Je voudrais ressusciter de mes blessures. Femmes consacrées et abus sexuel
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Je voudrais ressusciter de mes blessures. Femmes consacrées et abus sexuel C'est le titre du livre d'Anna Deodato que nous aimerions proposer à votre lecture et à votre réflexion. (texte français traduction Google) Anna effectue son travail au centre d'assistance professionnelle de Milan. Au cours de ces années, travaillant en réseau avec des psychologues et des psychiatres, elle a accompagné les femmes consacrées victimes d'abus sexuels dans leur parcours d'intégration du traumatisme subi et vers une possible réconciliation après une douleur aussi profonde. Nous partageons avec vous la préface de Hans Zollner, jésuite, président du Centre pour la protection de l'enfance et doyen de l'Institut de psychologie de l'Université pontificale grégorienne, membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. L’Église est désirée et appelée par son Seigneur Jésus-Christ pour annoncer la bonne nouvelle que Dieu a fournie dans la compassion pour son peuple au point de donner son propre fils pour le salut de l’humanité. Tout au long de son histoire, d'innombrables personnes ont contribué à cette mission et ont fait de l'Église un outil merveilleux pour le bien des pauvres, des malades et des plus vulnérables. En même temps, il y a eu et il y a des gens qui agissent d'une manière totalement contraire au message de Jésus et aux valeurs fondamentales proclamées par l'Église. Les papes de ces dernières années ont à plusieurs reprises parlé des péchés et des crimes commis par des ministres de l'Église et au nom de la foi, et ont demandé pardon aux victimes de l'injustice et de la violence. Ceux qui connaissent la nature humaine ne peuvent pas se faire d'illusions sur le fait que, dans toutes les cultures, tous les temps, toutes les nations et toutes les institutions, il y a des gens qui font du mal, même à d'autres êtres humains. L'une des "blessures ouvertes dans le corps de l'Église" (Benoît XVI) est celle des abus sexuels sur des mineurs commis par des religieux, des religieux et des religieuses. Cela n’est connu que depuis quelques décennies, provoquant des réactions compréhensibles de consternation et de scandale. Quand on parlait d'abus commis au sein de l'Église au cours des quarante dernières années, on pensait presque exclusivement à des abus sexuels contre des mineurs, mais le phénomène est beaucoup plus vaste, tant au sein de l'Église que dans la société en général. Il existe différentes formes de maltraitance - émotion, négligence, violence physique, pression psychologique - souvent mélangées, et les personnes maltraitées ne sont pas seulement des mineurs, mais également des adultes, par exemple des handicapés mentaux, avec qui il y a dépendance et généralement soumission au pouvoir d'une autre personne, qui l'exerce à son tour de manière illicite ou violente. L'un des thèmes abordés dans le Dunkelfeld (expression allemande désignant un espace caché et difficile d'accès au savoir et aux enquêtes) qui concerne les abus commis dans l'Église est lié aux blessures que les femmes consacrées signalent à la suite de divers types d'abus. (sexuel, physique ou abus deconscience). Le livre d'Anna Deodato a pour but de mettre en lumière ce qui se trouve dans ce coin sombre de
l'Église. Le ton de la présentation des histoires de femmes consacrées est fort, la position est très claire et radicale, et cela est compréhensible non seulement parce que l'auteur a écouté et accompagné les femmes maltraitées qui parlent de leur expérience, mais aussi parce que Le texte veut réveiller la conscience et motiver à rompre le silence. Les histoires rapportées dans ce livre et la description des parcours qui les accompagnent mettent en évidence la complexité des divers facteurs qui contribuent à infliger des blessures et à créer des situations de douleur extrême et de solitude désespérée. Si vous avez la force de traiter des récits de ces personnes, vous êtes choqué par l’imbrication des dynamiques interpersonnelles, émotionnelles, sexuelles et religieuses dans la relation entre l’agresseur et sa victime. Vous pouvez ainsi voir de près le déni inexplicable