FRANCE LE GROUPE PSA A RÉALISÉ UN CHIFFRE D'AFFAIRES DE 15,2 MILLIARDS D'EUROS AU 1ER TRIMESTRE - CCFA

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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 21/04/2020

FRANCE
LE GROUPE PSA A RÉALISÉ UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 15,2
MILLIARDS D’EUROS AU 1ER TRIMESTRE

   Le Groupe PSA a réalisé un chiffre d’affaires de 15,2 milliards d’euros au premier
   trimestre de 2020 (- 15,6 %), dont 11,9 milliards enregistrés par sa division automobile (-
   15,7 %). L’impact positif du mix produit (+ 5,3 %), des prix (+ 0,5 %), des autres effets (+
   3,5 %), ainsi que des ventes à partenaires (+ 0,1 %) ont partiellement compensé la forte
   baisse des volumes et du mix pays (- 24,6 %) et l’effet négatif des taux de change (- 0,5
   %). Les ventes mondiales du constructeur, affectées par la crise du coronavirus, ont
   diminué de 29 % sur trois mois, à 627 000 unités. Sa priorité est désormais de protéger
   ses salariés avec la mise en œuvre d’un protocole sanitaire renforcé et de préparer
   l’avenir de l’entreprise.

   Le stock total à fin mars 2020 était de 715 000 véhicules (y compris le stock détenu par le
   réseau indépendant et les importateurs), en baisse de 1 000 véhicules par rapport à fin
   mars 2019.

   « Le groupe se prépare pleinement à la préparation de son rebond en ayant renforcé sa
   liquidité et réduit massivement ses coûts dans un contexte économique chaotique »,
   indique Philippe de Rovira, directeur financier du groupe.

   En 2020, le Groupe PSA prévoit un marché automobile en baisse de 25 % en Europe, de
   10 % en Chine, de 25 % en Amérique latine et de 20 % en Russie. Les perspectives sont
   aujourd’hui difficiles à évaluer et dépendront de l’ampleur, de la durée et de l’étendue
   géographique de la crise du Covid-19, comme des mesures prises par les pays
   concernés.

   Le Groupe PSA s’est fixé pour objectif d’atteindre une marge opérationnelle courante
   moyenne supérieure à 4,5 % pour la division Automobile sur la période 2019-2021.
   Source : COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE PSA (21/4/20)

   Par Alexandra Frutos
LANCEMENT DE PEUGEOT STORE, PREMIER SITE DE VENTE 100 %
EN LIGNE

   Peugeot lance Peugeot Store, le premier site de vente 100 % en ligne qui permet
   d’acheter son véhicule neuf, de faire reprendre son ancien modèle et de financer son
   véhicule neuf depuis son smartphone, sa tablette ou son PC. Chaque client aura la liberté
   de choisir de se faire livrer à son domicile gratuitement tout en respectant
   scrupuleusement toutes les normes de sécurité.

   Peugeot Store permet à chaque client de bénéficier des meilleures offres commerciales
   du moment et de se faire accompagner par un conseiller tout au long de son parcours
   d’achat. L’achat d’un véhicule neuf en ligne sur Peugeot Store (accessible sur le site
   Peugeot.fr ) se réalise en 5 étapes : configuration du véhicule désiré ; estimation de la
   reprise du véhicule ; financement du véhicule avec acceptation en ligne ; validation de la
   commande en ligne ; livraison du véhicule en point de vente en toute sécurité ou au
   domicile du client gratuitement.
   Source : COMMUNIQUE DE PRESSE PEUGEOT (20/4/20)

   Par Alexandra Frutos

TOYOTA FRANCE S’ORGANISE POUR ÊTRE EN MESURE DE
REDÉMARRER L’ACTIVITÉ APRÈS-VENTE AVANT LE 11 MAI ET LA
VENTE DÈS LE 11 MAI

   Frank Marotte, président de Toyota France, indique que, pour préparer le redémarrage de
   son activité, la filiale a défini une charte de bonnes pratiques pour la protection sanitaire
   de ses employés et de ses clients. « Nous avons passé des commandes de masques,
   gants, gel hydroalcoolique et parois plastifiées. Il y a un peu de délai mais nous sommes
   confiants sur notre capacité à être prêts le 11 mai pour le commerce et un peu avant pour
   l’après-vente », souligne-t-il.

