques comme la fermentation de foie de porc/ boeuf sur des levures de bière. En bas de gamme, les adjuvants sont sur-utilisés pour compenser une faible quantité de viande, et on monte jusqu’à 80% de céréales… ce qui est éloigné de l’alimentation normale de l’animal. En outre, plus une croquette est riche en céréales, plus le risque est grand de trouver des mycotoxines, champignons qui se développent sur les céréales. Leur taux en alimentation animale n’est pas strictement limité. Ces substances ont des effets délétères sur les chiens et chats. Les qualités Premium, santé et autres, au prix parfois exorbitant, ne sont pas nécessairement gages de qualité.[5] Solution : décrypter les ingrédients, choisir des croquettes faiblement dosées en céréales, varier la nourriture, alterner avec de l’alimentation humide…
Environnement et éthique BARF - Alimentation crue Rien qu’au niveau de la production alimentaire dédiée, la population croissante d’animaux de compagnie exerce une pression forte sur l’environnement. Bien sûr, l’agro-alimentaire valorise des sous-produits qui seraient autrement détruits. Toutefois, la tendance BARF pour « Biologically Appropried Raw Food » ou encore « Bones And Raw Food », en prônant un régime hyper carné, alourdit encore le bilan. À noter que les vétérinaires ne défendent pas vraiment ce mode de nourrissage. Aux antipodes du régime « BARF » : la tendance végétarienne, voire végétalienne, tolérable sous condition chez le chien mais à proscrire pour le chat, selon des vétérinaires. Trop peu protéinée, la ration est généralement carencée, notamment en taurine, un acide aminé nécessaire que le chat ne peut synthétiser et doit trouver dans sa nourriture. Bien sûr, l’agro-alimentaire a créé des gammes véganes et chacun voit midi à sa porte. Il importe de se renseigner sur les besoins de son animal, en dehors de toute considération partisane. Cela dit, une philosophie, voire un engagement politique, doit-il être appliqué à l’animal ? N’est-ce pas là une autre forme de dénaturation, au même titre que son humanisation, et donc un manque de respect à son égard ? Cela ne revient-il pas aussi à poser la question fondamentale du concept même de possession d’un animal de compagnie dans notre société et, partant, de ses besoins associés, forcément différents des nôtres ? Poisson ! En 2008, une étude australienne[6] estimait que 2,48 millions de tonnes de poisson fourrage[7] sauvage entraient dans la fabrication d’aliments pour chats. Paul Watson, président et fondateur de
Sea Shepherd, considère que les chats privent ainsi de ressources des espèces marines qui s’en nourrissent exclusivement[8]. Certaines marques arborent le label MSC, qui garantit la provenance durable du poisson. Il ne s’agit pas de bannir le poisson pour les chats mais d’avoir une vision globale de la problématique de la surpêche, pour laisser les ressources à ceux qui en ont le plus besoin. Les chats se contentent sans problème des parures issues de la préparation des poissons pour l’alimentation humaine. La mention « Dolphin free » sur des boîtes à base de thon ne signifie pas que ce dernier est issu de la pêche durable mais qu’elles ne contiennent pas de dauphin, nuance… Ajoutons que les conditions de vie et de travail des pêcheurs ne sont pas toujours garanties et des plaintes en ce sens ont été instruites contre Nestlé et Mars, peu regardants sur ce qui se passait dans certaines pêcheries asiatiques. À l’horizon 2020, Mars s’engage à ne plus utiliser que des espèces non menacées d’extinction, pêchées légalement ou élevées dans des fermes, avec une certification externe attestant de conditions de travail décentes. À suivre. Lapin ! À côté du poisson, l’ingrédient « lapin » est aussi à blâmer sur le plan environnemental, car ce sont des lapins élevés en batteries. Contrairement aux poulets, ils n’ont pas eu la chance de voir une législation européenne s’occuper de leur sort. Nestlé et Mars se disent conscients du problème et en recherche de solutions. En attendant, Four Paws, qui défend le bien-être animal en Grande-Bretagne, a lancé la pétition www.cagedrabbits.org pour que cesse l’importation en Angleterre de lapins français d’élevage destinés au Petfood. Huile de palme et OGM Qui dit "agro-alimentaire" dit "huile de palme" (en tant que telle ou sous forme de glycérine, ou de propylène glycol) et OGM (céréales, viandes, légumes…). Si les fabricants ne sont généralement pas très regardants sur la qualité durable de l’huile de palme, avec les réserves que l’on peut émettre à l’égard de la mention RSPO[9], certaines marques en font néanmoins le choix, tandis que d’autres la bannissent carrément. Quant aux OGM, le seul moyen de s’en prémunir est de choisir des produits… bio... To Bio or not to Bio ? Un animal qui mange bio quand tout le monde ne mange pas à sa faim, ça peut paraître révoltant. L’agro-alimentaire est là aussi à la manœuvre, valorisant les carcasses et autres sous-produits issus de la production bio destinée à l’alimentation humaine. Les préparations sont exemptes de produits de synthèse (additifs, colorants, exhausteurs de goûts, arômes, conservateurs) et garanties « sans pesticides » ni OGM, ni élevage en batterie. Les matières premières sont bio : volaille, bétail et poissons reçoivent une nourriture biologique, sans OGM. Une position cohérente et défendable pour ceux qui font aussi le choix d'une alimentation bio pour eux-mêmes. Cependant, pour le poisson, on préférera le label MSC (poisson issu de la pêche durable), le label bio indiquant une obligatoire aquaculture où il faut 3 kg de poisson pour produire 1kg de poisson bio.