des abuseurs même devant les faits les plus évidents, de l’autre côté, vous commencez à comprendre pourquoi les victimes ne peuvent pas se défendre immédiatement et commencent très souvent à ne parler des abus qu'après plusieurs années parce que les faits restent "enterrés" dans une tombe située dans le coin le plus reculé de leur âme. Après avoir lu ces pages, il reste beaucoup de questions. Parmi les plus fondamentales figurent les suivantes: comment définir et vivre les rôles des hommes et des femmes dans la société et dans l’Église? Quelles sont les structures spécifiques du pouvoir dans l'Église et comment peuvent-elles être au service de l'Évangile sans risquer de déformer le message? Quelle est la position de la femme consacrée vis-à-vis des figures d'autorité, qu'il s'agisse de prêtres ou de supérieurs de communautés ou de congrégations religieuses? Quel est l'idéal des femmes consacrées dans les différentes communautés religieuses et les diocèses qui a été marqué par la subordination longue? Quelles sont les étapes pour former à l'intérieur du chemin religieux visant le développement d'une personnalité mature et dédié, qui peuvent être librement et signe d'authenticité et messager de la présence du Seigneur dans l'histoire du salut? Comment pouvons-nous assurer un processus de formation au sein des congrégations et des ordres dans lequel les sphères psycho-affective et psycho-sexuelle sont intégrées à la fois dans le programme des conférences, des ateliers et des lectures, aussi bien dans les entretiens d'orientation personnelle et de groupe? Dans le processus d'admission au noviciat (ou similaire), vous pouvez simplement faire attention aux expériences émotionnelles et sexuelles pour arriver à une juste évaluation de l'aptitude du candidat ou des étapes à conclure avant une décision sur la vie consacrée? Une fois que vous découvrir ou redécouvrir l'histoire de la violence pendant ou après la fin du temps de formation, comment et par qui est confirmé, l'histoire des expériences terribles? Quel genre de personnes qui peuvent être remis en cause la comptabilité d'exercice et quels sont les chemins thérapeutiques et spirituels à suivre? Il est clair que nous avons besoin d'un plus grand niveau de sensibilisation et de décision pour nous livrer à ces questions, comme ne pas se laisser intimider par les éléments extérieurs et intérieurs que vous pouvez vous attendre lorsque vous êtes face à de tels environnements délicats et exigeants. En termes simples, il n'y a rien d'autre qu'une tentative de mettre en pratique ce que Jésus nous demande, c'est l'amour pour les petits et les faibles, l'amour désintéressé qui est dépensé au profit des autres, sans vouloir gagner ou conserver un soi-disant bonne image de soi ou l'Eglise ... Le Seigneur nous appelle à la conversion et, comme on dit aujourd'hui, dans une vie authentique et crédible. Seul ce genre d'existence, qui nous engage autant que possible de suivre les idéaux sans être démoralisé par les inévitables défauts, a une chance de convaincre la validité du message chrétien.
Comme à d'autres moments de l'histoire du salut, nous sommes à un point de la double purification: une purification qui nous déchire les coutumes et les croyances trop polluées d'un esprit mondain et le nettoyage du cœur des chrétiens et toute la communauté ecclésiale, de retrouver la pureté et la vigueur de l'appel à être des disciples. Ce ne sera pas facile et il ne sera pas réalisé immédiatement, et donc nous avons besoin des voix d'incitation - comme ce livre et son impact - de sorte que nous nous réveillons et préparions un chemin à long terme: notre force et notre espoir, qui nous aident le long de ce chemin, ils résident dans la promesse du Seigneur d'être avec nous jusqu'à la fin des temps. (Avant-propos, Hans Zollner) PLAN DU LIVRE : Avant-propos (H. Zollner). Introduction (E. Parolari). I. De l'obscurité à la lumière: dans la douleur vers une nouvelle vie. II. Le voyage ensemble. III. Le corps: le témoin qui n'oublie jamais et dit. IV. Lorsque, pour avoir agressé sexuellement une femme. V. Le risque de récidive de l'abus par l'institution. VI. Le noyau émotionnel traumatique: les défenses et les composants