   « L’incertitude la plus forte est sur le commerce VN et VO compte tenu de l’impact de la
   baisse du PIB, du ralentissement de l’économie et d’éventuelles faillites », explique le
   dirigeant. « Plusieurs modèles disent qu’un point de baisse de PIB correspond à – 3
   points de marché. Nous sommes sur une hypothèse de – 25 % pour le marché
   automobile en 2020 », indique-t-il.

   M. Marotte explique que la filiale prépare « la possibilité pour les clients d’avoir un
   décalage de paiement garanti par Toyota pour favoriser la reprise de confiance ». « Nous
   sommes entrés dans la crise avec un gros portefeuille sain et basé sur la croissance.
   Nous avons la chance depuis quelques années d’avoir une croissance relativement
   permanente avec une adéquation entre la demande client et les approvisionnements.
   Nous avons un commerce sain, sans à-coups avec un mix hybride extrêmement élevé ce
   qui nous aide fortement pour le respect de la transition écologique », se félicite-t-il.

   « Au moment de l’entrée dans le confinement, il y avait un stock VN de 400 000 véhicules
   tout constructeurs confondus. Si on envisage un marché au moment de la reprise autour
de 150 000 véhicules par mois avec le mois d’août, cela représente à peu près de 4 mois
  de stock. Nous sommes en dessous de la moitié de ce ratio, tout confondu entre notre
  stock et celui du réseau. Le réseau est conforme à l’objectif idéal d’un peu plus d’un mois
  de stock », ajoute-t-il.

  « Nous pensons fortement qu’il ne faut pas remettre en cause la transition écologique et
  le mode de consommation vertueux. Nous souhaitons que le gouvernement français
  continue les efforts pour accompagner toutes les bonnes solutions de réduction des
  émissions de CO2, de l’hybride non rechargeable au véhicule électrique à batterie ou à
  hydrogène, en passant par les véhicules hybrides rechargeables.
  Il faut que tous ces efforts de mise sur le marché d’offre compétitives sur ces
  technologies soient encouragés », estime M. Marotte. « Nous considérons qu’il faut
  continuer à faire des efforts [en matière de réduction des émissions de CO2]. Remettre
  en cause un objectif stratégique par contrainte momentané, ce n’est jamais excellent »,
  estime-t-il.
  Source : AUTOACTU.COM (21/4/20)

  Par Alexandra Frutos

EUROPE
LES AUTOBUS DIESEL ONT REPRÉSENTÉ 85 % DU MARCHÉ
EUROPÉEN EN 2019

  En 2019, 85 % des autobus de plus de 3,5 tonnes neufs immatriculés dans l’Union
  européenne roulaient au gazole, tandis que la part de marché de l’essence dans ce
  segment était proche de zéro, indique l’Acea. L’ensemble des véhicules à propulsion
  alternative représentaient 15 % du marché des autobus de l’UE en 2019, les modèles
  électriques totalisant 4 % du total des nouvelles immatriculations d’autobus.

  En 2019, la demande d’autobus diesel dans l’UE a diminué de 3,1 %, pour s’établir à 34
  123 unités. Quatre des cinq principaux marchés de la région ont enregistré des pertes à
  deux chiffres dans ce segment : l’Espagne (- 13,8 %), le Royaume-Uni (- 12 %), l’Italie (-
  11,8 %) et l’Allemagne (- 10,1 %). La France a été le seul marché à afficher une
  croissance modeste (+ 2,4 %) des immatriculations d’autobus diesel neufs. Sur
  l’ensemble de l’Union européenne, seuls huit autobus à essence ont été vendus l’an
  dernier.