En attente de règles européennes harmonisées de production bio pour l’alimentation des animaux domestiques, ce sont les cahiers des charges nationaux spécifiques qui sont d'application. Les plus couramment trouvés dans les rayons en Belgique sont Biogarantie (Belgique), EKO (Pays-Bas) et le
label français AB, apposé dans le respect du cahier des charges "aliments pour animaux de compagnie à base de matières premières issues du mode de production biologique" . Plus cher le bio ? Pas forcément. Plus nourrissant, on en utilise moins, à condition de bien respecter les doses. L’éco-consommation : pour mon animal aussi ! Le Petfood ainsi que son emballage représentent une lourde charge environnementale. Boîtes de conserve, sachets en plastique, boîtes en carton ou en plastique, pochettes et barquettes en alu plastifié, carton plastifié… alourdissent encore l’empreinte environnementale de l’alimentation des animaux domestiques. Pour l’alléger, on peut limiter la viande, doser scrupuleusement les apports selon les besoins stricts de l’animal, réduire autant que possible les emballages, choisir des contenants simples, mono-composant, les trier et les recycler, préparer des rations ménagères si on en a le temps et la compétence. Vous aimez votre animal ? Le problème majeur pointé par les vétérinaires est l’obésité, souvent assortie de pathologies rénales, digestives, cardiaques, orthopédiques dues à une alimentation inadaptée et au surpoids. Alors, nourrissez-le, ne le gavez pas, évitez l’anthropomorphisme, donnez- lui de l’affection, faites de la prévention sanitaire, jouez avec lui, sortez-le. Il vous le rendra bien. Modération et sobriété sont ici aussi les maîtres-mots. Avoir un animal exige qu’on en prenne soin, en fonction de ses besoins réels, et qu’on assume les contraintes et impacts qui accompagnent le plaisir qu’on s’octroie. [1] NACs : Nouveaux Animaux de Compagnie : araignées, serpents, iguanes, scorpions, etc.). Comme le souligne le SPF Santé publique, la vie domestique ne convient pas à tous les animaux et une "liste positive" a été élaborée. [2] FEDIAF, chiffres 2014 [3] Facco, Chambre Syndicale des Fabricants d’Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers ; données économiques 2014. [4] Produits obtenus moyennant une transformation de sous-produits animaux [5] Selon une étude de Test-achats, Les croquettes pour chat (novembre 2015), le prix ne fait pas toujours la qualité. [6] Sena S. De Silva, , Giovanni M. Turchini, Towards Understanding the Impacts of the Pet Food Industry on World Fish and Seafood Supplies, Journal of Agricultural and Environmental Ethics, October 2008, Volume 21, Issue 5, pp 459-467 [7] Poisson fourrage : poissons de petite taille servant de nourriture pour les poissons carnassiers et autres vertébrés marins [8] http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-080828-1.html
[9] RSPO, Roundtable for Sustainable Palm Oil : http://www.ethicalconsumer.org/ethicalreports/palmoilreport/rspofaqs.aspx ET VOUS, VOUS EN PENSEZ QUOI? Le lave-chien pour chien stoïque Il y a plusieurs possibilités pour laver un chien. La première est de le laisser gambader près d'une source d'eau propre. Le chien aime nager la plupart du temps et ressortira un peu moins sale s'il se baigne dans de l'eau propre. Le tout est de trouver une eau propre. Si la source d'eau est un étang un peu croupissant, on ne garantit pas l'efficacité (et puis cela effraie les canards ou toute autre vie sauvage qui tenterait de profiter, elle aussi, de l'étang). La deuxième est de posséder une décapotable et de passer au car wash avec votre chien au volant. Cela demande cependant un peu d'apprentissage de la part de votre animal de compagnie qui devra, seul, guider la voiture pendant le processus (n'est pas K9 ou Beethoven qui veut !). Sauf si vous l'accompagnez. Cette solution a le mérite de vous faire prendre votre douche en même temps, mais nécessite une décapotable et de connaître un très bon garagiste vraiment pas cher. Si aucune de ces solutions ne vous