FRANCE LE MARCHÉ FRANÇAIS DES VOITURES NEUVES A PLONGÉ DE 88,8 % EN AVRIL - CCFA

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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 04/05/2020

FRANCE
LE MARCHÉ FRANÇAIS DES VOITURES NEUVES A PLONGÉ DE 88,8 %
EN AVRIL

  Avec 20 997 immatriculations en avril 2020, le marché français des voitures particulières
  a plongé de 88,8 % à nombre de jours ouvrés identique (21 jours). Sur les quatre
  premiers mois de l’année, le marché s’est établi à 385 676 unités, en chute de 48 % en
  données brutes et de 48,6 % à nombre de jours ouvrés comparable (85 jours, contre 84
  de janvier à avril 2019).

  Le marché des véhicules utilitaires légers a diminué de 83,9 % en avril, à 7 046 unités, et
  de 42,2 % sur quatre mois, à 95 496 unités (- 42,9 % à nombre de jours ouvrés
  comparable).

  Avec 1 494 immatriculations le mois dernier, le marché français des véhicules industriels
  de plus de 5 tonnes a enregistré une baisse de 71,9 % par rapport à avril 2019. Sur
  quatre mois, il a reculé de 38,8 %, à 11 879 unités.

  Les marques françaises ont vu leurs ventes de voitures neuves baisser de 84,2 % le mois
  dernier, à 17 246 unités (- 83,9 % pour Citroën, à 3 513 unités ; – 77,7 % pour DS, à 434
  unités ; – 84,6 % pour Peugeot, à 5 237 unités, et – 86,2 % pour Opel, à 914 unités ; –
  81,2 % pour Renault, à 5 910 unités ; – 90,2 % pour Dacia, à 1 227 unités, et – 96,9 pour
  Alpine, à 11 unités). Les marques étrangères ont subi une chute de 95,3 %, à 3 751
  unités. Le groupe Volkswagen a reculé de 95,5 %, à 1 102 unités, Ford de 91,3 %, à 553
  unités, le groupe BMW de 94 %, à 446 unités, le groupe FCA de 94,5 %, à 426 unités, le
  groupe Toyota de 96,8 %, à 286 unités, Hyundai de 96,5 %, à 265 unités, Daimler de
  98,2 %, à 106 unités, Nissan de 97,9 %, à 71 unités, Volvo Cars de 95,4 %, à 71 unités
  également, et le groupe Tata de 96,3 %, à 39 unités.

  Sur les quatre premiers mois de 2020, les ventes de voitures des constructeurs français
  ont diminué de 46,4 %, à 232 446 unités (- 47,9 % pour Citroën, à 43 272 unités ; + 4,8 %
  pour DS, à 7 739 unités ; – 41,1 % pour Peugeot, à 78 190 unités, et – 55,7 % pour Opel,
à 12 227 unités ; – 45,3 % pour Renault, à 73 118 unités, – 63 % pour Dacia, à 17 805
  unités, et – 94 % pour Alpine, à 72 unités), et celles des groupes étrangers de 50,2 %, à
  153 230 unités (- 53,1 % pour Volkswagen, à 42 510 unités, – 32,3 % pour Toyota, à 23
  516 unités, – 39,3 % pour le groupe Hyundai, à 17 141 unités, – 43,2 % pour BMW, à 15
  001 unités, – 60,1 % pour le groupe Ford, à 11 275 unités, – 64,8 % pour FCA, à 10 188
  unités, – 60 % pour Daimler, à 9 350 unités, – 39,1 % pour Nissan, à 8 927 unités, – 54,6
  % pour Volvo Cars, à 3 176 unités, et – 51,6 % pour le groupe Tata, à 1 692 unités).

  Le marché du véhicule d’occasion en avril est estimé à 115 424 voitures particulières, en
  baisse de 77,1% par rapport à avril 2019 (cumul 4 mois : 1 448 193 voitures particulières,
  en baisse de 24,4 % par rapport aux 4 premiers mois de 2019).
  Source : COMMUNIQUE DE PRESSE CCFA (4/5/20)