  En 2019, les immatriculations d’autobus électriques dans l’UE ont augmenté de 170,5 %,
  à 1 607 unités. Les véhicules à recharge électrique ont représenté 4 % des ventes totales
  d’autobus de l’UE. Les Pays-Bas ont été le premier marché pour ces véhicules avec 381
  autobus électriques immatriculés l’année dernière, suivis de la France (285) et de
  l’Allemagne (187). Ensemble, ces trois pays représentaient plus de la moitié de tous les
  autobus à recharge électrique vendus l’an dernier.

  En 2019, 1 918 autobus hybrides ont été immatriculés dans l’ensemble de l’Union
  européenne, en hausse de 59,7 %. Ces véhicules électriques hybrides détenaient une
  part de marché de 4,8 %. Cependant, presque toutes les immatriculations ont été
concentrées dans seulement six pays : l’Allemagne (454 unités), l’Espagne (427), la
  Belgique (371), l’Italie (255), la France (210) et les Pays-Bas (125). En revanche, aucun
  autobus électrique hybride n’a été enregistré dans 13 pays de l’UE en 2019.

  Quelque 6,2 % de tous les autobus neufs vendus dans l’UE l’an dernier utilisaient des
  carburants alternatifs, ce qui représente une augmentation de 67,9 %, à 2 504 véhicules
  – presque tous alimentés au gaz naturel. La France (585 unités), l’Espagne (463), l’Italie
  (303) et la Suède (284) ont été les principaux marchés de l’UE pour les autobus au gaz
  naturel, ce dernier ayant également enregistré la plus forte augmentation en pourcentage
  dans la région (+ 283,8 %).
  Source : COMMUNIQUE DE PRESSE ACEA (21/4/20)

  Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE
DIESEL TRUQUÉS VOLKSWAGEN : ACCORD AVEC 200 000
PLAIGNANTS EN ALLEMAGNE

  Volkswagen a annoncé qu’il allait indemniser 200 000 clients en Allemagne, dans le
  cadre de l’accord à l’amiable conclu fin février avec l’association de consommateurs VZBV
  représentant 260 000 plaignants qui s’estimaient lésés et avaient engagé une action
  collective contre lui dans l’affaire des diesel truqués installés dans ses véhicules. Il
  déboursera pour cela environ 620 millions d’euros sur les 830 millions d’euros qu’il a
  provisionnés pour couvrir le coût de l’accord.

  Près de 200 000 clients recevront “dans les prochains jours” une offre ferme pour un
  dédommagement d’un montant compris “entre 1 350 et 6 250 euros” en fonction du type
  et de l’âge du véhicule équipé d’un moteur diesel truqué, a précisé Volkswagen. Ils
  disposent d’un délai de deux semaines pour refuser l’offre avant le versement de l’argent
  “à partir du 5 mai”.

  Environ 21 000 dossiers sont encore à l’étude et la date limite pour bénéficier d’un
  dédommagement a été repoussée de dix jours, au 30 avril, a ajouté le constructeur.

  Plus de 250 000 personnes se sont pour l’instant inscrites, a précisé un porte-parole du
  groupe. “Nous partons du principe que le nombre d’accords va augmenter après
  vérification d’un grand nombre de demandes parvenues à la dernière minute”, a indiqué
  Manfred Döss, directeur juridique de Volkswagen.
  Source : AFP (20/4/20), AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (20/4/20)

  Par Frédérique Payneau

BRÉSIL
LA CHUTE DU MARCHÉ BRÉSILIEN POURRAIT ENTRAÎNER LA
SUPPRESSION DE 30 000 EMPLOIS DANS L’INDUSTRIE LOCALE
La baisse des ventes de véhicules au Brésil au premier semestre de 2020 en raison de la
  pandémie de coronavirus pourrait entraîner la suppression de 10 000 emplois chez les
  constructeurs et de 20 000 emplois chez les équipementiers, estime le consultant
  Bright Consulting.