agrée, nous sommes heureux de pouvoir vous présenter (tadaaaa) le lave-chien ! Le lave-chien se présente sous la forme d'un cerceau percé de trous dans sa face intérieure. Raccordé à un tuyau d'arrosage, les trous laissent passer l'eau pour mouiller ce qui se trouve à l'intérieur du cercle, à savoir, le chien. Le plus difficile sera sans doute de faire rentrer le chien dans le cerceau (fonctionne mieux si vous avez un chien de cirque qui faisait un numéro d'acrobate avec un tigre, certes, c'est rare, mais il faut ce qu'il faut). Enfin, je dis ça mais… il faut déjà un chien un peu coopératif pour rentrer dans le cerceau. D'autant que tenir le chien quand on le lave est souvent une bonne idée . Or, avec une main occupée à tenir le cerceau, et l'autre occupée à tenir le chien, comment on lave la bête ? En passant le cerceau, vous me direz, c'est fait pour ça. Oui mais admettons que vous teniez le chien par le collier. Comment passez-vous le cerceau avec votre main (et votre bras, la plupart du temps), dans le chemin ? Attention, séquence action : changer de main sans lâcher le cerceau, ou lâcher le
cerceau sans lâcher le chien (avec, de préférence, le cerceau qui tombe sur le popotin de Médor et là, paf le chien, bien sûr). Étrangement, la vidéo de démonstration ne montre d'ailleurs jamais le passage du cerceau par la tête ou les pattes... Le pire vient sans doute quand arrive l'étape du shampouinage : que faire de ce cerceau quand on veut se saisir du shampoing ? Le fabricant a tout prévu : il y a un pot à shampoing intégré. Comme ça vous ne pouvez même pas régler la quantité de produit vous-même. Bref, avec toutes ces manipulations, le plus drôle est sans doute quand tout est prêt et que le chien se barre, laissant le cerceau à terre, ou l'emportant avec lui. Ou alors vous avez un chien stoïque passionné de littérature. Pensez juste à acheter un livre résistant à l'eau dans ce cas. Pour un nettoyage canin qui va de 2 à 6 fois par an, un bête tuyau d'arrosage fera tout aussi bien l'affaire. Pas de production d'un truc en plastique dans on ne sait quelles conditions à l'autre bout de la planète. Pas besoin non plus de le stocker. Cerise sur la truffe, vous pourrez même frotter le chien ET tenir le tuyau de la même main (avec un peu d'adresse), et en cas de fuite canine, vous n'aurez rien dans les pattes (et lui non plus). De toutes façons, le cerceau n'empêchera pas plus que le tuyau la fameuse scène de secouage-séchage canin. Dernière chose :si vous lavez votre chien dans une baignoire, on vous déconseille le combo chien/cerceau/baignoire. Mais vous faites comme vous voulez, après tout ;-) EN BREF, CE MOIS-CI Clé Verte : 30 établissements touristiques labellisés à Bruxelles et 19 en Wallonie
Label Clé Verte Avez-vous déjà pensé à choisir votre logement de vacances sur base d’un label ? Actuellement, plus de 2370 structures touristiques réparties dans 52 pays sont reconnues "Clé Verte", dont 49 à Bruxelles et en Wallonie. L’écolabel international « Clé Verte », distinguant les établissements touristiques pour leurs performances environnementales, vient en effet d’être décerné à deux nouveaux hôtels à Bruxelles et un en Wallonie et renouvelé pour plusieurs autres structures. Au total, 164 hôtels, chambres d’hôtes, centres évènementiels et auberges de jeunesse sont labellisés Clé Verte en Belgique. Ainsi, à Bruxelles, ce sont désormais 20 % des chambres d’hôtel reconnues par la Région et 80% de la capacité en auberges de jeunesse qui jouissent de ce label. En Wallonie, c’est même l’ensemble des auberges de jeunesse qui porte la Clé Verte. Pour rappel, la Clé Verte - Green Key en anglais - est un écolabel international indépendant qui récompense les structures d’hébergement et d’autres types d’établissements touristiques pour leurs démarches et leurs performances en matière d’environnement. Les critères sont établis internationalement et réévalués tous les 4 ans pour s'adapter au mieux aux exigences environnementales. Il est géré au niveau international par une association sans but lucratif (la FEE - Fondation pour l’éducation à l’environnement). En Wallonie et à Bruxelles, sa mise en œuvre est assurée par la Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW) en collaboration avec différents partenaires. Plus d’infos et liste des structures labellisées : www.green-key.be Le consommateur est prêt à payer plus cher pour des produits plus durables Selon une étude du CESE (Comité économique et social européen), les produits (à longue durée de vie) verraient leurs ventes augmenter de 56 % si leur durée de vie était indiquée sur l'étiquette. 