émotionnels. VII. Trauma et réseau de soutien. VIII. Traverser le deuil de la perte de leur vie. IX. Re-tisser votre vie avec délicatesse tenace. X. Faire du développement de démarrage: la croissance dialectique. XI. Vous pouvez transformer la douleur? XII. Un appel urgent à l'Église. Bibliographie : Lire « Giulia et le loup » (Luisa Bové) Lire: « religieuse, le long voyage de la violence à la renaissance » - Entretien avec Anna Deodato Lire « Le phénomène de l’abus religieux est aussi italien » - Entretien avec Anna Deodato Lire et regarder la rencontre des relations Pape avec les présidents de la Conférence épiscopale 21-24.02.2019 http://www.ausiliariediocesane.it/joomlaDef/index.php/vitaecclesiale/392-vorrei-risorgere-dalle- mie-ferite.html Vorrei risorgere dalle mie ferite. Donne consacrate e abusi sessuali Dettagli
Data pubblicazione Visite: 3265 E' questo il titolo del libro di Anna Deodato che vorremmo proporre alla vostra lettura e riflessione. Anna svolge il suo servizio al Centro di accompagnamento vocazionale di Milano. In questi anni, lavorando in rete con pisocologi e psichiatri, ha accompagnato donne consacrate vittime di abusi sessuali nel loro cammino di integrazione del trauma subito e verso la riconciliazione possibile dopo un dolore così profondo. Condividiamo con voi la prefazione di Hans Zollner, gesuita, Presidente del Centre for Child Protection e Preside dell’Istituto di Psicologia della Pontificia Università Gregoriana, Membro della Pontificia Commissione per la Protezione dei Minori. La Chiesa è voluta e chiamata dal suo Signore Gesù Cristo per annunciare la buona novella che Dio ha compassione per il suo popolo tanto da dare il suo proprio figlio per la salvezza dell'umanità. Lungo la sua storia innumerevoli persone hanno contribuito a questa missione e hanno fatto della Chiesa uno strumento meraviglioso per il bene dei poveri, degli ammalati e dei più vulnerabili. Al tempo stesso, all'interno della Chiesa ci sono state e ci sono persone che agiscono in una maniera totalmente contraria sia al messaggio di Gesù sia ai valori fondamentali che la Chiesa proclama. I papi dei tempi recenti hanno ripetutamente parlato dei peccati e dei crimini commessi da ministri della Chiesa e in nome della fede, e hanno chiesto perdono alle vittime di ingiustizia e violenza. Chi conosce la natura umana non può farsi illusioni sul fatto che, in tutte le culture di tutti i tempi e in tutte le nazioni e istituzioni, ci siano persone che nuocciono in maniera anche terribile ad altri esseri umani. Una delle «piaghe aperte nel corpo della Chiesa» (Benedetto XVI) è quella degli abusi sessuali sui minori commessi da chierici, religiosi e religiose. Di ciò si è avuta notizia solo negli ultimi decenni, suscitando comprensibili reazioni di sgomento e scandalo. Quando negli ultimi quarant'anni si è parlato di abusi commessi all'interno della Chiesa si pensava quasi esclusivamente all'abuso sessuale nei confronti di minori, però il fenomeno è molto più ampio, sia dentro la Chiesa, sia nella società in generale. Esistono diverse forme di abuso – emotivo, di negligenza, di violenza fisica, di pressione psicologica – spesso mescolate tra loro, e le persone che vengono abusate non sono solo minori di età, ma anche adulte, ad esempio con disabilità mentali, con relazioni di dipendenza e generalmente sottomesse al potere di un'altra persona, che a sua volta lo esercita in maniera illecita o violenta. Uno dei temi nel Dunkelfeld (espressione tedesca per significare un'area nascosta e difficilmente accessibile alla conoscenza e all'investigazione) che concernono gli abusi all'interno della Chiesa è quello relativo alle ferite che le donne consacrate riportano a seguito di vari tipi di abuso (sessuale, fisico o di coscienza). Il libro di Anna Deodato si propone di portare alla luce ciò che si trova in quest'angolo buio della Chiesa. Il tono della presentazione delle storie delle donne consacrate è forte, la presa di posizione è molto chiara e drastica, e questo è comprensibile non solo perché l'autrice ha ascoltato e ha accompagnato le donne abusate che parlano della loro esperienza, ma anche perché questo testo vuole svegliare la coscienza e motivare a rompere il silenzio.