  Le cabinet estime en effet que 30 % des concessionnaires ne peuvent pas se maintenir
  plus de 30 jours inactifs sans aides “substantielles”. De plus, la pandémie va entraîner un
  report des achats de véhicules, du moins à court terme, en raison de la baisse des
  revenus des ménages et de la réduction de la circulation imposée par les mesures de
  quarantaine.

  Bright Consulting souligne par ailleurs que les récentes perturbations dans le secteur
  automobile liées aux problèmes d’approvisionnement en pièces importées et la
  dévaluation du réal “offrent l’opportunité de relocaliser la fabrication de nombreux
  équipements, notamment ceux provenant de Chine et du Mexique”.

  Bright Consulting a publié, le 31 mars, ses prévisions pour l’industrie automobile
  brésilienne d’ici à 2022. Le cabinet table ainsi sur un marché automobile de 2 295 000
  unités cette année (contre 2 665 583 unités en 2019), de 2 547 582 unités en 2021 et de
  2 738 462 unités en 2022.

  La production devrait quant à elle s’établir à 2 341 436 unités cette année (2 803 841
  unités en 2019), à 2 590 087 unités en 2021 et à 2 779 988 unités en 2022.
  Source : AUTOMOTIVE BUSINESS (17/4/20)

  Par Juliette Rodrigues

ESPAGNE
LES USINES D’ASSEMBLAGE DE RENAULT EN ESPAGNE
REDÉMARRERONT LE 29 AVRIL

  Renault reprendra le 29 avril son activité d’assemblage (Mégane, Kadjar, Captur) dans
  ses usines de Valladolid et Palencia en Espagne. Depuis jeudi dernier, les usines de
  mécanique (moteurs à Valladolid et boîtes de vitesses à Séville) sont déjà opérationnelles.

  Les salariés concernés par cette reprise recevront, quelques jours avant le redémarrage,
  une formation sur le protocole de prévention, sécurité et santé mis en place sur les deux
  sites.

  “La sécurité des salariés est la priorité du groupe Renault depuis le début de la pandémie
  de coronavirus, c’est pourquoi un protocole de prévention strict a été élaboré pour
  permettre de reprendre l’activité des les usines”, souligne la filiale espagnole.

  Les usines de Renault en Espagne sont fermées depuis le 16 mars en raison de la
  pandémie de coronavirus.
  Source : EL MUNDO (20/4/20)

  Par Juliette Rodrigues
ETATS-UNIS
LES CONSTRUCTEURS AMÉRICAINS ET L’UAW DISCUTENT POUR
RELANCER LA PRODUCTION

  Les trois constructeurs de Detroit (General Motors, Ford et FCA) et le syndicat des
  ouvriers américains de l’automobile (UAW) mènent des discussions, en vue de relancer
  en toute sécurité la production automobile aux Etats-Unis qui est à l’arrêt depuis plusieurs
  semaines à cause de la pandémie de coronavirus.

  Les responsables du syndicat au niveau local demandent que tous les ouvriers qui se
  sentent malades puissent se mettre en quarantaine sans perte de salaire.

  Aucun accord n’a jusqu’ici été annoncé, mais les constructeurs ont tous pour objectif de
  redémarrer au moins certaines de leurs usines d’assemblage américaines début mai.

  Les mesures sanitaires et les dispositions en matière de congés maladie que les trois
  constructeurs et l’UAW négocient pourraient servir de modèle pour les fournisseurs et
  éventuellement pour d’autres industries.

  Le président de l’UAW, Rory Gamble, a indiqué qu’une détection appropriée de la
  contamination au Covid-19 était cruciale pour la reprise de la production et qu’il fallait
  “créer un environnement où les ouvriers puissent déclarer eux-mêmes des symptômes et
  se mettre en quarantaine, sans être pénalisés”.