90 % des participants à l'étude sont même d'accord de payer plus cher un produit dont la durée de vie est plus importante. Les résultats sont cependant variables d'un produit et d'un pays à l'autre. Ainsi les ventes françaises de produits augmenteraient plus pour les produits affichant la durée de vie que les ventes belges ou espagnoles. En matière de produits, les valises « durables » verraient leurs ventes augmenter de 128 % là où les smartphones ne verraient leurs ventes progresser que de « seulement » 41 %. L'étude complète est consultable sur le site du CESE (PDF).
Pendant ce temps-là, en matière de déchets… L'actualité « déchets » a été fournie ces derniers temps. Test-Achats nous apprend dans son dernier numéro que de nombreux sacs poubelles obligatoires (le « sac payant » des déchets non triés) sont plus petits que la capacité annoncée ou sont trop fragiles pour l'usage auquel ils sont destinés. Ainsi, près de la moitié des sacs testés se sont déchirés lors du test de chute. Autre constat que les utilisateurs de sacs payants ont déjà fait : la plupart des bandeaux des rouleaux collent trop fort sur le premier sac et l’abîment quand on ouvre le rouleau. Au mieux, on peut le réparer avec du « tape » de bricolage, au pire on a perdu un sac. Enfin, pour 12 communes sur 30, il y a une différence entre le volume indiqué et la capacité réelle (la plupart du temps en défaveur du citoyen). Les communes concernées ont réagi et vérifié auprès du fabricant les raisons d'une telle différence de capacité et/ou de qualité. Certaines ont retiré les sacs non conformes, d'autres ont… promis de contrôler davantage leurs sacs à l'avenir. La question ne se posera peut-être plus d'ici cinq ans : le Ministre Di Antonio (ministre de l'environnement en Wallonie) souhaite la généralisation du conteneur à puce pour tous les Wallons, même dans les zones fortement urbanisées. Le but est bien entendu de diminuer la quantité de déchets que l'on génère (par la tarification au poids) et de séparer les organiques des déchets non triés, qui actuellement vont à l’incinérateur. Cette quantité de déchets non triés devrait également diminuer aussi grâce à la collecte généralisée de tous les plastiques, et plus seulement uniquement les bouteilles et flacons. La mesure serait d'application à partir de 2019. Des tests sont d'ailleurs en cours actuellement avec les sacs « P+MC » comme à Hannut, par exemple. Si le test est généralisé, fini de se demander si oui ou non, le pot de yaourt peut aller dans le sac bleu ;) La moitié des sites du Patrimoine mondial sont menacés par des activités industrielles
Vue aérienne de la rivière Rufiji, Tanzanie. Selon le dernier rapport du WWF, 114 des 229 sites naturels et mixtes inscrits au Patrimoine mondial sont menacés par des activités industrielles néfastes. Concessions pétrolière, minière ou gazière, surpêche, exploitation forestière illégale, surexploitation des ressources en eau, infrastructures de transport ou de tourisme : les menaces sont nombreuses. Reconnus par l’UNESCO pour leur valeur universelle exceptionnelle, c’est-à-dire leur beauté naturelle, leur biodiversité, leurs caractéristiques géologiques ou écologiques, ces sites incarnent la notion d’aire protégée par excellence. Il n’existe pas de plus haut niveau de protection de l’environnement. En sauvegardant de vastes aires d’habitat, plus de 279 millions d’hectares au total, les sites contribuent également au développement économique