  Par Alexandra Frutos

VINCENT COBÉE VISE UNE CROISSANCE DE 20 % À 30 % POUR
CITROËN

  Le directeur général de Citroën Vincent Cobée fait le point sur les perspectives
  internationales de la marque et le lancement de l’Ami [entretien réalisé avant le début du
  confinement le 17 mars en France]. Il explique que la marque a bien l’intention de
  continuer de progresser en Europe, mais aussi de saisir des opportunités en dehors du
  continent. « Celles-ci sont au nombre de trois aujourd’hui. D’abord, la zone Afrique-
  Moyen-Orient, dans laquelle notre hypothèse de croissance dans les trois ou cinq années
  qui viennent va au-delà d’un doublement de notre volume actuel. La deuxième est
  l’Amérique latine, où nous avons une présence historique et une image très forte. Les
  principaux contributeurs sont le Brésil et l’Argentine. Nous avons pour ambition d’y
  progresser de 50 % à 100 % dans les trois à cinq ans à venir. Vient enfin l’Inde, où la
  marque Citroën, qui n’y était pas présente, sera lancée cette année. En 2025, mon
  objectif est de rééquilibrer le mix de ventes à hauteur de deux tiers en Europe et d’un tiers
  en dehors », détaille-t-il.

  « Je ne vais pas communiquer un chiffre compte tenu des perturbations que nous
  connaissons actuellement et l’absence de visibilité sur la sortie de crise. Nous avons
  établi une feuille de route qui nous permet objectivement d’envisager une croissance
  mondiale [des ventes] de 20 % à 30 % dans les trois à quatre prochaines années,
  poussée par l’Europe, d’un côté, et par ces trois zones géographiques, de l’autre. Au-delà
  de 2026, nos perspectives de croissance vont bien au-delà de 30 % », indique M. Cobée.

  Le dirigeant indique qu’après une ouverture des ventes de l’Ami en ligne en France […]
  avec des livraisons prévues au début de l’été, Citroën proposera dans un deuxième
  temps le quadricycle électrique à la vente en Espagne, au Portugal, en Italie et
  probablement en Belgique. « Nous pouvons vraisemblablement imaginer une autre vague
  dans laquelle nous retrouverons l’Allemagne et les Pays-Bas », ajoute-t-il. « Notre
  ambition est de proposer une mobilité dans les meilleures conditions financières. Le
  message est simple : en location de longue durée, vous pouvez disposer d’une Ami pour
  le prix d’un forfait téléphonique mensuel, après un premier paiement qui équivaut à celui
d’un scooter. Par ailleurs, nous avons dimensionné l’usine [marocaine] de Kénitra de
  façon prudente, avec une capacité de base de l’ordre de 20 000 unités par an, mais
  gardé la possibilité de monter en cadence dans des délais très courts si la demande est
  supérieure. La réalité du marché reste à confirmer », précise-t-il encore.

  M. Cobée rappelle par ailleurs que Citroën prévoit de lancer en 2020 six modèles
  électrifiés : Ami, C5 Aircross PHEV, un véhicule 100 % électrique en fin d’année, des
  utilitaires et un Spacetourer électriques. « La C-Zéro va en revanche s’arrêter très
  prochainement. Mais l’Ami ne vient pas compenser ce retrait. Il faut être clair, on ne se
  situe pas du tout dans les mêmes niveaux de prix, le rapport est de 1 à 5. En introduisant
  Ami, on ne cherche pas à remplacer un véhicule, mais plutôt à anticiper les évolutions
  dans les années à venir », souligne-t-il.
  Source : LARGUS.FR (30/4/20)

  Par Alexandra Frutos

OPEL PRÉPARE LA COMMERCIALISATION DU VIVARO-E

  En attendant l’ouverture des commandes et la publication des tarifs, en juin 2020, Opel a
  rendu publiques les informations techniques relatives à son premier fourgon électrique. A
  l’instar des versions thermiques, le Vivaro-e sera décliné en trois longueurs, gage d’une
  certaine polyvalence, mais aussi en cabine allongée, châssis-cabine pour les versions
  carrossées et minibus. S’ajouteront des capacités à peu près similaires au reste de la
  gamme avec une charge utile maximale de 1 275 kg, un PTAC allant de 2 800 et 3 100
  kg et un volume de chargement compris entre 4,6 et 6,6 m3. Le Vivaro-e disposera au
  choix de deux batteries lithium-ion placées sous le plancher, l’une de 75 kWh de capacité
  procurant une autonomie de 330 kilomètres, l’autre de 50 kWh permettant un périple de
  230 kilomètres avec une seule charge. Le tout sera orchestré par un moteur de 136 ch
  délivrant un couple de 260 Nm et autorisant une vitesse maximale limitée à 130 km/h.