  Dennis Earl, responsable de la section locale de l’UAW qui représente plus de 1 500
  ouvriers de l’usine de boîtes de vitesses de General Motors à Toledo (Ohio), a déclaré
  que la question de la fourniture de masques et visières de protection en quantité
  suffisante avait également été abordée. Un porte-parole de General Motors a indiqué que
  les discussions avec l’UAW portaient sur un grand nombre de questions pour garantir la
  sécurité des salariés.

  Bruce Baumhower, responsable de la de la section locale de l’UAW dans l’usine de FCA
  à Toledo qui produit des Jeep a indiqué qu’il comptait sur le département de la santé et
  de la sécurité de l’UAW pour négocier les conditions de la reprise de la production.

  Les discussions se poursuivent entre Ford et le syndicat pour permettre le redémarrage
  de la production dans deux usines à Louisville (Kentucky), qui produisent des pick-ups et
  des tout-terrain de loisir. Ford souhaiterait rouvrir l’usine de pick-up le 4 mai.

  Un porte-parole de Ford a indiqué que l’entreprise adapterait des pratiques mises en
  oeuvre dans les usines qu’elle a ouvertes pour fabriquer des respirateurs, des masques
  et des visières de protection pour lutter contre la pandémie. Les mesures incluent le
  contrôle de la température, la séparation des équipes et le nettoyage des usines entre les
  équipes.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS (20/4/20)

  Par Frédérique Payneau
INDE
LES VENTES DE VOITURES EN INDE DEVRAIENT RECULER DE 10-12
% AU COURS DE L’EXERCICE 2020-2021

  Les ventes de voitures et tout-terrain en Inde devraient afficher une baisse de 10-12 % au
  cours de l’exercice fiscal qui s’achèvera fin mars 2021, estime l’agence ICRA. “Les
  mesures de confinement entraîneront une nette diminution des revenus des ménages et
  un report des achats non essentiels, tels que les voitures”, explique l’agence, ajoutant
  que “la reprise du marché sera ainsi retardée de 6-8 mois”.

  “L’industrie automobile indienne fait face à un fort ralentissement de a demande depuis
  quatre à six trimestres en raison de facteurs économiques divers, tels que les restrictions
  de crédits, ainsi que de l’entrée en vigueur de nouvelles normes d’émissions, notamment.
  L’an passé, les ventes ont reculé de 17,9 %”, explique l’ICRA.
  “La pandémie de COVID-19 est venue s’ajouter à une situation déjà critique. Le premier
  trimestre de l’exercice 2020-2021 sera par conséquent exceptionnellement mauvais,”
  souligne l’agence.
  “Les deux prochains trimestres seront très faibles, et l’amélioration qui suivra sera
  progressive et très lente”, conclut l’ICRA.
  Source : ECONOMIC TIMES (17/4/20)

  Par Juliette Rodrigues

JAPON
LES VENTES CUMULÉES DU TOYOTA RAV4 ONT FRANCHI LE CAP
DES 10 MILLIONS D’UNITÉS

  Toyota indique que le crossover RAV4, lancé en 1994, vient de franchir le cap des 10
  millions d’unités vendues dans le monde.

  Cinq générations ont été proposées depuis 1994. 2019 a été la meilleure année
  commerciale du RAV4, avec près d’un million d’unités immatriculées, dont plus de la
  moitié en Amérique du Nord ; le véhicule a également été le SUV le plus vendu dans le
  monde l’an passé.
  Source : EL MUNDO (17/4/20)

  Par Juliette Rodrigues

MONDE
VERS UNE COOPÉRATION ENTRE DAIMLER ET LE GROUPE VOLVO
DANS LES PILES À COMBUSTIBLE

  Daimler et le groupe Volvo veulent fabriquer ensemble des piles à combustible pour poids
  lourds dans le cadre d’une entreprise commune valorisée à 1,2 milliard d’euros.