et social. S’ils sont gérés de manière soutenable, ils assurent aux communautés locales des moyens de subsistance pérennes et renforcent la résilience aux catastrophes naturelles et climatiques. Plus de onze millions de personnes, l’équivalent de la population de la Belgique, dépendent des 114 sites menacés pour subvenir à leurs besoins, se loger, se soigner, travailler. Sur la base des recommandations du rapport, le WWF exhorte également les gouvernements nationaux à interdire toute activité industrielle pouvant avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle des sites du Patrimoine mondial. Ils doivent notamment soumettre les multinationales aux normes les plus strictes en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Le WWF appelle également le secteur privé à prendre ses responsabilités : les entreprises doivent s’engager à ne plus exercer d’activité susceptible de dégrader les sites du Patrimoine mondial et les investisseurs à cesser de financer tout projet ou toute entreprise impliquant une activité de ce type. « Les sites inscrits au Patrimoine mondial occupent 0,5 % de la surface de la Terre. La beauté et la richesse des paysages naturels et de la biodiversité qu’ils abritent en font les joyaux de la couronne. Si nous ne sommes pas capables de protéger cette toute petite partie de notre planète, qui peut penser que nous serons capables de protéger le reste ? Le temps est venu de reconquérir notre capital naturel qui est la base de notre économie car il n’y a pas d’un côté les enjeux de la biodiversité et d’un autre les enjeux économiques. » Pascal Canfin, directeur général du WWF France Les sites du Patrimoine mondial ont un rôle déterminant à jouer pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 pour le développement durable adopté en septembre 2015 par les États de l’ONU. Télécharger le rapport du WWF (PDF,3M)
Éducation financière : un guide pour une consommation responsable dans les écoles Guide Financité consommation responsable Financité publie un guide pédagogique à destination des professeurs de l'enseignement secondaire. Il propose une cinquantaine d'outils innovants permettant de comprendre les enjeux de l'éducation financière sous l'angle de la consommation responsable. L'éducation financière indispensable mais encore trop peu présente à l'école Avoir un niveau d'éducation financière suffisant est nécessaire et permet aux personnes d'améliorer leur bien-être financier en prenant des décisions efficaces. En Belgique francophone, l'éducation financière ne fait pas partie du cursus scolaire et peu d'espaces permettent cet apprentissage si elle ne se fait pas au travers d'une transmission de savoir familial. Mais l'acquisition de compétences strictement liées à l'éducation financière (le crédit, la budgétisation, la gestion,...), n'est pas suffisante pour permettre à tout citoyen (dont les élèves) de poser des choix conscient et responsable dans ses actes de consommation. Un référentiel pédagogique à destination des enseignants du secondaire C'est pourquoi, à la demande de la Ministre de l'éducation, le Réseau Financité a réalisé un référentiel pédagogique à l'attention des professeurs de l'enseignement secondaire pour appréhender le concept d'éducation financière sous l'angle de la consommation responsable. Le guide décortique une cinquantaine d'outils liés à la consommation responsable en l'envisageant sous diverses facettes : environnementale, économique, éthique, sociale, de l'éducation aux médias et de la citoyenneté participative. Les outils abordent des thèmes tels que les coopératives, la notion de biens communs et de surexploitation, la consommation durable, l'impact des investissements sur les hommes et leur environnement, le rôle de la monnaie… mais aussi des concepts plus « classiques » de l'éducation financière tels que le budget, l'épargne, le crédit…. Le guide « Vers une consommation responsable » édité par le Réseau Financité, est disponible sur le site www.financite.be/enseignants et sur www.consoresponsable.be.
