Couverture du magazine Regards, 1952. En préambule - Dr Jean Henri RUEL CH Annecy Genvois - sofcodh

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Couverture du magazine Regards, 1952. En préambule - Dr Jean Henri RUEL CH Annecy Genvois - sofcodh
Couverture du magazine Regards, 1952.

              En préambule…

              Dr Jean Henri RUEL
              CH Annecy Genvois
Couverture du magazine Regards, 1952. En préambule - Dr Jean Henri RUEL CH Annecy Genvois - sofcodh
Pendant des décennies, scientifiques et
médecins ont décrit les nouveau-nés comme
étant dénués de compétences : aveugles,
sourds et insensibles

avec pour corollaire

 l’absence d’antalgie et même d’anesthésie en
cas d’intervention chirurgicale durant les
premiers jours.
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- Depuis les années 1980*, il est admis que les
                                                          nouveau-nés ressentent la douleur, des données
                                                          cliniques et expérimentales suggèrent que la
                                                          sensibilité à la douleur est même accrue chez le
                                                          prématuré.

                                                          - Aujourd’hui la douleur du fœtus est connue,
                                                          prévenue et traitée.

piqûre de guêpe dans une peinture de Gyula Benczúr

*KJS Anand, Hickey, « Pain and its effects in the human neonate and fetus. », The new Engl journal of
medecine, no 317(21), 1987, p. 1321-1329
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La barrière communicationnelle (sensorielle,
langagière) qui rend difficile l’évaluation de la
douleur chez le nouveau-né et le fœtus peut
s’appliquer chez certaines personnes en
situation de handicap.
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Quelles seront dans 20, 30, 50 ans avec le recul, la perception des
familles, des professionnels sur nos pratiques de 2022 et notre façon
de réaliser les soins et particulièrement les actes douloureux pratiqués
sans consentement éclairé, voire avec une part de contrainte ?
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A l’inverse, le choix trop
rapide d’une anesthésie
générale, pose les mêmes
questions de consentement,

 Est-il vraiment préférable et
quelles seront les pratiques à
ce sujet dans quelques
décennies ?
Des Guides lines sont elles                    Interrogeons-nous
possibles ?                   - Risques de l’anesthésie, limites de son recours ?
                              - Question du consentement dès lors qu’il ne nous
                                semble pas possible de l’éclairer

                              - Nos choix sont-ils liés à nous-mêmes en tant que
                                soignants ? à une volonté que le parcours de soin
                                ressemble le plus possible au droit commun ? à la
                                difficulté d’accès à l’anesthésie

                              - qui décide et avec quelles motivations ?
Le propos de la SOFCODH est,
comme chaque année et d’abord
par votre participation et nos
échanges, d’interroger nos
pratiques, dans le souci constant
de les améliorer.
La question souvent clivante du recours à la contention physique fait
débat, s’il est primordial de dénoncer un recours à ces pratiques
banalisé, excessif ou non motivé par des critères cliniques
individualisés, pour autant « contrainte et contention physique »
méritent d’être intégrés dans une réflexion collaborative,

   La contrainte ne doit pas être dénier ou renvoyer au cas
   limite, elle doit être intégrée comme une partenaire du
      soin… certes encombrante, mais une partenaire…
Enquête Soins et contention 2022

Vous accompagnez une personne en situation de handicap en échec de soins en milieu ordinaire. Les soins médicaux
et dentaires sont parfois compliqués en raison d’une mauvaise compréhension de la personne, d’une peur, d’une
agitation ou du caractère douloureux de certains traitements. Dans ces cas en plus des prémédications éventuelles
(médicaments, gaz) une contention physique manuelle (tenir les mains, les pieds, la tête, personne tenue par
plusieurs soignants, draps pour entourer la personne…) peut être exercée.

Consultations dédiées handicap pour les patients en échec de soins en milieu ordinaire
Questionnaire anonyme
QR code donné à l’accompagnant familial ou professionnel présent au moment de la
consultation
Gestion par logiciel sphinx, résultats centralisés au centre hospitalier Annecy genevois
Présentation des résultats, congrès de Rennes 2023
Enquête Soins et contention
                   du 17 janvier au 18 avril 2022

     NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE AVIS...

Vous accompagnez une personne en situation de handicap en échec de soins en milieu
ordinaire. Les soins médicaux et dentaires sont parfois compliqués en raison d’une
mauvaise compréhension de la personne, d’une peur, d’une agitation ou du caractère
douloureux de certains traitements. Dans ces cas en plus des prémédications
éventuelles (médicaments, gaz) une contention physique manuelle (tenir les mains,
les pieds, la tête, personne tenue par plusieurs soignants, draps pour entourer la
personne…) peut être exercée.

  Vous pouvez participer

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                   avec votre mobile, tablette…

                                  Nous vous remercions pour votre collaboration
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