  Sur le point clé de la recharge, les clients pourront se connecter à une borne publique de
  100 kW pour faire 80 % du plein en un temps record (30 minutes pour la batterie de 50
  kWh, 45 minutes pour celle de 75 kWh), ou bien utiliser des bornes plus classiques de
  type wallbox. Il sera par ailleurs possible de recourir aux services proposés par
  Free2Move pour localiser les bornes en France et en Europe, mais aussi pour payer la
  recharge.

  Opel compte par ailleurs séduire les futurs acquéreurs avec un catalogue riche en
  équipements. Portes latérales coulissantes électriques, aides à la conduite (affichage tête
  haute, assistance au maintien dans la voie, détecteur de somnolence, régulateur de
  vitesse semi-adaptatif, freinage d’urgence automatique, caméra de recul, etc.) et système
  d’infodivertissement reposant sur un écran tactile de 7 pouces seront notamment de la
  partie.
Les premiers clients ayant passé commande de ce nouveau modèle seront livrés d’ici à la
  fin de l’été. A noter que le dossier suivant en matière d’utilitaires électriques pour la
  marque au blitz sera le Combo-e, programmé en 2021, en attendant la prochaine
  génération du Movano.
  Source : JOURNALAUTO.COM (30/4/20)

  Par Alexandra Frutos

LA PFA SOULIGNE L’IMPORTANCE D’UN PLAN DE RELANCE

  La filière automobile s’inquiète d’une possible vague de défaillances d’entreprises en
  France, jugeant « urgent » un plan de relance du gouvernement, alors que le ministre de
  l’Economie Bruno Le Maire a prévenu qu’il faudrait attendre la rentrée. « Nous devons
  nous préparer face à l’effondrement attendu du marché, à faire face au risque très
  préoccupant d’une vague de défaillances d’entreprises au cœur de nos territoires », a
  alerté dans un communiqué Luc Chatel, président de la PFA (Plateforme automobile),
  organisation qui regroupe les principales entreprises du secteur dans le pays.

  « En France, si les mesures d’urgence, déployées avec une très grande réactivité par les
  pouvoirs publics, ont pleinement joué leur rôle […] en combinant chômage partiel pour
  éviter des licenciements et prêts garantis par l’Etat pour soutenir la trésorerie des
  entreprises, il est urgent désormais d’accompagner la sortie de crise », a expliqué la PFA.

  La Plateforme automobile avait déjà appelé à des mesures de soutien de la demande le
  17 mars et a entre-temps détaillé ses propositions. Elle souhaite renforcer la prime à la
  conversion qui subventionne l’achat de véhicules moins polluants par les particuliers et
  aimerait un dispositif similaire pour les véhicules industriels. Elle propose aussi « un
  soutien accru aux acheteurs de véhicules électrifiés ». La PFA souhaite notamment voir
  remonter à 6 000 euros le bonus accordé aux professionnels pour l’achat d’un véhicule
  électrique, récemment abaissé à 3 000 euros, et réitère sa demande d’un bonus de 2 000
  euros pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable.
  Source : AFP (30/4/20)

  Par Alexandra Frutos

EUROPE
KIA ESTIME QUE LES VENTES EN EUROPE POURRAIENT REVENIR À
LA NORMALE DÈS CET ÉTÉ

  Les ventes de voitures neuves en Europe pourraient revenir à un niveau “plus ou moins”
  normal dès le mois de juillet. “Les mesures de confinement seront progressivement
  assouplies et les usines reprennent leur activité. De plus, les concessions sont en train de
  rouvrir dans plusieurs pays”, indique Emilio Herrera, directeur de Kia Europe, ajoutant
  que, d’ici là, les ventes “s’inscriront en forte baisse, avec des volumes catastrophiques
  pour avril”.
En avril, les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne devraient en
  effet chuter de 75-80 %, estime M. Herrera. “En mai, la chute devrait commencer à
  ralentir, avec un recul de – 50 %, et en juin, nous devrions avoir – 25 %”, ajoute–t-il.

  Les concessionnaires en Allemagne ont été autorisés à rouvrir le 21 avril, tendis qu’en
  Italie, ils ont repris leur activité ce lundi 4 mai. En France, les concessionnaires doivent
  rouvrir le 11 mai.

  “La baisse des immatriculations pourrait être contenue si les gouvernements introduisent
  des incitations telles que les primes à la casse”, a en outre indiqué M. Herrera. “Nous
  devons mettre en place des primes à la casse comme en 2009”.