I racconti riportati in questo libro e la descrizione del cammino di accompagnamento mettono in evidenza la complessità dei vari fattori che contribuiscono a infliggere ferite e a creare situazioni di enorme dolore e disperata solitudine. Se si ha la forza di confrontarsi con le storie di queste persone si rimane sconvolti dall'intreccio delle dinamiche interpersonali, emotive, sessuali e religiose nella relazione tra l'abusatore e la sua vittima. Da un lato si riesce così a vedere da vicino l'inspiegabile negazione da parte degli abusatori anche dei fatti più evidenti, dall'altro si inizia a comprendere il motivo per cui le vittime non riescono a difendersi immediatamente e molto spesso iniziano a parlare dell'abuso solo dopo tanti anni perché i fatti rimangono «sepolti» in una tomba nel più lontano angolo della loro anima. Dopo la lettura di queste pagine si rimane con molte domande. Tra le più fondamentali vi sono le seguenti: come si definiscono e si vivono i ruoli di uomo e donna nelle società e all'interno della Chiesa? Quali sono le strutture specifiche del potere nella Chiesa e come possono essere a servizio del vangelo, senza che si corra il rischio di distorcerne il messaggio? Qual è la posizione della donna consacrata nei confronti delle figure di autorità, siano esse i sacerdoti o le superiore delle comunità e congregazioni religiose? Qual è l'ideale di donna consacrata nelle varie comunità religiose e diocesane che per molto tempo è stato improntato alla subordinazione? Quali sono i passi di formazione all'interno del percorso religioso che mirano allo sviluppo di una personalità matura e dedicata, che possa essere con libertà e autenticità segno e messaggero della presenza del Signore nella storia della salvezza? Come si può garantire un cammino formativo all'interno di congregazioni e ordini in cui le sfere psico-affettiva e psico-sessuale siano integrate sia nel programma di conferenze, workshop e letture, sia nei colloqui di accompagnamento personale e di gruppo? Nel processo di ammissione al noviziato (o simile), come si può prestare sufficiente attenzione alle esperienze affettive e sessuali per arrivare a una giusta valutazione dell'idoneità delle candidate o delle tappe da concludere prima di una decisione riguardo alla vita consacrata? Una volta scoperta o riscoperta la storia di un abuso durante o dopo la fine del tempo di formazione, come e da chi viene accolto il racconto delle terribili esperienze? Quali sono le persone che per competenza possono essere interpellate e quali sono i percorsi terapeutici e spirituali da seguire? È chiaro che occorre un maggiore livello di consapevolezza e di decisione nell'impegnarsi in queste problematiche, tale da non lasciarsi intimidire dalle resistenze esteriori e interiori che ci si può aspettare quando ci si trova ad affrontare ambiti così delicati ed esigenti. In parole semplici, non è nient'altro che il tentativo di mettere in atto ciò che Gesù ci chiede, cioè l'amore per i piccoli e i deboli, un amore disinteressato che si spende a favore degli altri, senza voler conquistare o conservare una presunta buona immagine di sé o della Chiesa... Il Signore ci chiama alla conversione e, come si direbbe oggi, a una vita autentica e credibile. Solo questo tipo di esistenza, che ci impegna per quanto possibile a seguire gli ideali senza lasciarsi demoralizzare dalle inevitabili mancanze, ha la possibilità di convincere della validità del messaggio cristiano. Come in altri momenti della storia della salvezza, siamo a un punto di doppia purificazione: una purificazione che ci strappa da consuetudini e convinzioni troppo inquinate da uno spirito mondano e
una purificazione dei cuori dei singoli cristiani e di tutta la comunità ecclesiale, per ritrovare la purezza e il vigore della chiamata alla sequela. Non sarà facile e non sarà fatto immediatamente, e perciò abbiamo bisogno di voci di provocazione – come questo libro e il suo impatto – affinché ci svegliamo e ci prepariamo a un cammino di lunga durata: la nostra forza e la nostra speranza, che ci aiutano a percorrere questa strada, risiedono nella promessa del Signore che sarà con noi fino alla fine dei tempi. (Prefazione, Hans Zollner) Prefazione (H. Zollner). Introduzione (E. Parolari). I. Dalle tenebre alla luce: nel dolore verso una vita nuova. II. Il cammino percorso insieme. III. Il corpo: il testimone che non dimentica e racconta. IV. Quando ad abusare sessualmente è una donna. V. Il rischio di reiterazione dell'abuso da parte dell'istituzione. VI. Il nucleo emotivo traumatico: difese e componenti emotive. VII. Trauma e rete di sostegno. VIII. Attraversare il lutto per la perdita della propria vita. IX. Ritessere la propria vita con tenace delicatezza. X. Fare ripartire lo sviluppo: dialettiche di crescita. XI. Si può trasformare il dolore? XII. Un pressante appello alla Chiesa. Bibliografia Leggi "Giulia e il lupo" (di Luisa Bove) Leggi: "Religiose, il lungo cammino dall'abuso alla rinascita" - Intervista ad Anna Deodato Leggi "L'abuso delle religiose è un fenomeno anche italiano" - Interivista ad Anna Deodato Leggi e guarda le relazioni dell'incontro del Papa con i Presidenti delle Conferenze episcolali, 21- 24.02.2019
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