Dr Alain DE RYCKE LA MADELEINE 2013

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Dr Alain DE RYCKE LA MADELEINE 2013
Dr Alain DE RYCKE

LA MADELEINE 2013
Dr Alain DE RYCKE LA MADELEINE 2013
ETES VOUS
DEPRESSIF PARCE
QUE VOUS ETES
DIABETIQUE
OU LE DIABETE EST
T’IL LA CAUSE DE
VOTRE DIABETE ?
Dr Alain DE RYCKE LA MADELEINE 2013
   PLAN
     Diabète -> dépression
     Dépression -> diabète ?
     Comment réagir ?
     Dépression du médecin!
Dr Alain DE RYCKE LA MADELEINE 2013
   DEPRESSION: Etat mental pathologique
    caractérisé par de la lassitude, du
    découragement, de la faiblesse, de l’anxiété.
   Grande souffrance morale.
   Asthénie, mélancolie, neurasthénie
     Le Petit Robert
Dr Alain DE RYCKE LA MADELEINE 2013
   Utilisation plus large
     Manque de motivation?
     Désarroi ?
     Ne pas savoir comment réagir?
   Dépressions secondaires à une affection
    organique
   Dépression endogène
   Dépression psychogène
     Dépression névrotiques
      ▪ Suite a un événement objectivement non traumatisant
     Dépression d’épuisement
     DEPRESSION REACTIONELLE
   DEPRESSION:
   CONSEQUENCES COMPORTEMENTALES
     Pas motivé
     Négligence
     Prise de poids
   L’ANNONCE DU DIABETE
     LES DIFFERENTS STADES
     Mais qu’est ce que le diabète?
     Pourquoi serait t’il cause de dépression?
   Coté vécu;
   Maladie un peu mystérieuse, menaçante mais
    sans symptômes.
   Atteinte du moi
   Incompréhension de ce que c’est vraiment ou
    fausses croyances
   RESULTAT: sentiment d’impuissance possible
   Deuil a faire du mode de vie insouciant
    d’avant.
   Avenir ?
                  CHOC
   INCREDULITE PASSAGERE   ANGOISSE
   REVOLTE                 DENI/REFUS
     Accusation                Banalisation/honte

   CAPACITE DEPRESSIVE
     Tristesse

   ACCEPTATION             RESIGNATION
                            DEPRESSION
   Le travail d’acceptation de la maladie et des
    contraintes thérapeutiques est comme un travail
    de deuil avec ses différentes phases. Après la
    sidération initiale (sorte de choc et
    d'anéantissement psychologique) suivie d'une
    phase de révolte, le malade doit peu à peu
    apprendre à « faire avec », en réduisant
    psychologiquement les contraintes du
    traitement au temps qu’elles prennent.

   Cette acceptation passe en général par une
    phase dépressive temporaire où le malade est
    résigné mais espère s’en sortir… Toutefois,
    certains patients, terrassés par le choc de la
    maladie, ont du mal à supporter cette santé
    diminuée. Ils vivent avec une sorte d’aigreur
    dépressive et affirment bien souvent avec
    rancœur : « Le diabète a pourri ma vie ! »

   À l’inverse, de peur d’être assimilés à leur maladie et de
    perdre leur identité, certains patients choisissent
    délibérément la dénégation : « Je suis diabétique soit, cela
    ne changera rien à ma vie. » Diabétiques « clandestins », ils
    font le minimum pour éviter les comas mais restent en
    hyperglycémie permanente et courent le risque de
    complications graves 15 à 20 ans plus tard…