  Pour inciter les clients réticents à revenir dans les concessions, Kia prévoit d’offrir une
  assurance en Europe qui permet aux acheteurs de suspendre leurs paiements mensuels
  s’ils perdent leur emploi. Le programme coûte entre 15 et 20 euros par mois.

  “Si les gouvernements ne décident pas rapidement de programmes de subventions, le
  deuxième trimestre sera encore pire”, a averti M. Herrera.

  Le constructeur a repris sa production (voitures Ceed et SUV Sportage) dans sa seule
  usine européenne, située à Zilina en Slovaquie, le 6 avril après un arrêt de deux
  semaines.

  L’usine fonctionne actuellement avec deux équipes au lieu des trois, mais elle s’est de
  nouveau arrêtée pendant quelques jours la semaine dernière en raison de la faible
  demande.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (1/5/20)

  Par Juliette Rodrigues

ALLEMAGNE
VOLKSWAGEN MET FIN À SON PROCÈS SUR LE DIESELGATE EN
ALLEMAGNE

  Volkswagen a mis fin à son procès en Allemagne, lié au scandale des moteurs diesel
  truqués, en acceptant de signer un accord à l’amiable qui devrait lui coûter 750 millions
  d’euros. Le constructeur a, à ce jour, accepté 235 000 dossiers de clients à qui il propose
  un dédommagement compris entre 1 350 et 6 250 euros, en fonction du type et de l’âge
  du véhicule.

  Les premiers versements se feront “à partir du 5 mai”, précise Volkswagen.

  Le constructeur n’en a toutefois pas encore terminé avec le “dieselgate”. Si cet accord
  met un terme à ce recours collectif, le constructeur doit encore faire face à plusieurs
  dizaines de milliers de requêtes individuelles en indemnisation dans différents pays.
  Certaines d’entre elles ayant déjà fait l’objet d’un accord à l’amiable.

  Par ailleurs, plusieurs dirigeants du groupe, dont l’actuel président Herbert Diess et le
président du conseil de surveillance Hans Dieter Pötsch, sont visés par des enquêtes
   pénales. L’ancien patron du groupe, Martin Winterkorn, et l’ancien patron de la marque
   Audi, Rupert Stadler, sont également poursuivis.
   Source : LES ECHOS (30/4/20)

   Par Juliette Rodrigues

CHINE
LA CITROËN C3 L SERA PRODUITE EN CHINE

   Citroën lancera prochainement la C3 L, berline tricorps rehaussée inspirée du petit
   véhicule de loisir chinois C3-XR. Le modèle, qui sera produit en Chine et qui sera destiné
   uniquement à la clientèle des pays d’Asie du Sud-Est, affiche une longueur de 4,51 m (il
   se place entre la C-Elysée et la C4) et un empattement de 2,66 m, soit celui du C3-XR.
   Pour la partie mécanique, la C3 L repose sur la plateforme PF1 (celle du C3-XR, mais
   aussi celle de la C3) et disposera du bloc appelé 190 THP en Chine. Celui-ci correspond
   au moteur à 3-cylindres 1.2 turbo de 116 ch et il sera couplé à une boîte robotisée à
   double embrayage à carter humide.
   Source : LARGUS.FR (30/4/20)

   Par Alexandra Frutos

ESPAGNE
LA PRODUCTION DE VÉHICULES EN ESPAGNE A CHUTÉ DE 45,1 %
EN MARS

   La production de véhicules en Espagne a diminué de près de moitié en mars (- 45,1 %), à
   143 737 unités, en raison de la fermeture totale des usines d’assemblage dans le pays
   dans le cadre de la pandémie de coronavirus, indique l’ANFAC (Association des
   constructeurs en Espagne). Sur les trois premiers mois de 2020, la production a reculé de
   14,6 %, à 646 221 unités. L’ANFAC estime que, sur l’ensemble de l’année, la production
   de véhicules s’établira à un peu plus de 2 millions d’unités, soit 700 000 unités de moins
   qu’en 2019.

   La production de voitures, notamment, a chuté de 44,2 % en mars, à 115 354 unités, et
   de 13,4 % sur trois mois, à 508 501 unités. Celle de tout-terrain a chuté 74,3 % en mars,
   à 703 unités, et de 50,1 % sur trois mois, à 5 696 unités.

   Enfin, la production de véhicules utilitaires a chuté de 47 % en mars, à 27 680 unités, et
   de 16,6 % sur trois mois, à 132 024 unités.