AGENDA Bruxelles Back To The Climate Dimanche 10 octobre à 13h Belgique Organisateur : Klimaatcoalitie Coalition Climat Prix : Gratuit Et vous, vous faisiez quoi le 10 octobre 2021? #BackToTheClimate #TicTac Tic. Tac. L’horloge tourne. Les dérèglements climatiques ne sont plus une perspective lointaine. Ils nous touchent toutes et tous, maintenant. Ici, en Belgique, où les phénomènes climatiques exceptionnels se multiplient. Et plus encore dans les pays du Sud, qui sont confrontés à des sécheresses dramatiques ou à des incendies dévastateurs. Tic. Tac. L’heure n’est plus aux tergiversations. Le 10 octobre, mobilisons-nous pour l’urgence climatique. Il est encore temps de changer le cours de l’Histoire. Et vous, vous faisiez quoi le dimanche 10 octobre 2021? Plus tard, aux générations suivantes, nous dirons que nous étions au rendez-vous de l’Histoire. Que nous sommes descendus dans la rue par dizaines de milliers à Bruxelles pour exiger des actions fortes de nos responsables politiques. Ces derniers mois, la crise du coronavirus nous a fait comprendre qu’un changement profond est possible. Qu’il est nécessaire. Des millions de gens ressentent déjà les conséquences dramatiques du réchauffement: sécheresses, inondations, conditions climatiques extrêmes, manque de nourriture ou d’eau... Les équilibres naturels sont perturbés et le bien-être des personnes est affecté par les événements extrêmes. Le plus grand nombre de victimes vient des pays vulnérables, qui ne sont pas responsables des émissions de CO2. Les climatologues nous envoient un message clair : il est encore possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, mais nous devons agir maintenant. C'est pourquoi nous sommes de retour à l’action et nous comptons nous faire entendre. Les mobilisations de ces dernières années ont placé la crise climatique en tête de l'agenda politique. Maintenant, le temps est venu de transformer les promesses en actions ambitieuses. A la veille d'un important sommet européen et de la conférence climatique de Glasgow, nous voulons envoyer un signal fort. C'est le point de bascule : restons-nous empêtré.e.s dans ce monde d’avant ou optons-nous pour un monde solidaire, juste et durable ? Notez en vert et en gras le dimanche 10 octobre, 13h à Bruxelles Nord, dans votre agenda. Nous sommes de retour - We are #BackToTheClimate -, avec une énorme marche pour le climat à
Bruxelles. Après un an et demi coincé.e.s chez nous, nous repartons à l’action. C'est le moment ! N'oubliez pas que la situation sanitaire reste difficile. Pensez à respecter les mesures sanitaires quand vous vous rendez à la marche. Plus d'infos sur www.backtotheclimate.be La Ruche - Rejoins nous 6 jours pour réfléchir à un projet en lien avec tes valeurs et qui répond à un besoin de société Les 15 & 16 oct. - 5 & 6 nov. - 26 & 27 nov. 2021 Maxima Rue du Monténégro 144 1190 Forest Belgique Organisateur : Déclic en PerspectivES Email : info@declictour.be Téléphone : 0492/86.34.29 Prix : Solidaire "Le prix pour les petits budgets" : 350€ Attendu "Le prix qui couvre nos frais": 500€ Suspendu "Le prix qui soutient les petits budgets" : 600€ La Ruche, c’est quoi ? 6 jours de formation pour passer de l'idée à l'action et développer un projet en lien avec ses valeurs et qui répond à un besoin de société. le programme s’adressent : - à des personnes qui ont envie d’entreprendre mais qui ne savent pas par où commencer. - à des personnes qui ont envie d’imaginer des solutions aux problématiques de société actuelles. - à des personnes qui ont besoin de déconstruire leurs peurs, de trouver un réseau, stimuler leurs idées avant de passer à l’action. Info et inscription par ici : https://declic-en-perspec Namur Salon Energies + Construction
Du 19 au 21 novembre 2021 WEX Rue des Deux Provinces 1 6900 Marche en Famenne Belgique Organisateur : Mapcom Email : secretariat@energiesplus.be Téléphone : 042231776 Prix : 5€ (Prévente en ligne) Le salon ENERGIES + CONSTRUCTION apporte des solutions concrètes et abordables à ceux qui veulent construire ou améliorer leur habitat. VENEZ VOUS INSPIRER, VENEZ TROUVER LES MEILLEURES IDEES POUR VOTRE PROJET. En outre, le salon ENERGIES + CONSTRUCTION propose des solutions techniques aux professionnels de la construction soucieux d’être à la page de ce qui se fait dans leur secteur. VENEZ DÉCOUVRIR, VENEZ RÉSEAUTER. En 14 ans, ENERGIES+CONSTRUCTION est devenu le rendez-vous incontournable pour bâtir, rénover et aménager. Voir tous les événements Vous souhaitez annoncer un événement? Envoyez-nous vos informations à agenda@ecoconso.be, en texte et sous une forme résumée. Attention : l'annonce des informations dépend de la date de parution de l'Art d'éco-consommer. La rédaction se réserve le droit de publier les annonces qui lui parviennent. DANS LE PROCHAIN NUMÉRO Un dossier consacré à la publicité sur Internet.
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