  “Les entreprises ont signé un accord préliminaire non contraignant pour la création d’une
  coentreprise” qui réunira les activités de Daimler dans cette technologie et dont le
Suédois “Volvo achètera 50% pour près de 0,6 milliard d’euros”, a indiqué le constructeur
   allemand dans un communiqué.

   Cette alliance “va diminuer les coûts de recherche et de développement pour les deux
   groupes et accélérer la mise sur le marché de piles à combustible” pour poids lourds,
   précise Daimler, ajoutant que “le contexte de contraction économique actuel a rendu une
   coopération d’autant plus nécessaire”.

   L’objectif de la coopération est une “production en série” de piles à combustible qui
   transforment l’hydrogène en énergie électrique pour propulser les véhicules. Les deux
   entreprises visent une mise sur le marché de “poids lourds propulsés à l’hydrogène” au
   cours de “la deuxième moitié de la décennie”, selon le communiqué.

   La coentreprise sera indépendante des deux groupes et “Daimler et Volvo restent
   concurrents dans tous les autres domaines” selon le groupe allemand. Elle rassemblera
   le site de Mercedes-Benz à Nabern, en Allemagne, et “d’autres usines au Canada et en
   Allemagne”.

   Les partenaires visent un accord final d’ici au troisième trimestre et comptent boucler leur
   transaction, soumise à l’approbation des autorités de la concurrence, “avant fin 2020”.
   Source : AFP (21/4/20)

   Par Frédérique Payneau

ROYAUME-UNI
JLR A VENDU UN DEMI-MILLION DE VÉHICULES EN 2019/2020

   Jaguar Land Rover a annoncé que ses ventes mondiales de véhicules sur l’exercice clos
   le 31 mars 2020 avaient reculé de 12,1 %, à 508 659 unités, le dernier trimestre ayant été
   catastrophique en raison de l’épidémie de coronavirus. 109 869 véhicules seulement ont
   été vendus sur cette période (- 30,9 %).

   “2019/20 a été une année de perturbations sans précédent pour le secteur automobile”, a
   souligné Felix Brautigam, directeur commercial du constructeur britannique. “Malgré
   l’impact des changements réglementaires, des goûts changeants des consommateurs, du
   Brexit et des tensions commerciales persistantes, les ventes de Jaguar et Land Rover se
   sont améliorées jusqu’à ce que la pandémie de coronavirus frappe au quatrième
   trimestre”, a-t-il indiqué.

   Avec 368 066 ventes sur le dernier exercice, un total en baisse de 7,7 %, Land Rover est
   resté la locomotive de l’entreprise, loin devant Jaguar dont les ventes ont plongé de 22 %,
   à 140 593 unités. JLR a vu ses ventes reculer dans toutes les régions : – 7,5 % en
   Amérique du Nord, – 8,9 % en Chine, – 16,1 % en Europe et – 20,3 % ailleurs dans le
   monde.

   Le constructeur, dont toutes les unités de production dans le monde, à l’exception de la
   Chine, sont temporairement à l’arrêt en raison de la pandémie, a indiqué qu’il disposait de
   3,6 milliards de livres (4,1 milliards d’euros) de liquidités et de placements à courte terme
ainsi que d’une facilité de crédit renouvelable non utilisée de 1,9 milliard de livres (2,17
milliards d’euros).

Il a par ailleurs annoncé que ses derniers modèles, notamment le Range Rover Evoque,
ont reçu un accueil favorable avant l’épidémie, un motif d’espoir pour la sortie de crise,
d’autant le nouveau Land Rover Defender vient de rejoindre le catalogue et que celui-ci
accueillera bientôt les versions hybrides rechargeables de l’Evoque et du Land Rover
Discovery Sport.
Source : JOURNALAUTO.COM (20/4/20)

Par Frédérique Payneau
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