   Par ailleurs, les exportations de véhicules ont diminué de 37,7 % en mars, à 128 958
   unités, et de 11,8 % sur trois mois, à 529 117 unités.
L’ ANFAC estime que, sur l’ensemble de l’année 2020, la production de véhicules
  s’établira à un peu plus de 2 millions d’unités, soit quelque 700 000 unités de moins qu’en
  2019.
  Source : COMMUNIQUE DE PRESSE ANFAC (30/4/20)

  Par Juliette Rodrigues

JAPON
STANDARD & POOR’S ABAISSE LA NOTE DE LONG TERME DE NISSAN

  Nissan, qui s’attend à une perte nette sur son exercice écoulé 2019-2020, a vu sa note à
  long terme abaissée d’un cran par l’agence de notation financière Standard & Poor’s.

  La note de Nissan a ainsi été abaissée de BBB+ à BBB, avec une perspective toujours
  “négative”, signifiant qu’une nouvelle dégradation à terme n’est pas exclue.

  “La pandémie de Covid-19 a probablement fait plonger Nissan profondément dans le
  rouge sur son dernier exercice annuel 2019-2020”, a justifié Standard & Poor’s.

  “De rudes conditions de marché et l’anticipation de coûts de restructuration ont rendu
  moins probable un redressement des résultats du groupe en 2020-2021, a ajouté
  l’agence.

  Les effets de la pandémie “pourraient s’intensifier ou persister”, ce qui devrait ralentir le
  redressement des ventes et des performances financières de Nissan, et par conséquent
  peser sur la qualité de son crédit, toujours selon S&P.

  Fin mars, l’agence de notation financière Moody’s avait déjà abaissé de deux crans la
  note à long terme de Nissan, passée de Baa1 à Baa3.

  Le groupe a prévu de publier ses résultats annuels le 28 mai.
  Source : AFP (1/5/20)

  Par Juliette Rodrigues

LES VENTES DE VÉHICULES NEUFS AU JAPON ONT PLONGÉ DE 25,5
% EN AVRIL

  Les ventes de véhicules neufs au Japon ont diminué de 25,5 % en avril, à 172 138 unités
  (hors 660 cm3), conséquence de l’état d’urgence déclaré dans l’archipel depuis le début
  du mois dernier pour tenter d’endiguer la pandémie, indique la JADA (Association des
  concessionnaires).

  C’est leur pire chute depuis octobre 2019 et le mois de mai s’annonce au moins aussi
  sombre, le Premier ministre japonais Shinzo Abe ayant laissé entendre que l’état
  d’urgence allait être prolongé.
Déclaré le 7 avril pour sept régions du pays dont celles de Tokyo et de sa grande
  banlieue, l’état d’urgence a ensuite été étendu à tout le pays.

  Mitsubishi Motors (- 65,4 %) et Nissan (- 44,7 %) ont affiché les plus fortes baisses en
  avril. Les ventes de Toyota (incluant sa marque haut de gamme Lexus) ont quant à elles
  reculé de 20 %, tandis que celles de Honda ont baissé de 14,2 %.

  Les ventes de mini-véhicules ont quant à elles reculé de 33,5 %, à 98 255 unités.

  Toutes catégories confondues, le marché automobile japonais a plongé de 28,6 % en
  avril, à 270 693 unités.
  Source : AFP (1/5/20)

  Par Juliette Rodrigues

ROYAUME-UNI
NISSAN REPOUSSE À DÉBUT JUIN LA REPRISE DE SA PRODUCTION
À SUNDERLAND

  Nissan reprendra sa production à Sunderland, au Royaume-Uni, début juin. Le
  constructeur souhaite attendre pour relancer son activité sur le site afin de mieux étudier
  l’évolution de la demande. L’usine est fermée depuis le 13 mars ; 150 salariés ont
  toutefois repris certaines tâches dans l’atelier des moteurs.

  Sunderland est la plus grande usine d’assemblage automobile du Royaume-Uni ; elle
  fabrique des Qashqai et des Juke ainsi que des Leaf. Sa production a reculé de 22 % l’an
  passé, à 346 535 unités.

  “Notre objectif est de traverser cette tempête tout en maintenant les activités essentielles
  afin d’être prêts pour un redémarrage lorsque la demande en Europe le justifiera”, a
  précisé Nissan.

  Nissan a en revanche rouvert son usine de Barcelone en Espagne ce lundi 4 mai.

  La production totale de voitures au Royaume-Uni a chuté de 38 % en mars, à 78 767
  unités, a récemment annoncé la SMMT.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (30/4/20)

  Par Juliette Rodrigues
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