   Cette peur d’être réduit à la maladie dépend bien sûr de la
    capacité de chacun à affronter l’adversité, en fonction de
    sa confiance en soi et dans les autres, en particulier dans
    les membres de la famille et de l’entourage.
   À l’inverse, de peur d’être assimilés à leur maladie
    et de perdre leur identité, certains patients
    choisissent délibérément la dénégation : « Je suis
    diabétique soit, cela ne changera rien à ma vie. »
    Diabétiques « clandestins », ils font le minimum
    pour éviter les comas mais restent en
    hyperglycémie permanente et courent le risque
    de complications graves 15 à 20 ans plus tard…
   LES EFFETS NEGATIFS DE LA DEPRESSION
     AU NIVEAU COMPORTEMENTAL
      ▪ DENI
      ▪ NEGLIGENCE
     AU NIVEAU BIOLOGIQUE
      ▪ Le rôle du cortisol
 Conséquence du comportement dépressif sur:
  ▪ Appétit
  ▪ Poids
  ▪ Activité
  ▪ Hygiène de vie
   LA RELATION ENTRE DÉPRESSION ET DIABÈTE
   Un diabète était connu chez 182 participants et un diabète a été
    diagnostiqué chez 249 personnes lors de l’étude, soit, au total, 14,6 % de
    personnes atteintes de diabète
   Le diagnostic de dépression « probable » était associé à un risque de
    diabète 3,9 x plus élevé chez les hommes et 2x plus élevé chez les
    femmes, et à une prévalence de diabète plus élevée dans les deux sexes.

   Les auteurs concluent que cette étude conforte l’hypothèse selon
    laquelle la dépression est susceptible d’augmenter le risque de diabète,
    et qu’il est justifié que les médecins généralistes recherchent un diabète
    chez les personnes atteintes de dépression, et inversement une
    dépression chez les personnes atteintes de diabète.

                                           DIABETIC MEDICINE, JUIN 2009
   « Dépression et augmentation de la mortalité chez les
    diabétiques : une cause inattendue de décès » (Annals of Family
    Medecine, septembre/octobre 2009) :
    Une étude prospective d’une cohorte de 4 184 personnes
    atteintes de DT2, d’un âge moyen de 64 ans, suivies par des
    médecins généralistes, dans l’État de Washington (Etats-Unis), a
    évalué la dépression Patient) lors de leur inclusion dans l’étude
    entre 2000 et 2002, et les a classé selon le résultat en « indemne
    de dépression », « dépression mineure » ou « dépression
    majeure». Comme c’est habituellement le cas, les personnes
    diabétiques souffrant de dépression majeure, étaient un peu plus
    jeunes et traitées par insuline, et avaient un taux d’HbA1c plus
    élevé et davantage de co-morbidités médicales que les
    diabétiques indemnes de dépression ou avec dépression mineure.
    Il a été recherché s’il existait une corrélation
    avec les causes de décès, par l’étude du
    registre des décès de cet État jusqu’en 2007.
    Durant cette période, 428 (12,9 %) des sujets
    indemne de dépression sont décédés, 88 (17,8
    %) de ceux souffrant d’une dépression
    majeure et 88 (17,8 %) de ceux souffrant d’une
    forme de dépression mineure
   La présence d’une dépression majeure à
    l’inclusion était significativement associée à un
    risque plus élevé de décès de toute cause (risque
    augmenté de 52 %)
La conclusion de l’étude, est qu’au-delà du risque
augmenté bien connu de décès cardiovasculaire,
les patients atteints de diabète, lorsqu’ils sont
également atteints d’une dépression majeure, ont
un risque de décès de toute cause
substantiellement augmenté, reflétant peut-être
une plus mauvaise hygiène de vie, une mauvaise
adhérence au traitement du diabète, ou une prise
en charge médicale insuffisante des autres
maladies associées ou de la dépression elle-même.
   Les antidépresseurs ?
   L’exemple de la souris
     Réagir
     Prendre les choses en main
     Ne pas rester passif
     Prendre soin de soi
     Ne pas s’en remettre (entièrement) aux soignants
     Ne pas chercher un coupable ailleurs
   Les armes:
     Comprendre
     Connaître
     Réagir
     Compter sur soi même
     Ne pas attendre que les autre fassent tout a sa
     place
   Mais savoir accepter de l’aide
   Développer ses propres compétences
   Ne pas subir
   Ne pas accuser autre chose; le sort…
   PENSEE POSITIVE
   ACTIVITE PHYSIQUE
   ALIMENTATION
     Effets bénéfiques du régime méditerranéen
     Riche en légumes, céréales complètes, noix,
     poisson et graisses non saturées (huile d’olive...)
   CHAQUE PERSONNE EST DIFFERENTE
     Pas de recette unique
     Mais quand même s’unir
     Savoir que l’on est pas seul
     Participer et prendre des initiatives
      ▪ Suivant son caractère (solitaire, fier…)
     Groupements de patients
      ▪ Local: LADHOC
      ▪ L’ABD
   Le spleen du médecin

     L’inertie thérapeutique
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